Ce n'est pas une baisse historique , le rapport TIMSS de 2015 qui classe, pour les mathématiques , les élèves en 4 niveaux : Avancé, élevé, moyen faible montre qu'entre 1995 et 2015, le pourcentage d'élèves en niveau avancé est passé en terminale scientifique de 16 pour cent à 1 pour cent ; celui d'élèves en niveau élevé est passé de 64 pour cent à 11 pour cent . On assiste à un véritable génocide intellectuel et le MINISTERE DE L EDUCATION NATIONALE EST D'UNE NULLITE SIDERANTE POUR L ENSEIGNEMENT DES MATHEMATIQUES
Déjà, on devrait s'attacher à consolider les bases de calcul. L'algorithmique et la programmation prolifèrent de plus en plus dans les programmes scolaires, à tous niveaux. Pendant ce temps, on trouve des élèves en classe de 3ème qui ne connaissent pas encore les tables de multiplications, ne comprennent pas les fractions et confondent les 4 opérations de bases qu'on essaie de leur apprendre depuis le CE2. A force de changer de chapitre toutes les semaines, et de fuir toutes méthodes d'enseignement qui privilégient la répétition et l'entrainement intensif, on entrave considérablement l'acquisition du raisonnement mathématique pour beaucoup d'élèves. On a beau baisser le niveau enseigné, au final seuls les élèves qui travaillent d'arrache-pied (et encore, parfois ça ne suffit même pas) ou qui ont des facilités de compréhension s'en sortent réellement.
Complètement d'accord avec vous. Je fais du soutien scolaire et je leur donne du calcul parce qu'ils ne s'entraînent pas assez y compris quand ils ont du potentiel. Je leur explique que les maths ressemblent beaucoup au violon ou à la natation. Sans les crincrins ou les longueurs de bassin, pas de violoniste ni de bon nageur. Il ne s'agit pas d'être doué (cette question ne se posera qu'après le bac) mais il s'agit de produire courageusement un texte ECRIT propre que l'on peut relire et qui aboutit à une conclusion juste. Certains écrivent l'un des termes de l'équation seulement et je leur explique qu'ils viennent d'écrire une phrase sans verbe puisqu'il manque le signe égal et l'autre terme. De même pour passer d'une équation à une autre, je leur demande d'utiliser le "il faut" => puis de vérifier le "il suffit"
Le niveau ne baisse pas il s'effondre ! Des Étudiants en Ecole privée d'Ingénieurs avec des niveaux catastrophiques Tout est devenu un business et des maf yeux sans scrupules se sont engouffrés dans la brèche au mépris du respect des enfants. Des autres
Le gosse quand il entre à l'école à six ans doit apprendre à mémoriser, oui le par coeur est important, ainsi qu'apprendre ses tables de multiplication, apprendre à lire en comprenant ce qu'il lit, écrire autrement que sur une tablette, apprendre à compter et calculer, résoudre déjà des petits problèmes, etc... Et surtout il faut interdire les smartphone à l'école et demander aux parents qu'ils mettent leurs gosses au pieu sans smartphone et sans voir la TV tous les soirs à 09h00 maximum...
Ce qui baisse, c'est la notion d'effort. L'élève d'aujourd'hui, s'imagine que l'on peut apprendre sans efforts, qu'il n' a pas exercer sa raison sur ses notes de cours pour comprendre. Les choses doivent être immédiates et ne pas consommer d'énergie. Il faut quand même pas déconner, travailler est hors de question ! Pauvres petits enfants français, si maltraités, si mal compris etc
C'est pas vrai. J'ai deux fils à l'école. Ils aimeraient bien faire des efforts, mais on ne leur permet pas. 1- pas de livre. Tout est sur photocopie. 2- pas de cours écrit. Puisqu'il y a les photocopies... 3- pas de par coeur, c'est interdit. Un enfant, c'est comme un wagon : il aime être sur des rails et avoir une locomotive qui le tire. Instinctivement, un enfant aime le par coeur, il aime les notions claires et les savoirs concrets. Le problème, c'est que depuis vingt ans, on a baissé le niveau technique des savoirs mais on a augmenté le niveau analytique, on veut des enfants qui travaillent en groupe, qui sachent formuler des idées, donner leur avis ou établir des jugements, par qu'on a voulu s'inspirer de certaines méthodes d'établissements pour surdoués. Mais bordel, nos enfants ne sont pas surdoués, nos enfants veulent un cadre. Ils veulent un programme technique pas analytique, et ils sont complètement perdus, et je peux vous assurer qu'ils sont perdus. Et, à moins qu'ils soient surdoués, puisque les méthodes sont faites pour eux, les enfants dont les parents n'ont pas les moyens ou les capacités de leur apprendre les savoirs fondamentaux sont à plaindre. Les enfants ne sont pas à condamner, ils sont à plaindre (et les parents aussi d'ailleurs)
@@lolomosquito Bonjour. Je vous crois volontiers. Cependant les enseignants ne sont pas responsables des programmes, ni de la manière de les mettre en oeuvre qui est souvent imposée par les IEN (inspecteur de l'éducation nationale) dans les écoles primaires. L'un des gros délires en France est que l'élève est censé construire lui-même son propre savoir (Personnellement, quand j'étais élève, je n'ai rien construit du tout, j'ai appris de mes maîtres !) Mais dans l'éducation nationale, on aime être à l'avant-garde, tout ce qui marchait a été détruit. L'éducation nationale n'est plus qu'un tas de ruines fumantes, il ne reste plus que le bulldozer pour débarrasser tout cela pour la remplacer par une pure garderie, ce qu'elle est déjà en grande partie. Que voulez-vous ce pays est dirigé par des génies n'ayant pas compris que la compétition internationale se fonde avant tout sur les cerveaux, et comme le pays est ruiné, ils ne pourront pas les importer d'ailleurs.
@@Koruscant-Finance déjà, vous avez changé votre discours, le père que je suis vous remercie. Mes fils sont de braves gars qui ne demandent qu'à travailler, et moi, j'ai autre chose à faire en rentrant du boulot qu'à jouer les archéologues avec les photocopies pour reconstituer un cours cohérent... Donc mon sang n'a fait qu'un tour lorsque vous mettiez en cause le goût de l'effort des élèves. Maintenant pointons du doigt les vrais responsables : les fonctionnaires de l'éducation nationale chargés de l'établissement des programmes et des méthodes pédagogiques. Ces gens là ont réussi leurs concours entre 1985 et 2000. Pendant les périodes où le chômage était le plus élevé en France, et, le lien est là, pendant les périodes où les concours ont été les plus sélectifs. Ceux qui ont eu de meilleures notes aux concours, et donc les meilleures places et les meilleures carrières, étaient des génies, des surdoués. Pas le menu fretin scolaire, la crème de la crème de la facilité cognitive. Et ce sont ces gens là qui font les programmes scolaires. Voilà : la pédagogie entre les mains de ceux qui ont eu le plus de facilités à apprendre. Où voulez vous que ça nous mène, ça ? À un classement PISA catastrophique, à des méthodes d'enseignement catastrophiques, à des enfants désorientés, des parents déboussolés, et des ministres ringardisés. Mais les vrais responsables sont les stratèges de l'éducation nationale qui sont complètement déconnectés des besoins pédagogiques d'élèves qui ne demandent qu'à disposer d'un enseignement simple et concret. Voici mon point de vue.
même avant ça... le programme des "mathématiques modernes" instiguée par quelques bourbakistes a complètement largué les profs. j'me demande si l'apparition de la didactique des maths autour des années 60 en tant qu'discipline à part entière aurait pas justement été un peu en réponse à ça d'ailleurs.
Il ne s'agit pas vraiment d'aller du concret vers l'abstrait, mais plutôt de rendre l'abstrait le plus concret possible.( Enfin, je pense) Souvenir de terminale: Nous étions qquns dans la classe à résoudre d'abord les pbs sur un plan de projection mental, puis ensuite à traduire tout ça en langage maths. Dit autrement :Si on à pas au moins une intuition de la solution, ça sert à rien d'enchainer les calculs.
Il y a surtout le fait que si on ne maîtrise pas la lecture et la compréhension de ce qu'on lit on est incapable de résoudre un problème du fait qu'on n'a pas compris son énoncé...
Les invites étaient mal choisis pour ce qui est de questions pédagogiques. Alors j'ai commenté sur le sujet abordé. Il se trouve simplement qu'en terminale C ( Années 70), classe super sélective, tout le monde comprenait au moins l'énoncé.Mais pour ce qui est du collège d'aujourd'hui, la chose est grave. De nombreux élèves en 6eme n'ont simplement "Aucun" niveau. Vous pourrez passer vos nuits à fabriquer des outils d'évaluation de + en + performants, vous ne trouverez rien à évaluer. On conseille alors ( Surtout les parents démissionnaires qui se sentent soudainement impliqués vu qu'ils sont assis à leur côté dans les rencontres PP) à ces élèves en grave difficulté de se tourner plus souvent vers l'enseigant.Et là, je me permets d'avancer une hypothèse des plus tragiques qui va vous faire pleurer: L'èlève complètement perdu, ne posera pas de questions complémentaires à l'enseignant, ( Quand bien même pourrait il en formuler) mais surtout parcequ'il sait que de toutes façons, il ne comprendra pas non plus le réajustement le +individualisé qu'il soit tenté par le prof le + bienveillant fut il. Il était déjà dans l'erreur, il ne veut pas s'enfoncer dans la honte. Je vois une solution: Réformer complètement l'enseignement en primaire. Avec de gros moyens. 15 par classe. Et 3 PDE par classe aussi, par rotation, chacun performant dans son domaine. Et doublement en CM2 si le niveau 6eme n'est pas atteint. .......et quoi d'autre?...ah oui, ..suis super content d'être enfin à la retraite. J'en pouvais plus.@@denisfrancois852
@@danielderoudilhes4413 Le souvenir que j'ai de ces années, c'est que la série C était facilement abordable parce que le "collège" (souvent le "petit lycée" à l'époque) enseignait les maths modernes. Contrairement à ce qu'on a dit ça a donné aux élèves des bases logiques très solides et l'habitude de dessiner des ensembles pour chercher puis de formuler à la fin seulement le texte démonstratif en écrivant vraiment des phrases avec des "et", des "ou", des "=>", des ""....Evidemment c'était un peu léger en géométrie (un vecteur est une classe d'équivalence de bipoints équipollents)...Mais arrivé en seconde avec la statique des corps en physique, tout cela était vite corrigé (si besoin par le prof de physique lui-même). Le passage "Terminale C" => "maths sup" était alors naturel alors qu'aujourd'hui le passage "spé maths" => MPSI/PCSI est un saut énorme.
