Les Icônes de la psychanalyse (Bénéfice du Doute #11)
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- Опубликовано: 6 ноя 2024
- En France, hélas, la psychanalyse est souvent confondue avec les autres disciplines qui s'intéressent au fonctionnement de l'esprit humain.
Mais elle n'est pas une science ; son histoire ainsi que son fonctionnement empruntent à ceux des sectes et des religions plus que des disciplines scientifiques. C'est particulièrement visible lorsqu'on se penche sur ce qui fait autorité : la parole prophétique des grands personnages : Freud, Lacan ou Dolto.
Nous recevons Jacques van Rillaer, ex psychanalyste, co-auteur du "Livre Noir de la psychanalyse (2005)" et qui vient de publier un ouvrage dédié à la démythification de deux grandes figures : "Freud et Lacan : des charlatans ? »
Lien vers le livre : livre.fnac.com...
#Charlatans? #Sectarisme #MéthodeScientifique
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Moi aussi je suis un déconverti de la psychanalyse. J'ai fait une partie de mes études de psychologie à Grenoble de 2002 à 2007 et non seulement les enseignants étaient majoritairement d'obédience freudienne, mais en plus ils affichaient un violent rejet des thérapies cognitives et comportementales (les accusant d'utiliser des techniques inhumaines et de n'obtenir que des guérisons de façade). Dans cette ambiance, difficile de ne pas se laisser embrigader... Je n'ai commencé à douter que lorsque je me suis retrouvé désemparé face à des patients, sans solution valable à apporter à leur souffrance. Là, seul, j'ai fait des recherches et découvert les outils des TCCs, ce qui m'a permis de devenir un psychologue compétent. Mais si je n'avais pas fait cette démarche, je serais encore coincé avec des méthodes dépassées... Combien de psychologues jeunes diplômés ont eu la même prise de conscience que moi ? Combien ont eu la volonté et l'énergie de se former ensuite aux méthodes qui ont fait leurs preuves ? Pas beaucoup... Aujourd'hui, j'en veux à l'université. C'est criminel de former aussi mal les psys et de les laisser ensuite prendre la responsabilité de traiter des patients.
@@denkenevolueren8857 Je ne sais pas si c'est toujours valable aujourd'hui. J'ai terminé mes études il y a plus de 10 ans et j'espère que les enseignants ont évolué depuis. Quant à limiter l'enseignement de Freud à la psychiatrie, j'ai du mal à comprendre. Pourquoi les futurs psychiatres devraient l'étudier, mais pas les futurs psychologues ?
@@denkenevolueren8857 Eh bien soit on étudie Freud dans une unité d'enseignement de psychopathologie, auquel cas qu'on soit futur médecin ou futur psychologue on perd notre temps, soit on l'étudie dans une unité d'enseignement d'histoire de la psychologie, ce qui bénéficierait dans la même mesure aux deux professions. N'hésitez pas à me contredire si je me trompe mais j'ai l'impression que vous considérez que les étudiants en médecine sont protégés des théories bancales grâce à leurs études, alors que les psychologues y sont plus vulnérables. Ce serait une erreur de croire que certaines personnes sont immunisées contre les biais de raisonnement. En plus, d'une part en psychologie on reçoit dès la première année des cours de psychologie expérimentale, de statistiques et d'épistémologie qui nous apprennent la rigueur scientifique. D'autre part, il existe beaucoup de psychiatres qui utilisent la psychanalyse. Comme toujours, la réalité est plus complexe.
@@hackerdecerveaux Bravo! Quel plaisir de vous lire.
notamment en cas de stress post traumatique
J'ai mis beaucoup plus de temps que vous à en sortir... Bravo pour votre parcours.
Excellente émission. J'ai pu constater les dégâts parfois monstrueux de la psychanalyse dans mon métier (éducateur spécialisé auprès d'enfants atteints notamment de troubles du spectre autistique). Il est temps de dénoncer avec force ce charlatanisme d'un autre temps.
On aimerait que Radio France (et pas seulement France Culture) prenne la psychanalyse pour ce qu'elle est et cesse enfin de faire quasi systématiquement appel à des psychanalystes dès qu'il s'agit de décrypter les comportements humains et la psychologie. Mais quelque chose me dit que ce n'est pas pour après-demain.
J'ai beaucoup étudié Freud au début de mes études, mes professeurs étaient incapables d'accepter quelconque critique envers ses écrits et j'y croyait dur comme fer. Puis au fur et à mesure j'ai trouvé que certaines interprétations étaient complètement arbitraires et que la méthode n'était pas rigoureuse, j'ai mis pas mal de temps à renoncer à la psychanalyse. Une vidéo très intéressante en tout cas.
"Tous les français ont eu des cours de philosophie au lycée"... Alors non, c'est vrai pour les filières générales peut-être, mais pas en filière pro par exemple..
faux archi faux, pas le meme niveau mais il y en a quand meme
mes escuses javais lu cours de francais
Bien vu, je n'ai jamais fait de philo de ma vie (filière agricole)
Sans oublier ceux qui ne sont pas allés au lycée
oui c'est vrai pour les filieres generales
Van Rillaer est toujours aussi passionnant.
C'est vrai que la comparaison avec les religions est assez frappante. Il y a une autre analogie qui m'a marqué il y a quelques années, c'est avec les théories du complot. J'avais lu une description des principales caractéristiques de ces dernières, et j'ai été étonné par la parenté avec la psychanalyse: De mémoire, les principaux points étaient:
1) Les apparences sont trompeuses, les vraies causes de ce qui se passe sont cachées.(Le monde relaté dans les journaux d'actualité n'est qu'un jeu de marionnette---- La conscience ignore les vraies raisons de nos choix)
2) Ces causes cachés sont liées à une intentionnalité. (une organisation secrète qui poursuit ses propres objectif tire les ficelles---- -l'inconscient est une sorte d'autre à l'intérieur de nous-même)
3) Ces buts cachés se révèle à travers des signes cryptés, des symboles qu'on peut interpréter. (symboles sur le dollar ou dans les bijoux de telle ou telle vedette----lapsus, actes manqués, rêves)
4) Rien n'arrive pas hasard, tout ce qui se passe n'arrive par hasard. (même les krachs boursiers ou les accidents d'avions s'expliquent par la conspiration---déterminisme psychologique)
Ajoutons le sentiment d'appartenir à une élite ayant accès à une vérité ignoré du vulgaire présent dans les deux cas.
Je ne voulais pas faire de commentaire au départ...et puis, en regardant et surtout en écoutant...ce qui s'est dit...! Je trouve qu'il faut quand même beaucoup de soigneur pour un animal (l'Homme) qui n'est pas sois-disant malade....Médecin;, Psychanalyste, Dentiste, Gynécologue, Vaudou, Marabout, Politique, Pharmacien, Philologue, etc....j'en oublie des masses...Enfin, soignons-nous bien, et je vous paierai le médecin....! Une fois de plus, ravi de cette vidéo qui m'enchante comme toutes les autres...!! Merci
Superbe critique! Je suis toujours ébahis de constater l'imprégnation de la psychanalyse chez les psychologues français, qui n'ont que peu où pas de formation en neuroscience cognitive.
Merci à l'équipe de La Tronche en Biais pour cette promotion de la santé psychique.
#Humilité
PS. Je crois que c'est la première vidéo de Thomas où il ne qualifie pas de ''con'' les adeptes de la thématique abordée. :P
Question bête : _quid_ des psychiatres ?
Bonjour, attention de ne pas généraliser : tous les psychologues français n’ont pas une orientation psychanalytique, de même que certains ont une très bonne formation en neurosciences. Même si ça ne serait pas la majorité, merci de ne pas les « squeezer ».
D’ailleurs je vous invite dans la merveille fac de psychologie de Grenoble, et vous verrez à quel point mes propos se vérifient.
Bonne fêtes !
Elidon CremeDeLaCreme tout à fait, l’important est surtout d’informer le public pour mieux les diriger vers dès neuropsy ou psy formés aux TCC par exemple. Pour le grand public le terme « psy » est trop vague et bien souvent les gens sont perdus.
@@exodame8834 Super, je viendrais normalement donner une formation a Grenoble en mai ou avril.
Il n'y a malheureusement pas que les psychologues. Je connais un anthropologue qui a connu Freud et Lacan et qui psychanalyse les personnes qui le veulent.
Je lui ai mis, sur son blog, des vidéos de Jacques van Rillaer, son site et plein d'autres, apparemment il n'a pas lu car il continue à en parler dans ses vidéos. Ou alors il reste réellement persuadé de ce qu'il dit.
"Le porno sur internet c'est des gents qui veulent se faire peur" XD tu es vraiment génial Mendax.
En ces jours de grève radiophonique, nul doute qu'on tirera grand bénéfice à basculer sur RCN.
Merci messieurs pour cette belle émission.
Merci énormément pour la qualité de votre travail et merci également de participer à la démystification de la psychanalyse. Vous contribuez à en faire un vrai sujet. J'en suis ravie car je pense que ça peut faire gagner du temps aux personnes qui cherchent de l'aide; de l'aide avec des résultats. Bravo.
Bravo. Vous faites une oeuvre salutaire. Et au nom de toutes celles et ceux qui ont eu à déplorer de la perte de proches ou d'amis du fait de la psychanalyse : merci. C'est un véritable scandale de santé publique, propre à la France, ou peu s'en faut, un peu analogue aux homéopâteries et autres approximations dont nous avons malheureusement le secret dans ce pays...
Merci beaucoup pour cet éclairage qui pointe beaucoup de choses qui me gênent dans la psychanalyse. Je ne suis pas spécialiste de Freud et n'ai pas lu la totalité de ses écrits; ceci dit, le côté irréfutable m'a d'emblée posé problème. Même si je ne rejette pas nécessairement l'idée d'un inconscient, je ne peux pas m'empêcher de le voir comme un fourre-tout dans lequel il est difficile de différencier le vrai du faux. Pas vérifiable, donc bien pratique en somme. (pardon si mes propos sont caricaturaux ou maladroits).
Cela fait quelques semaines que j'ai découvert votre chaîne. Venant d'une filière littéraire, mes connaissances en sciences dures sont limitées. Mais de ce que j'ai vu de votre contenu jusqu'à présent, je le trouve accessible et agréable à écouter / visionner :) Merci pour votre travail :)
Comme l'ont bien des historiens de la psychologie - en particulier Riese, Whyte, Ellenberger et Sulloway -, l'affirmation de l'existence de processus inconscients se trouve déjà chez quelques philosophes et mystiques de l'Antiquité, elle a pris un tournant décisif avec Leibniz, elle s'est développée aux XVIIIe et au XIXe siècles. Vers 1880, la notion d'inconscient est devenue banale chez beaucoup de philosophes, chez des psychiatres - comme Moritz Benedikt à Vienne, Bernheim ou Charcot en France - et chez les premiers psychologues scientifiques. Le grand livre (678 pages) d'Eduard von Hartmann, “Philosophie des Unbewussten” (“Philosophie de l'Inconscient”), paru en 1869, traduit en français en 1877 et en anglais en 1884, est beaucoup lu à la fin du XIXe siècle.
Il est bien évident qu’il y a des processus inconscients. Si tout était parfaitement conscient, on se demande pourquoi il y a des milliers de psychologues scientifiques qui font des recherches sur ce qui n’est pas évident.
Quant à l'inconscient freudien, ce n'est qu'une conception parmi d'autres (un inconscient composé essentiellement de souvenirs « refoulés », principalement de nature sexuel, et de désirs réprimés, principalement de nature sexuelle).
Les comportementalistes ne nient absolument pas les processus inconscients. Ils mettent seulement en doute l’existence d’un Autre qui fonctionne comme un être autonome à l’intérieur de nous. Leur position rejoint celle défendue depuis longtemps par des philosophes comme Wittgenstein.
je suis toujours effaré de la qualité de cette chaine.... On y apprend des choses d'une manière différente. C'est ce qu'on recherche bien sur Ytb..... merci pour ça ! et bravo pour tout le taf qu'il y a derrière ! il faut aussi le reconnaître !
Bonsoir, en marge des questions de clinique et de thérapie, la psychanalyse a pris un pied très solide dans les Humanités notamment en lettres et littérature. Permettez- moi de vous racontez une anecdote : en septembre, j'assistai à un séminaire sur Mistral, un grand auteur occitan. Dans la salle, il y avait essentiellement des littérateurs et des historiens. Arrive le moment de la communication d'un des invités qui embraye sur des énoncés de psychanalyse pour étudier l’œuvre de Mistral.
