Je parie mon chocolat chaud que dans la salle ça devait aller et que la caméra (avec micro intégré) était au fond de la salle, prêt de l'entrée dans laquelle y'avait le buffet ...
Je te remercie du fond du coeur l'ami, c'est la premiere fois que que j'entend une explication aussi claire de l'économie et son fonctionnement. Je ne comprend pas pourquoi tu n'est pas encore ministre des finances !!
merci beaucoup de tes videos, tu es d'une très grande aide, moi je suis en fac d'économie et je peux te dire que j'en apprends beaucoup plus et mieux avec toi qu'avec mes proffs. Encore merci de tout ce que tu fais
Il manque le "r" : c'est les merdias. Les média appartenant aux multimillionnaires ou à l'état (ce qui revient au même, puisque l'état est fait par et pour les richards/riches)
A 16mn petite référence à Jean-Marc Jancovici, excellent ingénieur français avec lequel une collaboration donnerait quelque chose de très intéressant je pense :)
@@logb5641 oui il y'a son cours complet, pour ceux qui préfèrent avoir l'essence de ce cours il suffit de regarder 2 ou 3 de ses conférences, et rien que ça ça change ta vision des choses, et naturellement ça doit nous orienter vers un certain frugalisme/minimalisme dans nos vies
@@logb5641 c'est compliqué en effet. Mais de quoi parle t'on quand on dit justement baisser en confort? Il y a une différence entre renoncer à avoir de l'eau potable à volonté au robinet ou ne plus acheter de vêtements tous les ans. Je ne sais pas si c'est très clair... mais je ne visualise pas ce dont on parle en disant "renoncer à du confort" .
@@tiffanyjeremieerrien8137 diviser par 3 à 6 les ressources et l'énergie que l'on consomme sans recycler et en utilisant pas d'énergie quasi infini comme la fusion si elle arrive
L’intégration de l’environnement dans le schéma est vraiment clé. Il serait vraiment temps d’intégrer dans les simulations macroéconomiques la dégradation de l’actif « Terre » comme une entreprise le ferait à son échelle microéconomique pour inscrire l’amortissement comptable de son parc de machines ou de véhicules par exemple. Pour déterminer si la croissance du PIB est saine, il faudrait qu’on se rende compte de manière « chiffrée » quelle dégradation de l’actif Terre cela a nécessité en face et du coût du renouvellement de ce dernier (qui correspondrait aux investissements à venir pour une entreprise à son échelle micro).
Salut Giles, moi c'est Marc. Je voulais expliquer la différence entre "Macro et Micro économie", à ma copine. Je savais que tu le ferai mieux que moi. Merci!
A 23:33, Heu?reka mentionne que techniquement il est possible de continuer indéfiniment. Je suis en phase mais juste une remarque. Prenons l'exemple de l'immobilier de l'occasion. Techniquement, pour faire gonfler la bulle. Il faut toujours augmenter les crédit immobilier pour que les ménages s'endettent et fassent gonfler la bulle. Pour que les ménages s'endettent sur ce marché, sans baisser leur revenus disponible. Il faut baisser les intérêts mais en ce moment nous frisons des taux d'intérêts historiquement bas. Sinon, allonger la durée des crédits mais l'espérance de vie stagne voir baisse donc les banques pourront difficilement allonger la durée des crédits (d'ailleurs ont voit une recommandation du HCSF pour ne pas dépasser 20-25 ans). Donc reste la croissance dans l'économie réelle mais on voit qu'elle stagne voir même va baisser cette année. La seule variable est d'augmenter la part de ses revenus disponible dans le montant de ses crédits mais beaucoup de gens frôlent déjà les 33%. De plus augmenter la part de ses revenus disponible dans l'immobilier entraînerait une baisse des autres dépenses vers l'épargne ou l'économie réelle. Si le cours de l'immobilier (dans l'ancien) est trop décorrélé des revenus des ménages alors au bout d'un moment comme le dit Heu?reka les marchés quand ils auront cette perception de non retour vont limiter les crédits. Une petite baisse va intervenir et ensuite panique des investisseurs (surtout quand c'est médiatisé - psychologie des foules) et les investisseurs vont arrêter de spéculer car à leurs yeux le marché va baisser. Par conséquent chute de l'immobilier J'ai juste une question. Dans mon raisonnement, quel autre levier aurait l'état ou les banques ou le système à partir du moment où l'on ne peut utiliser la croissance (car nulle), les taux (car déjà trop bas) et l'allongement des crédits (espérance de vie stagnante) pour empêcher l'éclatement de la bulle? PS: Bien qu'en soit l'éclatement de la bulle n'est pas forcément une mauvaise chose lorsque les prix sont décorrélés des revenus mais n'empêche que la question et surtout si quelqu'un à une réponse cela est intéressant.
Merci encore pour cette vidéo autant instructive que pédagogique. ***SUGGESTIONS*** : Pourrais-tu nous faire : 1) Une vidéo sur les indices boursiers, Cac 40, Dow Jones, etc. En gros, quand ils montent, ça veut dire que les investisseurs achètent des actions et quand ils baissent que ces derniers revendent (d'où potentiels problèmes de liquidité) ??? Ça se passe sur le marché secondaire ??? 2) Une vidéo pour nous apprendre les termes anglais de l'économie et des finances. La plus part des sites sont en effet en anglais et, pour ma part, je ne comprends rien à equity, equities, private equities et j'en passe ? Ou juste nous donner des références de livres. ==> Si certains autres abonnés sont intéressés par ces deux suggestions, mettez un pouce bleu pour attirer l'attention d'Heur?ka.
Il serait bien de faire un épisode qui inclurait les taux d'intérêts pour comprendre comment le mécanisme de création monétaire fonctionne avec celui-ci. C'est le seul point que j'ai du mal a comprendre. Sinon encore une super vidéo, très bien expliqué qui permet de comprendre facilement la naissance des crises, merci !
C'est assez simple ; pour pouvoir rembourser les intérêts en même temps que les prêts il faut qu'il y ait une augmentation permanente de la masse monétaire
Sur le lien entre PIB et stocks, en règle générale, toute valeur ajoutée a une durée de vie : la nourriture sera mangée ou périmera, les appareils tombent en panne, les infrastructures s'usent, le ménage devra être refait, ce qui est appris peut être oublié ... Le stock maximum possible de chaque produit est donc donné par un produit du rythme de sa production et de sa durée de vie. À durée de vie et qualité équivalente, augmenter le PIB c'est augmenter les stocks au long terme. Notons que certains services comme le transport, la vente ou les télécommunications, ont une place assez particulière dans cette analyse dans la mesure ou la valeur ajoutée de ces secteurs porte plus sur la facilitation de l'accès pratique aux stocks que sur leur production. Mélanger les deux types de PIB revient à ajouter aux produits une valeur ajoutée liée à leur accessibilité physique.
Cette conférence était excellente comme les vidéos que vous produisez. Ça reste une synthèse et j’invite les visiteurs à aller voir votre chaîne qui explique plus en détails ses phénomènes sur le fonctionnement monétaire. Vous devriez faire la même conférence à notre président et ces ministres, car apparemment ils ne l’on pas suivi au vue de leurs politiques actuelles.
Cool ! Une nouvelle vidéo d'Heureka ! Mais où est passé ton pote et son bonnet ? Ces questions, ça a quand même plus de gueule que le public de ce salon 🤣
Je viens de découvrir ta chaîne et petite technique de vidéo que je n'ai pas l'impression que tu utilise mais j'ai pas vue toute tes vidéos : pour tes video dialogues, lors du montage fait commencé l'audio d'un perso lorsque l'on est sur l'autre ca augmente l'immersion de 10000%
J’aurai bien aimé dans ce schéma visualiser l’impact de l’augmentation des taux d’intérêts sur une crise financière basée sur les prix du marché de l’occasion.Aborder pas la suite les différents mécanismes possibles par l’état pour rétablir l’équilibre.
Ça sent que c'est compliqué de se concentrer et d'expliquer un truc relativement complexe dans un truc ouvert avec du monde qui passe derrière... Brouillon du coup ! Heureusement, y'a toutes les autres vidéos. Bon boulot en tout cas !
@Heu?reka Il manque un 0 dans la promesse de remboursement de l'entreprise A (elle est à 100k au lieu d'1M) dans le passage sur l'explication de la création monétaire (~9 min).
J'ai toujours du mal à comprendre pourquoi quand on parle de politique monétaire on pense seulement à augmenter la quantité de monnaie disponible dans l'économie. Il me semble qu'on pourrait aussi penser à la vitesse des échanges. En gros ce que je comprends qu'avec 10 fois plus de billets on peut faire 10 fois plus d'échanges à prix constant, certes, mais il me semblent qu'avec des billets qui circulent 10 fois plus vite (un billet passe par dix fois plus d'agents dans le même temps) on peut aussi faire 10 fois plus d'échanges. Pourquoi ce facteur de la vitesse de l'argent n'est jamais pris en compte dans les modèles?
