Tu m'as redonné le sourire à ce sujet, en tout cas. Mais clairement, oui t'imagines pas à quel point c'est véritablement violent sur le long terme... Diagnostiqué avec "troubles du stress post-traumatique" à Saujon (unité privée spécialisé). J'ai aussi des tonnes d'anecdotes qui montrent à quel point cette violence est monstre... Exemple : un mec qui a des hallucinations, qui vient de son propre chef en HP car il sait que ça découle de son addiction à l'héroïne et que même s'il peut se payer ses doses (gros travail qui rapporte assez d'argent : cuisinier de prestige) il ne gère plus du tout, et il est renvoyé chez lui en mode "bah vous n'avez qu'à vous responsabiliser et arrêter, point". 😳 N.B. cette hospitalisation là je me suis enfuis, en terminant la nuit dehors, pour éviter de décompenser dans l'HP alors que je venais juste me poser un peu (en observation) avant d'être admis sur Saujon deux semaines plus tard (j'avais juste du mal à tenir le coup chez moi en attendant mais c'était prévu depuis genre 2 mois)... J'ai rappelé le lendemain ma psychologue et mon psychiatre (tous les deux excellents) en leur disant : y a des collègues à virer à coups de pieds dans le cul, en attendant je vais faire mon hypomanie du mieux que je peux en liberté "ordinaire" (sans assister à des trucs délirants H24/7). 😆 C'étaient mes dernières hospitalisations "lourdes" avant la fin du travail, définitive. Je n'en pouvais plus de voir que c'était de pire en pire chaque année là où j'étais suivi (Saint-Jean d'Angély - Saintes). Aux dernières nouvelles ma super psychologue (recrutée fin 2018) s'est barré mi-2023 tellement les conditions de travail se dégradent, et le super psychiatre est parti il y a peu de temps (trop crevé à force de porter son service à bout de bras /seul) tellement le niveau de RH est éclaté au sol etc. "Avant" il y avait trois psychiatres dans le même service, pas sûr qu'il y en ait encore un seul sans enlever un autre venant d'un autre service lui même en sous-effectif. C'est très grave, en fait... Les mitraillettes (de façon symbolique comme les douches froides) sont affutées, faudra que ça dégomme.
Toute personne fréquentant d'un peu près le milieu médical en tant que patient pourrait écrire un livre sur les violences verbales et les fois où de mauvais actes médicaux ou l'absence d'acte médical aurait pu lui coûter la vie.
Oui c'est clair... Malheureusement. Cela fait partie de l'histoire humaine je suppose, et le temps améliorera les choses... Rome ne s'est pas faite en un jour. Mais compte tenu de l'urgence "globale" (sur le plan politique) ==> il faudra un véritable virage, et ça me semble envisageable car c'est à croire que "seuls une majorité de praticiens" ne voient pas cette réalité en face, et que l'ensemble manque des compétences pour corriger ce tir (ce qui n'est pas le cas des gens qui ont une énorme expérience de ce type d'agissement pour les identifier correctement, analyser etc). C'est justement "pour ça" que je compte persévérer dans l'objectif d'être pair-aidant. Politiquement, c'est une autre paire de manche... Il va falloir davantage de moyens et de "violence" (virage économique serré) sinon la casse sera gigantesque et c'est un enjeu vraiment colossal (sauf pour les gens qui s'en foutent). On ne pourra pas former tout le monde non plus et il va falloir réviser les statuts de fonctionnaires, c'est sûr, car il y a des gens complètement incapables de faire cette évolution future nécessaire. Heureusement qu'il y a encore quelques personnes compétentes, qui ont du potentiel, motivés, comme ce jeune médecin... Dans mon secteur : tous les "bons" désertent afin de préserver leur santé mentale, un comble... On les récupèrera plus tard pour sauver le navire, là ils partent en libéral (au minimum au bout d'un moment) en général, car la situation est intenable pour travailler de façon qualitative efficacement sans s'épuiser. Mais bon, j'en parle assez mal ici, c'est une situation extrêmement complexe en fait.
Oh putain... Vite fait ==> une fois je me retrouve aux urgences, pour le même truc (en gros). Sauf que je faisais déjà un truc assez sévère, j'avais vraiment du mal à respirer etc. J'avais déjà fait ça donc je savais que ça pouvais être bénin mais je paniquais grave parce que là c'était ouf. Et la connasse d'urgentiste (en moyenne les urgentiste sont aussi nuls - mal formés, violents etc - que les psychiatres) m'engueule après coup parce que j'ai osé sortir du lit ma femme et mon enfant en bas âge (quelques mois) pour m'accompagner (je ne pouvais pas conduire je précise et je m'étouffais sérieusement avant l'arrivée). D'une violence verbale inouïe... Tout ça parce que quelques minutes "après" ça allait à peu près. Le jour où je règle ce compte là : elle est morte, socialement... J'ai été en état de choc (PLS) plusieurs jours tellement je me suis fait mettre plus bas que terre. Je plaisante pas, faut les niquer ces gens => au pas ; genre TG et avance, zéro salaire, sans vouloir trop digresser sur la politique : c'est une réalité objective sûre.