C'était assez particulier, pour lui, il y avait une sorte de "matière noire" dans le texte qui correspondait à la "psyché" de Mistral, cette matière était décelable dans les métaphores du texte, lesquels permettaient de reconstituer cette "psyché". Alors, dit comme cela, ce n'est pas spécialement délirant mais il fallait toutefois être spectateur pour bien sentir qu'il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond dans ce discours. Enfin, pour finir, il a cité Freud parce que "cela ne fait pas de mal".
Nous aurions pu en rester là, sauf que, dans le public, il y avait un freudien qui a contesté la citation lors des questions du public, et, pendant deux minutes, on a complétement abandonné le sujet du séminaire pour l'interprétation de Freud.
Voici pour l'anecdote, c'était un peu long, toutefois, je suis toujours fasciné par ce qui s'est passé pendant ce bref moment où la séquence psychanalyse a pris le pas sur le thème du séminaire. Il y aurait des choses à dire sur le rapport entre la psychanalyse et la littérature, mais ça représente beaucoup de textes à éclairer et je dois dire que j'ai un peu la flemme... Reste que votre émission fut excellente, merci.
Superbe, merci ! Enfin quelqu'un qui ose s'attaquer à cette secte.
Malheureusement, la psychologie clinique est souvent un autre nom pour la psychanalyse. Il n'y a qu'à voir le programme de Clinique de la plupart des Universités Françaises...
À mon sens la Psychologie réelle est celle issue des mouvements cognitivo-comportemental et neuropsychologique.
La différence entre Œdipe et Freud c'est que le premier ignorait qui étaient ses parents biologiques.
Donc je pense qu'il a une bonne excuse.
Soit mais il a eu du mal à dépasser le choc traumatique visiblement.
@@laurent8214 on peut le comprendre
Vidéo très intéressante sur un sujet finalement rarement abordé !
En tant qu'étudiant en psycho, j'ai une vision légèrement plus nuancée de Freud, ... Je pense que Freud est un homme qui a permis de faire connaître des éléments intéressants (œdipe, inconscient, ...). Mais comme c'est très bien mentionné dans la vidéo, le gros problème, c'est la généralisation absolue de ces concepts à tout le monde ...
De mon point de vue, on ne peut pas considérer la psychanalyse comme une science vu le manque complet de preuves scientifiques ... Donc la psychanalyse ne fait pas partie de la psychologie ... Il s'agit plutôt d'une philosophie de soins mais il est au mieux fortement discutable de prétendre soigner (non gratuitement) des personnes si le soin ne se base que sur les impressions du thérapeute :/
Bonjour, j'apprécie votre travail, véritable utilité publique. Je suis psychologue clinicien (pratique en psychiatrie), j'utilise la psychanalyse comme référent pour comprendre les symptômes et les personnalités mais aussi comme référent pour proposer mes "styles" d'entretiens. Bref, j'aimerai vous poser une question : vous serait-il possible de nous proposer une vidéo ou vous pourriez rencontrer un tenant de la théorie psychanalytique ? Il est vrai que le statut de la psychanalyse dans le champ des théories scientifiques à toujours interroger... A l'écoute de votre vidéo et en tant que professionnel du soin mental (honnête comme la plupart des psychologues cliniciens de la psychiatrie), je suis un peu meurtri par l'opprobre qui pourrait être jeté sur la communauté de mes pairs exerçant au plus près des souffrances psychiatriques.
Bonjour, Merci pour pour réaction. Je ne dispose pas d'une vidéo où je débat avec un psychanalyste. Je vous propose de lire le débat que j'ai fait avec un psychanalyste renommé (et fort courtois) devant la direction du Nouvel Observateur (notamment Laurent Joffrin) avant que celle-ci décide de faire sa "une" sur "Le livre noir de la psychanalyse" en 2005. Voir la fin du document:
mediagora.free.fr/bin/Les_Medias/Dossier%20Nouvel%20Observateur%20-%2001-09-2005.pdf
@@jacquesvanrillaer2033 Bonsoir Monsieur, je vous remercie pour la promptitude de votre réponse. Je me souviens de la sortie de votre livre, à cette époque j'étais encore étudiant en psychopathologie clinique. Je me rappelle aussi des débats autour des critères "évaluation". Il est aisé pour les thérapies cognitivo-comportementalistes de prouver leur efficacité par le biais de la méthode scientifique (groupe témoin/groupe testé). Ils est donc indéniable qu'elles sont efficaces. Du côté de mon propre bagage théorique (psychanalyse et aussi psycho-thérapie institutionnelle), il est plus ardue de prouver l'efficacité des méthodes et même de prouver la réalité des organisations psychiques de la personnalité (Névrose, Psychose, shizophrénie, paranoïa, Etat limite) pourtant si féconde dans la compréhension des personnes souffrantes de troubles psychiatrique.
A vrai dire, je ne voudrais pas argumenter sur le statut scientifique de la psychanalyse. Ce serait trop fastidieux...
Je souhaite juste que Nos Amis Zététiciens (que j'apprécie pour leur travail) invitent un soignant de la psychiatrie utilisant les concepts de la psychanalyse.
J'avoue avoir été troublé moi-même par la méthode zététique, elle questionne ma propre croyance, ma propre pratique. Cependant, comme soignant en psychiatrie, je crois être honnête.
Alors, il ne s'agit pas là de traquer les petits hommes verts, ni même de remettre en question les Chakra de l'horizon, de rabattre le caquet à des spirits escrocs... Soyez sympa, une petite vidéo pour remettre tout ça en ordre... Là aussi, ce serait d'intérêt public. Osons le débat autour des soins adressés en psychiatrie. Comment bien soigner l'esprit humain, c'est une question qu'on pose à un Zététicien ???
Merci...
Je me souviens d'une fin de live ou Mendax disait qu'un jour on parlerais de psychologie sur la chaine. Qu'il y avait un besoin psychologique délaissé au sein de la société. Je suis aussi de cette avis, c'est vide qui permet l’essort d'une certaine "spiritualité" (qui reprends des idées de la psychanalyse parfois). Je suis tout ouïe pour du contenu sur ce thème. Mais en attendant merci pour le travail déjà accompli et bonne continuation a la TEB!
Cherchant un psychologue du dispositif Santé Psy Étudiant, sur la trentaine de disponible sur Paris, j'en ai trouvé que 4-5 qui ne pratique pas de près ou de loin la psychanalyse. C'est assez triste
Je voulais vous remercier. Si vous saviez au combien je me sens seul dans mon entourage de psys.. Les croyances collent à la peau, et plus j'essaye de leur expliquer que la psychanalyse est une supercherie, plus cela renforce leurs croyances...
Donc merci, ça fait du bien
Merci pour cette critique de la psychanalyse. Etant donné que j'etudie en psychologie, j'ai des cours de psychanalyse. Je me suis donc posée pas mal de questions sur cette discipline. Grâce à vous j'ai appris beaucoup de choses et je saurai me tenir à distance de celle-ci.
Merci pour ce témoignage. En 2020 en France, on enseigne l'ésotérisme à l'université...Et d'un autre coté on cherche comment "déradicaliser" des intégristes!
Epure SIMOVE de rien.
La France aime être incohérente...
Je profite de cette émission pour remercier la TeB (et monsieur van Rillaer) !
J'avais noté le nom de ce livre au cours du précédent live sur les abeilles, ça fera un chouette cadeau de Noël !
Je compte l'offrir à ma cousine qui finit son master de psychologie justement à cette fameuse Fac de Rennes et où elle a dû faire un stage en psychanalyse (en Belgique parce qu'apparemment ce n'est pas si facile à trouver malgré tout en France).
On avait un peu discuté de la psychanalyse, je voulais savoir ce qu'elle en pensait du coup, étant étudiante là-bas. Elle m'a avoué qu'au début elle trouvait ça un peu étrange en effet mais elle n'a pas poussé la critique aussi loin. Elle n'a pas compris tout de suite la façon de travailler à son stage et on lui a reproché plusieurs fois de trop "s'occuper" des personnes dont elle avait la charge. Il s'agissait de personnes semi-autonomes avec des profils psychotiques semble-t-il très sévères. Un exemple : une personne accumulait des tonnes de déchets chez elle et ne faisait jamais la vaisselle, autrement dit son logement était dans un état déplorable, proche de l'insalubrité. Le simple fait que ma cousine aide à faire la vaisselle lui a été reproché, même proposer à la personne qu'elle devrait faire la vaisselle c'était de trop. Selon leur "philosophie", il ne faut surtout pas "s’immiscer" (je ne sais plus quel était le terme exact mais c'est dans cette idée-là) dans la vie des gens. Même aider c'est de trop. Dans ce cas-là je lui ai demandé à quoi ils servaient s'ils ne pouvaient ni aider ni expliquer/conseiller ce qu'il faut faire ou ne pas faire. Je n'ai pas eu de réponse claire. Ça me laisse perplexe quant à leur utilité.
Je précise aussi que ces personnes n'avait aucune aide en dehors des psychanalystes (pas d'aide-soignante ou autre). On les laissait donc à leur propre sort en toute connaissance de cause et c'était même volontaire. J'avoue ne pas comprendre ni la logique ni le but recherché dans tout ça.
Quoiqu'il en soit il semble qu'elle n'était pas la seule (heureusement) à avoir un point de vue un minimum critique sur la pratique (que ce soit par rapport aux cours ou au stage). J'espère donc que ce livre sera l'occasion de mettre des mots sur des choses qu'elle a pu rencontrer directement dans ses études !
Bonjour.
J'ai fait mon cursus de psycho en deux temps : initial il y a 25 ans environ, et poursuite (reprise d'études) il y a dix ans. J'ai eu la chance d'être dans une université à très très forte tendance cognitiviste, ça forge beaucoup l'esprit. Il y a 25 ans, il existait encore une ou deux vieilles biques sophistiquées qui nous abreuvaient de paroles magiques du bas de l'amphi. Plus rien de tout cela à l'heure actuelle ! La fac de psycho a été révélatrice pour moi. Avant, au lycée, en philosophie, j'étais dans la brume. A la fac, avec les contenus notamment sur la méthodologie expérimentale, j'ai enfin perçu que l'on pouvait parler du savoir, mais avec des arguments vérifiables. Cela changeait de l'habituelle manipulation de concepts et des jolis mots inaccessibles utilisés en philo ou en psychanalyse... Chacun son terrain !
Je suis à l'heure actuelle révolté de la place qu'occupe encore la psychanalyse dans les médias, et de ce que cela entretient dans l'esprit collectif. Je viens d'apprendre qu'il y aurait 9% des français croyant à la Terre plate... Je ne peux m'empêcher d'y penser en écoutant cette émission, le parallèle se fait de lui même !
et les cognitivistes qu'ont ils apporté à la connaissance de l'esprit et de l'âme humaine? les tcc? lol
La vidéo porte sur les grandes figures de la psychanalyse. Qu’ont elles apportées ?
Merci pour cette émission. Je suis étudiant en psycho et assez désespéré de mes "cours" de psychologie clinique (à Aix-Marseille) qui auront été un vaste culte à Freud, saupoudré de discours anti-science déballés sur le ton du scandale complotiste. Je trouve qu'éthiquement il y a aussi beaucoup de problèmes, certes ils ne sont pas réservés aux psychanalystes, mais ils sont assez massifs en psycha et ça peut être vraiment dur quand on fait partie des gens que ça vise. (TW inceste) Par exemple, j'ai déjà eu à travailler un texte de Freud qui dit en gros que les enfants qui disent avoir été abusés par un parent, faut partir du principe que ce n'est pas vraiment arrivé, parce que c'est une question de fantasme. Et il n'y avait rien du tout ni pour avertir ni pour contrebalancer ça, je trouve ça grave.
Ça me fait mal au cœur ce genre de trucs, parce que je pense aux gens qui ont besoin d'aide et pour qui c'est une vraie loterie de choisir un-e psy. Parce que le conseil de changer quand ça ne va pas, ok, mais ça veut dire qu'on paie dans le vent, que la thérapie n'avance pas et qu'il va falloir encore et encore expliquer des choses difficiles et personnelles. Trop de personnes se retrouvent à laisser tomber parce qu'elles n'ont pas l'argent, l'énergie ou autre de faire ça.
Bref, ce sujet est souvent éprouvant psychologiquement pour ça, bien que je sois d'accord au fond sur le fait qu'on manque d'alternatives à proposer aux gens. Leur dire "la psycha c'est bidon" et leur montrer pourquoi, ça ne peut pas suffire. Et souvent on ne sait pas bien quoi répondre à quelqu'un qui cherche autre chose, surtout si les TCC ne l'intéressent pas.
Bonne année à vous. :)
Bravo pour ton éthique! Il faudrait plus d'étudiants en psycho comme toi. :)
Ayant fréquenté Aix-Marseille Université, j'ai déjà entendu parler (par des connaissances) que c'est une fac à fuire pour la psycho à cause de leur vénération pour Freud.