Pour ma part, le passage "Naturel" a été Terminale C , Fac d'arts plas. On m'a souvent demandé pk je faisais arts plas alors que je pouvais prétendre à "Mieux" avec un bac C en poche. J'ai tjrs trouvé cette question stupide. Je garde un excellent souvenir de mes années maths sciences car , comme vous le dites " ........bases logiques très solides et l'habitude de dessiner...." m'ont bcp servi dans ma pratique artistique , et dans la vie en général. Je vais souvent visiter les chaines Headacademy, Numberphile, ou Sciences étonnantes. Je pense souvent à une nouvelle matière à enseigner dès le primaire. Ce serait le cours de "Culture générale" dans lequel l'enseignant pourrait aborder tout et nimp,( pourvu que ce soit fait avec rigueur), afin de développer chez les enfants l'esprit de curiosité et le bonheur d'apprendre. Sur le simple principe que " Apprendre de nouvelles choses, mais qu'est ce que c'est le pied!"....Je pense pas que l'idée soit complètement utopique.@@maryvonnedenis6304
Totalement d'accord : ça déblatére sur des concepts ultra abstraits mais ça n'apporte aucune réponse sur la baisse qu'on connaît depuis des décennies. Je veux bien que le système d'apprentissage soit intrinsèquement mauvais, mais pourquoi y arrivait-on mieux avant ? Le débat ne réponds absolument pas à la question posée. Hors sol.
Les racines du problème sont dans la sphère familiale, beaucoup se joue dans les 3 premières années, le cerveau doit se construire dans de bonnes conditions pour préparer la compréhension de la lecture / écriture et du calcul. La motricité fine, la motricité, l'éveil des sens, de la logique se travaillent dès la 1ère année
Très juste. Et surtout dans les trois premières années d'école où il faut apprendre à mémoriser, comprendre, calculer, lire en comprenant ce qu'on lit, écrire autrement que sur une tablette et surtout il faut des instits dignes de ce nom. Un d'entre eux m'a dit un jour, "après tout est-ce si important de savoir écrire sans fautes?"
C'est marrant, pas un ne parle du contenu des programmes, et c'est pourtant le noeud du problème. Je suis d'une génération qui a fait des maths classiques jusqu'en 3e avec du par coeur, puis qui s'est retrouvé en 2nde avec l'algèbre booléenne et autres friandises des maths modernes, où tout devait être démontré. La transition était brusque, je l'ai mal vécu, et bien qu'ingénieur, j'ai aujourd'hui des lacunes à cause de programmes assez erratiques. Certaines parties sont même mal enseignées, comme les equations différentielles.
Vous avez fait les intégrales? La géométrie analytique? La trigonométrie? La géométrie descriptive? J'aimerais savoir quand vous avez quitté le secondaire et ce qu'on vous enseignait en maths. Pour ma part j'ai eu aussi quelques difficultés mais les maths modernes et la méthode globale n'avaient pas encore fait leurs ravages dans nos jeunes cerveaux.
Les émotions effectivement sont importantes : faire se rendre compte par un enfant quand il est content de ce qu’il a fait et quand il ne l’est pas vraiment et l’amener à se rendre compte de ce qu’il peut faire pour être complètement satisfait.
La confiance en soi est à mon avis primordiale pour aborder l'abstraction des mathématiques. Et souvent, à mon humble avis, les parents sont responsables de l'approche des mathématiques dans le doute de soi par leurs enfants. Comme dit l'invité, ce n'est pas parce que l'élève se trompe qu'il est d'office mauvais et à mettre sur le côté pour aborder d'autres disciplines plus en profondeur.
Je trouve ça assez choquant à quel point la discussion est déconnectée du sujet et du problème. En même temps, le sujet annoncé parle d'un problème social, la question de l'éducation, et les intervenants sont des matheux. Interrogez des biologistes sur le cours du bitcoin ce serait la même chose. Bref, parler du problème de l'enseignement sans jamais attaquer le problème des conditions matérielles de l'apprentissage (en premier lieu le rapport nombres d'enseignants / nombre d'élèves) c'est assez hallucinant de hors sujet.
Il y a surtout le fait qu'on n'apprend plus aux petits de mémoriser, d'apprendre les tables de multiplication par coeur, qu'on ne leur apprend plus à lire correctement, de ce fait il ne savent lire qu'à peu près en arrivant dans le secondaire et comprennent à peine ce qu'ils lisent. Comment voulez-vous comprendre les maths si vous ne comprenez pas l'énoncé des problèmes?
Quand t'as compris que c'est juste un jeu et que la dopamine (qu'on connaissait pas à l'époque) ca motive, ca passe tout seul. Enfin c'est comme ca qu'on l'abordait avec les copains a l'ecole primaire dans les années 90. Le seul truc qui faisait chier les prof c'est qu'on avait fini le bouquin d'exercices au milieu de l'année 😅
Pourquoi ne pas enseigner les maths sous forme de jeux, concrète jusqu'en terminale, puis passer à l'abstraction pour ceux qui choisissent cette filière ?
C'est déjà la direction qui est prise depuis des années, et on ne fait qu'aggraver le problème de la transition entre le lycée et l'enseignement supérieur. L'abstrait fait partie des maths, et les élèves s'en sortiraient sûrement mieux si on les préparait davantage à ça, au lieu de fuir le problème en se limitant à la partie concrète.
@@max-yj7xb Effectivement, votre réponse répond à la problématique de la baisse du niveau en math. Récemment, mon neveux en première S est venu me voir en début de trimestre pour la forme canonique du second degré, personne dans ma famille ou belle famille ayant fait des études supérieurs ne savait de quoi il parlait, tous détestent les maths justement à cause de ce type d'abstraction qui, à leurs yeux, ne servent à rien. Comme le disait mon prof de psychologie, j'ai fais un Master de gestion, l’appétit vient en mangeant, et dans notre cas commencer par du concret augmenterait l'intérêt pour les maths ce qui pourrait entraîner plus de vocation dans la matière et surtout plus de français comprendrait les chiffres qu'on nous abreuve dans les médias.
@@denisfrancois852 Il me semble que c'est ce qu'on fait depuis des décennies en France, et on continue d'enregistrer encore une baisse historique en mathématique. Vous illustrez bien la citation d'Einstein : « La folie, c'est de faire toujours la même chose et de s'attendre à un résultat différent ».
@@maximinmaster7511 C'est bien ce que je dis, je crois que vous m'avez mal compris, je dis qu'on a abandonné le sens de l'effort personnel et qu'on a toujours voulu tout faciliter, ce qui, amplifié par internet et les smartphones a annihilé l'usage des capacités intellectuelles des jeunes gens. Je dis qu'il faut absolument revenir à une sorte d'imposition de l'effort intellectuel personnel de l'élève et le sortir de la facilité ainsi que l'exercer à se concentrer sur un sujet au lieu de constamment le laisser se distraire sur son smartphone. En faisant cela on ne ferait pas la même chose comme vous dites et comme disait Einstein qu'on cite à tort et à travers tout le temps... Vous savez, Einstein a été à la base de la recherche de la rencontre de l'infiniment petit pouvant déclencher une immense explosion, et c'est sur cette idée que l'on est parti pour créer la bombe atomique. C'est lui qui a écrit au président américain de l'époque pour qu'il démarre le projet Manhattan. Je ne crois pas que les japonais aiment Einstein. Nous n'aurons pas le temps de le remercier quand on en attrapera une sur le cigare, comme ça a l'air de se préciser de plus en plus avec Poutine. Mais je m'écarte du sujet...
Ils ont quand même du mal à expliquer simplement les choses, et ça nous ramène à la base du problème: la pédagogie en maths n'est pas une affaire triviale. Et si ça peut aider quelqu'un, représenter un concept à N dimensions dans N-1 dimensions cela s'appelle une *projection.* Exemple concret : un jeu video en "3D" a une représentation interne d'objets physiques en trois dimensions, mais doit les afficher sur un écran à deux dimensions. Le procédé est une projection, similaire au fonctionnement d'un appareil photo. Et la projection, si j'ai bonne mémoire, fait partie du programme de maths du collège (projection d'un segment sur une droite). Sauf que personne n'explique jamais à quoi peut servir une projection, à l'école ça reste complètement dans l'abstrait.
@@denisfrancois852 il y a la philosophie pour ça. Aucune découverte fondamentale en maths ou en science n'est partie de l'abstraction. Le sens naturel des choses c'est observer le concret et abstraire des règles, et pas inventer des concepts puis tenter de les appliquer au monde concret. Si on m'avait expliqué d'emblée à quoi sert le calcul différentiel j'aurais certainement moins peiné à l'apprendre. Pour preuve : j'ai fini par devenir expert en navigation inertielle.
@@TheNefastor Oui mais la philosophie n'est pas spécifiquement faite pour réfléchir mais plutôt pour penser et penser large. En maths il y a toujours un déclic qui se produit ou ne se produit pas. Vous arrivez un moment à comprendre et resoudre par vous meme. Vous aviez devant vous une équation à résoudre et vous soupiriez devant elle en vous disant à quoi cela sert-il... C'est le moment oû vous avez décidé de faire l'effort et que vous arrivez à la résoudre par vous-meme qui est déterminant pour la suite. C'est l'effort personnel qui compte et malheureusement les pédagogues ont estimé que l'effort était à proscrire car il conduisait selon eux à des inégalités... Pour le calcul différentiel et les intégrales c'est le meme processus que pour l'équation dont je vous parlais à part le fait que c'est en fin de parcours et qu'il faut avoir maîtrisé les cours de maths qui y menent pour bien comprendre.
