Je suis mathématicien et spécialiste dans un domaine de la logique (logique catégorique), et je trouve dommage que le monde musulman ait perdu son attrait pour la logique. Je crois que le monde musulman vit une période de décadence abyssale, hélas ! Mille merci à Omar Merzoug, j'apprends beaucoup grâce à lui.
Vidéo super enrichissante, comme toujours avec Mizane TV 👏 ! Le mu'tazilisme est trop souvent méconnu alors qu'il a marqué l'histoire intellectuelle de l'islam de manière incroyable 🌟. Merci pour cette analyse claire et nuancée, ça donne envie d'approfondir le sujet ! Hâte de voir vos prochaines vidéos 🤲📚.
Merci à Omar Merzoug pour la qualité de cet échange. Le mu'tazilisme a beaucoup de choses à nous apporter. Sa contribution directe ou indirecte dans le renouveau de la pensée islamique sera comme elle fut : décisive.
Wassel Ibn Atae suite à sa discussion dans l'assise d'Al Hassan Al Bassri concernant le statut du pécheur ayant commis un péché capital mort sans se repentir, Al Bassri disait qu'il reste musulman mais son sort dépendra de la volonté de Dieu هو في المشيئة Dieu le chatira ou lui pardonnera cela relève de Sa volonté, alors que Wassel a dit que non ce pécheur est entre les deux statues, et comme l'assise l'a contredit il a prononcé sa fameuse parole إذن أعتزلكم alors je m'écarte de votre assise et il s'est fait un groupe qui l'ont suivie dans raisonnement qu'on appellera Al mu'tazila cependant le groupe de wassel va être s'identifier plus par Al Wassiliya pour se distinguer des autres groupes des Mu'tazila qui forment un spectre des plus modérés aux plus extrémistes.
Bravo à vous "Messieurs" pour votre sagesse et merci aussi de relever le niveau ! Le coran créé ou incréé demeure un sujet a controverse (selon l'interprétation de chacun). La méditation sur certains versets coraniques s'impose au lecteur. On retrouve dans le coran le mot création (خلق) mais aussi celui de "faire que" placer ou trouver un rôle après avoir créé" la chose ,الشيء) "pour une raison (جعل),un but précis dans un espace temps d'où la descente graduelle du coran (نزول القران منجما) (إِنَّا جَعَلْنَٰهُ قُرْءَٰنًا عَرَبِيًّۭا لَّعَلَّكُمْ تَعْقِلُونَ وَإِنَّهُۥ فِىٓ أُ(مِّ ٱلْكِتَٰبِ) لَدَيْنَا لَعَلِىٌّ حَكِيمٌ ). (الزخرف 3-4) Nous en avons fait un Coran arabe afin que vous raisonniez 4 Il est auprès de Nous, dans l'Ecriture-Mère (l'original au ciel), sublime et rempli de sagesse. (Sourate Az zukhruf,les ornements). Nous retrouvons aussi des créations (مخلوقات ) qui appartiennent à Allah autant que Sa parole ex: La chamelle d'Allah (sourate 91/13), masajid Allah (sourate 2/114)ect... Nous remarquons aussi dans ce verset, que la descente s'adresse aussi bien au coran ,que la descente du fer : (لَقَدْ أَرْسَلْنَا رُسُلَنَا بِالْبَيِّنَاتِ وَأَنزَلْنَا مَعَهُمُ الْكِتَابَ وَالْمِيزَانَ لِيَقُومَ النَّاسُ بِالْقِسْطِ وَأَنزَلْنَا الْحَدِيدَ فِيهِ بَأْسٌ شَدِيدٌ وَمَنَافِعُ لِلنَّاسِ وَلِيَعْلَمَ اللَّهُ مَن يَنصُرُهُ وَرُسُلَهُ بِالْغَيْبِ إِنَّ اللَّهَ قَوِيٌّ عَزِيزٌ) (الحديد:25). (Nous avons effectivement envoyé Nos Messagers avec des preuves évidentes, et fait descendre avec eux le Livre et la balance, afin que les gens établissent la justice. Et Nous avons fait descendre le fer, dans lequel il y a une force redoutable, aussi bien que des utilités pour les gens, et pour qu'Allah reconnaisse qui, dans l'Invisible, défendra Sa cause et celle de Ses Messagers. Certes, Allah est Fort et Puissant). (Sourate Al hadid ,le fer:25),ainsi que la descente de l'eau ,des plumes comme habillement ect... (أَلَا لَهُ الْخَلْقُ وَالْأَمْرُ تَبَارَكَ اللَّهُ رَبُّ الْعَالَمِينَ) (الأعراف:54) (La création et le commandement n’appartiennent qu’à Lui. Toute gloire à Allah, Seigneur de l’Univers) (Sourate Al A'raf). Wa Allahou A3lam. Bonne continuation💐 Paix sur vous.
