Clotilde Leguil au travers de ses ouvrages et conférences creuse un sillon singulier qui progressivement fait œuvre majeure dans le paysage psychanalytique. C'est toujours extrêmement stimulant de l'entendre. 🔆💛🔆💛🧡💛🔆💛🔆
Le risque absolu est élémentaire : c'est qu'on peut cesser de vivre à tout instant, sauf que l'inconscient ne veut pas connaître le temps. Or ce n'est pas un jeu de pervers ! L'enfant est dans ce risque absolu qui implique la Responsabilité déontologique de l'analyste, c'est une Cure ! 😮
Je trouve que la plus grosse embrouille, la plus grande souffrance peut-être, vient du fait de se savoir libre tout en sachant que nous sommes gouvernés par cette liberté, la supposition forte que nous vivons une liberté qui fait ses choix sans notre consentement, voire à notre insu. Et ce ressenti est terrible. C'est ce pari là que l'on prend et que l'on s'engage à poursuivre, c'est en ça que cela s'apparente à la foi. Nous ne faisons pas l'hypothèse de l'existence d'un Dieu, mais d'un lieu en nous qui serait à la fois le plus intime et le plus ignoré, qui est véritablement aux commandes de notre existence et l'espoir du pari gagné est que l'on puisse réinjecter de la conscience en ce lieu !
La bonne question concernant Dieu, ne serait-elle pas plutôt que de savoir s'il existe ou non, de se poser la question de : qu'est ce que c'est Dieu ? Question qui n'a peut-être sa réponse dans la bouche de personne mais dans la réflexion et peut être davantage encore dans l'observation. Et ce qui est troublant, c'est que c'est à peu près la même question que l'on peut se poser concernant le "soit", à savoir que plutôt que répondre à qui suis-je, qui ramène automatiquement à une identité donc à un avis de quelqu'un, se poser la question : que suis-je à laquelle personne ne peut répondre mais où la réponse se trouve peut être dans la réflexion et dans l'observation. Merci
@@mediaenothe4517 oui merci c'est exactement ce que je voulais dire : faire le pari non pas d'un Dieu mais d'un soi au centre de soi où nous ne sommes pas (encore assez) en tant que conscience
@@mediaenothe4517nous sommes des produits plus ou moins rares et précieux, selon ''un'' point de vue et ''un'' instant. C'est de cette manière qu'une grande partie de la population est passée au crible et est discrètement assujettie ! ''Je-nous-à-terre''...
Clotilde Leguil au travers de ses ouvrages et conférences creuse un sillon singulier qui progressivement fait œuvre majeure dans le paysage psychanalytique. C'est toujours extrêmement stimulant de l'entendre.
🔆💛🔆💛🧡💛🔆💛🔆
Conférence trés enthousiasmante.
Merci beaucoup à Clotilde Leguil.
Ahhhhhhhh super, merci
Le risque absolu est élémentaire : c'est qu'on peut cesser de vivre à tout instant, sauf que l'inconscient ne veut pas connaître le temps. Or ce n'est pas un jeu de pervers ! L'enfant est dans ce risque absolu qui implique la Responsabilité déontologique de l'analyste, c'est une Cure ! 😮
Je trouve que la plus grosse embrouille, la plus grande souffrance peut-être, vient du fait de se savoir libre tout en sachant que nous sommes gouvernés par cette liberté, la supposition forte que nous vivons une liberté qui fait ses choix sans notre consentement, voire à notre insu. Et ce ressenti est terrible.
C'est ce pari là que l'on prend et que l'on s'engage à poursuivre, c'est en ça que cela s'apparente à la foi. Nous ne faisons pas l'hypothèse de l'existence d'un Dieu, mais d'un lieu en nous qui serait à la fois le plus intime et le plus ignoré, qui est véritablement aux commandes de notre existence et l'espoir du pari gagné est que l'on puisse réinjecter de la conscience en ce lieu !
La bonne question concernant Dieu, ne serait-elle pas plutôt que de savoir s'il existe ou non, de se poser la question de : qu'est ce que c'est Dieu ? Question qui n'a peut-être sa réponse dans la bouche de personne mais dans la réflexion et peut être davantage encore dans l'observation.
Et ce qui est troublant, c'est que c'est à peu près la même question que l'on peut se poser concernant le "soit", à savoir que plutôt que répondre à qui suis-je, qui ramène automatiquement à une identité donc à un avis de quelqu'un, se poser la question : que suis-je à laquelle personne ne peut répondre mais où la réponse se trouve peut être dans la réflexion et dans l'observation.
Merci
@@mediaenothe4517 oui merci c'est exactement ce que je voulais dire : faire le pari non pas d'un Dieu mais d'un soi au centre de soi où nous ne sommes pas (encore assez) en tant que conscience
@@mediaenothe4517nous sommes des produits plus ou moins rares et précieux, selon ''un'' point de vue et ''un'' instant. C'est de cette manière qu'une grande partie de la population est passée au crible et est discrètement assujettie ! ''Je-nous-à-terre''...