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L'homme qui tua Don Quichotte : ENFIN !
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- Опубликовано: 24 май 2018
- Quand un film qu'on a rêvé pendant plus de 20 ans apparait enfin, la réalité est-elle à la hauteur du fantasme ? VERDICT.
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/ lefossoyeurdefilms
/ francoistheurel
FOSSOYEUR.
En tant que lectrice, je voudrais revenir simplement sur la nature d'adaptation de roman de ce film.
Merci d'abord pour votre vidéo qui apporte un regard de vrai analyse cinématographique, comme vous savez toujours le faire, à ce film que j'ai vu hier soir et qui m'a... époustouflée. Grande fan de Terry Gilliam et TRÈS grande fan des romans Don Quichotte, j'ai vraiment trouvé un immense plaisir à découvrir ce film tant attendu sur lequel j'essayais de ne pas fonder trop d'espoirs, mais qui m'a paru une adaptation parfaite des romans que j'aimais, et je voulais donc simplement ajouter quelques mots sur sa nature d'adaptation d'un roman, que vous n'évoquez pas dans votre vidéo :
Il faut savoir que le tome II de Don Quichotte (roman en deux tomes) est construit sur le mode d'une mise en abyme, exactement comme ce que Gilliam nous a livré. En effet, après le succès du tome I, un auteur autre que Cervantès avait écrit une suite apocryphe au roman, suite apparemment très mauvaise (dans laquelle Quichotte est juste un vieillard ridicule) et qui a, on s'en doute, bien énervé Cervantès. En guise de "vengeance", le retour de Don Quichotte dans le tome II s'effectue alors que tous les gens autour de lui ont lu le livre de ses aventures... le tome I, mais également le faux tome II qu'ils ont - naturellement - jugé moins bon ! Il rencontre donc des personnages qui connaissent sa folie et s'en jouent pour en profiter tout en se moquant un peu de lui, qui lui demandent des exploits... comme dans la grande scène chez la duchesse reproduite dans le film chez le Russe. Toutes les grandes scènes du film sont donc présentes dans les romans, y compris par exemple le récit des femmes à barbe, la scène du cheval de bois, celle des proches de Don Quichotte qui tentent un stratagème pour le ramener à la raison et au village, etc. Personnellement, j'ai toujours adoré le tome II de Don Quichotte, presque préféré au tome I, justement pour cette mise en abyme extrêmement intelligente réalisée par Cervantès ; c'est également dans ce tome que l'on se rend plus compte de combien est mince la frontière entre rêve et réalité, puisque lorsque Sancho entre à son tour dans le délire de son maître, Quichotte fait parfois des remarques qui laissent comprendre qu'il est totalement conscient de ne pas être véritablement un chevalier errant, mais aussitôt après le doute revient, etc... Toujours ambigu, toujours à cheval entre les deux mondes, toujours touchant. Or, je trouve que Gilliam a particulièrement bien adapté cette mise en abyme présente dans le roman en la doublant d'une mise en abyme supplémentaire avec cette idée de tournage d'un film ; et en la modernisant, ce qui permet au spectateur moderne de retrouver les anachronismes dans la pensée de Quichotte dont le lecteur espagnol de l'époque était conscient dans le roman situé un siècle ou deux après la fin de la chevalerie mais dont le lecteur moderne se rend moins compte aujourd'hui !
En bref, Don Quichotte fait partie depuis que je l'ai lu pour la première fois il y a quelques années de mes romans préférés tant il est riche et imaginatif... et je trouve que Gilliam a très bien réussi à retranscrire le foisonnement et l'esprit du roman. Je suis peut-être aussi tout simplement sensible à l'amour pour le roman que l'on ressent dans son film, dans cette adaptation pour moi excellente !
J'ajouterai aussi - sans spoiler - que j'ai été très heureuse qu'il parvienne à trouver une alternative à la fin tellement déceptive mais utilitaire de la fin du tome II de Don Quichotte, dans laquelle Cervantès fait renier à son héros les romans de chevalerie avant qu'il s'éteigne, fin écrite dans le but d'éviter une nouvelle suite apocryphe comme il en avait tant souffert. C'est la seule chose qui me déplaît dans ces deux romans et... merci Gilliam de l'avoir redorée !
En bref, une adaptation de maître à mes yeux de lectrice, un grand merci à Gilliam pour avoir ainsi refait vivre Don Quichotte !
C'était le petit éclaircissement au regard du roman ;)
Oui oui oui oui oui ! Merci !
Un très poste d une passionnée merci de partager
Revois le dans un ans, c'est un test qui marche super bien, des films que j'ai détesté à cause de l'attente sont devenu de vrai bijou.
Il n'y a rien de plus difficile que de faire face a un fantasme réaliser... ce film a était rêvé par tant de gens : évidement il y a une sensation de déception.... néanmoins ce film n'en reste pas moins un cas d'école: l'évolution d'un créateur a travers ses péripéties et sa volonté de réussir. Toujours un travail extra 🙏🌟❤
Cher François : J'ai pas vu beaucoup de films du bon Terry (que sa période Monty python en fait) donc je ne peut pas le comparer avec le reste de sa filmographie et être déçu à cause de ça.
Mais j'ai ADORE ce film, vraiment, et je suis certains que ça n'aurais pas été le cas si des mecs comme toi ou l'équipe de Karim Debbache n'avaient pas fait leur travail de vulgarisation.
Pour citer KD (qui cite Tarantino) "il y a deux types de cinéphiles, ceux qui aiment les films et ceux qui aiment les films qu'ils aiment". En sortant de la salle je me suis rendu compte que grâce à des mecs comme toi,je me rapproche chaque jour un peu plus de la première catégorie.
