Nelly Gan - Tranchées hivernales

J'ai connu un jeune homme, simple soldat
Pleine de joie qui souriait à la vie,
Dormais profondément dans l'obscurité immense,
Et sifflait de bon matin avec l'alouette.
Dans les tranchées hivernales, effaré et lugubre,
Entouré d'éclats d'obus, de poux et sans rhum,
Il se tira une balle dans la tête
Et plus personne n'entendit jamais parler de lui.
Béats et l'oeil brillant, vous qui peuplez les foules,
Qui acclamez quand les soldats passent,
Rentrez chez vous et priez pour toujours ignorer
L'enfer où la jeunesse et la joie s'évanouissent.
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Paroles écrites par Siegfried Sasson (domaine public)
Musique composée par Nelly Gan, tout droits réservés
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