Il est venu le temps de choisir son camp. Fédéralisme ou Frexit. Le temps de la molesse et des compromissions est révolu. Rappelons à toutes fins utiles que Frexit ne signifie pas autarcie. Il restera éternellement possible de faire des coopérations en dehors de l'UE, dans ce que vous appelez confédération, ou autre, ou rien du tout.
C'est politiqiuement suicidaire, ça vous rend inaudible. L'€ est le cœur de la foi, vous ne pouvez y toucher sans être confronter à un puissant mouvement de rejet. Il adopte la politique des petits pays des européistes. il faut dérouler le pelote peu à peu. Ceci étant l'idée de faire des trucs ensembles et même d'un grand marché avec des règles communes n'est pas en soi mauvaise, mais là on voit bien que c'est autre chose
"[...] le tournant de la globalisation néolibérale il n'est pas d'origine anglo-saxonne, il est vraiment d'origine française. Vous vous êtes inspiré des travaux de l'économiste américain R. Aabdallah pour théoriser cela." C'est un économiste, pas un historien. Jean-Baptiste Fressoz en est un, et annonce le contraire. Je pense que ce point n'a que peu de crédibilité.
@Zaitsev DeltaS je pense que c'est les deux en réalité. L'idéologie néolibérale a été initié par le monde anglo-saxon, mais a été entériné politiquement et juridiquement dans la construction européenne par les français, les socialistes en premier lieu.
C'est un mouvement d'idées qui apparait à un moment donné en occident, il n'y a jamais une origine pour une idéologie. Qui peut me dire quand et où nait exactement le socialisme ou même le libéralisme. Morelle emploie une formule trop rapide c'est certain, mais il souligne le caractère décisif de certains hommes et des institutions européennes dans la mise en place juridique du système. Et même si le monde anglo-saxon a fortement contribué, il est philosophiquement un peu plus distant vis-à-vis des constructions supranationales, vieille méfiance protestante contre le papisme impéraliste. Regardez l'attitude distante des pays scandinaves (Norvège toujours hors UE, Suède et DK hors €). Hé oui, tout ceci remonte à très loin, le rôle très important des démocrates-chrétiens (en pratique catholiques) n'est pas fortuit. Au fond, cela fait 1 500 ans qu'un fantôme hante l'Europe : Rome (copyright K Marx). L'UE est le cadeau empoisonné du vieux catholicisme au moment où il meurt.
Je suis agréablement surpris par Monsieur Morelle sur ce coup la.
Il est venu le temps de choisir son camp. Fédéralisme ou Frexit. Le temps de la molesse et des compromissions est révolu. Rappelons à toutes fins utiles que Frexit ne signifie pas autarcie. Il restera éternellement possible de faire des coopérations en dehors de l'UE, dans ce que vous appelez confédération, ou autre, ou rien du tout.
Comprends pas pourquoi il ne veut pas sortir de l'euro après une telle conférence..
C'est politiqiuement suicidaire, ça vous rend inaudible. L'€ est le cœur de la foi, vous ne pouvez y toucher sans être confronter à un puissant mouvement de rejet. Il adopte la politique des petits pays des européistes. il faut dérouler le pelote peu à peu. Ceci étant l'idée de faire des trucs ensembles et même d'un grand marché avec des règles communes n'est pas en soi mauvaise, mais là on voit bien que c'est autre chose
Référencement.
"[...] le tournant de la globalisation néolibérale il n'est pas d'origine anglo-saxonne, il est vraiment d'origine française. Vous vous êtes inspiré des travaux de l'économiste américain R. Aabdallah pour théoriser cela." C'est un économiste, pas un historien. Jean-Baptiste Fressoz en est un, et annonce le contraire. Je pense que ce point n'a que peu de crédibilité.
@Zaitsev DeltaS je pense que c'est les deux en réalité. L'idéologie néolibérale a été initié par le monde anglo-saxon, mais a été entériné politiquement et juridiquement dans la construction européenne par les français, les socialistes en premier lieu.
C'est un mouvement d'idées qui apparait à un moment donné en occident, il n'y a jamais une origine pour une idéologie. Qui peut me dire quand et où nait exactement le socialisme ou même le libéralisme. Morelle emploie une formule trop rapide c'est certain, mais il souligne le caractère décisif de certains hommes et des institutions européennes dans la mise en place juridique du système. Et même si le monde anglo-saxon a fortement contribué, il est philosophiquement un peu plus distant vis-à-vis des constructions supranationales, vieille méfiance protestante contre le papisme impéraliste. Regardez l'attitude distante des pays scandinaves (Norvège toujours hors UE, Suède et DK hors €). Hé oui, tout ceci remonte à très loin, le rôle très important des démocrates-chrétiens (en pratique catholiques) n'est pas fortuit. Au fond, cela fait 1 500 ans qu'un fantôme hante l'Europe : Rome (copyright K Marx). L'UE est le cadeau empoisonné du vieux catholicisme au moment où il meurt.