Ce film il y a des années je l'aurais certainement trouvé moyennasse, samedi dernier je suis ressorti du ciné avec la banane parce que j'ai pu en tirer tellement plus que juste suivre une histoire en bouffant du pop corn.
Merci!
Antoine Descartes non des chips. Histoire de bien faire chier toutes les salles du multiplex ^^
C'est tout ce que ça te fait quand je te dis qu'on a mangé des chips ? Mais qu'est-ce qui t'arrive ? Tu fais la tronche, ou quoi ?
Et ça c'est beau
Si tu cite Karim Debbache c’est que t’es un bon 👍
4:37 Adam Driver avec sa coupe de douille et sa moustache est PARFAIT ! On le croirait échappé d'un film d'entreprise des années 70... Genre "Message à caractère informatif".
L'analyse fait sourire quand on voit la sortie parallèle avec Solo, qui représente à lui seul tout ce qu'on peut imaginer d'un désamorçage en règle du fantasme. A l'aube de la saison où le réel est le plus agréable, le cinéma se devait de nous rappeler que le rêve, c'est mieux. N'est-ce finalement pas sa fonction première ?
Perso, je suis assez content de ce film. J'avais vu Lost in la Mancha avant, et je me préparais. Franchement, c'est réussi : je n'ai pas pensé à Jean Rochefort en regardant le jeu de Johnathan Pryce. Il était super, tellement noble et fort. Adam Driver un peu moins, j'ai repensé un peu à Johnny Depp, mais pas longtemps. Parce qu'il y a les autres personnages qui sont très bien. A la fin, c'était vraiment impressionnant avec les fantaisies. La scène avec le village en ruines tient vraiment en haleine.
J'attends même Dune, en fait. Le simple fait que Jodorowsky ait exigé un film d'animation était LA super idée tant ce domaine est toujours mésestimé et figé en Occident.
Oui oui oui, je suis d'accord avec tout ce que tu dis. Mais mais mais, en même temps, je suis arrivé au ciné en me disant que "ça y est c'est maintenant et quel que soit le résultat, à partir d'ici c'est que du plaisir" et c'est exactement ce qui s'est passé. Gilliam a toujours exploré le réel et l'imaginaire, la frontière entre les deux, et avec le nombre de films qu'il a a son actif, les différences de l'un à l'autre sont de l'ordre de la nuance guère plus. Alors forcément Don Quichotte est peut-être le plus réel de ses personnages, du même coup, c'est celui dont les rêves sont les plus crédibles, et peut-être celui à qui on s'attache le plus (c'est mon cas). Le pathétique du vieil homme en bout de course (Quichotte mais surement Gilliam aussi qui se voit vieillir ?) est plus que jamais pertinent, développé et touchant. Tous les films de Gilliam créent des schismes, pas moins, et celui-ci n'échappera pas à la règle, une chose est sûre c'est que comme tous les autres il finira par devenir culte. Personnellement en tout cas, j'ai trouvé que c'était peut-être le plus personnel, et que son histoire, presque classique dans sa structure a permis à Terry Gilliam de distiller en filigranes tout un tas de messages, mais surtout de raconter une histoire, au cinéma qui reste magnifique l'histoire d'un vieil homme qui reste un enfant. Finalement là où le film est une (grande) réussite c'est en s'éloignant si peu du Don Quichotte que l'on connaît tous, et en nous montrant son histoire à lui, et pourquoi elle est si belle. D'ailleurs plus que les autres oeuvres du réalisateur, celle-ci ne brille pas que par sa patte sur la forme, mais autant par son récit et surtout ses acteurs, avec une Johnathan Pryce que j'ai trouvé bon comme rarement j'ai trouvé un acteur dans un film.
Bien entendu en tant que fan inconditionnel de l'oeuvre du vieux monsieur je ne suis pas objectif, mais je conseilles quand même à qui lirait ce commentaire de découvrir l'extraordinaire et extraoriginale vidéothèque qu'il a construite au cours de sa vie.
Vivement le prochain film de Gilliam
Personnellement je l'ai adoré. Pourtant j'étais dans l'attente. Je ne pense pas être très objective mais l'histoire m'a touchée personnellement.
J'ai trouvé le sous texte sur l'imagination et la création assez intéressant par ailleurs.
Bon y a peut être aussi le fait que j'idolâtre Adam Driver mais j'aime penser que non.
pareil l'histoire m'a touché à un niveau très personnelle et le sous texte était très intéressant pour un film qui moi m'a fait beaucoup rire.
aussi oui adam driver voilaa on est beaucoup à l'idolâtrer mais bon on a de bonnes raison de le faire.
Particulièrement les scènes où il est en costume d'époque ... 😍
La Yux Que oui...Cette scène de flamenco où il attrape le poignet d'Angelica. 😍😍😍
Manon Segur j'avoue j'étais à 2 doigts de pousser un cri mais je voulais pas passer pour la groupie
La Yux J'avoue que ça aurait fait limite là😅
Le film est imparfait dans beaucoup trop d'aspects, souffrant d’incohérences, de problèmes d’écritures et de scènes parfois très mal amenées. Maintenant il arrive malgré tout ça à être envoûtant, drôle et parfois très touchant. Puis faut pas oublier que ce film est pleins de pansements, et le simple fait qu'il existe aujourd'hui, ça c'est déjà une réussite.
