Pour Castoriadis, il faut voir ce qu'il entend par école. S'il s'agit de l'instruction populaire en quête de compétitivité et de création de bons petits esclaves, je ne crois pas qu'il ait entièrement tort par sa citation.
La question qui tue : est-ce que tout le monde a le désir d'aquérir une culture générale (malgré qu'il soit absolument essentiel que chacun aient des chances égales de l'aquérir?) Chacun veut-il être émancipé, avoir une vie plus belle? Surtout : tous sont-ils en mesure d'apprécier de la même façon cette vie belle - de haut savoir?
+Edouard Mercure Tous les enfants n'ont pas également envie de se brosser les dents, de se laver, de terminer leur assiette, etc. C'est le rôle du parent que veiller à ce que ces choses importantes soient assumées par l'enfant récalcitrant. Parallèlement, le parent a le devoir de susciter chez son enfant, l'envie de s'assumer en lui faisant prendre conscience des conséquences qui découlent inévitablement d'un manquement à ces mesures d'hygiène et de santé. Et bien pour la culture générale, c'est la même chose. Pour les adultes, idem. Tous les adultes n'ont pas envie de respecter les limites de vitesse, de respecter la propriété d'autrui, de s'assurer que leur logis est adéquatement muni de détecteurs de fumée opérationnels, etc. C'est le rôle de notre société via ses institutions que de faire le job de parent auprès de ces adultes délinquants. Vivre en société apporte de formidables possibilités et libertés.. mais aussi des responsabilités. Les conséquences politiques, économiques et sociales d'individus démunis sur le plan de la culture et de la pensée critique sont énormes, tant sur le plan collectif qu'individuel.
Fabrice je vous invite vivement à apprendre ce qu' est dentifrice pour la santé précisément ect .. les detecteurs de fumée n' existaient pas jusqu' à présent voudriez vous bien m' inventer un detecteur d' envie de baiser intramusculaire ...( j' exagere volontairement ) la seule chose que je constate en vous lisant c' est que vous infentilisez Et les enfants Et meme les adultes => les plus grands délinquants qui créent la pauvreté des autres ( esclavages manipe politiques ect ) sont tres tres bien éduquer en apparence ... refléchissez y bien ... vous infentilisez volontairement dans votre discours ...
Tant que la société n'aura pas adopté (et mis en place) l'idée (de Normand Baillargeon dans cette vidéo) d'une culture générale commune qui inclut les sciences naturelles et les mathématiques, je n'ai aucunement l'intention de faire le moindre effort à propos de la culture littéraire et humaniste. Des gens parles que ça émancipent que ça permet de réfléchir... Mais la culture scientifique et mathématique aussi, même elle fait plus vu tous les enjeux de nature scientifique.
+dhmo123 "Tant que la société ne feras pas ceci ou cela..." Je pense c'est la pire manière d'aborder la question. C'est, àmon avis, se déresponsabiliser. D'abord, il n'y a pas à choisir un au dépend de l'autre. Une culture générale citoyenne n'a pas besoin d'être érudite. Elle doit simplement posséder les outils de base nécessaires à la participation éclairée à la conversation démocratique. Cela est d'autant plus urgent à réaliser dès que l'on a en tête les travaux révolutionnaires de 3 théoriciens importants : 1) Paul Hirst sur les formes de savoir. L'observation de C.P. Snow sur la cloison presque étanche entre les diverses formes de culture devrait faire apparaître cette nécessité de diversifier nos formes de savoir au sein de notre culture générale. 2) Richard Stanley Peters sur la mise en perspective des savoir et la mise en relation de ces savoirs avec d'autres types de savoir 3) Georges Miller et sa théorie sur le traitement de l'information. Durant les années 1950, Il a mis en lumière la façon dont le cerveau fonctionne pour traiter beaucoup d'informations complexes par un processus de classement par regroupement des savoirs sous des bannières conceptuelles distinctes. Ce faisant, le cerveau arrive à gérer beaucoup de connaissances et concepts complexes. On appelle ce processus intellectuel le "chunking." On peut équiper la très grande majorité des citoyens d'abord d'habiletés métacognitives pour apprendre à apprendre, peu importe leur point de départ. Ensuite, peu à peu, ils vont acquérir certaines