J'ecoute Mathilde et j'en ai presque les larmes aux yeux parce que j'ai l'impression qu'elle parle de moi. Jai demissioné il ya 4 mois jours pour jours et ce n'est qu'aujourd'hui que je me rends compte que j'ai vécu un burn out. Ma santé en a sérieusement pris un coup et je le ressens encore aujourd'hui mais je suis tellement heureuse d'avoir eu la force de dire STOP.
Il faut absolument implémenter la semaine de 4 jours y compris dans les métiers de la finance et du conseil, et reconsidérer l'importance de l'équilibre vie pro / vie perso pour toutes et tous.
@@michaelchenal5288 chez nous, la semaine de 4 jours s'est accompagnée d'une réduction du temps de travail mais pas d'une réduction du salaire. C'est le même modèle qui a été expérimenté récemment au Royaume-Uni par exemple : www.welcometothejungle.com/fr/articles/test-semaine-de-4-jours-uk-91-entreprises-pretes-a-adopter
Pour moi, le problème principal c'est le sous effectif chronique voire systémique car cela coûte moins cher aux entreprises. Les entreprises veulent des résultats pour un budget minimum, pure logique comptable. Le moindre collègue absent créé une surcharge sur l'équipe, je vous laisse imaginer le résultat sur une équipe de 20 personnes où on a forcément 1 absent en continu. Donc la solution serait de surstaffer ses equipes mais ca coute.
La culture du travail en France est ultra-problématique aussi. Paradoxalement, le système plus socialiste en France n'y aide pas du tout, voir pire. C'est ce que j'ai noté ayant travaillé en comparaison au Royaume Uni. En France dans l'économie actuelle, un bon travail dans une entreprise est presque un cadeau des employeurs, qui donne aussi un droit à l'abus du salarié car on sait qu'il ne survivra pas sans ce travail. Enfin bon c'est symptomatique dans toute économie capitaliste qui se dégrade.
C'est aussi comparé à un manque d'investissement. Le fait de poser des limites est vu comme un manque de loyauté, de reconnaissance, de motivation ... Pourtant on est pas payés si on arrive plus tôt le matin, tout comme on est pas payés si on reste plus tard le soir. Le maximum que je m'autorise désormais c'est 10 minutes. Mais au delà, ce sont des heures sup et ça amène une reconsidération de la rémunération. Mais l'investissement ne doit plus aller dans un seul sens.
Tout à fait d'accord. Le pire étant quand vos collègues ne se posent pas ces limites, et vous vous retrouvez donc seul à partir à l'heure. On est vraiment vu comme un glandeur, surtout en open space.
C'est vrai mais au moment T où vous êtes au travail et pas encore dans la tombe, vous faites le maxi. Car souvent ce qui n'est pas fait vous retombe dessus puissance 10 (clients mécontents, retards de fabrication etc).
c'est intéressant ce témoignage mais bon autant d'heure de travail pour des jobs on ne sait même pas ce qu'ils apportent, la réalité est pourtant celles des soignants, médecins qui manquent d'effectifs et de moyens.
Ca me fait penser à ces émissions où on plaint les caissières des super marchés parce qu'elles ont mal au poignet à la fin de la journée mais qu'on ne parle pas des hommes qui déchargent des tonnes des camions de livraison et qui remettent en rayons ces mêmes tonnes de fruits, légumes et de packs de bouteilles, le tout quotidiennement et en commençant à 6h du matin.
Certes, l'emploi peut devenir délétère. Considérons aussi la personne elle-même qui se met trop de pression, n'ose pas demander de l'aide ou dire non, etc. Personne ne s'appelle Mère Térésa, et encore même elle était loin d'être parfaite.