Et "S'il te plait" c'est pour les cochons? ^^
Ca fait longtemps que sur internet le bonjour et le s'il te plait n'existe plus x) J'pense pas qu'il a voulu être rude
Adam Driver qui joue dans un film plein d'incohérences, tiens tiens tiens, mais quelle surprise ! XDD
Guru Analytic attention je ne dis pas que c’est mal écrit, je dis que y a quelques problèmes. Je trouve que parfois c’est un peu brouillon ou que certaines rencontres tombent comme un cheveux sur la soupe. Et les paysans d’un petit village au fin fond de l’Espagne qui sont parfaitement bilingues niveau immersion c’est pas ouf non plus ^^ après le film est bon et très intéressant.
pour le coup de la langue, c'est Adam Driver qui balaye les sous-titres pour le coup x)
personnellement je suis arrivée à la fois excitée et inquiète au cinéma. J'avais très peur d'être déçue; surtout que c'était mon premier Gilliam et que donc je savais pas trop à quoi m'attendre. Et finalement j'ai vraiment beaucoup aimé. J'ai trouvé la figure du russe très intéressante. Il représente les moulins dans le livre de Cervantes. Ici, Toby et Javier représentent la lutte vaine de l'imaginaire face au grand capitalisme et au final ça constitue une critique de la société moderne. Le Russe est même comparé à Trump. J'ai aussi beaucoup aimé Adam Driver et ça fait du bien de le voir hors des méandres de Star Wars. L’esthétique de toute la deuxième partie dans le château m'a beaucoup plue aussi notamment les mouvements de caméra en contre plongé quand Toby se retrouve désorienté dans ce qui ressemble à une église. Les voûtes hautes, la contre plongée et les mouvements rapide qui retranscrivaient vraiment bien le vertige et la confusion du personnage!
Mais effectivement ça n'enlève rien au fait que le film avec Jean Rochefort aurait été magnifique!
En tout cas ta critique est très intéressante!
C'est un chef d'oeuvre ce film , tout simplement !!! C'est sublime même si mon film préféré de Gilliam reste Brazil . Mais cette mise en abîme est extraordinaire , les costumes superbes , et puis le visuel est magnifique . C'est génial !
Je trouve ça très intéressant d'évoquer le rêve et le fantasme qui alimente le côté créatif !
Apres être sorti de la séance, la première chose à laquelle j'ai pensé, c'est que ce film est sorti tout droit d'un rêve de Gilliam (dans le sens "rêve" pendant la nuit), autant dans l'enchaînement de situations loufoques avec des transitions bien amenées (des fantasmes liés de manière décousue), mais également avec une frontière rêve/réalité floue et indistincte.
C'est fou, mais tu arrives à chaque fois à exprimer avec des mots ce que je ressens sur les films de tes après séances (et que moi je n'arrive pas à expliquer) ! C'est une des raisons pour lesquelles je trouve tes vidéos toujours aussi intéressantes et riches !
"Fisher King, un Gilliam pas assez connu"
Je suis assez jeune ducoup je peux pas dire « oh j’ai attendu ce film une bonne partie de ma vie !!! » mais je me suis renseigné, j’ai vu Lost in La Mancha j’ai vu pas mal de Gilliam (Brazil étant mon favori) et malgré tout ce film m’a beaucoup touché et ému ! En effet il est très similaire au Baron de Munchausen mais il se démarque à mon sens sur beaucoup de points, si ce n’est que par rapport au contexte et à l’époque. Je me suis aussi posé la question: est-ce que le rêve et le fantasme peut « pourrir » l’expérience quand elle vient ? Et personnellement je ne pense pas, j’ai vécu ce film comme un accomplissement qui est venu compléter ce qui n’était alors qu’une idée un ressenti, en une expérience sensorielle et concrète ! Tout ça pour dire que j’ai adoré ce film et je me rejouis déjà de le revoir. Mention spéciale à Johnatan Pryce qui donne une performance extrêmement touchante et bien que triste sur certains aspects son personnage donne un sacré souffle de positivité sur le message plutôt dur du film :)
Super vidéo sinon !
Par hasard, pendant un voyage au Portugal l’année dernière, j’ai assisté à une partie du tournage, qui se passait dans un monastere que je visitais. Les décors étaient en place et il y avait des acteurs partout. J’ai hâte de voir ce film aussi pour retrouver et les scenes que j’ai pu voir en tournage
Je sors d'une séance de 22h15 du mardi soir avec mon meilleur pote. On a vu le film dans la salle désavouée de notre ciné, juste à 2. Notre ambiance de déconnade et de relâchement totale a peut être accentué mon ressenti, mais j'ai trouvé le film vraiment bon et j'ai passé un excellent moment devant. Allez voir ce film !
Mon format de vidéo préféré sur cette chaine. Des faits, un avis pointu et intelligent, pas de chichi. Parfait !
Terry Gilliam. Bon sang, Tideland ! Fisher King ! Je n’aime pas trop les points d’exclamations, mais hormis le reste de sa filmographie que j’apprécie aussi, ces deux films pourraient excuser une longue carrière remplie de bouses, et même pas, Gilliam est le genre de mec qui même dans ses plantades n’oublie pas de balancer quelques fulgurances.
Impatient de voir ce film, que je perçois comme une sorte de renoncement à chercher la paix.
La scène que tu décris de la pluie avec un montage épileptique m’évoque ça, que même les moments de liberté ne nous permettent pas de nous échapper totalement.
Quant à la folie de l’artiste, c’est justement une question qui me travaille beaucoup. La société accepte le saltimbanque dans une sorte de pacte non-dit : « je sais que tu es fou, infréquentable, parfois dangereux, immature, violent, drogué, brillant, misérable, incontrôlable, et je l’accepte, j’accepte tes œuvres, tant que tu laisses ta dingue réalité loin de moi, sinon je te brûlerai aussi vite que je t’ai idolâtré »
Cher Fossoyeur, je ne l'ai pas encore vu et ne suis pas certaine d'en avoir envie même si je suis heureuse pour Terry Gilliam qu'il ait pu enfin aller au bout de son rêve.
D'abord Rochefort collait tellement au rôle-titre qu'il y reste associé trop étroitement dans mon esprit pour le voir tenu par un autre; ensuite, la gestation a été trop longue et inévitablement cela a entrainé des errances qui ont pu altérer la vision initiale que Gilliam avait de l’œuvre de Cervantès et nuire aux fulgurances qu'il aurait eues sur le terrain lors du premier tournage.