Quelle est l'origine historique du mot dans ce contexte ? Le choix du terme kalâm pour désigner cette discipline semble lié à l'une des grandes controverses théologiques des premiers siècles de l'islam : le statut du Coran en tant que "Parole de Dieu" (Kalâm Allâh). Les débats portaient sur la question : le Coran est-il éternel et incréé, ou est-il une création de Dieu ? Cette question, centrale pour les mu‘tazilites et leurs opposants, a conduit à l'utilisation du terme kalâm pour désigner l’ensemble des discussions théologiques rationnelles. Ainsi, kalâm est devenu synonyme de théologie spéculative, car ces débats sur la parole divine nécessitaient une réflexion complexe et structurée. Dans le Coran, le récit de Marie (Maryam) met zn parallèle deux concepts fondamentaux : d'une part, le kalâm (les discussions théologiques) et d'autre part, la retraite spirituelle. Ces deux éléments sont essentiels pour comprendre les débats théologiques de l'Islam, et ils sont incarnés par l’histoire de Marie, sa pureté et le rejet social qu’elle subit, notamment après sa retraite spirituelle, un rejet qui fait écho à certains aspects du Mu‘tazilisme. Dans Sourate 19:16, le Coran raconte que Marie s'est retirée dans un lieu oriental, marqué par le terme i'tizal : وَاذْكُرْ فِي الْكِتَابِ مَرْيَمَ إِذْ اَحْتَذَلَتْ مِنْ أَهْلِهَا مَكَانًا شَرْقِيًّا Wa adhkur fi al-kitabi Maryama idh i'tazalat min ahliha makānan sharqiyyā Ce retrait spirituel de Marie, qui cherche à se purifier et se consacrer entièrement à Dieu, provoque des accusations de terribles de la part de son propre peuple, un rejet similaire à celui rencontré par les théologiens Mu‘tazilites dans leurs discussions sur le péché et la pureté. Marie, en se retirant, incarne une figure de piété solitaire, subissant l’incompréhension sociale mais restant fidèle à sa mission. Cette dynamique de rejet, suivie de réhabilitation, reflète la vision Mu‘tazilite d’un péché qui ne coupe pas définitivement l'individu de Dieu, mais peut au contraire servir de point de départ à une mission plus élevée, comme c’est le cas pour Marie. En parallèle, dans Sourate 3:44, un autre aspect essentiel du récit coranique est l'usage du mot qalam (قلم), qui désigne un roseau ou un calame, utilisé ici pour symboliser le débat théologique. Dans ce verset, il est question de la décision sur la prise en charge de Marie, et le tirage au sort, réalisé à l’aide du qalam, symbolise les discussions théologiques qui ont lieu autour du statut de Marie dans la communauté. Ce qalam n'est pas simplement un objet physique, mais un outil intellectuel et symbolique, représentant la flexibilité de l'argumentation et la capacité de la pensée rationnelle à s’adapter pour résoudre des questions complexes. Le qalam, dans ce contexte, souligne que les débats théologiques (comme ceux des Mu‘tazilites qui l'ont initié) sont nécessaires pour établir des vérités divines et pour déterminer le statut spirituel et moral des individus, notamment dans des situations complexes comme celle de Marie. Le calame, en tant qu'instrument de réflexion et de décision, fait écho à l’idée de kalâm, qui est au cœur de la théologie spéculative et rationnelle. Il est aussi pertinent de mettre en parallèle cette situation avec les récits de Caïn et Moïse, dans la Torah. Ces deux figures commettent de graves péchés Caïn tue son frère Abel, et Moïse tue un Égyptien mais dans les deux cas, ces fautes ne mènent pas à une rupture totale avec Dieu. Dieu leur offre une opportunité de rédemption et de réconciliation, tout comme il réhabilite Marie après sa retraite et le rejet social qui en découle. Le Mu‘tazilisme, en insistant sur le fait que même les grands péchés ne conduisent pas à une séparation définitive d’avec Dieu, se rapproche de cette idée selon laquelle le péché n'est pas un obstacle permanent à la rédemption divine, mais peut, au contraire, être