La vulgarisationscientifique, c'était mon métier, bien avant RUclips (je suis maintenant un vieux monsieur) Je me régale avec toutes vos vidéos et celles de vos collègues, j'apprécie le sérieux de votre travail qui sait y associer de l'humour, votre respect de ceux à qui vous vous adressez (le thème de cette vidéo le montre bien) votre générosité et le plaisir non dissimulé à partager vos connaissances. Merci beaucoup !!!
Je suis formatrice informatique (spécialisée Apple), je rédige donc des articles et des formations. Je publie également des tutos sur ma chaine RUclips. Mon public est très varié. Ce qui est intéressant, c'est de constater que les gens d'une quarantaine d'années sont plutôt calés (l'école leur a appris les bases de l'informatique). Par contre, les plus jeunes ont les mêmes questionnements que les anciens (65 ans et +). Deux générations opposées qui rencontrent donc les mêmes difficultés, avec les mêmes lacunes. Toujours très important et très intéressant de bien connaitre son public, tu as tout à fait raison, merci pour la vidéo 👍
C'est le talent que tu as montré dans ton exposé de présentation au prix Jean Perrin ( ta précision et ton plaisir à communiquer on fait le reste).Alors BRAVO 💐💐💐
Je me rappelle une intervention à propos des abeilles quand j'étais en fin primaire et la personne avait exactement commencer comme ton exemple et en effet on a tous eu l'impression qu'elle nous prenais pour des débile
Le pire, je trouve, c'est quand l'audience est composées de personnes qui ont un niveau de connaissance différents mais que tous pensent être au même niveau... Si on prend une notion "A" et une notion "B" par exemple, et que dans l'audience certains connaissent "A" et "B", d'autres seulement un peu A, et certains connaissent vaguement A et un peu B: Si on détaille A et B on maximise les chances que tout le monde ait compris car notre exposé est complet mais on s'est mis à dos du monde pour les raisons que tu évoques. La vulgarisation demande également des compétences en élocution, on s'en sort en choisissant soigneusement ses mots et sa manière de parler, et on a tendance à l'oublier.
Comment savez-vous qui nous sommes? Surtout Vous, mon cousin a 20 ans et vous suit. J’en ai 52 et idem. Il n’a pas fait d’étude et moi si. Pourtant vous nous avez conquis tous 2, avec une approche complètement différente. On en discute, et ça apporte une autre richesse. 💖💖💖 Merci de TOUT votre travail. 💖💖💖💖💖
Je vulgarise au primaire et au secondaire les notions de sélection naturelle et de méthode scientifique. J'ai fini par remarquer que parfois, même les enseignants ne sont pas tout à fait au courant du niveau de leur élèves face à certaines notions. Je suis souvent entrée dans les classes où l'enseignant me disait "attention, c'est une classe faible..." pour me rendre compte que j'avais devant moi des élèves super allumés. Je crois (j'ai peut-être tors) que parfois, on fait une auto-prophétie en "rendant" notre auditoire con, justement parce qu'on le sous-estime... L'auditoire qui se sent sous-estimé perd son intérêt envers la présentation et écoute en auto-pilote au lieu de vouloir pousser ses connaissances.
@Miz Ambal Hahaha! Alors oui, apparemment, c'est une expression québécoise (on en apprend tous les jours!), au Québec "allumé" dans ce contexte veut dire "passionné par le sujet" ou "dégourdi" :)
Je suis entièrement d'accord, en tant que prof ( d'instrument de musique ) j'ai tendance à partir du principe -notamment avec des enfants qu'on a tendance à considérer comme beaucoup moins capables et intelligents qu'ils ne le sont en réalité - que je dois expliquer clairement certes, mais sans simplifier à outrance. Adapter son discours à son public évidemment, sans faire disparaître la complexité, quitte à simplifier ou changer de point de vue après coup si le propos n'a pas été compris. Quand on le fait bien ça donne un sentiment de satisfaction énorme à l'élève, de se dire "waouh c'est complexe, mais contrairement à ce que je pensais j'ai réussi à comprendre"
je comprend ce point, mais personnellement je préfère qu'on me demande si je connais quelque chose que je sais déjà plutôt que l'inverse. Justement j'ai l'impression que si l'on me parle de quelque chose que je ne connais pas comme si je le connaissait j'ai l'impression qu'on me prend de haut... Après je suis quelqu'un de très introverti donc je n'ose pas forcément demander si je ne sais pas.
Cette vidéo arrive 10 ans trop tard pour moi ! J'ai sabordé une de mes présentations d'un nouveau réseau de transports urbains, face à un groupe de femmes en difficulté en situation d'insertion professionnelle. J'avais passé une heure à présenter le contexte juridique de l'évolution du réseau alors que ces dames voulaient juste connaître les itinéraires des nouvelles lignes de bus et les correspondances possibles avec le futur tramway. 1 j'ai manifestement perdu mon audience et 2 c'est moi qui suis passé... pour un con ! Aujourd'hui je ne ferai plus la même erreur. Et j'espère grâce à cette chaîne éviter d'en faire (trop) de nouvelles !
@@SciPlus personnellement, en tant qu'ingénieur architecte, m'occupant des communications avec les clients qui acquièrent un appartement ou une maison, le plus grand enjeu consiste à découvrir au plus vite le profil du client et adapter le discours pour faire le travail d'architecture et commercial au mieux... c'est d'ailleurs tout l'intérêt de l'échange et je ne veux pas passer ni pour un con (-descendant?) ni perdre le temps des clients qui connaissent bien les sujet, ou encore perdre les néophytes en détails techniques aui leurs font alors peur... je dois montrer que je maitrise mon sujet, mais uniquement au niveau de compréhension technique que le client maitrise, et leur fournir le meilleur projet architectural possible... tout un art...
Un questionnement paradoxal me vient avec l'exemple des personnes âgées. La question "Avez-vous déjà vu un vélo ?" est clairement rhétorique et j'imagine parfaitement que face à un public classique (adultes, ados...) la réponse soit tellement évidente que cela puisse faire rire. Ce serait alors une très bonne accroche. Il me paraît aussi très censé de considérer qu'adressé à des personnes âgées (venant d'un jeune), la question agace et passe pour de la condescendance. Ainsi, une même formulation peut faire rire un public et prendre de haut un autre. La bonne chose à faire semble être de ne pas utiliser cette phrase face aux personnes âgées. Mais considérer qu'ils ne comprendront pas la blague et seront vexés, n'est-ce pas un peu les prendre pour des cons ? Paradoxal... Je pense qu'on peut prendre le public pour des cons. Mais ce qu'on doit éviter, c'est de les faire passer pour des cons (ou dit autrement, ne pas montrer qu'on les prend pour des cons). Très bonne vidéo en tout cas !
Pour avoir fait des "confs" devant des ados, généralement, je commence par leur donner le thème et leur demander ce à quoi ça les fait penser, pour justement voir en live avec elleux quels sont les mots connus, qu'est-ce que ces mots veulent dire dans leur compréhension de la chose, ect... et en plus ça engage dans la discussion ! Mais c'est clairement plus facile à faire quand on a un tableau noir et du temps et surtout quand on est en live.
@@leogarcia5577 En première accroche, je suis totalement opposé à l'écriture dite "inclusive" qui rend toute généralisation exclusive ~ c'est donc une écriture _exclusive_ . Cela mit de côté, la définition d'un genre orthographique neutre me paraît digne d'intérêt : - Le masculin ("les humains") et le féminin ("les oies") conservent leur sens généraliste et ne doivent donc pas être considérés comme exclusifs si ce n'est pas l'objectif de la phrase - Le neutre ("elleux") doit être une représentation qui est prononçable dans la langue courante (exit "boulanger.ère.lx") - La graphie doit être cohérente avec la syntaxe existante, et ne pas détourner les codes existants Voilà. Pour moi, "elleux", "iels", et d'autres sont acceptables. Je ne compte pas employer ces constructions, mais aucun point médiant ne passera le seuil de ma porte ; le neutre explicite en revanche est bienvenu. :)
@@leogarcia5577 Le problème de méthodologie est partagé, mais s'il y a un besoin exprimé dans ce sens, je ne suis personne pour m'y opposer ; en revanche, là où je ne te rejoins pas, c'est que le "masculin générique" (autant que le "féminin générique", c.f "les fourmis", les mâles sont inclus, "les canards", les femelles sont inclues, "les humains", les femelles sont inclues, "les personnes", les mâles sont inclus, etc) resterait intouché et valable. Le neutre explicite serait juste une manière de faire taire les gens qui se sentent opprimé(.e.x.l.w.z.)s car la conjugaison orthographique ne correspond pas à leur genre hétéronormé rétrograde et bipartisan. (Et qui se disent "progressistes", ahem.)