Je comprends ta déception mais j'ajoute qu'elle semblait inévitable à trop avoir attendu un chef d’œuvre absolu.
All the best mate.
Pour ajouter de la profondeur au débat : t'as vachement pris des bras !!! On soulève de la fonte ou c'est Pupuce qui a pris du poids ?
Tu serais en train de dire que Pupuce a grossi? grossophobe !
je viens de remarquer il est SEC
C'est pour mieux jouer l'antagoniste du capitaine du nexus 6 XD
En fait on s'en fout, hein ! Moi j'ai beaucoup aimé ce Don Quichotte
c'est chaud de creuser des tombes, les mecs ;)
allez je mate la vidéo
Sans jamais avoir vraiment fait attention à qui est derrière quelle oeuvre, je me rends compte maintenant que j'ai vu un paquet de ses films pendant mon enfance.
Je suis un fan-Boy de Gilliam, cet avis risque de ne pas du tout être objectif.
J'ai adoré ce film. comme tu dis Gilliam à dans toute son oeuvre cherché à mêler réalité et folie. Que ce soit dans les 12 singes, Brazil ou même Munchausen. Dans Quichotte il est vraiment à la frontière entre les deux. Pendant tout le film j'avais l'impression de voir un équilibriste marchant sur un fil entre un monde Fantastique (La folie de Quichotte) et rationnelle (Le producteur verreux, sa femme etc.). Bref là ou certains ont reproché au film d’être trop fade, perso j'ai vu un tour de force de Gilliam. Ainsi pas de déception de mon coté:).
Jattendais que quelqu'un fasse une vidéo sur ce film, merci fossoyeur de l'avoir fait, tu es un bon, ce film te méritait.
J’adore tes vidéos. Elles sont toujours assez bien structurées, pertinentes. Très agréable à regarder
On sent la passion du sujet t'emporter plus que d'habitude !
Vidéo au top comme toujours !
J'adore toujours ton travail. Je regrette tellement la manière dont youtube ne permet pas l'épanouissement de ce genre de travail.
Oh oui !!!! Avec ta description j'ai carrément envie de voir ce film ne serait-ce que pour rallumer la flamme de ma folie personnelle parce que pour être au ban de la société je suis un ermite depuis 10 ans en plein avignon lol
Ma vrai déception, sans avoir vu le film encore bien sûr, c'est l'absence de Rochefort. Je l'avais trouvé vraiment parfait pour ce rôle dans Lost in La Mancha, comme si toute sa vie d'artiste l'avait mené vers ce rôle mythique et prestigieux. C'était l'aboutissement d'une carrière et aux cotés de Johnny Deep qui plus est. En fait je crois que je ne me suis pas remis de cet échec et le doc m'avait bouleversé au point que tant que Rochefort était parmi nous je gardais l'espoir de le voir un jour en Don Quichotte.
Personnellement, le film sonne tellement comme le retour aux sources de Terry Gilliam envers son cinéma le plus personnel que je n'ai pas l'impression qu'il doive vraiment y apporter quelque chose de plus, juste de ressusciter sa folie qui faisait son succès d'autrefois. Comme le dit Fossoyeur, la folie Gilliamesque monte au fur et à mesure que l'histoire jusqu'à la demi-heure finale où j'ai retrouvé le pur Terry Gilliam bariolé et infernale que j'aimais, celui qu'on a perdu dans les années 2000, celui qui a fait Le Baron de Münchausen justement.
En fait pour parler de la nouveauté, je trouve que L'Homme qui tua Don Quichotte en possède dans sa mise-en-image bien que cela doit être involontaire. Le fait qu'il aurait dû être tourné dans les années 90 aurait sûrement rendu le grain de l'image différent (sans compter les acteurs différents) y change beaucoup dans la forme et en amplifie le fond car malgré le fait que le fantasme de son film ait pu évoluer en 25 ans dans la tête de Terry Gilliam, il semble l'avoir tourné comme autrefois et l'époque plus moderne que nous vivons dans les années 2010 provoque un curieux mélange entre l'imaginaire de Gilliam qui semble vieillotte (ce qui n'est pas un défaut, bien au contraire) et le réalisme contemporain d'aujourd'hui (qui, étrangement correspond plus que jamais au monde que Gilliam critique dans ses films) qui le rend encore plus singulier que ses autres films malgré ses ressemblances évidentes avec Le Baron de Münchausen. Un,mélange qui forme une opposition encore plus forte.
Alors je ne pense pas que l'on puisse juste limiter L'Homme qui tua Don Quichotte à un "Juste moins bien que Le Baron de Münchausen" en ne prenant que ses similitudes en exemple car ce sont ses similitudes qui font sa force et lui confère une identité marqué. Personnellement, je m'attendais à ce que ce soit un bon moment mais je ne m'attendais pas à ce que ce soit LE retour de Gilliam.
M'est avis que si il n'arrête pas sa carrière avec ce film, il ferait des films aussi bons que dans son âge d'or bien que différent. Avec le monde contemporain que nous vivons, il a un terreau parfait.
Je sors à peine du cinéma où je viens de voir ce miracle, miracle parce qu'effectivement cela faisait longtemps qu'on l'attendait. Je me suis permis de revoir Lost in La Mancha juste avant, et justement ce qui frappe c'est le côté très ancré dans la réalité que propose cette fantaisie (je n'ai hélas toujours pas vu Fisher King). J'ai été totalement pris par l'histoire et cette perte de repères entre la réalité et la folie/création/fiction, mais ce qui m'a le plus marqué c'est cette critique acerbe de la réalité de notre monde actuelle (qui se retrouve aussi dans sa manière de filmé) qui était plus souple dans le Baron de Münchhausen vu que celle ci se passé il y a deux siècles. J'en suis ressorti encore plus marqué par le décalage que les rêveurs se doivent d'avoir pour être se qu'ils sont et pour créer par rapport au monde (le notre) qui les entoure. En somme malgré l'espoir inhérent à ces films, il y a un certain pessimiste sur le monde qui m'a encore plus marqué que d'habitude.
