CQFD Thomas. Je pratique la photographie de rue depuis plus de 35 ans et je ne m'en lasse pas... Quant tu dis que ce genre est un témoignage de notre époque, je peux le vérifier à chaque fois que je me replonge dans mes "archives". Pourtant, si je faisais de la macro, des coucher de soleil avec des premiers plans en ombres chinoises ou des photos de chats (que j'aime trop pour les emmerder!), j'aurais beaucoup plus de ouahhh auprès de ma famille et mes amis qu'avec mes photos de rue ou l'on me demande régulièrement pourquoi je photographie de gens... que je ne connais pas. Ton blog et tes vidéos me font un bien fou... continue. Merci.
La photographie de rue est une forme d'art qui capture la vie quotidienne dans des endroits publics, mettant en scène des individus dans leur environnement. C'est une expression artistique qui n'est en aucun cas interdite, mais plutôt appréciée et valorisée. Pour moi, c'est une passion qui me permet de capter l'essence de la vie urbaine, d'immortaliser des moments fugaces et de partager mes perspectives avec les autres. La photographie de rue est un moyen puissant de documenter la diversité humaine, de saisir l'émotion et de raconter des histoires sans mots. Elle n'est pas motivée par des intérêts commerciaux, mais plutôt par le désir de capturer la beauté et l'authenticité de la vie en général. Merci de reconnaître cette forme d'art et de permettre aux passionnés de l'explorer librement. a mon avis pour moi c sa...
Superbe vidéo!! voilà ce qui fait avancé la.photographie! Pas.besoin de parler du dernier Sony ou du dernier Canon pour devenir une référence sur RUclips .Bravo!!
Des fois il suffit d'une bonne discussion pour que les choses s'arrangent. Y'a une semaine je me suis fait interpellé par une femme que j'ai prise en photo et qui m'a ressorti le classique droit à l'image. Je dois avouer que j'étais choqué parce que c'était la première fois que ça m'arrivait. Après une bonne discussion, je lui ai montré la photo et était plutôt contente et m'a demandé de la lui renvoyer. Une histoire qui finit bien !! Merci pour cette vidéo Thomas !!!
Bonjour M Hammoudi, je trouve votre site super, Merci pour ce que vous fêtes. Je suis un amateur de photo depuis des longues années, Aujourd'hui je suis a mon 4 tutoriel avec vous. Cette année je me suis inscrit dans une école photo (première année), donc, je m'avance avec vous dans les futurs sujets que je devrais traiter dans mes cours ;). Belle journée a vous.
@@ThomasHammoudi J'voulais savoir si faire du HDR fluo en photo de rue ca pouvait nuire aux personnes photographiées ? (ou faut j'demande a Serge, Serge ! allo ??)
Bonjour Thomas , je relaie ta video qui est un résumé de ce que bon nombre de photographe de rue répète régulièrement , malheureusement dans la rue je suis contre la confrontation ou la discution entre deux pavés de théorie de droit ou de culture car souvent en cas de vive réaction (il est souvent impossible de discuter ) généralement je repars avec des photos qu'en effet je n'utiliserais jamais. Ta video a le mérite de pouvoir faire le point de manière posé sur le sujet et j'espère un jour ne plus avoir à se justifié sur cette photographie dont on ne dois rien attendre à court terme mais qui j'espère un jour documenteras l'époque que nous vivons. Merci pour tes videos de qualité.
Merci pour cette vidéo Thomas. Même si elle ne m'apprend rien de plus que je ne saches déjà, elle arrive a quelques jours de mon premier ouvrage papier. Ça m'enlève une partie de mon stress... Bonne continuation.
Les gens sont heureux de passer à la télé au tour de France, mais s'offusquent d'apparaitre sur des photos de rue, c'est un peu paradoxal. Du coup, je propose qu'on diffuse cette vidéo en boucle dans les espace publics, ça en déridera certains.
merci ton video m'a beaucoup aidée à me convaincre de céder à mon vif désir de faire VRAIMENT de la photo de rue . tu exposes bien c très vibvant et clair .très entraînant.
J'ai appris des choses grâce à ta vidéo donc merci beaucoup, après j'avoue qu'il y a des choses avec lesquelles j'ai un peu de mal... Je fais de la photo, et de la photo de rue souvent, et il m'arrive de prendre des gens en photo du coup sans qu'ils le remarquent, mais dès que la personne est reconnaissable je viens la voir après et lui demande si c'est ok pour lui/elle et si il ou elle veut que je lui envoie. Je pense que c'est important de garder un côté humain dans la chose, surtout quand il s'agit d'art, j'ai du mal avec les gens qui prennent des photos d'inconnus hyper reconnaissables et qui les affiche partout sans leur demander si c'est ok pour eux, c'est pas hyper safe comme façon de faire je trouve... En vrai je peux comprendre la dame sur le livre photo aha, Et c'est bien plus cool de parler à la personne après plutôt que de la traiter comme un objet dans la rue je trouve... C'est que mon avis, le droit est très bien comme ça, mais si on peut rajouter une dimension plus humaine au métier c'est cool, surtout à notre époque
encore une vidéo au top ! il y a peu j'ai tenté la photographie de rue, je n'ai pas eu de remarques désagréables, mais plutôt des personnes qui pensaient me déranger dans ce que je voulais photographier alors que c'est eux que j'attendais dans mon cadre, ce qui est très drôle. Donc je les rassurais en disant de faire comme si je n'étais pas là avec un grand sourire et puis voilà. On va espérer que ça continue comme cela sinon je leurs expliquerai ma démarche qui bizarrement ressemble à ce que tu expliques sur le témoignage de notre époque, c'est ce que j'adore faire et ça fait un bien fou d'entendre quelqu'un qui partage cette idée. Vivement la prochaine vidéo, bonne soirée :)
@@ThomasHammoudi j'attends avec impatience alors :) . Je préfère le "je ne veux pas déranger" a une crise d'hystérie ou à un "hé toi là.." c'est un rapport plus agréable, et puis ça permet de montrer que l'on est sympa et que l'on veut juste faire des photos tout simplement, l'attitude joue beaucoup dans la façon de percevoir, si on n'est pas naturel, les gens le sentent et c'est là je pense que l'on risque d'avoir des problèmes.
@@MarleneBart Yes, tout à fait d'accord. Et puis l'habitude joue aussi. Quand je faisais tous les jours de la photo dans le métro sur mon trajet, je connaissais mieux les lieux/spots, ça aide.
@@ThomasHammoudi oui ça évite d'avoir l'impression de n'avoir rien fait à force de tourner pour trouver l'action, je préfère avoir le cadre et attendre l'action.
Helloooo ! J'arrive 4 ans après 😅 mais vidéo intéressante 😊 je me suis entretenu avec Joëlle Verbrugge également pour avoir quelques éclaircissement sur des zones grises 😉 elle fût de très bon conseil ! Chouette vidéo en tous cas 👍😉
Lorsque l'on évoque la photo de rue je pense toujours à l’anecdote que raconte Sabine Weiss à qui l'on avait interdit de photographier des enfants jouant avec des jets d'eau à Paris, allant même jusqu'à lui demander ses papiers d'identité. Elle avait déjà plus de 80 ans il me semble. La grosse blague.
Sauf que... Si c'est un vieux Monsieur qui fait des photos d'enfants dans la rue, ça risque (vite) de tourner rapidement au vinaigre. De plus, je ne suis pas certain que les affirmations dans cette vidéo (excellente par ailleurs) concerne tous les pays d'Europe, je pense qu'il aurait été bon de le rappeler :-)
@@FredMakukatin sauf si le vieux monsieur c'est Doisneau. En vrai en étant discret t'as pas de soucis. La seule fois où je me suis fait griller c'est au flash de nuit à 2m.
@@FredMakukatin oui et je me suis toujours demander ce que les parents pensait que l on pourrait faire de mal avec des photos d enfants qui jouent. Je crois qu'il n y réfléchissent même pas .
MERCI vraiment ! une mise au point essentielle à savoir et faire circuler pour beaucoup de monde ! Même si j'ai eu quelques fois la remarque ( souvent de manière gentille ou ironique donc ça va ) ben ça m'arrivait de stresser bêtement genre "oulah est-ce que je vais être compris " ou "vais-je bien réagir pour lui dire" car dans la surprise et spontanéité on peut bafouiller grave x) bonne vidéo une fois de plus!
Merci :) En fait, la meilleur approche que j'ai trouvé au final c'est de parler de gens que tout le monde connaît. Cartier-Bresson ou Doisneau, et de dire un truc du genre "j'adore leurs travaille, donc moi aussi j'essaie de faire de la photo dans al rue". Quand t'as l'air passionné, les gens comprennent le truc.
Merci Thomas pour cette éclaircissement. En période de confinement, j'ai voulu prendre mon quartier ainsi que ses habitants en photo, seulement voilà je me suis heurtée à un monsieur "débile" qui a finit par me cracher dessus. Je savais que j'étais dans mon bon droit mais c'est toujours rassurant de voir ta vidéo !
Merci pour cette vidéo. Je vais pouvoir la montrer à ma femme qui n'arrête pas de me répéter que je n'ai pas le droit de photographier les gens dans la rue. 😉
Comme je me bat les couilles de la plupart des autres pratiques photographiques, j'ai bien aimé cette vidéo. J'aurais cependant apprécié que tu souligne que l'appréciation, l'approbation ou désapprobation de cette pratique varie beaucoup selon les différentes cultures et qu'en tant que street photographe avec une motivation artistique, il est bon de toujours garder ça à l'esprit. Quand on a l'envie de faire de la photographie de rue à l'étranger, je pense qu'il est bon de bouquiner quelques livres faits par des photographes locaux ou de visiter des profils instagram de mecs du coin, ça aide a connaître les règles de la pratique dans la région. Les règles sont pour très importantes a connaître, après il faut aussi savoir parfois s'en affranchir. Il peut-être intéressant d'apporter un regard extérieur sur une société, une culture, de la documenter d'un point différents que les locaux. Là ça aurait vraiment été bandant !
Bonjour Thomas vidéo qui aborde un sujet très intéressant pour ma part je n'ai jamais eu de réactions hostiles mais plutôt de la curiosité, j'utilise un Yashica 124 G qui intrigue les non initiés et qui par ailleurs est discret.
Une photo de rue même "nulle" peut trouver un jour son intérêt historique ou documentaire, c'est sûr, la probabilité est en tout cas beaucoup plus grande qu'avec une aile de pigeon ou une oreille d'écureuil... et puis ça coûte moins cher en matériel, en général.
Je n'ai personnellement rien appris de neuf mais c'est une video très claire et didactique. Ceci dit, il me semble quand même qu'on n'a pas le droit de prendre des enfants et que ce qu'on risque n'est pas rien (plusieurs dizaine de milliers d'euros d'amende). Est-ce que tu pourrais infirmer ou confirmer ? C'est un paradoxe quand on voit les parents étaler sur les réseaux sociaux les images de leurs chères têtes blondes. En prenant un exemple concret : prendre en photo sans autorisation préalable des enfants dans une compétitions sportives avec un APN serait interdit même si à côté la famille béate et autres s'en donnent à coeur joie avec leur smartphone.
Je ne suis pas juriste, donc je ne vais pas me prononcer, mais une association sportive, je ne suis pas sûr que ça soit un truc public. Mais a priori, je ne vois pas pourquoi les enfants ça serait différents des adultes, même si ça peut être encore plus mal perçu.
Je ne suis pas juriste, mais une compétition ouverte au public me semble être qqch de public....le bon sens est aussi de discuter avec les organisateurs de façon ouverte, expliquer ce que l'on fait comme photos....pourquoi pas voir si le club ne serait pas aussi intéressé par des photos...etc...(bref, se montrer sympa et ouvert pour ne passer pour le pervers qui vient photographier des enfants en douce). J'habite en Suisse, j'ai photographié des jeunes pratiquant le curling, et des expériences positives, organisateurs okay si on ne gêne pas les joueurs, les gens faisant attention de ne pas te gêner, des parents intéressés d'avoir les images...une autre expérience, en coupe de football, le petit club local jouant contre un club de l'élite, un organisateur m'a approché en milieu de deuxième mi-temps, son souci n'était pas que je prenne des images, mais si j'avais l'intention de les vendre. Comme ce n'était pas le cas, il m'a laissé continuer à photographier.
@@didierpache9806 Merci pour la réponse. J'ai peut être donné un mauvais exemple mais cette interdiction serait beaucoup plus large et s'étendrait aussi au domaine public pour les mineurs. En dehors de ce point, tout ce que dit Thomas correspond à ce qu'on m'avait déjà dit.
