La guerre de Sécession : cataclysme fondateur, avec Vincent Bernard

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  • Опубликовано: 5 мар 2022
  • La France a la Révolution française ; l’Amérique, la guerre de Sécession. Deux guerres civiles dans un pays qui se (re)définit, deux débats historiographiques, deux querelles idéologiques fondées souvent sur une appréhension simpliste des événements, deux fresques en couleur, idéales pour inspirer la littérature, la peinture, le cinéma. Si on oppose souvent les héros du bien et de la liberté au Nord, et les riches esclavagistes au Sud, il y a quelques années le Sud avait l’héroïsme et le romantisme de son côté (en témoigne par exemple le succès extraordinaire du roman puis du film « Autant en emporte le vent »). Une autre lecture manichéenne des événements, qui prend de l’importance aujourd’hui, tend à réduire les causes et les enjeux du conflit à la question de l’esclavage et des rapports de domination entre les Blancs et les Afro-Américains. Face à cette difficulté, Vincent Bernard nous propose une lecture chronologique et factuelle de la guerre la plus meurtrière des États-Unis. Quand commence véritablement le conflit ? Comment les armées sont-elles recrutées ? Quels sont les grands fronts du combat ? Comment les Afro-Américains ont-ils œuvré pour leur propre émancipation ? Pourquoi ne doit-on pas réduire la guerre de Sécession à une lutte « pour » ou « contre » l’esclavage ? Au delà de la question de l’esclavage, la guerre de Sécession oppose surtout deux modes de vie et deux visions des États-Unis.
    Notre invité : Vincent Bernard est historien, spécialiste de la guerre de Sécession et rédacteur en chef adjoint de la revue Guerres & Histoire. Il est aussi l’auteur de deux biographies de grandes figures de la guerre de Sécession : Ulysses.S Grant, l’étoile du Nord (Perrin, 2018), Robert.E Lee, la légende sudiste (Perrin, 2014) ainsi que d’un essai Le sud pouvait il gagner la guerre de Secession ? (2017). La guerre de Sécession, la « grande guerre » américaine (1861-1865) est publié aux éditions Passés-Composés (448 pages, 24 €).
    À lire aussi :
    "L’esclavage : de la traite atlantique à l’abolition" : bit.ly/3S0vTH2
    "Abraham Lincoln, le républicain abolitionniste" : bit.ly/3xGD0Np

Комментарии • 53

  • @saudades416
    @saudades416 2 года назад +2

    Merci pour l'entretien très interessant. À l'exterieur des États-Unis le sujet de la Guerre de Sécession est très simplifié jusqu'à l'absurde.

  • @BuckDanny2314
    @BuckDanny2314 2 года назад +2

    Merci beaucoup ! J'attendais cet entretien avec impatience.

  • @kimfab1973
    @kimfab1973 2 года назад +5

    Très intéressant, beaucoup plus complexe et nuancé que ce que déversent les médias mainstream.

    • @lolomosquito
      @lolomosquito 2 года назад +3

      On ne peut pas affirmer cela, comme c'est dit dès le début de la vidéo.
      - l'esclavage est la toile de fond de la guerre
      - il n'y aurait pas eu de guerre sans l'esclavage.
      Il existe un révisionnisme d'extrême droite qui cultive ce qu'on appelle le mythe de la "Cause perdue". Il n'y a rien de plus faux.
      Il y a la guerre car il y a une volonté des états du sud de généraliser l'esclavage aux états de l'ouest.
      Il y a la guerre car l'esclavage a rendu les sudistes violents (comme ce politicien esclavagiste qui a bastonné un journaliste à Washington même), politiquement agressifs (la guerre civile du Kansas a fait des milliers de morts dans les années 1850 perpétrés par des paramilitaires qui venaient du sud), et juridiquement hystériques (les sudistes ont imposé de force une loi fédérale obligeant les états du nord de faire la chasse aux esclaves évadés des plantations).
      Toute la société sudiste reposait sur l'esclavage, c'était un système pyramidal qui assurait même au plus pauvre des blancs un statut supérieur à celui d'un noir. Et c'est pour ce statut étrange que se sont radicalisés les petits blancs du sud.
      L'esclavage était devenu un vice sociétal.