Sinon merci pour cette vidéo, c'est un très moyen de se débriefer sur le film quand on en sort un peu déboussolé.
"There are two tragedies in life. One is to lose your heart’s desire. The other is to gain it."
Ah. Et c'est de qui ?
George Bernard Shaw, mais Oscar Wilde a dit peu ou prou la même chose en d'autres mots
je suis d'accord avec toi sur le fait que le film est classique dans sa structure et que le film fait un peu patchwork
mais selon moi , le film est le meillleur de 2018 !!! déjà rien que ^parce que le film existe mais aussi parce qu'il m'a profondément touché . Je me suis laissé prendre par le film et j'étais alors comme dans un reve (surtout sur la fin dans le chateau ) . J'ai aussi adoré la scène sur le faux cheval qui est pour moi le point culminant du film .
C'est pourtant cette frontière et ces aller-retours très subtils entre le réel et l'imaginaire qui embarquent le spectateur dans ce poème qui rit au nez d'un conformisme anesthésiant ! Ce film m'a fait un bien phénoménal... Une bouffée d'air poétique tout en finesse, justement, et qui rend pour une fois le monde plus beau. Hourra.
il est à la hauteur du roman ! il est superbe !!
C'est la pire chose un projet qu'on a attendu et imaginé des années et qui finit par se réaliser. Parce que tu a analysé les moindres images, idées et interviews et tu a comblé les trous, ça a vécu en toi. Alors quand tu vois la version finale, déjà ça a changé et c'est différent de ce que tu t'étais imagine. :P
Haha! C'est une excellente nouvelle!
J'avoue que l'aboutissement de ce projet m'est complétement passé au dessus. Bon, j'avoue aussi avoir coupé la vidéo à partir du moment où les défauts commencent à être énumérés.
Lorsque je poserai mes yeux dessus, toutes mes pensées iront vers Jean Rochefort, et c'est un défaut bien assez important pour moi. Merci pour cette nouvelle, des bisous.
Le Don Quichotte est l'oeuvre alchimique des êtres en marge. .. Et le désenchantement est seule résultante quand la poudre de projection n'a pas atteint le Grand oeuvre ...
Entre parenthèses, comme il est heureux de se rendre compte combien le cinéma, art de la Lumière, correspond à plusieurs niveaux à l'Alchimie
Superbe chronique comme d'habitude mon cher François !
C'est loin d'être le meilleur Gilliam (comme prévu) mais l'honnêteté et le côté revanchard du film m'a énormément plus. Les mises en abimes à tiroir sont un bon mind fuck et pendant 2 heures, on sait plus si on est dans la référence ou si on est encore dans le scénario original...
J'avais vraiment l'impression d'être dans Parnassus tout le long avec Adam Driver en version hallucinée de Johnny Depp, vraiment troublant..
J'attendais cette critique! J'étais sûre que tu la ferais! Merci!
J'ai ressenti moi aussi cette amertume un peu douce de ne pas être transportée par ce film comme par les précédents. Je sors toujours d'un visionnage Gilliam peu sûre, comme si je marchais sur une corde et que chaque pas nécessitait que je lui accorde toute mon attention. Pas celui-ci.
Je me dis que même s'il a sûrement évolué depuis sa première conception, Gilliam est peut-être 'trop' resté dans le fantasme de son film. S'il était sorti à l'époque, peut-être qu'il se serait inséré dans sa filmo sans un accro, mais il a tellement travaillé, progressé depuis...
Cela dit, j'ai aimé le regarder et ça m'a un peu réconciliée avec Adam Driver ^^
J'ai adorer perso. Et j'ai adorer la vanne méta dans le film " il va pleuvoir ça va retarder le tournage "
Je sors tout juste de la séance. Je te rejoins sur l'ensemble de la critique, mais à ma grande surprise, je n'ai pas été déçue.
A vrai dire, j'ai tendance à être pessimiste et j'avais franchement peur du résultat. Peur qu'il soit défiguré par toutes ces batailles, ces changements d'acteurs, de scénari et par l'âge de Terry, il faut bien le dire. J'ai été tellement déçue par Zero Theorem que j'avais peur d'un nouveau naufrage... mais avec des conséquences plus lourdes.
On est d'accord, c'est totalement le baron de Munchausen, mais je ne dirai pas qu'il est moins bon.
Je dirai que les références m'ont parfois sortis du film et que le scénar est cousu de fil blanc. Mais j'ai été touchée par l'histoire et surtout par ces putains de Pancho et Quijote !!
Adam Driver et Jonathan Pryce sont juste merveilleux. Leur jeu m'a prit aux tripes, ils sont tellement à fond, tellement parfaits on en oubli qu'ils jouent devant une caméra. Ils sont réellement la plus grande qualité du film.
J'ai tellement regretté de ne jamais pouvoir voir Jean Rochefort (et même John Hurt) dans l'armure du vieux Quijote... mais Pryce est tellement bon que j 'en suis venue à oublier mes regrets.
Petit bémol pour le rythme également, à certains moments j'ai eu bien mal à la gueule à cause de mouvements de cam', et en sortant de la salle pas loin d'être aussi épuisée que ce pauvre Toby.
Ce film a bien d'autres défauts ÉVIDEMMENT, mais il est bon et je suis heureuse qu'il ait enfin pu voir le jour !
MERCI TERRY BORDAYL !!
