Hélène Persitz, déportée de France au camp d’Auschwitz-Birkenau

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  • Опубликовано: 27 дек 2024
  • Hélène Persitz, née Westermans, a été déportée à l’âge de 32 ans par le convoi 71 parti le 13 avril 1944 du camp de Drancy à destination du camp d’Auschwitz-Birkenau. Elle est déportée avec son mari, Alexandre Persitz, mais le couple est séparé dès son arrivée au camp. Hélène est d’abord placée en quarantaine puis affectée à un kommando de travail. Grâce à sa maitrise du russe et de l’allemand, elle devient interprète et coursière pour les détenus convoqués par la gestapo du camp. Par ce poste, elle réussit à assurer la survie de son époux, affecté au Kommando du Kanada. En janvier 1945, Hélène est prise dans une marche de la mort qui l’emmène au camp de Ravensbrück. Elle est déplacée au camp de Malchow en février 1945. Au mois de mai 1945, les déportés sont abandonnés par les SS et pris en charge par des prisonniers de guerre français. Hélène est rapatriée à Paris le 15 mai 1945. Elle retrouve son mari à l’hôtel à Lutetia. Après la guerre, elle doit faire face à l’indifférence de ses pairs. Elle écrit beaucoup afin de garder trace de son histoire. Hélène devient bénévole au Mémorial de la Shoah et a été très active dans le développement de l’institution. Elle témoigne pour la première fois en 1994 pour la Fondation Spielberg.
    Ce témoignage a été recueilli par le Mémorial de la Shoah en 2004.
    Pour aller plus loin : ressources.mem...
    Hélène Persitz deported from France to the Auschwitz-Birkenau camp
    Hélène Persitz, born Westermans, was deported at the age of 32 on convoy 71, which left the Drancy camp on April 13, 1944, bound for the Auschwitz-Birkenau camp. She was deported with her husband, Alexandre Persitz, but the couple were separated as soon as they arrived at the camp. Hélène was first placed in quarantine, then assigned to a work kommando. As she was fluent in Russian and German, she became an interpreter and courier for prisoners summoned by the camp's Gestapo. This position enabled her to ensure the survival of her husband, who was assigned to the Kanada Kommando. In January 1945, Hélène was caught up in a death march that took her to the Ravensbrück camp. She was moved to the Malchow camp in February 1945. In May 1945, the deportees were abandoned by the SS and taken in charge by French prisoners of war. Hélène was repatriated to Paris on May 15, 1945. She reunited with her husband at the Lutetia hotel. After the war, she had to face the indifference of her peers. She writes a lot to keep track of her story. Hélène became a volunteer at the Mémorial de la Shoah. She gave her first testimony in 1994 for the Spielberg Foundation.
    This testimony was collected by the Mémorial de la Shoah in 2004.
    For further informations : ressources.mem...

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