vertus épistémiques comme l'esprit critique et l'humilité. Avec un programme citoyen accessible de contenus vulgarisés, c'est ainsi que le processus d'éducation citoyenne peut se mettre en place de manière permanente. On tire partie des travaux de ces trois grands chercheurs afin de facilité la chose au point de la rendre extrêmement intéressante, presque ludique. Alors le sophisme du faux dilemme (littérature ou science) est franchement déplacé. Les deux sont importants. Si on attend que la société évolue avant d'évoluer soi-même, on fait fausse route, on agit de manière irresponsable et fait partie du problème plutôt que de la solution. La société, c'est toi! ... en une infime partie certes. Et c'est en additionnant tous ces petits ilots individuels de conscience que, globalement, la société évoluera dans le sens souhaité. "Sois le changement que tu veux voir advenir en ce monde." - Gandhi
Soit le changement d' accord mais la rigueur s' acquiere soit par l' intermediaire d' une église soit d' une police soit d' un autre type de violence phisique / morale hors les maths sont un tres bon exercice d' autoviolence abstraite sans aucune conséquence si ce n' est des résultats surprenants car en fait les autres matieres comme la lecture dégrade la vue ou bien pour les croyances ouvrent la porte d' une philosophie unilaterale c' est difficile à exprimer mais les maths sont sains
Fabrice Tremblay contrairement à ceux qui vont en science humaine/littérature, j'ai eu des cours de philo et de littérature, alors qu'eux continue de citer la science et les stats n'importe comment. j'ai leur culture et eux rien. alors dsl, mais j'ai pas besoin d'aller plus loin, j'en sais assez sur leur monde. alors je considère que j'ai le droit de me foutre de leur culture et me concentrer sur ce qui me plaît. et ce qui me plaît me permets autant de participer à l'exercice"démocratique" que la "culture humaniste".
Excellente entrevue!
"onfray formidable" ? aïe !
Pour Castoriadis, il faut voir ce qu'il entend par école.
S'il s'agit de l'instruction populaire en quête de compétitivité et de création de bons petits esclaves, je ne crois pas qu'il ait entièrement tort par sa citation.
La question qui tue : est-ce que tout le monde a le désir d'aquérir une culture générale (malgré qu'il soit absolument essentiel que chacun aient des chances égales de l'aquérir?) Chacun veut-il être émancipé, avoir une vie plus belle? Surtout : tous sont-ils en mesure d'apprécier de la même façon cette vie belle - de haut savoir?
+Edouard Mercure C'est un intérêt à susciter ;)
+Edouard Mercure Tous les enfants n'ont pas également envie de se brosser les dents, de se laver, de terminer leur assiette, etc. C'est le rôle du parent que
veiller à ce que ces choses importantes soient assumées par l'enfant
récalcitrant. Parallèlement, le parent a le devoir de susciter chez son
enfant, l'envie de s'assumer en lui faisant prendre conscience des
conséquences qui découlent inévitablement d'un manquement à ces mesures
d'hygiène et de santé.
Et bien pour la culture générale, c'est la même chose.
Pour les adultes, idem. Tous les adultes n'ont pas envie de respecter
les limites de vitesse, de respecter la propriété d'autrui, de s'assurer
que leur logis est adéquatement muni de détecteurs de fumée
opérationnels, etc. C'est le rôle de notre société via ses institutions
que de faire le job de parent auprès de ces adultes délinquants.
Vivre en société apporte de formidables possibilités et libertés.. mais
aussi des responsabilités.
Les conséquences politiques, économiques et sociales d'individus démunis
sur le plan de la culture et de la pensée critique sont énormes, tant
sur le plan collectif qu'individuel.
Fabrice je vous invite vivement à apprendre ce qu' est dentifrice pour la santé précisément ect .. les detecteurs de fumée n' existaient pas jusqu' à présent voudriez vous bien m' inventer un detecteur d' envie de baiser intramusculaire ...( j' exagere volontairement ) la seule chose que je constate en vous lisant c' est que vous infentilisez Et les enfants Et meme les adultes => les plus grands délinquants qui créent la pauvreté des autres ( esclavages manipe politiques ect ) sont tres tres bien éduquer en apparence ... refléchissez y bien ... vous infentilisez volontairement dans votre discours ...