une étape sur le chemin de purification et de mission divine. Ce concept se reflète dans les récits coraniques et dans les discussions théologiques qui suivent, comme celles du kalâm ou du qalam, qui permettent de résoudre et d’expliquer de tels dilemmes spirituels et moraux. Ainsi, à travers la figure de Marie et son retrait spirituel, tout comme à travers les débats théologiques représentés par le qalam, on peut voir un parallèle avec les grands récits bibliques. Le rejet social qui découle du retrait spirituel de Marie, tout comme le rejet des Mu‘tazilites dans leurs discussions théologiques, illustre l'idée que le péché, bien qu'il entraîne des épreuves, n'est pas une fin en soi, et qu'il existe toujours une voie vers la rédemption et la vérité, guidée par la réflexion rationnelle et la quête spirituelle. Pour revenir au contexte des discussions, les passages principaux qui relatent le débat et les circonstances entourant l'éducation et la place dans la communauté de Marie après sa retraite sont les suivants : 1. Le débat sur sa prise en charge (tirage au sort) : Sourate 3, versets 35-44. Après la naissance de Marie, sa mère l'a vouée au service de Dieu. Cela a donné lieu à une discussion parmi les notables pour savoir qui aurait la charge de son éducation. Le Coran décrit ce moment ainsi : Sourate 3:44 : "Voilà une partie des nouvelles de l’Inconnaissable que Nous te révélons. Tu n'étais pas là lorsqu'ils jetaient leurs calames afin de décider qui se chargerait de Marie. Tu n'étais pas là non plus lorsqu'ils se disputaient." Le mot arabe qalam (قلم) dans ce verset désigne des roseaux utilisés pour tirer au sort. Cet épisode montre un débat entre les prêtres lévites, symbolisant une makhloket (מַחֲלֹקֶת controverse communautaire) concernant une décision importante. La controverse sur la pureté de Marie dans le Coran peut être comparée aux débats talmudiques, en particulier ceux du traité Sota, qui traite de la pureté des femmes et des accusations de mauvaise conduite. Dans le Coran, Marie est accusée à tort d’avoir commis une monstruosité après sa grossesse miraculeuse, mais sa pureté est défendue par Dieu. Ce débat sur sa conduite peut être vu comme une makhloket similaire aux discussions talmudiques sur la véracité des accusations de péché. Les deux traditions traitent des questions de pureté, de moralité et de rédemption, particulièrement en ce qui concerne les femmes. Le débat entre les notables hébreux sur la prise en charge de Marie (Sourate 3:44) ou sur sa conduite (Sourate 19:27-28) correspond aussi à une makhloket (מַחֲלֹקֶת) au sens hébreu. Ces disputes communautaires, bien que conflictuelles, visent à résoudre des questions religieuses ou éthiques liées à la responsabilité et à la légitimité dans une société pieuse. Dans le Coran, ces récits sont exposés comme des arguments théologiques pour défendre la pureté et l'élection divine de Marie et Jésus. Le kalâm (كلام), en tant que discipline, s'appuie sur ces passages pour répondre aux critiques et questions des autres traditions (judaïsme et christianisme), notamment sur la nature miraculeuse de la naissance de Jésus. La makhloket (מַחֲלֹקֶת) illustre des controverses internes à la communauté hébraïque, ancrées dans la tradition de débat pour résoudre des désaccords internes profonds et sans fin. Le kalâm (كلام) se situe à un niveau différent, comme le roseau, c’est avec souplesse d'esprit qu’il rationalise la défense de ses positions doctrinales. Le qalam (قلم) en arabe, symbolise un roseau flexible utilisé pour écrire, qui peut se plier sans se rompre. Cette flexibilité est une métaphore de la souplesse dans l'argumentation théologique et intellectuelle, particulièrement dans le kalâm (كلام). Le calame représente ainsi une approche fluide du débat, permettant d'adapter les arguments tout en restant solide dans la recherche de la vérité en toute objectivité.
