Je rajouterai qu'il faut motiver les élèves par la bienveillance, les encourager et leur apprendre à se tromper, c'est très important. Je pense que le conseil scientifique devrait également se pencher sur l'impact que peut avoir une classe flexible sur les enfants. Leur laisser la possibilité de bouger, ne peut avoir que des effets très bénéfiques sur les élèves. C'est dommage que ce soit peu répandu en France et cette nouvelle pédagogie mériterait de se développer sur tout le territoire. Les générations changent, l'école doit s'adapter à elles !!! Le Canada l'a bien compris !
Formidable Stanislas Dehaene. des initiatives uniques et pertinentes. Une vraie recherche scientifique avec beaucoup de bienveillance, qui est souvent cité en Allemagne (Heidelberg). Merci Mr Dehaene.
La bienveillance et l ecoute ce sont exactement les méthodes du Canada. J ai découvert cela en émigrant, cela fonctionne. Et la population est multiculturelle et diverse
Voilà un des problèmes majeur de l’école : a 10 mn 40 le journaliste dit les ados se couchent de plus en plus tard et l école continue à ouvrir trop tôt… Ben il faudrait que leurs parents leur disent allez au lit … c est pas à l école a s adapter mais aux familles a faire l’effort du bon sens
"Répéter jour après jour" mais ceci est vraiment en contradiction avec l'organisation actuelle. Des programmes toujours plus lourds, on est dans une logique du zapping des notions alors que tous les enseignants sont convaincus que s'ils avaient plus de temps pour faire répéter, et approfondir les savoirs, les apprentissages seraient bien plus efficaces et stabilisés! Je ne parle pas de la surcharge des classes où le temps disponible par élève est ridicule quelle bienveillance!!! Mr Dehaene n'hésitez pas à mettre en avant ses contradictions à Mr Blanquer qui est tiraillé entre vos conclusions de recherche et sa logique budgétaire qui ne permet pas de mettre en application vos recommandations. Aujourd'hui, l'élève n'a plus le temps de se tromper parce qu'on doit boucler le programme. L'évaluation quasi permanente et la pression de la note ressenti par les élèves sont totalement contreproductifs!
Lire me semble être une activité en premier lieu communicationnelle qui ne se réduit pas au seul décodage mécanique. La phrase "à l'école il y a des filles et des garçons", aussi irrégulière soit-elle, m'apparait bien plus exploitable en classe que les allitérations des manuels syllabistes car elle est porteuse d'un message réel.
"C'est toute une approche expérimentale qu'on essaye d'INJECTER à l'école" (13e minute) Quel mépris affiché pour tout le travail mené depuis longtemps par les sciences sociales, les sciences de l'éducation, qui non seulement pratiquaient l'expérimentation, mais aussi les études statistiques, pour essayer de vérifier les observations empiriques ou les intentions pédagogiques (voir les nombreuses publications de l'INED, du CNDP, de l'INSEE, et combien de revues pédagogiques et d'auteurs universitaires...). Au passage, le même ministère qui met S Dehaene en avant comme cachet scientifique a vidé le CNESCO de son contenu pour mieux proclamer qu'il faisait du neuf... S Dehaene ne conçoit la science que dans une chaîne qu'il fait lui même partir du cerveau, avant éventuellement de remonter à la psychologie, la sociologie, l'économie (13e minute) Pas de place pour Bourdieu et la reproduction ici : les savoirs sont neutres et les intentions bienveillantes. C'est juste sans le faire exprès que les enfants de cadres sup ont 40% de chances d'obtenir un bac+5 là où les enfants d'ouvriers n'en ont que 5% ! Parce qu'il n'y a aucune stratégie familiale et sociale pour les familles favorisées dans l'éducation en France, pensez-vous ! Ainsi, dans une communauté scolaire de plus de 13 millions de personnes ( dont un peu moins d'un millions d'enseignant et plus de 12 millions d'élèves) S Dehaene reproduit l'idée d'une détermination essentiellement individuelle du rapport à l'apprentissage, perfectible par de simples techniques : mise en confiance, travail collaboratif, autonomie... Et surtout pas de global (faux débat par excellence, personne ne m'a encore montré comment faire du PUR syllabique ou du PUR global) Soit les mêmes mots d'ordres que lorsque j'étais élève ( ce qui ne nous rajeunit pas). Mais sous des justifications différentes : il n'est plus question d'émancipation, de formation d'un futur adulte éclairé. Il y aurait désormais voie naturelle et neurobiologique vers le savoir. Pas sûr que ce soit un progrès.