    • @ngutumpuennutu2836
      @ngutumpuennutu2836 2 года назад +1

      @@lolomosquito Il faut ajouter à ce que tu as écrit merveilleusement que le fameux "droit des Etats" qui est brandi par les révisionnistes reposait sur la volonté des Blancs sudistes d'empêcher l'État fédéral de légiférer sur cette institution particulière qu'était l'esclavage, leur seule source de revenus.
      La seule liberté invoquée par les Sudistes était celle de continuer à considérer les Noirs comme des biens meubles avec un statut inférieur à celui des animaux domestiques.
      Certains révisionnistes prétendent qu'il y avait des Noirs esclavagistes. En gros, que des Noirs aient participé à un crime contre l'humanité annule son caractère criminel. C'est comme si dans un registre moins tragique, on déclare que le vol cesse d'être un délit parce qu'il y a des Noirs voleurs.

    • @BuckDanny2314
      @BuckDanny2314 2 года назад

      Il me semble que sur ce point, les uns comme les autres sont moins subtils et mesurés que Vincent Bernard.

  • @fann_ouille1828
    @fann_ouille1828 Год назад

    Excellente émission !!

  • @ducdeblangis3006
    @ducdeblangis3006 2 года назад +3

    J'ai acheté le livre, tout à fait remarquable, l'analyse est approfondie, la dimension multiaxiale du conflit y est bien mise en évidence. Mais un vieux Que-Sais je sur le sujet est aussi du même niveau, bien que naturellement moins exhaustif.

    • @michelbernardo6087
      @michelbernardo6087 2 года назад

      Alors le livre surclasse t-il un ´que sais-je ´ par ses investigations exhaustives ?
      Il m’intéresse vivement , mais vous m’avez mis un doute . Quid ?

    • @ducdeblangis3006
      @ducdeblangis3006 2 года назад +1

      @@michelbernardo6087 La logique du Que-Sais je, qui a des décennies, est de prendre la démarche inverse de celle qu'on applique souvent dans ce type de conflit: il ne part pas du récit du vainqueur, il montre la complexité l'intrication de l' intérêt personnel, de l'identification des protagonistes avec la grande histoire, de leur système de valeur. L'avantage et le risque, dans ce conflit et d'autres, est que, comme la cause la plus proche de nos valeurs est évidente ( personne n'approuve l'esclavage de nos jours, en Europe en tout cas), on y projette la version la plus basique de celles ci. Pour la guerre de Sécession, par exemple, le Que Sais-je étudie la psychologie des petits blancs, ceux qui n'ont aucun esclave, et essaie de comprendre leurs motivations d'engagement. Il y a aussi toute l'histoire militaire de la guerre, les innovations techniques, la personnalité des chefs via leur parcours. Bref, sans ce livre, je n'aurais pas acheté celui abordé ici

    • @ngutumpuennutu2836
      @ngutumpuennutu2836 2 года назад

      @@ducdeblangis3006 La psychologie des petits Blancs du Sud n'était un mystère pour personne. Un système esclavagiste est un système totalitaire. Dans un système totalitaire, les valeurs individuelles sont réprimées par la machine qui n'est pas nécessairement étatique mais sociale. On est habitué en Occident à ne définir le totalitarisme que d'un point de vue étatique. Il suffit d'avoir vécu dans un système esclavagiste ou raciste ou dans un pays fondamentaliste religieux comme l'Arabie saoudite pour connaître la force du totalitarisme social. Les comportements des individus y sont surveillés jusque dans leur chambre à coucher, leur vie sexuelle, matrimoniale ou génésique.
      En revenant aux États-unis, il y avait des Blancs anti-esclavagistes dans le Sud. Mais ils étaient réprimés socialement ou militairement par les tenants de l'esclavage agressifs et hystériques. Tout comme il y avait des Allemands antinazis qui ont même essayé d'assassiner Adolf Hitler. Cela n'entame en rien l'ampleur des crimes du nazisme.
      Cet héritage esclavagiste survit jusqu'à aujourd'hui. Il y a une parfaite corrélation géographique entre les anciens États Confédérés et la fameuse ceinture biblique d'aujourd'hui où le christianisme est travesti pour devenir une religion de la Suprématie blanche.