Note+ : "elleux" a l'avantage de pouvoir changer de sujet sans reformuler la phrase : "Des humains. Celleux qui vont chasser reviennent à la tombée de la nuit pour éviter les prédateurs." / "Des souris. Celleux qui vont chasser reviennent à la tombée de la nuit pour éviter les prédateurs." Non-pas que ça ait un intérêt critique en soi, je trouve l'idée de ce neutre explicite pertinente [tant qu'il n'empiète pas sur les constructions grammaticales en place]. Note- : mais c'est compliqué à bien employer, vu que "humains", c'est du masculin, y'a pas de raison en théorie de passer par une case neutre puisque le genre orthographique est connu et fixé. Même remarque pour "souris", le neutre dans ce cas permettrait de rédiger des textes à trous (à _placeholders_ ), tout en gardant un sens global cohérent une fois le sujet déterminé... (Ce qui me paraît encore une fois une idée intéressante.) J'ai dépassé l'âge de la naïveté crasse, donc je pense bien que ce neutre, c'est plus pour se battre contre un patriarcat disfantasmé et polluer l'orthographe avec des particules parce-que "les gens, c'est du masculin, donc c'est les mâles ; et les humains, c'est pareil". (Ne surtout pas demander si "les chaises" ont demandé à être des femelles...)
Excellent! Cette leçon devrait être enseignée, particulièrement aux soignants, et à tous ceux qui aident le personnes êgées et/ou handicapées.... Je suis un jeune paraplégique de 43 ans , et ce langage condescendant m'a régulièrement été adressé...C'est extrêmement agaçant... Dans ce cas, difficile de ne pas prendre moi-même la personne en question pour une c****! Et cette situation est particulièrement fréquente pour les personnes handicapées qui ont des problèmes d'élocution, de coordination des mouvements, ce qui n'est heureusement pas mon cas. Il y a reste sur ce sujet un fameux travail de pédagogie à faire, au niveau de la population générale.... Et je sais de quoi je parle! Pour relativiser, cela est effectivement souvent dû à de la maladresse, de la part de personnes qui ne savent pas trop comment réagir. Pourtant (en théorie), c'est très simple:il suffit de rester naturel....
Première fois que je ne suis pas du tout d'accord avec les propos tenus sur la chaine. Merci pour ce travail de longue haleine, sur les deux chaines, néanmoins :) !
5:58 "(...) vous ne pourrez jamais regagner l'audience...". Non, pas l'audience, le PUBLIC! Ou l'AUDITOIRE! (Une chaîne de télé, une radio peuvent regagner leur audience... un avocat aussi peut regagner son audience... mais un conférencier perd ou gagner son public, son auditoire...). Idem à 6:32 : ton "audience", c'est ton nombre de vues, tu ne peux pas la sous-estimer! C'est ton public ou ton auditoire que tu peux sous-estimer... ou plutôt dont tu peux sous-estimer l'étendue des connaissances, ou la rapidité de compréhension de nouvelles choses (notamment parce que tu vulgarises très bien! Bravo pour cette magnifique chaîne!).
Je te remercie, je suis en ce moment en train de prendre conscience de ce problème, de parler des choses qui me passionne sans prendre les précautions que tu évoques et je pense que j'ai souvent perdu l'auditoire voir des relations amicales où la possibilité de telles relations parce que les gens ont l'impression que je les prend pour des cons alors que ce n'est pas du tout le cas ... Donc merci d'en parler ;)
Pour ma part j'interviens auprès d'élus sur des sujets techniques en tant que consultant et la problématique est la même. Il ne faut pas partir de trop bas pour ne pas perdre leur attention mais en même temps ce ne sont pas des experts du domaine. Le problème c'est qu'on a personne pour nous dire ce qu'ils savent ou ne savent pas ... Merci beaucoup pour ta vidéo très instructive !
- Il y a demain une conférence de vulgarisation sur le vin et l'alcoolisme - Qui fera celle-ci ? - Scilabu - S'il a bu, c'est tout à fait approprié (je m'excuse bien sûr pour ce stupide et outrageant jeu de mots auprès de quiconque trouverait mes propos alambiqués)
Ce qui est complexe c’est aussi de ne pas tomber dans l’excès inverse et d’employer des mots que personne ne connaît Ça donne l’impression que la personne ne prend pas la peine de s’adapter à son audience :/
L'éloquence est aussi très important. Il n'est pas forcément nécessaire d'avoir énormément de vocabulaire pour se faire comprendre, il suffit de savoir utiliser et d'assembler des mots simples dont tout le monde comprend le sens.
Ça me fait penser à une très bonne série de vidéos "One Concept in 5 level of Difficulty" qui propose *littéralement* d'expliquer un concept un peu complexe à un·e enfant, un·e ado, un·e étudiant·e en licence dans ce domaine, un·e étudiant·e en master dans ce domaine, et un·e expert·e. Eh bah je trouve que c'est super, parce qu'on "enclenche" des paliers de compréhension différents, progressivement en plus, et du coup ça cueille directement l'attention et ça permet de reposer les bases.
Je révise tes vidéos et celle-ci avait besoin d' un petit rappel pour moi. 🙂 Etant prof de musique, c' est mon habitude d' exposer mon savoir et en effet l' équilibre à trouver entre la sous-estimation et la surestimation de mes élèves est parfois difficile à cerner. La relative facilité de réajustement vient du fait que je ne donne pratiquement que des cours particuliers.
Il faut résoudre le problème à la source. Prendre tous le monde pour des idiots, y compris soi-même ! ^___^ Car nous sommes toujours plus bête qu'un autre :p (Sauf le Dr Robotnik, mais c'est génétique ^^)
Bonjour, une question pour scilabus tout court : d'où viens la taille des grands carreaux dans les cahiers à grand carreaux ? Les petits carreaux c'est 0.5 cm, c'est pratique ! Les grands c'est 0.81234...? Pourquoi ?
Les cahiers d'écoliers français utilisent la réglure popularisée par le libraire Seyès. Ça date du début du 20e siècle. Cherchez cahier Seyès dans un moteur de recherche, vous trouverez la réponse à votre question.
J'aime vraiment tes vidéos ! N'as-tu jamais envisagé de faire des live où tu tenterais de répondre à des questions ? Ça peut être une interaction sympa avec des viewers
C'est difficile sur RUclips et même ailleurs, quand on parle à ce qu'on appelle le "grand public". J'ai travaillé et vais travailler de nouveau sûrement dans des sites qui accueillent beaucoup de monde, des sites naturels aménagés pour la promenade, des muséums d'histoire naturelle ou des zoos. Il y a des animations, prévues à heure annoncée, pour parler d'un petit thème devant des visiteurs/promeneurs. Et là le public, il est multiple : enfants, leurs parents, personnes un peu calées, novices... J'ai fait des séances de Planétarium aussi et c'est pareil, la majorité des gens sont très contents avec les infos de base, mais quelques uns viennent en ayant des attentes et questions bien plus élevées. Bref, en effet, exercice difficile !
Quand c'est possible, le fait d'avoir un temps de questions / réponses permettra aux plus calé.es d'assouvir leur soif de connaissance en faisant bénéficier le reste du groupe de vos réponses et peut être même de les emmener un peu plus loin. Je suis assez fan de nature et mon compagnon fait de la dendrologie, donc j'ai quelques connaissances sur les plantes. Il m'arrive de participer à des promenades organisées parce que je suis loin de tout connaître mais j'avoue aussi parfois poser des questions dont je connais la réponse non pas pour mettre en difficulté l'animateur.ttrice mais parce qu'il me semblait que ça pouvait être une information utile à tou.tes.