Salutations, Il est vrai que notre rapport à l'image (en tant que sujet photographié dans l'espace public) a énormément changé depuis l'apparition de la photographie. Il y a, comme tu l'as précisé, cette peur de l'utilisation abusive d'une photo, ou cette peur de la perte de la vie privée (ce qui est paradoxal, puisque l'espace public, ce n'est pas privé...), et ce désir du gain, cette sensation d'être lésé, qu'une photo rapporte de la thune et qu'on en touche pas un rond (ce qui est encore paradoxal, le photographe achète un matos qui n'est pas toujours cheap, accomplit une démarche artistique qui nécessite un grand travail en amont, prend un temps fou parfois, voire souvent, à trouver le bon moment... bref ça mérite son blé (si blé, il y a :d), comparé au sujet photographié qui ne faisait que passer. L'idée, d'être lésé, on est d'accord, n'est pas du tout justifiée :d, mais tout le monde ne le comprend pas). Mais je pense aussi que la photographie de rue n'a plus le même impact aujourd'hui qu'à la fin du XIXe siècle, première moitié du XXe, et cela change la perception du public. Elle marquait au début la modernité... la ville, c'est la vitesse, ce sont les grands bâtiments, c'est l'évolution de l'architecture, c'est le pullulement des gens... plusieurs arts ont capturé cette modernité que symbolise la ville ; Charles Baudelaire par exemple avec son poème "A une passante", ou Umberto Boccioni avec des peintures comme "Visioni simultanee". Et la photographie semblait un art parfait pour restituer la ville, pas étonnant que Henri Cartier-Bresson fût un pote des surréalistes : quoi de mieux qu'un art moderne pour capturer la modernité, la spontanéité du quotidien. Mais la modernité et les avant-gardes se sont vite estompées, et aujourd'hui, nous ne voyons plus la photographie comme un art nouveau ou la ville comme la quintessence de la modernité, et cela, je pense joue aussi sur le sujet photographié. Quiconque aujourd'hui est potentiellement un sujet photographié ou photographe (dans le sens où il peut prendre des photos). L'individu aujourd'hui n'aura pas la même sensibilité qu'un passant en 1930 qui n'est généralement qu'un sujet potentiellement photographié. Après, je ne dis pas cela avec une pointe de nostalgie ; cela, au contraire, ouvre la voie à de nouvelles possibilités artistiques et une nouvelle vision du monde.
Je suis assez d'accord avec ta conclusion, la société change, et la photographie peut suivre et continuer à capter ça. On a eu plein de trucs intéressants autour des gilets jaunes cette année (des reportages, roman photo & cie), qui sait ce que réserve l'avenir ?
Nous sommes 5 photographes réunis collectivement pour proposer une exposition sur la photographie de rue. Il est évident que votre vidéo sera une bonne intro sur les conférences que nous prévoyons, concernant le droit à l'image, conjointement à l'exposition.
Super vidéo ! J'aimerais juste préciser que certaines circonstances posent une question morale supplémentaire, notamment les manifestations/rassemblements protestataires. Dans ce cas, il faut flouter les messages ,du moment que le risque de répression existe.
C'est un contrainte que tu t'imposes, pas une règle morale absolue ou légale. Les manifestations font partie intégrante de notre histoire commune. A quoi ressembleraient les photographies de mai 68 de Gilles Caron si tout était flouté ? www.telerama.fr/sortir/mai-68-gilles-caron,-les-cliches-iconiques-dun-photographe-redoutable,n5684144.php
@@ThomasHammoudi Evidemment ça rentre dans ma vision personnelle de la moralité/légitimité. Mais avoir cette réflexion avant de rendre publique une photographie, avoir connaissance du contexte, de la légalité de l'action qu'on photographie et des risques encourus par le sujet me semble une démarche plus qu'essentiel si on est en accord avec la cause défendue par les manifestants. Bien sûr que flouter chaque visage porte atteinte à l'esthétique et à l'histoire de l'image, mais rien n'empêche alors de sortir les versions "clean" quand les risques se sont amoindris.
Merci pour cette intéressante vidéo Thomas! Je pratique la photo de rue depuis un petit temps et j'aurais deux questions. La première, tu dis que c'est justement à la diffusion qu'il faut faire attention, que dis le droit sur la diffusion de photos de personnes en ligne et y a-t-il une différence entre par exemple Facebook, 500px et un site perso? Deuxième question, as tu connaissance de la législation en Angleterre. J'y habite pour qq années et je me demandais si j'avais autant le droit de photographier des inconnus qu'en France... C'est un commentaire un peu flemmard dans le sens où je peux trouver ces réponses moi-même mais ça peut peut-être servir à d'autres !
Question bête sans doute, qu'en est-il de la vitrine d'un magasin qui se trouve devant l'espace publique (boutique de chaussure restaurant ou autre) ? Y a t'il une différence quand il est ouvert ou fermé ?
Hello, Alors on commence à rentrer dans de la spécificité technique 😅 De ce que je comprends des textes que j'ai lu (et ça n'est pas mon métier !) j'aurais tendance à penser que ça ne pose pas de problèmes. Un magasin de chaussures c'est visible depuis l'espace public, ça accueille du public, ça semble pas "privé" complètement (même si la possession l'est). Et y'a pas mal d'exemples de photo de street avec des vitrines, des jeux de réflexion, etc. Historiquement, ça se justifie aussi je pense.
Je pense à la sombre affaire des amoureux du pont Neuf. On avait payé des acteurs, mais un litige si longtemps après sur l'identité des acteurs, déjà payés de toute façon.. À ce rythme, ils auraient du marchander un pourcentage des bénéfices (?).
Merci pour cette vidéo. Je suis en train de préparer un livre de photos de rue sur Bayonne. Un éditeur a qui j’ai montré mon travail me dit de faire attention car je montre pas mal de gens pris de face en passant et je n’ai naturellement pas demandé leur autorisation de publier dans un livre. Qu’en est-il ? Merci de ta réponse.
@@ThomasHammoudi prendre les gens oui on peut j’ai bien compris. la question porte sur la publication dans un livre. La réponse ne me parait pas évidente ou je n’ai pas compris.
@@alainaubry3973 Bah... je ne sais pas quoi te dire. L'exemple de la vidéo parle exactement d'une jurisprudence suite à la publication d'un livre. Je ne peux pas faire mieux ^^
Aujourd'hui je faisais des photos à la sortie du parc Monceau, proche de la sortie du métro. Des agents de la sécu RATP sont venus me demander d'arreter mes photos et de "circuler", sous prétexte, selon eux, que je prenais "des photos de femmes au zoom sans leur accord". J'étais devant la sortie du parc, bien visible de tous, et je prenais les gens qui sortaient pendant la golden hour, en noir et blanc, sans distinction de sexe ou d'âge, ce que j'ai essayer de monter à l'agent sans succes. Bref, j'ai refusé de partir, justifiant que je faisais de la photo artistique et que j'étais dans mon bon droit. Immédiatement un des agent s'est montré très menacant, a refusé de regarder mes photos : "l'art ne m'interesse pas Monsieur" et menace d'appeler la police puisqu'ils communiques ensemble. Je ne savais pas si j'allais finir au poste et perdre deux heures ou si la police m'aurait laisser continuer mes photos, je suis donc parti. Aurais-je du accepter que la police vienne pour que l'agent de sécu me laisse tranquille ou ai-je bien fait de partir finalement ? Si j'en crois cette vidéo j'aurais du ignorer l'agent mais dans les faits...?
Bah, c'est vraiment propre à chacun comme comportement à avoir. Selon ta résistance au stress. Mais l'agent n'allait pas te taper de toute façon, et s'il avait appelé les flics, ils auraient dit que t'avais le droit oui.
@@ThomasHammoudi Ouais, je sais pas, en ce moment la police est à cran, il vaut mieux l'eviter un maximum je crois... Bref ca confirme ce que je voulais savoir, je continuerai ma serie devant le parc :) Merci
D'autres commentaires y répondent 😊 Il semblerait que la jurisprudence ne fasse pas de distinction, mais que ça puisse être un facteur aggravant (en cas de torts causés à un mineur), de ce que j'ai compris.
J'ai une question, es ce que tout cela s'applique aussi lorsqu'il y a des mineurs sur la photo ? Ou est ce que la législation est différente pour les enfants ?
De ce que j'ai compris ça ne change rien. J'ai plusieurs photos en tête avec des mineurs que j'ai pu voir exposées ou dans des bouquin. Mais c'est assez précis il faudrait vérifier.
Salut Thomas, Je voulais savoir si tu prend en photo des gens inconnus dans la rue en portrait en leur demandant, est ce qu'il faut une autorisation de publication de leur part par la suite ou, du fait qu'ils sachent qu'ils sont pris en photo et que la photo est prise de prêt (sans faire la macro hein ;) ), il y a de facto une autorisation induite ?
En théorie c'est parfaitement juste ce que tu dis dans la video, dans la pratique un peu moins, difficile de expliquer le concept de la photo de rue a une personne en hystérie parce que vous avez pris en photo leur gamin ( je suis au Portugal) hors de question de prendre en photo des gens dans une plage sans passer pour un malade ... même si tout le monde se prend en photo dans la joie pour publier sur facebook ou instagram , je pense honnêtement que á l’époque des réseaux sociaux et internet on ne faits plus de photo de rue comme dans les années 60, les mentalités sont bien différentes á cette époque prendre en photo quelqu'un c’était vue comme un hommage aujourd'hui plutôt comme une agression
Dans la pratique je n'ai jamais eu aucun soucis. Jamais. Et j'ai passé deux semaines à temps plein à Paris à ne faire que ça l'année dernière. Faut savoir s'y prendre et être pédagogique. Mais je ne pense pas qu'on puisse moins en faire qu'avant. Bref ne laisse pas tomber comme ça !
Je ne suis pas juriste, et encore moins concernant ce que peuvent ou ne peuvent pas faire les forces de l'ordre. De ma compréhension, s'il n'est pas en service, je ne vois pas pourquoi il ne pourrait pas avoir une pratique photographique artistique telle que je la décris ici 😊. En dehors de ça, je ne sais pas.
L espace public ne se limite pas à la rue. Une célébrité avait porté plainte contre un photographe qui avait immortalisé son mariage dans le lieu de culte où se tenait la cérémonie religieuse. Le juge a donné raison au photographe sur la base de la loi de 1905 qui stipule que les cultes sont publics (la même loi précise aussi qu on ne peut pas perturber un culte)
@@ThomasHammoudi en l occurence il s agit du droit des religions ou rien n est clair. J essaie d aider le seul prêtre yezidi de la région à avoir un titre de séjour depuis 4 ans. Tribunal administratif, appel, rien n y fait le préfet refuse et le gars fait les mariages et les enterrements avec une oqtf ! Alors qu il y a 3000 curés et 300 imams étrangers en situation régulière. Bref hors sujet ...
Peut on se prendre en photo dans SPA je voulez me prendre en photo ou y a des piscines comme dans les hotel qui y a Rosas en espagnes. des piscines avec jacuzzi c'est se genre de piscine.
@ThomasHammoudip piscine avec jacuzzi qui son dans les hotel a Rosas on Espagnes j'aimerai savoir si c'est permi de se prendre en photo ou se filmer.
Pas de souci, j'ai revu et lu l'article de Joel Verbrughe. C'est juste que cela repose sur une seule jurisprudence ce qui ne fait penser que ce n'est pas gravé dans le marbre. La réaction de l'éditeur que j'ai contacté m'a perturbé. Je ne te dérange pas plus sur ce sujet.
Hello, je pensais que la limite était l'utilisation commerciale des photos à partir du moment où les personnes sont reconnaissables (et donc nécessité d'une autorisation, mais c'est presque sous entendu que tu peux gagner des prix sans cette autorisation), mais tu n'abordes pas le sujet?
Merci pour cette nouvelle vidéo. La police, faut faire gaffe quand même, beaucoup sont allergiques à ces histoires de prendre les gens en photo et sont un peu ignorants dans ce domaine de la loi ;)
Bonsoir Thomas. Je découvre ta chaîne à l'instant et j'ai une question à te poser concernant la photo ( vidéo en ce qui me concerne) de rue : D'après toi nous sommes dans notre bon droit de shooter sur l'espace public des scènes de la vie courante, et effectivement cela a un réel intérêt d'un point de vus sociologique ;) mais j'ai entendu dire que cela n'était pas le cas pour les mineures et qu'il fallait systématiquement demander l'accord aux parents (si présents) ou simplement s'abstenir pour éviter tout problème... Tu confirmes? Merci à toi! tu gagnes 1 abo ;)
Pour moi il n'y a pas de problèmes ou alors le droit a changé depuis l'époque de Cartier-Bresson et de Ronis. Toujours dans un cadre strictement artistique hein.