@@Sam-bv8pp Oui certes il y a plus de monnaie sculpturale que fiduciaire. Je prenais l'exemple du billet juste pour éclairer mon propos, mais pas pour parler spécifiquement de monnaie fiduciaire. En vrai ce que je disais s'applique aux deux types de monnaies.
Car les institutions n'ont pas d'influence sur la vélocité de la monnaie, il la constate simplement. C'est une donnee exogène, plus ou moins stable dans le temps. Si vous êtes payé 2000e par mois, vous avez tendance à les depnssr au même rythme de mois en mois (à l'échelle de la nation), si vous les dépensez plus vite, il faudrait que l'entreprise vous versé aussi vos salaire plus vite pour que ça soit soutenable. Par contre si vœu theaurisez la vélocité baisse et peu fair reculer le niveau d'activité économique et donc du PIB. Mais encore une fois la politique monétaire n'a pas d'influence directe sur la vélocité
@Heu?reka Vers 17:50 il aurait fallut mettre deux flèches "déchets", une de l'économie vers la Terre et une du capital vers la Terre. Les Gaz à effet de serre sont des déchets gazeux créés par la production par exemple, la partie non-recyclée du capital en fin de vie (machine cassée non recyclée) c'est des déchets aussi. C'est ces déchets qui altèrent l'état des services écologiques et qui crée des dégats environnementaux.
+1 C'est aussi pour cela que je propose, pour plus de justesse, de fusionner l'item capital au centre du marché de l'occasion et montré également que ce marcher est une compétence d'auto-recyclage/régénération du capital, (bien formé par lui). C'est important de voir le marcher d'occasion, aussi toxique soit-il sur l'aspect de la croissance, sur son rôle systémique d'inhibiteur, celui protège le capital et qui allège la dégradation de territoire, et qui restera à la fin lorsque la croissance de l'extraction sera fini. Celui qui inhibe l’emballement du moteur de la croissance à vouloir refaire ce qui fonctionne déjà, et donc à dilapider les ressources, l'énergie et le temps. (ce qui finira pas l’asphyxier de toutes manière) => ce qui met en évidence une problématique de développement et pérennité similaire à ceux modéliser en biologie. ... à croire que je fait l'apologie du marcher de l'occasion ... ça me trou le cul ... mais construire du neuf et habité dans une ancienne maison n'a pas le même impact écologique, et cela doit être modélisé. Ainsi on aura les résidu/déchets qui partent du marcher de l'occasion causant la dégradation des territoires et jouera ainsi sur le niveau max du capital (en gros, ca le baisse, mais avec l'innovation et l'augmentation de la plus-value, la pertes peut être compensé par une hausse). Avec 100% de dégradation/déchets, le max possible du capital et de 0%. c'est le mécanisme important : les déchets asphyxient et confisquent. Cela est important car on augmente toujours le capital en faisant de l'extraction de ressource, mais ce n'est pas forcement le cas en recyclant ou en rénovant/fructifiant le capital ( = marcher de l'occasion). On peut le faire par l'innovation qui améliore la plus-value d'une ressource a recyclé, mais c'est plus le cas lorsque la ressource se dégrade par exemple. Elle peut aussi avoir un bilan nul, par exemple un cycle fermé du CO2-énergie->CH4->plastique->déchet combustible+énergie->CO2 n'aura toujours qu'un bilan nul sur la croissance car on refait toujours la même plastique derrière. Mais on pourra initier une décroissance suivant les interdictions, les pertes de matières, ou à l'inverse, initier une croissance avec des innovations en biochimie du carbone. Ce qui est donc intéressant, c'est de voir a quel point le spéculation est une prédation du système, et voir si elle n'a pas un rôle a jouer dans la régulation de cet écosystème. Si ce n'est qu'une prédation, alors on peut estimé que ce modèle économique peut être viable une fois mieux câblé et régulé. Sinon, c'est une impasse.
Je te tire mon chapeau pour avoir garder ton calme, rester concentré, et pas envoyer chier ses gros cons qui se comportent pire qu'une classe de maternelle, aucun respect pour la personne qui parle.
Et la décroissance que certains les écologistes prônent c’est vraiment jouable? Ça a pour but de limiter l’impact sur l’environnement, donc sa destruction. Mais en même temps le monde fonctionne avec la dépense....
Passionant, limpide, récapitule tout. Meilleure chaîne RUclips. Tu devrais commencer à voir pour faire émerger tes théories à un autre niveau. Un livre? Une thèse? Il doit y avoir quelque chose de plus grand qui se joue que les 150k abonnés youtube. Il faut les porter en "haut-lieu" si si tu y crois vraiment!
J'aimerais bcp voir un épisode sur la "connectique" économique que tu proposes à 21:20, où la création monétaire ne finance pas directement le marché secondaire : est-ce possible, aujourd'hui, d'obtenir une telle connectique ? Serait-ce souhaitable ? Dans la même veine, un épisode expliquant comment fonctionnait l'économie vis-à-vis de la création monétaire quand celle-ci était effectivement dans les mains des banques centrales contrôlées par les Etats Merci d'avance !
Je trouve l'idée selon laquelle les inégalités participent à la perte de confiance des banques et bloquent l'émission de monnaie/dette intéressante. Où est-ce que je pourrais creuser pour en savoir plus? Il y a-t-il d'autre sources? Super vidéo comme toujours. Merci pour ce travail.
Thomas Piketty, son livre "Capital et Idéologies".... 1200 pages par contre 😂 Sinon il en a fait un autre avant cela, "Le Capital au XXIème siècle". Moins complet, plus axé sur l'Europe. Les deux sont biens, mais le dernier paru est vraiment très complet.
Pff, j'avais un problème avec ma carte, mardi dernière. Pas la première fois, que leurs distributeurs sont en panne/la carte est difficile à sortir/pas tous les billets (50 euro, le plus épuisés), etc................... Donc, je suis entrée dans la banque, dire qu'il y a avait quelques petits problèmes ....j'ai eu l'impression de parler à un robot [grrr]
J'aime bien aussi cette explication! Finalement, les crises économiques sont la prise de conscience collective d'un beug dans le mode de fonctionnement (problème avec la manière d'utiliser les ressources de l'environnement, problème dans la distribution inégalitaire des revenus, problème dans l'excès d'optimisme sur les marchés secondaires...). La crise vient apurer ces modes de fonctionnement non durables (mais après encore faut-il que la politique économique suive le pas pour que ces modes de fonctionnement ne se reproduisent pas)
Il me semble qu'il y a une erreur conceptuelle dans ce modèle : *le capital est le marcher de l'occasion* . _Et c'est grâce a l'occasion qu'on peut faire du neuf. Une machine qui produit pendant 5 ans est d'occasion. Une ferme en fonction est de l'occasion. Un bureau d'étude en R&D est d'occasion. Un ingénieur vieillissant est d'occasion._ bref, on a bien le PIB et la production qui relie l'occasion (qui se dégrade généralement) et le neuf. Ca ne remet pas en cause les mécanisme de spéculation, mais son "rôle" systémique. Le marcher de l'occasion est en réalité l'inhibiteur qui évite que le marcher du neuf ne s'emballer en réduisant progressivement la croissance vers une limite asymptotique variable (en fonction des besoin, désir, innovation, capacité...) Mais en se faisant, casse tout le principe du moteur industriel privé ! Les propriétaire et gros Bil de l'occasion ne participe pas assez à l'effort industriel. Ça sera même, philosophiquement/socialement, en contradiction avec le libéralisme. Mais forcer a investir dans l'économie réel ne régle pas le problème de l'emballement du moteur économique qu'ils ont évité avec leur échange de bien en interne. Et sa soulage un peu la planète. car bon, le recyclage est aussi de l'occasion au moment ou l'on achète les déchets. et un don citoyen dans le cas de concession. Mais de la a dire que c'est du neuf, ca dépend du modèle. Transformer l'occasion ne créer pas obligatoirement de richesse, le bilan est nul, parfois ca en créer (optimisation de l'utilisation de la ressource) parfois non (dégradation de la ressource). Par contre une extraction suivit d'une transformation apporte toujours de nouveau biens fonctionnel au capital, et dégrade les territoires. On a apporté de la croissance là ou le recyclage n'en a pas forcement fait. C'est pour cela que le recyclage, aussi utile soit-il ne fait pas partie a mon sens du neuf, mais bien de l'occasion : rubrique rénovation qui peut avoir une part de neuf suivant comment cette ressource recyclé est injecté dans l'économie. le point culminant de cette problématique est que le marcher de l'occasion (sous cette forme) et donc une attaque direct notre modèle de société sur laquelle elle s'engraisse pourtant. Car engendre l'austérité, et avec elle, le calage du moteur industriel. Le marcher de l'occasion détruit la notion de plans de carrière et de stabilité salariale et met en péril l'équilibre des foyers. Il remet en question le travail puisque ceux favorisé par le système économique ne sont pas ceux que l'on veut/aime favoriser. Mais comme précisé au dessus, cette prédation est aussi une rétrocontrôle qui préserve contre une catastrophe d’emballement et d'auto-destruction du support de l'économie : le territoire. Une impasse ?
