Test de terrain évaluant l'endurance aérobie

Поделиться
HTML-код
  • Опубликовано: 14 окт 2024
  • Lorsque nous réalisons un test d’effort estimant la puissance maximale aérobie, c'est-à-dire la VO2max et en ce qui nous concerne, nous dirons la VMA, le dernier palier atteint et validé correspond logiquement à la valeur que nous recherchons et coïncide avec la VO2max.
    Lorsque le sujet décroche, n’étant plus capable de suivre le rythme imposé, l’épreuve est interrompue.
    Au numéro du palier, la vitesse atteinte correspond à une consommation maximale d’oxygène.
    La critique principale que nous pouvons émettre, est que le dernier palier de vitesse atteint est souvent réalisé alors même que la VO2max était déjà atteinte à l’avant dernier palier.
    Cette différence, peut de fait conduire à une surestimation de la VO2max et de fait des vitesses ou des intensités utilisés lors de l’entraînement.
    Il est donc indispensable de vérifier cette vitesse maximale aérobie, à l’aide d’une épreuve de type rectangulaire.
    Cette épreuve peut être scindée en deux parties.
    La première permettant de validé la VMA obtenue lors d’un test d’effort de type continue, par l’utilisation du test dit de temps limite, le TLIM à 100 % de VMA obtenue.
    La seconde, va permettre d’évaluer la capacité du sujet à maintenir un pourcentage élevé de sa VMA le plus longtemps possible et de préférence en lien avec son activité physique.
    Commençons par le TLIM.
    Le principe est simple, il peut être réalisé sur une piste d’athlétisme ou mieux encore sur un tapis de course.
    Après un échauffement de 15 à 20 minutes à une intensité de 60 % de la VMA obtenue lors du test, le sujet va ensuite et ce, en l’espace d’une vingtaine de secondes, augmenter sa vitesse de course correspondant à 100 % de la VMA obtenue lors du test d’effort précédent.
    Idéalement, si le test a été réalisé à l’aide d’un cardiofréquencemètre, est de prendre en compte la vitesse correspondant au plateau de fréquence cardiaque, c'est-à-dire la vitesse correspondant à la VMA pondérée.
    Une fois cette vitesse atteinte, le sujet doit maintenir celle-ci le plus longtemps possible.
    Prenons par exemple un sujet ayant une VMA pondérée estimé à 18 km/h.
    Celui-ci va réaliser une phase d’échauffement à 60 % de sa VMA pondérée, c'est-à-dire à 60 % de 18 km/h, ce qui fait 10,8 km/h.
    Ensuite, l’intensité va passer à 100 % de sa VMA pondérée, c'est-à-dire 18 km/h.
    En général, si l’évaluation précédente à bien été réalisé, le sujet sportif peut maintenir cette vitesse entre 3 et 8 minutes approximativement.
    Si celui-ci dépasse allègrement dans un sens ou dans l’autre ces valeurs, l’évaluation peut être considérée comme nul, car sur ou sous évaluée.
    A l’issue du décrochage, le sujet récupère idéalement de façon active, surtout si le test est réalisé sur un tapis roulant.
    Le sujet peut présenter une instabilité, voir des vertiges, du à la proprioception et la posture sur ce type d’ergomètre.
    La valeur obtenue, en général entre 3 et 8 minutes permet de connaître le temps de maintient de la VMA à 100 % et de fait va permettre d’adapter les séances d’entraînement.
    En effet, si le sujet est en mesure de tenir 3 minutes à 100 % de sa VMA, cela ne sert à rien de préparer des séquences d’entraînement fractionnées de type 5 séries de 5 x 5 à 100 % et 60 % de la VMA.
    Ce qui signifie 5 minutes à 100 % VMA puis 5 à 60 % de la VMA le tout répété 5 fois.
    Car le sujet serait alors incapable de réaliser cette séquence.
    Cela vous paraît logique, et pourtant je le vois encore sur le terrain…
    Nous avons aussi la possibilité de réaliser une évaluation de l’endurance aérobie en réalisant une séquence dit de temps limite à un pourcentage donnée de la VMA.
    Toujours sur le même principe qu’un test rectangulaire, le sujet va à l’issu d’un temps d’échauffement, maintenir le plus longtemps possible un pourcentage, idéalement et volontairement choisi, de sa VMA obtenu lors d’un test triangulaire récent.
    Il est judicieux pour le sujet, si celui-ci pratique une discipline identifiée, de se tester sur des valeurs proches de celles qu’il va retrouver en compétition.
    Je vous indique des valeurs certes extrêmes, mais permettant de vous renseigner sur le pourcentage mobilisé de la VMA sur des distances imposées.
    Le 400 M = 145 à 155 % VMA
    Le 800 M = 120 à 125 % VMA
    Le 1000 M = 105 à 115 % VMA
    Le 1500 M = 101 à 111 % VMA
    Le 2000 M = 98 à 102 % VMA
    Le 3000 M = 95 à 100 % VMA
    Le 5000 M = 90 à 95 % VMA
    Le 10 000 M = 85 à 90 % VMA
    Le 20 000 M = 80 à 88 % VMA
    Le MARATHON = 75 à 84 % VMA
    Nous pouvons plus facilement nous projeter sur les valeurs en pourcentage à utiliser pour réaliser notre test.
    Un point important à prendre en compte, la durée de maintient du test à la valeur recherchée et après échauffement bien entendu, n’a pas d’intérêt à excéder les 30 minutes, car les résultats ne seront pas plus pertinent.
    Il vaudra mieux dans ce cas, réaliser un test grandeur nature, qui sera celui de la course réelle en situation de terrain.
    Une fois ce test réalisé, nous avons la possibilité de nous reporter sur différents tableaux et calculs.

Комментарии • 1