@@Richard-gk9qt Arrête d'écrire des bêtises. Tu commentes sans maîtriser le sujet. Il n'y a pas plus de législation maintenant, mais de la jurisprudence (comme expliqué dans la vidéo).
@@ThomasHammoudi Avant de raconter des salades commences par consulter les sites juridiques ou le site du gouvernement . www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F32103
"sauf cas particuliers." La pratique artistique ça en est un, c'est ce que montre la jurisprudence que je cite (et que tu aurais vu si tu regardais le contenu avant de le commenter). Joëlle Verbrugge (qui est avocate) explique la même chose sur son Blog, voir commentaire épinglé. D'ailleurs, ce n'est pas une loi que tu cites (il n'y en a pas) mais une simple fiche d'information. Le seul texte existant c'est l'article 09 du code civil (www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000006419288&cidTexte=LEGITEXT000006070721) qui existait déjà à l'époque de HCB. Pour le reste on se base sur la jurisprudence. Donc non, je ne raconte pas de salades, c'est toi qui ne maîtrise pas ton sujet. Merci & bonsoir :)
Très bonne vidéo, elle synthétise clairement cette problématique de la prise de vue. Par contre tu abordes très peu l’étape (facultative) suivante, à savoir la diffusion du cliché. Le prendre ne pose pas problème mais concernant la diffusion, sur les réseaux sociaux par exemple, qu’en est-il au final ? Surtout dans le cas d’un sujet individuel. Bref ton avis m’intéresse.
Bah... c'est le sujet de la vidéo en fait. Quand on parle de droit tout ça, de ne pas causer de tort, de rester dans le cadre artistique, c'est pour la diffusion.
@@ThomasHammoudi désolé mais tu n'es alors pas assez clair... après revisionnage de ta vidéo tu insistes sur la prise de vue, l'acte de photographier, la diffusion c'est une autre paire de manches ! Je ne dis pas que tu as laissé cela de côté mais simplement que tu l'as très vite mis de côté en fin de vidéo. Ou bien j'ai mal compris et pour toi photographier (créer et exploiter une image) dans la rue implique aussi la diffusion (le partage et la communication de l'image)
Ou alors si je comprends bien si cela est considéré comme une "pratique artistique" (pour te citer) qui ne cause pas de torts alors pas de problème, même pour la diffusion, c'est ça ?
@@Sidley3376 Presque. En fait TOUT ce que je dis c'est pour la diffusion. Je parle un peu de la pratique, parce que souvent c'est là que t'as des interactions avec les gens. Dans la rue on ne peut JAMAIS t'interdire de prendre des photos (sauf je sais pas, les trucs genre aller photographier les flics en train de se changer ou l'armée quoi). Dans la rue tu prends ce que tu veux. C'est après, à la diffusion que toutes ces questions sep osent. Je n'ai pas revu la vidéo mais de mémoire je dis un truc du style "prenez la photo vous avez toute votre vie pour décider quoi en faire".
Aaaargh !!! Moi qui venais de m'acheter un gilet multipoche pour ranger les crayons et les blocs notes pour faire signer des autorisations.... Ben ça sert pu à rien alors ?
personellement j ose pas j'ai peur du retour de baton et je sais pas comment mis prendre ; en résumé je suis timide; j'ai bien compris que il ne faut pas violer l 'intilité de chacun et le droit expression artistique passe apres; les lieux à mon avis qui s 'y pretent sont pour la photos de rue : jardin public et encore sortie d'une eglise(non famille) sortie d'un hypermarché; pour moi c est difficile ambigu la photo de rue... Qu"en pensez vous?
Est ce que la photo de rue pratiqué par Bruce gilden cause du tort a l'individu ? Parce que j'adore son travail mais je pense que je me prendrais des mandales
Du tort, du point de vue légale, je ne pense pas (à ma connaissance il n'a pas eu de procès). Mais ouais, y'a des différences culturelles, à Paris il se promène avec des gardes du corps. A NY tout le monde s'en fiche.
Je sais plus quels photographes célèbres aux states s étaient fait une spécialité de shooter les gens dans la rue a 50 cm du visage au flash. Tout a fait légal. Après le mec qui me fait ça il a intérêt à courir vite avant que je lui arrange le portrait.
@@ThomasHammoudi c est ça, mais il y en a au moins un autre. Des vrais tarés. Aux states je sais pas, mais en France ça passera en rixe et sauf itt c est classé sans suite. Avec un peu de chance, tu gagnes même un tour gratuit en fourgon, seul moyen légal de traverser la ville a fond de troisième en grillant tous les feux au deux tons 😁 la rue, c est la rue, hein et ces "photographes" se sont pas risqués la où vaut mieux éviter de brandir quoi que ce soit devant un gars. Et a propos de droit en photo, si jamais ça t arrivais, celles prises au poste peuvent, ainsi que tes empreintes, être supprimées du fichier à ta demande au proc après 6 mois. C est plus fait au semflex police avec le masque coulissant pour avoir ta poire face et profil sur le même nega, hélas.
Pour moi le problème est plus complexe que ca. Imagine que tu prends en photo un footballeur que tu ne reconnais pas. Ce footballeur a un énorme contrat d’exclusivité avec Nike. Pas de chance quand tu le prends en photo, il porte du Addidas. Si Nike lui fait un procès à cause de ta photo et qu’il se retrouve contre toi, ca risque de faire mal. Qu’en penses tu ?
Pas vraiment d'accord sur l'analyse du couple illégitime pris dans l'espace public ... car 1: vous ne le savez pas ( qu'ils sont en faute potentielle), 2: s'ils s'affichent dans l'espace public, ils prennent leur responsabilité de la situation , et l'apparence joue contre eux...😏
Ouais, c'est un exemple qui est souvent repris pour illustrer ce cas. Faut retenir l'idée principale (la photo dans cet exemple cause un préjudice), mais oui dans la réalité la justice n'est pas mécanique et ta position s'entend.
Je pense qu'il y a vrai contre-sens dans ta phrase ou tu dis qu'il est bizarre que les gens n'aient pas envie d'être photographiés dans la rue alors que la plupart expose sa vie sur les réseaux...deux remarques : 1 . les gens exposant leur vie sur les réseaux ne sont qu'une toute petite partie de l'humanité, entre les pays pauvres ( ou la photographie de rue à un coté zoo pour moi ) , les campagnes ou les gens sont encore bien loin de ça et le facteur "générationnel" 2. ceux qui utilisent les réseaux sociaux, exposent des moments choisis de leur vie et pas un moment qui peut-être banal pour eux, photographié par un nobody, dans une image qui ne présente aucun intérêt pour eux. Au delà des considérations "législatives" , je pense qu'avoir le recul du respect du à l'autre et la première règle à appliquer lorsque l'on réalise une photo quel qu’en soit le sujet
"je pense qu'avoir le recul du respect du à l'autre et la première règle à appliquer lorsque l'on réalise une photo quel qu’en soit le sujet" Personne ne dit le contraire. 😊
Les photos de famille retrouvées dans un grenier documentent tout autant la société, voire bien mieux. Pour tout ce qui est sur un support numérique, gros doute sur sa pérennité.
Pas vraiment mieux, c'est un pendant différent de la société. La vie privée, familiale, intime. En photographiant la rue, tu ne pourras jamais avoir ça, et inversement. Pour la pérennité, c'est tout autant un casse tête que le papier. J'ai bossé pour la BnF (on faisait de la num), ils archivaient tout dans SPAR (www.bnf.fr/fr/spar-systeme-de-preservation-et-darchivage-reparti). C'est exigeant, mais on s'en sort très bien aussi. Au niveau individuel, la base je dirai c'est de multiplier les copies dans différents endroits et de privilégier les formats d'enregistrement ouverts. Et si possible qui ne dégradent pas trop l'image.
@@ThomasHammoudi le travail, l habitat, l habillement, la fête, la même personne bébé jusqu a vieillard, l evolution sociale... Le carton du grenier c est souvent 100 ans de photos d une même famille, avec des notes au dos. Fascinant. Acheté un lot aux puces pour un Pentax la semaine dernière. Plein de diapos d inconnus, le papier peint, les bibelots, les bagnoles ... j adore. La photo de rue maintenant c est devenu une tarte a la crème. Le photographe est un artiste, le preneur de son un technicien, bah tiens ! Sur la pérennité J ai des negas 6x9 des années 30, leur tirage contact sur velox et l appareil qui les a shooté, tout ça parfaitement utilisable. On verra ce que deviendront nos APN et leurs raw dans 100 ans. Sans parler de ce qu on vit : j ai fait de l argentique tant que j avais accès à un labo associatif, puis du numérique seul comme un con des heures derrière mon écran. Ya pas photo, il manque l apéro 😁
@@ThomasHammoudi quant à photographier la société, ouais je demande à voir. Il se trouve que je suis souvent avec des réfugiés a la rue, dans des bidonvilles rroms, ou des squats et je n y ai jamais vu de photographe de street. Par contre j' ai vu des photos faites par les intéressés, du mariage rrom aux enfants yezidis dormant sur un carton dans nos rues. Moi je n' ai jamais eu même l'idée d y faire des photos, sauf des flics quand ils débarquaient. Et là, le droit à documenter la société ... heu ... de loin hein, avec ton pauvre grand angle de smartphone et son capteur pourri
@@danielalexandre4008 ça reste plus de la photographie documentaire que de la Street ce genre de trucs. Par définition, les gens mis au ban de la société sont peu visible dans l'espace public.
@@ThomasHammoudi peu visible des photographes de rue ? Ben ils y vivent dans la rue ! La réalité c est qu qu'on détourne le regard, y compris photographique.
Faudrait se renseigner, je ne suis pas juriste. Mais généralement je dirai que le critère c'est la façon d'y accéder. Une gare c'est libre d'accès, tout le mode peut y rentrer. C'est ouvert au "public". Une entreprise, la maison de chez tes parents non, donc privé. Je me trompe peut-être, si quelqu'un à la bonne réponse qu'il lève la main.
Quand tu es dans une gare (ou un autre espace ouvert au public mais du même genre), tu dois te conformer au règlement applicable aux usagers; s'il dit quelque chose concernant les prises de vue ou le tournage, tu dois suivre les règles. Le règlement SNCF dit que la prise de vue à des fins commerciales est soumise à autorisation préalable. Donc pour des photographies "non commerciales", tu es libre; MAIS tu ne dois pas gêner les passagers, la circulation, etc. Du genre : si tu t'installes avec un trépied, un flash additionnel sur pied, le tout à l'heure de pointe, tu prends le risque de te faire sortir (et aussi et surtout de te faire renverser ton matos par la foule !!).
@@ThomasHammoudi 😂 oui de toutes façons tout le monde sait que l'appareil photos fait de belles photos. Le photographe ne fait que appuyer sur un bouton.