Excellente intervention, dommage que le coté fiscalité soit éludé dans cette présentation un peu trop courte, c'est sur qu'on ne peut pas tout dire en 27 minutes mais il est vrai que la pression fiscale est également un facteur qui va venir gripper le moteur économique tout autant que l'évasion fiscale qui fait simplement disparaitre les revenus du pays... Dans le dernier livre de Joseph Stiglitz, il est mentionné également que la quantité d'exploitant ne créant aucune richesse mais exploitant simplement des biens immobiliés ou autres en vivants des rentes de ces derniers contribuent grandement aux crises aussi... A un moment il faudrait se poser la question éventuellement de quelle genre de croissance a-t-on réellement besoin? De la croissance de richesses simplement? Plus d'industries, plus de restaurants on en a pas assez, plus de biens de consommations, de services? Et la croissance de l'éducation alors? La croissance de la sagesse? Celle qui permet aux individus de se lever le matin non plus pour gagner de l'argent et générer de la croissance mais plutot pour faire quelquechose qui fait vraiment sens, un sens plus grand que celui de capitaliser sur des richesses créées sur la destruction de l'environnement et des valeurs humaines... Bernard Stiegler dit qu'économiser au départ ca veut dire prendre soin... Force est de constater que les temps ont bien changé...
Bonjour, merci pour cette vidéo claire et intéressante. Question peut etre ingenue, mais je n'ai pas bien compris comment résoudre la contradiction finale qui invite à dire qu'il faut financer majoriatairement le marche du neuf et en meme temps préserver l'environnement ?
Hugo Bachellier c’est pour éviter de gonfler une bulle spéculative et de créer principalement de nouvelles richesses ! Cependant PIB et écologie sont antagonistes...
@@logb5641 merci. J'avais bien compris cela dans la vidéo mais cette conclusion nous amène dans une impasse comme elle est présentée là si je ne me trompe ? peut etre serait il necessaire de diviser le marché de l'occasion en sous marché : ceux qui perdent de la valeurs et ceux qui creent des bulles, pour mieux représenter ceux qui insitent a faire des choix deplorables au niveau micro ?
oui, il y a une impasse en terme de croissance, car pour qu'elle puisse être, il faut soit dégrader les territoires (extraction), soit augmenter la plus-value des matières recyclés, ou des biens d'occasion (rénovation). Mais la croissance n'est si importante en soit : ce qui importe est le seuil de richesse possible. En gros l'asymptote qui détermine à quel niveau la richesse va +/- stagner. Si ce seuil est en constante baisse à cause d'un recyclage partiel par exemple ( = dégradation constante du capital) alors la décroissance ne va pas s'arrêter tant qu'un équilibre ne sera pas atteint entre captation et transformation des déchets par l'environnement et l'humain, équilibre qui n'est pas forcement possible, et qui fini (comme pour une colonie de bactérie) par l'annihilation, intoxiqué par ses déchets. Si cette asymptote oscille, avec des hausse et des bas, (e donc des phase de croissance et de décroissance) c'est pas gênant, voir même bien et normal, car ça peut être simplement du à une variation des besoins et des désir plus qu'a un vrai problème de gestion des ressources. Dans un monde riche idéal (en fin de partie), on aura une croissance légère (global) grâce à l'innovation technique et un capital élevé, abondant. sauf que pour cela, ils faut de l'innovation technique, et donc ne pas favorisé les propriétaires, mais les états puis les industries.
Salut Gilles. Tes présentations sont toujours aussi excellentes ! J’avais une petite question à propos de l’impact des ressources sur le modèle. Il revient assez souvent l’idée qu’il n’est pas possible de découpler la croissance des énergies fossiles. Entre autres comme évoqué ici à la minute 10:38 d’une vidéo d’Avenir Climat : ruclips.net/video/Le6iKYyzEIY/видео.html Si je ne me trompe pas, il me semble que tu avais parlé de ça dans une de tes vidéos, en rappelant qu’il n’y avait pas de consensus sur la question. Y a-t-il du neuf sur le sujet ? Si on met de côté le débat, comment est-ce qu’un tel découplage pourrait se modéliser selon toi ? Merci beaucoup !
elle rachète des titres du marché secondaire (occasion) afin de fournir de la liquidité aux agents qui on l'espère investiront dans l'économie réelle (rien d'automatique). En provoquant un choc de demande massif de titres, elle fait hausser les cours et les plus values avec (cela permet alors de réinvestir). Cela n'a rien à voir avec de la spéculation. Elle agit au contraire au cours d'un cycle baissier afin de soutenir l'édifice
@@guyg.8529 Bonjour, merci pour votre réponse qui est un peu frustrante car plusieurs choses ne sont pas si évidentes bien que certainement justes, pourriez vous les vulgariser encore plus? 1. Les deux étant des passifs dans le bilan comptable de l'état. Les réserves de la banque centrale ne proviennent pas nécessairement de l'état, si? 2. réserves plus liquides, cela veut dire qu'elle peuvent être réutilisées (par les vendeurs d'oblig.) pour investir par exemple dans l'économie réelle et que la crise/le ralentissement ne perdure pas? 3. Et les taux en question sont les taux sur la dette d'état de court et long-terme, ceux les plus corrélés avec les taux des crédits bancaires. Pas si évident: on comprend, plus ou moins, le mécanisme de variation inverse entre valeur de l'obligation et de son taux. Donc, admettons que le taux baisse (sur le marché secondaire donc), en quoi cela se transmet aux nouvelles émissions d'oblig. ou de crédits par les banques (dans les taux pratiqués). 4. La banque centrale se fout de se qui advient sur les marchés action: si vous faites référence à ma réponse, je faisais l'hypothèse qu'en période de 'crise financière-explosion d'une bulle' (action/dette immobilière etc), le fait que la banque centrale rachète des obligations fait baisser leur taux mais augmente leur valeur faciale (donc il y a possibilité de plus value sur les obligations ou en tout cas d'une pas trop grosse perte en 'capital') -> cela permet aussi indirectement de réinvestir et d'agir sur l'économie réelle 5. uniquement de contrôler la création monétaire des banques, en faisant varier les taux de ces crédits. Pourquoi parle t'on de politique monétaire accomodante (exceptionnelle), c'est bien qu'elle peut agir plus directement (achat d'obligations par exemple) Merci d'avance
A 1h14 dans la vidéo, ruclips.net/video/CML76Y4CENU/видео.html on parle d'indices a propos de la monnaie Européenne qui ne serait qu'un outil technocratique. Pourrais tu expliciter Stp. Il me semble que tu as déjà donné les clés pour comprendre. Mais une petite synthèse serait bienvenue. Surtout pour mesurer les impacts d'une sortie de l'euro. Merci, bonne continuation.
Questions : - Une nouvelle crise économique nous guette-t-elle ? (Quelle qu'en soit la cause) - Un effondrement économique est-il probable dans les décennies à venir à cause de pénuries de ressources ? On entends le mot "effondrement" à tout bout de champs et les tenants de cette théorie partent du principe que tout commencera par une crise économique. Est-ce une exagération, ou les collapsologues pointent-ils un vrai problème du doigt ? Ce serait chouette d'avoir ton avis là-dessus Heu?reka !
Plus de 7,5 milliards de ... ""humains"" ; alors, que les ressources s'épuisent ou/ET sont polluées (ou, de plus en plus difficiles à atteindre) ; cela devrait suffire à répondre à votre question. P.S. : sans parler que nos "élites" sont corrompues, nos "scientifiques" des sous-nazes et nos "dirigeants" des laquais de l'oligarchie P.S. 2 : sans parler, non plus, que tout le monde révassent de "vivre" comme des américains : 4 x 4, grandes maisons, cartes bancaires, climatiseurs, ordinateurs, secondes bagnoles, voyager en avions/yacht, hypermarchés, etc. etc. etc.
Si j'ai bien compris, pour répondre à ta première question, à 23:00 , t'as l’étape qui a conduit à la crise de 2008. Et à 26:55 , tu as l'étape à laquelle on est aujourd’hui (cf. les prêts de la FED depuis septembre-octobre 2019 et les taux négatifs de la BCE). Pitié, dites moi que je me trompe.
@@noname8192 Pour la première question, j'ai très bien compris comment et pourquoi ça peut arriver. Mais est-ce sur le point de se reproduire ou pas ? Concernant, la FED et la BCE, de ce que j'ai compris, c'est un peu plus compliqué que ce que tu dis. C'est pour ça que je voulais avoir l'avis d'un expert. Avec un peu de chance, il répondra en vidéo... ;)
@@lilianneterrelachesys273 Ton raisonnement me semble, avec tout le respect que je te dois, un tout petit peu simpliste. Pourtant je suis végétalien, anti-consummériste, anarchiste, etc... Mettre les scientifiques dans la même case que les ultras riches et les politiciens, c'est vraiment pas sympa. Ils se contentent d'étudier le monde pour mieux le comprendre et font des avancées dans plein de domaines. Est-ce qu'il y a des problèmes éthiques avec la sciences ? Certainement vu que certains scientifiques bossent dans des domaines comme l'armement ou font de l'expérimentation animale pas toujours justifiée. Est-ce que les priorités de la science ne sont pas toujours mises aux bons endroits ? Certainement, mais ce n'est pas la faute des scientifiques si les gouvernements ne leurs donnent pas assez de budget pour financer leurs recherches et ce n'est toujours pas de leur faute si nos élites corrompues ne les écoutent volontairement pas pour des raisons économiques. Nous avons énormément de brillants esprits mais encore faudrait-il qu'on mette leur savoir au service de la société... Si le sujet t'intéresse, je te conseille la série de vidéos de la chaîne "Mr. Sam ?" appelée : "le grand procès de la science" que tu trouveras sur youtube.