Complètement d'accord ! Le côté bordélique/frénétique de la narration, ça a toujours été le problème des films de Gilliam à mon sens, mais c'est ce qui emporte le spectateur jusqu'au dernier tiers du film où on est dans l'hallu la plus totale !
Sérieux, la partie avec la Spanish Inquisition, c'était carrément jouissif !
Enfin ! Se film c’est une vrai malédictions !
C'est vrai, tu as raison, je suis tout à fait d'accord avec toi, tout le monde autour de moi l'a ressenti aussi, il fait chaud.
C’est incroyable... manque encore le Dune de Jodorowsky 😂
Après on a celui de Denis Villeneuve pour bientôt !
@@judat_ Oui enfin très loin de l'univers de Jodorowsky, malheureusement...
Perso de ce que je savais de l'histoire du film je suis venu avec l'idée que ce serait le Duke Nukem Forever des films, donc avec des attentes très faibles, et du coup j'ai été très agréablement surpris! C'était drôle comme tout, et une belle histoire de Don Quichote. Mon seul vrai reproche c'est une fin qui traîne beaucoup trop.
Comme d'hab, c'est du Lourd tes vidéos. Merci.
ENFIN
Comment ne pas souscrire à 100% cher Fossoyeur. Gilliam semble s'être égaré dans ses propres méandres. Il fallait s'y attendre, les gestations interminable sont rarement un bon signe. Et D Quichotte à toujours été un projet maudit pour beaucoup. Mais on l'aime de tout notre coeur de toute façons, ce bon vieux Terry...
J'ai l'impression qu' tu parles de Brazil, les 5 premières minutes. Après je peux comprendre le rapport attentes : déception. J'ai beau être en amour et en admiration pour ce mec, mais paradoxalement j'attendais plus ce film. Penses que ma vision sera différente ? L'idée que tu avances : les rêveurs sont quoiqu'il arrive sont à part ( déçus ) est le coeur de sa filmographie, comme Verhoven qui est peut être un peu plus positif ( lucide ). Et si tout ça n'étais qu'un rêve ? J't'embrasse avant de me reveiller lol. Toujours aussi intéressant continue.
Pour aller plus loin dans la mise en abîme, on peut même dire que ces étapes de création, de modèle et de déception sont vouées à se connaître soi-même à travers l'œil de l'autre. Elles décrivent la même déception à double sens que celle qui est soulignée à propos du "Dune" de Jodorowski. Et c'est dans un autre "Dune" (celui de David Lynch) que le père de Paul Atréïdes, dit à son fils "Il faut tuer le père".
N'empêche , Toby dans son costume vers la fin du film fait très Kylo Ren . Je sais pas si c'est la façon de marcher d'Adam Driver ou la façon dont il a été filmé dans certaines scènes en plus du costume mais ça m'a fait penser à ça
Endoctriné/20
sérieusement, après avoir vu ce film à sa sortie j'avais été déçu. parce que j'attendais l'incroyable.
mais plusieurs années après, j'ai été obligé de l'accepter en DVD (en version anglaise sans sous-titres, parce que j'ai pas trouvé la VF) et ce film est une claque. les lumières et le thématiques sont complètement folles. et la fin est terrible.
je continue à pouvoir en pleurer autant sur le fait de ne pas avoir pu voir la version rochefort, mais aussi d'avoir eu tellement de temps pour fantasmer ce film que j'aurais préféré qu'il sorte bien plus tôt.
et ma plus grande peur c'est que ce film soit le dernier... de Gilliam.
Perso j'ai vraiment apprécié le film...
J'ai vu l'affiche dans la rue et j'ai attendu impatiemment que t'en parles !!!
J'adore regarder tes mains quand tu parles, ça m'hypnotise
J'irai le voir, très bonne vidéo aussi!
C'te musique en arrière-plan du "Baron de Munschausen" ( aussi de Terry Gilliam ), j'adore.
Merci pour la critique, mais j'irais le voir quand même. Il y a toujours quelquechose à sauver chez Gilliam. Toujours.
Oui ça vaut le coup de le voir. Malgré les lourdeurs, il y a beaucoup d'images qui restent.
Sorry ... Can't hide it anymore... I LOVE SO MUCH EVERYTHING TOI MAKE ME FEEL... DAMN ! EVERYTHING yoU SAID ? ... YES I GUESSSSSSS
J'attendais tellement cet après séance
Moi j'ai toujours envie de voir Dune de Jodorowsky.
Je crois que c'est vraiment grillé pour celui-là. Par contre l'année prochaine, tu pourras voir le Dune de Villeneuve.
un autre dune sort au cinéma ? réellement ?
L'aurai été aussi bien que Flash Gordon... Comprenne qui peut !
Je pense que ce serait un bijou d'esthetique mais une horreur scenaristique (Jodorowski se vente de ne pas avoir lu plus de 100 pages du livre et de violer Herbert). Les bonnes idées de Jodo ont été reprises et réparties dans un tas de films ensuite (Alien, ...).
Publius Caedus ah ! Oui
hehe finalement ya pas que les grands films qui nous font grandir. Le fantasme est un renoncement nécessaire (j'ai adoré la condession sur le Dune de Jodorowsky, moi c'était la suite de Blade Runner (qui n'a jamais existé ^_^))
Tu me donnes presque envie de ne pas allé le voir pour justement rester dans le fantasme de ce que pourrait être ce film xp
Tu parles à un moment de films méconnus de Gilliam, perso j avais Tide land aussi cinéma, je l'avais beaucoup aimé mais je trouve qu'on en n'a jamais beaucoup parlé.
Franchement même si j'ai été déçue je ne regrette pas de l'avoir vu. Je l'ai trouvé un peu long et prévisible mais la majorité est là. Et les acteurs sont géniaux.