Très étonné par le contenu de cette vidéo, sur laquelle j'arrive par celle de Laurent Breillat. Il me semble que tous les deux vous avez un peu tendance à confondre la prise de vue et la diffusion ; Laurent n'a parlé que de l'attitude de Tasuo Suzuki qui peut heurter les gens, et de ton côté tu évoques bien la nuance avec la diffusion mais en tournant au ridicule les photographes qui prennent la peine de faire signer des autorisations. Sur le premier point, j'entend que les modèles pris.es sur le vif puissent être heurté.es mais ces personnes sont aussi en mesure de comprendre que la spontanéité peut être nécessaire pour la création artistique, le fait d'aller vers elles après la prise de vue pour leur expliquer la démarche ne me semble donc pas du tout inutile mais indispensable, sans quoi elles n'ont même pas la possibilité d'être informées. Et sur le second point, faire signer un document d'autorisation (qui en plus est un document qui pose un cadre de l'utilisation de l'image de la personne lors de sa diffusion, pas le contexte de la prise de vue) va permettre de vérifier auprès des personnes si la photo ne risque pas de leur causer du tort. Parce que oui, c'est facile de dire "on peut faire ce qu'on veut tant qu'on ne cause pas de tort", mais attendre de voir si la publication va causer du tort me paraît une attitude moins respectueuse et responsable que le fait d'échanger quelques mots pour vérifier en amont si on ne risque pas effectivement de détruire un emploi ou briser un couple... Enfin, dernier point sur lequel je voulais revenir, c'est sur l'importance "capitale" du travail des photographes de rue pour documenter l'histoire. Eh ben non, à mon sens documenter l'histoire ce n'est pas le rôle des artistes, c'est juste une conséquence de l'art. Documenter l'histoire c'est le rôle des professionnels de la culture et du patrimoine, et à moindre mesure des journalistes (qui ne font pas que de l'actualité, non mais c'est quoi ce cliché ?). Les deux métiers peuvent disposer d'autorisations et de formations spécifiques qui les dispenseront d'avoir à demander systématiquement des signatures, et ces métiers sont tout à fait à la portée de photographes amateurs ou professionnels, tout comme les reporters ou les pigistes travaillent pour la presse et ont le droit par ailleurs de s'exprimer artistiquement. Donc c'est un avis perso bien sûr, après avoir fait pas mal de sensibilisation au respect du droit à l'image et au droit d'auteur (Merci Joëlle, que j'ai connu grâce à Sébastien Roignant), mais je pense qu'on peut couper la poire en deux pour préserver à la fois le respect du consentement du public (qui ne dépend pas de la culture) de rue et la liberté d'expression. D'une part les photographes de rue peuvent s'éclater dans des espaces publiques mobilisés pour des événements particuliers (dès lors qu'une personne se rend à une manifestation publique elle consent à se rendre visible des autres citoyen.nes et ça a plus de sens qu'elle accepte d'être photographiée) mais soient plus mesurés dans les espaces de circulation par exemple (où les gens ne font que passer, pas toujours par choix) ; et d'autre part ielles peuvent distribuer des cartes de visite avec une page dédiée à l'explication de comment suivre les publications du photographe (ça fait de la pub en plus) et voir si des images de soi sont diffusées, rendant possible le dialogue et le consentement (ce qui n'est pas le cas quand la personne qui prend la photo s'en va sans rien dire). Tout ça n'est pas compliqué à mettre en oeuvre et ne remet pas en question la liberté d'expression... Bref, la vidéo est excellente malgré tout, mais la position me semble trop tranchée alors même deux mois après j'ai voulu intervenir ici...
Perso, c'est plus le contenu de ton commentaire qui m'étonne. Avant de commencer je me demande : - Est-ce que tu pratiques la photographie de rue ? - Est-ce que tu t'y intéresses vraiment ? (Autrement que sur internet hein : livres, expo, masterclass) - Est-ce que tu as un formation de droit ? Juriste, avocat ? Tu sais, comme Joëlle Verbrugge, spécialiste du domaine, qui confirme la qualité du contenu dans le commentaire épinglé ;) J'vais rester gentil hein, mais ton commentaire sonne très "voici comment je pense qu'il faudrait faire dans l'absolu sur le papier", sans expérience ni connaissance concrète de la chose. T'as le droit, mais bon. Non, on ne confond pas les deux, diffusion et prise de vue, vu que comme tu le dis on en parle. Et on n'a même pas besoin de les tourner en ridicules, ils le sont déjà. Les mecs comme James Vil, qui font signer leur petite photographie imprimée (ruclips.net/video/DKBRdDJd7rk/видео.html) c'est au mieux inutile, au pire une mauvaise information qui circule. Ça entretient la peur et la méconnaissance là où ça ne devrait pas. "aller vers elles après la prise de vue pour leur expliquer la démarche ne me semble donc pas du tout inutile mais indispensable, sans quoi elles n'ont même pas la possibilité d'être informées. " Depuis quand le photographe a un rôle d'information du public ? C'est là le détrompeur, si tu en pratiquais tu le saurais : si tu vas voir chaque personne tu passes ta vie à ça et tu ne fais plus de photographie et la plupart des gens s'en foutent. Imaginons que ça soit une petite journée, tu fais 200 photos, tu vas expliquer à tout le monde ce que tu fais ? T'es quoi du coup, un VRP de la photo de rue ? Expliquer par principe à tous ça n'a aucun sens, c'est beau sur le papier, mais ça s'arrête là. Je suis d'accord pour répondre à toutes les questions quand on me le demande, mais aller voir tout le monde mécaniquement c'est ingérable (et laisse tomber la pauvreté du témoignage qu'il nous resterait si tous les photographes historiques avaient dû faire ça). En plus, ça impose une façon de faire qui n'est pas adaptée à tous (y'a plein de photographes de rue timides hein). Aussi tu oublies un paramètre important (d'où le fait que je pense que tu ne pratiques pas) : la plupart de ces photographies sont destinées à ne jamais être montrées. Il faut en faire beaucoup pour en avoir une de bien. Pour le projet Intercité, j'en ai pris 3 000 et j'en ai gardées 60 (et encore c'est beaucoup). J'aurais dû faire quoi : discuter avec 3 000 personnes dans le métro (bonjour l'ambiance) à négocier des autorisations dont 99% ne servent à rien ? Idem pour ton paragraphe sur l'autorisation : facile à écrire, aucun intérêt en réalité. Déjà, c'est quoi l'intérêt de faire signer un document pour te permettre de faire un truc déjà légal ? Est-ce que tu fais signer un document aux contrôleurs pour confirmer que tu as bien validé ton ticket de métro ? Le principe est simple : la diffusion ne doit pas causer de tort. C'est principalement du bon sens (pas d'images dégradantes & cie). Mais en quoi signer un document ça te protège complètement ? Cela veut juste dire "au moment de la prise de vue quand on m'a posé la question j'ai pensé que ça ne causerait pas de tort". Voilà. Si la photographie provoque un divorce, tu auras quand même provoqué un tort donc bon. Au pire, la personne pourra se retourner contre toi au mieux "tu causes des dégâts mais t'en subit pas les conséquences", pas vraiment mieux en fait. Et puis : combien de temps vaut une telle attestation ? Si je travaille 10 ans sur un projet, comment tu fais pour éviter que la personne change d'avis ? Ça n'a pas de sens de faire ça, et le conseiller induit en erreur. Et surtout, ça revient tout le temps comme histoire, comme peur : combien de procès peux-tu me citer et combien ont été perdus par les photographes ? Cela reste très très rare, et la solution d'utiliser son bon sens semble bien fonctionner. C'est d'autant plus paradoxal que cette inquiétude augmente à l'époque où a jamais autant diffusé son image et ses données partout. Étrange, montrer tout ce qu'on porte sur Instagram c'est ok, son image dans l'oeuvre d'un artiste non. Bon. "Documenter l'histoire c'est le rôle des professionnels de la culture et du patrimoine" Alors non haha. Là, pour le coup c'est mon domaine d'études (j'ai un Master d'aménagement et de gestion du patrimoine culturel, et un autre de l'Ecole nationale des Chartes). Donc : absolument pas. Ce corps de métier collecte, conserve, classe, communique ces documents mais il n'en est jamais le producteur. Ce sont bien les artistes qui font ça (enfin certain) et dire que c'est une "conséquence" c'est prendre le truc à l'envers. Le fait de voir NY dans les années 60 dans la photographie de Winogrand, Meyerowitz, Klein c'est pas une conséquence, c'est le sujet principal. "je pense qu'on peut couper la poire en deux pour préserver à la fois le respect du consentement du public (qui ne dépend pas de la culture) de rue et la liberté d'expression" Le consentement tu l'as de facto en te déplaçant dans un espace qui est public (c'est tout le principe de la jurisprudence sur le sujet) et ça n'est pas limité aux manifestations. Et c'est risqué de proposer l'inverse : quelle image va-t-on garder de notre époque si tout le monde a le droit de vie et de mort sur la créativité ? Même plus largement, quand tu regardes les photographies des artistes que je viens de cités, tu trouves pas ça bien d'avoir ce témoignage de la vie quotidienne ? Personne ne leurs a fait de procès, tout s'est bien passé et tant mieux. Ma position n'est pas tranchée, c'est juste celle de faire respecter le droit et la jurisprudence telle qu'il existe. Parce que tous les "yakafokon" qui ne connaissent pas le sujet proposent des trucs qui font plus de dégâts que la situation actuelle.
Bonjour Thomas
Excellente vidéo...
Je relaie
Hello :) Merci de ton soutien Joëlle !
CQFD Thomas.
Je pratique la photographie de rue depuis plus de 35 ans et je ne m'en lasse pas... Quant tu dis que ce genre est un témoignage de notre époque, je peux le vérifier à chaque fois que je me replonge dans mes "archives".
Pourtant, si je faisais de la macro, des coucher de soleil avec des premiers plans en ombres chinoises ou des photos de chats (que j'aime trop pour les emmerder!), j'aurais beaucoup plus de ouahhh auprès de ma famille et mes amis qu'avec mes photos de rue ou l'on me demande régulièrement pourquoi je photographie de gens... que je ne connais pas.
Ton blog et tes vidéos me font un bien fou... continue.
Merci.
AMEN.
(Merci !)
La photographie de rue est une forme d'art qui capture la vie quotidienne dans des endroits publics, mettant en scène des individus dans leur environnement. C'est une expression artistique qui n'est en aucun cas interdite, mais plutôt appréciée et valorisée. Pour moi, c'est une passion qui me permet de capter l'essence de la vie urbaine, d'immortaliser des moments fugaces et de partager mes perspectives avec les autres. La photographie de rue est un moyen puissant de documenter la diversité humaine, de saisir l'émotion et de raconter des histoires sans mots. Elle n'est pas motivée par des intérêts commerciaux, mais plutôt par le désir de capturer la beauté et l'authenticité de la vie en général. Merci de reconnaître cette forme d'art et de permettre aux passionnés de l'explorer librement. a mon avis pour moi c sa...
Voilà qui est clair. Ça fait du bien d'entendre ça... Ça n'empêche pas de lire le livre de Joëlle Verbrugge pour plus de précisions...
Superbe vidéo!! voilà ce qui fait avancé la.photographie! Pas.besoin de parler du dernier Sony ou du dernier Canon pour devenir une référence sur RUclips .Bravo!!
Merci !
C'est super d'avoir une vidéo aussi clair et concise sur le sujet ! C'est top aussi d'avoir parlé de l'intérêt d'en faire et pas uniquement du droit !
Yes, je voulais ratisser un peu large. Merci !
Des fois il suffit d'une bonne discussion pour que les choses s'arrangent. Y'a une semaine je me suis fait interpellé par une femme que j'ai prise en photo et qui m'a ressorti le classique droit à l'image. Je dois avouer que j'étais choqué parce que c'était la première fois que ça m'arrivait. Après une bonne discussion, je lui ai montré la photo et était plutôt contente et m'a demandé de la lui renvoyer. Une histoire qui finit bien !!
Merci pour cette vidéo Thomas !!!
Oui, la plupart du temps ça se passe très bien :)
Cher Monsieur, votre vidéo m'a fait très plaisir car elle répond aux questions que je me posais depuis longtemps. Merci
Avec plaisir 😊
Merci Thomas pour tous ces conseils. J'ai toujours hésité. je vais donc tenter
Bonjour M Hammoudi, je trouve votre site super, Merci pour ce que vous fêtes. Je suis un amateur de photo depuis des longues années, Aujourd'hui je suis a mon 4 tutoriel avec vous. Cette année je me suis inscrit dans une école photo (première année), donc, je m'avance avec vous dans les futurs sujets que je devrais traiter dans mes cours ;). Belle journée a vous.
Merci Antonio, bon courage ! :)
Dans le doute moi j’ai une autorisation écrite de tous les couches de soleil...just in case !
Hahahah mais mec va falloir que t'arrêtes avec ce compte, à CHAQUE FOIS, j'ai le doute !
Ah c'est un faux Serge ? Trop déçu 😭😭😭
@Romain POULIN Hahaha, dans 5 minutes y'a un Serge le mytho qui va commenter.
LOL !!!! ;-)
@@ThomasHammoudi J'voulais savoir si faire du HDR fluo en photo de rue ca pouvait nuire aux personnes photographiées ? (ou faut j'demande a Serge, Serge ! allo ??)
Bonjour Thomas , je relaie ta video qui est un résumé de ce que bon nombre de photographe de rue répète régulièrement , malheureusement dans la rue je suis contre la confrontation ou la discution entre deux pavés de théorie de droit ou de culture car souvent en cas de vive réaction (il est souvent impossible de discuter ) généralement je repars avec des photos qu'en effet je n'utiliserais jamais. Ta video a le mérite de pouvoir faire le point de manière posé sur le sujet et j'espère un jour ne plus avoir à se justifié sur cette photographie dont on ne dois rien attendre à court terme mais qui j'espère un jour documenteras l'époque que nous vivons. Merci pour tes videos de qualité.