Une crise est très probable et sûrement causée par l'abondance des liquidités sur les marchés financiers. Des records sur les marchés US et des taux sauverais négatifs en zone euro
Un système qui repose sur une croissance permanente n'est pas durable. Un système qui considère l'achat d'occasion comme un problème n'est pas durable.
Quand les politiques, économistes et citoyens comprendront la nature des dilemme du type "prisonniers", on en finira enfin avec l'ultra-libéralisme :'(
Pas nécessairement. Le dilemme du prisonnier ne peut être appliqué directement à la macroéconomie pour deux raisons : 1) Sa conclusion, c'est-à-dire que le choix commun de non-coopération (je parle ici de coopération entre les joueurs, car bien sûr si on parle de coopération avec la police alors tout est inversé) est l'unique équilibre de Nash du problème et donc que les joueurs choisiront toujours de ne pas coopérer, a pour condition sine qua non que les joueurs soient "rationnels", c'est-à-dire dans ce cas précis qu'ils connaissent et comprennent les mécanismes qui régissent le jeu. Cette condition n'est souvent pas validée à l'échelle microéconomique, et même si on peut voir des tendances de ce qu'on pourrait appeler de la rationalité à l'échelle macroéconomique, il n'empêche que le marchés n'aient pas toujours ce genre de comportement dit "rationnel". 2) Il est facile de trouver un équilibre de Nash (et de montrer qu'il est unique) pour un dilemme du prisonnier ne comptant que deux joueurs et étant joué une seule fois. Cependant, quand on fait jouer en continu un grand nombre de joueurs les conclusions peuvent changer. Il n'est plus évident de trouver un équilibre de Nash, et encore moins de montrer qu'il est unique, quand le choix d'un joueur à un tour n peut affecter les choix de tous les autres joueurs au tour n+1, et que l'on répète cela pour un grand nombre de tours. Dans ce cas, le choix de ne pas coopérer n'est plus toujours le meilleur choix possible (cela a notamment été montré en faisant tourner des simulations avec beaucoup de joueurs et beaucoup de tours, et en observant que la stratégie consistant à ne jamais coopérer était perdante par rapport à d'autres stratégies dans certains cas). Cela est vrai aussi en macroéconomie : même en considérant des joueurs "rationnels", il n'est pas évident que la meilleure stratégie soit de ne pas coopérer. En somme, l'analyse que la théorie des jeux fait d'un jeu tel celui du dilemme du prisonnier dépend largement sur des hypothèses initiales - la rationalité des joueurs, leur nombre et le nombre de tours - qui ne sont pas validées (ou ne le sont que partiellement) dans le cas d'une étude de la macroéconomie. Donc non, le dilemme du prisonnier ne sonne pas le glas de l'ultralibéralisme.
@@azadsykes9880 Disons la vérité, nos soi-disant "élites" sont corrompues et hors sol/réalité. Idem, pour nos pseudo-dirigeants et nos sous-nazes de "scientifiques"
@@lilianneterrelachesys273 N'est-ce pas aller un peu trop loin que de se détourner de toutes les personnes que tu inclues dans tes "élites", simplement parce que ce sont des politiques, des dirigeants, des scientifiques ? Quand on mets un humain en position de gouvernance, cela ne lui confère pas automatiquement un discernement et une intelligence infinis. Il ou elle reste humain, c'est-à-dire prône à avoir des opinions, des idéaux, des objectifs et de voir certaines de ses entreprises couronnées de succès tandis que d'autres sont des échecs. Cela est d'autant plus vrai pour une classe dirigeante qui est constamment mise à l'épreuve de l'opinion publique, laquelle est composée de groupes d'individus avec des visions très différentes et souvent opposées. Quand un-e politique prend une décision, on peut être assuré que celle-ci sera applaudie par certains et violemment rejettée par d'autres. Toi, moi, mon voisin, le ministre du travail de Cuba, le Dalaï Lama, nous serions tous âprement critiqués si nous devions justifier toutes nos actions devant l'ensemble du pays. Donc s'il te plaît, aies de la pitié plutôt que du mépris pour ceux-là qui sont jugés.
Je rajouterais que L'équilibre de Paréto et de Nash sont deux états d'équilibre qui sont révélateur du degrés de confiance ou de défiance des différents joueurs. Et que cela est donc directement lié aux codes de conduites et aux mœurs supporté/estimée partagé par les joueurs. (jugement propres à chacun, et le jugement des jugements des autres propres à chacun) dans le dilemme du prisonnier, on a crée un policier "manipulateur" qui à toutes les billes, et des brigands qui n'en on aucune. Aucune confiance établie malgré, apparemment, un crime en commun : le jeu ne te le permet pas. Aucun code de conduite n'a été établie pour parler aux flics et l'exercice joue sur la naïveté de gens pour justement avoir une population ingénue, facile à manipuler (ne savant pas comment réagir), et ils vont jouer sur leur propres conception du voleur 'sans foi ni loi' bref, ca joue aussi sur le cliché (comme toutes bonne manipulation). Donc le dilemme de prisonnier met des biais pour que ce soit justement l'équilibre de la défiance qui soit favorisé. Ce qu'il démontre, c'est l'importance, dans la stratégie, d'avoir plus de connaissance que son adversaire si l'on veut anticipé ses coups et dominer la game. Et c'est à cause de cela que les brigands sont si "contrôlé" avant l'exercice.
La base du raisonnement est la dette. Or, la dette est un asservissement de l'être humain. Mais prétendre que la dette est nécessaire à l'enrichissement du monde est faux ! On peut de la même manière partir avec 2 agents économiques à 0, et enrichir le monde en écrivant un chef-d'œuvre (sans dette), en faisant un massage (sans dette), en trouvant le vaccin contre le sida (sans dette), etc. Cette vidéo cautionne un monde de merde, d'asservissement, de mépris, de guerres, etc. La fameuse théorie orthodoxe. Dommage, Gilles ;-( je t'aimais bien, au début.
Je peux me tromper mais il me semble que cette présentation se voulait seulement descriptive et non prescriptive. Il s'agissait de parler de comment le système fonctionne aujourd'hui et non pas de comment il pourrait/devrait être :) En 30mn difficile d'à la fois expliquer un système assez complexe et contre intuitif pour les non initiés et d'en faire la critique ^^'
Je ne suis qu'au début, mais il manque un bon gros "Fermez vos gueules".
Je parie mon chocolat chaud que dans la salle ça devait aller et que la caméra (avec micro intégré) était au fond de la salle, prêt de l'entrée dans laquelle y'avait le buffet ...
ça m'a fait zapper
C'est pas faux.
Je te remercie du fond du coeur l'ami, c'est la premiere fois que que j'entend une explication aussi claire de l'économie et son fonctionnement. Je ne comprend pas pourquoi tu n'est pas encore ministre des finances !!
merci beaucoup de tes videos, tu es d'une très grande aide, moi je suis en fac d'économie et je peux te dire que j'en apprends beaucoup plus et mieux avec toi qu'avec mes proffs. Encore merci de tout ce que tu fais
Ca reste compliqué a comprendre mais le présentateur a fait énormément d'efforts pour simplifier les choses,merci a lui
En 26 min t'apprend plus de chose sur le fonctionnement du monde que des années de visionnage de média classic
Il manque le "r" : c'est les merdias.
Les média appartenant aux multimillionnaires ou à l'état (ce qui revient au même, puisque l'état est fait par et pour les richards/riches)
Normal c’est de la merde les médias classiques ça t’apprend rien de bien utile
Les gens sont extrêment irrespectueux ou c'était une intervention dans un couloir ?
jte jure c'est soulant et très très trè très perturbant pour suivre, comprendre et assimiler l'information
A 16mn petite référence à Jean-Marc Jancovici, excellent ingénieur français avec lequel une collaboration donnerait quelque chose de très intéressant je pense :)
Yass A Exactement ;)
On y retrouve un extrait de ses conférences à l’école des mines, très long mais que je conseil à tous le monde 👍🏻
@@logb5641 oui il y'a son cours complet, pour ceux qui préfèrent avoir l'essence de ce cours il suffit de regarder 2 ou 3 de ses conférences, et rien que ça ça change ta vision des choses, et naturellement ça doit nous orienter vers un certain frugalisme/minimalisme dans nos vies
c'est ca ! Mais qui aujourd'hui est prêt à accepter volontairement de voir son confort et sa qualité de vie se dégrader ?
