Je suis la petite fille du dernier né à Chaudun , Leopold Marin. Ils ont été heureux de quitter Chaudun. Ils ont continué à travailler, habitués aux durs labeurs, beaucoup ont réussi à vivre à Gap.
J'ai des ancêtres CHAIX nés dans ce village dont Dominique né à Chaudun en 1756 (ça date !) venu s'exiler quelques kilomètres plus loin, dans le Dévoluy où il est décédé en 1822. J'ignorais totalement (ou presque) l'histoire du village. C'est toujours déchirant de voir s'éteindre l'histoire. Merci à @Arte de faire revivre ce pan d'histoire.
C’est tout simplement superbe. Merci beaucoup ARTE. Il est impossible d’ignorer ce qui c’est passé dans ce petit village abandonné. Les larmes ont coulé emportant avec elles un goût amère d’injustice . Seule reste l’âme de cette jeune fille pour garder a tout jamais cette pépite abandonnée. ❤
Reboiser intelligemment n'est-il pas de nos jours une vraie nécessité ?? c'était il y a 125 ans, il aurait fallu avoir un bilan des évènements climatiques depuis .... Ou alors bilan : zéro dommage !! Merci de cette évocation très bien ficelée. Bravo les gens d'ARTE !!!!!
J'aime bien la réflexion philosophique de la fin. Effectivement, en vieillissant, on devient sourd, on voit moins bien, et probablement perd-t-on sur d'autres sens. On voyage encore, mais est-ce le paysage qui nous fait ressentir des émotions ? Nous avons toujours été séparés du monde. Notre ressenti intérieur, petites sensations de la peau, troubles intérieurs, devient plus envahissant dans le quotidien. On prend alors conscience que l'on n'a jamais été en contact avec notre environnement si ce n'est par nos 5 sens. On parle d'un 6e sens, la proprioception, l'intérieur est l'univers du vieux. Il travaille aussi moins mais il se lance dans des travaux de transformation de son habitat, son jardin s'il a la chance d'en avoir un. C'est ainsi qu'il ressent le monde et résiste à sa séparation inéluctable d'avec lui, à moins que ce ne soit la dilution de son corps dans ce monde, à moins en fait qu'elle n'ait jamais cessé par la mort de ses cellules remplacées pratiquement toutes des centaines de fois durant sa vie. Et le philosophe dit que l'on pourrait autant vivre dans un monde virtuel. C'est vrai que des jeux vidéos, qui ont rarement envahi ma vie dans les périodes sans travail, m'ont laissé des souvenirs d'ambiances, de quête, de nature ! Tout celà est artificiel. Les gens du village luttaient avec et contre la nature, les paysages, le climat des saisons... dans leur chair, leurs viscères, leurs entrailles ! L'extérieur les éprouvait tellement qu'ils n'auraient jamais tenu un discours aussi inspiré par l'artificialisation. Ces paysans qui s'efforçaient d'ignorer leurs douleurs quand ils devaient travailler, faisaient fi de leur proprioception en somme. Ces paysans qui, comme dans La Terre de Zola, ne dormaient plus de perdre ou de convoiter un arpent de terre, n'auraient jamais considéré que la nature est ni plus ni moins qu'un univers virtuel comme un autre. Et cette terre les tuait ! Leurs enfants étaient fauchés à 10 jours, à 3 mois, à 2 ou à 17 ans, ces 17 ans que chanta Georges Moustaki. Et c'était bien la terre, ses difficiles ressources, ses poisons invisibles, ces zoonoses, leur insalubrité aussi qui les tuaient. De rares personnes se confrontent au réel aujourd'hui, au réel naturel, en marchant des jours entiers, en voilier, en montagne, ou en camping mais en gardant le confort à portée de main quand-même ! Et que signifie ce confort sinon un moyen de faire barrage au contact souvent rude de la nature ? Nous sentons aujourd'hui que ce confort va être secoué. Nous le redoutons au point de nier que des menaces s'avancent comme des armées