Merci pour cette vidéo Thomas.
Même si elle ne m'apprend rien de plus que je ne saches déjà, elle arrive a quelques jours de mon premier ouvrage papier. Ça m'enlève une partie de mon stress...
Bonne continuation.
C'est déjà ça :)
Les gens sont heureux de passer à la télé au tour de France, mais s'offusquent d'apparaitre sur des photos de rue, c'est un peu paradoxal.
Du coup, je propose qu'on diffuse cette vidéo en boucle dans les espace publics, ça en déridera certains.
Hahahaha merci !
merci ton video m'a beaucoup aidée à me convaincre de céder à mon vif désir de faire VRAIMENT de la photo de rue .
tu exposes bien c très vibvant et clair .très entraînant.
Top 🙏🏻☺️
Merci pour la présentation de ces regards sur le monde.
Excellente vidéo comme d'habitude !
J'attends les vidéos dans lesquelles tu retournes sur la pratique de la photo de rue avec impatience :)
Elle est tournée, elle est longue, le montage est difficile. Mais ça sera en septembre.
Super ! clair et précis, tout ce que j'avais besoin de savoir pour rester sereine dans la rue. Merci
Top !
Parfait 👍 tout est dit et bien dit !
J'ai appris des choses grâce à ta vidéo donc merci beaucoup, après j'avoue qu'il y a des choses avec lesquelles j'ai un peu de mal... Je fais de la photo, et de la photo de rue souvent, et il m'arrive de prendre des gens en photo du coup sans qu'ils le remarquent, mais dès que la personne est reconnaissable je viens la voir après et lui demande si c'est ok pour lui/elle et si il ou elle veut que je lui envoie. Je pense que c'est important de garder un côté humain dans la chose, surtout quand il s'agit d'art, j'ai du mal avec les gens qui prennent des photos d'inconnus hyper reconnaissables et qui les affiche partout sans leur demander si c'est ok pour eux, c'est pas hyper safe comme façon de faire je trouve... En vrai je peux comprendre la dame sur le livre photo aha, Et c'est bien plus cool de parler à la personne après plutôt que de la traiter comme un objet dans la rue je trouve... C'est que mon avis, le droit est très bien comme ça, mais si on peut rajouter une dimension plus humaine au métier c'est cool, surtout à notre époque
Ouais, ça c'est beau sur le papier. Quand t'en fais 500/jour, tu passes plus de temps à parler qu'à photographier si tu fais ça. 😬
encore une vidéo au top ! il y a peu j'ai tenté la photographie de rue, je n'ai pas eu de remarques désagréables, mais plutôt des personnes qui pensaient me déranger dans ce que je voulais photographier alors que c'est eux que j'attendais dans mon cadre, ce qui est très drôle. Donc je les rassurais en disant de faire comme si je n'étais pas là avec un grand sourire et puis voilà. On va espérer que ça continue comme cela sinon je leurs expliquerai ma démarche qui bizarrement ressemble à ce que tu expliques sur le témoignage de notre époque, c'est ce que j'adore faire et ça fait un bien fou d'entendre quelqu'un qui partage cette idée. Vivement la prochaine vidéo, bonne soirée :)
Yes, elle sera plus "pratique" la prochaine :)
Je l'ai déjà eu le coup du "je ne veux pas déranger" c'est drôle haha.
@@ThomasHammoudi j'attends avec impatience alors :) . Je préfère le "je ne veux pas déranger" a une crise d'hystérie ou à un "hé toi là.." c'est un rapport plus agréable, et puis ça permet de montrer que l'on est sympa et que l'on veut juste faire des photos tout simplement, l'attitude joue beaucoup dans la façon de percevoir, si on n'est pas naturel, les gens le sentent et c'est là je pense que l'on risque d'avoir des problèmes.
@@MarleneBart Yes, tout à fait d'accord. Et puis l'habitude joue aussi. Quand je faisais tous les jours de la photo dans le métro sur mon trajet, je connaissais mieux les lieux/spots, ça aide.
@@ThomasHammoudi oui ça évite d'avoir l'impression de n'avoir rien fait à force de tourner pour trouver l'action, je préfère avoir le cadre et attendre l'action.
@@MarleneBart La fameuse méthode HCB !
Helloooo ! J'arrive 4 ans après 😅 mais vidéo intéressante 😊 je me suis entretenu avec Joëlle Verbrugge également pour avoir quelques éclaircissement sur des zones grises 😉 elle fût de très bon conseil ! Chouette vidéo en tous cas 👍😉
Merci à toi 😊
Lorsque l'on évoque la photo de rue je pense toujours à l’anecdote que raconte Sabine Weiss à qui l'on avait interdit de photographier des enfants jouant avec des jets d'eau à Paris, allant même jusqu'à lui demander ses papiers d'identité. Elle avait déjà plus de 80 ans il me semble. La grosse blague.
Haha, je ne connaissais pas, merci !
Sauf que... Si c'est un vieux Monsieur qui fait des photos d'enfants dans la rue, ça risque (vite) de tourner rapidement au vinaigre. De plus, je ne suis pas certain que les affirmations dans cette vidéo (excellente par ailleurs) concerne tous les pays d'Europe, je pense qu'il aurait été bon de le rappeler :-)
@@FredMakukatin sauf si le vieux monsieur c'est Doisneau. En vrai en étant discret t'as pas de soucis. La seule fois où je me suis fait griller c'est au flash de nuit à 2m.
@@ThomasHammoudi forcément si tu la joues à la gilden...
@@FredMakukatin oui et je me suis toujours demander ce que les parents pensait que l on pourrait faire de mal avec des photos d enfants qui jouent. Je crois qu'il n y réfléchissent même pas .
Merci Thomas
MERCI vraiment ! une mise au point essentielle à savoir et faire circuler pour beaucoup de monde ! Même si j'ai eu quelques fois la remarque ( souvent de manière gentille ou ironique donc ça va ) ben ça m'arrivait de stresser bêtement genre "oulah est-ce que je vais être compris " ou "vais-je bien réagir pour lui dire" car dans la surprise et spontanéité on peut bafouiller grave x) bonne vidéo une fois de plus!
Merci :) En fait, la meilleur approche que j'ai trouvé au final c'est de parler de gens que tout le monde connaît. Cartier-Bresson ou Doisneau, et de dire un truc du genre "j'adore leurs travaille, donc moi aussi j'essaie de faire de la photo dans al rue". Quand t'as l'air passionné, les gens comprennent le truc.
@@ThomasHammoudi j'essaierai d'y penser carrément , en plus bon c'est vrai que j'aime bien leur travaux donc bon 😇
Même sans les aimer, c'est pas un gros mensonge et les gens connaissent le baiser de l'hôtel de ville en général.
@@ThomasHammoudi Des références toujours utiles à mentionner c'est sur , ça parle à beaucoup oui.
Bonjour
Merci pour ces précisions.
Merci Thomas pour cette éclaircissement. En période de confinement, j'ai voulu prendre mon quartier ainsi que ses habitants en photo, seulement voilà je me suis heurtée à un monsieur "débile" qui a finit par me cracher dessus. Je savais que j'étais dans mon bon droit mais c'est toujours rassurant de voir ta vidéo !
Je confirme le constat, désolé pour toi :/
Merci pour cette vidéo. Je vais pouvoir la montrer à ma femme qui n'arrête pas de me répéter que je n'ai pas le droit de photographier les gens dans la rue. 😉
Haha bonne idée !
Excellente vidéo, merci Thomas!
Merci !
Comme je me bat les couilles de la plupart des autres pratiques photographiques, j'ai bien aimé cette vidéo.
J'aurais cependant apprécié que tu souligne que l'appréciation, l'approbation ou désapprobation de cette pratique varie beaucoup selon les différentes cultures et qu'en tant que street photographe avec une motivation artistique, il est bon de toujours garder ça à l'esprit.
Quand on a l'envie de faire de la photographie de rue à l'étranger, je pense qu'il est bon de bouquiner quelques livres faits par des photographes locaux ou de visiter des profils instagram de mecs du coin, ça aide a connaître les règles de la pratique dans la région.
Les règles sont pour très importantes a connaître, après il faut aussi savoir parfois s'en affranchir.
Il peut-être intéressant d'apporter un regard extérieur sur une société, une culture, de la documenter d'un point différents que les locaux.
Là ça aurait vraiment été bandant !
Yes. Mais je me suis concentré sur la France dans cette vidéo. C'est pas une formation complète et c'est là qu'est 99% de mon audience 😊
Merci pour les références et la qualité de cette vidéo.
Ça donne envie.😉🎇📌
Merci Nathalie :)
Merci pour cette vidéo, la photographie de rues c'est un peu ma pratique préférée ...
Alors en avant !
Bonjour Thomas vidéo qui aborde un sujet très intéressant pour ma part je n'ai jamais eu de réactions hostiles mais plutôt de la curiosité, j'utilise un Yashica 124 G qui intrigue les non initiés et qui par ailleurs est discret.
Yes, paradoxalement, ça se passe mieux avec les "gros" appareils !
Une photo de rue même "nulle" peut trouver un jour son intérêt historique ou documentaire, c'est sûr, la probabilité est en tout cas beaucoup plus grande qu'avec une aile de pigeon ou une oreille d'écureuil... et puis ça coûte moins cher en matériel, en général.
Je n'ai personnellement rien appris de neuf mais c'est une video très claire et didactique. Ceci dit, il me semble quand même qu'on n'a pas le droit de prendre des enfants et que ce qu'on risque n'est pas rien (plusieurs dizaine de milliers d'euros d'amende). Est-ce que tu pourrais infirmer ou confirmer ? C'est un paradoxe quand on voit les parents étaler sur les réseaux sociaux les images de leurs chères têtes blondes. En prenant un exemple concret : prendre en photo sans autorisation préalable des enfants dans une compétitions sportives avec un APN serait interdit même si à côté la famille béate et autres s'en donnent à coeur joie avec leur smartphone.
Je ne suis pas juriste, donc je ne vais pas me prononcer, mais une association sportive, je ne suis pas sûr que ça soit un truc public.
Mais a priori, je ne vois pas pourquoi les enfants ça serait différents des adultes, même si ça peut être encore plus mal perçu.
Je ne suis pas juriste, mais une compétition ouverte au public me semble être qqch de public....le bon sens est aussi de discuter avec les organisateurs de façon ouverte, expliquer ce que l'on fait comme photos....pourquoi pas voir si le club ne serait pas aussi intéressé par des photos...etc...(bref, se montrer sympa et ouvert pour ne passer pour le pervers qui vient photographier des enfants en douce). J'habite en Suisse, j'ai photographié des jeunes pratiquant le curling, et des expériences positives, organisateurs okay si on ne gêne pas les joueurs, les gens faisant attention de ne pas te gêner, des parents intéressés d'avoir les images...une autre expérience, en coupe de football, le petit club local jouant contre un club de l'élite, un organisateur m'a approché en milieu de deuxième mi-temps, son souci n'était pas que je prenne des images, mais si j'avais l'intention de les vendre. Comme ce n'était pas le cas, il m'a laissé continuer à photographier.
@@didierpache9806 Merci pour la réponse. J'ai peut être donné un mauvais exemple mais cette interdiction serait beaucoup plus large et s'étendrait aussi au domaine public pour les mineurs. En dehors de ce point, tout ce que dit Thomas correspond à ce qu'on m'avait déjà dit.
c'est notre époque formidable... ;)
Salutations,
Il est vrai que notre rapport à l'image (en tant que sujet photographié dans l'espace public) a énormément changé depuis l'apparition de la photographie. Il y a, comme tu l'as précisé, cette peur de l'utilisation abusive d'une photo, ou cette peur de la perte de la vie privée (ce qui est paradoxal, puisque l'espace public, ce n'est pas privé...), et ce désir du gain, cette sensation d'être lésé, qu'une photo rapporte de la thune et qu'on en touche pas un rond (ce qui est encore paradoxal, le photographe achète un matos qui n'est pas toujours cheap, accomplit une démarche artistique qui nécessite un grand travail en amont, prend un temps fou parfois, voire souvent, à trouver le bon moment... bref ça mérite son blé (si blé, il y a :d), comparé au sujet photographié qui ne faisait que passer. L'idée, d'être lésé, on est d'accord, n'est pas du tout justifiée :d, mais tout le monde ne le comprend pas).