La première école théologique c'est celle qu a institué le prophète salla Allahou 3alayhi wa salam. De plus les écoles du kalam sont marqué par un élitisme et une distinction entre gens du savoir et gens du commun. Les gens du commun jugé pas assez dotés intellectuellement pour comprendre leurs développements. Alors que le prophète salla Allahou alayhi wa salam a propagé le dogme de la manière la plus claire. Les fruits des écoles théologiques kalamique -affirmer que les preuves rationnelles sont décisives contrairement aux preuves scripturaires qui sont sujettes à interprétation -affirmer que le coran n'est pas une guidée complète sur la théologie. -l' inconstance dans le temps car plus les époques passent plus les argumentaires évoluent au fil des objections. Ce n est pas pour rien qu un adepte du kalam a fini par dire "les gens du kalam sont les plus susceptibles de douter au moment de la mort." Un autre disait qu' il lui arrivait de se coucher la nuit et il pensait et réfléchissait aux différentes assertions de factions théologique. Il finissait par y penser toute la nuit et au matin de ne pas savoir qui a raison et qui a tord".
Pour moi la parole née d'une pensée (énergie et pulsion électrique) ,ne serait en aucun le seul moyen de Communication,ou d'expression . Allah connait le contenu des coeurs .(coran al raad,le tonnerre: 13/10-13). L'énergie (rouh et nour ,coran 42/52) ) n'est qu'un parmi les soldats d'Allah (coran 74/31) tout comme les anges ,qui eux, ont été créés (fatir le créateur :1). حديث عن النبي ﷺ: :(كان الله ولم يكن شيء غيره ). Ma question est :Existerait il une différence entre Al Quran (lecture) et Al kitab (l'écriture ) et si le Quran (lecture) et Al-Furqāne (le discernement) ,coran 3/4, ne font qu'un ?! Et merci🙏
Le professeur parle en ignorant complètement lecole des ahlou sunna. Il restreint le debat entre ashaari et mouetazilite. Et lorsquil vient sur la question du coran incréé ou crée , sachant que les muetazilit ont la meme position que les ashaarit , il cite imam Ahmad et ibn taymiya comme si cest deux navaient d'avis que sur cette question.
Il semble qu'Al-Hallaj (pour qui la vision de Dieu lui-même seule comptait, et non pas les conventions sociales ou religieuses d'une époque), connu généralement comme un grand sufi, ait trempé dans le mutazilisme. Tout ceci, c'est le meilleur de l'Islam, et lui survivra probablement, lorsque les gens en auront assez de s'entretuer. Anna al Haqq.
Aïe, ça débute très mal. Le Kalam c'est le discours, pas la théologie. Et c'est bien ce que critique les musulmans au sujet du mutazilisme, ce sont des philosophes, des philosophes qui ne prennent pas en compte la langue arabe, mais leurs spéculations emprunté à d'autres cultures que celle islamique, Qur'an et Sunna. J'ai bien pris note que tu censures toute critique sur ta chaine. Peu importe, ça ne change rien au discrédit du mutazilisme pour l'éternité.
C'est vrai que sortie de son contexte cette phrase peut avoir une mauvaise compréhension puisque issue d'une mauvaise traduction Le verset précédant est : قال أتعبدون ما تتحتون * والله خلقكم وما تعملون Ellah azzawajel rapporte les dires de Ibrarim paix et bénédiction sur lui. " ما تعملون " fait référence au statues que les assosiateurs fabriquent et scultent pour les vénérer. Et non pas aux actes comme prétendent les Jabriya et kadariya. والله اعلم
Je suis mathématicien et spécialiste dans un domaine de la logique (logique catégorique), et je trouve dommage que le monde musulman ait perdu son attrait pour la logique. Je crois que le monde musulman vit une période de décadence abyssale, hélas ! Mille merci à Omar Merzoug, j'apprends beaucoup grâce à lui.
Vidéo super enrichissante, comme toujours avec Mizane TV 👏 ! Le mu'tazilisme est trop souvent méconnu alors qu'il a marqué l'histoire intellectuelle de l'islam de manière incroyable 🌟. Merci pour cette analyse claire et nuancée, ça donne envie d'approfondir le sujet ! Hâte de voir vos prochaines vidéos 🤲📚.