barbaresques aux temps préindustriels. Le réel risque bien de se rappeler même aux plus confortables bourgeois. Et nous serons sur terre comme les habitants du village, sur une terre épuisée, compactée, aride. A qui vendrons-nous ? Quel ouest irons-nous envahir ? Quelle usine nous donnera du travail ? Laquelle faut-il acquérir pour l'exploiteur ? Peut-il croire au miracle du reboisement quand il choisit toujours la prédation rapace ? Aujourd'hui la plupart des français y croit encore à la transition verte, aux graines de batteries, aux moulins à vent et tombe dans le panneau solaire ! Pour moi ces artifices seront seulement des parachutes quand la famine aura commencé. C'est par là que va se vider le village occidental. Déjà la terre ne nourrit plus tout le monde. Aucun calcul ne fait la corrélation entre 10% d'inflation alimentaire et la démographie, l'espérance de vie. Aucun calcul ne chiffre la mortalité induite par la difficulté de de soigner. Aucun calcul ne lie l'espérance de vie au niveau d'étude, plus bas chaque année, d'un pays village victime de son système d'exploitation. Mais comme au village, on savait qu'il fallait limiter le pâturage et reboiser, et pourtant on a attendu en faisant des mesurettes pour protéger les communs des barbares bergers des alentours... Mais l'on a pas pris la mesure de l'urgence. Chasser les bergers mécréants ou malfaisants n'a pas sauvé le village. Suivre la voie traditionnelle du bon sens n'a fait que reproduire les erreurs jusqu'à épuisement et jusqu'au rêve de départ heureux. Ils l'ont eu après 7 ans de désespoir ce départ miraculeux. Ils avaient sans doute cassé le miroir qui leur aurait permis de se voir tels qu'ils étaient, enclavés dans leurs croissances, enchâssés dans les entrelacs d'idées réactionnaires. Face à une situation inédite, ils ont reproduit leurs erreurs et cru à un dieu Républicain National. Et ils ont rebondi par miracle, sans doute cul par-dessus tête, cabossés. Mais l'analogie s'arrête là. Il n'y aura pas de sauveur possible quand toute la terre est déboisée, lessivée, et mijote dans la marmite de notre pollution planétaire. C'est la terre entière qui ressemblera à un désert. Quels ingénieurs la remettront en état ? Je revois ce film de science-fiction humoristique où, après avoir détruit la planète, les extra-terrestres la reconstruisent ! Ce qui est sûr, c'est que la vie reviendra, dans très longtemps et sans les humains qu'elle aura perdus comme des millions d'espèces. Sauf que ceux qui lisent mes mots ne peuvent l'espérer...
Honnêtement, il y a là de quoi faire un excellent film.. Quelque chose de beau et dramatique à la fois qui mêle la biographie en la réinventant légèrement pour rendre l'œuvre plus émouvante encore. C'est une belle histoire tout de même ce village, d'avoir un maigre aperçu du parcours de familles coupé du monde extérieur ainsi que de leur réinvention, cela me fait penser à des cellules, qui travail tous pour le même organe mais lorsque celui-ci n'est plus en mesure de fonctionner elles choisissent l'immortalité en se divisant.. Ces familles ont choisi l'immortalité d'une certaine manière en partant pour d'autres horizons plutôt que de mourir lentement ensemble, c'est beau et tragique à la fois.
Triste, mais à peu près dans toutes les gorges ( le Tarn en premier), en amont de St Chely et Ste Enimie des villages sont vides parce-que les villageois ont simplement refusé la construction d'un pont.... J'ai visité quelques villages, et c'est triste.. de voir des maisons où l'on devine encore le mot boulangerie... 30 ans après, personne n'y va va car tous les commerces et campings se trouvent plus loin. En face...Merci d'avoir pris le temps de me lire....