En vulgarisation à la télé, j'ai l'impression que les seuls qui ne prenaient par leur public pour des c*ns c'était C'est Pas Sorcier. Même en revoyant les anciens épisodes sur RUclips je les trouve bien moins condescendant que d'autres formats qui ont pu suivre, et même certains documentaires... Pour avoir fait de la vulgarisation à certaines Fêtes de la Science, j'ai du mal à doser mon discours en fonction de mon public. J'ai longtemps sous-estimé le niveau de mon public, puis après je l'ai sur-estimé. Maintenant je commence par parler d'un truc très compliqué avec plein de jargon, ça me permet d'interpeller mon public pour qu'il m'arrête et me demande d'expliquer des choses, ou alors je leur demande de m'expliquer des choses (qu'est-ce qu'une planète ? une étoile ?) selon leurs choix de mots, et les explications que j'ai, j'adapte la suite de mon discours. Mais je sais que cette technique ne fonctionnera sans doute pas avec tous les publics... et c'est parfois un peu dur d'avoir des retours de son public.
Wahou et les gens t'arrêtent vraiment quand ce que tu racontes est trop compliqué ? Perso j'aurais peur d'être la seule personne "ignorante" du public et je ne lèverais peut-être pas la main...
@@MariannesStudio quand on se met à évoquer de la géométrie différentielle, et parler de la topologie de l'espace temps, c'est du jargon suffisamment gros pour que l'on m'arrête. Ça marche plutôt avec un petit groupe, de gens qui ne se connaissent pas et ne se reverront pas (genre public de Fête de la Science), j'ai remarqué qu'avec un groupe scolaire il y a la peur d'être jugé par le groupe, qui intervient moins dans un groupe hétérogène.
J'ai toujours trouvé, justement, que c'était l'énorme inconvénient de l'enseignement primaire et secondaire : même si l'enseignant parle du niveau de sa classe, il est clair que celle-ci a des connaissances hétérogènes selon les enfants. Ainsi, quand un professeur essaie d'introduire de cette manière une notion que l'on connaît déjà très bien, ça passe mal. En tout cas, pour ma part, je n'écoutais jamais en cours, dans la plupart des matières, pour cette raison.
On m'a déjà, à plusieurs reprise reproché de prendre les gens parfois pour des cons quand j'explique quelque chose, ce n'était jamais mon intention alors je m'excusais et je demandais ce qui laissais penser ça, et c'est pas toujours facile. Cette vidéo m'a donné les clés pour comprendre pourquoi, merci ^^
C'est amusant d'avoir cette vidéo en recommandation quelques jours après avoir écouté le 4ème En sci bons termes. Les affirmations faites ici sont clairement nuancés si pas remises en question totalement.
Tous tes conseils s’appliquent dans toutes les étapes de la vie professionnelle et plus encore. Impliquer l’autre tout en le valorisant, fédérer un groupe à prendre une voie collégiale, autrement dit convaincre et conduire.
J'aime bien les tournures du genre "La plupart/beaucoup/certains d'entre vous savent sûrement ce qu'est (XYZ), mais pour ceux dont ce ne serait pas le cas, un petit rappel au cas où : (etc.)", ou la pratique d'indiquer le temps de la vidéo pour sauter l'explication destinée aux novices, ou de faire une vidéo explicative séparée que tu références avant d'aborder les sujets pour lesquels c'est un prérequis. C'est sûr que ça a ses limites, il faut quand même définir une fourchette de niveaux car on ne peut pas s'adresser à absolument tout le monde, mais quand on s'adresse à un groupe un peu hétérogène, on peut faire un minimum en sorte de ne pas perdre les plus novices tout en respectant ceux qui sont plus avancés. Perso je n'ai pas trop de difficulté à écouter un court passage dont je connais déjà le fond si c'est pour l'inclusion de tous. C'est parfois l'occasion de revoir des bases qu'on croyait acquises, de voir comment quelqu'un d'autre les explique (ce qui peut être nouveau et intéressant peu importe le sujet), et au pire c'est juste un moment de patience avant d'aborder la suite qui contient ce qui m'intéresse le plus. Parce que d'un autre côté, c'est très décourageant quand on n'a pas toutes les notions, qu'on essaie de s'instruire, et qu'on entend quelque chose qui présuppose tout un tas de jargon et de concepts préalables pas évidents, d'être largué et d'avoir l'impression que c'est la honte totale de pas savoir (puisqu'apparemment cette simple insinuation est vécue comme insultante par certains...).
Je vulgarise la santé au quotidien avec mes patients, aux profils d'âge et de milieux socio-culturels très variés. Tu proposes: "Notre audience est beaucoup plus apte que ce que l'on pense". Pas forcément en dehors des milieux scolarisés. Il faut tout autant faire preuve de pédagogie, de patience et de simplification que savoir aussi parfois abandonner et se résoudre à ce que la personne n'ait pas les clés pour comprendre quoi que ce soit du message sur certains sujets un peu délicats. Le temps alloué à ce genre de pédagogie est forcément limité et les connaissances et/ou capacité cognitives de certaines personnes (qui sont nos patients et donc dont nous n'avons pas choisi l'audience) sont plus que limitées (handicap ou non). J'ai l'impression que j'ai souvent tendance à perdre le suivi de l'audience quand je suis plus direct vers l'information que quand je prends les gens "pour des cons".
A l'inverse, on trouve des personnes qui utilisent un jargon professionnel en supposant qu'ils seront compris de leur interlocuteur sans expliquer ou simplifier. Exemple, une collègue me dit qu'elle doit s'absenter pour faire un ECG...comprenez electrocardiogramme.🙄
à longueur de journée, j'explique aux gens l'importance de l'isolation (dans une maison), mais que le gain attendu sera très différent si on part de rien (parpaing nu) que si on part d'un mur déjà un peu isolé. et à chaque fois, la phrase qui sort c'est "ce qui compte, ce sont les premiers centimètres (d'isolant)", et à chaque fois je me met des claques mentalement à imaginer ce qui se passe dans leur tête et la manière dont je les ai perdu >< donc oui, peser chaque phrase ^^
De mon coté difficile d'expliqué qu'un chauffage avec inertie ne permet pas d’économisé de l’énergie alors que ca fait 10ans qu'ont leur vend de super radiateur électrique qui font des economies. Pourtant si je leur demande le rendement d'un radiateur électrique il me réponde 100%. Je pense que la pub avec leur explications ultra simplifié ou simplement mensongère donne l'impression au gent qu'ils ont comprit.
Passionnant cet exemple. Pourtant, commencer une intervention en posant des questions à son auditoire est un moyen efficace de rendre le discours interactif. Eut-il été plus acceptable à vos yeux de commencer par la question "Que connaissez-vous comme types de vélos ?" Merci
Il y a également une série de BD que je recommande. Elle "allume" sur des fait de société actuels. Leur titre ? "Faut pas prendre les cons pour des gens" (1 et 2)
Il n'y a pas que dans l'éducation , la vulgarisation en est une forme , qu'on peut faire ce genre d'erreur ! Un jour ma mère âgée étant hospitalisée m'a dit ne pas pouvoir supporter une infirmière qui la première fois qu'elle la voyait l'a salué en lui disant "alors la mémé , elle a bien mangé ce matin ? " certainement sans intention méchante ! Commentaire de ma mère : je suis malade , mais pas retombée en enfance !
Je suis globalement d'accord mais avec une nuance : ça me gêne de devoir me mettre à la place du public pour ne pas le vexer, mais le public ne semble pas faire l'effort d'un peu de charité interprétative. C'est un peu gonflant parce que la communication ça va dans les deux sens.
Je suis commerçant. Même si souvent c'est répétitif, je dois adapter mon discours à chaque (à chaud) des personnes qui franchissent la porte.... Je prends le plus gros exemple, un samedi : 340 clients... De l'habitué au touriste, c'est d'une énergie dingue de comprendre sans froisser l'égaux de leur proposer/vendre l'article qu'ils veulent...