Notre chaîne est là pour ça !
Merci à Omar Merzoug pour la qualité de cet échange. Le mu'tazilisme a beaucoup de choses à nous apporter. Sa contribution directe ou indirecte dans le renouveau de la pensée islamique sera comme elle fut : décisive.
Wassel Ibn Atae suite à sa discussion dans l'assise d'Al Hassan Al Bassri concernant le statut du pécheur ayant commis un péché capital mort sans se repentir, Al Bassri disait qu'il reste musulman mais son sort dépendra de la volonté de Dieu هو في المشيئة Dieu le chatira ou lui pardonnera cela relève de Sa volonté, alors que Wassel a dit que non ce pécheur est entre les deux statues, et comme l'assise l'a contredit il a prononcé sa fameuse parole إذن أعتزلكم alors je m'écarte de votre assise et il s'est fait un groupe qui l'ont suivie dans raisonnement qu'on appellera Al mu'tazila cependant le groupe de wassel va être s'identifier plus par Al Wassiliya pour se distinguer des autres groupes des Mu'tazila qui forment un spectre des plus modérés aux plus extrémistes.
On en parle beaucoup mais peu de vidéos sur ce sujet. D'autres comme celles ci s il vous plaît.
En gros l'islam par les mutazilites c'est la capacité à amener les gens à la raison !
À ce qu'on passe être conforme à la raison.
Oui !
Bravo à vous "Messieurs" pour votre sagesse et merci aussi de relever le niveau !
Le coran créé ou incréé demeure un sujet a controverse (selon l'interprétation de chacun).
La méditation sur certains versets coraniques s'impose au lecteur.
On retrouve dans le coran le mot création (خلق) mais aussi celui de "faire que" placer ou trouver un rôle après avoir créé" la chose ,الشيء) "pour une raison (جعل),un but précis dans un espace temps d'où la descente graduelle du coran (نزول القران منجما)
(إِنَّا جَعَلْنَٰهُ قُرْءَٰنًا عَرَبِيًّۭا لَّعَلَّكُمْ تَعْقِلُونَ
وَإِنَّهُۥ فِىٓ أُ(مِّ ٱلْكِتَٰبِ) لَدَيْنَا لَعَلِىٌّ حَكِيمٌ ).
(الزخرف 3-4)
Nous en avons fait un Coran arabe afin que vous raisonniez
4 Il est auprès de Nous, dans l'Ecriture-Mère (l'original au ciel), sublime et rempli de sagesse. (Sourate Az zukhruf,les ornements).
Nous retrouvons aussi des créations (مخلوقات ) qui appartiennent à Allah autant que Sa parole ex: La chamelle d'Allah (sourate 91/13), masajid Allah (sourate 2/114)ect...
Nous remarquons aussi dans ce verset, que la descente s'adresse aussi bien au coran ,que la descente du fer :
(لَقَدْ أَرْسَلْنَا رُسُلَنَا بِالْبَيِّنَاتِ وَأَنزَلْنَا مَعَهُمُ الْكِتَابَ وَالْمِيزَانَ لِيَقُومَ النَّاسُ بِالْقِسْطِ وَأَنزَلْنَا الْحَدِيدَ فِيهِ بَأْسٌ شَدِيدٌ وَمَنَافِعُ لِلنَّاسِ وَلِيَعْلَمَ اللَّهُ مَن يَنصُرُهُ وَرُسُلَهُ بِالْغَيْبِ إِنَّ اللَّهَ قَوِيٌّ عَزِيزٌ) (الحديد:25).
(Nous avons effectivement envoyé Nos Messagers avec des preuves évidentes, et fait descendre avec eux le Livre et la balance, afin que les gens établissent la justice. Et Nous avons fait descendre le fer, dans lequel il y a une force redoutable, aussi bien que des utilités pour les gens, et pour qu'Allah reconnaisse qui, dans l'Invisible, défendra Sa cause et celle de Ses Messagers. Certes, Allah est Fort et Puissant).
(Sourate Al hadid ,le fer:25),ainsi que la descente de l'eau ,des plumes comme habillement ect...
(أَلَا لَهُ الْخَلْقُ وَالْأَمْرُ تَبَارَكَ اللَّهُ رَبُّ الْعَالَمِينَ) (الأعراف:54)
(La création et le commandement n’appartiennent qu’à Lui. Toute gloire à Allah, Seigneur de l’Univers)
(Sourate Al A'raf).