Lorsque j'étais jeune (dans les années 80...putain !) ; les noms de Dolto et Lacan étaient effectivement prononcés avec vénération à la télévision et à la radio. C'est (un peu) moins le cas aujourd'hui mais je suis effectivement étonné que personne ne prenne réellement le temps de les démythifier sur les média majeurs...heureusement on peut compter sur la TEB. Merci !
Dolto est à lire, faut pas tout jeter juste parce qu'un gars a levé certains passages douteux. Savez vous en quoi elle a été révolutionnaires en son temps ?storage.googleapis.com/cantookhub-media-eden/aa/bc24f0b62fba7d327052d3a5084373c3f2ed57.pdf
Bah en même temps les médias les invitent comme experts.
Quand je vois que sur France inter, non seulement dès qu'il y a un "sujet psy" on donne le micro a un ou des psychanalyste(s) mais en plus ils ont carrément leur émission ; je me dis qu'ils sont totalement aveugles sur la qualité de leurs "experts".
Ma sœur m'a montré les cours de psycho qu'elle a suivie à Rennes2 il y a quelques années, c'était hallucinant aucune remise en queston de freud, lacan, rorschach,… dogmatique à souhait ! ☹
Un ami à moi, en psycho à Rennes2, se contentait de faire acte de présence en cours, et résumait ses cours à des dessins de pénis. Il étudiait ensuite en parallèle des ouvrages de neurologues, comportementalistes...
Ses notes à base de dessins de pénis, lui ont été largement suffisantes pour passer ses examens. Je trouve que cela illustre bien la charlatanerie de la psychanalyse.
C'est marrant, en L3 à p8, nous avons dû faire remarquer à la prof de clinique adulte que son cours ne présentait aucun recul critique face aux éléments de psyk présentés, pour qu'elle accepte de poster une petite note sur l'ouverture et la prise de recul face aux différentes théories présentées...En2020 c'est gravissime !!!
Jai beaucoup souffert de mon bachelor de psycho en suisse a Lausanne... énormément de cours de psychanalyse... beaucoup trop (a savoir qu'on enseigne encore en psy clinique des trucs comme la "peur des rats est liée a l'angoisse de penetration". Un conseil aux personnes voulant étudier la psychologie en suisse: allez a Genève, Fribourg ou Neuchâtel. Mais fuyez Lausanne!!!
Rennes 2 c est n importe quoi cette fac est gangrené de boloss et de manipulateur d extrême gauche.
C'est un peu similaire à Lyon 2 en cours de psychologie clinique.
Moi personnellement je suis allée voir une psychiatre (donc un médecin) quand j'étais au fond du trou elle faisait aussi des analyses et elle m'a sauvé la vie la parole m'a sauvé la vie tout n'est pas à jeter...
Un dimanche instructif grâce à la Teb ! Merci de nous apporter ces petites pierres à nos édifices de pensées critiques !
Très bonne émission dans l'ensemble! Quelques omissions cependant. Je suis un peu étonnée de n'avoir pas entendu parler des associations de familles de personnes avec TSA (autisme) qui ont eu une grande place dans la remise en question de la psychanalyse en France. Je pense notamment au film controversé «le mur». Je pense d'ailleurs qu'ils ont eu un impact beaucoup plus considérable que les écrivains/universitaires/spécialistes qui se sont emparés du sujet (lobbying politique, nouvelles recommandations HAS). Ça aurait aussi pu être intéressant d'avoir une personne qui connaît le terrain médical en France pour montrer que même si ça bouge, il y a encore de grosses résistances, je pense notamment concernant toutes les pathologies neurodeveloppementales (TDAH, TSA, troubles des apprentissages etc.).
44:50 "il vaut mieux dire j'ai trouvé un truc intéressant plutôt qu'affirmer avoir trouvé un truc valable pour tout le monde", au travers de la dizaine de bouquins que j'ai pu lire de Jung, il m'a semblé qu'il a à peu près toujours su garder cette précaution de ne jamais affirmer les choses de manière définitive.
Le problème est de mettre sous l'étiquette "Psychanalyste" des courants et approches très différents, parfois opposés (Jacques l'évoque d'ailleurs)
Aussi, il est aisé sous un certain prisme d'utiliser ce que l'on trouve moralement acceptable pour valoriser la psyK, ou à l'opposé de récupérer ce que l'on trouve inacceptable pour l'accuser… le débat n'a pas de sens si le cadre de réflexion n'est pas posé. Ce qui est le cas ici.
J'aime beaucoup tes vidéos Acermendax, mais sur le sujet de la psyK je perçois toujours un parti pris là où tu ne peux pas avec tes outils actuels (scientifique) l'évaluer.
Beaucoup de choses pourraient être évoquéés tout au long de cet entretien. Quelques points qui ont retenus mon attention : un psychanalyste n'est pas obligatoirement référent à un seul fondateur, plusieurs approches modernes s'inspirent de plusieurs courants. Freud est une base, elle est remise en cause rien que par certains fondateurs ! Les lacaniens sont opposés et différentes sur beaucoup de points à Freud (cadre analytique, interprétation, position du psyK), le discours même de Lacan est imbuvable et fait très sectaire, les Lacaniens étant très présent en France, ton avis n'est-il pas biaisé ?
Le passage sur "Changer de thérapeute si au bout de quelques séance ça ne va pas" est un énorme raccourci. Durant la thérapie il est normal de passer par des hauts et des bas. La vrai question est "Comment JE ME SENS avec ce thérapeute", et changer si je ne me sens pas bien ; ce qui se ressent en réalité très rapidement, 1 ou 2 séances généralement.
S'y intéresser comme tu le fais n'en reste pas moins intéressant, mais en tant que "psy", je trouve ton approche un peu décalée.
Par contre, si tu veux échanger sur la psyK et avoir d'autres témoignages, je suis ouvert car il me semble avoir une approche différente et moins "perchée" que ce qui est généralisé bien souvent.
Lacan est, peut êter, encore pire que Freud...sa tentative de nov-langue, si l'on peut dire, n'est qu'un charlatanisme qui ne sert qu'à brouiller les esprits qui voudrait critiquer et laisser une impression de scientificité à tout esprit non scientifiquement formé. Et on ne parlera pas de ses désastre thérapeutique qui aurait valu des poursuites juriciaire.
Tu perçois un parti pris ? C'est une litote. J'ai découvert Jung alors que j'étais jeune infirmier psy, et il m'a vraiment permis de gérer la relation avec l'inconscient. C'est vrai que ce n'est pas une science exacte, et en plus la TeB part du principe que la psychanalyse se présentant comme une cure doit "guérir".
C'est peut-être là qu'il y a un gros malentendu. Les psychanalystes, Freud le premier, sont responsables en ayant fait croire qu'ils allaient soigner les névroses. Malheureusement, ils n'ont pas les outils pour ça. C'est un peu comme les acouphènes : on peut t'apprendre à vivre avec, pas les supprimer. C'est un peu grossier comme analogie, j'en cherche une autre.
Tiens, la connerie : prendre conscience de sa connerie n'aide pas à s'en débarrasser. Même si c'est très inconfortable, il vaut mieux se savoir con que de l'ignorer. On a vu le résultat avec un certain Donald Trump.
Pour moi, la psychanalyse est une forme de philosophie. Il est vrai qu'avec Jung, la frontière est floue.
@@ofdrumsandchords Oui mais c'est bien là le problème : La plupart des psychanalystes ne se considèrent pas comme des philosophes, mais comme des "soignants".
Si la psychanalyses n'était enseigné qu'en fac de philo, ce ne pauserais pas de problème. Mais on parle de la formation des psychologues thérapeutes et des psychiatres, qui ont pour rôle dans la société d'aider des gens avec de grandes souffrance (et je ne parle pas de névrose ou que sais-je, mais de dépressions grave, de stress post-traumatique etc.). Dans ce cas il me semble normale d’exiger des méthodes testé scientifiquement.
La question ne se pose pas pour les médicaments, je ne vois pas pourquoi cela devrais être différents pour les thérapies.
@@hornycar9786 la psychologie n'est pas une science dure. Il faut bien que des psychiatres aident les gens qui souffrent de maladies mentales, et ils ont une pharmacopée pour ça, car on ne guérit pas un maniaco-dépressif, tout au plus peut on l'aider à ce que les hauts et les bas ne soient pas extrêmes.
Lles psychanalystes et les psychothérapeutes aident les gens à regarder leurs problèmes en face et à vivre sans trop d'illusions sur eux-mêmes. C'est énorme, quand tu vois les dégâts que les illusions peuvent entraîner.
@@ofdrumsandchords Je ne suis pas tout à fait d'accord avec tas vision des psychothérapies. Il semblerait que les psychothérapies (avec une aide pharmacologique adaptée bien entendue) peuvent aider au traitement de nombreux troubles psychiatriques. Les TCC et les thérapies familiales parviennent à réduire les symptômes de troubles comme la dépression, les TOC, les pensée suicidaire etc.
cf : www.ipubli.inserm.fr/handle/10608/57
Les psychotérapies sont donc de véritables outils médicaux et devraient être traités et évalués comme tels (par une approche scientifique, avec des chercheurs qui publient dans des revues à comité de lecture etc.)
Pour lancer un deuxième débat qui me semble aussi très intéressant : tu affirmes que les psychanalyses permettent de mieux regarder ses problèmes en face et d'éviter les illusions. Tu affirmes aussi que les illusions entraînent des dégâts (et donc implicitement que les supprimer est une bonne chose).
Mais qui affirme cela, et avec quels arguments ?
Si il s'agit simplement de Freud (et de ses disciples), qui l’assènent sans autres arguments que "moi je pense que cela marche comme ça", je dois admettre que je ne suis pas très convaincue. En effet je pourrais très bien répondre : "Moi Hornycar, je pense que les illusions sont une très bonne chose, et qu'il ne faut surtout pas les supprimer". Comment pourrait on me contredire ?
Ou encore :
"Moi Hornycar, je pense que le complexe d'Oedipe est une idiotie pure, car en réalité les enfants souhaitent tous secrètement lécher les doigts de pieds de leur père et étaler du miel sur le ventre de leur mère"
Bref, qui a raison, qui a tort ?
La seul raison pour laquelle on écoute plus Freud que moi (a mon plus grand regret :p), c'est que Freud est une figure d'autorité extrêmement puissante, presque un gourou. Et c'est tout le sujet de cette vidéo.
Lors de mes 20 ans, j'ai fait un burn-out. J'ai été prise en charge dans une unité hospitalière pour malades anxieux et dépressifs. J'ai vu pour la 1ère fois de ma vie une psychologue spécialisée en psychotraumatologie. Pendant 4 mois j'ai eu des séances quotidiennes avec elle où il fallait que je remonte au plus loin dans mes souvenirs et que je raconte toute ma vie. Elle s'est doutée que j'avais subi un inceste de la part de mon beau-père, ce qui était bien le cas. Elle était extrêmement bienveillante et très à l'écoute, peut-être trop en fait. Un jour, je lui explique ce qui était en fait, je n'en avais aucune conscience à ce moment-là, contrairement aux attouchements du beau-père, des agressions sexuelles de la part de ma mère. Ma mère m'avait expliqué depuis mes 6 ans qu'on pouvait prendre des bains dans la même pièce, "puisqu'on était faites de la même manière, qu'on est des filles". A ce moment là, elle a complêtement changé d'attitude, elle me dit "mais non, ce n'est pas normal ça", en m'engueulant presque et en ayant un air très grave. Je tiens à préciser que cette psychologue me pensait autiste car elle m'a posé TOUTES les questions en rapport au TSA (merci à ma très bonne mémoire). Je me suis assez analysée pour savoir aujourd'hui, que je le suis bien. Et donc, pour moi une règle, était une règle, point. Voyant justement son étrange réaction, je lui dit en gros "non mais il n'y avait rien de sexuel, c'était comme ça, depuis toujours". Je crois même avoir ajouté : "oh, je n'avais pas envie de ma mère". Et de là, plus rien, aucune réponse. Je sais que c'était vers la fin de nos rencontres. Je vous laisse imaginer mon état. Après ces 4 mois, j'étais encore plus mal qu'à l'arrivée, complêtement détruite. Aujourd'hui, je comprends mieux ce revirement. La psychanalyse a clairement des relans pro-pédocriminalité et rend responsable les enfants victimes d'abus sexuels de la part de leurs parents. Je sais qu'elle avait des préceptes psychanalystes car quand je lui demandais desesperement, qui j'étais, me sentant si différente des autres, depuis toujours, j'ai eu droit à "je n'aime pas mettre les gens dans des cases", ce qui serait une phrase de psychanalyste d'après une connaissance. Voilà, tout ça pour dire que ces gens sont EXTREMEMENT dangereux. En plus de protéger les agresseurs.ses, ils nous rendent reponsables. C'est dégoutant de bout en bout. Aujourd'hui j'ai conscience d'être une survivante de l'inceste mais aussi une survivante de la psychiatrie. Bonne journée à tout le monde.
