Quel grand homme ! Ces étudiants ont-ils mesuré leur chance d'écouter, près d'une heure et demie durant, des propos qui, s'ils le veulent, peuvent durablement changer leur vie et celle des générations à venir ? Merci au Professeur Jean Malaurie et à HEC pour la richesse de cette conférence et sa mise en partage.
Non.... seulement ils n'ont pas compris ni un seul mot, ni un seul des enseignements, des incapables qui ont permis plus tard à une certaine une certaine plandémie de se mettre en place avec son lot de privations de libertés entre autres choses...
Malaurie est un homme si fascinant en lui-même que parfois, en parlant et aussi en écrivant, il met ses chers esquimaux en eclipse! J'ai eu le plaisir de traduire vers ma langue, l'anglais, des extrait de son premier livre Les Derniers Rois de Thulé (1951) et c'est aussi beau que scientifiquement admirable. Voici un passage où il parle du tristement célébre abandon sur la glâce des vieillards "inutiles" lors des grands déplacements pour chercher de quoi manger... Les savants qui sont aussi des philosophes et même des poètes on en a besoin, de nos jours! À la fin de l'hiver, les esquimaux fuyaient les villages ou avait sévi la famine. Quarante-huit heures de marche de suite sans manger, sans dormir. Il fallait rejoindre les autres, vite, pour partager leurs réserves. C'était alors un lamentable spectacle, le père et le fils marchent en avant, la femme et la fille en arrière. Seul le vieux - la vieille moins souvent, car elle meurt en général précocement - est assis à l'arrière de la traîne. Se sachant de trop, il se laisse enfin glisser - personne ne se tourne - et, cependant que la traîne inexorablement s'éloigne, il songe en lui-même, "J'ai fait mon temps! Allez-vous en, vous autres. Vite, allez manger le phoque et le morse de ceux qui voudront bien partager avec vous". La traîne n'est plus qu'un point à l'horizon. L'homme stoiquement attend la fin, se laisse peu à peu geler. Le pere a choisi l'heure et de sa mort et de son recommencement dans son fils.
Un grand respect à vous Monsieur Jean Malaurie pour votre combat depuis des décennies pour la préservation et la sauvegarde de la nature et des peuples premiers ,en particulier le peuple inuit ,dont vous avez partagé la vie durant vos explorations Vous faites parti des sages de ce monde
le flicage de notre société fait qu'une telle conférence , bénéfique en fin de cycle , dédouane les commanditaires , quand ils la programme en début d'études.
Quel grand homme ! Ces étudiants ont-ils mesuré leur chance d'écouter, près d'une heure et demie durant, des propos qui, s'ils le veulent, peuvent durablement changer leur vie et celle des générations à venir ? Merci au Professeur Jean Malaurie et à HEC pour la richesse de cette conférence et sa mise en partage.
De transformer en conscience l expérience. ..tout est dit
Non.... seulement ils n'ont pas compris ni un seul mot, ni un seul des enseignements, des incapables qui ont permis plus tard à une certaine une certaine plandémie de se mettre en place avec son lot de privations de libertés entre autres choses...
Malaurie est un homme si fascinant en lui-même que parfois, en parlant et aussi en écrivant, il met ses chers esquimaux en eclipse! J'ai eu le plaisir de traduire vers ma langue, l'anglais, des extrait de son premier livre Les Derniers Rois de Thulé (1951) et c'est aussi beau que scientifiquement admirable. Voici un passage où il parle du tristement célébre abandon sur la glâce des vieillards "inutiles" lors des grands déplacements pour chercher de quoi manger...
Les savants qui sont aussi des philosophes et même des poètes on en a besoin, de nos jours!
À la fin de l'hiver, les esquimaux fuyaient les villages ou avait sévi la famine. Quarante-huit heures de marche de suite sans manger, sans dormir. Il fallait rejoindre les autres, vite, pour partager leurs réserves. C'était alors un lamentable spectacle, le père et le fils marchent en avant, la femme et la fille en arrière. Seul le vieux - la vieille moins souvent, car elle meurt en général précocement - est assis à l'arrière de la traîne. Se sachant de trop, il se laisse enfin glisser - personne ne se tourne - et, cependant que la traîne inexorablement s'éloigne, il songe en lui-même, "J'ai fait mon temps! Allez-vous en, vous autres. Vite, allez manger le
phoque et le morse de ceux qui voudront bien partager avec vous". La traîne n'est plus qu'un point à l'horizon. L'homme stoiquement attend la fin, se laisse peu à peu geler. Le pere a choisi l'heure et de sa mort et de son
recommencement dans son fils.
L honneur de la france de nos jours il représente ...dire qu on a un inculte à l elyssee ....
Beau choix d'extrait !
Merci et bravo pour ça et votre traduction !...
Un grand respect à vous Monsieur Jean Malaurie pour votre combat depuis des décennies pour la préservation et la sauvegarde de la nature et des peuples premiers ,en particulier le peuple inuit ,dont vous avez partagé la vie durant vos explorations
Vous faites parti des sages de ce monde
Wooooooow !!!!!!!!
INCOMMENSURABLE !!!!!!...........
Des modèles d'hommes , avec Paul Emile VICTOR , Théodore MONOD ! de grands Esprits en lien avec la grande Nature
Merci
bravo et meremple! et exci pour votre courage
le flicage de notre société fait qu'une telle conférence , bénéfique en fin de cycle , dédouane les commanditaires , quand ils la programme en début d'études.