Wa Allahou A3lam.
Bonne continuation💐
Paix sur vous.
Quelle est l'origine historique du mot dans ce contexte ?
Le choix du terme kalâm pour désigner cette discipline semble lié à l'une des grandes controverses théologiques des premiers siècles de l'islam : le statut du Coran en tant que "Parole de Dieu" (Kalâm Allâh). Les débats portaient sur la question : le Coran est-il éternel et incréé, ou est-il une création de Dieu ? Cette question, centrale pour les mu‘tazilites et leurs opposants, a conduit à l'utilisation du terme kalâm pour désigner l’ensemble des discussions théologiques rationnelles.
Ainsi, kalâm est devenu synonyme de théologie spéculative, car ces débats sur la parole divine nécessitaient une réflexion complexe et structurée.
Dans le Coran, le récit de Marie (Maryam) met zn parallèle deux concepts fondamentaux : d'une part, le kalâm (les discussions théologiques) et d'autre part, la retraite spirituelle. Ces deux éléments sont essentiels pour comprendre les débats théologiques de l'Islam, et ils sont incarnés par l’histoire de Marie, sa pureté et le rejet social qu’elle subit, notamment après sa retraite spirituelle, un rejet qui fait écho à certains aspects du Mu‘tazilisme. Dans Sourate 19:16, le Coran raconte que Marie s'est retirée dans un lieu oriental, marqué par le terme i'tizal :
وَاذْكُرْ فِي الْكِتَابِ مَرْيَمَ إِذْ اَحْتَذَلَتْ مِنْ أَهْلِهَا مَكَانًا شَرْقِيًّا
Wa adhkur fi al-kitabi Maryama idh i'tazalat min ahliha makānan sharqiyyā
Ce retrait spirituel de Marie, qui cherche à se purifier et se consacrer entièrement à Dieu, provoque des accusations de terribles de la part de son propre peuple, un rejet similaire à celui rencontré par les théologiens Mu‘tazilites dans leurs discussions sur le péché et la pureté.
Marie, en se retirant, incarne une figure de piété solitaire, subissant l’incompréhension sociale mais restant fidèle à sa mission. Cette dynamique de rejet, suivie de réhabilitation, reflète la vision Mu‘tazilite d’un péché qui ne coupe pas définitivement l'individu de Dieu, mais peut au contraire servir de point de départ à une mission plus élevée, comme c’est le cas pour Marie.
En parallèle, dans Sourate 3:44, un autre aspect essentiel du récit coranique est l'usage du mot qalam (قلم), qui désigne un roseau ou un calame, utilisé ici pour symboliser le débat théologique. Dans ce verset, il est question de la décision sur la prise en charge de Marie, et le tirage au sort, réalisé à l’aide du qalam, symbolise les discussions théologiques qui ont lieu autour du statut de Marie dans la communauté. Ce qalam n'est pas simplement un objet physique, mais un outil intellectuel et symbolique, représentant la flexibilité de l'argumentation et la capacité de la pensée rationnelle à s’adapter pour résoudre des questions complexes.
Le qalam, dans ce contexte, souligne que les débats théologiques (comme ceux des Mu‘tazilites qui l'ont initié) sont nécessaires pour établir des vérités divines et pour déterminer le statut spirituel et moral des individus, notamment dans des situations complexes comme celle de Marie. Le calame, en tant qu'instrument de réflexion et de décision, fait écho à l’idée de kalâm, qui est au cœur de la théologie spéculative et rationnelle. Il est aussi pertinent de mettre en parallèle cette situation avec les récits de Caïn et Moïse, dans la Torah. Ces deux figures commettent de graves péchés Caïn tue son frère Abel, et Moïse tue un Égyptien mais dans les deux cas, ces fautes ne mènent pas à une rupture totale avec Dieu. Dieu leur offre une opportunité de rédemption et de réconciliation, tout comme il réhabilite Marie après sa retraite et le rejet social qui en découle. Le Mu‘tazilisme, en insistant sur le fait que même les grands péchés ne conduisent pas à une séparation définitive d’avec Dieu, se rapproche de cette idée selon laquelle le péché n'est pas un obstacle permanent à la rédemption divine, mais peut, au contraire, être une étape sur le chemin de purification et de mission divine.