Mais je pense aussi que la photographie de rue n'a plus le même impact aujourd'hui qu'à la fin du XIXe siècle, première moitié du XXe, et cela change la perception du public. Elle marquait au début la modernité... la ville, c'est la vitesse, ce sont les grands bâtiments, c'est l'évolution de l'architecture, c'est le pullulement des gens... plusieurs arts ont capturé cette modernité que symbolise la ville ; Charles Baudelaire par exemple avec son poème "A une passante", ou Umberto Boccioni avec des peintures comme "Visioni simultanee". Et la photographie semblait un art parfait pour restituer la ville, pas étonnant que Henri Cartier-Bresson fût un pote des surréalistes : quoi de mieux qu'un art moderne pour capturer la modernité, la spontanéité du quotidien. Mais la modernité et les avant-gardes se sont vite estompées, et aujourd'hui, nous ne voyons plus la photographie comme un art nouveau ou la ville comme la quintessence de la modernité, et cela, je pense joue aussi sur le sujet photographié. Quiconque aujourd'hui est potentiellement un sujet photographié ou photographe (dans le sens où il peut prendre des photos). L'individu aujourd'hui n'aura pas la même sensibilité qu'un passant en 1930 qui n'est généralement qu'un sujet potentiellement photographié. Après, je ne dis pas cela avec une pointe de nostalgie ; cela, au contraire, ouvre la voie à de nouvelles possibilités artistiques et une nouvelle vision du monde.
Je suis assez d'accord avec ta conclusion, la société change, et la photographie peut suivre et continuer à capter ça. On a eu plein de trucs intéressants autour des gilets jaunes cette année (des reportages, roman photo & cie), qui sait ce que réserve l'avenir ?
Excellente vidéo!! Merci!!!
Nous sommes 5 photographes réunis collectivement pour proposer une exposition sur la photographie de rue. Il est évident que votre vidéo sera une bonne intro sur les conférences que nous prévoyons, concernant le droit à l'image, conjointement à l'exposition.
Top !
Super vidéo ! J'aimerais juste préciser que certaines circonstances posent une question morale supplémentaire, notamment les manifestations/rassemblements protestataires. Dans ce cas, il faut flouter les messages ,du moment que le risque de répression existe.
C'est un contrainte que tu t'imposes, pas une règle morale absolue ou légale. Les manifestations font partie intégrante de notre histoire commune.
A quoi ressembleraient les photographies de mai 68 de Gilles Caron si tout était flouté ?
www.telerama.fr/sortir/mai-68-gilles-caron,-les-cliches-iconiques-dun-photographe-redoutable,n5684144.php
@@ThomasHammoudi Evidemment ça rentre dans ma vision personnelle de la moralité/légitimité. Mais avoir cette réflexion avant de rendre publique une photographie, avoir connaissance du contexte, de la légalité de l'action qu'on photographie et des risques encourus par le sujet me semble une démarche plus qu'essentiel si on est en accord avec la cause défendue par les manifestants. Bien sûr que flouter chaque visage porte atteinte à l'esthétique et à l'histoire de l'image, mais rien n'empêche alors de sortir les versions "clean" quand les risques se sont amoindris.
Très bien dit, sain rappel avec tact et talent :-)
Merci !
Merci pour cette vidéo et ces "lignes" très intéressantes...
:)
Viviane Meyer a un avantage radical et trop triste : elle est morte, ses sujets sont morts, un procès très improbable..
Merci !!
Et encore une vidéo qui me donne envie de repartir faire mes photos dans la rue. Si j'attrape le virus, je te maudirai 🤣
Super vidéo!
Merci pour cette intéressante vidéo Thomas! Je pratique la photo de rue depuis un petit temps et j'aurais deux questions. La première, tu dis que c'est justement à la diffusion qu'il faut faire attention, que dis le droit sur la diffusion de photos de personnes en ligne et y a-t-il une différence entre par exemple Facebook, 500px et un site perso? Deuxième question, as tu connaissance de la législation en Angleterre. J'y habite pour qq années et je me demandais si j'avais autant le droit de photographier des inconnus qu'en France... C'est un commentaire un peu flemmard dans le sens où je peux trouver ces réponses moi-même mais ça peut peut-être servir à d'autres !
Hello. A ma connaissance il n'y a pas de différences entre les plateformes. Par contre je ne connais rien au droit anglais ☺️
@@ThomasHammoudi Merci :)
Question bête sans doute, qu'en est-il de la vitrine d'un magasin qui se trouve devant l'espace publique (boutique de chaussure restaurant ou autre) ? Y a t'il une différence quand il est ouvert ou fermé ?
Hello,
Alors on commence à rentrer dans de la spécificité technique 😅
De ce que je comprends des textes que j'ai lu (et ça n'est pas mon métier !) j'aurais tendance à penser que ça ne pose pas de problèmes. Un magasin de chaussures c'est visible depuis l'espace public, ça accueille du public, ça semble pas "privé" complètement (même si la possession l'est). Et y'a pas mal d'exemples de photo de street avec des vitrines, des jeux de réflexion, etc. Historiquement, ça se justifie aussi je pense.
Haha , l'intro sur le vaccin est très actuelle je trouve
C'était tourné avant la pandémie, le hasard de la vie ^^
bonne vidéo... thks
Top ! Merci !
Et doucement sur la Corrèze !!! (En vrais j'ai vu les photos sélectionnés des concours c'est que des cascades en hdr... ou des coucher de soleil...)
Haha c'est un exemple de territoire rural pris au pif.
moi je fais des photos de voitures anciennes dans les rassemblements ou dans le rue
es-ce que je dois maquillé les plaques d'immatriculation????
🤷♂️🤷♂️🤷♂️
Je pense à la sombre affaire des amoureux du pont Neuf. On avait payé des acteurs, mais un litige si longtemps après sur l'identité des acteurs, déjà payés de toute façon.. À ce rythme, ils auraient du marchander un pourcentage des bénéfices (?).
Super vidéo !
C'est nickel, on peut pas faire plus clair...
Merci !
Votre vidéo et super intéressante mais j'ai mal pris que vous dénigriez ...la Corrèze où je suis né !!! LOL
Quand je prends des exemples comme ça c'est 100% au pif haha. Mais ça y'a toujours quelqu'un qui est concerné 😬
Merci pour cette vidéo. Je suis en train de préparer un livre de photos de rue sur Bayonne. Un éditeur a qui j’ai montré mon travail me dit de faire attention car je montre pas mal de gens pris de face en passant et je n’ai naturellement pas demandé leur autorisation de publier dans un livre. Qu’en est-il ? Merci de ta réponse.
Bah, la réponse est dans la vidéo que tu commentes 😅
@@ThomasHammoudi prendre les gens oui on peut j’ai bien compris. la question porte sur la publication dans un livre. La réponse ne me parait pas évidente ou je n’ai pas compris.
@@ThomasHammoudi ok j’ai réécouté c’est presque clair…..
@@alainaubry3973 Bah... je ne sais pas quoi te dire. L'exemple de la vidéo parle exactement d'une jurisprudence suite à la publication d'un livre. Je ne peux pas faire mieux ^^
Tres interessant et tres complet comme d'habitude ;)
Merci ! (comme d'habitude !)
Aujourd'hui je faisais des photos à la sortie du parc Monceau, proche de la sortie du métro. Des agents de la sécu RATP sont venus me demander d'arreter mes photos et de "circuler", sous prétexte, selon eux, que je prenais "des photos de femmes au zoom sans leur accord". J'étais devant la sortie du parc, bien visible de tous, et je prenais les gens qui sortaient pendant la golden hour, en noir et blanc, sans distinction de sexe ou d'âge, ce que j'ai essayer de monter à l'agent sans succes. Bref, j'ai refusé de partir, justifiant que je faisais de la photo artistique et que j'étais dans mon bon droit. Immédiatement un des agent s'est montré très menacant, a refusé de regarder mes photos : "l'art ne m'interesse pas Monsieur" et menace d'appeler la police puisqu'ils communiques ensemble.
Je ne savais pas si j'allais finir au poste et perdre deux heures ou si la police m'aurait laisser continuer mes photos, je suis donc parti.
Aurais-je du accepter que la police vienne pour que l'agent de sécu me laisse tranquille ou ai-je bien fait de partir finalement ? Si j'en crois cette vidéo j'aurais du ignorer l'agent mais dans les faits...?
Bah, c'est vraiment propre à chacun comme comportement à avoir. Selon ta résistance au stress.
Mais l'agent n'allait pas te taper de toute façon, et s'il avait appelé les flics, ils auraient dit que t'avais le droit oui.
@@ThomasHammoudi Ouais, je sais pas, en ce moment la police est à cran, il vaut mieux l'eviter un maximum je crois... Bref ca confirme ce que je voulais savoir, je continuerai ma serie devant le parc :)
Merci
Merci, super clair. Une question cependant: les photos d'enfants ?
D'autres commentaires y répondent 😊
Il semblerait que la jurisprudence ne fasse pas de distinction, mais que ça puisse être un facteur aggravant (en cas de torts causés à un mineur), de ce que j'ai compris.
@@ThomasHammoudi merci Thomas, pour la réponse, tes vidéos et l'ensemble ! C'est super !
J'ai une question, es ce que tout cela s'applique aussi lorsqu'il y a des mineurs sur la photo ? Ou est ce que la législation est différente pour les enfants ?
De ce que j'ai compris ça ne change rien. J'ai plusieurs photos en tête avec des mineurs que j'ai pu voir exposées ou dans des bouquin. Mais c'est assez précis il faudrait vérifier.
Salut Thomas,
Je voulais savoir si tu prend en photo des gens inconnus dans la rue en portrait en leur demandant, est ce qu'il faut une autorisation de publication de leur part par la suite ou, du fait qu'ils sachent qu'ils sont pris en photo et que la photo est prise de prêt (sans faire la macro hein ;) ), il y a de facto une autorisation induite ?
Euh... J'y réponds dans la vidéo à ça ^^
@@ThomasHammoudi je trouve pas que c'était hyper clair sur la diffusion (autant sur la prise de vue ça l'est) mais j'ai ma réponse :)
@@basiledeslauriers7082 C'est la partie où j'explique que la diffusion ne doit pas causer de torts.
En théorie c'est parfaitement juste ce que tu dis dans la video, dans la pratique un peu moins, difficile de expliquer le concept de la photo de rue a une personne en hystérie parce que vous avez pris en photo leur gamin ( je suis au Portugal) hors de question de prendre en photo des gens dans une plage sans passer pour un malade ... même si tout le monde se prend en photo dans la joie pour publier sur facebook ou instagram , je pense honnêtement que á l’époque des réseaux sociaux et internet on ne faits plus de photo de rue comme dans les années 60, les mentalités sont bien différentes á cette époque prendre en photo quelqu'un c’était vue comme un hommage aujourd'hui plutôt comme une agression
Dans la pratique je n'ai jamais eu aucun soucis. Jamais. Et j'ai passé deux semaines à temps plein à Paris à ne faire que ça l'année dernière.
Faut savoir s'y prendre et être pédagogique. Mais je ne pense pas qu'on puisse moins en faire qu'avant.
Bref ne laisse pas tomber comme ça !
@@ThomasHammoudi Astuces pour la photo de rue.... ;) ruclips.net/video/EkAJ1KGwdZ0/видео.html
Est-ce que Robert Doisneau demandait la permission aux gens qu'il photographiait dans la rue ?
Salut, j’aurais une question, est-ce que un Gendarme en tant que Civile, peut t’il me prendre en photo, à t’il le droit ?
Je ne suis pas juriste, et encore moins concernant ce que peuvent ou ne peuvent pas faire les forces de l'ordre.
De ma compréhension, s'il n'est pas en service, je ne vois pas pourquoi il ne pourrait pas avoir une pratique photographique artistique telle que je la décris ici 😊. En dehors de ça, je ne sais pas.
L espace public ne se limite pas à la rue. Une célébrité avait porté plainte contre un photographe qui avait immortalisé son mariage dans le lieu de culte où se tenait la cérémonie religieuse. Le juge a donné raison au photographe sur la base de la loi de 1905 qui stipule que les cultes sont publics (la même loi précise aussi qu on ne peut pas perturber un culte)
Ouais, la définition n'est pas ultra claire.
@@ThomasHammoudi en l occurence il s agit du droit des religions ou rien n est clair. J essaie d aider le seul prêtre yezidi de la région à avoir un titre de séjour depuis 4 ans. Tribunal administratif, appel, rien n y fait le préfet refuse et le gars fait les mariages et les enterrements avec une oqtf ! Alors qu il y a 3000 curés et 300 imams étrangers en situation régulière. Bref hors sujet ...