Dans la mesure où l'on ne juge que d'après ce que l'on a, les gens intelligents pensent que les autres le sont aussi, mais comprennent finalement que les gens sont bêtes. Donc on prend les autres pour des cons parce qu'on a bien fini par se rendre compte qu'ils le sont vraiment...
On pourrait désamorcer ça en utilisant le ton du défi : "Vous ne savez pas ce que c'est qu'un vélo !". Ce faisant, on explique en 2 mots ce qu'est un vélo. Ceux qui n'ont pas les bases les apprennent ici, et peuvent réussir à suivre la suite. Les autres pendant ce temps s'amusent à chercher ou est le twist, éliminant les hypothèses à mesure que l'on explique le vélo. Enfin, on arrive au point qui nous importe : "Vous n'avez pas idées du nombre de techno dans un vélo" ( par ex ). Le début provocateur permet d'attirer l'attention. On vise large possible pour embarquer tout le monde, sans prendre personne de haut sinon sur le ton du jeu. Ca marcherait ?
A chaque fois je me demande... Quelle différence tu fais entre la vulgarisation et l'enseignement ? Parce que quand on enseigne une matière on la vulgarise forcément...
Justement non l'enseignement ne vulgarise pas. L'enseignement va être technique et utilise un discours que les initiés sont en mesure de comprendre pour leur apporter des connaissances. La vulgarisation va "simplifier" l'apport en connaissances pour rendre accessible. Pour exemple , le vulgarisation expliquera "la terre tourne autour du soleil" il ira pas plus loin. L'enseignant dira "La révolution de la Terre autour du soleil est due à ça, ça s'explique par tel phénomène qui est mis en équation par X et voici la dite équation"
@@Linkyo54 Sauf que l'enseignement en primaire (et même au secondaire) est de la vulgarisation. Voir même a un niveau plus élevé. En histoire par exemple, qui est le plus évident pour illustrer ça. On simplifie les causes, on fait des grandes lignes, on ne rentre pas dans le détail, voir on simplifie le réel. Quand on aborde la gravité via Newton par exemple, c'est de la vulgarisation car la relativité générale a dépassé la gravitation universelle (certains plus malicieux diraient que c'est carrément fallacieux)
Coucou. Je donne moi-même régulièrement des formations techniques, depuis plus de 20 ans. Le publique varie souvent ... et au combien tu as raison. Ce serait intéressant de donner quelques pistes, quelques conseils pédagogiques pour bien débuter une formation. Mais une formation n’est pas un exposé ou une conférence. Les techniques sont différentes. Très belle intro en tout cas et j’utiliserai peut-être ta vidéo pour illustrer certains de mes propos 😜
3 года назад+6
Merci pour la vidéo, mais je me demande si y'a pas moyen de "désamorcer", quand on fait ce genre de choses ? Pour reprendre l'exemple du vélo par exemple, on peut enchainer avec "si vous m'aviez répondu 'non', j'aurais été bien embêté" sur le ton de l'humour, ou alors "jusque là vous me suivez ? c'est après que ça complique un petit peu". C'est pas forcément les meilleurs exemples, mais ça permet de maintenir l'interactivité, en étant moins condescendant, sans aller jusqu'à commencer avec l'accroche un peu chiante "mon projet porte sur les guidons de vélo" ?
Ton ex est justement une phrase condescendante sous couvert de l'humour dsl car dire "vous connaissez ce qu'est un vélo? Si vous m'aviez répondu non, j'aurai été bien embêté" ça sous-entend aussi "ouf vous êtes pas bêtes, sinon j'aurai été bien embêté" ça fait ce que parle Viviane, nous prendre pour des cons
Pour les entrainer avec nous sans poser de questions, j'utilise parfois la visualisation. Dans cet exemple j'aurai pu leur demander de visualiser le vélo puis de s'attarder sur le guidon. Ca m'est déjà arrivé dans le travail de mal partir avec des interlocuteurs. Dans ces cas là, je déconseille vivement l'humour parce qu'on ne connait pas suffisamment la personne pour savoir si notre humour (parce que oui, il faut le savoir, l'humour universel n'existe pas, mais c'est pas le sujet) va permettre de détendre l'atmosphère. Le plus simple que j'ai trouvé est encore de dire "je ne voulais pas vous vexer hein, je voulais juste poser les bases" voire carrément de s'excuser. En ce moment, c'est très dur, j'interviens encore en entreprises (je suis auditrice) et le port du masque rend ce feed back difficile, donc je contrôle de temps en temps que je n'ai pas fait de boulettes en faisant parler mon/ma interlocuteur.trice pour entendre sur quel ton il.elle me répond. Pareil en distanciel, l'écran est souvent partagé donc même si la personne ne porte pas de masque, je la vois en petit carré parfois la caméra n'est pas de bonne qualité, difficile donc de savoir ce qu'elle pense.
Je trouve qu'il y a un épisode de Kaamelott qui résume parfaitement cette vidéo c'est celui de la chevalerie (épisode 86 du livre 3). Astier a fait de la vulgarisation son cheval de bataille je trouve. L'exoconferance en fait vraiment la démonstration.
tiens, ce sujet traite une forme d'interaction sociale ,ça m'a fait penser au CHARISME ! pourquoi certaines personnes sont charismatiques sans en être conscientes et pourquoi certaines personnes en voulant travailler sur elles n'arrivent pas à l'être
Je pense à la video de Lanterne cosmique : "Le systeme solaire expliqué avec des mots simples" qui pour le coup étaient tellements simples que on perdait trop d'informations.
Perso j'aurais commencé en chantant: «Quand on partait de bon matin, quand on partait sur les chemins...» en encourageant les "vieux" de chanter en cœur "aAaAa BichycleeeeEeeette..."
C'est vrai qu'en plus, il peut y avoir des personnes âgées avec des doctorat en physique, des ancien enseignants à l'université, chercheurs,... Alors bon...
En effet, "Est-ce que vous voyez ce qu'est un vélo ?" c'est maladroit. Mais j'imaginais qu'il voulait utiliser le vélo comme analogie pour embrayer sur un sujet scientifique complexe ! Alors pour parler de guidons... Remarque, je reconnais que c'est difficile de parler vélo à des gens qui ont du mal à aller du lit au fauteuil. Mais il y a des vieux, si les jambes ne fonctionnent plus, le cerveau reste très productif et ils vont te chercher des détails ou des solutions auquel nous n'aurions jamais pensé.
Merci. On entend souvent dire "Ce n'est pas ma faute si je vexe les gens, les gens n'aiment pas quand la vérité est contraire à leur croyance et moi je dis juste la vérité !". Je ne suis qu'à moitié d'accord, je me dis que ça dépend beaucoup de comment on le présente et il me semble que cet argument est plus une excuse qu'un argument. Qu'en pensez vous ?
en cherchant à analyser chacune de tes phrases, je me permet de m'arrêter sur la pertinence de : "se tirer une balle dans le pied" ... après moultes recherches, je n'ai trouvé aucune étude qui permettrait de confirmer ou d'infirmer que cela puisse réellement nous faire du tort... alors, s'il te plaît, Viviane, sans une étude complète ou sans une prochaine vidéo dont ce serait le thème, il me semblerait plus judicieux de ne plus utiliser cette expression.... :D
"Comme quelques uns d'entres vous le savent peut-être déjà, [...]" J'utilise cette rustine (et variante) lorsque je dois aborder quelque chose, sans avoir aucune idée du niveau de mon auditoire. Ou alors, que le niveau est hétérogène. Avec ça, je peux définir un terme en partant d'assez bas, sans froisser personne. Comme vous pouvez vous en douter (ah ! Oui, vous l'avez reconnu ? :p ) c'est très pratique parce que : Ceux qui ne savent pas ne se sentent pas stupides, parce que je les présente comme faisant parti de la majorité (et ils apprennent des choses. Ça aide à se sentir intelligent) Ceux qui le savent déjà sont reconnu et peuvent s'enorgeuillir de faire partie de la minorité privilégiée. Par contre, c'est assez peu élégant, difficilement utilisable plusieurs fois, et surtout ça alourdit le texte. Une petite balle dans le pied quand ensuite vous tentez de clarifier quelque chose.