  • @tatozy
    @tatozy 2 года назад +2

    déjà avant même d'avoir écouté thème très intéressant

  • @tubopezzato
    @tubopezzato Год назад

    Merci!!! Super.

  • @boniface23
    @boniface23 2 года назад

    Merci infiniment.

  • @lolomosquito
    @lolomosquito 2 года назад

    Bonjour, y a-t-il une"plus value" historiographique par rapport à McPherson ?

  • @Parabellum42
    @Parabellum42 Год назад +1

    Dire que Mclellan aurait pu mettre fin a cette guerre bien avant 1865 en 62 à Antietam . C'est tout simplement l'industrie du Nord qui à eu raison du Sud, mais à armes égales la Confédération l'aurait emporté j'en suis certain.

  • @christopheschollaert6360
    @christopheschollaert6360 2 года назад

    👍👍

  • @ducdeblangis3006
    @ducdeblangis3006 2 года назад +1

    Question naïve? dans quelle mesure le fameux "Le Bon, la Brute..." représente-t-il le quotidien du conflit?

    • @michelbernardo6087
      @michelbernardo6087 2 года назад

      Nullement naïve , au contraire , cela lance une réflexion intéressante sur la psychologie évidente du film ..
      La tension permanente de la mis en scène , nous plonge dans une atmosphère pesante , inquiétante , qui rappelle ces moments que vivent les populations en temps de conflits .
      La caricature y est poussée à l’extrême .
      Les personnages à mon sens , expriment bien la douleur des effets insidieux que véhicule ces abominations bellicistes .

    • @BFVK
      @BFVK 2 года назад

      @@michelbernardo6087 "une atmosphère pesante , inquiétante , qui rappelle ces moments que vivent les populations en temps de conflits . "
      L'atmosphère n'est pas pesante, elle est même souvent drole avec le personnage de Tuco.
      Le poids des évènements glisse sur la peau des 3 héros comme la goute d'eau sur les plumes du canard... Le conflit est une toile de fond qui perturbe leur quete mais a aucun moment les évènements ne les détournent de cette quete et ne devient le sujet principal.
      En changeant d'uniformes, ils montrent que le conflit ne les concerne pas, ils s'en fichent de savoir quel camps fait çi ou ça, ils veulent leur or, et l'or n'a pas de drapeau.
      Les outrances sonores des coups de feu sont, selon Leone, la transcription sonore des onomatopées de comic books, les Paw !! Bam !!! (chantés par Gainsbourg et Bardot dans Comic Strip) ce qui place clairement le film comme une oeuvre légère, de divertissement. Effet que l'on retrouve dans la "triologie des dollars" mais pas dans Il était une fois dans l'Ouest.
      Ce film est pour divertir pas pour donner une réflexion. Pour ça il y a Il était une fois dans l'Ouest, là il y a matière a réfléchir et a trouver une évocation de la période

    • @ducdeblangis3006
      @ducdeblangis3006 2 года назад

      @@BFVK Réflexion cinéphilique très intéressante, même si il y a intrusion de la guerre dans la vie familiale (superbe scène entre Tuco et son frère curé); mais le mot esclavage n'est pas prononcé. Ça pose quand même la question de savoir pour quoi au juste mouraient les nordistes - pour les sudistes, ça parait plus clair -

  • @tarteampion8039
    @tarteampion8039 Год назад

    La privation de liberté même justifiée par les meilleurs traitements est une torture insoutenable pour l'âme. Mais alors que dire de la condition effroyable du prolétariat au nord ?....