Peut on se prendre en photo dans SPA je voulez me prendre en photo ou y a des piscines comme dans les hotel qui y a Rosas en espagnes.
des piscines avec jacuzzi c'est se genre de piscine.
Ce n'est pas hyper clair comme question 😅
@ThomasHammoudip piscine avec jacuzzi qui son dans les hotel a Rosas on Espagnes j'aimerai savoir si c'est permi de se prendre en photo ou se filmer.
Pas de souci, j'ai revu et lu l'article de Joel Verbrughe. C'est juste que cela repose sur une seule jurisprudence ce qui ne fait penser que ce n'est pas gravé dans le marbre. La réaction de l'éditeur que j'ai contacté m'a perturbé. Je ne te dérange pas plus sur ce sujet.
Yes, c'est pas comme une loi ferme et définitive. Mais bon, tant que ça se fait sans porter atteinte aux personnes, le risque me semble faible.
Hello, je pensais que la limite était l'utilisation commerciale des photos à partir du moment où les personnes sont reconnaissables (et donc nécessité d'une autorisation, mais c'est presque sous entendu que tu peux gagner des prix sans cette autorisation), mais tu n'abordes pas le sujet?
Si, je dis que ce que je dis ne concerne pas l'usage commercial. Là on ne peut pas faire n'importe quoi oui
@@ThomasHammoudi pas assez attentif... merci
il faudrait partager avec les forces de l'ordre pendant les manifs de GJ
Merci pour cette nouvelle vidéo. La police, faut faire gaffe quand même, beaucoup sont allergiques à ces histoires de prendre les gens en photo et sont un peu ignorants dans ce domaine de la loi ;)
Bah c'est plus leurs problème que le mien :) La loi c'est la loi hein.
Bonsoir Thomas. Je découvre ta chaîne à l'instant et j'ai une question à te poser concernant la photo ( vidéo en ce qui me concerne) de rue : D'après toi nous sommes dans notre bon droit de shooter sur l'espace public des scènes de la vie courante, et effectivement cela a un réel intérêt d'un point de vus sociologique ;)
mais j'ai entendu dire que cela n'était pas le cas pour les mineures et qu'il fallait systématiquement demander l'accord aux parents (si présents) ou simplement s'abstenir pour éviter tout problème... Tu confirmes? Merci à toi! tu gagnes 1 abo ;)
Pour moi il n'y a pas de problèmes ou alors le droit a changé depuis l'époque de Cartier-Bresson et de Ronis.
Toujours dans un cadre strictement artistique hein.
@@ThomasHammoudi Au temps de Cartier Bresson il n'y avait pas de législation à ce sujet .
@@Richard-gk9qt Arrête d'écrire des bêtises. Tu commentes sans maîtriser le sujet. Il n'y a pas plus de législation maintenant, mais de la jurisprudence (comme expliqué dans la vidéo).
@@ThomasHammoudi Avant de raconter des salades commences par consulter les sites juridiques ou le site du gouvernement .
www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F32103
"sauf cas particuliers."
La pratique artistique ça en est un, c'est ce que montre la jurisprudence que je cite (et que tu aurais vu si tu regardais le contenu avant de le commenter). Joëlle Verbrugge (qui est avocate) explique la même chose sur son Blog, voir commentaire épinglé.
D'ailleurs, ce n'est pas une loi que tu cites (il n'y en a pas) mais une simple fiche d'information. Le seul texte existant c'est l'article 09 du code civil (www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000006419288&cidTexte=LEGITEXT000006070721) qui existait déjà à l'époque de HCB. Pour le reste on se base sur la jurisprudence.
Donc non, je ne raconte pas de salades, c'est toi qui ne maîtrise pas ton sujet. Merci & bonsoir :)
Très bonne vidéo, elle synthétise clairement cette problématique de la prise de vue. Par contre tu abordes très peu l’étape (facultative) suivante, à savoir la diffusion du cliché. Le prendre ne pose pas problème mais concernant la diffusion, sur les réseaux sociaux par exemple, qu’en est-il au final ? Surtout dans le cas d’un sujet individuel. Bref ton avis m’intéresse.
Bah... c'est le sujet de la vidéo en fait. Quand on parle de droit tout ça, de ne pas causer de tort, de rester dans le cadre artistique, c'est pour la diffusion.
@@ThomasHammoudi désolé mais tu n'es alors pas assez clair... après revisionnage de ta vidéo tu insistes sur la prise de vue, l'acte de photographier, la diffusion c'est une autre paire de manches ! Je ne dis pas que tu as laissé cela de côté mais simplement que tu l'as très vite mis de côté en fin de vidéo. Ou bien j'ai mal compris et pour toi photographier (créer et exploiter une image) dans la rue implique aussi la diffusion (le partage et la communication de l'image)
Ou alors si je comprends bien si cela est considéré comme une "pratique artistique" (pour te citer) qui ne cause pas de torts alors pas de problème, même pour la diffusion, c'est ça ?
@@Sidley3376 Presque. En fait TOUT ce que je dis c'est pour la diffusion. Je parle un peu de la pratique, parce que souvent c'est là que t'as des interactions avec les gens.
Dans la rue on ne peut JAMAIS t'interdire de prendre des photos (sauf je sais pas, les trucs genre aller photographier les flics en train de se changer ou l'armée quoi). Dans la rue tu prends ce que tu veux. C'est après, à la diffusion que toutes ces questions sep osent.
Je n'ai pas revu la vidéo mais de mémoire je dis un truc du style "prenez la photo vous avez toute votre vie pour décider quoi en faire".
Aaaargh !!! Moi qui venais de m'acheter un gilet multipoche pour ranger les crayons et les blocs notes pour faire signer des autorisations.... Ben ça sert pu à rien alors ?
Tu peux toujours mettre une 86 maximator dans la poche.
personellement j ose pas j'ai peur du retour de baton et je sais pas comment mis prendre ; en résumé je suis timide; j'ai bien compris que il ne faut pas violer l 'intilité de chacun et le droit expression artistique passe apres; les lieux à mon avis qui s 'y pretent sont pour la photos de rue : jardin public et encore sortie d'une eglise(non famille) sortie d'un hypermarché; pour moi c est difficile ambigu la photo de rue... Qu"en pensez vous?
Ce sont les lieux publics qui s'y prêtent 😊
Top !
Merci :)
Est ce que la photo de rue pratiqué par Bruce gilden cause du tort a l'individu ? Parce que j'adore son travail mais je pense que je me prendrais des mandales
Du tort, du point de vue légale, je ne pense pas (à ma connaissance il n'a pas eu de procès). Mais ouais, y'a des différences culturelles, à Paris il se promène avec des gardes du corps. A NY tout le monde s'en fiche.
Je sais plus quels photographes célèbres aux states s étaient fait une spécialité de shooter les gens dans la rue a 50 cm du visage au flash. Tout a fait légal. Après le mec qui me fait ça il a intérêt à courir vite avant que je lui arrange le portrait.
Bruce Gilden. Et ça sera une mauvaise idée, t'aurais plus d'ennuis que lui.
@@ThomasHammoudi c est ça, mais il y en a au moins un autre. Des vrais tarés. Aux states je sais pas, mais en France ça passera en rixe et sauf itt c est classé sans suite. Avec un peu de chance, tu gagnes même un tour gratuit en fourgon, seul moyen légal de traverser la ville a fond de troisième en grillant tous les feux au deux tons 😁 la rue, c est la rue, hein et ces "photographes" se sont pas risqués la où vaut mieux éviter de brandir quoi que ce soit devant un gars. Et a propos de droit en photo, si jamais ça t arrivais, celles prises au poste peuvent, ainsi que tes empreintes, être supprimées du fichier à ta demande au proc après 6 mois. C est plus fait au semflex police avec le masque coulissant pour avoir ta poire face et profil sur le même nega, hélas.
Comment savoir si un homme est avec sa femme ou sa maîtresse ? C’est peut être ça, la vraie question 😊
Hahaha, oui. Là par contre faudrait demander.
Pour moi le problème est plus complexe que ca. Imagine que tu prends en photo un footballeur que tu ne reconnais pas. Ce footballeur a un énorme contrat d’exclusivité avec Nike. Pas de chance quand tu le prends en photo, il porte du Addidas. Si Nike lui fait un procès à cause de ta photo et qu’il se retrouve contre toi, ca risque de faire mal. Qu’en penses tu ?
C'est aussi possible. Alambiqué mais possible.
Pas vraiment d'accord sur l'analyse du couple illégitime pris dans l'espace public ... car 1: vous ne le savez pas ( qu'ils sont en faute potentielle), 2: s'ils s'affichent dans l'espace public, ils prennent leur responsabilité de la situation , et l'apparence joue contre eux...😏
Ouais, c'est un exemple qui est souvent repris pour illustrer ce cas. Faut retenir l'idée principale (la photo dans cet exemple cause un préjudice), mais oui dans la réalité la justice n'est pas mécanique et ta position s'entend.
Qu'est ce qu tu as "encore" contre le photo-club de Corrèze... ;-)
Hahah, j'sais pas pourquoi, c'est toujours le premier truc qui me vient à l'esprit quand j'improvise !
@@ThomasHammoudi ils vont finir par t'en vouloir... tu t'es déjà fait un pot du "champion du monde" de la photo, tu prends des risques.
Le baiser de Time square de Alfred Eisenstaedt . Dans la réalité, c'est une agression
www.polkamagazine.com/le-baiser-de-times-square-1945-metoo/
Je pense qu'il y a vrai contre-sens dans ta phrase ou tu dis qu'il est bizarre que les gens n'aient pas envie d'être photographiés dans la rue alors que la plupart expose sa vie sur les réseaux...deux remarques : 1 . les gens exposant leur vie sur les réseaux ne sont qu'une toute petite partie de l'humanité, entre les pays pauvres ( ou la photographie de rue à un coté zoo pour moi ) , les campagnes ou les gens sont encore bien loin de ça et le facteur "générationnel" 2. ceux qui utilisent les réseaux sociaux, exposent des moments choisis de leur vie et pas un moment qui peut-être banal pour eux, photographié par un nobody, dans une image qui ne présente aucun intérêt pour eux. Au delà des considérations "législatives" , je pense qu'avoir le recul du respect du à l'autre et la première règle à appliquer lorsque l'on réalise une photo quel qu’en soit le sujet
"je pense qu'avoir le recul du respect du à l'autre et la première règle à appliquer lorsque l'on réalise une photo quel qu’en soit le sujet"
Personne ne dit le contraire. 😊
Les photos de famille retrouvées dans un grenier documentent tout autant la société, voire bien mieux. Pour tout ce qui est sur un support numérique, gros doute sur sa pérennité.
Pas vraiment mieux, c'est un pendant différent de la société. La vie privée, familiale, intime. En photographiant la rue, tu ne pourras jamais avoir ça, et inversement.
Pour la pérennité, c'est tout autant un casse tête que le papier. J'ai bossé pour la BnF (on faisait de la num), ils archivaient tout dans SPAR (www.bnf.fr/fr/spar-systeme-de-preservation-et-darchivage-reparti). C'est exigeant, mais on s'en sort très bien aussi. Au niveau individuel, la base je dirai c'est de multiplier les copies dans différents endroits et de privilégier les formats d'enregistrement ouverts. Et si possible qui ne dégradent pas trop l'image.
@@ThomasHammoudi le travail, l habitat, l habillement, la fête, la même personne bébé jusqu a vieillard, l evolution sociale... Le carton du grenier c est souvent 100 ans de photos d une même famille, avec des notes au dos. Fascinant. Acheté un lot aux puces pour un Pentax la semaine dernière. Plein de diapos d inconnus, le papier peint, les bibelots, les bagnoles ... j adore. La photo de rue maintenant c est devenu une tarte a la crème. Le photographe est un artiste, le preneur de son un technicien, bah tiens ! Sur la pérennité J ai des negas 6x9 des années 30, leur tirage contact sur velox et l appareil qui les a shooté, tout ça parfaitement utilisable. On verra ce que deviendront nos APN et leurs raw dans 100 ans. Sans parler de ce qu on vit : j ai fait de l argentique tant que j avais accès à un labo associatif, puis du numérique seul comme un con des heures derrière mon écran. Ya pas photo, il manque l apéro 😁
@@ThomasHammoudi quant à photographier la société, ouais je demande à voir. Il se trouve que je suis souvent avec des réfugiés a la rue, dans des bidonvilles rroms, ou des squats et je n y ai jamais vu de photographe de street. Par contre j' ai vu des photos faites par les intéressés, du mariage rrom aux enfants yezidis dormant sur un carton dans nos rues. Moi je n' ai jamais eu même l'idée d y faire des photos, sauf des flics quand ils débarquaient. Et là, le droit à documenter la société ... heu ... de loin hein, avec ton pauvre grand angle de smartphone et son capteur pourri
@@danielalexandre4008 ça reste plus de la photographie documentaire que de la Street ce genre de trucs. Par définition, les gens mis au ban de la société sont peu visible dans l'espace public.