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Tu m'as redonné le sourire à ce sujet, en tout cas. Mais clairement, oui t'imagines pas à quel point c'est véritablement violent sur le long terme... Diagnostiqué avec "troubles du stress post-traumatique" à Saujon (unité privée spécialisé). J'ai aussi des tonnes d'anecdotes qui montrent à quel point cette violence est monstre... Exemple : un mec qui a des hallucinations, qui vient de son propre chef en HP car il sait que ça découle de son addiction à l'héroïne et que même s'il peut se payer ses doses (gros travail qui rapporte assez d'argent : cuisinier de prestige) il ne gère plus du tout, et il est renvoyé chez lui en mode "bah vous n'avez qu'à vous responsabiliser et arrêter, point". 😳
N.B. cette hospitalisation là je me suis enfuis, en terminant la nuit dehors, pour éviter de décompenser dans l'HP alors que je venais juste me poser un peu (en observation) avant d'être admis sur Saujon deux semaines plus tard (j'avais juste du mal à tenir le coup chez moi en attendant mais c'était prévu depuis genre 2 mois)... J'ai rappelé le lendemain ma psychologue et mon psychiatre (tous les deux excellents) en leur disant : y a des collègues à virer à coups de pieds dans le cul, en attendant je vais faire mon hypomanie du mieux que je peux en liberté "ordinaire" (sans assister à des trucs délirants H24/7). 😆 C'étaient mes dernières hospitalisations "lourdes" avant la fin du travail, définitive. Je n'en pouvais plus de voir que c'était de pire en pire chaque année là où j'étais suivi (Saint-Jean d'Angély - Saintes). Aux dernières nouvelles ma super psychologue (recrutée fin 2018) s'est barré mi-2023 tellement les conditions de travail se dégradent, et le super psychiatre est parti il y a peu de temps (trop crevé à force de porter son service à bout de bras /seul) tellement le niveau de RH est éclaté au sol etc. "Avant" il y avait trois psychiatres dans le même service, pas sûr qu'il y en ait encore un seul sans enlever un autre venant d'un autre service lui même en sous-effectif. C'est très grave, en fait... Les mitraillettes (de façon symbolique comme les douches froides) sont affutées, faudra que ça dégomme.
Toute personne fréquentant d'un peu près le milieu médical en tant que patient pourrait écrire un livre sur les violences verbales et les fois où de mauvais actes médicaux ou l'absence d'acte médical aurait pu lui coûter la vie.
Oui c'est clair... Malheureusement. Cela fait partie de l'histoire humaine je suppose, et le temps améliorera les choses... Rome ne s'est pas faite en un jour. Mais compte tenu de l'urgence "globale" (sur le plan politique) ==> il faudra un véritable virage, et ça me semble envisageable car c'est à croire que "seuls une majorité de praticiens" ne voient pas cette réalité en face, et que l'ensemble manque des compétences pour corriger ce tir (ce qui n'est pas le cas des gens qui ont une énorme expérience de ce type d'agissement pour les identifier correctement, analyser etc). C'est justement "pour ça" que je compte persévérer dans l'objectif d'être pair-aidant.
Politiquement, c'est une autre paire de manche... Il va falloir davantage de moyens et de "violence" (virage économique serré) sinon la casse sera gigantesque et c'est un enjeu vraiment colossal (sauf pour les gens qui s'en foutent). On ne pourra pas former tout le monde non plus et il va falloir réviser les statuts de fonctionnaires, c'est sûr, car il y a des gens complètement incapables de faire cette évolution future nécessaire.
Heureusement qu'il y a encore quelques personnes compétentes, qui ont du potentiel, motivés, comme ce jeune médecin... Dans mon secteur : tous les "bons" désertent afin de préserver leur santé mentale, un comble... On les récupèrera plus tard pour sauver le navire, là ils partent en libéral (au minimum au bout d'un moment) en général, car la situation est intenable pour travailler de façon qualitative efficacement sans s'épuiser. Mais bon, j'en parle assez mal ici, c'est une situation extrêmement complexe en fait.
Oh putain... Vite fait ==> une fois je me retrouve aux urgences, pour le même truc (en gros). Sauf que je faisais déjà un truc assez sévère, j'avais vraiment du mal à respirer etc. J'avais déjà fait ça donc je savais que ça pouvais être bénin mais je paniquais grave parce que là c'était ouf. Et la connasse d'urgentiste (en moyenne les urgentiste sont aussi nuls - mal formés, violents etc - que les psychiatres) m'engueule après coup parce que j'ai osé sortir du lit ma femme et mon enfant en bas âge (quelques mois) pour m'accompagner (je ne pouvais pas conduire je précise et je m'étouffais sérieusement avant l'arrivée). D'une violence verbale inouïe...
Tout ça parce que quelques minutes "après" ça allait à peu près.
Le jour où je règle ce compte là : elle est morte, socialement... J'ai été en état de choc (PLS) plusieurs jours tellement je me suis fait mettre plus bas que terre.
Je plaisante pas, faut les niquer ces gens => au pas ; genre TG et avance, zéro salaire, sans vouloir trop digresser sur la politique : c'est une réalité objective sûre.