Philippe Forest - Proust

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  • Опубликовано: 22 ноя 2024

Комментарии • 37

  • @dutronc19
    @dutronc19 2 года назад +5

    Belle conférence. Il faudrait mille vies... si je recommençais (ai fait une licence scientifique, et plus tard, un cycle de psychologie clinique), j'aimerais bien creuser l'écriture de Proust, la recherche du temps perdu, avec un tel professeur. La vie est courte. Proust prend tout son sens quand on se rapproche de la mort.

  • @joelsud30
    @joelsud30 3 года назад +15

    Moi qui suis dans une phase où je me réintéresse à Proust, je trouve son analyse très éclairante, personnelle, hors des sentiers rebattus et stimulante. Erudite aussi (le parallèle avec le Dante des Enfers). Je ne sais pas s'il y a des écrits de M. Forest sur Proust disponibles. Merci à lui de cette conférence et à ceux qui l'ont publiée.

  • @liudmilacalohard7066
    @liudmilacalohard7066 6 месяцев назад +1

    Passionnant. Profond. Parfait.

  • @Adrianomarino
    @Adrianomarino 2 года назад +2

    Quelle belle leçon "Moi qui suis dans une phase où je me réintéresse à Proust, je trouve son analyse très éclairante, personnelle, hors des sentiers rebattus et stimulante. Erudite aussi", Joel vous avez dit le mes impressions

  • @mathieubarsalou6434
    @mathieubarsalou6434 9 лет назад +10

    Merci beaucoup pour les conférences de M Forest. Ses analyses m'ont menées à son oeuvre...

    • @PM.68
      @PM.68 7 лет назад +3

      Mathieu Barsalou m'ont menées ????

    • @Methilde
      @Methilde 3 года назад +4

      @@PM.68 Le principale c'est qu'elles l'ont mené.

    • @nauhevoueroun8572
      @nauhevoueroun8572 4 месяца назад +1

      @@Methilde Haha j'avoue...
      _________________________________________________________
      Bonne ou mauvaise, si une critique d'une oeuvre amène son public à l'oeuvre... c'est qu'elle est bonne - la boucle est bouclée.