@@logb5641 c'est compliqué en effet. Mais de quoi parle t'on quand on dit justement baisser en confort? Il y a une différence entre renoncer à avoir de l'eau potable à volonté au robinet ou ne plus acheter de vêtements tous les ans. Je ne sais pas si c'est très clair... mais je ne visualise pas ce dont on parle en disant "renoncer à du confort" .
@@tiffanyjeremieerrien8137 diviser par 3 à 6 les ressources et l'énergie que l'on consomme sans recycler et en utilisant pas d'énergie quasi infini comme la fusion si elle arrive
L’intégration de l’environnement dans le schéma est vraiment clé. Il serait vraiment temps d’intégrer dans les simulations macroéconomiques la dégradation de l’actif « Terre » comme une entreprise le ferait à son échelle microéconomique pour inscrire l’amortissement comptable de son parc de machines ou de véhicules par exemple. Pour déterminer si la croissance du PIB est saine, il faudrait qu’on se rende compte de manière « chiffrée » quelle dégradation de l’actif Terre cela a nécessité en face et du coût du renouvellement de ce dernier (qui correspondrait aux investissements à venir pour une entreprise à son échelle micro).
Salut Giles, moi c'est Marc. Je voulais expliquer la différence entre "Macro et Micro économie", à ma copine. Je savais que tu le ferai mieux que moi. Merci!
Très intéressant de te découvrir dans un nouveau format =) Bravo pour ton travail et ta clarté =) Toujours aussi intéressant et pertinent =)
Bravo, tu mérites plus de reconnaissance car ta chaine est vraiment formidable, continue !
Si on se pose plein de question après, c'est que l'explication était excellente !
Sur cette chaîne, c'est presque toujours le cas.
Merci.
A 23:33, Heu?reka mentionne que techniquement il est possible de continuer indéfiniment. Je suis en phase mais juste une remarque.
Prenons l'exemple de l'immobilier de l'occasion. Techniquement, pour faire gonfler la bulle. Il faut toujours augmenter les crédit immobilier pour que les ménages s'endettent et fassent gonfler la bulle. Pour que les ménages s'endettent sur ce marché, sans baisser leur revenus disponible. Il faut baisser les intérêts mais en ce moment nous frisons des taux d'intérêts historiquement bas. Sinon, allonger la durée des crédits mais l'espérance de vie stagne voir baisse donc les banques pourront difficilement allonger la durée des crédits (d'ailleurs ont voit une recommandation du HCSF pour ne pas dépasser 20-25 ans).
Donc reste la croissance dans l'économie réelle mais on voit qu'elle stagne voir même va baisser cette année.
La seule variable est d'augmenter la part de ses revenus disponible dans le montant de ses crédits mais beaucoup de gens frôlent déjà les 33%. De plus augmenter la part de ses revenus disponible dans l'immobilier entraînerait une baisse des autres dépenses vers l'épargne ou l'économie réelle.
Si le cours de l'immobilier (dans l'ancien) est trop décorrélé des revenus des ménages alors au bout d'un moment comme le dit Heu?reka les marchés quand ils auront cette perception de non retour vont limiter les crédits. Une petite baisse va intervenir et ensuite panique des investisseurs (surtout quand c'est médiatisé - psychologie des foules) et les investisseurs vont arrêter de spéculer car à leurs yeux le marché va baisser. Par conséquent chute de l'immobilier
J'ai juste une question. Dans mon raisonnement, quel autre levier aurait l'état ou les banques ou le système à partir du moment où l'on ne peut utiliser la croissance (car nulle), les taux (car déjà trop bas) et l'allongement des crédits (espérance de vie stagnante) pour empêcher l'éclatement de la bulle?
PS: Bien qu'en soit l'éclatement de la bulle n'est pas forcément une mauvaise chose lorsque les prix sont décorrélés des revenus mais n'empêche que la question et surtout si quelqu'un à une réponse cela est intéressant.
Je vous adore je suis les vidéos une par une .
❤
Merci encore pour cette vidéo autant instructive que pédagogique.
***SUGGESTIONS*** : Pourrais-tu nous faire :
1) Une vidéo sur les indices boursiers, Cac 40, Dow Jones, etc. En gros, quand ils montent, ça veut dire que les investisseurs achètent des actions et quand ils baissent que ces derniers revendent (d'où potentiels problèmes de liquidité) ??? Ça se passe sur le marché secondaire ???
2) Une vidéo pour nous apprendre les termes anglais de l'économie et des finances. La plus part des sites sont en effet en anglais et, pour ma part, je ne comprends rien à equity, equities, private equities et j'en passe ? Ou juste nous donner des références de livres.
==> Si certains autres abonnés sont intéressés par ces deux suggestions, mettez un pouce bleu pour attirer l'attention d'Heur?ka.
Il serait bien de faire un épisode qui inclurait les taux d'intérêts pour comprendre comment le mécanisme de création monétaire fonctionne avec celui-ci. C'est le seul point que j'ai du mal a comprendre.
Sinon encore une super vidéo, très bien expliqué qui permet de comprendre facilement la naissance des crises, merci !
Tres bonne question
C'est assez simple ; pour pouvoir rembourser les intérêts en même temps que les prêts il faut qu'il y ait une augmentation permanente de la masse monétaire
Tellement clair et efficace. Continue comme ça, c'est au top.
Dommage le bruit en fond ^^ mais t’es aussi bon en live que sur RUclips, super vidéo :)
Sur le lien entre PIB et stocks, en règle générale, toute valeur ajoutée a une durée de vie : la nourriture sera mangée ou périmera, les appareils tombent en panne, les infrastructures s'usent, le ménage devra être refait, ce qui est appris peut être oublié ... Le stock maximum possible de chaque produit est donc donné par un produit du rythme de sa production et de sa durée de vie. À durée de vie et qualité équivalente, augmenter le PIB c'est augmenter les stocks au long terme.
Notons que certains services comme le transport, la vente ou les télécommunications, ont une place assez particulière dans cette analyse dans la mesure ou la valeur ajoutée de ces secteurs porte plus sur la facilitation de l'accès pratique aux stocks que sur leur production. Mélanger les deux types de PIB revient à ajouter aux produits une valeur ajoutée liée à leur accessibilité physique.
C'est osé de faire une présentation dans une salle de marchés... ;)
Merci beaucoup, c'est un bon résumé!
Cette conférence était excellente comme les vidéos que vous produisez.
Ça reste une synthèse et j’invite les visiteurs à aller voir votre chaîne qui explique plus en détails ses phénomènes sur le fonctionnement monétaire.
Vous devriez faire la même conférence à notre président et ces ministres, car apparemment ils ne l’on pas suivi au vue de leurs politiques actuelles.
Cool ! Une nouvelle vidéo d'Heureka ! Mais où est passé ton pote et son bonnet ? Ces questions, ça a quand même plus de gueule que le public de ce salon 🤣
Mais tellement mdr
Je viens de découvrir ta chaîne et petite technique de vidéo que je n'ai pas l'impression que tu utilise mais j'ai pas vue toute tes vidéos : pour tes video dialogues, lors du montage fait commencé l'audio d'un perso lorsque l'on est sur l'autre ca augmente l'immersion de 10000%
très clair, merci
J’aurai bien aimé dans ce schéma visualiser l’impact de l’augmentation des taux d’intérêts sur une crise financière basée sur les prix du marché de l’occasion.Aborder pas la suite les différents mécanismes possibles par l’état pour rétablir l’équilibre.
Très intéressant
Ça sent que c'est compliqué de se concentrer et d'expliquer un truc relativement complexe dans un truc ouvert avec du monde qui passe derrière... Brouillon du coup ! Heureusement, y'a toutes les autres vidéos.
Bon boulot en tout cas !
@Heu?reka Il manque un 0 dans la promesse de remboursement de l'entreprise A (elle est à 100k au lieu d'1M) dans le passage sur l'explication de la création monétaire (~9 min).
Merci!!!!
Peut être faudrait-il filtrer le son de cette vidéo puis la reposter ! C'est difficile de se concentrer avec le bruit ambiant
J'ai toujours du mal à comprendre pourquoi quand on parle de politique monétaire on pense seulement à augmenter la quantité de monnaie disponible dans l'économie. Il me semble qu'on pourrait aussi penser à la vitesse des échanges. En gros ce que je comprends qu'avec 10 fois plus de billets on peut faire 10 fois plus d'échanges à prix constant, certes, mais il me semblent qu'avec des billets qui circulent 10 fois plus vite (un billet passe par dix fois plus d'agents dans le même temps) on peut aussi faire 10 fois plus d'échanges. Pourquoi ce facteur de la vitesse de l'argent n'est jamais pris en compte dans les modèles?
@@Sam-bv8pp Oui certes il y a plus de monnaie sculpturale que fiduciaire. Je prenais l'exemple du billet juste pour éclairer mon propos, mais pas pour parler spécifiquement de monnaie fiduciaire. En vrai ce que je disais s'applique aux deux types de monnaies.
Car les institutions n'ont pas d'influence sur la vélocité de la monnaie, il la constate simplement. C'est une donnee exogène, plus ou moins stable dans le temps.