Si la question des inégalités scolaires vous intéresse, lisez l'essai "L'Inégalité des chances" du sociologue Raymond Boudon. Les bourdieuseries ont fait leur temps. Les inégalités entre les fils de prolos et les fils de bourgeois n'étaient d'ailleurs pas aussi criantes avant que les pédagos de la rue de Grenelle ne bouleversent l'enseignement avec leurs fantaisies. Jean-Paul Brighelli explique très bien cela.
"Convaincre les enseignants" de s'emparer de telle ou telle technique me paraît vraiment une tournure mal choisie (heureusement assez différente du reste de l'émission). Ceux qui refusent ce genre d'évolutions réfléchies et solidement construites existent, bien évidemment, mais sont minoritaires. La plupart ne sont juste pas (ou très mal) formés, ou encore sont face à un public face auquel ils ne peuvent pas mettre en pratique ces belles théories, parfois très distantes de ce que peut être la réalité (enfin, dans ces cas là, ce n'est pas la théorie qui est incriminée, mais l'ensemble des facteurs ayant progressivement amené à la constitution d'un tel public d'élèves avec lesquels il est extrêmement difficile de travailler. Les élèves, tout comme les parents, ne sont en effet pas toujours un public ne serait-ce que favorable à l'éducation sous n'importe quelle forme...)
Ou alors certains enseignants pensent que les neurosciences ne sont qu'une science parmi toutes celles qui se sont penchées sur l'éducation. Peut être même certains penseraient que leur ministre se réclame de la science pour promouvoir un agenda politique.
Je trouve qu’en France les enfants de classe sociale pauvres ne sont pas considérés et favorisés à s’élever dans les études. Ces enfants sont souvent marginalisés déjà par leur vestimentaire et les problèmes sociétaires . Il y’a un déséquilibre et il y a des enfants qui sont demandeurs qu’on s’intéresse à leurs capacités. Je pense aussi que l’apprentissage de la lecture passe par l’apprentissage de l’écriture et donc à l’apprentissage de l’expression artistique manuelle comme le dessin. Les enfants et les ados et même encore après on a pas le besoin de sommeil que à 30 ans et c’est difficile pour eux.
Je rajouterai qu'il faut motiver les élèves par la bienveillance, les encourager et leur apprendre à se tromper, c'est très important. Je pense que le conseil scientifique devrait également se pencher sur l'impact que peut avoir une classe flexible sur les enfants. Leur laisser la possibilité de bouger, ne peut avoir que des effets très bénéfiques sur les élèves. C'est dommage que ce soit peu répandu en France et cette nouvelle pédagogie mériterait de se développer sur tout le territoire. Les générations changent, l'école doit s'adapter à elles !!! Le Canada l'a bien compris !
Formidable Stanislas Dehaene. des initiatives uniques et pertinentes.
Une vraie recherche scientifique avec beaucoup de bienveillance, qui est souvent cité en Allemagne (Heidelberg).
Merci Mr Dehaene.
Exactement je le vois avec mon fils qui a perdu confiance en lui
Un excellent neuroscientifique !!
Merci
J’aurais aimé regarder cette vidéo il y a 20 ans...
La bienveillance et l ecoute ce sont exactement les méthodes du Canada. J ai découvert cela en émigrant, cela fonctionne. Et la population est multiculturelle et diverse
Voilà un des problèmes majeur de l’école : a 10 mn 40 le journaliste dit les ados se couchent de plus en plus tard et l école continue à ouvrir trop tôt… Ben il faudrait que leurs parents leur disent allez au lit … c est pas à l école a s adapter mais aux familles a faire l’effort du bon sens
"Répéter jour après jour" mais ceci est vraiment en contradiction avec l'organisation actuelle. Des programmes toujours plus lourds, on est dans une logique du zapping des notions alors que tous les enseignants sont convaincus que s'ils avaient plus de temps pour faire répéter, et approfondir les savoirs, les apprentissages seraient bien plus efficaces et stabilisés! Je ne parle pas de la surcharge des classes où le temps disponible par élève est ridicule quelle bienveillance!!! Mr Dehaene n'hésitez pas à mettre en avant ses contradictions à Mr Blanquer qui est tiraillé entre vos conclusions de recherche et sa logique budgétaire qui ne permet pas de mettre en application vos recommandations. Aujourd'hui, l'élève n'a plus le temps de se tromper parce qu'on doit boucler le programme. L'évaluation quasi permanente et la pression de la note ressenti par les élèves sont totalement contreproductifs!