Touchent, émouvant ces habitants de chaudin triste de voir que les enfants m'auraient très jeune. .En colère car déjà a l'époque les habitants de campagne ,de montagne on est traité de stupides, abandonné part ces dirigeants de l'époque qu'ils ont temps de temps pour leurs répondre. Je trouve vraiment honteux de par respecter ces personnes décédé. Il pourrait quand même entretenir le cimetière.Dans le reportage j'ai pas vue si les anciennes maisons est toujours là où complètement détruite. merci pour ce reportage vraiment incroyable.
@@moniquesilverans3842Normalement oui . Mais là non.Pour protéger les terres l'état a racheté toutes les terres de ce village donc le aussi cimetière . C'est normal que l'état d'entretien le cimetière en mémoire aux citoyens qu'ils ont fait histoire aussi.
Le discours écologiste contre les gens du cru et les paysans est donc très ancien. "L'écologie contre", par les riches contre les pauvres vient de loin. On le savait.
@@geosupbam5676 L'écologie, le sujet de votre commentaire. Qu'est-ce que ça pourrait être d'autre ? Et non une phrase sans sujet peut-être parfaitement compréhensible : "- Tu savais que Marie a eu un accident et est à l'hôpital ? - Oh il faudrait qu'on aille la voir alors !" La deuxième personne n'a pas précisé qui était "la", mais vous avez bien compris ? Alors pourquoi me reporocher de faire pareil, quand le sujet auquel je fais référence est tout aussi évident puisque c'est le sujet principal de votre commentaire auquel je réponds, et que c'est le seul nom féminin de vos trois phrases. À quoi d'autre est-ce que je pouvais faire référence ?
@@Hobbit_libertaire le sujet de mon commentaire est "le discours écologiste". Si l'écologie est le sujet du votre l'écologie qui nous sert ou qui advienne, je ne sais pas ce que ça veut dire
@@geosupbam5676 Votre sujet grammatical de la première phrase c'est le discours écologiste, oui, mais dans la seconde c'est l'écologie, et le thème du tout c'est l'écologie (dont le discours écologiste est un sous-thème), pourquoi c'est si compliqué de faire le lien ? Quant à si vous ne voyez pas ce que peut vouloir dire une écologie qui serve la population, ou qui advienne, je peux essayer de plus développer : une écologie qui servirait la population serait une écologie qui n'irait pas contre les intérêts de la population, une écologie qui permet d'améliorer les conditions de vie de la population ; une écologie qui advient, c'est une écologie qui atteint son but de préservation des conditions de vie sur Terre. Or je pense que le seul moyen que l'écologie atteigne ce but, il faut que la population lui soit favorable, donc qu'elle y voit un intérêt (et visiblement préserver les conditions de vie sur Terre ne lui paraît pas servir ses intérêts, sans doute le même problème de l'occidental qui se prend pour un dieu depuis des siècles...), par exemple l'amélioration de ses conditions de vie à plus court terme
Le déboisement total s'est déjà vu sur bien des communes situées en montagnes ou en pentes, car les boeufs puissants et bien menés, allaient bien plus loin alors, que les futurs tracteurs à venir, limités eux, par leur équilibre mécanique en terrains pentus. Il est donc certain, comme déjà constaté ailleurs, qu'avec l'arrivée du tracteur, les activités agricoles et pastorales sur le territoire de Chaudun, auraient changé, les pentes auraient été préservées, laissant la végétation revenir et le reboisement se faire naturellement.
surprenant et très intéressant, voir instructif....en plus de l'émotion suscité, une réflexion s'impose sur la marche du temps et son impact parfois délétère sur la qualité de la vie...Chaudun préservé et pourtant englué dans son histoire....Entre mélancolie et nostalgie (peut être les violons) un peu floues, on hésite à tirer une conclusion hâtive à cette fable écologique....L'homme, apprenti-sorcier (maladroit) ?