31:16 "Ça rappelle des blagues de tonton bourré le dimanche" Effectivement, c'est plutôt bien trouvé comme description.
C'est atterrant que des gens croient à ça comme si ça faisait sens...
La première chose que je me suis dite c'est : et du coup comme par hasard ça marche dans toutes les langue?
Beaucoup de sagesse et de conseils bienveillants...
Sa reste appréciable...
La psychanalyse est présente même sur France-Culture...C'est une honte pour un service public!
La psychanalyse est un fait social, c'est donc bien un produit culturel qui a sa place sur ce type de radio, au même titre que la littérature.
L'astrologie est aussi un fait social, OK sur les radios privées...
L'homéopathie aussi, il n'y a pourtant pas d'homéopathe qui vienne ramener sa science!
@@laurent8214 La psychanalyse est plutôt à comparer à l'astrologie
@@epuresimove6614 L'homéopathie est une médecine de l'esprit qui a culturellement sa place, à moins de nier la puissance de l’autosuggestion, que l'on peut nommer effet placebo pour un médicament émotionnellement chargé. Il existe de nombreuses thérapies dites alternatives dont il ne faut pas fermer la porte car elles agissent dans le champ émotionnel, comme la méditation dite sophrologique prônée par certains thérapeutes comportementalistes. L'astrologie n'a de sens qu'historique. Ce n'est pas une médecine mais un déterminisme scientifiquement non recroisé. Vous mélangez tout.
@@laurent8214 "homéopathie, médecine de l'esprit" : LOL
Va donc guérir le sida ou le cancer avec.
Ah mais c'est parce que les malades ne veulent pas guérir, ça doit être pour ça (sarcasme)
Merci pour cet interview, ce monsieur était passionnant . Je croyais être la seule a batailler contre l idolatrie qui entoure Freud . À paris , je confirme que certains noms sont prononcés avec ferveur et il est difficile d e trouver un non freudien ..
Merci pour cet entretien ^^ Les commentaires sont ^^, je résume poliment, assez clairs sur l'état actuel du marché de la psy. On défend une forteresse dont les douves sont à sec.
Ca ne va pas marcher, les gens…
Amour non freudien sur vous
J'aime beaucoup la métaphore 👍👏😁
@@salondeprovence4822 : Je pense beaucoup en images et c'est celle ci qui s'est imposée à moi avec force.
Si la phrase vous plaît, n'hésitez pas à la reprendre et à la diffuser.
@@mariesand5861 En même temps une forteresse c'est fait pour ne pas être pénétrée alors sans eau c'est encore mieux, ok, je sors... Du mystère des images qui s'imposent à nous avec force...
En master de droit de la sécurité et de la défense (2015-2016), j'ai eu des cours de psychanalyse avec un prof "expert auprès des tribunaux". Je
n'ai jamais été très convaincu par ces cours... Je ne comprend même pas qu'on laisse les tribunaux s'appuyer sur des expertises
psychanalytiques pour rendre leur jugement. Je précise en outre que le prof n'était ni psychologue ni psychiatre, mais juriste et expert en psychanalyse judiciaire (il ne faisait jamais de psychanalyse pour "soigner" mais seulement pour "expliquer" les actes commis par un individu).
[Copie du commentaire que je viens de poster sous la vidéo "Regard scientifique sur la psychanalyse (TenL#58)", que j'ai regardée avant celle-ci]
La psychanalyse pour moi c'est un vrai poil à gratter, ça me donne de l'urticaire ! C'est une réponse purement émotionnelle face à l'expérience personnelle que j'en ai eu, ainsi que des proches. Je cherche des arguments rationnels à ma réaction, merci à la TEB d'alimenter ma réflexion.
Merci de parler de cette supercherie qu'est la psychanalyse
Ce n'est une supercherie qu'en tant qu'elle prétend certaines choses non avérées. Il y a des façons de la recevoir qui n'en font pas une pure supercherie.
Au hasard, les gens chez qui les protocoles rigoureux ne font qu'angoisser à l'idée de ne pas être à la hauteur et qui ont surtout besoin d'un chaman à qui se confier, qui les écoutent.
Il y a d'autres exemples.
Seuls les psychanalystes les plus bruyants la présentent comme une science, une vérité, une démarche de guérison en soit etc.
Une donnée que cette vidéo oublie.
@l'ours timbernakeIl faudrait peut être réécouter car il ne dit absolument pas ça. Lacan lui même a admis que la psychanalyse ne pouvait être considérée comme une science, malgré ses nombreuses tentatives de la rendre "scientifique". La psychanalyse échappe à la notion de réfutabilité, s'appuie sur des postulats qui ne peuvent être démontrés empiriquement et sur des suppositions qui ne relèvent au final que du cadre interprétatif du psychanalyste. L'ensemble des thèmes centraux de la psychanalyse ne peuvent être testés par la méthode scientifique, et la psychanalyse n'est donc pas - et ne sera jamais - considérée comme une science d'un point de vue poppérien. Jacques Van Rillaer a abordé plusieurs fois la notion d'épistémologie en psychanalyse, et son discours va bien dans le sens qu'il ne s'agit pas d'une science.
Je me demande toutefois pourquoi vous êtes directement sur la défensive face à quelqu'un qui au final ne s'est même pas adressé à vous. Face à une telle animosité, si on utilise votre propre raisonnement qui consiste à conclure un conflit psychique à l'origine d'un différent de point de vue, vous ne nous feriez pas ici un déplacement ;) ? Auriez vous un complexe d’œdipe refoulé ? Un complexe de castration non résolu ? On peut jouer à ça toute la journée si vous voulez, ou vous grandissez un peu et vous apprenez à vous exprimer comme un adulte fonctionnel et équilibré et vous utilisez des arguments valables comme ça ça nous évite à tous de perdre du temps....
Parce que la vidéo ne porte pas sur les psychanalyses mais sur les grandes figures de la psychanalyse
Durant ma modeste carrière, j'ai eu des classes pleines "d'enfants Dolto"! J'en ai bavé!
Merci pour ce contenu qui reprend beaucoup de critiques faites à la psychanalyse. Avant tout, je tiens à préciser que je ne suis pas analyste, mais patient de la discipline depuis 7 ans. Dans mon parcours analytique j'ai réalisé mon cheminement avec 3 analystes différents que j'ai cherché seul, ce qui m'aide à comparer. Je n'ai pas l'ambition de défendre la psychanalyse, mais de donner mon avis en tant qu'analysant (le patient n'est pas un analysé, il est acteur de l'analyse). En premier lieu, je voulais revenir sur le côté dogmatique sur lequel je ne peux être que d'accord avec vous. Ayant travaillé dans le social, je me suis intéressé dans mon cursus à la psychanalyse, mais aussi pour comprendre ce qui se passait en moi et ce qui se passait pendant une séance. Dans mes lectures, j'ai été surpris de constater cette pensée dogmatique : emprise autoritaire de Freud, incapacité de disciples à émettre une critique (je n'ai pas posé la question à tout les psychanalyse donc c'est limite), mais pis encore l'emploi du terme "le Maître " en majuscule pour désigner Freud. Ensuite, j'ajouterai que je suis circonspect sur certaines théories comme celle du complexe œdipien. Néanmoins, le plaidoyer de votre échange contient des erreurs sur la psychanalyse. Premièrement, l'inconscient n'est pas une découverte de Freud : c'est entièrement vrai ! Dans l'ouvrage la psychanalyse pour les nuls de Gilles-Olivier Silvagni, l'auteur dit : "Freud n'est pas le découvreur de l'inconscient... la seconde moitié du XIXe siècle ne parle que de [l'inconscient]... ce qui lui revient en propre, c'est la mise à jour de la logique de l'inconscient."
Secondement, les rêves toujours selon Silvagni : " Freud l'a dit été répété... tous les rêves n'ont pas un sens sexuel... la fréquence des rêves sexuel a fait comprendre le terme de "désir" en un sens étroit... le premier désir que doit satisfaire le rêve est le désir de dormir. D'autre part, le mot allemand que l'on a rendu en français par "désir" est Wunsch qui signifie plutôt le "voeu" ou le "souhait"." Donc quand on rêve de boire, puisque la fonction première du rêve est d'assouvir le désir de dormir, le rêve rempli se rôle en tentant d'assouvir la soif. Ainsi le sommeil est prolongé autant que possible.
Ensuite, votre plaidoyer fait l'impasse sur des concepts essentiels à la psychanalyse : le narcissisme dans son vrai sens et pas celui à la mode dans les médias, ni celui de la psychologie avec l'ego (dérive contrefaite du narcissisme)
mais aussi la place du sexe dans notre société à évolué grâce la psychanalyse. Le sexe est devenu un objet de plaisir et non plus de procréation coupable.
Ensuite, la dialectique d'une analyse et de la libre association ne cherche pas à valider les théories de la psychanalyse. Une séance se limite à permettre à l'analysant de remonter le fil de ses pensées vers la racine de ses meaux avec l'aide de l'analyste sans que ce dernier ne cherche à nous assommer de savoir analytique (qui est d'ailleurs le propre de Lacan et non de Freud).
Vous dites que la psychanalyse n'est pas une science et donc non valide. Comme l'explique Silvagni :" la psychanalyse n'est pas une science, car elle ne peut fournir de preuve de son interprétation tout comme les sciences humaines." L'histoire ou la sociologie comme la théorie de la reproduction sociale de Bourdieu qui encore aujourd'hui divise. Silvagni ajoute : " à la différence de la physique ou de la biologie, les sciences humaines sont incapables de produire la moindre loi."
Ensuite, vous dénommés les analystes comme charlatans par le simple fait que la profession n'est pas juridiquement encadrée (ce qui en soit j'en conviendrai est tout à fait recevable), je m'accorderai une petite légèreté en rappelant que nombreux coachs et thérapeutes autoproclamés sont tout aussi dangereux, mais je vous l'accorde volontiers cet argument est léger. Par contre, j'ajouterai que la formation de psychologie est elle encadrée par la loi et que donc un psychanalyste psychologue clinicien (donc diplômé d'un master de psychologie) est une valeur sûr pour choisir un analyste fiable. Enfin, si le psychiatre docteur en médecine ou les docteurs en psychologie tendent à se spécialiser en psychanalyse c'est inévitablement que tout n'est pas à jeter dans cette discipline. Mais je vous l'accorde à nouveau certaines positions sont problématiques. Par ailleurs, je vous invite à me citer une profession qui ne serait pas enclin à compter de charlatans dans ses rangs. Un prix Nobel de médecine a bien soutenu la mémoire de l'eau. Pourtant, personne ne conclura que la médecine est une profession de charlatans, sauf peut-être Molière. Je conclurai mon propos en indiquant que l'ouvrage de Salvigni illustre Lacan comme un despote loufoque et que Freud l'aurait volontiers prit pour fou... Dolto est de Lacan...
Timalphaga est depuis 7 ans en analyse. Cela fait un fameux transfert sur l’analyse … et de son portefeuille à celui de l’analyse. Espérons qu’il n’ait pas besoin, comme Fabrice Luccini de 40 ans ou de l’Homme aux Loups de 60 ans. Je lui souhaite bonne chance. Quelques réponses :
1) « le patient n'est pas un analysé ». En fait, selon le type de psychanalyse (freudienne, jungienne, lacanienne, kleinienne, etc.), les analyse sont très différentes. Voir à ce sujet :
blogs.mediapart.fr/jacques-van-rillaer/blog/040818/le-conditionnement-des-psychanalyses
2) « ce qui revient à Freud est la mise à jour de l’inconscient ». A vrai dire, avant Freud et à son époque, il y a plusieurs conceptions de l’Inconscient … tout aussi discutables que la sienne.
3) « les sciences humaines sont incapables de produire la moindre loi ». Voilà qui témoigne d’une ignorante TOTALE de la psychologie scientifique. Pour un peu se renseigner :
blogs.mediapart.fr/jacques-van-rillaer/blog/040419/qu-est-ce-que-la-psychologie-scientifique-1-0
4) La théorie de Freud sur les rêves est pour le moins discutable. Tout rêve n’est pas l’expression d’un « Wunsch ». On rêve aussi de ce qui nous fait peur et de ce qui nous irrite. Sur les multiples façons d’interpréter des rêves :
www.pseudo-sciences.org/Les-interpretations-des-reves-sont-elles-valides-et-utiles
@@jacquesvanrillaer2033 dit "Timalphaga est depuis 7 ans en analyse. Cela fait un fameux transfert sur l'analyse... et de son portefeuille à celui de l'analyste." Monsieur je ne crois pas que l'on puisse présumer de la durée d'une thérapie au risque de tomber dans une marchandisation de la psychologie avec des communications du genre : "toutes vos problématiques réglées en moins de 1 an satisfait ou remboursé". Je n'ai pas de formation psychologue par contre j'ai travaillé 10 ans comme éducateur spécialisé et je peux vous dire que ça nous prend pas moins de temps pour remettre un jeune sur les rails. Personne ne se remet d'un trauma de la même manière qu'une autre.
