Samuel Pisar, déporté du ghetto de Bialystok (Pologne) au camp de Majdanek

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  • Опубликовано: 27 дек 2024
  • Samuel Pisar a 12 ans lorsqu’il est imposé à sa famille d’emménager dans le ghetto de Bialystok en Pologne. Il partage une pièce avec ses parents, David et Helena, sa sœur, Frida et sa grand-mère. Son père fait partie de la Résistance et il est exécuté par la Gestapo. En 1943, Samuel a 14 ans. Il est déporté depuis le ghetto en direction du camp de Majdanek. Il laisse derrière lui sa mère et sa sœur, qu’il ne reverra jamais. A Majdanek, Samuel se présente comme faiseur de boutonnière afin d’être sélectionné pour le travail comme tailleur. Il est alors transféré au camp de Blyzin. Samuel est confronté à la faim, aux coups et à la solitude. Au début de l’année 1944, il est transféré au camp d’Auschwitz-Birkenau. Il y découvre des conditions de vie pires qu’au ghetto et aux camps par lesquels il est déjà passé. Samuel se lie d’amitié avec deux autres déportés et ils se promettent de tout faire pour survivre ensemble. A la fin de l’année 1944, Samuel est transféré au camp de Sachsenhausen puis passe par les camps d’Oranienburg, Dachau, Landsberg pour finir à Stuttgart où il travaille dans une usine d’aviation. Après quelques temps, il est à nouveau évacué vers Dachau. Le lendemain de son arrivée, le camp est libéré par l’armée américaine. Samuel retrouve ses deux camarades de déportation à Penzing. Environ neuf mois après sa libération, son oncle par alliance, Léo Sauvage, vient le récupérer. Samuel est rapatrié à Paris où il s’installe avec sa tante Barbara Sauvage et son époux. Par la suite, il part pour Melbourne afin de reprendre ses études. Samuel connait une grande réussite universitaire et professionnelle. Il est successivement : assistant du secrétaire général de l’ONU à New York, conseiller juridique pour l’UNESCO à Paris, conseiller en politique économique internationale du président John Kennedy à Washington et conseiller du Sénat américain. En 1961, il obtient la nationalité américaine puis exerce comme avocat international. Samuel écrit plusieurs livres, dont une autobiographie : « Le sang de l’espoir » (éd. Robert Laffont, 1979).
    Ce témoignage a été recueilli par le Mémorial de la Shoah en 2004.
    Pour aller plus loin : ressources.mem...
    Samuel Pisar, deported from the Bialystok ghetto (Poland) to the Majdanek camp
    Samuel Pisar was 12 when his family was forced to move into the Bialystok ghetto in Poland. He shares a room with his parents, David and Helena, his sister, Frida, and his grandmother. His father joined the Resistance and was executed by the Gestapo. In 1943, Samuel was 14. He was deported from the ghetto to the Majdanek camp. He left behind his mother and sister, whom he never saw again. In Majdanek, Samuel presented himself as a buttonhole-maker to be selected for work as a tailor. He was then transferred to the Blyzin camp. Samuel is confronted with hunger, beatings and loneliness. Early in 1944, he was transferred to the Auschwitz-Birkenau camp. There he discovered living conditions worse than those in the ghetto and the camps he had already been to. Samuel befriends two other deportees, and they promise to do everything they can to survive together. At the end of 1944, Samuel was transferred to the Sachsenhausen camp, then to Oranienburg, Dachau, Landsberg and finally to Stuttgart, where he worked in an aircraft factory. After some time, he was evacuated again to Dachau. The day after his arrival, the camp was liberated by the American army. Samuel was reunited with his two deported comrades in Penzing. About nine months after his liberation, his uncle by marriage, Léo Sauvage, came to see him. Samuel was repatriated to Paris, where he settled with his aunt Barbara Sauvage and her husband. He then moved to Melbourne to resume his studies in earnest. Samuel enjoyed great academic and professional success. He was successively assistant to the UN Secretary-General in New York, legal advisor to UNESCO in Paris, international economic policy advisor to President John F. Kennedy in Washington, and advisor to the US Senate. In 1961, he became an American citizen, and went on to practice as an international lawyer. Samuel has written several books, including an autobiography: “Le sang de l'espoir” (ed. Robert Laffont, 1979).
    This testimony was collected by the Mémorial de la Shoah in 2004.
    For further informations : ressources.mem...

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