J'aimerais aussi en connaitre plus sur les migrants (Italiens ?) qui venaient faire paître une trop grande quantité de bêtes, sans conscience des ravages produits en territoire français. Avaient-ils été repoussés d'Italie parce qu'ils avaient déjà endommagé beaucoup de terrains ? Et aussi quel était le gain économique réel pour les habitants du village produit par la location des alpages aux bergers migrants saisonniers ? Tout comme, quels étaient les indicateurs nationaux de dégradation des sols qui assuraient alors la surveillance nationale du territoire ? Nuls probablement. Aucun lien possible avant d'être rendu au bord du précipice et d'écrire enfin un SOS au responsable administratif national. La personne qui a su si bien rédiger la lettre aurait pu s'y prendre un peu plus tôt, voire l'apporter en main propre pour plus de résolution. Les réseaux sociaux et le rôle des alertes aujourd'hui sont un sacré progrès !
Cela me fait penser à un village englouti par la construction d'un barrage hydraulique. Sauf que le résultat aujourd'hui est magnifique pour l'environnement et on espère que le choix commun initial des habitants fut malgré tout heureux pour leur famille, à terme. Mais quand je vois les images d'orpaillage aux Etats-Unis, qui épuise physiquement les humains, je doute un peu du gain au change. En revanche je pointe le délai outrageusement long de réponse réelle aux habitants par les "autorités" nationales. C'est cela le plus destructeur social et économique du village. Je l'associe à l'absence de politique de gestion de l'accès des moutons aux pâturages vitaux et fragiles des montagnes. Il n'y a qu'à voir l'état du Cantal quand il n'y a aucune gestion : les moutons ne devraient avoir accès aux terrains de montagne fragiles que de manière très régulée, car il ne reste plus rien après leur passage, que les "mauvaises herbes". Mangeons moins de moutons et plus de volailles !
Rien n'est dit au sujet des eaux des montagnes, la forêt a t'elle régénéré le site ! ou l'homme a encore pensé avec sa suffisance et abimé les cours d'eau et sa qualité en la canalisant...
Il n'y a plus rien à Chaudun, le vieux village de Rabou limitrophe ne compte plus que 89 habitants. Il est évident que la nature reprendra le dessus. Mais la qualité de l'eau de ce coin restera hautement plus propre que la Seine. 😀
Le seule défaut de Chaudun actuellement est lorsque les ingénieurs ont "réinventé" la nature ils ont fractionné le cours des eaux en barrage plutôt que de "laisser les rivières dans leurs lits" comme le disait Napoléon III.
Heureusement qu'il y a Arte pour s'informer sur des sujets trop méconnus. Merci ❤❤
Je suis la petite fille du dernier né à Chaudun , Leopold Marin. Ils ont été heureux de quitter Chaudun. Ils ont continué à travailler, habitués aux durs labeurs, beaucoup ont réussi à vivre à Gap.
J'ai des ancêtres CHAIX nés dans ce village dont Dominique né à Chaudun en 1756 (ça date !) venu s'exiler quelques kilomètres plus loin, dans le Dévoluy où il est décédé en 1822. J'ignorais totalement (ou presque) l'histoire du village. C'est toujours déchirant de voir s'éteindre l'histoire. Merci à @Arte de faire revivre ce pan d'histoire.
Bonjour, que de courage ils leur a fallut..... Belle et dur histoire.... ❤
Un grand bravo au réalisateur François Prodomidès !
💐🌹💐🌹💐🌹💐
Un documentaire de haute tenue, qui incite à la réflexion.
C’est tout simplement superbe. Merci beaucoup ARTE. Il est impossible d’ignorer ce qui c’est passé dans ce petit village abandonné. Les larmes ont coulé emportant avec elles un goût amère d’injustice . Seule reste l’âme de cette jeune fille pour garder a tout jamais cette pépite abandonnée. ❤
MERCI A LA VOIX DE SI BIEN CONTER😘
Reboiser intelligemment n'est-il pas de nos jours une vraie nécessité ?? c'était il y a 125 ans, il aurait fallu avoir un bilan des évènements climatiques depuis .... Ou alors bilan : zéro dommage !! Merci de cette évocation très bien ficelée. Bravo les gens d'ARTE !!!!!