@@denisfrancois852 excuses-moi de te le dire franchement, mais tu dégoise. Le web regorge d'excellents pédagogues. Tu semble proner une sorte de masochisme bizarre. Arriver à une compréhension d'un sujet en faisant moins d'effort ne signifie pas une compréhension moindre. J'ai déjà entendu des gens parler comme toi, c'est clairement la dimension socio-politique de la chose qui te préoccupe. Ne pas simplifier (ou plutôt optimiser) l'apprentissage pour conserver des inégalités. Le fait est que je suis ce qu'on appelle maintenant "HPI", et l'enseignement des maths "par coeur" était incompatible de mon fonctionnement, j'avais besoin de comprendre le pourquoi des choses et donc j'ai galéré pour rien. Toi, ce que tu sembles souhaiter, c'est une méthode d'enseignment unique, vaguement adaptée à des gamins neurotypiques, et donc le seul but est de faire le tri entre ceux qui sont acharnés et le reste. Super plan. Mais en attendant, après 15 ans de carrière, j'ai programmé les centrales de navigation de deux sondes spatiales de l'ESA. Et pourtant je n'ai pas eu la moyenne en maths au bac. Ergo, la pédagogie est en faute, pas l'élève. Tes priorités sont foireuses. Si c'est le traitement des inégalités qui te préoccupes, tu devrais rester loin de l'éducation. Les gamins dont on parle ne sont pas là pour faire les frais de tes idéaux sociétaux bizarres.
@@TheNefastor Bon vous partez vers des cieux inconnus. Pour moi le but de notre échange n'etait pas de dominer l autre. Bravo pour votre carriere et bonne soiree.
@@denisfrancois852 c'est tout ce que tu retires de ma réponse ? Ca en dit long sur toi. Tu devrais relire en essayant de mettre tes biais de côté, et m'expliquer comment simplifier mon apprentissage des maths aurait été une erreur.
Tout le monde n’est pas destiné à concourir pour la médaille Field, et je considère qu’il y un sérieux problème quand je voiis des élèves de terminale (et même des ministres) incapable de calculer une ŕègle de trois ou une division à la main. Mais en l'amenant toujours plus vers le bas, on vole les chances de ceux qui le pourraient.
Effectivement : souvent je pose un calcul mental en début d’année en collège du type. Calculer mentalement : « 7x4,5x2,1x0x19x38,4x92 » TOUT ÉLÈVE me dit : « impossible sans calculatrice » avant même d’avoir essayé une quelconque stratégie. Ce n’est même pas une question de calcul mais de raisonnement.
Chercher « à tout comprendre » est parfois un handicap : pour assimiler l’orthographe du français, il faut accepter souvent qu’il n’y a rien à comprendre, c’est comme cela. Idem pour l’automatisation de la connaissance des tables d’addition et de multiplication. Faire accepter qu’on ne comprend pas toujours tout.
Dans une école d'ingénieurs post-bac, en 2023, 97% avaient la mention Très Bien dont 41% avec félicitations du jury. Il y a 40 ans il fallait "seulement" avoir fait la filière C et obtenu la mention assez bien. On a juste déplacé les critères de sélection pour maintenir le niveau.
Et bien bravo France Culture, pour avoir si bien discuté du classement Pisa, et apporté tant de réponses !!! En fait si, vous apportez un début de raisonnement à travailler. : on affiche un titre putaclic et ronflant, et on débat de tout sauf de l'énoncé !...
J'ai une explication plus simple: ce n'est pas grave d'être mauvais en mathématiques. Cette chute de niveau constatée depuis des années ne fait pas grand bruit.
@@frontignan100 La crétinisation des masses facilite le pouvoir et l'argent.....le bétail en soumission totale continuera sa pseudo vie dans le divertissement beuglant.
Le français est une langue vivante. Elle a beaucoup évolué, et n'a pas probablement pas fini de le faire. D'ailleurs à une époque, on disait une professeuse et une doctoresse. C'était pas vraiment plus simple. Si les gamins sont paumés avec la langue, c'est avant tout parce qu'ils ne la pratiquent plus assez. La lecture est de plus en plus délaissée alors que c'était un loisir prépondérant des précédentes générations.
Une professeuse et une doctoresse c'est acceptable, parce que c'est grammaticalement correct, il y a une logique, c'est justement ce dont je parlais au regard du mauvais niveaux en math. C'est le nivellement par le bas. On dit n'importe quoi... et en maths, ça ne marche pas.@@max-yj7xb
Je ne vais pas développer, je l'ai assez fait sur d'autres chaînes. Le problème est simple : on ne nous demande plus de réfléchir. Tout ce qu'on nous demande de faire, c'est de savoir faire. La compréhension n'est plus nécessaire pour réussir en maths, sauf une fois entré dans le supérieur (et encore, cela dépend de la façon d'évaluer des enseignants).
C'est un comble de palabrer autant (je ne mets pas en cause les intervenants qui sont des pointures dotées d'une poésie évocatrice) sur comment rendre concrètes les mathématiques... Tout en restant aussi abstrait sur comment on s'y prend, avec les conditions d'enseignement réelles, pour faire réussir l'ensemble hétérogène des 26 élèves en moyenne, du meilleur au moins bon, dans les attentes du programme et de ce qui est évalué dans PISA. Enfin, cet échange éthéré était assorti au mauve très snob des tentures, c'est déjà ça, on bossera un autre jour le fond des problèmes. Le gars Guillaume a parfois été meilleur.
Il faut d'abord que les parents interdisent les smartphones aux gosses quand ils doivent dormir de manière à ce qu'ils ne dorment pas en classe. Et il faut interdire le smartphone en classe également...
@@denisfrancois852 certes, c'est un bon début. Encore que des fois, ils sont plus énervés qu'endormis, mais les smartphones ont cet effet aussi. Pour autant, a-t-on l'exclusivité en France de l'emprise de cet appareil ? Le problème semblerait plus complexe. Mais, sûr, à problème complexe, pas de réponse simpliste ni superficielle sans les moyens, le suivi adaptés. Or, jusque là, des solutions plutôt à l'économie. Sauf pour la com...
@@larrycorey8378 Je n'arrive pas à savoir si c'est ironique ou pas. Je répondrai que si, les math peuvent être enseignées par les jeux et l'imaginaire, car ils stimulent la mémoire et motive l'enfant. Le reste suivra. C'est pareil pour l'apprentissage du solfège.
Les pays où le niveau des élèves en math est excellent, ces pays là sont très axés sur l'évaluation et les notes. Alors pourquoi nous dire que la solution viendrait en supprimant ces évaluations ? Comme si les français ne pouvaient pas remettre en question leur idéologie. Les pays asiatiques évaluent, favorisent la compétition.
En quoi cette émission nous éclaire-t-elle sur l'échec de l'enseignement des maths ou plutôt en quoi nous explique-t-elle le faible niveau de beaucoup d'élèves en mathématiques ? Proposer des solutions sans avoir cherché les causes, cela me paraît périlleux, d'autant que les intervenants eux-mêmes avouent ne pas enseigner. Bref, une émission peu éclairante sur son thème.
Il ne faut pas se fixer trop sur le test Pisa. La France a 14 medailles Fields. Aucun pays europeen n'en a reçu autant. Seul l'Amerique en a reçu plus que la France. Et c'est tout. Il n'est pas toujours bon de disserter continuellement. C'est très dur d'élever ses enfants et suivre le travail scolaire d"une manière régulière.
Pourtant les métiers techniques liés aux maths (sciences de l’ingénieur en tous domaines) sont ceux qui garantissent le plus des emplois pérennes et bien payés …
Cette baisse résulte des enfants rois ...sans faire du blabla . Ils sont couvés par leurs parents. C'est le modèle US qui s'importe. Heureusement qu'il reste des parents qui font leur devoir parental.
Cette dame plane complètement ! Elle dit qu'il ne faut pas trop mettre dans les notes qu'il y aura toujours des génies... mais si on ne vous donne pas goût aux maths, puis qu'on vous apprend à faire l'effort d' apprendre, vous n'y arriverez pas (j'ai eu la chance de ce déclic en 1ère, et grâce à ma prof, je suis ingénieur...)