2) "À vrai dire, avant Freud et à son époque, il y a plusieurs conceptions de l'inconscient... toutes aussi discutables que la sienne." C'est exactement ce que j'ai dit. D'ailleurs si je ne m'abuse les psychanalystes attribuent davantage à Freud la découverte de l'inconscient psychique, entendons par-là ses mécanismes, que l'inconscient d'une manière absolue. Supposition confirmée par la citation du livre du psychanalyste Gilles-Olivier Silvagni à laquelle je me refaire dans mon commentaire précédent.
3) J'avoue que je suis ignorant sur cette affirmation, je n'ai pas la formation adéquate pour voir répondre.
4) Sûrement vous dites vrai. Néanmoins, votre critique initiale (dans la vidéo) était que la psychanalyse n'interprète que le rêve d'un point de vue sexuel.
5) Par ailleurs dans votre article sur le conditionnement vous affirmez: "Tous les analysés des freudiens orthodoxes « découvrent » que leur problématique essentielle relève de la sexualité" permettez moi d'affirmer que vous vous trompez. Je n'ai certes pas de formation psychanalytique, mais je suis compétent pour juger mon analyse. J'ai eu 3 analystes et je peux vous dire que ce n'est pas la sexualité que je juge la cause de mes troubles, ce qui veut bien dire que mon analyste ne me conditionne pas à une problématique sexuelle. Je me réserve le droit de vous taire les meaux qui me blessent, mais ce n'est en aucun cas sexuel... D'ailleurs en 3 ans avec mon analyste actuel, j'ai entendu 1 fois une interprétation sexuelle de rêve qu'il a rétracté 5 min après pour désir de tendresse...
Emission intéressante, même si les 10 000 références à la religion finissent par être lourde, d'ailleurs la meilleure ressemblance de la psychanalyse c'est pas le Catholicisme, le Judaïsme, l'Islam ou le Mormonisme mais plutôt la Scientologie ; et j'aurai préféré qu'ils parlent clairement des idées réelles de Freud et ses réfutations, ainsi que la comparaison entre psychanalyse et thérapie comportementale.
Petite remarque sur l'interprétation des textes à 16:40
Les textes de Freud sont récent, et si on les lit en allemand on a peu de possibilités de mal juger les intentions de l'auteur (même si c'est toujours possible).
C'est très différent de textes vieux de plusieurs siècles, comme le Coran, la Bible, ou tout simplement des écrits grecques ou romains. Les langues et les sociétés ont tellement évolué qu'il faut contextualisation et interpréter beaucoup plus.
Pour avoir étudier l'arabe, je sais que c'est encore pire avec le Coran : déjà les premières règles fixant l'écriture (grammaire, orthographe...) sont apparu deux siècles après le Coran écrit, lui-même apparu un siècle après le Coran oral. Mais comme l'hébreux dont il est proche, l'arabe n'écrit pas les "voyelles courtes", juste les consonnes et les "voyelles longues". Du coup le mot forgeron "haddaad" et le mot deuil "hidaad" s'écrivent pareil : "hdad". On est obligé d'interpréter.
Interessant
Super émission, super interlocuteur ! Merci pour votre travail de qualité :)
Thomas Durant, le fonctionnement "sectaire" ou "religieux" d'un groupe est induit par des facteurs liés aux relations intergroupes. La psychologie sociale a parfaitement étudié le phénomène. Les schismes, l'excommunion, la figure tutélaire, le blacksheep, les méthodes de réduction de la dissonance afin de préserver les éléments centraux de la représentation du groupe, l'exodefavoritisme, etc, tout cela apparaît independemment de la nature de la croyance portée par le groupe, et de surcroît independemment du fait que cette croyance soit fondée sur des bases rationnelles ou non. Ces phénomènes intra et intergroupes s'observent en effet même dans le paradigme des groupes minimaux, c'est à dire groupe artificiellement conçus sur la base de critères arbitraires (e.g. première lettre du prénom), dès lors que certains facteurs (e.g contexte de compétition via allocation de ressources) sont réunis.
Ainsi, s'il est en effet pertinent d'attaquer la psychanalyse sur les caractéristiques sectaires des groupes sociaux l'ayant porté, il ne faut pas confondre les mécanismes et l'objet. Ces phénomènes n'ont rien à voir avec la psychanalyse en elle même.
Je précise que je rédige ce commentaire après 12min de visionnage seulement.
Bien à vous
Un doctorant en psychologie sociale
Pas faux ... ok, dissocions les deux.
Mais vous êtes sûr ? Que "l'objet" n'est pas influencé par "les mécanismes" ?
Que les notions psychanalytiques d'aujourd'hui ne doivent rien aux phénomènes sociaux que vous décrivez ? (exodéfavoritisme, wowow !) C'est bien ça que vous dites ?
@@jujucari8149 laisse moi googler exodéfavoritisme. Ca fait loi discriminante pour alien...
Commentaire très instructif, merci
En quoi ne pourrait-t'on pas appliquer cette grille de lecture sur la zététique ?
@@schneider1896 tu peux essayer d'appliquer cette grille de lecture à la zététique mais tu verras que ça ne correspond pas.
Applique la, et donne nous les résultats de ton analyse. En quoi, avec cette grille de lecture, peut on établir que la zététique a une tendance sectaire ?
Je ne dis pas que les zeteticiens sont exampts de défauts, et comme dans tout groupe social y prospère un esprit grégaire, celui de la masse qui répète sans penser parce que ca lui plaît de s'identifier à cet ensemble de représentations qu'est pour chacun de ses composants la zététique. Mais ça n'en fait pas une secte.
J'ai eu mon bac à la fin des années 2000 et avec 8h de philo par semaine, le chapitre consacré à la psychanalyse enseignait Freud comme argent comptant. Pour de jeunes esprits qui découvrent le pouvoir de l'inconscient, c'est bluffant et on a aucun mal à y croire... Un peu d'esprit critique dans le programme de Terminale ne ferait pas de mal.
Les critiques contre la psychanalyse m aident à mieux comprendre certains trucs choquants : ex : l enfant responsable de l agression qu il subit ....
Au cours de la cure il est bon de se sentir de plus en plus en considération et responsabilité de soi, me semble t il .
C est alors une nouvelle manière de relire les évènements et leurs conséquences inconscientes. Et d envisager, en responsabilité, des alternatives au delà de la représentation initiale.
Merci beaucoup pour la vidéo, un travail de qualité avec un invité très intéressant! :)
Petit témoignage (donc a valeur anecdotique) mon père était psychanalyste il a fait une belle carrière (cabinet et clinique avec une équipe multidisciplinaire), il nous a eu très tard mes frères et moi, je l ai donc essentiellement connu retraité et malade, d autant qu il a mal supporter le passage à la retraite qui a été le début de la dégringolade à tout niveaux. Au quotidien il était fermé, il échangait très peu avec nous, il avait beaucoup de mal a exprimer ces émotions, à assumer son âge, et son rôle de père. Il était profondément machiste et ne supportait pas que mère qui a 20 ans de moins est des projets de son côté. Il était particulièrement dur et injuste avec l aîné, sinon un de mes frères a eu des problèmes de sociabilisation (à 10 ans il avait des difficultés avec les bases de la politesse bonjour, s'il te plaît, merci etc, du mal à échanger juste quelques mots lors des réunions de famille ou avec les étrangers) pour mon père c était pas un problème il ne fallait surtout pas le brusquer, cela allait s arranger tout seul, ce comportement était même "nécessaire pour son équilibre" . Pire que cela il y a eu des problèmes de harcèlement et de violence sérieux quotidiennement durant plusieurs années au sein de notre fratrie, que mon père a refusé de voir, il a même empêcher ma mère d intervenir à plusieurs reprise. Heureusement que les problèmes ce sont résolu d eux même, mais cela n à pas été sans conséquence il y a eu des séquelles sur de nombreuses années. Lorsque plusieurs années après j ai tout déballer il a juste été capable de lâcher quelques larmes et mots confus, incapable de s expliquer, de s excuser, il n à d'ailleurs jamais été capable de reconnaître ces tords. Avec du recul je m aperçois que sa ligne de conduite (un peu comme l'approche de la psychanalyse pour l'autisme) était de laisser faire, et de ne pas se préoccuper du réel, l inconscient allait régler le problème lui même. Sinon il avait souvent aussi des réactions et comportements absurde, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Il semblait biaiser sa vision du monde pour la faire coller à ces névroses. Pour quelqu un qui a passé la majeure partie de sa vie à étudier la psyché humaine, le résultat à été assez désastreux.
Pour d'autres témoignages d'enfants de psychanalystes, voir la passionnante enquête de Mari-Bouzid:
www.pseudo-sciences.org/Les-enfants-de-la-psychanalyse-1976
Je suis un peu déçu par cet épisode. J'aurais plutôt tendance à être d'accord avec ce que dit M. van Rillaer mais je ne veux pas me prononcer pas sur le fond, car je manque de culture et d'informations sur le sujet. Mais sur la forme, plusieurs choses me dérangent :
- Le tutoyement, dont les raisons ne sont pas explicitées, introduit d'emblée une suspicion quant à l'objectivité de Mendax (même si ce n'est pas le cas)
- Il n'y a pas de contradicteur et Mendax ne joue pas ce rôle en présentant des contre-arguments un peu crédibles. Mettre en avant la critique "antisémite", c'est un peu un homme de paille : "regardez à quoi en sont réduits mes contradicteurs !". J'ai quand même peine à croire qu'il n'y ait pas d'adversaires plus honnêtes et plus dignes d'être contredits.
Cela dit, c'est notamment à la TeB que je dois de pouvoir formaliser un peu cette critique, donc je ne vais pas cracher dans la soupe.
Je pense que c'est notamment le but de la chaîne en général, à défaut de toujours pouvoir présenter des contradicteur pour X ou Y raisons, et d'etre irréprochables dans les démarches sceptiques qu'ils établissent, le but est de nous donner les outils pour douter et pouvoir décrypter justement en passant au travers des biais que eux-meme pourrait comettre (que ce soit volontaire ou non)
L'année de ma découverte de Jung, j'ai enchaîné quatre ou cinq bouquins, les types savaient écrire. Ça se lit un peu comme un polar.
Le fait de toujours avoir ces idées développées autour du dogme et être confronté au ténèbres des patients a quelque chose de très addictif.
Michel Cazenave est une magnifique conteur youguien. ruclips.net/video/DdeDMFlCZsg/видео.html
Vers qui se tourner alors ?
Je conseillerai de se renseigner sur la formation du psychothérapeute, où, quelle influence, quelle méthode utilise-t-il ? Le professionnel a-t-il lui même effectué une psychothérapie ? Est-il supervisé / groupe de pairs ? Sans être un gage d'efficience, cela devrait déjà réduire un peu les risques possible de dérives, biais professionnels.
Ensuite les méthodes thérapeutique sont nombreuse (sans verser dans le new age et l'ésotérisme bien entendu).
Sans être adepte de l'effet dodo, la relation thérapeute-patient/client compte pour beaucoup.
C'est du moins mon opinion ^^
Merci .)
🎯Émission extrêmement intéressante👍
J'ai appris beaucoup de nouvelle chose, j'ai remarqué aussi que très peu de gens connaissent Freud au Québec, il est un peu plus connu chez les 50 ans et plus... Et Oui, il y a aussi quelque Cas suspects dans les médias Aussi☕👷
J'ai découvert les écrits de JUNG après mon bac, et ça m'a tout de suite passionné ! Le premier livre à lire est MA VIE, son autobiographie.. Je dois à cet auteur mes plus belles joies intellectuelles !
Ca serait intéressant de faire une émission sur l hypnose par exemple avec kevin finel.
C est un domaine qu on pourrait croire pseudo science mais qui a aussi des éléments de réalité.
Et on vois qu on peut faire de l hypnose sérieusement ou de facon totalement new age.
Finel dans son ecole de formation a un département sur les liens avec les neuro sciences.
Un médecin avait dit à mon compagnon quand il était petit qu'il avait des problèmes au genou parce que le "je" et le "nous" ... Je comprends mieux d'où il sortait ça !