J'aime bien la réflexion philosophique de la fin. Effectivement, en vieillissant, on devient sourd, on voit moins bien, et probablement perd-t-on sur d'autres sens. On voyage encore, mais est-ce le paysage qui nous fait ressentir des émotions ?
Nous avons toujours été séparés du monde. Notre ressenti intérieur, petites sensations de la peau, troubles intérieurs, devient plus envahissant dans le quotidien. On prend alors conscience que l'on n'a jamais été en contact avec notre environnement si ce n'est par nos 5 sens. On parle d'un 6e sens, la proprioception, l'intérieur est l'univers du vieux. Il travaille aussi moins mais il se lance dans des travaux de transformation de son habitat, son jardin s'il a la chance d'en avoir un. C'est ainsi qu'il ressent le monde et résiste à sa séparation inéluctable d'avec lui, à moins que ce ne soit la dilution de son corps dans ce monde, à moins en fait qu'elle n'ait jamais cessé par la mort de ses cellules remplacées pratiquement toutes des centaines de fois durant sa vie.
Et le philosophe dit que l'on pourrait autant vivre dans un monde virtuel. C'est vrai que des jeux vidéos, qui ont rarement envahi ma vie dans les périodes sans travail, m'ont laissé des souvenirs d'ambiances, de quête, de nature !
Tout celà est artificiel.
Les gens du village luttaient avec et contre la nature, les paysages, le climat des saisons... dans leur chair, leurs viscères, leurs entrailles ! L'extérieur les éprouvait tellement qu'ils n'auraient jamais tenu un discours aussi inspiré par l'artificialisation. Ces paysans qui s'efforçaient d'ignorer leurs douleurs quand ils devaient travailler, faisaient fi de leur proprioception en somme. Ces paysans qui, comme dans La Terre de Zola, ne dormaient plus de perdre ou de convoiter un arpent de terre, n'auraient jamais considéré que la nature est ni plus ni moins qu'un univers virtuel comme un autre.
Et cette terre les tuait ! Leurs enfants étaient fauchés à 10 jours, à 3 mois, à 2 ou à 17 ans, ces 17 ans que chanta Georges Moustaki. Et c'était bien la terre, ses difficiles ressources, ses poisons invisibles, ces zoonoses, leur insalubrité aussi qui les tuaient.
De rares personnes se confrontent au réel aujourd'hui, au réel naturel, en marchant des jours entiers, en voilier, en montagne, ou en camping mais en gardant le confort à portée de main quand-même ! Et que signifie ce confort sinon un moyen de faire barrage au contact souvent rude de la nature ?
Nous sentons aujourd'hui que ce confort va être secoué. Nous le redoutons au point de nier que des menaces s'avancent comme des armées barbaresques aux temps préindustriels. Le réel risque bien de se rappeler même aux plus confortables bourgeois. Et nous serons sur terre comme les habitants du village, sur une terre épuisée, compactée, aride. A qui vendrons-nous ? Quel ouest irons-nous envahir ? Quelle usine nous donnera du travail ? Laquelle faut-il acquérir pour l'exploiteur ? Peut-il croire au miracle du reboisement quand il choisit toujours la prédation rapace ? Aujourd'hui la plupart des français y croit encore à la transition verte, aux graines de batteries, aux moulins à vent et tombe dans le panneau solaire ! Pour moi ces artifices seront seulement des parachutes quand la famine aura commencé. C'est par là que va se vider le village occidental. Déjà la terre ne nourrit plus tout le monde.