ah, désolée, je me suis emportée et j'ai tout mélangé! je réagissais à un passage où l'intervenante explique que le fait qu'il y ait de bons mathématiciens ne dépend pas du système éducatif; et à un autre moment, elle critique le fait d'apprendre aux élèves de faire des efforts. Or même si on a des facilités en classe, il y a un moment où il faut faire un effort pour suivre, cela ne se fait pas tout seul. Je dois beaucoup à une prof en 1ère, car pour la première fois, il me fallait faire un effort et personne ne m'avait appris à travailler. (je ne venais pas d'une famille aisée et très instruite) C'est grâce à ses efforts que j'ai pu ainsi faire une prépa et une école d'ingénieur, et entendre des enseignants dénigrer cette possibilité à plein d'élèves me semble si injuste! @@shamelioration
Rappel : Avant que les classements PISA rendent la chose indéniable, les médias bien-pensant comme Le Monde, Libération ou... France Culture et l'audiovisuel public dans son ensemble traitaient de "facho", "réactionnaires", "extrême-droite" tous ceux qui tiraient la sonnette d'alarme sur le niveau en chute libre des élèves. France Culture qui prétend analyser la chute de niveau des élèves français, c'est comme écouter un reportage sur les problèmes de l'URSS créé et diffusé par la Pravda. Aucune objectivité, aucune crédibilité ne peut en découler. Tout comme la Pravda prétendrait que les problèmes de l'URSS ont pour origine un manque de communisme, les intervenants sélectionnés par France Culture (notamment la militante d'extrême-gôche sur le plateau) prétendent que les problèmes de l'éducation nationale ont pour origine un manque de gôchisme ("les notes c'est méchant", "on est encore trop inégalitaire"). Si j'avais créé un bingo avant d'écouter l'émission, j'aurais eu tout bon ! C'est à mourrir de rire de voir des militants aussi ridicules que minoritaires se servir aussi allègrement de l'argent des contribuables français avec un aplomb incroyable, sans jamais devoir se justifier. L'audiovisuel public français est devenu une organisation mafieuse absolument formidable. Dans l'Histoire, peu de mafias peuvent se vanter de détourner des milliards tous les ans au vu et au su de tous sans jamais être inquiété. La démocrature française est peut être moins violente que des Poutine et des Hezbollah, mais tellement plus efficace. Il manquait à l'URSS un zeste de subtilité et d'hypocrisie typiquement parisien pour véritablement créer un monde orwellien. La réalité, c'est que les français n'ont pas besoin d'écouter la propagande des fossoyeurs pour connaître les raisons de leurs forfaits. Nivellement du niveau par le bas afin que tout le monde soit égaux dans la médiocrité (collège unique ; massification des diplômes...) ; immigration déraisonnable et déstabilisatrice car dépassant très largement nos capacités d'assimilation depuis des décennies ; idéologues d'extrême-gauche autoproclamés "pédagogistes" qui ont déconstruit toute autorité/discipline et dont la priorité n'est plus l'instruction mais la rééducation des enfants (propagande woke) ; etc, etc... En France, et plus globalement en Occident, les élèves sont victimes de 40 ans d'hégémonie culturelle gôchiste, ravageant sans vergogne leur potentiel par pure idéologie folle et aveugle. Tout ce que touche la gôche post-68 se désagrège. La gôche post-68 détruit tout, sans jamais rien reconstruire d'efficace et durable (à l'exception, bien entendu, des impôts). Pour se redresser, il faut commencer par couper toutes les subventions des médias et privatiser l'audiovisuel public, car l'argent public automatique permet aux médias d'être totalement coupé de la population, du réel. Pour qu'un média soit relativement connecté du réel, il doit être financé volontairement par la population qui le trouve utile. Une fois libérée de la propagande des militants ultra-minoritaires qui détournent massivement l'argent public pour aveugler et paralyser le politique, on pourra reconstruire l'instruction nationale de A à Z. Virer toute la mafia pédagogiste d'extrême-gauche payée grassement depuis 40 ans malgré des résultats épouvantables ; Rétablir des classes de niveau ; Arrêter de niveler le niveau par le bas dans le but d'avoir 80% de bacheliers ; Privilégier la qualité à la quantité du personnel dans les établissements (moins d'effectifs, de bien meilleurs salaires, des évaluations sérieuses, des primes d'efficacité) ; Rétablir la distinction entre éducation (charge des parents) et instruction (charge des profs) ; punir les parents qui éduquent mal leurs enfants (couper les allocations familiales) ; jusqu'à leur retirer la garde au bout de plusieurs actes inacceptables (construire des centres éducatifs fermés, reconvertir les militaires de 40+ ans dans le redressement d'enfants problématiques en leur proposant un salaire décent en complément de leur retraite militaire...), etc, etc.
Idk about france but where i live (Eu) i remember maths beeing boring as hell at highschool because you dont really see the purpose or applications. Its just memorized and pushed into your head the way it works and the math logic behind is never explained so you are expected to learn something(formulas) without any or not enough motivation.
Same in France. Plus we tend to have a "you are or you are not" mentality which closes the door on those who are not good at maths. I suck. And it's hard for me to understand. My teachers barely spent any time on me ; it was mostly on you to get it. Which makes the teacher useless
Sorry but you have to understand that the abstraction of maths is aimed also to make you using your brains to solve problems in other terme it is aimed to use your IQ and not for other issues. Anyway it is quite easy to see the purpose of algebra and geometry...
@@denisfrancois852 when you are at highschool you don't and the purpose of the teacher is to help you understand and guide you through the logic otherwise there is no point in having a maths teacher if as you say everything in maths can be accomoplished by your own understanding, i take the book and have no teacher and do maths with the written results at the back of the book thats what i understood from ur comment, not everyone is as smart as you.
@@nnitro527 I have not said that the teacher had to leave you alone in front of the problems of maths without teaching you anything. He has first to explain the cursus in theory and give some examples before giving you problems of maths that you have then to solve all by yourself. That is th way it should be and as it was when I was at school...
Tous ces journalistes qui commentent ont-ils tenté de passer ce même test, pour voir quel aurait été leur résultat? Perso, ça m'intéresserait, pour voir. Et puis eux, ça les rendrait plus humbles.
Respectueusement, je vous retourne la question. Je vous dis cela car je l'ai fait moi-même y a cinq ou six ans de ça, et, honnêtement, à part quelques questions, c'est fastoche. Le test pisa, c'est pour des gosses de quinze ans, pas des adultes. La majeure partie du temps, on est sur du bon niveau de primaire. En fait c'est ça : il faut imaginer que ça a le niveau du certificat d'études : beaucoup de raisonnements, mais les calculs sont finalement assez simples. C'est pas du tout difficile, et c'est pour ça qu'en France il est très problématique et très politique. En fait, c'est pas si scolaire que ça, très concret, et ça soulève la problématique entre notre politique d'enseignement (organisation des classes, programmes scolaires, statuts des professeurs, investissement des élèves et des familles) et le niveau réel de capacités tel qu'il est attendu pour un humain normal de quinze ans par l'OCDE. En résumé, le test PISA n'est pas si dur qu'on le croit, et fait scandale parce que les Français sont pas bien classés.
@@lolomosquito Je n'ai aucun problème avec ce test vu que je suis un matheux. Mais la plupart des adultes sont en PLS devant une fraction, un triangle rectangle ou un simple calcul de probabilités. Et ne parlons pas du calcul des impôts et du fameux "saut de tranche". Quand on voit les journalistes s'oser sur les mathématiques, ça fait peur.
@@soljin1010 je vous le dis, le test est facile, enfin, relativement facile, en fait c'est plus un test psychologique destiné à mesurer la maturité et la vivacité d'esprit.
La majorité des professeurs et pédagogues actuels en France n’a justement pas la bonne démarche : le résultat est le déclassement de la France. La plupart ne veulent même pas écouter ceux qui sont à l’aise dans ce domaine !
le raisonnement est logiquement et "mathématiquement" faux : si nous sommes si nuls en maths et que nous sommes incapables d'enrayer la chute, que valent nos ingénieurs et scientifiques en mathématiques et dans toutes les disciplines parallèles (physique, chimie, électricité, etc...) ???
Non justement ! Les nombres complexes existent et sont utilisés partout ! Dans ta voiture, ton téléphone, les appareils médicaux et même l'avion que tu prends pour aller en vacances
A l'école, les maths étaient présentés comme un truc que seuls l'élite pouvaient comprendre. Mes profs de maths ne s'investissaient absolument pas pour les élèves en difficulté. Ils se contentaient de "c'est simple ! Réfléchissez !" Et c'est tout. La préférence pour les élèves en S présentés comme les plus intelligents.
Ce n'est pas tellement une question d'intelligence. C'est une erreur de présenter quelqu'un qui aime les maths comme quelqu'un d'intelligent, il s'agit simplement d'utiliser ses capacités intellectuelles, son QI, pour réfléchir. Et les résultats viennent d'office. Et il ne faut pas le QI d'Einstein pour résoudre des équations du second degré ou arriver au calcul différentiel et intégral... C'est seulement une question de vouloir faire l'effort de réflexion personnel. Bien sûr je sais qu'aujourd'hui on interdit aux professeurs d'exhorter les élèves à l'effort, mais ça c'est une grossière erreur. Rien ne s'obtient sans effort...
L'homme est une erreur, comme toutes les espèces, la vie s'est forgée par essaie et erreur. (notamment dans le code génétique). Si vous ne faites pas d'erreur, vous ne pouvez pas apprendre. @@denisfrancois852
Ce n'est pas une baisse historique , le rapport TIMSS de 2015 qui classe, pour les mathématiques , les élèves en 4 niveaux : Avancé, élevé, moyen faible montre qu'entre 1995 et 2015, le pourcentage d'élèves en niveau avancé est passé en terminale scientifique de 16 pour cent à 1 pour cent ; celui d'élèves en niveau élevé est passé de 64 pour cent à 11 pour cent .
On assiste à un véritable génocide intellectuel et le MINISTERE DE L EDUCATION NATIONALE EST D'UNE NULLITE SIDERANTE POUR L ENSEIGNEMENT DES MATHEMATIQUES
Très intéressant mais je trouve dommage qu'il n'y ait pas un enseignant du secondaire pour compléter leurs points de vue
Déjà, on devrait s'attacher à consolider les bases de calcul. L'algorithmique et la programmation prolifèrent de plus en plus dans les programmes scolaires, à tous niveaux. Pendant ce temps, on trouve des élèves en classe de 3ème qui ne connaissent pas encore les tables de multiplications, ne comprennent pas les fractions et confondent les 4 opérations de bases qu'on essaie de leur apprendre depuis le CE2.
A force de changer de chapitre toutes les semaines, et de fuir toutes méthodes d'enseignement qui privilégient la répétition et l'entrainement intensif, on entrave considérablement l'acquisition du raisonnement mathématique pour beaucoup d'élèves. On a beau baisser le niveau enseigné, au final seuls les élèves qui travaillent d'arrache-pied (et encore, parfois ça ne suffit même pas) ou qui ont des facilités de compréhension s'en sortent réellement.
Comme je suis d’accord
Complètement d'accord avec vous. Je fais du soutien scolaire et je leur donne du calcul parce qu'ils ne s'entraînent pas assez y compris quand ils ont du potentiel. Je leur explique que les maths ressemblent beaucoup au violon ou à la natation. Sans les crincrins ou les longueurs de bassin, pas de violoniste ni de bon nageur. Il ne s'agit pas d'être doué (cette question ne se posera qu'après le bac) mais il s'agit de produire courageusement un texte ECRIT propre que l'on peut relire et qui aboutit à une conclusion juste. Certains écrivent l'un des termes de l'équation seulement et je leur explique qu'ils viennent d'écrire une phrase sans verbe puisqu'il manque le signe égal et l'autre terme. De même pour passer d'une équation à une autre, je leur demande d'utiliser le "il faut" => puis de vérifier le "il suffit"
Le niveau ne baisse pas il s'effondre !