Tant que la société n'aura pas adopté (et mis en place) l'idée (de Normand Baillargeon dans cette vidéo) d'une culture générale commune qui inclut les sciences naturelles et les mathématiques, je n'ai aucunement l'intention de faire le moindre effort à propos de la culture littéraire et humaniste. Des gens parles que ça émancipent que ça permet de réfléchir... Mais la culture scientifique et mathématique aussi, même elle fait plus vu tous les enjeux de nature scientifique.
+dhmo123
"Tant que la société ne feras pas ceci ou cela..." Je pense c'est la pire manière d'aborder la question. C'est, àmon avis, se déresponsabiliser.
D'abord, il n'y a pas à choisir un au dépend de l'autre. Une culture générale citoyenne n'a pas besoin d'être érudite. Elle doit simplement posséder les outils de base nécessaires à la participation éclairée à la conversation démocratique.
Cela est d'autant plus urgent à réaliser dès que l'on a en tête les travaux révolutionnaires de 3 théoriciens importants :
1) Paul Hirst sur les formes de savoir. L'observation de C.P. Snow sur la cloison presque étanche entre les diverses formes de culture devrait faire apparaître cette nécessité de diversifier nos formes de savoir au sein de notre culture générale.
2) Richard Stanley Peters sur la mise en perspective des savoir et la mise en relation de ces savoirs avec d'autres types de savoir
3) Georges Miller et sa théorie sur le traitement de l'information. Durant les années 1950, Il a mis en lumière la façon dont le cerveau fonctionne pour traiter beaucoup d'informations complexes par un processus de classement par regroupement des savoirs sous des bannières conceptuelles distinctes. Ce faisant, le cerveau arrive à gérer beaucoup de connaissances et concepts complexes. On appelle ce processus intellectuel le "chunking."
On peut équiper la très grande majorité des citoyens d'abord d'habiletés métacognitives pour apprendre à apprendre, peu importe leur point de départ. Ensuite, peu à peu, ils vont acquérir certaines vertus épistémiques comme l'esprit critique et l'humilité. Avec un programme citoyen accessible de contenus vulgarisés, c'est ainsi que le processus d'éducation citoyenne peut se mettre en place de manière permanente. On tire partie des travaux de ces trois grands chercheurs afin de facilité la chose au point de la rendre extrêmement intéressante, presque ludique.
Alors le sophisme du faux dilemme (littérature ou science) est franchement déplacé. Les deux sont importants. Si on attend que la société évolue avant d'évoluer soi-même, on fait fausse route, on agit de manière irresponsable et fait partie du problème plutôt que de la solution.
La société, c'est toi! ... en une infime partie certes. Et c'est en additionnant tous ces petits ilots individuels de conscience que, globalement, la société évoluera dans le sens souhaité.
"Sois le changement que tu veux voir advenir en ce monde." - Gandhi
Soit le changement d' accord mais la rigueur s' acquiere soit par l' intermediaire d' une église soit d' une police soit d' un autre type de violence phisique / morale hors les maths sont un tres bon exercice d' autoviolence abstraite sans aucune conséquence si ce n' est des résultats surprenants car en fait les autres matieres comme la lecture dégrade la vue ou bien pour les croyances ouvrent la porte d' une philosophie unilaterale c' est difficile à exprimer mais les maths sont sains
Fabrice Tremblay contrairement à ceux qui vont en science humaine/littérature, j'ai eu des cours de philo et de littérature, alors qu'eux continue de citer la science et les stats n'importe comment. j'ai leur culture et eux rien. alors dsl, mais j'ai pas besoin d'aller plus loin, j'en sais assez sur leur monde. alors je considère que j'ai le droit de me foutre de leur culture et me concentrer sur ce qui me plaît. et ce qui me plaît me permets autant de participer à l'exercice"démocratique" que la "culture humaniste".