Aucun calcul ne fait la corrélation entre 10% d'inflation alimentaire et la démographie, l'espérance de vie. Aucun calcul ne chiffre la mortalité induite par la difficulté de de soigner. Aucun calcul ne lie l'espérance de vie au niveau d'étude, plus bas chaque année, d'un pays village victime de son système d'exploitation.
Mais comme au village, on savait qu'il fallait limiter le pâturage et reboiser, et pourtant on a attendu en faisant des mesurettes pour protéger les communs des barbares bergers des alentours... Mais l'on a pas pris la mesure de l'urgence. Chasser les bergers mécréants ou malfaisants n'a pas sauvé le village. Suivre la voie traditionnelle du bon sens n'a fait que reproduire les erreurs jusqu'à épuisement et jusqu'au rêve de départ heureux. Ils l'ont eu après 7 ans de désespoir ce départ miraculeux. Ils avaient sans doute cassé le miroir qui leur aurait permis de se voir tels qu'ils étaient, enclavés dans leurs croissances, enchâssés dans les entrelacs d'idées réactionnaires. Face à une situation inédite, ils ont reproduit leurs erreurs et cru à un dieu Républicain National. Et ils ont rebondi par miracle, sans doute cul par-dessus tête, cabossés.
Mais l'analogie s'arrête là. Il n'y aura pas de sauveur possible quand toute la terre est déboisée, lessivée, et mijote dans la marmite de notre pollution planétaire. C'est la terre entière qui ressemblera à un désert. Quels ingénieurs la remettront en état ? Je revois ce film de science-fiction humoristique où, après avoir détruit la planète, les extra-terrestres la reconstruisent ! Ce qui est sûr, c'est que la vie reviendra, dans très longtemps et sans les humains qu'elle aura perdus comme des millions d'espèces. Sauf que ceux qui lisent mes mots ne peuvent l'espérer...
Un grand bravo 💐🌹💐🌹💐🌹💐 au réalisateur François Prodomidès !
Un documentaire de haute tenue qui incite à la réflexion !
par contre prendre plusieurs comptes pour écrire la même chose c'est très moyen...
Belle et triste histoire ! Merci pour ce reportage.
Honnêtement, il y a là de quoi faire un excellent film.. Quelque chose de beau et dramatique à la fois qui mêle la biographie en la réinventant légèrement pour rendre l'œuvre plus émouvante encore.
C'est une belle histoire tout de même ce village, d'avoir un maigre aperçu du parcours de familles coupé du monde extérieur ainsi que de leur réinvention, cela me fait penser à des cellules, qui travail tous pour le même organe mais lorsque celui-ci n'est plus en mesure de fonctionner elles choisissent l'immortalité en se divisant.. Ces familles ont choisi l'immortalité d'une certaine manière en partant pour d'autres horizons plutôt que de mourir lentement ensemble, c'est beau et tragique à la fois.
Triste, mais à peu près dans toutes les gorges ( le Tarn en premier), en amont de St Chely et Ste Enimie des villages sont vides parce-que les villageois ont simplement refusé la construction d'un pont.... J'ai visité quelques villages, et c'est triste.. de voir des maisons où l'on devine encore le mot boulangerie... 30 ans après, personne n'y va va car tous les commerces et campings se trouvent plus loin. En face...Merci d'avoir pris le temps de me lire....
Cette forêt interdite , je n'irai jamais mais comme le dit le commentaire, mais j'aime à penser qu'elle existe 😊
Touchent, émouvant ces habitants de chaudin triste de voir que les enfants m'auraient très jeune. .En colère car déjà a l'époque les habitants de campagne ,de montagne on est traité de stupides, abandonné part ces dirigeants de l'époque qu'ils ont temps de temps pour leurs répondre. Je trouve vraiment honteux de par respecter ces personnes décédé. Il pourrait quand même entretenir le cimetière.Dans le reportage j'ai pas vue si les anciennes maisons est toujours là où complètement détruite. merci pour ce reportage vraiment incroyable.