Des Étudiants en Ecole privée d'Ingénieurs avec des niveaux catastrophiques
Tout est devenu un business et des maf yeux sans scrupules se sont engouffrés dans la brèche au mépris du respect des enfants. Des autres
Le gosse quand il entre à l'école à six ans doit apprendre à mémoriser, oui le par coeur est important, ainsi qu'apprendre ses tables de multiplication, apprendre à lire en comprenant ce qu'il lit, écrire autrement que sur une tablette, apprendre à compter et calculer, résoudre déjà des petits problèmes, etc... Et surtout il faut interdire les smartphone à l'école et demander aux parents qu'ils mettent leurs gosses au pieu sans smartphone et sans voir la TV tous les soirs à 09h00 maximum...
Quand certains mettent le paquet, la oú d'autres font des économies de bouts de chandelles, faut pas s'attendre au miracle.
Ce qui baisse, c'est la notion d'effort.
L'élève d'aujourd'hui, s'imagine que l'on peut apprendre sans efforts, qu'il n' a pas exercer sa raison sur ses notes de cours pour comprendre.
Les choses doivent être immédiates et ne pas consommer d'énergie. Il faut quand même pas déconner, travailler est hors de question !
Pauvres petits enfants français, si maltraités, si mal compris etc
Oui, il n'y a qu'à voir sur internet et on a les solutions et les réponses à tout, alors pourquoi faire des efforts?
C'est pas vrai. J'ai deux fils à l'école.
Ils aimeraient bien faire des efforts, mais on ne leur permet pas.
1- pas de livre. Tout est sur photocopie.
2- pas de cours écrit. Puisqu'il y a les photocopies...
3- pas de par coeur, c'est interdit.
Un enfant, c'est comme un wagon : il aime être sur des rails et avoir une locomotive qui le tire. Instinctivement, un enfant aime le par coeur, il aime les notions claires et les savoirs concrets.
Le problème, c'est que depuis vingt ans, on a baissé le niveau technique des savoirs mais on a augmenté le niveau analytique, on veut des enfants qui travaillent en groupe, qui sachent formuler des idées, donner leur avis ou établir des jugements, par qu'on a voulu s'inspirer de certaines méthodes d'établissements pour surdoués.
Mais bordel, nos enfants ne sont pas surdoués, nos enfants veulent un cadre. Ils veulent un programme technique pas analytique, et ils sont complètement perdus, et je peux vous assurer qu'ils sont perdus.
Et, à moins qu'ils soient surdoués, puisque les méthodes sont faites pour eux, les enfants dont les parents n'ont pas les moyens ou les capacités de leur apprendre les savoirs fondamentaux sont à plaindre. Les enfants ne sont pas à condamner, ils sont à plaindre (et les parents aussi d'ailleurs)
@@lolomosquito Bonjour. Je vous crois volontiers. Cependant les enseignants ne sont pas responsables des programmes, ni de la manière de les mettre en oeuvre qui est souvent imposée par les IEN (inspecteur de l'éducation nationale) dans les écoles primaires.
L'un des gros délires en France est que l'élève est censé construire lui-même son propre savoir (Personnellement, quand j'étais élève, je n'ai rien construit du tout, j'ai appris de mes maîtres !)
Mais dans l'éducation nationale, on aime être à l'avant-garde, tout ce qui marchait a été détruit.
L'éducation nationale n'est plus qu'un tas de ruines fumantes, il ne reste plus que le bulldozer pour débarrasser tout cela pour la remplacer par une pure garderie, ce qu'elle est déjà en grande partie.
Que voulez-vous ce pays est dirigé par des génies n'ayant pas compris que la compétition internationale se fonde avant tout sur les cerveaux, et comme le pays est ruiné, ils ne pourront pas les importer d'ailleurs.
@@Koruscant-Finance déjà, vous avez changé votre discours, le père que je suis vous remercie. Mes fils sont de braves gars qui ne demandent qu'à travailler, et moi, j'ai autre chose à faire en rentrant du boulot qu'à jouer les archéologues avec les photocopies pour reconstituer un cours cohérent... Donc mon sang n'a fait qu'un tour lorsque vous mettiez en cause le goût de l'effort des élèves.
Maintenant pointons du doigt les vrais responsables : les fonctionnaires de l'éducation nationale chargés de l'établissement des programmes et des méthodes pédagogiques.
Ces gens là ont réussi leurs concours entre 1985 et 2000. Pendant les périodes où le chômage était le plus élevé en France, et, le lien est là, pendant les périodes où les concours ont été les plus sélectifs.
Ceux qui ont eu de meilleures notes aux concours, et donc les meilleures places et les meilleures carrières, étaient des génies, des surdoués. Pas le menu fretin scolaire, la crème de la crème de la facilité cognitive.
Et ce sont ces gens là qui font les programmes scolaires. Voilà : la pédagogie entre les mains de ceux qui ont eu le plus de facilités à apprendre.
Où voulez vous que ça nous mène, ça ? À un classement PISA catastrophique, à des méthodes d'enseignement catastrophiques, à des enfants désorientés, des parents déboussolés, et des ministres ringardisés.
Mais les vrais responsables sont les stratèges de l'éducation nationale qui sont complètement déconnectés des besoins pédagogiques d'élèves qui ne demandent qu'à disposer d'un enseignement simple et concret.
Voici mon point de vue.
C'est exactement ça
Les mathématiques ont le plus souvent été très mal enseignées. Manque ou mauvaise pédagogie.
Le phénomène est très ancien, il remonte aux années 1970.
même avant ça... le programme des "mathématiques modernes" instiguée par quelques bourbakistes a complètement largué les profs. j'me demande si l'apparition de la didactique des maths autour des années 60 en tant qu'discipline à part entière aurait pas justement été un peu en réponse à ça d'ailleurs.
Il ne s'agit pas vraiment d'aller du concret vers l'abstrait, mais plutôt de rendre l'abstrait le plus concret possible.( Enfin, je pense) Souvenir de terminale: Nous étions qquns dans la classe à résoudre d'abord les pbs sur un plan de projection mental, puis ensuite à traduire tout ça en langage maths. Dit autrement :Si on à pas au moins une intuition de la solution, ça sert à rien d'enchainer les calculs.
Il y a surtout le fait que si on ne maîtrise pas la lecture et la compréhension de ce qu'on lit on est incapable de résoudre un problème du fait qu'on n'a pas compris son énoncé...
Les invites étaient mal choisis pour ce qui est de questions pédagogiques. Alors j'ai commenté sur le sujet abordé. Il se trouve simplement qu'en terminale C ( Années 70), classe super sélective, tout le monde comprenait au moins l'énoncé.Mais pour ce qui est du collège d'aujourd'hui, la chose est grave. De nombreux élèves en 6eme n'ont simplement "Aucun" niveau. Vous pourrez passer vos nuits à fabriquer des outils d'évaluation de + en + performants, vous ne trouverez rien à évaluer. On conseille alors ( Surtout les parents démissionnaires qui se sentent soudainement impliqués vu qu'ils sont assis à leur côté dans les rencontres PP) à ces élèves en grave difficulté de se tourner plus souvent vers l'enseigant.Et là, je me permets d'avancer une hypothèse des plus tragiques qui va vous faire pleurer: L'èlève complètement perdu, ne posera pas de questions complémentaires à l'enseignant, ( Quand bien même pourrait il en formuler) mais surtout parcequ'il sait que de toutes façons, il ne comprendra pas non plus le réajustement le +individualisé qu'il soit tenté par le prof le + bienveillant fut il. Il était déjà dans l'erreur, il ne veut pas s'enfoncer dans la honte. Je vois une solution: Réformer complètement l'enseignement en primaire. Avec de gros moyens. 15 par classe. Et 3 PDE par classe aussi, par rotation, chacun performant dans son domaine. Et doublement en CM2 si le niveau 6eme n'est pas atteint. .......et quoi d'autre?...ah oui, ..suis super content d'être enfin à la retraite. J'en pouvais plus.@@denisfrancois852
@@danielderoudilhes4413 Le souvenir que j'ai de ces années, c'est que la série C était facilement abordable parce que le "collège" (souvent le "petit lycée" à l'époque) enseignait les maths modernes. Contrairement à ce qu'on a dit ça a donné aux élèves des bases logiques très solides et l'habitude de dessiner des ensembles pour chercher puis de formuler à la fin seulement le texte démonstratif en écrivant vraiment des phrases avec des "et", des "ou", des "=>", des ""....Evidemment c'était un peu léger en géométrie (un vecteur est une classe d'équivalence de bipoints équipollents)...Mais arrivé en seconde avec la statique des corps en physique, tout cela était vite corrigé (si besoin par le prof de physique lui-même).
Le passage "Terminale C" => "maths sup" était alors naturel alors qu'aujourd'hui le passage "spé maths" => MPSI/PCSI est un saut énorme.
Pour ma part, le passage "Naturel" a été Terminale C , Fac d'arts plas. On m'a souvent demandé pk je faisais arts plas alors que je pouvais prétendre à "Mieux" avec un bac C en poche. J'ai tjrs trouvé cette question stupide. Je garde un excellent souvenir de mes années maths sciences car , comme vous le dites " ........bases logiques très solides et l'habitude de dessiner...." m'ont bcp servi dans ma pratique artistique , et dans la vie en général. Je vais souvent visiter les chaines Headacademy, Numberphile, ou Sciences étonnantes. Je pense souvent à une nouvelle matière à enseigner dès le primaire. Ce serait le cours de "Culture générale" dans lequel l'enseignant pourrait aborder tout et nimp,( pourvu que ce soit fait avec rigueur), afin de développer chez les enfants l'esprit de curiosité et le bonheur d'apprendre. Sur le simple principe que " Apprendre de nouvelles choses, mais qu'est ce que c'est le pied!"....Je pense pas que l'idée soit complètement utopique.@@maryvonnedenis6304
J'ai arrêté de lire votre commentaire à partir du moment où j'ai vu "qquns" au lieu de quelques-uns.
Puisqu'on avait de meilleurs résultats avant, pourquoi ne pas reprendre ces bonnes vieilles méthodes qui fonctionnaient ?