De là à dire "rat taupe nu" il n'y a qu'un pas.
Higikaelle Le genou = "Je" "nous", c'est la langue des oisons communément appelée de nos jours langue des oiseaux, chère aux alchimistes.
Je est un Autre ...
@@hpigene5514 ouh là ! C'est pire que ce que je croyais xD
@@higikaelle5107 C'est marrant, il faut croire que c'était un lieu commun de la psychanalyse. Dans le bouquin Le consentement de Vanessa Springora, elle raconte la même anecdote du "genou".
J'ai fait une psychanalyse et je comprends aujourd'hui, après avoir lu François Roustang, en quoi elle m'a apaisé. J'ai eu la chance de tomber sur deux psychanalystes, un homme et une femme, qui sont restés silencieux pendant la cure. J'ai utilisé ce dispositif comme une chambre d'enregistrement de ma volonté de changer auprès d'une institution. J'aurais préféré rencontrer un hypnothérapeute de l'école de François Roustang, j'aurais pu être soulagé en une seule séance, en théorie, et j'aurais dépensé beaucoup moins d'argent.
En tant que professeur de philosophie, j'ai le sentiment qu'au sein des nouvelles générations d'enseignants, on a désormais pris conscience des erreurs de Freud et des aspects très critiquables de la psychanalyse. Il me semble que la psychanalyse était surtout encore très à la mode dans les années 60-70 (et encore, dans le champ philosophique, elle faisait déjà l'objet de critiques virulentes, que ce soit de la part des marxistes, des existentialistes ou des deleuziens) et c'est donc une génération qui approche désormais de la retraite qui a davantage baigné dans une ambiance intellectuelle imprégnée de freudo-lacanisme. La philosophie de l'esprit contemporaine, enseignée à l'université, s'appuie essentiellement sur les travaux de sciences cognitives et ne fait pas (ou alors seulement de façon anecdotique, dans le cadre d'une introduction historique) à la théorie freudienne.
Après, je ne pense pas que pour autant cela doit signifier qu'on devrait jeter tout Freud à la poubelle. Qu'il ait commis de lourdes erreurs sur le plan scientifique ne l'a pas empêché de développer par ailleurs des idées intéressantes, quoique discutables. En cours de philosophie, on utilise notamment les textes qu'il a écrit à la fin de sa vie sur la culture, qui restent assez intéressants, tout en les remettant en perspective. Sur la notion d'inconscient, effectivement, comme l'a dit l'intervenant, on peut s'appuyer sur Spinoza ou Leibniz qui avaient bien théorisé l'idée 2 siècles avant Freud, ou bien d'autres auteurs plus récents. Mais, comme cela a été dit, Freud est un auteur qui expose des idées au travers de métaphores et d'exemples très parlants, plus concrets que des textes très techniques des rationalistes du XVIIe siècle. Enfin, Freud est intéressant aussi à traiter dans le cadre d'un cours d'épistémologie, justement quand on cherche à identifier la limite entre science et non-science : c'est précisément l'exemple que prend Popper pour montrer ce qu'est une pseudo-science.
Je vous rejoins totalement, d'ailleurs ma professeur de philosophie de terminale (il y a plus de dix ans maintenant), qui devait avoir plus de la trentaine à l'époque; était déjà dans cette même approche hyper critique mais nous détaillait les théories freudiennes (et en insistant justement sur le fait que l'Oedipe dans les propos de l'auteur allait jusqu'à ce désir sexuel avéré pour la mère et l'envie réel de tuer le père par exemple) pour nous en faire une connaissance juste et pouvoir mieux s'interroger et/ou réfuter, mettre tout cela à distance (Popper avait été longuement étudié...).
Par contre je me souviens avec horreur de cours de philo esthétique à l'université avec des apports psychanalytiques parfois tirés par les cheveux, et des assertions comme des vérités révélées, du genre "Freud explique tout cela" au lieu parfois de s'interroger sur l'influence même que Freud avait pu avoir pour les artistes contemporains et non l'inverse...
Si ce que tu dis est vrai tant mieux mais je me dois de contrebalancer en évoquant mon cas personnel. Au lycée j'ai eu droit à du Freud en cours de philo et ses thèses étaient présentées comme vraies, aussi vraies les théorèmes de Newton.
Il n'y a AUCUNE introduction à l'esprit critique, à l'histoire des sciences et à la méthode scientifique en cours. RIEN dans ce domaine là. Et je suis sur et certain que 80% de mes camarades de l'époque pensent encore que Freud disait vrai et que Newton a eu le dernier mot concernant la gravitation.
A l'école on nous dit pas ""Voilà Newton et sa théorie de la gravitation, depuis on a trouvé des explications plus précises grâce aux travaux d'Einstein, c'est comme ça que la science fonctionne, par auto-réfutation etc"" non non non... Vous avez pas compris ce qu'est l'institution Éducation Nationale.
À l'école on nous dit "" ouvrez vos livres à la page 103 et commencez les exercices 2 et 7 pendant que je vous distribue les polycopiés de la leçons, l'interro aura lieu dans 2 semaines sur le chapitre 1 et 2 de la leçon "".
Ce qui compte c'est pas de comprendre ce qu'on fait ni pourquoi, c'est d'avoir une bonne note.
@@zeusthegreat1813 c'était quand cette terminale ? J'évoquais mon cas juste pour montrer qu'il y a plus de dix ans déjà certains se montraient critiques (et ouioui c'est vrai ;) certes je n'ai plus ses cours ou alors ils doivent être enterrés dans un carton chez mes parents mais je les ai encore assez bien en tête pour les avoir souvent repris dans mon cursus jusqu'au master philo esthétique) mais peut-être était-elle et reste-t-elle aujourd'hui une véritable exception (à moins que je l'idéalise... ou un peu des deux ! XD) et je suis bien consciente que les oeillères sont une des choses les mieux distribuées par le monde, y compris chez les profs de philo.
Je comprends et rejoins tes sentiments à l'égard du système de l'EN même si je pense que ça reste une généralisation qui heureusement se troue de quelques fenêtres sur le pourquoi et comment, quelques ouvertures qui tiennent beaucoup à des personnalités individuelles à forte volonté et fort tempérament. Après tout nous avons eu un pédagogue comme Freinet en France (pour ne citer que lui, puisque ça permet un petit cocorico et que beaucoup le connaissent) qui s'est pas mal interrogé sur les méthodes et le fond, ou, pour faire récent et moins "icône", Daniel Favre en sciences de l'éducation qui essaie de dire aux enseignants qu'il forme que le référent interne et la curiosité éclairent bien mieux que le couperet de la note qui est un référentiel externe.
La philosophie n'est-elle pas elle même une discipline qui ne repose sur rien de scientifique ni d'avéré ? Après avoir adoré les penseurs qu'on m'a présentés en philo je me rends compte aujourd'hui que leurs écrits peuvent se résumer à "un type qui dit des trucs sur divers sujets sans pouvoir être réfuté puisqu'ils ne se fondent sur rien de vérifiable". Un philosophe en contredit un autre, mais rien ne permet de valider durablement leurs hypothèses tant c'est vaporeux, et parfois alambiqué. Pour le côté littéraire, esthétique, stylistique, cela a de la valeur (je pense à Pascal, Rousseau, ...) mais passé ce domaine j'ai l'impression qu'on est également dans une forme de bréviaire auto-alimenté. Qu'en pensez-vous ? (On ne peut pas en dire autant des sociologues ou des historiens par exemple)
@@Cocomuze premièrement c'est ignorer que la philosophie est mère de toutes les sciences.
Ensuite sans philosophie comment établir ce que l'on considère vrai ? D'ailleurs quelle est la valeur de la vérité ? Les résultats scientifiques disent ils quelque chose du monde ou en disent ils plus long sur notre représentation du monde que sur le monde ? À t on accès au réel ? Que signifie savoir ?
Bref, avant de faire de la science, l'humanité est forcée de faire de la philosophie.
🤔 interroger l'auteur du livre noir de la psychanalyse, n'est ce pas un risque, pour les sceptiques, de tomber dans le biais de confirmation?
Le dit ouvrage est le fruit d'une coordination d'une quarantaine de coauteurs. Son contenu est extrêmement fourni et mérite bien d'être expliqué par une personne maitrisant son contenu. Contrairement à la réponse psychanalytique nommée "l'anti livre noir de la psychanalyse" et écrite par un seul auteur et qui tient donc largement plus d'une vision personnelle.
Par ailleurs, en plus de la cohorte d'auteurs extrêmement solides (historiens de la médecine et dessciences, psychiatres praticiens, docteurs et professeurs en psychologie, chercheurs...) il y a aussi quelques psychanalystes, ce qui rend la présence de Jacques van Rillaer qui est dans ce cas, d'autant plus légitime parce que la psychanalyse il l'a vécu, étudié et pratiqué.
Y-a-t-il besoin d'une voix contradictoire ? On invite pas un climato-sceptique parler du climat. Ce qui compte ce sont les preuves. Si un psychanalyste affirme avoir des preuves de la réalité de la théorie, je suis sûr que mendax se ferait un plaisir de l'inviter.
@@Bloodysugar en fait ce que je trouve étrange, c'est de retrouver en très(trop?) Souvent cet interlocuteur (il était aussi invité dans la Tronche en Live). Et, dans la méthode zététique, il me seblait avoir appris à chercher à démontrer mes erreurs (chercher si j'ai tors) plutôt que de chercher à demontrer que j'ai raison. Or ici,sur le sujet de la psychanalyse, il me semble que cette idée n'est pas respecté.
@@patricep9462 merci 😉
@@vincentpasty308 Je n'avais pas noté qu'il avait déjà été interviewé. Mais entre l'être deux fois et l'être très / trop souvent, y'a un peu de marge non ?
Les psychanalystes ont asphyxié la majorité des débats, des médias, des cours universitaires, et de moult instances, pendant des décennies. Qui plus en étant d'une toxicité folle pour pas mal de dossiers, comme avec l'autisme où l'application de leurs croyances a valu à la France d'être condamnée à 5 reprises pour discrimination des personnes autistes, et ce jusqu'à la maltraitance. C'est pas comme si on ne les avait pas assez entendu et écouté. T'es tu plaint auprès de Drucker pour avoir obligé ses spectateurs à se taper Gérard Miller des centaines de fois sans jamais avoir invité un contradicteur ?
Tu m'diras Drucker n'est pas zététicien et son but n'est pas d'explorer le réel. Mais la zététique c'est aussi écouter des spécialistes avérés donner des informations sur des faits connus et éprouvés. Chaque chose en son temps, perso je trouve très bien que dans un premier temps la Tronche nous permette d'entendre ces spécialistes avant de lancer un débat contradictoire qui, s'il avait été initié dès le départ, nous aurait empêché d'entendre les arguments des détracteurs de la psychanalyse.
Parce qu'à part les anthroposophes il est bien difficile de trouver des irrationnels aussi capables de nuire à un débat que les psychanalystes le sont. Au moins avec cet interviewé on entendant aussi en quoi la psychanalyse peut être intéressante, alors qu'il est très rare d'entendre un psychanalyste décrire en quoi ses théories peuvent être nuisibles.
Cependant cela peut arriver, Carl Jung disait lui même "la psychanalyse s’arrête quand le patient est ruiné". ^^
Très bon, comme d'hab ! À voir avec en complément votre TenL #58 : "Regard scientifique sur la psychanalyse".
Merci la Teb !
Un petit like, et hop, dans ma playlist de bagnole.
J'étais à sec justement !
L’acronyme de la tronche en biais est “TEB”je penses que cela peut s’analyser 😉
Le jour où j'ai compris que TEB c'était Tronche en biais... 😅
@@marion9342 Je peux plus regarder ma teb sans penser à sa tronche, que dois je faire ^^
Je pense que c'est fait exprès...
ZenaLaGuerrière non, regarde, "live de Noël 2019"
@@laurent8214 ça fait donc "eb" ... interessant...
J'ai mis un bon gros like, et bon sang, j'en aurais mis 10 si je le pouvais! Merci de rétablir un peu la vérité !
Il faut mettre un compresseur sur les voix svp... Mais sinon c'est top bravo !
Que dire d'un psychanalyste-homéopathe ?!! :)
Achil Wolf Moins pire qu'un psychanalyste-homéopathe-astrologue, sourcier à ses heures perdues.
@@normandseguin6103 C'est vrai qu'il ne faut pas les oublier ! :)
@@normandseguin6103 : et c'est encore moins pire qu'un psychanalyste-homéopathe-astrologue-anthroposophe, avec ou sans option sourcier.
Mais là ça il doit déjà plus y en avoir beaucoup à cumuler autant.