"est-ce que vous voyez à quoi ressemble un vélo ?" Alors la stupidité de la question m'a tellement surpris que je m'attendait à ce qu'on parte d'une anecdote sur ce sujet pour arriver a une histoire passionnante à la Dirty. Mais non...
Je fais du jeu de rôle. Et parfois, pour expliquer les règles, je me trouve confronté à ce problème. Tous les joueurs n'ont pas les mêmes connaissances. Je passe un peu de temps à discuter avec eux avant de commencer la partie en général pour savoir à qui je m'adresse. Ça me semble être une porte d'entrée, commencer par de la discussion informelle, quand on le peut.
Excellente vidéo ! J’ai beaucoup apprécié la regarder car ça met vraiment le doigt où je dois m’améliorer. Non pas que je vulgarise ou fait de la vidéo mais juste au boulot, avec l’équipe quand il faut expliquer un nouveau projet complexe Ou tout bêtement écrire une procédure pour déléguer à une autre équipe opérationnelle Des fois on dérape sans s’en rendre compte et surtout sans le vouloir !
Je me suis prêté à l'exercice du vélo, et je suis arrivé sur un truc du style "Ok. J'aimerais que vous visualisiez un vélo. C'est bon ? Parfait, si vous y faites plus attention, vous verrez le guidon. Eh bien ce guidon bla bla bla". Ça me parait assez générique pour que la majorité des gens puissent se prêter à l'exercice, ça les engage un peu plus que de juste écouter qqn parler, du coup ça me semble un bon point de départ ?
C'est la formulation que j'avais en tête, demander de visualiser plutôt que demander si les gens connaissent ou pas. Mais parfois le concept de base est déjà pas ou mal maîtriser. Si on remplace le vélo par un atome (et que tu veux parler des particules qui forment les protons et neutrons) l'élément de base est peut-être déjà mal maîtrisé par certains. Si on remplace le vélo par un ordinateur, les gens savent ce qu'est un ordinateur, mais ils auront peut-être beaucoup plus de mal à identifier le "guidon" ou le "pédalier" d'un ordinateur. Mais je suis d'accord pour demander de visualiser plutôt que demander si l'auditoire sait ce que c'est.
C'est déjà mieux, au sinon partir direct sur "visualisez un guidon d'un vélo" ou "vous savez le guidon d'un vélo c'est plus que ça etc blabla" car on sait ce qu'est un vélo et on sait ce qu'est un guidon de vélo donc partir direct sur ça plutôt que visualisez un vélo et dans ce vélo il y a blabla ça devient chiant
D'autant que le mec qui fait un doctorat sur le sujet (quelqu'il soit), il y a une chance non négligeable pour qu'il en sache plus que toiu (ou, du moins, que ce soit plus frais dans sa tête à lui) ^^ :P
Ça s'appelle l'inversion de position (intellectuelle). (Et c'est moi qui invente ce terme, c'est pas officiel.) En gros, ça consiste à commencer par "votre ramage se rapporte à votre plumage, vous êtes l'hôte de ces bois", puis de balancer qu'en-fait, ce serait bien d'ouvrir grand la bouche (et de lâcher la -youtube money- proie). Ça place l'auditoire dans d'excellentes dispositions, puisqu'il se sent valorisé, tout en étant instruit quoi qu'il arrive ; et si l'auditoire n'est pas instruit, il reste pour le divertissement ; et si l'auditoire ne fait aucun des deux, je vois pas bien pourquoi il est toujours là (Léoooo
@@QuarkLaurent Je crois qu'il dit juste simplement que si on valorise l'auditoire alors il se sentira pas insulté si on lui explique des évidences et que du coup ça permet quand même de l'expliquer pour ceux qui en auraient quand même besoin ou simplement faire un rappel parce que même si la personne sait ça peut être bien de lui mettre en tête les points important. Genre pour l'exemple du vélo "bon tout le monde sais ce que c'est un vélo, c'est un véhicule avec deux roues actionné mécaniquement par des pédales et qui à un guidon pour se diriger", bah tu pars pas du principe que ton auditoire est ignorant, mais si quelqu'unn à jamais vu un vélo (ou sais ce que c'est mais connaissait pas le nom, ça peut arriver) il est pas à la ramasse et même pour l'immense majorité de ceux qui sont familier avec les vélo ça permet de savoir quelles parties de la définition de vélo va être importante à garder en tête donc ça évite de penser à des choses moins utiles. Tu peux faire la même présentation du vélo mais en rappelant que ça émet pas de gaz à effet de serre et là ça mettra des notions d'écologies en tête ce qui sera utile si tu comptes parler de l'impact écologique plus tard vu que ça sera plus facile de faire la transition si t'as déjà apporté l'idée avant. etc etc. Bref, juste le fait de présenter ça en "je vais parler de ce truc que tout le monde connait" plutôt qu'en "je vais t'apprendre ce que c'est cet objet commun parce que t'es trop con" ça change quand même pas mal la manière dont c'est reçu. Après inversement faut pas dire "tout le monde sait ce que c'est la dualité onde corpuscule" par exemple xD (à moins que le public soit composé de doctorant en physique =p) parce que ça peut avoir l'effet inverse de te faire te sentir con.
Bien dit et ouais c'est encore plus insultant des phrases condescendantes avec le sourire et ça que ça soit intentionnel ou non donc bon conseil de connaitre son public, s'ajuster tout en n'étant pas condescendant mais je ne suis pas vulgarisatrice, oui ça s'apprend, se travaille, je suis du côté du public
Accord Tolteques : c'est au public de ne pas prendre personnellement si le vulgarisateur descend a un niveau inférieur au sien. Et le but d'un vulgarisateur c'est de partir du niveau 0 et de monter progressivement en ne perdant personne, donc évidemment que ceux qui savent déjà seront au dessus, mais c'est à eux de faire la part des choses... je suis vraiment pas du tout d'accord avec tout ce que tu as dis... De surcroit quand on ne sait pas qui nous regarde et que bien entendu, il y a une différence de niveau parmi tout ceux qui nous regarde ! Le seul moyen de remettre à niveau pour que tout le monde comprenne la physique quantique, c'est d'abord de repartir de la base, c'est pas prendre les gens pour des cons, c'est faire en sorte de tirer tout le monde vers le haut sans perdre personne !
Certes il ne faut pas être condescendant (en sous-estimant son public), mais il ne faut pas le surestimer non plus (sinon il ne comprends rien). Le mieux est bien sûr de ne faire ni l'un ni l'autre (et donc de bien connaître son public), mais vaut-il mieux prendre le risque de ne pas rappeler certaines bases (et donc de ne pas être compris) ou de rappeler des bases qui sont en fait évidentes (et passer pour quelqu'un de condescendant) ? Pour résoudre ce dilemme, il est sans doute possible de rappeler des bases "évidentes" tout en annonçant avant que ce sont des choses assez banales (et donc qu'on ne prend pas les gens pour des idiots). J'ai deux exemples de vidéos en tête : celle du Chat sceptique sur la cible de Graham et celle de Mickaël Launay sur l'utile qui se chache dans l'inutile (au passage, ces deux vidéos sont très intéressantes). Le danger, c'est que ce qui est évident pour vous ne l'est peut-être pas pour tout le monde, et donc ceux qui ne connaissent pas ses bases peuvent se vexer. Et donc vous passerez quand même pour quelqu'un de condescendant. Mais si c'est bien fait je pense que c'est une bonne technique. Sinon, j'ai déjà travaillé en presse écrite, et souvent je me suis posé la question de savoir s'il fallait expliquer un terme, en sachant qu'en presse on est limité par le format, donc il faut vraiment que l'explication soit courte (ou que ce soit le coeur du sujet, bien sûr), parce que la longueur de la définition du terme se fait au détriment du reste des informations de l'article. Et plus généralement, la question se pose aussi la question des acquis du lecteur. Si vous écrivez des choses évidentes, c'est dommage parce que ça prend de la place pour rien, mais en même temps tous vos lecteurs n'ont pas les mêmes connaissances. C'est un équilibre pas facile à trouver...