Totalement d'accord : ça déblatére sur des concepts ultra abstraits mais ça n'apporte aucune réponse sur la baisse qu'on connaît depuis des décennies. Je veux bien que le système d'apprentissage soit intrinsèquement mauvais, mais pourquoi y arrivait-on mieux avant ? Le débat ne réponds absolument pas à la question posée. Hors sol.
Les racines du problème sont dans la sphère familiale, beaucoup se joue dans les 3 premières années, le cerveau doit se construire dans de bonnes conditions pour préparer la compréhension de la lecture / écriture et du calcul. La motricité fine, la motricité, l'éveil des sens, de la logique se travaillent dès la 1ère année
Très juste. Et surtout dans les trois premières années d'école où il faut apprendre à mémoriser, comprendre, calculer, lire en comprenant ce qu'on lit, écrire autrement que sur une tablette et surtout il faut des instits dignes de ce nom. Un d'entre eux m'a dit un jour, "après tout est-ce si important de savoir écrire sans fautes?"
C'est marrant, pas un ne parle du contenu des programmes, et c'est pourtant le noeud du problème. Je suis d'une génération qui a fait des maths classiques jusqu'en 3e avec du par coeur, puis qui s'est retrouvé en 2nde avec l'algèbre booléenne et autres friandises des maths modernes, où tout devait être démontré. La transition était brusque, je l'ai mal vécu, et bien qu'ingénieur, j'ai aujourd'hui des lacunes à cause de programmes assez erratiques. Certaines parties sont même mal enseignées, comme les equations différentielles.
Vous avez fait les intégrales? La géométrie analytique? La trigonométrie? La géométrie descriptive? J'aimerais savoir quand vous avez quitté le secondaire et ce qu'on vous enseignait en maths. Pour ma part j'ai eu aussi quelques difficultés mais les maths modernes et la méthode globale n'avaient pas encore fait leurs ravages dans nos jeunes cerveaux.
Les émotions effectivement sont importantes : faire se rendre compte par un enfant quand il est content de ce qu’il a fait et quand il ne l’est pas vraiment et l’amener à se rendre compte de ce qu’il peut faire pour être complètement satisfait.
Ces personnes sont déconnectées de la réalité de l'école d'aujourd'hui et par conséquent le débat l'est aussi.
La confiance en soi est à mon avis primordiale pour aborder l'abstraction des mathématiques. Et souvent, à mon humble avis, les parents sont responsables de l'approche des mathématiques dans le doute de soi par leurs enfants. Comme dit l'invité, ce n'est pas parce que l'élève se trompe qu'il est d'office mauvais et à mettre sur le côté pour aborder d'autres disciplines plus en profondeur.
Euh nan en fait pas du tout.
C'est tu travail, du travail et un peu d'imagination
Le travail efficace permet de consolider la confiance en soi.
Je trouve ça assez choquant à quel point la discussion est déconnectée du sujet et du problème. En même temps, le sujet annoncé parle d'un problème social, la question de l'éducation, et les intervenants sont des matheux. Interrogez des biologistes sur le cours du bitcoin ce serait la même chose.
Bref, parler du problème de l'enseignement sans jamais attaquer le problème des conditions matérielles de l'apprentissage (en premier lieu le rapport nombres d'enseignants / nombre d'élèves) c'est assez hallucinant de hors sujet.
Il y a surtout le fait qu'on n'apprend plus aux petits de mémoriser, d'apprendre les tables de multiplication par coeur, qu'on ne leur apprend plus à lire correctement, de ce fait il ne savent lire qu'à peu près en arrivant dans le secondaire et comprennent à peine ce qu'ils lisent. Comment voulez-vous comprendre les maths si vous ne comprenez pas l'énoncé des problèmes?
Quand t'as compris que c'est juste un jeu et que la dopamine (qu'on connaissait pas à l'époque) ca motive, ca passe tout seul. Enfin c'est comme ca qu'on l'abordait avec les copains a l'ecole primaire dans les années 90.
Le seul truc qui faisait chier les prof c'est qu'on avait fini le bouquin d'exercices au milieu de l'année 😅
Pourquoi ne pas enseigner les maths sous forme de jeux, concrète jusqu'en terminale, puis passer à l'abstraction pour ceux qui choisissent cette filière ?
C'est déjà la direction qui est prise depuis des années, et on ne fait qu'aggraver le problème de la transition entre le lycée et l'enseignement supérieur. L'abstrait fait partie des maths, et les élèves s'en sortiraient sûrement mieux si on les préparait davantage à ça, au lieu de fuir le problème en se limitant à la partie concrète.
@@max-yj7xb Effectivement, votre réponse répond à la problématique de la baisse du niveau en math. Récemment, mon neveux en première S est venu me voir en début de trimestre pour la forme canonique du second degré, personne dans ma famille ou belle famille ayant fait des études supérieurs ne savait de quoi il parlait, tous détestent les maths justement à cause de ce type d'abstraction qui, à leurs yeux, ne servent à rien. Comme le disait mon prof de psychologie, j'ai fais un Master de gestion, l’appétit vient en mangeant, et dans notre cas commencer par du concret augmenterait l'intérêt pour les maths ce qui pourrait entraîner plus de vocation dans la matière et surtout plus de français comprendrait les chiffres qu'on nous abreuve dans les médias.
Un moment il faut arrêter de tout faciliter de mâcher le travail de réflexion de l'élève! L'école ça apprend à réfléchir.
@@denisfrancois852 Il me semble que c'est ce qu'on fait depuis des décennies en France, et on continue d'enregistrer encore une baisse historique en mathématique. Vous illustrez bien la citation d'Einstein : « La folie, c'est de faire toujours la même chose et de s'attendre à un résultat différent ».
@@maximinmaster7511 C'est bien ce que je dis, je crois que vous m'avez mal compris, je dis qu'on a abandonné le sens de l'effort personnel et qu'on a toujours voulu tout faciliter, ce qui, amplifié par internet et les smartphones a annihilé l'usage des capacités intellectuelles des jeunes gens. Je dis qu'il faut absolument revenir à une sorte d'imposition de l'effort intellectuel personnel de l'élève et le sortir de la facilité ainsi que l'exercer à se concentrer sur un sujet au lieu de constamment le laisser se distraire sur son smartphone. En faisant cela on ne ferait pas la même chose comme vous dites et comme disait Einstein qu'on cite à tort et à travers tout le temps... Vous savez, Einstein a été à la base de la recherche de la rencontre de l'infiniment petit pouvant déclencher une immense explosion, et c'est sur cette idée que l'on est parti pour créer la bombe atomique. C'est lui qui a écrit au président américain de l'époque pour qu'il démarre le projet Manhattan. Je ne crois pas que les japonais aiment Einstein. Nous n'aurons pas le temps de le remercier quand on en attrapera une sur le cigare, comme ça a l'air de se préciser de plus en plus avec Poutine. Mais je m'écarte du sujet...
Parler d'éducation/instruction sans parler des professeurs. Pourtant France culture, vous assurez d'habitude...
Ils ont quand même du mal à expliquer simplement les choses, et ça nous ramène à la base du problème: la pédagogie en maths n'est pas une affaire triviale. Et si ça peut aider quelqu'un, représenter un concept à N dimensions dans N-1 dimensions cela s'appelle une *projection.* Exemple concret : un jeu video en "3D" a une représentation interne d'objets physiques en trois dimensions, mais doit les afficher sur un écran à deux dimensions. Le procédé est une projection, similaire au fonctionnement d'un appareil photo. Et la projection, si j'ai bonne mémoire, fait partie du programme de maths du collège (projection d'un segment sur une droite). Sauf que personne n'explique jamais à quoi peut servir une projection, à l'école ça reste complètement dans l'abstrait.
@@denisfrancois852 il y a la philosophie pour ça. Aucune découverte fondamentale en maths ou en science n'est partie de l'abstraction. Le sens naturel des choses c'est observer le concret et abstraire des règles, et pas inventer des concepts puis tenter de les appliquer au monde concret. Si on m'avait expliqué d'emblée à quoi sert le calcul différentiel j'aurais certainement moins peiné à l'apprendre. Pour preuve : j'ai fini par devenir expert en navigation inertielle.
@@TheNefastor Oui mais la philosophie n'est pas spécifiquement faite pour réfléchir mais plutôt pour penser et penser large. En maths il y a toujours un déclic qui se produit ou ne se produit pas. Vous arrivez un moment à comprendre et resoudre par vous meme. Vous aviez devant vous une équation à résoudre et vous soupiriez devant elle en vous disant à quoi cela sert-il... C'est le moment oû vous avez décidé de faire l'effort et que vous arrivez à la résoudre par vous-meme qui est déterminant pour la suite. C'est l'effort personnel qui compte et malheureusement les pédagogues ont estimé que l'effort était à proscrire car il conduisait selon eux à des inégalités... Pour le calcul différentiel et les intégrales c'est le meme processus que pour l'équation dont je vous parlais à part le fait que c'est en fin de parcours et qu'il faut avoir maîtrisé les cours de maths qui y menent pour bien comprendre.
@@denisfrancois852 excuses-moi de te le dire franchement, mais tu dégoise. Le web regorge d'excellents pédagogues. Tu semble proner une sorte de masochisme bizarre. Arriver à une compréhension d'un sujet en faisant moins d'effort ne signifie pas une compréhension moindre. J'ai déjà entendu des gens parler comme toi, c'est clairement la dimension socio-politique de la chose qui te préoccupe. Ne pas simplifier (ou plutôt optimiser) l'apprentissage pour conserver des inégalités.
Le fait est que je suis ce qu'on appelle maintenant "HPI", et l'enseignement des maths "par coeur" était incompatible de mon fonctionnement, j'avais besoin de comprendre le pourquoi des choses et donc j'ai galéré pour rien. Toi, ce que tu sembles souhaiter, c'est une méthode d'enseignment unique, vaguement adaptée à des gamins neurotypiques, et donc le seul but est de faire le tri entre ceux qui sont acharnés et le reste. Super plan.
Mais en attendant, après 15 ans de carrière, j'ai programmé les centrales de navigation de deux sondes spatiales de l'ESA. Et pourtant je n'ai pas eu la moyenne en maths au bac. Ergo, la pédagogie est en faute, pas l'élève.