+medium !
vous embarquez mon cerveau trop loin avec vos bêtises... j'en suis au "psychanalyste - homéopathe - astrologue - sourcier -anthroposophe - médium" + barreur de feu et je commence à avoir des sueurs froides
C'est moi ou le générique a été remixé ? Il est réussi en tout cas.
Merci pour cette émission. Très interessant sujet qui fait assez peur !
Super intéressant, merci de faire avancer ce sujet
Merci, c'était passionnant .
Sur le coup des jeux de mots (genre le mot "lis" effraie l'enfant à cause du lit), j'aimerais poser une question aux gens qui croient ce genre de conneries : les enfants non-francophones n'ont donc pas les mêmes angoisses que les francophones?
Non parce que, "read", j'ai beau chercher, je ne vois pas comment relier ça au lit parental (pas plus que je ne peux relier "bed" à la lecture)... Et pour les polyglottes, ça doit être terrible, ils peuvent faire des associations entre langues, ce qui multiplie les sources d'angoisse.....
C'est effectivement d'un non sens absolu ...
Ben là c'est utilisé pour toujours atteindre le meme but, soit le complexe d'oedipe et la frustration sexuelle et/ou l'homosexualité or ce mouvement (si on peut le nommer ainsi) a les memes idées peu importe la langue, or si on cherche quelque chose on le trouvera, je suis sûr qu'il y a énormement de moyen d'arriver par jeux de mots à la mere, le penis, l'idée de sexe etc dans à peu pres toutes les langues.
Bien sûr qu'ils en parlent, faut quand même pas déconner. D'autant qu'il y Il y a des polyglottes chez les psychanalystes. Je pense à Richard Abibon, par exemple.
@@schneider1896 Et du coup, qu'est-il ressorti de ces discussions?
Hum.. donc Freud était un pervers qui voulait absolument trouver un pervers en chaque personne pour se rassurer.
oui c'est un cas classique de projection
@@nicejungle Projection... n'est-ce pas là un terme issu du corpus psychanalytique ?
Bah en même temps il y a un pervers en chaque personne, il faut arrêter l'hypocrisie...
Freud était un détraqué avec des intuitions qu'il pourrait être intéressant approfondir par une méthode plus scientifique, ce qui est à reprocher c'est la dogmatisation et le culte de ses idées, pas les hypothèses qu'il peut soulever et qui se sont parfois avérées justes.
Je suis à la recherche d'un manuel de psychologie clinique en français qui ne serait pas axé psychanalytique. Pour un niveau licence. Est ce que quelqu'un sur ce fil de commentaire aurait une ressource de ce type à conseiller ?
C'est vraie que je serais très intéressé moi aussi !
Pouvez vous nous donner les références des livres évoqués par votre invité,notamment vers la quarantième minute ,le livre qui évoque les origines réelles de l'inconscient d un point de vue historique du concept avant la reprise par Freud ? Merciii
Il me semble très important que les soins psy de réforment en France. Quand on va mal, c'est trop souvent l'errance médicales lorsque que l'on cherche à aller mieux, ou le déni parce que la psychanalyse donne une image tellement cliché des problématiques que l'on n'arrive pas à se reconnaître dedans.
Combien de tournent vers des médecines parallèles faute de mieux ? Je pense à l'homéopathie, l'ostéopathie et bien d'autres pratiques.
Le lyme chronique ou l'intolérance aux ondes aussi sont un symptôme d'un manque de prise en charge. Ne serait ce que pour accepter un mal être que la science n'explique pas encore (peut etre). Plutôt que de designer un coupable et cristalliser sa frustration dessus, apprendre à souffrir moins serait plus intéressant. Mais faire ça seul c'est compliquer.
Juste un petit reproche, les changements de caméra sont très énervant, proche de la crise d’épilepsie, sinon bon sujet
Excellente interview, merci !
petite remarque (totalement subjective et personnelle) au bout de 10min de visionnage; très compliqué de se concentrer avec les changements de plan de caméra toutes les 3 sec :/ ... reprise du visionnage en mode audio du coup
Pour le référencement !
Je remercie ce combat critique vis-à-vis du passé psychanalytique, remballant les Freud, Lacan, Dolto... Mais il serait temps d'avoir des attaques en direction de la psychanalyse actuelle, qui botte souvent en touche, est bien plus éclectique, une vraie bouillie qui esquive les dogmes anciens. De ce fait, je trouve beaucoup que l'émission passe à côté de l'enjeu. J'espère que la suite ira plus dans ce sens. En formation de travailleurs sociaux, nous mangeons psychanalyse de partout, jusqu'aux cours de Droit, où l'on ne peut s'empêcher d'entendre une réflexion de dév. personnel ou psychanalytique se glisser. Et je pense que la meilleure critique doit s'associer à la meilleure proposition. Il y a un vide à propos du comportementalisme par exemple, qui pourrait remplacer, et qui ne se présente jamais comme il le faudrait. Il faut vulgariser le comportementalisme, le faire "parler", le rendre parlant, et petit à petit l'obscurantisme freudien chutera presque mécaniquement (je dis presque, car il y a un enjeu économique à conserver sa place plus que la raison l'exige...).
Petite présentation du comportementalisme en matière de thérapie:
www.pseudo-sciences.org/Les-therapies-cognitivo-comportementales
les psy qui gardent des années des gens en analyse ça fait un peu gourou- secte-emprise .
J'aimerais avoir ton point de vue sur la littérature, Mendax.
La méprises-tu ? Penses-tu qu'il soit encore nécessaire aujourd’hui de lire Zola, Hugo, Voltaire et de les étudier en classe ?
J'écris du théâtre et des romans de SF & fantasy ! :)
Pour moi la littérature a quelque chose de vital dans notre civilisation.
Mais j'ignore largement ce qu'il faut faire niveau enseignement en la matière...
M.
@@TroncheEnBiais Merci pour ta réponse !
Merci la tronche en biais, toujours très stimulant de vous écouter. Quelques remarques , d'abord techniques : 1- prends de l'oscillococcinum, tu as un "état grippal" c'est insupportable à la radio 2- Présente l'invité avant de faire bobo à freud, le micro est ton intermédiaire phallique pour révéler le propos de l'invité, n'en fais pas un objet de transfert pour critiquer les psychoméopathes. Remarque plus sérieuse sur le fond : j'aurai aimé une confrontation des prémices/méthodes/résultats/paradigmes de la psychologie clinique, des sciences comportementales et de la psychanalyse, vous avez commencé mais pas développé, le prochain coup? Merci en tout cas et beau travail!
Et petite remarque en plus, relayez quelques ressources de lecture de Freud, Lacan, Young, Dolto etc. Je lance une ressource partielle (et partiellement vérifiée) pour Freud : www.atramenta.net/authors/sigmund-freud/12857/publications/
Merci pour cet éclairage sérieux et détaillé.
Pour commencer, le Don Quichotte de Miguel de Cervantès est déjà un bon ouvrage de compréhension des choses dites "psychologique".
👍 À voir aussi...
La psychologie déconfinée.
Les déconvertis de la psychanalyse font évoluer le débat sur la psychologie.
Sophie Robert interviewe un philosophe (Mikkel Borch-Jacobsen) et trois anciens psychanalystes (Jacques Van Rillaer, Jean-Pierre Ledru et Stuart Schneiderman). Ensemble, ils évoquent leur attrait pour la psychanalyse et les circonstances de leur déconversion d’un mouvement qu’ils n’hésitent pas aujourd’hui à qualifier de sectaire.
Partageant leur expérience, ils parlent de « lavage de cerveau » « dépendance à l’analyste » « sur le divan on peut faire croire à quelqu’un n’importe quoi » « Jacques Lacan avait une véritable assuétude à l’argent » « Jacques Alain Miller se prenait pour Saint Paul » « de l’influence du divan sur des people comme Carla Bruni » etc.
Une déconstruction méthodique faite avec flegme et humour, en parfaite connaissance de cause.
Cette émission devrait contribuer à un débat d’idées sain et salutaire au sujet de la psychanalyse et de son influence en France.
INVITÉS
Mikkel Borch-Jacobsen est philosophe, essayiste et professeur de littérature comparée à l’université de Washington. Il est l’auteur de nombreux essais sur l’histoire de la médecine et la psychanalyse, qu’il a enseigné à l’université.
Jean-Pierre Ledru est aujourd’hui psychiatre en libéral, après avoir exercé la psychanalyse pendant une vingtaine d’années.
Stuart Schneiderman est essayiste et coach à New York où il anime un blog « Had enough therapy ? ». Il a exercé la psychanalyse pendant plusieurs décennies dans le cadre de l’Ecole de la Cause Freudienne.
Jacques Van Rillaer est docteur en psychologie, psychothérapeute et essayiste. Professeur émérite de psychologie à l’université de Louvain en Belgique il enseigne aujourd’hui les thérapies cognitives et comportementales, après avoir exercé la psychanalyse pendant plusieurs décennies.
www.dailymotion.com/embed/video/x37mnmz_les-deconvertis-de-la-psychanalyse_school
blogs.mediapart.fr/jacques-van-rillaer/blog/231119/freud-et-lacan-des-charlatans-faits-et-legendes
www.dragonbleutv.com/reperes/147-les-deconvertis-de-la-psychanalyse
www.nouvelobs.com/justice/20191022.OBS20163/tribune-pourquoi-les-psychanalystes-doivent-etre-exclus-des-tribunaux.amp
fr.m.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9rapie_cognitivo-comportementale
Le livre de Michel Onfray est une très sérieuse étude sur l'idole Freud. Cependant, autant dans son étude que dans cette interview, il manque quelques fondamentaux pour comprendre la psychanalyse, je vais vous les expliquer pour vous aider :
- la comparaison avec une religion relève du jugement et n'explique rien. Un des piliers de la psychanalyse est l'écoute du "sujet". Dans cette écoute, il s'agit d'écouter "ce qui n'arrête pas de ne pas se dire", c'est à dire ce qui fait résistance, blocage, donc souffrance.
- Parlant de l'enfant, votre interlocuteur fait une confusion entre l'activité réelle et l'activité fantasmatique.
Toutes les personnes qui ont fait progresser le soin psychologique de l'enfant (entre autres) ont été formées à la psychanalyse : Klein, Bion, Spitz, Winnicott, David, Cyrulnik... Cette dimension est cruellement absente dans l'interview. Les apports de concepts tels que "l'objet transitionnel" (Winnicott), le "moi-peau" (Anzieu), "l'appareil psychique groupal" (Kaes), et tant d'autres, sont des classiques des professionnels de pédagogie, santé ou des organisations.
- Les thérapies cognitives appliquent elles aussi un modèle, celui dérivé de la cybernétique d'après 1945. On y regarde les processus de l'information. C'est une pensée américaine qui ne s'intéresse qu'au visible, au comportemental, et rejette la "psychologie des profondeurs" venue d'Europe. Il faut préciser cela sinon les gens ne comprennent pas que la psychanalyse est une façon de penser la vie psychique, qui s'intéresse au discours, à ce qui fait sens dans les mots pour le sujet. Il est vain de comparer psychanalyse et cognitivisme en cherchant qui a raison ou tort. Les fondements ne sont pas les mêmes.
- Lacan : c'est 1) un psychiatre et psychanalyste qui fait un retour à Freud, face aux errements des années 40-50 ; 2) il s'intéresse au discours psychotique : comment comprendre la parole d'un sujet délirant (Freud avait buté sur la psychose avec ses concepts).
- Effectivement il est puéril d'enseigner encore que Freud a découvert l'inconscient. Par contre il tente d'en faire une structure avec d'autres concepts pour expliquer les comportements souffrants : inconscient-pulsion-refoulement par exemple. Cela n'est pas rappelé par votre interlocuteur.
- Lorsque vous considérez que "travailler avec des jeux de mots n'est pas sérieux", vous vous placez du point de vue du scientifique qui observe un objet dans le mode externe. Le psychanalyste s'intéresse au sujet et aux objets du monde interne. Depuis cette perspective, ce peut être très sérieux.
D'autre part, il faut rendre à Lacan le mérite d'avoir développé la notion linguistique de "signifiant et signifié" pour accéder au sens du discours, notamment pour saisir la logique du discours souffrant du délirant.
Il crée le concept de "réel" pour bien différencier d'une supposée "réalité objective" du scientifique : ce sur quoi échoue le désir du sujet.
- Concernant les TOC, il faut encore rappeler qu'ils sont une vision américaine des troubles psychiques, qui a fini par remplacer depuis le DSM-IV les "névroses obsessionnelles" de l'école européenne. Il faut y voir une lutte de regards, de façon de considérer le sujet et la relation thérapeutique, non une réalité objective.