  • @virgileauguste8745
    @virgileauguste8745 Год назад +2

    Dire que Davis est un piètre politique et qu'il s'est disputé avec ses gouverneurs pour des broutilles c'est d'une mauvaise foi crasseuse. C'est assez étonnant de la part de Mr Bernard. Davis, sans s'être présenté, se retrouve chef d'une faction dont il connait les faiblesses et dont il sait qu'il en viendra difficilement à bout. Il doit gérer une confédération qui manque de tout ou presque. Et ses choix se sont révélés, dans son malheur, assez brillants. Il a su nommer les bons hommes aux bonnes tâches. Là où Lincoln était entouré de gens qui pensaient tous pouvoir faire mieux que lui. Le seul point de discorde ce fut avec Joseph Johnston, avec lequel il était incompatible et qu'il détestait cordialement. Et c'était réciproque. Mais Davis n'a pourtant jamais été critiqué au point de voir sa place remise en question. C'est un jugement un peu... hâtif ou biaisé. À voir. Il ne faut quand même pas oublier que c'est la remise en question de pouvoir fédéral qui est à la base de la confédération. Et que c'est aussi cette contestation qui sera son linceul. Davis n'a jamais su ni pu s'insurger contre l'égoïsme de ses gouverneurs. Et ça, il n'en peut rien. Il n'avait pas les moyens de faire comme Lincoln en envahissant les réfractaires comme au Kentucky. Il ne pouvait pas se permettre de se mettre ses états à dos et il n'en avait militairement pas les capacités, tout en menant une guerre règulière en Virginie et au Tennessee. Il faut voir la réalité de l'époque et de la situation de façon honnête.

  • @manuelviard1448
    @manuelviard1448 Год назад

    Formidable travail de Monsieur Bernard, bravo à lui

  • @66numero
    @66numero 2 года назад +3

    Merci pour l'interview. Cet écrasement militaire des confédérés, n'est-ce pas un peu ce que l'armée des États-Unis cherche à reproduire dans la plupart de ses guerres ?

    • @ducdeblangis3006
      @ducdeblangis3006 2 года назад

      Contrairement à d'autres pays, qui les envahissent en leur apportant le lait, le beurre, et la crémière. Votre propagande dans cette triste période est écœurante

    • @66numero
      @66numero 2 года назад +1

      @@ducdeblangis3006 il n'y a pas de propagande dans ce que je dis. L'armée américaine a la plupart du temps tendance à vouloir détruire l'adversaire comme but de campagne. D'autres armées ont d'autres approches. L'armée Allemande d'inspiration Prussienne cherchait la bataille décisive, l'armée rouge l'art operatique. Je trouve intéressant que la guerre qui fonde l'armée fédérale des États-Unis est une victoire totale avec une désintégration de l' ennemi, ce but de guerre étant celui qu'ils ont cherché tout au long du xx ème siècle.

    • @ducdeblangis3006
      @ducdeblangis3006 2 года назад

      @@66numero En tant que Français, en cas de guerre, si j'ai le choix entre écraser l’ennemi en sauvant des vies de mes compatriotes, par une capitulation sans condition, ou laisser durer la guerre pour ménager l'ennemi, lui laisser reprendre des forces pour causer d'autres morts, ou permettre aux généraux de l'autre bord de sauver leur peau, je n'hésite pas. Quant à la guerre opérative, pour ce que je sais, c'est un concept stratégique développé dans l'entre-deux guerres, qui ne prescrit rien sur les conditions de fin de la guerre. Pour le cas prussien, je ne connais pas, mais tous les historiens contemporains s'accordent à dire que l'extrême brutalité envers les civils, la violence et le pillage des territoires occupés, n'ont pas commencé en 1939, et vouloir écraser une armée qui se comporte ainsi n'a rien de choquant

    • @lolomosquito
      @lolomosquito 2 года назад

      Écrasement militaire ? C'est le principe même de la guerre depuis la Guerre de Trente Ans, au XVIIeme siècle. Dès qu'une puissance en a les moyens, c'est ce qu'elle fait.

    • @66numero
      @66numero 2 года назад

      @@lolomosquito depuis la guerre de 30 ans on a quelques contre exemples où le vainqueur aurait pu aller plus loin mais finalement ce dernier negocie une paix avantageuse voire même neutre. Comme exemple je compterais la guerre Austro Prussienne de 1866, la guerre entre USA et Royaume-Uni de 1812. Ce que je veux dire c'est qu'à de nombreuses occasions, l'engagement militaire des USA s'est souvent tourné vers la destruction de l'armée ennemie en postulant que la solution politique du conflit en découlerait naturellement comme pour la guerre de sécession ou le gouvernement du Sud s'est désagregé suite à la reddition de Lee. Et plusieurs fois cette approche fut contrée par les faits comme au Vietnam ou en Irak, où la destruction de l'appareil militaire ennemi n'apporte pas la victoire mais l'enlisement.