Personnellement je me suis rendu compte que la condescendance tient souvent à quelques mots. Par exemple au lieu de dire "Vous savez ce qu'est un vélo ?" On peut dire en attaquant directement "Visualisez un vélo... Dans un vélo classique, le guidon est directement relié à la fourche." Juste demander de visualiser suppose que les gens connaissent. Et préciser "vélo classique" introduit que ce qui vient s'en éloigne.
@Miz Ambal ben si, si vous ne connaissez pas la qualité de réception du message, vous pouvez être objectivement éloquent et pourtant ne pas avoir l'impact escompté :o ou bien ?
La question de départ n'est pas forcément mauvaise, il s'agit aussi de trouver un ton. Si il avait pensé à mettre de l'humour comme accroche, la phrase aurait pu faire mouche.
"il ne faut pas prendre les gens pour des cons, mais il faut pas oublier qu'ils le sont" Les inconnus.
Tellement vrai!
Quel sketch déjà ?
@@AstroKevin il s'appelle "les publicitaires"
Il faut pas prendre les gens pour des con et pas prendre les con pour des gens 😈
La vulgarisationscientifique, c'était mon métier, bien avant RUclips (je suis maintenant un vieux monsieur)
Je me régale avec toutes vos vidéos et celles de vos collègues, j'apprécie
le sérieux de votre travail qui sait y associer de l'humour, votre respect de ceux à qui vous vous adressez (le thème de cette vidéo le montre bien) votre générosité et le plaisir non dissimulé à partager vos connaissances.
Merci beaucoup !!!
Je suis formatrice informatique (spécialisée Apple), je rédige donc des articles et des formations. Je publie également des tutos sur ma chaine RUclips. Mon public est très varié. Ce qui est intéressant, c'est de constater que les gens d'une quarantaine d'années sont plutôt calés (l'école leur a appris les bases de l'informatique). Par contre, les plus jeunes ont les mêmes questionnements que les anciens (65 ans et +). Deux générations opposées qui rencontrent donc les mêmes difficultés, avec les mêmes lacunes. Toujours très important et très intéressant de bien connaitre son public, tu as tout à fait raison, merci pour la vidéo 👍
Punaise je viens juste de découvrir ta chaîne secondaire !! Faut que t'en parles plus sur ta chaîne principale ! :)
La même
C'est le talent que tu as montré dans ton exposé de présentation au prix Jean Perrin ( ta précision et ton plaisir à communiquer on fait le reste).Alors BRAVO 💐💐💐
Je me rappelle une intervention à propos des abeilles quand j'étais en fin primaire et la personne avait exactement commencer comme ton exemple et en effet on a tous eu l'impression qu'elle nous prenais pour des débile
Le pire, je trouve, c'est quand l'audience est composées de personnes qui ont un niveau de connaissance différents mais que tous pensent être au même niveau...
Si on prend une notion "A" et une notion "B" par exemple, et que dans l'audience certains connaissent "A" et "B", d'autres seulement un peu A, et certains connaissent vaguement A et un peu B: Si on détaille A et B on maximise les chances que tout le monde ait compris car notre exposé est complet mais on s'est mis à dos du monde pour les raisons que tu évoques.
La vulgarisation demande également des compétences en élocution, on s'en sort en choisissant soigneusement ses mots et sa manière de parler, et on a tendance à l'oublier.
Comment savez-vous qui nous sommes?
Surtout Vous, mon cousin a 20 ans et vous suit. J’en ai 52 et idem.
Il n’a pas fait d’étude et moi si.
Pourtant vous nous avez conquis tous 2, avec une approche complètement différente.
On en discute, et ça apporte une autre richesse.
💖💖💖
Merci de TOUT votre travail.
💖💖💖💖💖
Bienn !
J'aime bien ces petites parenthèses explicatives
Je vulgarise au primaire et au secondaire les notions de sélection naturelle et de méthode scientifique. J'ai fini par remarquer que parfois, même les enseignants ne sont pas tout à fait au courant du niveau de leur élèves face à certaines notions. Je suis souvent entrée dans les classes où l'enseignant me disait "attention, c'est une classe faible..." pour me rendre compte que j'avais devant moi des élèves super allumés. Je crois (j'ai peut-être tors) que parfois, on fait une auto-prophétie en "rendant" notre auditoire con, justement parce qu'on le sous-estime... L'auditoire qui se sent sous-estimé perd son intérêt envers la présentation et écoute en auto-pilote au lieu de vouloir pousser ses connaissances.
Oui je suis d'accord !
@Miz Ambal Hahaha! Alors oui, apparemment, c'est une expression québécoise (on en apprend tous les jours!), au Québec "allumé" dans ce contexte veut dire "passionné par le sujet" ou "dégourdi" :)
C'est une expression québécoise oui. J'aime beaucoup cette expression par ailleurs.
Je suis entièrement d'accord, en tant que prof ( d'instrument de musique ) j'ai tendance à partir du principe -notamment avec des enfants qu'on a tendance à considérer comme beaucoup moins capables et intelligents qu'ils ne le sont en réalité - que je dois expliquer clairement certes, mais sans simplifier à outrance. Adapter son discours à son public évidemment, sans faire disparaître la complexité, quitte à simplifier ou changer de point de vue après coup si le propos n'a pas été compris. Quand on le fait bien ça donne un sentiment de satisfaction énorme à l'élève, de se dire "waouh c'est complexe, mais contrairement à ce que je pensais j'ai réussi à comprendre"
On utilise plutôt l'expression «illuminé» pour parler d'une personne déconnecté de la réalité.
je comprend ce point, mais personnellement je préfère qu'on me demande si je connais quelque chose que je sais déjà plutôt que l'inverse. Justement j'ai l'impression que si l'on me parle de quelque chose que je ne connais pas comme si je le connaissait j'ai l'impression qu'on me prend de haut... Après je suis quelqu'un de très introverti donc je n'ose pas forcément demander si je ne sais pas.
Cette vidéo arrive 10 ans trop tard pour moi ! J'ai sabordé une de mes présentations d'un nouveau réseau de transports urbains, face à un groupe de femmes en difficulté en situation d'insertion professionnelle. J'avais passé une heure à présenter le contexte juridique de l'évolution du réseau alors que ces dames voulaient juste connaître les itinéraires des nouvelles lignes de bus et les correspondances possibles avec le futur tramway. 1 j'ai manifestement perdu mon audience et 2 c'est moi qui suis passé... pour un con !
Aujourd'hui je ne ferai plus la même erreur. Et j'espère grâce à cette chaîne éviter d'en faire (trop) de nouvelles !
Super exemple en effet. On apprend de nos erreurs, ça a dû être hyper formateur pour toi
@@SciPlus personnellement, en tant qu'ingénieur architecte, m'occupant des communications avec les clients qui acquièrent un appartement ou une maison, le plus grand enjeu consiste à découvrir au plus vite le profil du client et adapter le discours pour faire le travail d'architecture et commercial au mieux... c'est d'ailleurs tout l'intérêt de l'échange et je ne veux pas passer ni pour un con (-descendant?) ni perdre le temps des clients qui connaissent bien les sujet, ou encore perdre les néophytes en détails techniques aui leurs font alors peur... je dois montrer que je maitrise mon sujet, mais uniquement au niveau de compréhension technique que le client maitrise, et leur fournir le meilleur projet architectural possible... tout un art...
Un questionnement paradoxal me vient avec l'exemple des personnes âgées.
La question "Avez-vous déjà vu un vélo ?" est clairement rhétorique et j'imagine parfaitement que face à un public classique (adultes, ados...) la réponse soit tellement évidente que cela puisse faire rire. Ce serait alors une très bonne accroche.
Il me paraît aussi très censé de considérer qu'adressé à des personnes âgées (venant d'un jeune), la question agace et passe pour de la condescendance.
Ainsi, une même formulation peut faire rire un public et prendre de haut un autre.
La bonne chose à faire semble être de ne pas utiliser cette phrase face aux personnes âgées.
Mais considérer qu'ils ne comprendront pas la blague et seront vexés, n'est-ce pas un peu les prendre pour des cons ? Paradoxal...