  • @rochefort82
    @rochefort82 2 года назад +1

    J'ai écrit un petit texte sur Proust, le voici, dites moi si vous êtes d'accord, merci:
    ""Ce qui frappe, quand on lit Proust, c’est l’absence totale de rêve et d’émotion ». Brutal, inattendu, ce jugement lapidaire émis par Joseph Conrad dans une correspondance a de quoi surprendre, heurter les certitudes et les fantasmes communément entretenus par les commentateurs, chroniqueurs et autres traine-savates de la culture.
    On associe généralement la recherche au langage poétique, la richesse métaphorique, la rêverie infinie portée par une forme dilatée, une longue phrase en spirale. Or la poésie comme le rêve sont cousus de silence. La langue saturée de Proust se pose à rebours - paradoxe intéressant pour celui qui, toute sa vie durant, fut allergique au bruit. Plus de mots que de choses. Un exercice d’inversion, une anti synthèse. 3000 pages pour la saveur d’une madeleine. Il ne s’agit pas de trouver le mot adéquat et transfigurant, mais d’évider la chose et le réel de leur substance, de les aspirer dans le siphon littéraire par le déploiement d’une puissance analytique. D’où le statisme du récit mais aussi l’étrange amertume infusée lentement dès les premiers volumes. Que reste-t-il du réel ? Tel est le tourment infligé au lecteur, d’autant plus quand l’érotisme d’un langage craché à jet continu, autonomisé sur un mode solipsiste, nous renvoie presqu’à l’état de réceptacle, rendu concave par un processus d’envahissement. La recherche peut aisément se concevoir comme une entreprise nihiliste, un exercice de démolition puis de reconstitution, de l’autre coté du miroir.
    Du rêve, il y en a… La maison de campagne d’enfance, la plage de Balbec (Cabourg) en été, les hôtels particuliers, le bois de boulogne. L’imaginaire bourgeois le plus morne, réduit à ses plus communs dénominateurs. Et c’est précisément de ces points statiques, de ces colonnes de tourbe fossilisée que prend forme la fameuse cathédrale proustienne. Morne, circulaire, mais composée d’autant de bulles d’infinis en forme de chapelles, de fragments, de reliques que sont les personnages, les digressions, les rencontres sanctifiées par le souvenir.
    Dieu est le grand absent de la recherche; pas même une phrase, une réflexion ne lui sont dédiées. Tout à l’inverse les églises sont le grand leitmotiv dans l’univers esthétique et géographique du narrateur. L’édifice religieux n’est pas lui-même conçu comme vecteur de foi mais comme résidu d’un temps révolu, réminiscence. C’est bien le Temps, au sens métaphysique, qui se substitue à Dieu. Vivre une réminiscence (une saveur, une fragrance, une vision qui font ressurgir un monde disparu), c’est expérimenter du « temps à l’état pur », être touché par la grâce. La sensibilité proustienne, fut-elle incroyante, est bel et bien d’essence catholique, et fondée sur des signes.
    Ainsi, de façon plus culturelle que « sensible » pourrait s’envisager la judéité civile de Proust; la mémoire avant la foi, la chronique, le texte comme mystique première - bien plus que la « marginalité créative » d’un auteur juif décrivant par son oeil laser un monde auquel il n’appartient pas...
    Et l’on ne peut faire plus éloigné du pessimisme bouddhique que Proust, pourtant admirateur de Schopenhauer, cité à plusieurs reprises. L’un se fonde sur l’art du détachement; la recherche est un art de l’attachement.
    Si la poésie est élévation, la recherche est le récit d’une permanente désillusion, une descente du ciel vers la terre - non pas celle du saint esprit mais de l’imaginaire qui vient s’écraser platement sur l’incompressible solitude des êtres, même ceux habitant le monde olympien de la haute aristocratie. Si Victor Hugo exaltait les misérables, Proust pulvérise les étoiles suspendues au ciel, qui habitent ses fantasmes et ses désirs d’enfant. La saturation du langage n’est pas mouvement d’élévation mais désintégration. Ce long processus mis en oeuvre de façon circulaire et fragmentée jusqu’au « Temps retrouvé » préfigure, dans le récit, la dévastation réelle opérée par le temps sur les personnages, et les évènements de la guerre de 14 qui viennent balayer un monde. La sentence du réel vient concrétiser le processus intérieur du narrateur, qui dès lors, décide de se mettre à écrire."

  • @annelemeur8832
    @annelemeur8832 3 года назад +2

    Un homme très intéressant, qui reste à " niveau superficiel de lecture " , comme il le dit lui même. À compléter par des lectures ou média supplémentaires.

    • @nauhevoueroun8572
      @nauhevoueroun8572 4 месяца назад

      Disons qu'il ne s'adresse a priori pas à des spécialistes. Je ne parlerais donc pas de niveau "superficiel", car cet adjectif est connoté négativement, mais plutôt de porte d'entrée :)

  • @laurencejean45
    @laurencejean45 3 года назад +3

    Moi, il me repose, on n'est pas obligé d'être d'accord avec lui mais il pose de bonnes questions.

  • @charlesminier5252
    @charlesminier5252 3 года назад +1

    Une conférence intéressante

  • @KarlProust
    @KarlProust Год назад

    Un peu décousu mais il y a des choses intéressantes.

  • @adda7256
    @adda7256 7 лет назад +4

    Roland Bathe parle de Marcel Proust comme personne!