Si vous êtes payé 2000e par mois, vous avez tendance à les depnssr au même rythme de mois en mois (à l'échelle de la nation), si vous les dépensez plus vite, il faudrait que l'entreprise vous versé aussi vos salaire plus vite pour que ça soit soutenable. Par contre si vœu theaurisez la vélocité baisse et peu fair reculer le niveau d'activité économique et donc du PIB.
Mais encore une fois la politique monétaire n'a pas d'influence directe sur la vélocité
Irving Fisher y avait pensé un siècle avant toi, Tkt. Vas consulter son équation sur la théorie quantitative de la monnaie. :)
Cool ! Une nouvelle vidéo d'Heureka ! Mais où est passé ton pote et son bonnet ?
Please refaire le thème pareil de tes précédentes vidéo.
Bonne question pour le pétrole sur le mars... s'il y a eu de la vie organique il peut y avoir des combustibles fossiles....
lourd comme d'hab
dans le bon sens du terme ^^
Toujours super intéressantes tes vidéos 👌🏻
Excellent !
@Heu?reka Vers 17:50 il aurait fallut mettre deux flèches "déchets", une de l'économie vers la Terre et une du capital vers la Terre. Les Gaz à effet de serre sont des déchets gazeux créés par la production par exemple, la partie non-recyclée du capital en fin de vie (machine cassée non recyclée) c'est des déchets aussi. C'est ces déchets qui altèrent l'état des services écologiques et qui crée des dégats environnementaux.
Tu as carrément raison. Je modifierai pour mes prochaines conf
+1 C'est aussi pour cela que je propose, pour plus de justesse, de fusionner l'item capital au centre du marché de l'occasion et montré également que ce marcher est une compétence d'auto-recyclage/régénération du capital, (bien formé par lui). C'est important de voir le marcher d'occasion, aussi toxique soit-il sur l'aspect de la croissance, sur son rôle systémique d'inhibiteur, celui protège le capital et qui allège la dégradation de territoire, et qui restera à la fin lorsque la croissance de l'extraction sera fini. Celui qui inhibe l’emballement du moteur de la croissance à vouloir refaire ce qui fonctionne déjà, et donc à dilapider les ressources, l'énergie et le temps. (ce qui finira pas l’asphyxier de toutes manière) => ce qui met en évidence une problématique de développement et pérennité similaire à ceux modéliser en biologie.
... à croire que je fait l'apologie du marcher de l'occasion ... ça me trou le cul ... mais construire du neuf et habité dans une ancienne maison n'a pas le même impact écologique, et cela doit être modélisé.
Ainsi on aura les résidu/déchets qui partent du marcher de l'occasion causant la dégradation des territoires et jouera ainsi sur le niveau max du capital (en gros, ca le baisse, mais avec l'innovation et l'augmentation de la plus-value, la pertes peut être compensé par une hausse). Avec 100% de dégradation/déchets, le max possible du capital et de 0%. c'est le mécanisme important : les déchets asphyxient et confisquent.
Cela est important car on augmente toujours le capital en faisant de l'extraction de ressource, mais ce n'est pas forcement le cas en recyclant ou en rénovant/fructifiant le capital ( = marcher de l'occasion). On peut le faire par l'innovation qui améliore la plus-value d'une ressource a recyclé, mais c'est plus le cas lorsque la ressource se dégrade par exemple. Elle peut aussi avoir un bilan nul, par exemple un cycle fermé du CO2-énergie->CH4->plastique->déchet combustible+énergie->CO2 n'aura toujours qu'un bilan nul sur la croissance car on refait toujours la même plastique derrière. Mais on pourra initier une décroissance suivant les interdictions, les pertes de matières, ou à l'inverse, initier une croissance avec des innovations en biochimie du carbone.
Ce qui est donc intéressant, c'est de voir a quel point le spéculation est une prédation du système, et voir si elle n'a pas un rôle a jouer dans la régulation de cet écosystème. Si ce n'est qu'une prédation, alors on peut estimé que ce modèle économique peut être viable une fois mieux câblé et régulé. Sinon, c'est une impasse.
Je te tire mon chapeau pour avoir garder ton calme, rester concentré, et pas envoyer chier ses gros cons qui se comportent pire qu'une classe de maternelle, aucun respect pour la personne qui parle.
Heureka 😍
@@ingeniussoul8390 hahaha 🤣
Et la décroissance que certains les écologistes prônent c’est vraiment jouable? Ça a pour but de limiter l’impact sur l’environnement, donc sa destruction. Mais en même temps le monde fonctionne avec la dépense....
Passionant, limpide, récapitule tout.
Meilleure chaîne RUclips. Tu devrais commencer à voir pour faire émerger tes théories à un autre niveau. Un livre? Une thèse? Il doit y avoir quelque chose de plus grand qui se joue que les 150k abonnés youtube. Il faut les porter en "haut-lieu" si si tu y crois vraiment!
Très bonne présentation! franchement, Merci l'artiste.
J'aimerais bcp voir un épisode sur la "connectique" économique que tu proposes à 21:20, où la création monétaire ne finance pas directement le marché secondaire : est-ce possible, aujourd'hui, d'obtenir une telle connectique ? Serait-ce souhaitable ?
Dans la même veine, un épisode expliquant comment fonctionnait l'économie vis-à-vis de la création monétaire quand celle-ci était effectivement dans les mains des banques centrales contrôlées par les Etats
Merci d'avance !
Nice, super intéressant, bien joué !
Je trouve l'idée selon laquelle les inégalités participent à la perte de confiance des banques et bloquent l'émission de monnaie/dette intéressante. Où est-ce que je pourrais creuser pour en savoir plus? Il y a-t-il d'autre sources?
Super vidéo comme toujours. Merci pour ce travail.
Thomas Piketty, son livre "Capital et Idéologies".... 1200 pages par contre 😂
Sinon il en a fait un autre avant cela, "Le Capital au XXIème siècle". Moins complet, plus axé sur l'Europe.
Les deux sont biens, mais le dernier paru est vraiment très complet.
Pff, j'avais un problème avec ma carte, mardi dernière.
Pas la première fois, que leurs distributeurs sont en panne/la carte est difficile à sortir/pas tous les billets (50 euro, le plus épuisés), etc...................
Donc, je suis entrée dans la banque, dire qu'il y a avait quelques petits problèmes ....j'ai eu l'impression de parler à un robot [grrr]
J'aime bien aussi cette explication! Finalement, les crises économiques sont la prise de conscience collective d'un beug dans le mode de fonctionnement (problème avec la manière d'utiliser les ressources de l'environnement, problème dans la distribution inégalitaire des revenus, problème dans l'excès d'optimisme sur les marchés secondaires...). La crise vient apurer ces modes de fonctionnement non durables (mais après encore faut-il que la politique économique suive le pas pour que ces modes de fonctionnement ne se reproduisent pas)
Un début un peu difficile mais quand t'es lancé, t'es trop fort !
AAAAH Paris et plus ou moins tous les centres villes ! Vous ne la sentez pas votre belle bulle immobilière?
Il me semble qu'il y a une erreur conceptuelle dans ce modèle : *le capital est le marcher de l'occasion* . _Et c'est grâce a l'occasion qu'on peut faire du neuf. Une machine qui produit pendant 5 ans est d'occasion. Une ferme en fonction est de l'occasion. Un bureau d'étude en R&D est d'occasion. Un ingénieur vieillissant est d'occasion._ bref, on a bien le PIB et la production qui relie l'occasion (qui se dégrade généralement) et le neuf.
Ca ne remet pas en cause les mécanisme de spéculation, mais son "rôle" systémique.
Le marcher de l'occasion est en réalité l'inhibiteur qui évite que le marcher du neuf ne s'emballer en réduisant progressivement la croissance vers une limite asymptotique variable (en fonction des besoin, désir, innovation, capacité...) Mais en se faisant, casse tout le principe du moteur industriel privé ! Les propriétaire et gros Bil de l'occasion ne participe pas assez à l'effort industriel. Ça sera même, philosophiquement/socialement, en contradiction avec le libéralisme. Mais forcer a investir dans l'économie réel ne régle pas le problème de l'emballement du moteur économique qu'ils ont évité avec leur échange de bien en interne. Et sa soulage un peu la planète. car bon, le recyclage est aussi de l'occasion au moment ou l'on achète les déchets. et un don citoyen dans le cas de concession. Mais de la a dire que c'est du neuf, ca dépend du modèle. Transformer l'occasion ne créer pas obligatoirement de richesse, le bilan est nul, parfois ca en créer (optimisation de l'utilisation de la ressource) parfois non (dégradation de la ressource). Par contre une extraction suivit d'une transformation apporte toujours de nouveau biens fonctionnel au capital, et dégrade les territoires. On a apporté de la croissance là ou le recyclage n'en a pas forcement fait. C'est pour cela que le recyclage, aussi utile soit-il ne fait pas partie a mon sens du neuf, mais bien de l'occasion : rubrique rénovation qui peut avoir une part de neuf suivant comment cette ressource recyclé est injecté dans l'économie.
le point culminant de cette problématique est que le marcher de l'occasion (sous cette forme) et donc une attaque direct notre modèle de société sur laquelle elle s'engraisse pourtant. Car engendre l'austérité, et avec elle, le calage du moteur industriel. Le marcher de l'occasion détruit la notion de plans de carrière et de stabilité salariale et met en péril l'équilibre des foyers. Il remet en question le travail puisque ceux favorisé par le système économique ne sont pas ceux que l'on veut/aime favoriser. Mais comme précisé au dessus, cette prédation est aussi une rétrocontrôle qui préserve contre une catastrophe d’emballement et d'auto-destruction du support de l'économie : le territoire. Une impasse ?