Les descendants devraient eux-mêmes entretenir le cimetière puisque c'est la tombe de leur famille
@@moniquesilverans3842Normalement oui . Mais là non.Pour protéger les terres l'état a racheté toutes les terres de ce village donc le aussi cimetière . C'est normal que l'état d'entretien le cimetière en mémoire aux citoyens qu'ils ont fait histoire aussi.
Pour y être allée il y a quelques mois, il ne reste plus de maison, juste un bout de mur de l'église et à côté le carré du cimetière.
@@krookette10 Merci pour ces infos. Je trouve que c'est bien triste qui reste que ça.
Me fait penser au romand de Loup Durand tout ça, les cavaliers aux yeux verts. Très belle histoire et beau reportage.
merci un habitant prés de chaudun
Le discours écologiste contre les gens du cru et les paysans est donc très ancien. "L'écologie contre", par les riches contre les pauvres vient de loin. On le savait.
A nous de nous la réapproprier pour qu'elle nous serve, car seulement ainsi pourra-t-elle advenir efficacement
@@Hobbit_libertaireà nous de nous réapproprier quoi ? Qu'elle serve qui ?
Sans sujet une phrase n'est pas littéraire mais incompréhensible...
@@geosupbam5676 L'écologie, le sujet de votre commentaire. Qu'est-ce que ça pourrait être d'autre ? Et non une phrase sans sujet peut-être parfaitement compréhensible :
"- Tu savais que Marie a eu un accident et est à l'hôpital ?
- Oh il faudrait qu'on aille la voir alors !"
La deuxième personne n'a pas précisé qui était "la", mais vous avez bien compris ? Alors pourquoi me reporocher de faire pareil, quand le sujet auquel je fais référence est tout aussi évident puisque c'est le sujet principal de votre commentaire auquel je réponds, et que c'est le seul nom féminin de vos trois phrases. À quoi d'autre est-ce que je pouvais faire référence ?
@@Hobbit_libertaire le sujet de mon commentaire est "le discours écologiste". Si l'écologie est le sujet du votre l'écologie qui nous sert ou qui advienne, je ne sais pas ce que ça veut dire
@@geosupbam5676 Votre sujet grammatical de la première phrase c'est le discours écologiste, oui, mais dans la seconde c'est l'écologie, et le thème du tout c'est l'écologie (dont le discours écologiste est un sous-thème), pourquoi c'est si compliqué de faire le lien ?
Quant à si vous ne voyez pas ce que peut vouloir dire une écologie qui serve la population, ou qui advienne, je peux essayer de plus développer : une écologie qui servirait la population serait une écologie qui n'irait pas contre les intérêts de la population, une écologie qui permet d'améliorer les conditions de vie de la population ; une écologie qui advient, c'est une écologie qui atteint son but de préservation des conditions de vie sur Terre. Or je pense que le seul moyen que l'écologie atteigne ce but, il faut que la population lui soit favorable, donc qu'elle y voit un intérêt (et visiblement préserver les conditions de vie sur Terre ne lui paraît pas servir ses intérêts, sans doute le même problème de l'occidental qui se prend pour un dieu depuis des siècles...), par exemple l'amélioration de ses conditions de vie à plus court terme
Merci Arte!
Ca donne trop envie d'y aller !!!!!!!!!!!!!
Merci Arte
Quand l homme va apprendre le juste equilibre .
Quand il va apprendre que là où il passe rien ne repousse... et ce n'est pas pour demain...
J'aurai bien aime comprendre ve que sont devenus les bâtiments ?en 130 ans les pierres ne se sont pas volatilisés, ont ils été détruits ?
Le déboisement total s'est déjà vu sur bien des communes situées en montagnes ou en pentes, car les boeufs puissants et bien menés, allaient bien plus loin alors, que les futurs tracteurs à venir, limités eux, par leur équilibre mécanique en terrains pentus. Il est donc certain, comme déjà constaté ailleurs, qu'avec l'arrivée du tracteur, les activités agricoles et pastorales sur le territoire de Chaudun, auraient changé, les pentes auraient été préservées, laissant la végétation revenir et le reboisement se faire naturellement.