  • @pierrelasperge1074
    @pierrelasperge1074 Год назад

    Et le taux d.alphabeten France? il me semblait de depuis l'Ancien Régime,les Frères des Écoles Chretiennes,et autres instituteurs,avaient réglé le problème.

  • @LeprincecharmantofParis
    @LeprincecharmantofParis 2 года назад +1

    Save confederate monuments !

  • @aurelied4603
    @aurelied4603 2 года назад

    l'argument le sud des États-Unis Unis c'était un pays agricoles j'en rigole toujours pour mette tapée plus de 7000 mille page sur le sujet est de source us donc les arguments français j'en rigole, car c'est oublié une chose c'est que beaucoup d'état du Sud des état Unis est de milieux des état Unis était d'ancien colonie français comme le Kentucky par exemple ou la région des grand lacs près de Chicago donc les possession français donné au état Unis d'Amérique on était plus grand que la perte nouvelle Orléans car la Louisiane l'Alabama est la Floride était française un temps comme la Caroline du Sud. du la guerre de sessesion est la base comme le dise bien les Yankees du nord, un conflit idéologique entre deux cultures une française est une Anglo américaine qui sont sur beaucoup de point opposée est donc les Anglo américains par peur de revoir c'est nouvelle état repassé sous le girons français voir l'indépendance c'était pas acceptable surtt que le sud possèder beaucoup de riche qu'on oublie souvent est cache cette connerie derrière des lutte politique est idéologique est mm de lutte des droit des afro américains alors que eu mm durant la guerre était occupée déjà à gagné leur liberté donc combattre pour le nord est sud qui les voulais pas vraiment dans leur armée en plus est comments évoqué la guerre de sessesion sans évoque shailol ? mais bon la réécriture histoire ça me donne des envies d'être une tête à cassé des murs comme Grant, c'est rigolé de cassé des jefferson David à quoi de grant 😂🤣

    • @olare1072
      @olare1072 2 года назад +7

      Votre syntaxe approximative donne une compréhension difficile, malheureusement.

    • @olare1072
      @olare1072 2 года назад +2

      Donc, la guerre de sécession est dû a une résurgence potentielle francophone ?!

    • @ducdeblangis3006
      @ducdeblangis3006 2 года назад +6

      Pourriez vous traduire svp? est-ce un patois de l'Alabama traduit par Google?

    • @capitaineshadok9571
      @capitaineshadok9571 2 года назад +4

      Dire que le sud est plus de culture "continentale" (Franco-espagnole) et le nord plus de culture anglo-saxonne, c'est exact, et ça fait partie des différences entre le nord et le sud, au même titre que le nord plus industriel et le sud plus agricole (à relativiser aussi comme le dit l'invité); la question de l'esclavage; un nord plus isolationniste (pour développer son industrie) et un sud plus libre-échangiste (pour exporter ses matières premières), etc.
      De là à y voir la principale raison de la guerre, c'est oublier que
      - le sud va demander de l'aide à la fois à la Grande-Bretagne et à la France et que les 2 vont refuser.
      - les états rachetés à Napoléon en 1803 étaient gouvernés par l'Espagne depuis 1762 (c'est à dire que ces états n'étaient plus français depuis 100 ans sauf de 1800 à 1803)
      - Le Texas et la Californie avaient été acquis au cours de la guerre américano-mexicaine de 1846-1848, mais le Texas était avec le sud et la Californie avec le nord
      etc...
      Donc, oui, ça a sûrement joué, mais pas tant que ça.
      Et en 40 minutes, l'auteur ne parle que de 2 batailles (Antietam et Gettysburg), et il ne peut pas parler de Shiloh, de Bull Run, de Vicksburg, de Gaines's Mill...
      PS : Conseil amical : essayez d'améliorer votre français, à ce niveau-là, c'est vraiment un handicap pour défendre vos idées.

    • @olare1072
      @olare1072 2 года назад +1

      @@capitaineshadok9571 merci