Tes priorités sont foireuses. Si c'est le traitement des inégalités qui te préoccupes, tu devrais rester loin de l'éducation. Les gamins dont on parle ne sont pas là pour faire les frais de tes idéaux sociétaux bizarres.
@@TheNefastor Bon vous partez vers des cieux inconnus. Pour moi le but de notre échange n'etait pas de dominer l autre. Bravo pour votre carriere et bonne soiree.
@@denisfrancois852 c'est tout ce que tu retires de ma réponse ? Ca en dit long sur toi. Tu devrais relire en essayant de mettre tes biais de côté, et m'expliquer comment simplifier mon apprentissage des maths aurait été une erreur.
Tout le monde n’est pas destiné à concourir pour la médaille Field, et je considère qu’il y un sérieux problème quand je voiis des élèves de terminale (et même
des ministres) incapable de calculer une ŕègle de trois ou une division à la main. Mais en l'amenant toujours plus vers le bas, on vole les chances de ceux qui le pourraient.
Effectivement : souvent je pose un calcul mental en début d’année en collège du type. Calculer mentalement :
« 7x4,5x2,1x0x19x38,4x92 »
TOUT ÉLÈVE me dit : « impossible sans calculatrice » avant même d’avoir essayé une quelconque stratégie. Ce n’est même pas une question de calcul mais de raisonnement.
Chercher « à tout comprendre » est parfois un handicap : pour assimiler l’orthographe du français, il faut accepter souvent qu’il n’y a rien à comprendre, c’est comme cela. Idem pour l’automatisation de la connaissance des tables d’addition et de multiplication. Faire accepter qu’on ne comprend pas toujours tout.
On n'oublie toujours une partie du problème : le nombre d'élèves par classe ? Impossible d'accompagner individuellement 35 élèves
Surtout s’ils sont largués depuis les petites classes.
@@VIELLE1811 Surtout si ce sont des africains.
@@jeunesseeternelle9803 ???
Enfin un truc qui baisse dans ce pays😂😂😂
L'inflation est un bel exercice de compréhension de math! Très concret! 😂
Dans une école d'ingénieurs post-bac, en 2023, 97% avaient la mention Très Bien dont 41% avec félicitations du jury. Il y a 40 ans il fallait "seulement" avoir fait la filière C et obtenu la mention assez bien. On a juste déplacé les critères de sélection pour maintenir le niveau.
Et bien bravo France Culture, pour avoir si bien discuté du classement Pisa, et apporté tant de réponses !!!
En fait si, vous apportez un début de raisonnement à travailler. : on affiche un titre putaclic et ronflant, et on débat de tout sauf de l'énoncé !...
J'ai une explication plus simple: ce n'est pas grave d'être mauvais en mathématiques. Cette chute de niveau constatée depuis des années ne fait pas grand bruit.
@@frontignan100 La crétinisation des masses facilite le pouvoir et l'argent.....le bétail
en soumission totale continuera sa pseudo vie dans le divertissement beuglant.
Demandez à EM - il avait choisit Blanquer comme Ministre de l'éducation - cela vous rappelle quelque chose ?
Quand on apprend aux enfants que maintenant il faut dire "la" professeur ou "la" docteur, il ne faut pas s’étonner. Oui, c'est lié...
C'est lié ? Expliques-nous ça. Montre nous ton raisonnement.
Si tu as besoin que j'explique, tu ne comprendrais pas... @@TheNefastor
Le français est une langue vivante. Elle a beaucoup évolué, et n'a pas probablement pas fini de le faire. D'ailleurs à une époque, on disait une professeuse et une doctoresse. C'était pas vraiment plus simple.
Si les gamins sont paumés avec la langue, c'est avant tout parce qu'ils ne la pratiquent plus assez. La lecture est de plus en plus délaissée alors que c'était un loisir prépondérant des précédentes générations.
Une professeuse et une doctoresse c'est acceptable, parce que c'est grammaticalement correct, il y a une logique, c'est justement ce dont je parlais au regard du mauvais niveaux en math. C'est le nivellement par le bas. On dit n'importe quoi... et en maths, ça ne marche pas.@@max-yj7xb
@@thornil2231Vous aussi, vous tutoyez les personnes que vous ne connaissez pas ?
Je ne vais pas développer, je l'ai assez fait sur d'autres chaînes. Le problème est simple : on ne nous demande plus de réfléchir. Tout ce qu'on nous demande de faire, c'est de savoir faire. La compréhension n'est plus nécessaire pour réussir en maths, sauf une fois entré dans le supérieur (et encore, cela dépend de la façon d'évaluer des enseignants).
C'est un comble de palabrer autant (je ne mets pas en cause les intervenants qui sont des pointures dotées d'une poésie évocatrice) sur comment rendre concrètes les mathématiques... Tout en restant aussi abstrait sur comment on s'y prend, avec les conditions d'enseignement réelles, pour faire réussir l'ensemble hétérogène des 26 élèves en moyenne, du meilleur au moins bon, dans les attentes du programme et de ce qui est évalué dans PISA.
Enfin, cet échange éthéré était assorti au mauve très snob des tentures, c'est déjà ça, on bossera un autre jour le fond des problèmes. Le gars Guillaume a parfois été meilleur.
Il faut d'abord que les parents interdisent les smartphones aux gosses quand ils doivent dormir de manière à ce qu'ils ne dorment pas en classe. Et il faut interdire le smartphone en classe également...
@@denisfrancois852 certes, c'est un bon début. Encore que des fois, ils sont plus énervés qu'endormis, mais les smartphones ont cet effet aussi. Pour autant, a-t-on l'exclusivité en France de l'emprise de cet appareil ? Le problème semblerait plus complexe.
Mais, sûr, à problème complexe, pas de réponse simpliste ni superficielle sans les moyens, le suivi adaptés. Or, jusque là, des solutions plutôt à l'économie. Sauf pour la com...
Lorsqu'on voit les soit disant élus dans hémicycle le niveau n'a pas baissé que dans les écoles
Je croyais que c’était un truc de droite de dire que le niveau est mauvais 😂😂😂
Les mathématiques ne sont pas enseignées à travers la "VISION" de l'enfant.
@@larrycorey8378 Je n'arrive pas à savoir si c'est ironique ou pas. Je répondrai que si, les math peuvent être enseignées par les jeux et l'imaginaire, car ils stimulent la mémoire et motive l'enfant. Le reste suivra.
C'est pareil pour l'apprentissage du solfège.
Les pays où le niveau des élèves en math est excellent, ces pays là sont très axés sur l'évaluation et les notes. Alors pourquoi nous dire que la solution viendrait en supprimant ces évaluations ? Comme si les français ne pouvaient pas remettre en question leur idéologie. Les pays asiatiques évaluent, favorisent la compétition.
Un critère ne suffit pas.
En quoi cette émission nous éclaire-t-elle sur l'échec de l'enseignement des maths ou plutôt en quoi nous explique-t-elle le faible niveau de beaucoup d'élèves en mathématiques ? Proposer des solutions sans avoir cherché les causes, cela me paraît périlleux, d'autant que les intervenants eux-mêmes avouent ne pas enseigner. Bref, une émission peu éclairante sur son thème.
Moi je vois la réduction d'endormorphismes et la diagonalisation de matrices comme le fait de remettre droit un tableau qui était de travers.
Hé, on évite les gros mots dès le matin stp.
@@jmc8583 haha 😂 dans ce cas je parlerai de la "théorie des redressements de tableaux"
Sympa votre avatar de Citan Uzuki.😉
Bien sûr que la stigmatisation de l’erreur est à l’origine de difficultés en sciences.
Encore une qui a été martyrisée par les Mathématiques
@@DansTonQ Et bien non justement.
Il ne faut pas se fixer trop sur le test Pisa. La France a 14 medailles Fields. Aucun pays europeen n'en a reçu autant. Seul l'Amerique en a reçu plus que la France. Et c'est tout. Il n'est pas toujours bon de disserter continuellement. C'est très dur d'élever ses enfants et suivre le travail scolaire d"une manière régulière.
Pourtant les métiers techniques liés aux maths (sciences de l’ingénieur en tous domaines) sont ceux qui garantissent le plus des emplois pérennes et bien payés …
Commençons par virer les pseudo ministres de l’éducation incompétents
Cette baisse résulte des enfants rois ...sans faire du blabla . Ils sont couvés par leurs parents. C'est le modèle US qui s'importe. Heureusement qu'il reste des parents qui font leur devoir parental.
Cette dame plane complètement ! Elle dit qu'il ne faut pas trop mettre dans les notes qu'il y aura toujours des génies... mais si on ne vous donne pas goût aux maths, puis qu'on vous apprend à faire l'effort d' apprendre, vous n'y arriverez pas (j'ai eu la chance de ce déclic en 1ère, et grâce à ma prof, je suis ingénieur...)
Je n’ai absolument pas compris vos propos 😢
Ingénieur d'une École privée à 40 000 donc niveau BTS au mieux.
Rien compris au massage
ah, désolée, je me suis emportée et j'ai tout mélangé! je réagissais à un passage où l'intervenante explique que le fait qu'il y ait de bons mathématiciens ne dépend pas du système éducatif; et à un autre moment, elle critique le fait d'apprendre aux élèves de faire des efforts. Or même si on a des facilités en classe, il y a un moment où il faut faire un effort pour suivre, cela ne se fait pas tout seul. Je dois beaucoup à une prof en 1ère, car pour la première fois, il me fallait faire un effort et personne ne m'avait appris à travailler. (je ne venais pas d'une famille aisée et très instruite) C'est grâce à ses efforts que j'ai pu ainsi faire une prépa et une école d'ingénieur, et entendre des enseignants dénigrer cette possibilité à plein d'élèves me semble si injuste! @@shamelioration
je n'ai pas fait d'école privée, mais c'est un peu sévère pour les élèves qui sortent de ces écoles, non? @@DansTonQ
@@kaki3151 Non c'est la réalité
Quel amoncellement de généralités. C est triste. 😢
Rappel : Avant que les classements PISA rendent la chose indéniable, les médias bien-pensant comme Le Monde, Libération ou... France Culture et l'audiovisuel public dans son ensemble traitaient de "facho", "réactionnaires", "extrême-droite" tous ceux qui tiraient la sonnette d'alarme sur le niveau en chute libre des élèves. France Culture qui prétend analyser la chute de niveau des élèves français, c'est comme écouter un reportage sur les problèmes de l'URSS créé et diffusé par la Pravda. Aucune objectivité, aucune crédibilité ne peut en découler. Tout comme la Pravda prétendrait que les problèmes de l'URSS ont pour origine un manque de communisme, les intervenants sélectionnés par France Culture (notamment la militante d'extrême-gôche sur le plateau) prétendent que les problèmes de l'éducation nationale ont pour origine un manque de gôchisme ("les notes c'est méchant", "on est encore trop inégalitaire"). Si j'avais créé un bingo avant d'écouter l'émission, j'aurais eu tout bon !
