BOUDDHISME 14 : Psychologie = bouddhisme ?

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  • Опубликовано: 2 ноя 2024

Комментарии • 8

  • @damienvanopdenbosch2906
    @damienvanopdenbosch2906 4 года назад +1

    Vidéo vraiment très intéressante
    Bravo 👍🙏

  • @sebastienk9716
    @sebastienk9716 4 года назад

    Super video ! Très importante. Merci

  • @patrickdupe700
    @patrickdupe700 4 года назад

    Merci beaucoup ! ☺️🙏

  • @MrsHarryPotterFan97
    @MrsHarryPotterFan97 2 года назад

    A quoi sert de savoir que la souffrance, d'un point de vue absolut, n'existe pas si nous la ressentons et souffrons quand même?
    Je suis déprimé depuis des années, et même si je comprends intellectuellement tout ce que vous dites, je n'arrive pas à faire disparaître la souffrance. Ce n'est que par la méditation que je serai guéri ?

  • @aurelienmadec3538
    @aurelienmadec3538 3 года назад

    "La réalité relative du moi est précieuse et tous les psychiatres savent la gravité des troubles chez ceux dont le moi s’est mal structuré. Ce complexe fonctionnel qu’est le moi doit donc exister ; et exister normalement et correctement. L’anātman, encore une fois, ne consiste pas à tuer un moi réel. Cette vérité consiste à reconnaître que le moi est une illusion, à percevoir qu’il n’a jamais été réel et que ce qui n’a jamais été réel disparaît au moment même où l’on découvre l’illusion. Le moi n’est pas quelque chose de réel et d’authentique qu’il faille faire disparaître. On ne fait disparaître qu’une illusion, l’illusion qu’on a été identifié à ce moi. Lorsque le bouddhisme dit que le moi est une illusion, ou qu’il est irréel, n’oubliez pas que pour lui la seule chose qui est réelle c’est le nirvāṇa ; tout le reste est illusoire. Il faut donc comprendre que ce qu’il y a à supprimer, c’est l’attachement passionnel à une identification illusoire ; c’est la fixation à un mode d’opérer, à un mode de fonctionner qui existe sous le primat de l’identification : « Je suis cela ». Ce dont il y a lieu de se libérer, c’est donc de cette identification, en reconnaissant : « Je ne suis pas cela, ceci ne m’appartient pas, ceci n’est pas mon moi ». C’est-à-dire qu’il faut se libérer de la relation d’identification : « Je suis cela », ou de la relation d’appropriation : « Ceci est à moi ». Il faut donc se désapproprier et se désidentifier. Mais il n’y a évidemment pas à supprimer de force quoi que ce soit de façon artificielle ; bien au contraire les consignes de la méditation nous demandent de ne rien rejeter, de ne rien supprimer, de tout voir comme c’est réellement. Alors que d’habitude nous voyons les choses comme nous désirons qu’elles soient, ou comme nous avons peur qu’elles soient, ou comme nous imaginons qu’elles sont. Ce sont donc les puissances de l’attachement au désir, les puissances de l’attachement à la répulsion et les puissances de l’identification engendrée par le voile de l’ignorance qui doivent
    être abandonnées. Si ces trois-là sont abandonnées, le moi disparaît, puisqu’il n’a jamais existé.
    Jean Pierre Schnetzler, médecin psychiatre, et pratiquant bouddhiste (conférence donnée à l'Institut d'Etudes bouddhiques de Paris)