Bonjour, bravo tip top super cool pour le boulot courage pour la suite
Super reportage ! Merci
Depuis le temps que je veux y aller
surprenant et très intéressant, voir instructif....en plus de l'émotion suscité, une réflexion s'impose sur la marche du temps et son impact parfois délétère sur la qualité de la vie...Chaudun préservé et pourtant englué dans son histoire....Entre mélancolie et nostalgie (peut être les violons) un peu floues, on hésite à tirer une conclusion hâtive à cette fable écologique....L'homme, apprenti-sorcier (maladroit) ?
J'aimerais aussi en connaitre plus sur les migrants (Italiens ?) qui venaient faire paître une trop grande quantité de bêtes, sans conscience des ravages produits en territoire français. Avaient-ils été repoussés d'Italie parce qu'ils avaient déjà endommagé beaucoup de terrains ? Et aussi quel était le gain économique réel pour les habitants du village produit par la location des alpages aux bergers migrants saisonniers ? Tout comme, quels étaient les indicateurs nationaux de dégradation des sols qui assuraient alors la surveillance nationale du territoire ? Nuls probablement. Aucun lien possible avant d'être rendu au bord du précipice et d'écrire enfin un SOS au responsable administratif national. La personne qui a su si bien rédiger la lettre aurait pu s'y prendre un peu plus tôt, voire l'apporter en main propre pour plus de résolution. Les réseaux sociaux et le rôle des alertes aujourd'hui sont un sacré progrès !
Cela me fait penser à un village englouti par la construction d'un barrage hydraulique. Sauf que le résultat aujourd'hui est magnifique pour l'environnement et on espère que le choix commun initial des habitants fut malgré tout heureux pour leur famille, à terme. Mais quand je vois les images d'orpaillage aux Etats-Unis, qui épuise physiquement les humains, je doute un peu du gain au change. En revanche je pointe le délai outrageusement long de réponse réelle aux habitants par les "autorités" nationales. C'est cela le plus destructeur social et économique du village. Je l'associe à l'absence de politique de gestion de l'accès des moutons aux pâturages vitaux et fragiles des montagnes. Il n'y a qu'à voir l'état du Cantal quand il n'y a aucune gestion : les moutons ne devraient avoir accès aux terrains de montagne fragiles que de manière très régulée, car il ne reste plus rien après leur passage, que les "mauvaises herbes". Mangeons moins de moutons et plus de volailles !
Rien n'est dit au sujet des eaux des montagnes, la forêt a t'elle régénéré le site ! ou l'homme a encore pensé avec sa suffisance et abimé les cours d'eau et sa qualité en la canalisant...
Il n'y a plus rien à Chaudun, le vieux village de Rabou limitrophe ne compte plus que 89 habitants. Il est évident que la nature reprendra le dessus. Mais la qualité de l'eau de ce coin restera hautement plus propre que la Seine. 😀
Le seule défaut de Chaudun actuellement est lorsque les ingénieurs ont "réinventé" la nature ils ont fractionné le cours des eaux en barrage plutôt que de "laisser les rivières dans leurs lits" comme le disait Napoléon III.
D'une tristesse accablante...
Même pas capable d'indiquer dans le documentaire durant les 8 premières minutes où se situait précisément en France cette commune. Ridicule.
Houlala t'as raison c'est très important et hyper grave !!
😅
Voir la description. Également à 1:00
@olivieroudy5421 bah oui hein, tu m'etonnes c'est vachement important🤓, le sujet du reportage l'est moins. 😂😂😂
Même pas capable de taper "chaudun" dans google map, ça t'aurais pris au moins 5 secondes ^^
c'est incapable mais ça critique quand même...
Merci Arte !