Pour toutes ces raisons, je trouve déplacé de parler de charlatanisme, terme fourre-tout dégradant pour les professionnels qui utilisent la richesse de la pensée psychanalytique sans en faire pour autant un sacro-saint indépassable. De grand.e.s psychanalystes ont aussi été formé.e.s à la phénoménologie. Tous savent ce qu'ils doivent à chaque discipline.
Je retiens que la pensée psychanalytique française a toujours été riche, féconde, créative, malgré les pontes et les abus, et cela doit être dit. Je ne questionne pas la "vérité" de ses concepts, j'encourage la démarche, l'effort pour soulager la souffrance, pour humaniser les fous et les mis à l'écart par ce regard pragmatique, technologique, qui manipule trop souvent la science.
Merci pour ces approfondissements. J'ai un vrai problème avec la condescendance de Mendax...
Le développement des TCC, aussi utiles soient-elles, s'inscrit dans un contexte d'austérité budgétaire et de destruction du système de santé publique par l'idéologie néolibérale, avec une gestion managériale des établissements psychiatriques et médicaux. L'approche neuro coûte moins cher et simplifie la prise en charge, alors il est de bon ton de décrédibiliser l'approche psychanalytique... plutôt que de mettre en valeur la complémentarité des deux approches.
"ce regard pragmatique" heureusement que la science a un regard pragmatique, c'est ce qui la rend efficace, c'est comme ça qu'on essai d'expliques les comportements souffrants.
"j'encourage la démarche, l'effort pour soulager la souffrance, pour humaniser les fous" c'est exactement ce que fait la recherche.
"scientifique qui observe un objet dans le monde externe. Le psychanalyste s'intéresse au sujet et aux objets du monde interne." la science a pour bute de savoir comment le monde fonctionne le mieux possible, dire que la science ne s'intéresse pas au "monde interne" des personnes, alors que ça fait partie du monde justement, est assez étrange. En gros, dire que la psychanalyse ne s'intéresse pas aux domaines consternés par la science est faux, donc le fait qu'elle n'emploi pas de démarche scientifique (créer des hypothèses réfutables, des protocoles pour les mettre à l'épreuves et publier ces protocoles ainsi que les données qui découle de l'application de ces derniers) dans ce cadre fait de cette pratique une pseudo science.
Lorsque vous parlez des articles donnés au Nouvel Observateur pour faire la promotion du "livre noir de la psychanalyse", et de sa réception par Laurent Joffrin, M. van Rillaer mentionne un débat avec un psychanalyste (si j'ai bien suivi). Il continue en disant que le débat s'est "fort bien passé".
Je trouve cela intéressant, car pour un sujet aussi chaud, on attendrait pas à ce qu'un débat direct se passe bien. Y aurait-il un lien vers ce débat ? Se passait-il par messages interposés ou sur un plateau radio/télé ?
Et pourquoi un débat avec une personne aux opinions opposées devrait forcément virer au pugilat?
@@monpseudo100 Exactement ! Pourquoi ?
C'est juste que force est de constater que c'est rare d'assister à des débats apaisés dans l'essentiel du paysage médiatique.
@@mintberrycrunch5804 Quand Onfray a fait la promotion de son livre, il a été confronté à un Boris Cyrulnik. Ça s'est fait dans le calme sans tension. Faut pas croire que tous les psychanalystes sont comme Roudinesco ni qu'un dialogue est impossible si les personnes concernées sont vraiment ouvertes.
@@monpseudo100 Tant mieux !
Mais le fait que les débats médiatisés soient souvent houleux n'est pas propre à la psychanalyse. C'est le cas pour des tas de sujets, par exemple les "débats" sur l'homéopathie à la télé ou la radio suivant la publication de la tribune des 124 (collectif nofakemed)
Le débat a été transcrit. Voir la présentation du Livre noir suivi des échanges de Mijolla - Van Rillaer:
mediagora.free.fr/bin/Les_Medias/Dossier%20Nouvel%20Observateur%20-%2001-09-2005.pdf
"Le livre noir de la psychanalyse" paru en 2005 et "Crépuscule d'une idole" par Michel Onfray en 2009 sont deux ouvrages de référence sur les dessous de la psychanalyse.
Non, attention! pas d'Onfray! Beaucoup trop de Bullshit dans ce que dit Onfray. Référence dont il faut s'éloigner.
Oublions onfray.... C'est un pitre!!!
J'en suis encore qu'à 4 minutes d'émission mais je me réjouis d'avance d'entendre une critique de Freud. Depuis que j'ai appris quelques petites choses sur ses thèses et sa vie lors de ma première année de médecine je me bat régulièrement pour faire comprendre aux gens qu'il n'est qu'un charlatant de la Science...
n'importe quoi j'imagine qu'en medecine ils n'y connaissent rien à la psychanalyse car meme un psychiatre avec ses 2 années de spécialité reste generalement largué alors les etudiants..
Merci pour cette vidéo, je me procurerais le livre si possible. Passez des bonnes fêtes.
C’est quand même paradoxal : sur une vidéo de la TeB, j’ai une pub d’une dame qui propose de m’aider à communiquer avec mon ange gardien
Je vais faire mon psychanalyste de comptoir :
Votre invité semble obsédé par le nombre de pages des livres qu'il cite, ce qui est manifestement lié à un complexe d'infériorité probablement lié à des attributs masculins sous-dimensionnés.
J'ai tout bon ?
La théorie d’Adler - qui accorde une place centrale au complexe d’infériorité et au besoin de se valoriser - explique autant, voire mieux, que la théorie freudienne centrée sur la libido. La réflexion de Popper sur l’ « irréfutabilité » est partie de là. Un élément ici est tout de même vérifiable-réfutable : la dimension des attributs masculins … Un fait est évident : si complexe d’infériorité il y a, il ne vient pas de là
Alors là, je suis plié en deux tant je me marre.
Rappelons que van riller es un ancien psychanalyste. Bravo, j'ai aimé l'ouvrage le livre noir de la psychanalyse.
La psychanalyse s'est bon pour la culture et bien parler jouer à l'intellectuel
Je suis suivi par un psychiatre tendance psychanalyste pour ma dépression. Je doute depuis un moment de son approche, surtout quand il me renvoie vers d'autres pseudo-sciences comme la sophrologie... Mais du coup que dois-je faire ? Sachant que je suis une thérapie au sein d'une clinique spécialisée, il est difficile pour moi de juste se barrer et chercher un autre psy.
Je connais des gens dans votre situation. Et on n'a pas de réponse ! :/
M.
@@TroncheEnBiais Bon ben merci quand même
Une question préalable : s’agit-il d’une dépression plutôt biologique, plutôt psychogène ou mixte (facteurs psychologiques jouant sur une prédisposition constitutionnelle). Quand la composante biologique est importante, il faut agir sur elle par des antidépresseurs. Si cette dimension n’est pas importante, des stratégies psychologiques sont à recommandées, tandis que les antidépresseurs sont à déconseiller, notamment à cause de leurs « effets indésirables ».
Dans l’approche cognitivo-comportementales, on agit sur les divers éléments en jeu dans le comportement : l’environnement (voir ce qu’on peut changer dans l’environnement matériel et social), l’état corporel (épuisement, surmenage ?), la façon de penser (p.ex. éviter de penser par dichotomie, en blanc ou noir), les activités. Il est souvent opportun de commencer par la multiplication d’activités faciles suivies d’une amélioration de l’estime de soi. Voir à ce sujet :
www.afis.org/Un-remede-a-des-etats-depressifs-agir-pas-a-pas
Propositions de lecture :
Addis, M. & Martell, C. (2009) Vaincre la dépression. Une étape à la fois. Trad., Editions de l’Homme, 2009, 240 p.
Cungi, C. & Note, I. (2007) Faire face à la dépression. Paris : Retz, 223 p.
Mon expérience de patient rejoint totalement le ton général de l'émission. Dans mon parcours, il n'y a que les psychologues (et plus particulièrement les neuropsychologues) qui m'ont apporté de véritables réponses, une aide concrète et pertinente. À l'inverse de la plupart des psychiatres, gavés de croyances freudiennes, qui rendaient leur discours totalement opaque, improductif, absurde... et au final simplement mauvais. La psychanalyse fait du mal, concrètement. Elle laisse dériver et s'enfoncer des malades pendant des années, jusqu'à ce que ces derniers aient éventuellement la chance de tomber sur un praticien compétent qui s'attache avant tout aux résultats plutôt qu'aux dogmes. Il est vraiment temps que l'on passe à autre chose.
J’ai acheté le livre d’Onfray. Je ne suis pas fan du personnage et j’ai de nombreux désaccords avec sa pensée, mais je dois dire qu’il touche souvent juste.
Je ne suis évidemment pas toujours d'accord avec les conclusions et les avis de Michel Onfray, mais ses arguments sont extrêmement solides, et quasiment impossibles à démonter. Ce qui est très rarement le cas des arguments de ses contempteurs.
Après, si j'ai bien un conseil vis à vis d'une lecture critique d'Onfray, c'est d'énormément se méfier de lui lorsqu'il essai de tiser un argumentaire fondé sur l'Histoire, puisqu'il n'utilise pas l'Histoire avec une rigueur scientifique : N'interroge pas les sources cités, se fiche des questions et des débats historiographique autour des sujets qu'il soulève (mais en prenant quand même parti à certains pan de controverse), et très souvent tombe dans la moralisation gratuite, voire le mépris pour le champ universitaire historique ne rentrant pas dans ses considérations. Sa "Contre-histoire de la Révolution française" franchis facilement le seuil de la fumisterie intellectuel par exemple, avec des erreurs grossière de décontextualisation de source, une bibliographie datée et dépassée depuis le temps, et une intention évidente de diabolisation de certains acteurs historique de la Révolution.
Puis y'a d'autres trucs de droite à gauche, comme citer, en interview, du Le Roy Ladurie pour parler d'Histoire environnementale et organiser un pseudo discours climato-sceptique, à base de "Au XVIIè siècle, y'avait plein d'anomalie climatique aussi, donc le GIEC est peut être un poil alarmiste"', alors que les travaux de Ladurie sur les campagnes du Languedoc, en terme d'Histoire environnementale, sont complètement dépassé avec les 54 ans qui sont passés, mais que surtout... Ladurie soutiens publiquement le GIEC ...
Du coup, je sais pas ce qu'il en est dans les autres champs scientifique, mais Onfray, pour ce qui est de l'Histoire, j'ai une méfiance absolue à son égard, c'est un charlatan à ce niveau.
Pour ce qui est de la psychanalyse, je ne suis pas apte à juger, mais pour le reste, Michel Onfray est d'une supercherie totale. À l'instar d'un Freud, il écrit plutôt bien, il fait passer très bien ces idées. Cependant, ses écrits sont une supercherie totale pour les sciences humaines. S'il critique Freud, d'accord ; Depuis 10/15 ans, on en arrive à enfoncer une porte ouverte.
L'oppacité des sources de la psychanalyse ne sont malheureusement plus un secret. Les scientifiques en sciences humaines le déconsidèrent totalement et à juste raison. Il y a malheureusement beaucoup de bullshit distillé dans les bouquins de Onfray. Sur ce point, je suis compétant pour juger.
@@epuresimove6614 Je me range à l'avis des universitaires. Michel Onfray n'a aucune valeur. Des choses peut être intéresantes, mais aussi beaucoup d'imbécillités (mais des imbécillités biens écrites on peut lui reconnaitre)
Je préfère m'en tenir à mon propre avis.
Quitte à en changer s'il s'avère que je me suis trompé...
Merci pour cet entretien ; quel bonne idée, et quel plaisir !
U it
Et l'inconscient sans Freud (ou du moins, sans se centrer sur ses seules thèses) en philo : très bonne suggestion, mais un peu périlleuse, non ? (Je doute que les inspecteurs apprécient...)
Si vous arrivez à justifier correctement (y compris en vous appuyant sur les BO des programmes via le site Eduscol) pourquoi vous ne traitez pas de Freud, tout inspecteur d'académie qui se respecte doit (théoriquement) acceptez votre choix de remplacement. Sauf si il est explicitement demandé dans le dit BO que l'on doit obligatoirement traiter de Freud, bien entendu.
Ce que l'on demande à l'école c'est une connaissance académique, on apprend le cadre de pensée de chacun et l'on pense dans ce cadre, puis vient le temps de la critique
Heureusement Freud n'est pas le premier ni le seul à avoir évoqué l'inconscient. Il en a certes donné une grande importance, mais on trouve des textes portés sur l'inconscient chez Nietzsche ou Leibniz.
Bien sûr, leur théorie n'est pas aussi détaillée que celle de Freud, mais vu que la théorie de Freud repose sur son imagination...
Référencement !!!
Ouais à fond....Ouais à fond....Ouais à fond....Ouais à fond....Ouais à fond....Ouais à fond....