Lire me semble être une activité en premier lieu communicationnelle qui ne se réduit pas au seul décodage mécanique. La phrase "à l'école il y a des filles et des garçons", aussi irrégulière soit-elle, m'apparait bien plus exploitable en classe que les allitérations des manuels syllabistes car elle est porteuse d'un message réel.
?...
Kesta pas compris ?
Pas compris non plus
"C'est toute une approche expérimentale qu'on essaye d'INJECTER à l'école" (13e minute)
Quel mépris affiché pour tout le travail mené depuis longtemps par les sciences sociales, les sciences de l'éducation, qui non seulement pratiquaient l'expérimentation, mais aussi les études statistiques, pour essayer de vérifier les observations empiriques ou les intentions pédagogiques (voir les nombreuses publications de l'INED, du CNDP, de l'INSEE, et combien de revues pédagogiques et d'auteurs universitaires...).
Au passage, le même ministère qui met S Dehaene en avant comme cachet scientifique a vidé le CNESCO de son contenu pour mieux proclamer qu'il faisait du neuf... S Dehaene ne conçoit la science que dans une chaîne qu'il fait lui même partir du cerveau, avant éventuellement de remonter à la psychologie, la sociologie, l'économie (13e minute)
Pas de place pour Bourdieu et la reproduction ici : les savoirs sont neutres et les intentions bienveillantes. C'est juste sans le faire exprès que les enfants de cadres sup ont 40% de chances d'obtenir un bac+5 là où les enfants d'ouvriers n'en ont que 5% ! Parce qu'il n'y a aucune stratégie familiale et sociale pour les familles favorisées dans l'éducation en France, pensez-vous !
Ainsi, dans une communauté scolaire de plus de 13 millions de personnes ( dont un peu moins d'un millions d'enseignant et plus de 12 millions d'élèves) S Dehaene reproduit l'idée d'une détermination essentiellement individuelle du rapport à l'apprentissage, perfectible par de simples techniques : mise en confiance, travail collaboratif, autonomie... Et surtout pas de global (faux débat par excellence, personne ne m'a encore montré comment faire du PUR syllabique ou du PUR global)
Soit les mêmes mots d'ordres que lorsque j'étais élève ( ce qui ne nous rajeunit pas). Mais sous des justifications différentes : il n'est plus question d'émancipation, de formation d'un futur adulte éclairé. Il y aurait désormais voie naturelle et neurobiologique vers le savoir. Pas sûr que ce soit un progrès.
Si la question des inégalités scolaires vous intéresse, lisez l'essai "L'Inégalité des chances" du sociologue Raymond Boudon. Les bourdieuseries ont fait leur temps.
Les inégalités entre les fils de prolos et les fils de bourgeois n'étaient d'ailleurs pas aussi criantes avant que les pédagos de la rue de Grenelle ne bouleversent l'enseignement avec leurs fantaisies. Jean-Paul Brighelli explique très bien cela.
Intéressant
C'est passionnant.
"Convaincre les enseignants" de s'emparer de telle ou telle technique me paraît vraiment une tournure mal choisie (heureusement assez différente du reste de l'émission).
Ceux qui refusent ce genre d'évolutions réfléchies et solidement construites existent, bien évidemment, mais sont minoritaires. La plupart ne sont juste pas (ou très mal) formés, ou encore sont face à un public face auquel ils ne peuvent pas mettre en pratique ces belles théories, parfois très distantes de ce que peut être la réalité (enfin, dans ces cas là, ce n'est pas la théorie qui est incriminée, mais l'ensemble des facteurs ayant progressivement amené à la constitution d'un tel public d'élèves avec lesquels il est extrêmement difficile de travailler. Les élèves, tout comme les parents, ne sont en effet pas toujours un public ne serait-ce que favorable à l'éducation sous n'importe quelle forme...)
Ou alors certains enseignants pensent que les neurosciences ne sont qu'une science parmi toutes celles qui se sont penchées sur l'éducation. Peut être même certains penseraient que leur ministre se réclame de la science pour promouvoir un agenda politique.
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Je trouve qu’en France les enfants de classe sociale pauvres ne sont pas considérés et favorisés à s’élever dans les études. Ces enfants sont souvent marginalisés déjà par leur vestimentaire et les problèmes sociétaires . Il y’a un déséquilibre et il y a des enfants qui sont demandeurs qu’on s’intéresse à leurs capacités. Je pense aussi que l’apprentissage de la lecture passe par l’apprentissage de l’écriture et donc à l’apprentissage de l’expression artistique manuelle comme le dessin. Les enfants et les ados et même encore après on a pas le besoin de sommeil que à 30 ans et c’est difficile pour eux.