  • @iristricky_ilv
    @iristricky_ilv 2 года назад

    Tous ces vivants que le narrateur retrouve sont des “ survivants” presque des fantômes, qui lui montre à quel point tous les hommes sont voués à disparaître.
    Le narrateur est comparable à Ulysse, il est assaillit par l’ombre de ceux qu’il a connu, et renvoie à l’image de sa prochaine disparition.( odyssée : Ulysse convoquant les morts et se désaltère dans le sang de l’animal = Achille et sa mère) descente aux enfer mais aussi une danse macabre ,vision d’horreur ,les vivants sont déjà des cadavre , ravage du temps, c’est toujours les gens qu’on voit vieillir et pas nous-même, Proust : metamorphose , en vieillissant les êtres ont pris l’apparence d’animaux étranges, ..
    Danse macabre : la mort entraîne après elle , tous les êtres , puissants ou modestes , la mort égalise tout. La vision de la mort et du temps est la pour faire prendre conscience au vivant la vanité de l’existence et de la nécessité de se repentir pendant qu’il est encore temps en se convertissant à la vraie vie : la littérature.
    “Salut” par l’art : Proust cherche à accéder à la vérité ( conte de mille et une nuit , .. tehatralisé le salut presque surnaturel qui compte bien offrir à son narrateur)
    La voie de son paradis, c’est quelque fois au moment ou tout nous semble perdu , que l’avertissement nous semble arrivait.
    Alors qu’il attend pour être introduit dans le monde des guermantes, le narrateur reçoit 3 sensations : perte d’équilibre, entend un domestique , porte à ses lèvres une serviette.
    Sensation présente renvoie à une sensation passé , qui elle meme ressuscite ( religieux de la redemption) une sensation d’autrefois, et permet d’accéder à une sorte de hors-temps ( le temps à l’état pur) =bal chez les guermantes .
    Sensation du temps retrouve n’a de sens que si elle est déchiffrée, la mémoire involontaire, experience de la madeleine, et autres..
    Le temps retrouve apporte la conscience que prend le personnage, sa veritable vocation = l’art.
    Texte : l’esprit de l’escalier ( à lire)
    Proust est trop intelligent pour tomber dans les travers idéalistes de l’art.
    = la loi cruelle de l’art est que les êtres meurent ,…
    Vision rédemptrice de l’art.
    Pouvoirs de la littérature, dans le domaine de la réalité, à priori la littérature ne peut rien , à part constater le désastre individuel et collectif de la réalité

  • @Norpois
    @Norpois 2 года назад

    Déception... Philippe Forrest qui a tant travaillé sur Tel Quel ou Sollers, qui, à titre personnel, a cherché ce que la littérature peut pour lui, attend bien longtemps avant de trouver un (petit) objet.

  • @agustinpinto761
    @agustinpinto761 8 лет назад +1

    por momentos los subtitulos en frances son muy malos falta seriedad y profesionalidad ,seamos univeersales y cuenten con el español que es una poblacion muy alta.GRACIAS

  • @annemichel8242
    @annemichel8242 3 года назад

    Recentre ta pensée, please

    • @Methilde
      @Methilde 3 года назад +1

      Tout le monde a droit d'écouter à sa manière, please.

  • @dianeprintemps1042
    @dianeprintemps1042 4 года назад

    889887797ppppoôppôôpppmppoomőôpôoôpoôőopôôôômő9oôôpôooomôôôôpôpp99oooőôőôpmôôôppôpooőôpőpôôőôpôôô

  • @3xwtim
    @3xwtim Год назад

    D'accord pour Proust et Céline, mais il me semble que Claudel et Bernanos passent avant Aragon parmi les plus grands du XXème siècle.

  • @Afriquemonde732
    @Afriquemonde732 2 года назад

    J'aime l'écriture de Céline, mais il n'était pas à droite mais l'extrême droite...

  • @christophedesbiens4490
    @christophedesbiens4490 3 года назад

    Conférence pour dégoûter les pauvres étudiants

  • @jacobmorgenstein6788
    @jacobmorgenstein6788 4 года назад +1

    Le prof communiste avec son cache-nez en classe. Manque plus que le col de barbe

    • @Methilde
      @Methilde 4 года назад

      Un cliché absolu, Proust sans doute les avait en horreur.

  • @christianduperray9237
    @christianduperray9237 4 года назад +2

    Ennuyeux au possible ...

    • @Methilde
      @Methilde 4 года назад +4

      Que veniez vous faire dans cette galère ?

    • @karpathos08
      @karpathos08 3 года назад +8

      Restez sur Marc Lévy

  • @voyage54
    @voyage54 5 лет назад

    « Un guignol scientifique et philosophique. »

  • @abooswalehmosafeer173
    @abooswalehmosafeer173 6 лет назад

    Tout comme Proust tourne en rond et tourbillone, ce monsieur la fait la meme chose
    Quoique utile et instructif un peu agacant.

    • @Methilde
      @Methilde 4 года назад +5

      Il est encore plus agaçant d'entendre dire que Proust tourne en rond, autant ne pas le lire car ce n'est en rien une obligation.

    • @christophedesbiens4490
      @christophedesbiens4490 3 года назад

      N importe quoi. Proust c est un genie. Le conférencier lit simplement des extraits de livres mediocres