Kyuhyun Suju merci pour ton retour :)
T'es un type bien, vraiment
Bonne Analyse comme dab. J y serais,.
j'ai adoré ce film, et agreablement surpris par adam driver par rapport à sa prestation dans star war
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi à 0:45 car j'ai lu la stratégie de Ender et le Parfum. J'attendais l'adaptation au cinéma avec engouement et je n'ai pas été déçue quand je les ai vus au cinema.
Je savais même pas qu'il sortait, lol! :p
Un ensemble un peu bordélique, un rythme en dents de scie, le manque d'un véritable souffle romanesque sur le film et un brin de folie supplémentaire aurait été la bienvenue...mais on ne va pas bouder notre plaisir devant la ténacité de Terry Gilliam de mener à bien ce projet fou et haut en couleurs, qu'il porte sur ses épaules depuis des décennies. Et le documentaire "Lost in La Mancha" (2003) a très bien illustré ce qu'il a traversé pour en arriver là.
j'ai attendu quoi que soit de ce film
Trop de mises en abîmes et de méta ? Jamais ! C'était un magnifique épisode, un film magnifique ! Merci :)
Non seulement j'ai trouvé que ce film était très bon, mais j'ai en plus ressenti de la tendresse pour lui. Les acteurs sont énormes, l'humour est très bon, le rythme est soutenu et le film nous donne un regard plein d'amour sur la folie et le goût de l'aventure.
François, je trouve dommage que tu aies jugé la carrière de Gilliam ou l'idée que tu te faisais de Don Quixote au lieu de juger son film. Et je ne suis pas non plus d'accord avec ta conclusion : on peut réaliser un film, même si les spectateurs ont des attentes démesurées. C'est comme critiquer un film en disant "le bouquin est mieux". Il faut juger le film, pas l'idée qu'on s'en faisait.
Mon cher Fossoyeur, le fait qu'il t'ait déçu tient peut-être à une chose que tu n'as semble-t-il pas perçue : En fait, malgré les multiples références à pas mal de ses films, ce qu'on voit surtout (en tout cas, ce que j'en ai ressenti), c'est que cette fois, cette fameuse frontière entre le réel et l'imaginaire qu'il sait si bien franchir dans tous ses films "magiques", et bien cette fois, elle reste hermétique : ça ne marche pas. A chaque fois, j'attendais cette explosion d'images de son univers...et rien ne venait. On restait englué dans la triste réalité. Constat d'échec sur ce qu'est devenu sa carrière au fil des décennies ? En tout cas, la fin est d'autant plus émouvante : tant pis, je persiste (je, c'est le réalisateur, alter-ego de T.G.), je reprends le flambeau de la "folie douce créatrice", qui à être définitivement grillé pour le "business".
J'ai été le voir D1, et depuis, je check tout les jours sur ta chaîne parce que je savais que tu en ferais une chronique ! Personnellement, le parallèle Quichotte/Münchhausen était vraiment présent, d'autant plus que j'avais été voir une adaptation de Münchhausen au théâtre moins d'une semaine avant.
Par contre, j'ai remarqué 2 ou 3 plans manifestement flous durant le films, et j'arrive pas a comprendre pourquoi. Des pistes ?
Sinon, question ressenti, pour ma part, il m'a beaucoup touché, et la thématique de l'opposition rêve/réalité, et toutes les analogies attenantes sont plutôt bien abordées.
Le côté du côté qui rappelle un peu l'autre côté ! Ça a un côté bien côté.
Pour moi qui n'ait pas vu le Baron, Brazil ni Fisher king bah je l'ai trouvé très cool, peut être un peu long, mais très touchant. Par contre j'ai tellement eu un pincement au coeur dans le générique "Pour Jean Rochefort et John Hurt" ;(
Don Quichotte, le sujet plus fort que le réalisateur.
Ah , peut être le premier remake de ta chaîne , honnêtement je serai pas contre de voir un nouveau top actualisé avec plusieurs nouveaux projets jamais réalisé , ça pourrait être vachement cool
Evidemment que le fantasme est mieux, surtout quand tu as autant de temps pour le peaufiné de toutes les attentes possibles et rêvables...
A mon avis pour Terry c'est surtout de l'ordre de la catharsis aujourd'hui, pouvoir enfin passer à autre chose (j'imagine qu'on est nombreux à l'espérer)
Pas mal de longueurs dans ce film, mais je reste un inconditionnel de Gilliam. Le gros clin d'oeil c'est avant tout Brazil et Jonathan Pryce. D'un côté, un personnage qui se battait contre la bureaucratie et l'administration et qui ne rêvait même pas au début, et là un personnage qui a été entièrement happé dans la fiction et le rêve. La désaturation des couleurs est très logique pour moi, il ne refait pas du Munchausen esthétique. Il est dans une terre aride, des gens qui souffrent économiquement. Peut-être pas le meilleur de Terry, mais je recommande toutefois.
Pour Silent Hill je pense qu'il ne faut pas se prendre la tête.
Le plan termine sur une haie pas un simple buisson, comme des voisins qui ne se parlent pas. Proche physiquement mais pourtant invisible.
Le traveling sert à montrer cet éloignement qui se fait au long du film pour finir sur cette barrière.
Ahah t'as attendu la fin pour le parallèle avec le Dune de Jodo ^^ Peut être qu'il aurait fallu faire comme pour lui, un film sur les difficultés dans le fait de faire le film : le Dune de Jodo tel qu'on se l'imagine en ressort plus étoffé sans pour autant tuer la magie.
Là on est devant quelque chose qui pourrait être l'équivalent filmique d'un personnage mystérieux qu'on connait depuis une demi dizaine de films et sur lequel on explique tout : ca perd de son charme.