Je pense qu'on peut prendre le public pour des cons. Mais ce qu'on doit éviter, c'est de les faire passer pour des cons (ou dit autrement, ne pas montrer qu'on les prend pour des cons).
Très bonne vidéo en tout cas !
Pour avoir fait des "confs" devant des ados, généralement, je commence par leur donner le thème et leur demander ce à quoi ça les fait penser, pour justement voir en live avec elleux quels sont les mots connus, qu'est-ce que ces mots veulent dire dans leur compréhension de la chose, ect... et en plus ça engage dans la discussion !
Mais c'est clairement plus facile à faire quand on a un tableau noir et du temps et surtout quand on est en live.
Clairement !
Je fais pareil quand c'est en live ;)
"elleux"
@@leogarcia5577 En première accroche, je suis totalement opposé à l'écriture dite "inclusive" qui rend toute généralisation exclusive ~ c'est donc une écriture _exclusive_ .
Cela mit de côté, la définition d'un genre orthographique neutre me paraît digne d'intérêt :
- Le masculin ("les humains") et le féminin ("les oies") conservent leur sens généraliste et ne doivent donc pas être considérés comme exclusifs si ce n'est pas l'objectif de la phrase
- Le neutre ("elleux") doit être une représentation qui est prononçable dans la langue courante (exit "boulanger.ère.lx")
- La graphie doit être cohérente avec la syntaxe existante, et ne pas détourner les codes existants
Voilà. Pour moi, "elleux", "iels", et d'autres sont acceptables. Je ne compte pas employer ces constructions, mais aucun point médiant ne passera le seuil de ma porte ; le neutre explicite en revanche est bienvenu. :)
@@leogarcia5577 Le problème de méthodologie est partagé, mais s'il y a un besoin exprimé dans ce sens, je ne suis personne pour m'y opposer ; en revanche, là où je ne te rejoins pas, c'est que le "masculin générique" (autant que le "féminin générique", c.f "les fourmis", les mâles sont inclus, "les canards", les femelles sont inclues, "les humains", les femelles sont inclues, "les personnes", les mâles sont inclus, etc) resterait intouché et valable. Le neutre explicite serait juste une manière de faire taire les gens qui se sentent opprimé(.e.x.l.w.z.)s car la conjugaison orthographique ne correspond pas à leur genre hétéronormé rétrograde et bipartisan.
(Et qui se disent "progressistes", ahem.)
Note+ : "elleux" a l'avantage de pouvoir changer de sujet sans reformuler la phrase :
"Des humains. Celleux qui vont chasser reviennent à la tombée de la nuit pour éviter les prédateurs." / "Des souris. Celleux qui vont chasser reviennent à la tombée de la nuit pour éviter les prédateurs."
Non-pas que ça ait un intérêt critique en soi, je trouve l'idée de ce neutre explicite pertinente [tant qu'il n'empiète pas sur les constructions grammaticales en place].
Note- : mais c'est compliqué à bien employer, vu que "humains", c'est du masculin, y'a pas de raison en théorie de passer par une case neutre puisque le genre orthographique est connu et fixé. Même remarque pour "souris", le neutre dans ce cas permettrait de rédiger des textes à trous (à _placeholders_ ), tout en gardant un sens global cohérent une fois le sujet déterminé... (Ce qui me paraît encore une fois une idée intéressante.)
J'ai dépassé l'âge de la naïveté crasse, donc je pense bien que ce neutre, c'est plus pour se battre contre un patriarcat disfantasmé et polluer l'orthographe avec des particules parce-que "les gens, c'est du masculin, donc c'est les mâles ; et les humains, c'est pareil". (Ne surtout pas demander si "les chaises" ont demandé à être des femelles...)
Excellent! Cette leçon devrait être enseignée, particulièrement aux soignants, et à tous ceux qui aident le personnes êgées et/ou handicapées.... Je suis un jeune paraplégique de 43 ans , et ce langage condescendant m'a régulièrement été adressé...C'est extrêmement agaçant... Dans ce cas, difficile de ne pas prendre moi-même la personne en question pour une c****! Et cette situation est particulièrement fréquente pour les personnes handicapées qui ont des problèmes d'élocution, de coordination des mouvements, ce qui n'est heureusement pas mon cas. Il y a reste sur ce sujet un fameux travail de pédagogie à faire, au niveau de la population générale.... Et je sais de quoi je parle! Pour relativiser, cela est effectivement souvent dû à de la maladresse, de la part de personnes qui ne savent pas trop comment réagir. Pourtant (en théorie), c'est très simple:il suffit de rester naturel....
Première fois que je ne suis pas du tout d'accord avec les propos tenus sur la chaine.
Merci pour ce travail de longue haleine, sur les deux chaines, néanmoins :) !
5:58 "(...) vous ne pourrez jamais regagner l'audience...". Non, pas l'audience, le PUBLIC! Ou l'AUDITOIRE! (Une chaîne de télé, une radio peuvent regagner leur audience... un avocat aussi peut regagner son audience... mais un conférencier perd ou gagner son public, son auditoire...).
Idem à 6:32 : ton "audience", c'est ton nombre de vues, tu ne peux pas la sous-estimer! C'est ton public ou ton auditoire que tu peux sous-estimer... ou plutôt dont tu peux sous-estimer l'étendue des connaissances, ou la rapidité de compréhension de nouvelles choses (notamment parce que tu vulgarises très bien! Bravo pour cette magnifique chaîne!).
Ça fait quand même vachement de bien des vidéos aussi bienveillantes sur RUclips 🙂
Je te remercie, je suis en ce moment en train de prendre conscience de ce problème, de parler des choses qui me passionne sans prendre les précautions que tu évoques et je pense que j'ai souvent perdu l'auditoire voir des relations amicales où la possibilité de telles relations parce que les gens ont l'impression que je les prend pour des cons alors que ce n'est pas du tout le cas ... Donc merci d'en parler ;)
Sans le savoir ? Si si je suis tout à fait au courant.
Blague à part. Merci pour cette vidéo.
l'exercice de changer le type d'auditeur et de devoir réadapter son explication en temps réel est génial!
Pour ma part j'interviens auprès d'élus sur des sujets techniques en tant que consultant et la problématique est la même. Il ne faut pas partir de trop bas pour ne pas perdre leur attention mais en même temps ce ne sont pas des experts du domaine. Le problème c'est qu'on a personne pour nous dire ce qu'ils savent ou ne savent pas ... Merci beaucoup pour ta vidéo très instructive !
- Il y a demain une conférence de vulgarisation sur le vin et l'alcoolisme
- Qui fera celle-ci ?
- Scilabu
- S'il a bu, c'est tout à fait approprié
(je m'excuse bien sûr pour ce stupide et outrageant jeu de mots auprès de quiconque trouverait mes propos alambiqués)
Très bon jeu de mots, surtout à la fin
Ce qui est complexe c’est aussi de ne pas tomber dans l’excès inverse et d’employer des mots que personne ne connaît
Ça donne l’impression que la personne ne prend pas la peine de s’adapter à son audience :/
"prenez vous les cons pour des gens" pour la suite !
Bravo ! Et quel travail supplémentaire en amont 8-)
L'éloquence est aussi très important. Il n'est pas forcément nécessaire d'avoir énormément de vocabulaire pour se faire comprendre, il suffit de savoir utiliser et d'assembler des mots simples dont tout le monde comprend le sens.
Ça me fait penser à une très bonne série de vidéos "One Concept in 5 level of Difficulty" qui propose *littéralement* d'expliquer un concept un peu complexe à un·e enfant, un·e ado, un·e étudiant·e en licence dans ce domaine, un·e étudiant·e en master dans ce domaine, et un·e expert·e. Eh bah je trouve que c'est super, parce qu'on "enclenche" des paliers de compréhension différents, progressivement en plus, et du coup ça cueille directement l'attention et ça permet de reposer les bases.
Super leçon de pédago !! La base mais super essentiel ! Je trouvais tes vidéos très bien ficelées pédagogiquement, j'en ai la confirmation ici !
Je révise tes vidéos et celle-ci avait besoin d' un petit rappel pour moi. 🙂
Etant prof de musique, c' est mon habitude d' exposer mon savoir et en effet l' équilibre à trouver entre la sous-estimation et la surestimation de mes élèves est parfois difficile à cerner.
