ADMIRONS LES BELLES PLAGES DE SAN-PÉDRO 1/4

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  • Опубликовано: 17 окт 2024
  • J’ai eu la chance de parcourir quelques recoins de la Côte d’Ivoire en compagnie de ma petite famille lors de mes vacances d’été 2019. Il est vrai que presque partout où nous sommes passés, nous avons rencontré la misère et la désolation.
    Mais nous nous sommes rendus également compte de ce que la Côte d’Ivoire regorge de ressources touristiques extraordinaires et énormes qu’il faut songer à exploiter pour le bonheur des populations.
    Nous avons visité San-Pédro qui est en réalité le poumon économique de la Côte d’Ivoire, Abidjan en étant le cœur. C’est ici qu’on commence par avoir le cœur lourd de chagrin. Imaginez-vous les difficultés que l’on a pour accéder à cette ville qui est en réalité l'un des plus importants ports maritimes d'Afrique de l'Ouest, et ce malgré les conséquences de la crise-politico-militaire.
    En effet, San Pedro sert désormais davantage de plateforme de redistribution vers les ports secondaires du golfe de Guinée comme Takoradi [au Ghana] et Freetown ou Monrovia, Lomé ayant été érigé en « hub unique » pour les navires en provenance de l’Asie. Mais la route de la côtière est totalement impraticable. Pour aller à San-Pédro on est donc obligé de passer par Gagnoa et Soubré avec ses nombreux nids-de-poule. Une véritable calamité.
    Non. San-Pédro ne mérite pas ça !
    La forêt dense n’existe pratiquement plus à San-Pédro. Tout a été détruit au profit de cultures pérennes telles que le cacao, le café et l’hévéa. Qu’à cela ne tienne ces plantes forment un paysage impressionnant et beau sur les collines autour de la ville. Mais ce qui fait véritablement la beauté de San-Pédro ce sont ses plages que caressent, avec beaucoup douceur et de sensualité, les vagues de la mer.
    De la plage de la baie des sirènes (du côté de Grand Bérébi) à celle de Monogaga en passant par celle du village de Gbowé à Grand Bérébi, vous croyez vivre dans un paradis. Il suffit simplement que les autorités politiques et administratives du pays fassent un tout petit effort pour sécuriser les côtes pour empêcher que la mer ne détruise les tombes des villages environnants et y fassent des routes pour rendre l’accès plus facile, et l’on verra s’y développer une activité touristique jamais égalée.
    En réalité, le cadre enchanteur de Monogaga montre que la Côte d’Ivoire regorge de ressources touristiques extraordinaires dont l’exploitation intelligente rapportera beaucoup d’argent au pays.
    San-Pédro m’a montré que l’espoir d’un lendemain meilleur est permis pour la Côte d’Ivoire et ses habitants.

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