Je n'ai pas été déçue pour ma part. J'adore Jonathan Pryce et je le trouve excellent. Je suis contente d'avoir vu Adam Driver dans un autre film que Star Wars. C'est un acteur que je commence à apprécier. Les thèmes abordés ont fait échos à mon esprit^^, comme toujours chez Gilliam. Après c'est vrai que les images floues m'ont un peu dérangée.
Je te conseille Patterson alors (si je me souviens bien du nom du film), magnifique dans ce poète chauffeur de bus
Je te conseille hungry hearts pour Adam Driver.
Il fait une apparition dans un rôle secondaire dans Midnight Special, fort sympathique au demeurant
au top comme d'hab :)
C'est assez énorme quand même parce que plusieurs des références de Gilliam que tu donnes sont aussi des reprises du bouquin de Cervantès. Et il y en a beaucoup. Le mec qui confie sa femme à la garde de son ami, ça reprend une histoire contée dans Dom Quichotte, les moulins et les outres, bien sûr, sont des épisodes bien connus, l'attaque des flics au début, dans le bouquin c'est une attaque de prisonniers enchaînés, l'histoire des femmes à barbe et du cheval qui monte dans les airs, la mise en scène pour s'amuser du chevalier aussi, Toby, bien sûr, reprend parfaitement le rôle de Sancho, je suis juste déçu qu'il ne reçoive pas de royaume, un "archipel" dans le bouquin :), etc... Et le film reprend le livre également en cela qu'il comporte aussi une mise en abîme, avec des histoires dans l'histoire, des commentaires de l'auteur (il faut absolument lire l'introduction au volume II, c'est à pisser de rire), de ce côté là la recherche est bien présente (accessoirement, dans Sacré Graal, les Dom Quichotte avant l'heure... non ^^, y a 400 ans de décalage). Du coup je t'avoue que je suis un peu déçu que tu te soies contenté d'analyser le film par rapport au réalisateur et de ne guère développer sa signification (mais c'était peut-être pour ne pas spoiler, et de toute façon je respecte tes choix de présentation).
Va tu donc refaire ta chronique sur les 5 films cultes jamais réalisés ?
pour changer UN film sur 10, ça serait un peu inutile comme video
nan mais pour rajouter d'autres films aussi, il s'est passé du temps entre temps (lol), donc ouaip ça serait sympa une nouvelle vision du bouzin.
Herbert The Duck, est-ce que vous comptez star wars 7, 8, Yan Solo une histoire star wars (mercateux qui sur-utilisez l'anglais : sachez que je vous hais..
Non, je suis trop gentil pour ça >< sachez que j'abhore votre travail et vos pratiques) ?
Non il va refaire une critique sur le top 1 des réalisations tardives des films quon pensait qu'il serait jamais realisés mais que si au final il ont été realisé. Mais quel sera ce film je l'ignore
Tu ne peux pas dire que tu es content que le film Jodo's Dune n'existe pas après avoir visionner Don Quichotte (enfin oui techniquement tu peux......le dire. Mais factuellement hum hum).
A mon grand regret cela fait un petit temps que les films de Gilliam ne tiennent pas sur durée totale des films.
Cela fourmille toujours dans pleins de recoins, d'idées de plans. Mais sur la durée intrinsèque de ces derniers films........non.
Si Jodo l'aurait réalisé à l'époque (j'emploie le conditionnel qui est le temps du remords et du regret eh eh eh)...
Qui sait ? Et l'époque surtout.....Aurait pu jouer an la faveur du film. Folie et liberté en majuscule.
Mon com est parti d'un coup. Bom bom Shankar.
Bien à toi.
Keven
Ah, je ne m'attendais absolument pas à cette chronique...
Dommage que le résultat n'ait pas été à la hauteur des attentes... Peut-être à reprendre plus à froid après tous ces rebondissements pour un avis avec un peu plus de recul ?
Merci pour cette vidéo :D
Un détail non évoqué mais qui participe à la sensation de déception : les acteurs
Il faut le rappeler, le duo Jean Rochefort/Johnny Depp faisait fantasmer
Aussi bons que soient leurs remplaçants, une certaine forme de déception s'impose
+1 Pour le coup du Fantasme de Dune... Tellement d'accord :-)
J'ai l'impression que ce film était l'arlésienne du cinéma, le Duke Nukem Forever attendu des décennies. Forcément, quand ça sort enfin, ça n'est pas au niveau des attentes des gens.
Je devrais essayer de voir plus de films de Terry Gilliam.
J'ai déjà vu Sacré Graal, La Vie de Brian, L'Armée des Douze Singes…
Ah et par hasard L'Imaginarium du Docteur Parnassus. Intéressant de découvrir que c'est de lui.
Le reste, j'en entends parler de temps en temps… Faudrait vraiment que je regarde.
Merci pour cette très bonne analyse !
Juste une petite remarque : le quota d'utilisation du mot "côté" est complètement dépassé...
Pour entrer dans le secret de Don Quichotte, ce film "El Secreto de Don Quijote" de Raul Rincon.(RTVE) sur le codage et le criptage de l'écriture cervantienne. Film espagnol, sous-titre anglais. Et pour décrypter Don Quichotte, ce livre : "Victoire pour Don Quichotte"; kabbale-kabbalah.blogspot.com/2018/05/pour-les-amis-de-don-quichotte-lexegese.html
Quoiqu’il en soit nous irons le voir...
On dit "Rowdorowsky" pas "Joe dors ow ski" Mais sinon, je rejoins sur tes points cité dans la vidéo. Si ce n'est une ou deux longueur, j'ai beaucoup apprécié le film.
J'en parlait avec un ami.
La direction photo est pas folle d'un point de vue purement artistique.
C'est clairement voulu et surement pour donner un côté très théâtrale au film.
Par exemple, la Lumière pour la Lune, c'est très "grossier" et vu le directeur photo, ce n'est pas une erreur.
OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII!!!!!