@@ThomasHammoudi peu visible des photographes de rue ? Ben ils y vivent dans la rue ! La réalité c est qu qu'on détourne le regard, y compris photographique.
Ha Ha!! Le Photo-Club de Corrèze!
Ben suffit d'aller voir les lois en vigueur. Point barre.
Tu n'as pas regardé la vidéo :)
Le droit ce n'est qu'un tiers du contenu et il n'y a pas de lois seulement des jurisprudences.
Qu’en est-il des espaces privés ouverts au public ? Hall de gare...
Faudrait se renseigner, je ne suis pas juriste. Mais généralement je dirai que le critère c'est la façon d'y accéder. Une gare c'est libre d'accès, tout le mode peut y rentrer. C'est ouvert au "public". Une entreprise, la maison de chez tes parents non, donc privé.
Je me trompe peut-être, si quelqu'un à la bonne réponse qu'il lève la main.
C'est ce que j'avais compris aussi !
Apprendre la Photo pourtant il semble qu’il est interdit de prendre des photos dans le métro...
Quand tu es dans une gare (ou un autre espace ouvert au public mais du même genre), tu dois te conformer au règlement applicable aux usagers; s'il dit quelque chose concernant les prises de vue ou le tournage, tu dois suivre les règles. Le règlement SNCF dit que la prise de vue à des fins commerciales est soumise à autorisation préalable. Donc pour des photographies "non commerciales", tu es libre; MAIS tu ne dois pas gêner les passagers, la circulation, etc. Du genre : si tu t'installes avec un trépied, un flash additionnel sur pied, le tout à l'heure de pointe, tu prends le risque de te faire sortir (et aussi et surtout de te faire renverser ton matos par la foule !!).
François Tisseront ah une pause longue au milieu de la foule ! C’est le sens profond de cette fourmilière...
Sinon t'as quoi comme matériel ? ;-) MDR
Tu veux vraiment la réponse ?
@@ThomasHammoudi 😂 oui de toutes façons tout le monde sait que l'appareil photos fait de belles photos.
Le photographe ne fait que appuyer sur un bouton.
@@azclic6136 Ok. Leica M10p avec un 35 summilux.
@@ThomasHammoudi Non pas besoin de connaître le matériel utilisé ;-) la qualité du contenu de ta chaîne RUclips me suffit !
Je m’y met dés demain sur Paris ca tombe bien ! :p
En avant !
Très étonné par le contenu de cette vidéo, sur laquelle j'arrive par celle de Laurent Breillat. Il me semble que tous les deux vous avez un peu tendance à confondre la prise de vue et la diffusion ; Laurent n'a parlé que de l'attitude de Tasuo Suzuki qui peut heurter les gens, et de ton côté tu évoques bien la nuance avec la diffusion mais en tournant au ridicule les photographes qui prennent la peine de faire signer des autorisations.
Sur le premier point, j'entend que les modèles pris.es sur le vif puissent être heurté.es mais ces personnes sont aussi en mesure de comprendre que la spontanéité peut être nécessaire pour la création artistique, le fait d'aller vers elles après la prise de vue pour leur expliquer la démarche ne me semble donc pas du tout inutile mais indispensable, sans quoi elles n'ont même pas la possibilité d'être informées.
Et sur le second point, faire signer un document d'autorisation (qui en plus est un document qui pose un cadre de l'utilisation de l'image de la personne lors de sa diffusion, pas le contexte de la prise de vue) va permettre de vérifier auprès des personnes si la photo ne risque pas de leur causer du tort. Parce que oui, c'est facile de dire "on peut faire ce qu'on veut tant qu'on ne cause pas de tort", mais attendre de voir si la publication va causer du tort me paraît une attitude moins respectueuse et responsable que le fait d'échanger quelques mots pour vérifier en amont si on ne risque pas effectivement de détruire un emploi ou briser un couple...
Enfin, dernier point sur lequel je voulais revenir, c'est sur l'importance "capitale" du travail des photographes de rue pour documenter l'histoire. Eh ben non, à mon sens documenter l'histoire ce n'est pas le rôle des artistes, c'est juste une conséquence de l'art. Documenter l'histoire c'est le rôle des professionnels de la culture et du patrimoine, et à moindre mesure des journalistes (qui ne font pas que de l'actualité, non mais c'est quoi ce cliché ?). Les deux métiers peuvent disposer d'autorisations et de formations spécifiques qui les dispenseront d'avoir à demander systématiquement des signatures, et ces métiers sont tout à fait à la portée de photographes amateurs ou professionnels, tout comme les reporters ou les pigistes travaillent pour la presse et ont le droit par ailleurs de s'exprimer artistiquement.
Donc c'est un avis perso bien sûr, après avoir fait pas mal de sensibilisation au respect du droit à l'image et au droit d'auteur (Merci Joëlle, que j'ai connu grâce à Sébastien Roignant), mais je pense qu'on peut couper la poire en deux pour préserver à la fois le respect du consentement du public (qui ne dépend pas de la culture) de rue et la liberté d'expression. D'une part les photographes de rue peuvent s'éclater dans des espaces publiques mobilisés pour des événements particuliers (dès lors qu'une personne se rend à une manifestation publique elle consent à se rendre visible des autres citoyen.nes et ça a plus de sens qu'elle accepte d'être photographiée) mais soient plus mesurés dans les espaces de circulation par exemple (où les gens ne font que passer, pas toujours par choix) ; et d'autre part ielles peuvent distribuer des cartes de visite avec une page dédiée à l'explication de comment suivre les publications du photographe (ça fait de la pub en plus) et voir si des images de soi sont diffusées, rendant possible le dialogue et le consentement (ce qui n'est pas le cas quand la personne qui prend la photo s'en va sans rien dire).
Tout ça n'est pas compliqué à mettre en oeuvre et ne remet pas en question la liberté d'expression...
Bref, la vidéo est excellente malgré tout, mais la position me semble trop tranchée alors même deux mois après j'ai voulu intervenir ici...
Perso, c'est plus le contenu de ton commentaire qui m'étonne. Avant de commencer je me demande :
- Est-ce que tu pratiques la photographie de rue ?
- Est-ce que tu t'y intéresses vraiment ? (Autrement que sur internet hein : livres, expo, masterclass)
- Est-ce que tu as un formation de droit ? Juriste, avocat ? Tu sais, comme Joëlle Verbrugge, spécialiste du domaine, qui confirme la qualité du contenu dans le commentaire épinglé ;)
J'vais rester gentil hein, mais ton commentaire sonne très "voici comment je pense qu'il faudrait faire dans l'absolu sur le papier", sans expérience ni connaissance concrète de la chose. T'as le droit, mais bon.
Non, on ne confond pas les deux, diffusion et prise de vue, vu que comme tu le dis on en parle. Et on n'a même pas besoin de les tourner en ridicules, ils le sont déjà. Les mecs comme James Vil, qui font signer leur petite photographie imprimée (ruclips.net/video/DKBRdDJd7rk/видео.html) c'est au mieux inutile, au pire une mauvaise information qui circule. Ça entretient la peur et la méconnaissance là où ça ne devrait pas.
"aller vers elles après la prise de vue pour leur expliquer la démarche ne me semble donc pas du tout inutile mais indispensable, sans quoi elles n'ont même pas la possibilité d'être informées. "
Depuis quand le photographe a un rôle d'information du public ? C'est là le détrompeur, si tu en pratiquais tu le saurais : si tu vas voir chaque personne tu passes ta vie à ça et tu ne fais plus de photographie et la plupart des gens s'en foutent. Imaginons que ça soit une petite journée, tu fais 200 photos, tu vas expliquer à tout le monde ce que tu fais ? T'es quoi du coup, un VRP de la photo de rue ?
Expliquer par principe à tous ça n'a aucun sens, c'est beau sur le papier, mais ça s'arrête là. Je suis d'accord pour répondre à toutes les questions quand on me le demande, mais aller voir tout le monde mécaniquement c'est ingérable (et laisse tomber la pauvreté du témoignage qu'il nous resterait si tous les photographes historiques avaient dû faire ça). En plus, ça impose une façon de faire qui n'est pas adaptée à tous (y'a plein de photographes de rue timides hein). Aussi tu oublies un paramètre important (d'où le fait que je pense que tu ne pratiques pas) : la plupart de ces photographies sont destinées à ne jamais être montrées. Il faut en faire beaucoup pour en avoir une de bien. Pour le projet Intercité, j'en ai pris 3 000 et j'en ai gardées 60 (et encore c'est beaucoup). J'aurais dû faire quoi : discuter avec 3 000 personnes dans le métro (bonjour l'ambiance) à négocier des autorisations dont 99% ne servent à rien ?
Idem pour ton paragraphe sur l'autorisation : facile à écrire, aucun intérêt en réalité. Déjà, c'est quoi l'intérêt de faire signer un document pour te permettre de faire un truc déjà légal ? Est-ce que tu fais signer un document aux contrôleurs pour confirmer que tu as bien validé ton ticket de métro ?
Le principe est simple : la diffusion ne doit pas causer de tort. C'est principalement du bon sens (pas d'images dégradantes & cie). Mais en quoi signer un document ça te protège complètement ? Cela veut juste dire "au moment de la prise de vue quand on m'a posé la question j'ai pensé que ça ne causerait pas de tort". Voilà. Si la photographie provoque un divorce, tu auras quand même provoqué un tort donc bon. Au pire, la personne pourra se retourner contre toi au mieux "tu causes des dégâts mais t'en subit pas les conséquences", pas vraiment mieux en fait. Et puis : combien de temps vaut une telle attestation ? Si je travaille 10 ans sur un projet, comment tu fais pour éviter que la personne change d'avis ? Ça n'a pas de sens de faire ça, et le conseiller induit en erreur.
Et surtout, ça revient tout le temps comme histoire, comme peur : combien de procès peux-tu me citer et combien ont été perdus par les photographes ? Cela reste très très rare, et la solution d'utiliser son bon sens semble bien fonctionner. C'est d'autant plus paradoxal que cette inquiétude augmente à l'époque où a jamais autant diffusé son image et ses données partout. Étrange, montrer tout ce qu'on porte sur Instagram c'est ok, son image dans l'oeuvre d'un artiste non. Bon.
"Documenter l'histoire c'est le rôle des professionnels de la culture et du patrimoine"
Alors non haha. Là, pour le coup c'est mon domaine d'études (j'ai un Master d'aménagement et de gestion du patrimoine culturel, et un autre de l'Ecole nationale des Chartes). Donc : absolument pas. Ce corps de métier collecte, conserve, classe, communique ces documents mais il n'en est jamais le producteur. Ce sont bien les artistes qui font ça (enfin certain) et dire que c'est une "conséquence" c'est prendre le truc à l'envers. Le fait de voir NY dans les années 60 dans la photographie de Winogrand, Meyerowitz, Klein c'est pas une conséquence, c'est le sujet principal.
"je pense qu'on peut couper la poire en deux pour préserver à la fois le respect du consentement du public (qui ne dépend pas de la culture) de rue et la liberté d'expression"
Le consentement tu l'as de facto en te déplaçant dans un espace qui est public (c'est tout le principe de la jurisprudence sur le sujet) et ça n'est pas limité aux manifestations. Et c'est risqué de proposer l'inverse : quelle image va-t-on garder de notre époque si tout le monde a le droit de vie et de mort sur la créativité ? Même plus largement, quand tu regardes les photographies des artistes que je viens de cités, tu trouves pas ça bien d'avoir ce témoignage de la vie quotidienne ? Personne ne leurs a fait de procès, tout s'est bien passé et tant mieux.
Ma position n'est pas tranchée, c'est juste celle de faire respecter le droit et la jurisprudence telle qu'il existe. Parce que tous les "yakafokon" qui ne connaissent pas le sujet proposent des trucs qui font plus de dégâts que la situation actuelle.
Excellente vidéo, merci Thomas!
Bonjour Thomas excellente video et de plus elle rassure