Ce concept se reflète dans les récits coraniques et dans les discussions théologiques qui suivent, comme celles du kalâm ou du qalam, qui permettent de résoudre et d’expliquer de tels dilemmes spirituels et moraux.
Ainsi, à travers la figure de Marie et son retrait spirituel, tout comme à travers les débats théologiques représentés par le qalam, on peut voir un parallèle avec les grands récits bibliques. Le rejet social qui découle du retrait spirituel de Marie, tout comme le rejet des Mu‘tazilites dans leurs discussions théologiques, illustre l'idée que le péché, bien qu'il entraîne des épreuves, n'est pas une fin en soi, et qu'il existe toujours une voie vers la rédemption et la vérité, guidée par la réflexion rationnelle et la quête spirituelle.
Pour revenir au contexte des discussions, les passages principaux qui relatent le débat et les circonstances entourant l'éducation et la place dans la communauté de Marie après sa retraite sont les suivants :
1. Le débat sur sa prise en charge (tirage au sort) : Sourate 3, versets 35-44. Après la naissance de Marie, sa mère l'a vouée au service de Dieu. Cela a donné lieu à une discussion parmi les notables pour savoir qui aurait la charge de son éducation. Le Coran décrit ce moment ainsi : Sourate 3:44 : "Voilà une partie des nouvelles de l’Inconnaissable que Nous te révélons. Tu n'étais pas là lorsqu'ils jetaient leurs calames afin de décider qui se chargerait de Marie. Tu n'étais pas là non plus lorsqu'ils se disputaient."
Le mot arabe qalam (قلم) dans ce verset désigne des roseaux utilisés pour tirer au sort. Cet épisode montre un débat entre les prêtres lévites, symbolisant une makhloket (מַחֲלֹקֶת controverse communautaire) concernant une décision importante. La controverse sur la pureté de Marie dans le Coran peut être comparée aux débats talmudiques, en particulier ceux du traité Sota, qui traite de la pureté des femmes et des accusations de mauvaise conduite. Dans le Coran, Marie est accusée à tort d’avoir commis une monstruosité après sa grossesse miraculeuse, mais sa pureté est défendue par Dieu.
Ce débat sur sa conduite peut être vu comme une makhloket similaire aux discussions talmudiques sur la véracité des accusations de péché. Les deux traditions traitent des questions de pureté, de moralité et de rédemption, particulièrement en ce qui concerne les femmes.
Le débat entre les notables hébreux sur la prise en charge de Marie (Sourate 3:44) ou sur sa conduite (Sourate 19:27-28) correspond aussi à une makhloket (מַחֲלֹקֶת) au sens hébreu. Ces disputes communautaires, bien que conflictuelles, visent à résoudre des questions religieuses ou éthiques liées à la responsabilité et à la légitimité dans une société pieuse.
Dans le Coran, ces récits sont exposés comme des arguments théologiques pour défendre la pureté et l'élection divine de Marie et Jésus. Le kalâm (كلام), en tant que discipline, s'appuie sur ces passages pour répondre aux critiques et questions des autres traditions (judaïsme et christianisme), notamment sur la nature miraculeuse de la naissance de Jésus.
La makhloket (מַחֲלֹקֶת) illustre des controverses internes à la communauté hébraïque, ancrées dans la tradition de débat pour résoudre des désaccords internes profonds et sans fin. Le kalâm (كلام) se situe à un niveau différent, comme le roseau, c’est avec souplesse d'esprit qu’il rationalise la défense de ses positions doctrinales.
Le qalam (قلم) en arabe, symbolise un roseau flexible utilisé pour écrire, qui peut se plier sans se rompre. Cette flexibilité est une métaphore de la souplesse dans l'argumentation théologique et intellectuelle, particulièrement dans le kalâm (كلام). Le calame représente ainsi une approche fluide du débat, permettant d'adapter les arguments tout en restant solide dans la recherche de la vérité en toute objectivité.
La première école théologique c'est celle qu a institué le prophète salla Allahou 3alayhi wa salam.
De plus les écoles du kalam sont marqué par un élitisme et une distinction entre gens du savoir et gens du commun.