Mdr, peut-être avant nous parler de son salaire haha Mais à mourir de rire, Mlle ne parvient pas à suivre et on lui dédie un petit épisode sur youtube. Et tu penses que ceux qui font des boulots d'esclave avec des horaires 7/15, 15/23 et 23/7 pour un salaire de 1800 euros net ne sont pas à plaindre ? J'ai deux bacheliers de trois ans chacun, j'ai fait les nuits pendant 2 ans avec au moins une série de 7 à 9 shifts d'affilée par mois, j'ai ensuite switché vers le même boulot mais avec des horaires de jour et de nuit où je faisais aussi des séries de 8 à 12 shifts sans jour de repos complet entre les périodes de travail (on parle de jour de repos qui commence à une date et se finisse à la même date, déjà ce genre de formule t'annonce la couleur), ça a été jusqu'à 17 shifts consécutifs si je me souviens bien, et je me suis fait virer parce que je me suis plaint. Actuellement, je travaille uniquement en journée en alternant des 7/15 et 15/23, ce qui est déjà très difficile. Un peu décence s'il vous plait avant de vous plaindre, surtout que je travaille à Bruxelles sous la pluie et pas à Hong Kong, sur mon CV, ça ne me rapporte absolument rien, je passe juste pour un esclave aguerri. Je précise, sans que ce ne soit nécessaire, mais je suis un homme, forcément, les filles du boulot qui sont beaucoup moins bien qualifiées que moi et qui, parfois, ne parlent même pas français sont en 9/17 fixe du lundi au vendredi dans le back office. FYI : j'ai su parler 4 langues presque couramment à différentes périodes de ma vie... Ca me fait penser à ces émissions où on plaint les caissières des super marchés parce qu'elles ont mal au poignet à la fin de la journée mais qu'on ne parle pas des hommes qui déchargent des tonnes des camions de livraison et qui remettent en rayons ces mêmes tonnes de fruits, légumes et de packs de bouteilles, le tout quotidiennement et en commençant à 6h du matin.
J'ecoute Mathilde et j'en ai presque les larmes aux yeux parce que j'ai l'impression qu'elle parle de moi. Jai demissioné il ya 4 mois jours pour jours et ce n'est qu'aujourd'hui que je me rends compte que j'ai vécu un burn out. Ma santé en a sérieusement pris un coup et je le ressens encore aujourd'hui mais je suis tellement heureuse d'avoir eu la force de dire STOP.
Il faut absolument implémenter la semaine de 4 jours y compris dans les métiers de la finance et du conseil, et reconsidérer l'importance de l'équilibre vie pro / vie perso pour toutes et tous.
On ne pourrait pas être plus d'accord !
@@WelcometotheJungleMedia :)
4 jours à coup de 12h/j, et les permanences? Ceux qui doivent travailler pendant que les employés normaux ont leur week-end?
La semaine de 4 jours c’est génial, mais si seulement les employeurs respectaient les lois existantes, ça sera déjà très bien.
@@michaelchenal5288 chez nous, la semaine de 4 jours s'est accompagnée d'une réduction du temps de travail mais pas d'une réduction du salaire. C'est le même modèle qui a été expérimenté récemment au Royaume-Uni par exemple : www.welcometothejungle.com/fr/articles/test-semaine-de-4-jours-uk-91-entreprises-pretes-a-adopter
Pour moi, le problème principal c'est le sous effectif chronique voire systémique car cela coûte moins cher aux entreprises. Les entreprises veulent des résultats pour un budget minimum, pure logique comptable. Le moindre collègue absent créé une surcharge sur l'équipe, je vous laisse imaginer le résultat sur une équipe de 20 personnes où on a forcément 1 absent en continu. Donc la solution serait de surstaffer ses equipes mais ca coute.
La culture du travail en France est ultra-problématique aussi.
Paradoxalement, le système plus socialiste en France n'y aide pas du tout, voir pire.
C'est ce que j'ai noté ayant travaillé en comparaison au Royaume Uni.
En France dans l'économie actuelle, un bon travail dans une entreprise est presque un cadeau des employeurs, qui donne aussi un droit à l'abus du salarié car on sait qu'il ne survivra pas sans ce travail. Enfin bon c'est symptomatique dans toute économie capitaliste qui se dégrade.
C'est aussi comparé à un manque d'investissement. Le fait de poser des limites est vu comme un manque de loyauté, de reconnaissance, de motivation ... Pourtant on est pas payés si on arrive plus tôt le matin, tout comme on est pas payés si on reste plus tard le soir.