On a jamais aussi bien expliqué l’économie. À moi en tout cas.
Excellente intervention, dommage que le coté fiscalité soit éludé dans cette présentation un peu trop courte, c'est sur qu'on ne peut pas tout dire en 27 minutes mais il est vrai que la pression fiscale est également un facteur qui va venir gripper le moteur économique tout autant que l'évasion fiscale qui fait simplement disparaitre les revenus du pays... Dans le dernier livre de Joseph Stiglitz, il est mentionné également que la quantité d'exploitant ne créant aucune richesse mais exploitant simplement des biens immobiliés ou autres en vivants des rentes de ces derniers contribuent grandement aux crises aussi... A un moment il faudrait se poser la question éventuellement de quelle genre de croissance a-t-on réellement besoin? De la croissance de richesses simplement? Plus d'industries, plus de restaurants on en a pas assez, plus de biens de consommations, de services? Et la croissance de l'éducation alors? La croissance de la sagesse? Celle qui permet aux individus de se lever le matin non plus pour gagner de l'argent et générer de la croissance mais plutot pour faire quelquechose qui fait vraiment sens, un sens plus grand que celui de capitaliser sur des richesses créées sur la destruction de l'environnement et des valeurs humaines... Bernard Stiegler dit qu'économiser au départ ca veut dire prendre soin... Force est de constater que les temps ont bien changé...
Très bonne vidéo !
Pourrais-tu nous donner quelques références de livres sur l’économie pour débutant ?
Merci
Bonjour, merci pour cette vidéo claire et intéressante.
Question peut etre ingenue, mais je n'ai pas bien compris comment résoudre la contradiction finale qui invite à dire qu'il faut financer majoriatairement le marche du neuf et en meme temps préserver l'environnement ?
Hugo Bachellier c’est pour éviter de gonfler une bulle spéculative et de créer principalement de nouvelles richesses !
Cependant PIB et écologie sont antagonistes...
@@logb5641 merci. J'avais bien compris cela dans la vidéo mais cette conclusion nous amène dans une impasse comme elle est présentée là si je ne me trompe ? peut etre serait il necessaire de diviser le marché de l'occasion en sous marché : ceux qui perdent de la valeurs et ceux qui creent des bulles, pour mieux représenter ceux qui insitent a faire des choix deplorables au niveau micro ?
En effet, il y aurais bien une régulation sur les marchés de l'occasion à mettre en place...
oui, il y a une impasse en terme de croissance, car pour qu'elle puisse être, il faut soit dégrader les territoires (extraction), soit augmenter la plus-value des matières recyclés, ou des biens d'occasion (rénovation).
Mais la croissance n'est si importante en soit : ce qui importe est le seuil de richesse possible. En gros l'asymptote qui détermine à quel niveau la richesse va +/- stagner. Si ce seuil est en constante baisse à cause d'un recyclage partiel par exemple ( = dégradation constante du capital) alors la décroissance ne va pas s'arrêter tant qu'un équilibre ne sera pas atteint entre captation et transformation des déchets par l'environnement et l'humain, équilibre qui n'est pas forcement possible, et qui fini (comme pour une colonie de bactérie) par l'annihilation, intoxiqué par ses déchets. Si cette asymptote oscille, avec des hausse et des bas, (e donc des phase de croissance et de décroissance) c'est pas gênant, voir même bien et normal, car ça peut être simplement du à une variation des besoins et des désir plus qu'a un vrai problème de gestion des ressources.
Dans un monde riche idéal (en fin de partie), on aura une croissance légère (global) grâce à l'innovation technique et un capital élevé, abondant. sauf que pour cela, ils faut de l'innovation technique, et donc ne pas favorisé les propriétaires, mais les états puis les industries.
Salut Gilles. Tes présentations sont toujours aussi excellentes ! J’avais une petite question à propos de l’impact des ressources sur le modèle. Il revient assez souvent l’idée qu’il n’est pas possible de découpler la croissance des énergies fossiles. Entre autres comme évoqué ici à la minute 10:38 d’une vidéo d’Avenir Climat : ruclips.net/video/Le6iKYyzEIY/видео.html Si je ne me trompe pas, il me semble que tu avais parlé de ça dans une de tes vidéos, en rappelant qu’il n’y avait pas de consensus sur la question. Y a-t-il du neuf sur le sujet ? Si on met de côté le débat, comment est-ce qu’un tel découplage pourrait se modéliser selon toi ? Merci beaucoup !
Il se passerait quoi si tous les français retiraient toutes leurs économies de leur banque (en espèces) en même temps ?
Excellent comme toujours, dommage que les gens soient si indisciplinés.......
Clair, net et précis!
Est ce qu’il y’a des personnes qui ont fait des études d’économie ? J’ai besoins d’information svp
Pourquoi les banques centrales investissent dans le marché de l'occasion alors ?
elle rachète des titres du marché secondaire (occasion) afin de fournir de la liquidité aux agents qui on l'espère investiront dans l'économie réelle (rien d'automatique). En provoquant un choc de demande massif de titres, elle fait hausser les cours et les plus values avec (cela permet alors de réinvestir). Cela n'a rien à voir avec de la spéculation. Elle agit au contraire au cours d'un cycle baissier afin de soutenir l'édifice
@@romainbizeur2648 c'est bien ce que je dit c'est complètement con. Ça ne sert que les 0.01 % qui sont déjà gavés
@@guyg.8529 Permettez moi de respectueusement désapprouver votre analyse.
@@guyg.8529 Bonjour, merci pour votre réponse qui est un peu frustrante car plusieurs choses ne sont pas si évidentes bien que certainement justes, pourriez vous les vulgariser encore plus?
1. Les deux étant des passifs dans le bilan comptable de l'état. Les réserves de la banque centrale ne proviennent pas nécessairement de l'état, si?
2. réserves plus liquides, cela veut dire qu'elle peuvent être réutilisées (par les vendeurs d'oblig.) pour investir par exemple dans l'économie réelle et que la crise/le ralentissement ne perdure pas?
3. Et les taux en question sont les taux sur la dette d'état de court et long-terme, ceux les plus corrélés avec les taux des crédits bancaires. Pas si évident: on comprend, plus ou moins, le mécanisme de variation inverse entre valeur de l'obligation et de son taux. Donc, admettons que le taux baisse (sur le marché secondaire donc), en quoi cela se transmet aux nouvelles émissions d'oblig. ou de crédits par les banques (dans les taux pratiqués).
4. La banque centrale se fout de se qui advient sur les marchés action: si vous faites référence à ma réponse, je faisais l'hypothèse qu'en période de 'crise financière-explosion d'une bulle' (action/dette immobilière etc), le fait que la banque centrale rachète des obligations fait baisser leur taux mais augmente leur valeur faciale (donc il y a possibilité de plus value sur les obligations ou en tout cas d'une pas trop grosse perte en 'capital') -> cela permet aussi indirectement de réinvestir et d'agir sur l'économie réelle
5. uniquement de contrôler la création monétaire des banques, en faisant varier les taux de ces crédits. Pourquoi parle t'on de politique monétaire accomodante (exceptionnelle), c'est bien qu'elle peut agir plus directement (achat d'obligations par exemple)
Merci d'avance
A 1h14 dans la vidéo,
ruclips.net/video/CML76Y4CENU/видео.html
on parle d'indices a propos de la monnaie Européenne qui ne serait qu'un outil technocratique.
Pourrais tu expliciter Stp. Il me semble que tu as déjà donné les clés pour comprendre. Mais une petite synthèse serait bienvenue. Surtout pour mesurer les impacts d'une sortie de l'euro.
Merci, bonne continuation.
On peut avoir les slides :D ?
Questions :
- Une nouvelle crise économique nous guette-t-elle ? (Quelle qu'en soit la cause)
- Un effondrement économique est-il probable dans les décennies à venir à cause de pénuries de ressources ?
On entends le mot "effondrement" à tout bout de champs et les tenants de cette théorie partent du principe que tout commencera par une crise économique. Est-ce une exagération, ou les collapsologues pointent-ils un vrai problème du doigt ? Ce serait chouette d'avoir ton avis là-dessus Heu?reka !
Plus de 7,5 milliards de ... ""humains"" ; alors, que les ressources s'épuisent ou/ET sont polluées (ou, de plus en plus difficiles à atteindre) ; cela devrait suffire à répondre à votre question.