C'est à mourrir de rire de voir des militants aussi ridicules que minoritaires se servir aussi allègrement de l'argent des contribuables français avec un aplomb incroyable, sans jamais devoir se justifier. L'audiovisuel public français est devenu une organisation mafieuse absolument formidable. Dans l'Histoire, peu de mafias peuvent se vanter de détourner des milliards tous les ans au vu et au su de tous sans jamais être inquiété. La démocrature française est peut être moins violente que des Poutine et des Hezbollah, mais tellement plus efficace. Il manquait à l'URSS un zeste de subtilité et d'hypocrisie typiquement parisien pour véritablement créer un monde orwellien.
La réalité, c'est que les français n'ont pas besoin d'écouter la propagande des fossoyeurs pour connaître les raisons de leurs forfaits. Nivellement du niveau par le bas afin que tout le monde soit égaux dans la médiocrité (collège unique ; massification des diplômes...) ; immigration déraisonnable et déstabilisatrice car dépassant très largement nos capacités d'assimilation depuis des décennies ; idéologues d'extrême-gauche autoproclamés "pédagogistes" qui ont déconstruit toute autorité/discipline et dont la priorité n'est plus l'instruction mais la rééducation des enfants (propagande woke) ; etc, etc... En France, et plus globalement en Occident, les élèves sont victimes de 40 ans d'hégémonie culturelle gôchiste, ravageant sans vergogne leur potentiel par pure idéologie folle et aveugle. Tout ce que touche la gôche post-68 se désagrège. La gôche post-68 détruit tout, sans jamais rien reconstruire d'efficace et durable (à l'exception, bien entendu, des impôts).
Pour se redresser, il faut commencer par couper toutes les subventions des médias et privatiser l'audiovisuel public, car l'argent public automatique permet aux médias d'être totalement coupé de la population, du réel. Pour qu'un média soit relativement connecté du réel, il doit être financé volontairement par la population qui le trouve utile. Une fois libérée de la propagande des militants ultra-minoritaires qui détournent massivement l'argent public pour aveugler et paralyser le politique, on pourra reconstruire l'instruction nationale de A à Z. Virer toute la mafia pédagogiste d'extrême-gauche payée grassement depuis 40 ans malgré des résultats épouvantables ; Rétablir des classes de niveau ; Arrêter de niveler le niveau par le bas dans le but d'avoir 80% de bacheliers ; Privilégier la qualité à la quantité du personnel dans les établissements (moins d'effectifs, de bien meilleurs salaires, des évaluations sérieuses, des primes d'efficacité) ; Rétablir la distinction entre éducation (charge des parents) et instruction (charge des profs) ; punir les parents qui éduquent mal leurs enfants (couper les allocations familiales) ; jusqu'à leur retirer la garde au bout de plusieurs actes inacceptables (construire des centres éducatifs fermés, reconvertir les militaires de 40+ ans dans le redressement d'enfants problématiques en leur proposant un salaire décent en complément de leur retraite militaire...), etc, etc.
Quel rapport avec l’immigration?
Idk about france but where i live (Eu) i remember maths beeing boring as hell at highschool because you dont really see the purpose or applications. Its just memorized and pushed into your head the way it works and the math logic behind is never explained so you are expected to learn something(formulas) without any or not enough motivation.
Same in France. Plus we tend to have a "you are or you are not" mentality which closes the door on those who are not good at maths.
I suck. And it's hard for me to understand. My teachers barely spent any time on me ; it was mostly on you to get it. Which makes the teacher useless
Sorry but you have to understand that the abstraction of maths is aimed also to make you using your brains to solve problems in other terme it is aimed to use your IQ and not for other issues. Anyway it is quite easy to see the purpose of algebra and geometry...
@@TheLily97232 No you have simply to do the effort of understanding.
@@denisfrancois852 when you are at highschool you don't and the purpose of the teacher is to help you understand and guide you through the logic otherwise there is no point in having a maths teacher if as you say everything in maths can be accomoplished by your own understanding, i take the book and have no teacher and do maths with the written results at the back of the book thats what i understood from ur comment, not everyone is as smart as you.
@@nnitro527 I have not said that the teacher had to leave you alone in front of the problems of maths without teaching you anything. He has first to explain the cursus in theory and give some examples before giving you problems of maths that you have then to solve all by yourself. That is th way it should be and as it was when I was at school...
Une pisa + une pisa + une autre pisa, ça fait combien ? ... ...
Ça fait un estomac rempli. Vous voyez? C'est pas si difficile que ça, les maths. 😊.
La tour de pise a été tellement bien conçue qu'elle se redresse toute seule 🤭
Sérieux faure un sondage sur les français et les mathématiques c vraiment bidon puffff
Et si je prend deux quarts de chaque pizza, il vous en reste combien?
Tous ces journalistes qui commentent ont-ils tenté de passer ce même test, pour voir quel aurait été leur résultat? Perso, ça m'intéresserait, pour voir. Et puis eux, ça les rendrait plus humbles.
Respectueusement, je vous retourne la question.
Je vous dis cela car je l'ai fait moi-même y a cinq ou six ans de ça, et, honnêtement, à part quelques questions, c'est fastoche. Le test pisa, c'est pour des gosses de quinze ans, pas des adultes. La majeure partie du temps, on est sur du bon niveau de primaire.
En fait c'est ça : il faut imaginer que ça a le niveau du certificat d'études : beaucoup de raisonnements, mais les calculs sont finalement assez simples. C'est pas du tout difficile, et c'est pour ça qu'en France il est très problématique et très politique. En fait, c'est pas si scolaire que ça, très concret, et ça soulève la problématique entre notre politique d'enseignement (organisation des classes, programmes scolaires, statuts des professeurs, investissement des élèves et des familles) et le niveau réel de capacités tel qu'il est attendu pour un humain normal de quinze ans par l'OCDE.
En résumé, le test PISA n'est pas si dur qu'on le croit, et fait scandale parce que les Français sont pas bien classés.
@@lolomosquito Je n'ai aucun problème avec ce test vu que je suis un matheux. Mais la plupart des adultes sont en PLS devant une fraction, un triangle rectangle ou un simple calcul de probabilités. Et ne parlons pas du calcul des impôts et du fameux "saut de tranche". Quand on voit les journalistes s'oser sur les mathématiques, ça fait peur.
@@soljin1010 je vous le dis, le test est facile, enfin, relativement facile, en fait c'est plus un test psychologique destiné à mesurer la maturité et la vivacité d'esprit.
Emission assez lamentable. Pas de prof. Pas de pedagogues...
La majorité des professeurs et pédagogues actuels en France n’a justement pas la bonne démarche : le résultat est le déclassement de la France. La plupart ne veulent même pas écouter ceux qui sont à l’aise dans ce domaine !
le raisonnement est logiquement et "mathématiquement" faux : si nous sommes si nuls en maths et que nous sommes incapables d'enrayer la chute, que valent nos ingénieurs et scientifiques en mathématiques et dans toutes les disciplines parallèles (physique, chimie, électricité, etc...) ???
Généralement quand quelqu’un utilise le terme « mathématiquement », je me méfie.
Un nombre imaginaire est justement imaginaire.
Non justement ! Les nombres complexes existent et sont utilisés partout !
Dans ta voiture, ton téléphone, les appareils médicaux et même l'avion que tu prends pour aller en vacances
Ils sont utilisés et imaginaires.
@@DansTonQ
Vous me tutoyez ? Je ne vous connais pas. Et je ne prends pas l’avion.
@@VIELLE1811 1+2+3+4+...=-1/12
l'interviewer n'est pas à l'aise mdr
Eh bien non, justement. Excellent niveau au contraire.
On est super bon en racisme! Cela compte?
A l'école, les maths étaient présentés comme un truc que seuls l'élite pouvaient comprendre. Mes profs de maths ne s'investissaient absolument pas pour les élèves en difficulté. Ils se contentaient de "c'est simple ! Réfléchissez !" Et c'est tout. La préférence pour les élèves en S présentés comme les plus intelligents.
J'ai connu cela aussi. Résultat : blocage dès l'école primaire.
Je ne connais pas votre âge mais cela a changé dans la majorité des cas
Ce n'est pas tellement une question d'intelligence. C'est une erreur de présenter quelqu'un qui aime les maths comme quelqu'un d'intelligent, il s'agit simplement d'utiliser ses capacités intellectuelles, son QI, pour réfléchir. Et les résultats viennent d'office. Et il ne faut pas le QI d'Einstein pour résoudre des équations du second degré ou arriver au calcul différentiel et intégral... C'est seulement une question de vouloir faire l'effort de réflexion personnel. Bien sûr je sais qu'aujourd'hui on interdit aux professeurs d'exhorter les élèves à l'effort, mais ça c'est une grossière erreur. Rien ne s'obtient sans effort...
C’étaient de mauvais professeurs : leur devoir est de donner des outils à tous les élèves et non de mettre les élèves dans des cases.
C'est la faute medias meanstrums
La France en tant que culture est extrêmement dure sur l'erreur. Faut jamais échouer dans cette culture ; et a l'école c'est la même chose.
Evidemment. C'est normal. Quand vous jouez aux échecs, vous aimez perdre?
L'homme est une erreur, comme toutes les espèces, la vie s'est forgée par essaie et erreur. (notamment dans le code génétique).
Si vous ne faites pas d'erreur, vous ne pouvez pas apprendre. @@denisfrancois852