Référendum sur la Souveraineté du Québec de 1995 - Point de Rupture (1/2)

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  • Опубликовано: 11 окт 2024
  • Documentaire québécois.
    La campagne référendaire de 1995 au Québec est un des moments les plus dramatiques et les plus palpitants de l'histoire politique du Québec.
    Durant les 30 jours d'octobre, les Québécois ont été sur des montagnes russes pris dans une campagne ponctuée de revirements spectaculaires et de moments d'émotions extrêmes. Point de rupture est le récit de cette période extraordinaire raconté par les personnages, grands politiciens, stratèges et simples citoyens, qui on vécu cette période.
    Le documentaire montre le grand jeu de Jacques Parizeau, qui était convaincu que les États-Unis reconnaîtraient le Québec indépendant avant la France, pour des raisons de géopolitique.
    Un mémorandum confidentiel de la consule américaine à Québec de l'époque révèle que les Américains étaient bien au fait de ce qui se passait chez leurs voisins du nord. La consule y prévient que le Canada et le Québec se dirigent vers des temps agités.
    Le reportage illustre aussi comment Jacques Parizeau s'y est pris pour désamorcer la campagne que les Cris du Québec menaient alors contre le gouvernement québécois sur la scène internationale.
    Le document rappelle qu'au début octobre 1995, devant la stagnation de la campagne du camp du oui, Jacques Parizeau accepte à contrecoeur de céder le devant de la scène à Lucien Bouchard, alors chef du Bloc québécois à Ottawa, et rétabli de l'amputation de sa jambe.
    À partir de ce moment, le oui commence à grimper dans les sondages.
    La révélation la plus surprenante du document vient de Raymond Chrétien, neveu de Jean Chrétien et ambassadeur du Canada à Washington en 1995.
    Lors d'une rencontre privée avec son oncle à New York, il se rend compte, interloqué, qu'Ottawa n'a pas de plan B advenant la victoire du oui.
    « Qu'est-ce que je dis au président Clinton si le Canada perd? Quel est notre message? Le verdict, on l'accepte, on le refuse? À quelles conditions? »
    Jean Chrétien, qui est à New York pour les célébrations du 50e anniversaire de l'ONU, demande alors l'aide des Américains, comme le rappelle James Blanchard, ancien ambassadeur des États-Unis au Canada.
    Brian Tobin, ancien premier ministre de Terre-Neuve, à l'époque ministre dans le cabinet Chrétien, rappelle qu'une dizaine de jours avant le référendum, une dizaine de ministres fédéraux se sont réunis à Hull pour discuter de la situation.
    Les ministres présents concluent que dans l'éventualité d'une victoire du oui, il est peu probable que les ministres québécois du cabinet fédéral puissent négocier la séparation au nom du Canada.
    La première partie se termine 7 jours avant le référendum, au moment où le OUI prend l'avance dans les sondages.
    La conclusion de cette grande histoire ici: • Référendum sur la Souv...

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