P.S. : sans parler que nos "élites" sont corrompues, nos "scientifiques" des sous-nazes et nos "dirigeants" des laquais de l'oligarchie
P.S. 2 : sans parler, non plus, que tout le monde révassent de "vivre" comme des américains : 4 x 4, grandes maisons, cartes bancaires, climatiseurs, ordinateurs, secondes bagnoles, voyager en avions/yacht, hypermarchés, etc. etc. etc.
Si j'ai bien compris, pour répondre à ta première question, à 23:00 , t'as l’étape qui a conduit à la crise de 2008. Et à 26:55 , tu as l'étape à laquelle on est aujourd’hui (cf. les prêts de la FED depuis septembre-octobre 2019 et les taux négatifs de la BCE).
Pitié, dites moi que je me trompe.
@@noname8192 Pour la première question, j'ai très bien compris comment et pourquoi ça peut arriver. Mais est-ce sur le point de se reproduire ou pas ? Concernant, la FED et la BCE, de ce que j'ai compris, c'est un peu plus compliqué que ce que tu dis. C'est pour ça que je voulais avoir l'avis d'un expert. Avec un peu de chance, il répondra en vidéo... ;)
@@lilianneterrelachesys273 Ton raisonnement me semble, avec tout le respect que je te dois, un tout petit peu simpliste. Pourtant je suis végétalien, anti-consummériste, anarchiste, etc...
Mettre les scientifiques dans la même case que les ultras riches et les politiciens, c'est vraiment pas sympa. Ils se contentent d'étudier le monde pour mieux le comprendre et font des avancées dans plein de domaines. Est-ce qu'il y a des problèmes éthiques avec la sciences ? Certainement vu que certains scientifiques bossent dans des domaines comme l'armement ou font de l'expérimentation animale pas toujours justifiée. Est-ce que les priorités de la science ne sont pas toujours mises aux bons endroits ? Certainement, mais ce n'est pas la faute des scientifiques si les gouvernements ne leurs donnent pas assez de budget pour financer leurs recherches et ce n'est toujours pas de leur faute si nos élites corrompues ne les écoutent volontairement pas pour des raisons économiques. Nous avons énormément de brillants esprits mais encore faudrait-il qu'on mette leur savoir au service de la société... Si le sujet t'intéresse, je te conseille la série de vidéos de la chaîne "Mr. Sam ?" appelée : "le grand procès de la science" que tu trouveras sur youtube.
Une crise est très probable et sûrement causée par l'abondance des liquidités sur les marchés financiers. Des records sur les marchés US et des taux sauverais négatifs en zone euro
Impossible de suivre la vidéo avec le bruit ambiant :(
Un système qui repose sur une croissance permanente n'est pas durable. Un système qui considère l'achat d'occasion comme un problème n'est pas durable.
Ca s’est passé ou?
Quand les politiques, économistes et citoyens comprendront la nature des dilemme du type "prisonniers", on en finira enfin avec l'ultra-libéralisme :'(
Pas nécessairement. Le dilemme du prisonnier ne peut être appliqué directement à la macroéconomie pour deux raisons :
1) Sa conclusion, c'est-à-dire que le choix commun de non-coopération (je parle ici de coopération entre les joueurs, car bien sûr si on parle de coopération avec la police alors tout est inversé) est l'unique équilibre de Nash du problème et donc que les joueurs choisiront toujours de ne pas coopérer, a pour condition sine qua non que les joueurs soient "rationnels", c'est-à-dire dans ce cas précis qu'ils connaissent et comprennent les mécanismes qui régissent le jeu. Cette condition n'est souvent pas validée à l'échelle microéconomique, et même si on peut voir des tendances de ce qu'on pourrait appeler de la rationalité à l'échelle macroéconomique, il n'empêche que le marchés n'aient pas toujours ce genre de comportement dit "rationnel".
2) Il est facile de trouver un équilibre de Nash (et de montrer qu'il est unique) pour un dilemme du prisonnier ne comptant que deux joueurs et étant joué une seule fois. Cependant, quand on fait jouer en continu un grand nombre de joueurs les conclusions peuvent changer. Il n'est plus évident de trouver un équilibre de Nash, et encore moins de montrer qu'il est unique, quand le choix d'un joueur à un tour n peut affecter les choix de tous les autres joueurs au tour n+1, et que l'on répète cela pour un grand nombre de tours. Dans ce cas, le choix de ne pas coopérer n'est plus toujours le meilleur choix possible (cela a notamment été montré en faisant tourner des simulations avec beaucoup de joueurs et beaucoup de tours, et en observant que la stratégie consistant à ne jamais coopérer était perdante par rapport à d'autres stratégies dans certains cas). Cela est vrai aussi en macroéconomie : même en considérant des joueurs "rationnels", il n'est pas évident que la meilleure stratégie soit de ne pas coopérer.
En somme, l'analyse que la théorie des jeux fait d'un jeu tel celui du dilemme du prisonnier dépend largement sur des hypothèses initiales - la rationalité des joueurs, leur nombre et le nombre de tours - qui ne sont pas validées (ou ne le sont que partiellement) dans le cas d'une étude de la macroéconomie. Donc non, le dilemme du prisonnier ne sonne pas le glas de l'ultralibéralisme.
Sur le dilemme du prisonnier, voir l'excellente vidéo de Science Étonnante ruclips.net/video/StRqGx9ri2I/видео.html
@@azadsykes9880 Disons la vérité, nos soi-disant "élites" sont corrompues et hors sol/réalité.
Idem, pour nos pseudo-dirigeants et nos sous-nazes de "scientifiques"
@@lilianneterrelachesys273 N'est-ce pas aller un peu trop loin que de se détourner de toutes les personnes que tu inclues dans tes "élites", simplement parce que ce sont des politiques, des dirigeants, des scientifiques ?
Quand on mets un humain en position de gouvernance, cela ne lui confère pas automatiquement un discernement et une intelligence infinis. Il ou elle reste humain, c'est-à-dire prône à avoir des opinions, des idéaux, des objectifs et de voir certaines de ses entreprises couronnées de succès tandis que d'autres sont des échecs. Cela est d'autant plus vrai pour une classe dirigeante qui est constamment mise à l'épreuve de l'opinion publique, laquelle est composée de groupes d'individus avec des visions très différentes et souvent opposées. Quand un-e politique prend une décision, on peut être assuré que celle-ci sera applaudie par certains et violemment rejettée par d'autres. Toi, moi, mon voisin, le ministre du travail de Cuba, le Dalaï Lama, nous serions tous âprement critiqués si nous devions justifier toutes nos actions devant l'ensemble du pays.
Donc s'il te plaît, aies de la pitié plutôt que du mépris pour ceux-là qui sont jugés.
Je rajouterais que L'équilibre de Paréto et de Nash sont deux états d'équilibre qui sont révélateur du degrés de confiance ou de défiance des différents joueurs. Et que cela est donc directement lié aux codes de conduites et aux mœurs supporté/estimée partagé par les joueurs. (jugement propres à chacun, et le jugement des jugements des autres propres à chacun)
dans le dilemme du prisonnier, on a crée un policier "manipulateur" qui à toutes les billes, et des brigands qui n'en on aucune. Aucune confiance établie malgré, apparemment, un crime en commun : le jeu ne te le permet pas. Aucun code de conduite n'a été établie pour parler aux flics et l'exercice joue sur la naïveté de gens pour justement avoir une population ingénue, facile à manipuler (ne savant pas comment réagir), et ils vont jouer sur leur propres conception du voleur 'sans foi ni loi' bref, ca joue aussi sur le cliché (comme toutes bonne manipulation). Donc le dilemme de prisonnier met des biais pour que ce soit justement l'équilibre de la défiance qui soit favorisé. Ce qu'il démontre, c'est l'importance, dans la stratégie, d'avoir plus de connaissance que son adversaire si l'on veut anticipé ses coups et dominer la game. Et c'est à cause de cela que les brigands sont si "contrôlé" avant l'exercice.
C'est quand que tu fais une conférence à Lyon?
Passionnant et difficile à écouter à cause du brouhaha. Dommage.
Mais comment ça se fait que les gens parlent comme ça
La base du raisonnement est la dette. Or, la dette est un asservissement de l'être humain. Mais prétendre que la dette est nécessaire à l'enrichissement du monde est faux ! On peut de la même manière partir avec 2 agents économiques à 0, et enrichir le monde en écrivant un chef-d'œuvre (sans dette), en faisant un massage (sans dette), en trouvant le vaccin contre le sida (sans dette), etc.
Cette vidéo cautionne un monde de merde, d'asservissement, de mépris, de guerres, etc. La fameuse théorie orthodoxe. Dommage, Gilles ;-( je t'aimais bien, au début.
Je peux me tromper mais il me semble que cette présentation se voulait seulement descriptive et non prescriptive. Il s'agissait de parler de comment le système fonctionne aujourd'hui et non pas de comment il pourrait/devrait être :)
En 30mn difficile d'à la fois expliquer un système assez complexe et contre intuitif pour les non initiés et d'en faire la critique ^^'
@@lucfreyermuth2678 Faux. Ma fille a fait un gâteau pour toute la famille. Et elle ne s'est pas endetté. C'est le monde tel qu'il est.
c'est du grand n'importe quoi
Putain mais il ferme leur gueule les gens?