Le maximum que je m'autorise désormais c'est 10 minutes. Mais au delà, ce sont des heures sup et ça amène une reconsidération de la rémunération. Mais l'investissement ne doit plus aller dans un seul sens.
Tout à fait d'accord. Le pire étant quand vos collègues ne se posent pas ces limites, et vous vous retrouvez donc seul à partir à l'heure. On est vraiment vu comme un glandeur, surtout en open space.
Il parait que les cimetières sont remplis d'indispensables .
C'est vrai mais au moment T où vous êtes au travail et pas encore dans la tombe, vous faites le maxi. Car souvent ce qui n'est pas fait vous retombe dessus puissance 10 (clients mécontents, retards de fabrication etc).
0:38 pour pallier LE départ SVP et non "au" merci...
c'est intéressant ce témoignage mais bon autant d'heure de travail pour des jobs on ne sait même pas ce qu'ils apportent, la réalité est pourtant celles des soignants, médecins qui manquent d'effectifs et de moyens.
Ca me fait penser à ces émissions où on plaint les caissières des super marchés parce qu'elles ont mal au poignet à la fin de la journée mais qu'on ne parle pas des hommes qui déchargent des tonnes des camions de livraison et qui remettent en rayons ces mêmes tonnes de fruits, légumes et de packs de bouteilles, le tout quotidiennement et en commençant à 6h du matin.
La jalousie fais beaucoup
Certes, l'emploi peut devenir délétère. Considérons aussi la personne elle-même qui se met trop de pression, n'ose pas demander de l'aide ou dire non, etc. Personne ne s'appelle Mère Térésa, et encore même elle était loin d'être parfaite.
Le travail c'est dla merde !
mathilde voyait son fric qui rentrait sur son compte je pense .... motivation principale au début
Tu crois que tu peux avoir le dessus sur ce syteme mais il finit toujours pas t'ecraser, ma conclusion s'y tenir en marge
Mdr, peut-être avant nous parler de son salaire haha
Mais à mourir de rire, Mlle ne parvient pas à suivre et on lui dédie un petit épisode sur youtube. Et tu penses que ceux qui font des boulots d'esclave avec des horaires 7/15, 15/23 et 23/7 pour un salaire de 1800 euros net ne sont pas à plaindre ?
J'ai deux bacheliers de trois ans chacun, j'ai fait les nuits pendant 2 ans avec au moins une série de 7 à 9 shifts d'affilée par mois, j'ai ensuite switché vers le même boulot mais avec des horaires de jour et de nuit où je faisais aussi des séries de 8 à 12 shifts sans jour de repos complet entre les périodes de travail (on parle de jour de repos qui commence à une date et se finisse à la même date, déjà ce genre de formule t'annonce la couleur), ça a été jusqu'à 17 shifts consécutifs si je me souviens bien, et je me suis fait virer parce que je me suis plaint.
Actuellement, je travaille uniquement en journée en alternant des 7/15 et 15/23, ce qui est déjà très difficile. Un peu décence s'il vous plait avant de vous plaindre, surtout que je travaille à Bruxelles sous la pluie et pas à Hong Kong, sur mon CV, ça ne me rapporte absolument rien, je passe juste pour un esclave aguerri.
Je précise, sans que ce ne soit nécessaire, mais je suis un homme, forcément, les filles du boulot qui sont beaucoup moins bien qualifiées que moi et qui, parfois, ne parlent même pas français sont en 9/17 fixe du lundi au vendredi dans le back office. FYI : j'ai su parler 4 langues presque couramment à différentes périodes de ma vie...
Ca me fait penser à ces émissions où on plaint les caissières des super marchés parce qu'elles ont mal au poignet à la fin de la journée mais qu'on ne parle pas des hommes qui déchargent des tonnes des camions de livraison et qui remettent en rayons ces mêmes tonnes de fruits, légumes et de packs de bouteilles, le tout quotidiennement et en commençant à 6h du matin.