Les gens du commun jugé pas assez dotés intellectuellement pour comprendre leurs développements.
Alors que le prophète salla Allahou alayhi wa salam a propagé le dogme de la manière la plus claire.
Les fruits des écoles théologiques kalamique
-affirmer que les preuves rationnelles sont décisives contrairement aux preuves scripturaires qui sont sujettes à interprétation
-affirmer que le coran n'est pas une guidée complète sur la théologie.
-l' inconstance dans le temps car plus les époques passent plus les argumentaires évoluent au fil des objections. Ce n est pas pour rien qu un adepte du kalam a fini par dire "les gens du kalam sont les plus susceptibles de douter au moment de la mort."
Un autre disait qu' il lui arrivait de se coucher la nuit et il pensait et réfléchissait aux différentes assertions de factions théologique.
Il finissait par y penser toute la nuit et au matin de ne pas savoir qui a raison et qui a tord".
Salut si Omar nous appecierions mieux une telle intervention a Saida. Salutations d'un ami.
Le professeur ignore l'incident quant à considérer le coran créé ou bien incréé.
Pour moi la parole née d'une pensée (énergie et pulsion électrique) ,ne serait en aucun le seul moyen de Communication,ou d'expression .
Allah connait le contenu des coeurs .(coran al raad,le tonnerre: 13/10-13).
L'énergie (rouh et nour ,coran 42/52) ) n'est qu'un parmi les soldats d'Allah (coran 74/31) tout comme les anges ,qui eux, ont été créés (fatir le créateur :1).
حديث عن النبي ﷺ: :(كان الله ولم يكن شيء غيره ).
Ma question est :Existerait il une différence entre Al Quran (lecture) et Al kitab (l'écriture ) et si le Quran (lecture) et Al-Furqāne (le discernement) ,coran 3/4, ne font qu'un ?!
Et merci🙏
Le professeur parle en ignorant complètement lecole des ahlou sunna. Il restreint le debat entre ashaari et mouetazilite. Et lorsquil vient sur la question du coran incréé ou crée , sachant que les muetazilit ont la meme position que les ashaarit , il cite imam Ahmad et ibn taymiya comme si cest deux navaient d'avis que sur cette question.
Il semble qu'Al-Hallaj (pour qui la vision de Dieu lui-même seule comptait, et non pas les conventions sociales ou religieuses d'une époque), connu généralement comme un grand sufi, ait trempé dans le mutazilisme. Tout ceci, c'est le meilleur de l'Islam, et lui survivra probablement, lorsque les gens en auront assez de s'entretuer. Anna al Haqq.
Aïe, ça débute très mal. Le Kalam c'est le discours, pas la théologie. Et c'est bien ce que critique les musulmans au sujet du mutazilisme, ce sont des philosophes, des philosophes qui ne prennent pas en compte la langue arabe, mais leurs spéculations emprunté à d'autres cultures que celle islamique, Qur'an et Sunna. J'ai bien pris note que tu censures toute critique sur ta chaine. Peu importe, ça ne change rien au discrédit du mutazilisme pour l'éternité.
La théologie (en grec ancien θεολογία / theología, littéralement « discours rationnel sur la divinité ou le divin
Toujours à chercher des poux au lieu de rester ouvert et s'enrichir
Le Kalam c'est de la théologie spéculative justement
C’est faux.
Chacun son avis...ainsi à La voulu Dieu...car Lui nous connaît et sait..ou allah ou3lam..
والله خلقكم وما تعملون.
Cest Dieu qui vous a créé ainsi que vos actes .
Tu as mal compris le verset et surtout mal traduit. Regarde le verset précédent.
C'est vrai que sortie de son contexte cette phrase peut avoir une mauvaise compréhension puisque issue d'une mauvaise traduction
Le verset précédant est :
قال أتعبدون ما تتحتون * والله خلقكم وما تعملون
Ellah azzawajel rapporte les dires de Ibrarim paix et bénédiction sur lui.
" ما تعملون "
fait référence au statues que les assosiateurs fabriquent et scultent pour les vénérer.
Et non pas aux actes comme prétendent les Jabriya et kadariya.
والله اعلم
Discutable
L'âme de l'Islam est partie...
Pardon mais les chiismes sont plus anciens que le mu'tazilisme.
Pas en terme theologique .
Bravo à l'intervenant❤