La relative facilité de réajustement vient du fait que je ne donne pratiquement que des cours particuliers.
Il faut résoudre le problème à la source. Prendre tous le monde pour des idiots, y compris soi-même !
^___^
Car nous sommes toujours plus bête qu'un autre :p (Sauf le Dr Robotnik, mais c'est génétique ^^)
Passionnant !! Et d'une pertinence de ouf. Merci pour tout 🙏🏼
Est-ce qu'on peut changer de public cible en fonction du sujet? Faut-il fixer un même public pour toutes les vidéos de la chaîne ?
Malheureusement, si tu veux créer une communauté autour de ta chaine et ne pas recommencer à 0 à chaque vidéo,... oui
@@SciPlus ok
@@SciPlus Et au fait, c'est quoi finalement le public visé par ta chaîne (et pourquoi l'as-tu choisi) ? Merci !
Bonjour, une question pour scilabus tout court : d'où viens la taille des grands carreaux dans les cahiers à grand carreaux ?
Les petits carreaux c'est 0.5 cm, c'est pratique ! Les grands c'est 0.81234...? Pourquoi ?
Les cahiers d'écoliers français utilisent la réglure popularisée par le libraire Seyès. Ça date du début du 20e siècle. Cherchez cahier Seyès dans un moteur de recherche, vous trouverez la réponse à votre question.
J'aime vraiment tes vidéos ! N'as-tu jamais envisagé de faire des live où tu tenterais de répondre à des questions ? Ça peut être une interaction sympa avec des viewers
Excellente vidéo Merci
C'est difficile sur RUclips et même ailleurs, quand on parle à ce qu'on appelle le "grand public".
J'ai travaillé et vais travailler de nouveau sûrement dans des sites qui accueillent beaucoup de monde, des sites naturels aménagés pour la promenade, des muséums d'histoire naturelle ou des zoos. Il y a des animations, prévues à heure annoncée, pour parler d'un petit thème devant des visiteurs/promeneurs. Et là le public, il est multiple : enfants, leurs parents, personnes un peu calées, novices...
J'ai fait des séances de Planétarium aussi et c'est pareil, la majorité des gens sont très contents avec les infos de base, mais quelques uns viennent en ayant des attentes et questions bien plus élevées.
Bref, en effet, exercice difficile !
Tout à fait...
Quand c'est possible, le fait d'avoir un temps de questions / réponses permettra aux plus calé.es d'assouvir leur soif de connaissance en faisant bénéficier le reste du groupe de vos réponses et peut être même de les emmener un peu plus loin. Je suis assez fan de nature et mon compagnon fait de la dendrologie, donc j'ai quelques connaissances sur les plantes. Il m'arrive de participer à des promenades organisées parce que je suis loin de tout connaître mais j'avoue aussi parfois poser des questions dont je connais la réponse non pas pour mettre en difficulté l'animateur.ttrice mais parce qu'il me semblait que ça pouvait être une information utile à tou.tes.
@Sci+ Merci pour cette bonne vidéo.
Comment décrirais-tu ton public cible?
En vulgarisation à la télé, j'ai l'impression que les seuls qui ne prenaient par leur public pour des c*ns c'était C'est Pas Sorcier. Même en revoyant les anciens épisodes sur RUclips je les trouve bien moins condescendant que d'autres formats qui ont pu suivre, et même certains documentaires...
Pour avoir fait de la vulgarisation à certaines Fêtes de la Science, j'ai du mal à doser mon discours en fonction de mon public. J'ai longtemps sous-estimé le niveau de mon public, puis après je l'ai sur-estimé. Maintenant je commence par parler d'un truc très compliqué avec plein de jargon, ça me permet d'interpeller mon public pour qu'il m'arrête et me demande d'expliquer des choses, ou alors je leur demande de m'expliquer des choses (qu'est-ce qu'une planète ? une étoile ?) selon leurs choix de mots, et les explications que j'ai, j'adapte la suite de mon discours. Mais je sais que cette technique ne fonctionnera sans doute pas avec tous les publics... et c'est parfois un peu dur d'avoir des retours de son public.
Wahou et les gens t'arrêtent vraiment quand ce que tu racontes est trop compliqué ? Perso j'aurais peur d'être la seule personne "ignorante" du public et je ne lèverais peut-être pas la main...
@@MariannesStudio quand on se met à évoquer de la géométrie différentielle, et parler de la topologie de l'espace temps, c'est du jargon suffisamment gros pour que l'on m'arrête. Ça marche plutôt avec un petit groupe, de gens qui ne se connaissent pas et ne se reverront pas (genre public de Fête de la Science), j'ai remarqué qu'avec un groupe scolaire il y a la peur d'être jugé par le groupe, qui intervient moins dans un groupe hétérogène.
Pour répondre au titre, hélas oui, et je m'en rend compte seulement après coup quand le mal est fait.
Une occasion de faire mieux la prochaine fois!
J'ai toujours trouvé, justement, que c'était l'énorme inconvénient de l'enseignement primaire et secondaire : même si l'enseignant parle du niveau de sa classe, il est clair que celle-ci a des connaissances hétérogènes selon les enfants.
Ainsi, quand un professeur essaie d'introduire de cette manière une notion que l'on connaît déjà très bien, ça passe mal.
En tout cas, pour ma part, je n'écoutais jamais en cours, dans la plupart des matières, pour cette raison.
On m'a déjà, à plusieurs reprise reproché de prendre les gens parfois pour des cons quand j'explique quelque chose, ce n'était jamais mon intention alors je m'excusais et je demandais ce qui laissais penser ça, et c'est pas toujours facile. Cette vidéo m'a donné les clés pour comprendre pourquoi, merci ^^
C'est amusant d'avoir cette vidéo en recommandation quelques jours après avoir écouté le 4ème En sci bons termes.
Les affirmations faites ici sont clairement nuancés si pas remises en question totalement.
en tt cas meilleure prof du monde !!!
Tous tes conseils s’appliquent dans toutes les étapes de la vie professionnelle et plus encore. Impliquer l’autre tout en le valorisant, fédérer un groupe à prendre une voie collégiale, autrement dit convaincre et conduire.
J'aime bien les tournures du genre "La plupart/beaucoup/certains d'entre vous savent sûrement ce qu'est (XYZ), mais pour ceux dont ce ne serait pas le cas, un petit rappel au cas où : (etc.)", ou la pratique d'indiquer le temps de la vidéo pour sauter l'explication destinée aux novices, ou de faire une vidéo explicative séparée que tu références avant d'aborder les sujets pour lesquels c'est un prérequis. C'est sûr que ça a ses limites, il faut quand même définir une fourchette de niveaux car on ne peut pas s'adresser à absolument tout le monde, mais quand on s'adresse à un groupe un peu hétérogène, on peut faire un minimum en sorte de ne pas perdre les plus novices tout en respectant ceux qui sont plus avancés. Perso je n'ai pas trop de difficulté à écouter un court passage dont je connais déjà le fond si c'est pour l'inclusion de tous. C'est parfois l'occasion de revoir des bases qu'on croyait acquises, de voir comment quelqu'un d'autre les explique (ce qui peut être nouveau et intéressant peu importe le sujet), et au pire c'est juste un moment de patience avant d'aborder la suite qui contient ce qui m'intéresse le plus. Parce que d'un autre côté, c'est très décourageant quand on n'a pas toutes les notions, qu'on essaie de s'instruire, et qu'on entend quelque chose qui présuppose tout un tas de jargon et de concepts préalables pas évidents, d'être largué et d'avoir l'impression que c'est la honte totale de pas savoir (puisqu'apparemment cette simple insinuation est vécue comme insultante par certains...).
Sinon il faut faire des vidéos de vulgarisation 😄😄❤️
Je vulgarise la santé au quotidien avec mes patients, aux profils d'âge et de milieux socio-culturels très variés. Tu proposes: "Notre audience est beaucoup plus apte que ce que l'on pense". Pas forcément en dehors des milieux scolarisés. Il faut tout autant faire preuve de pédagogie, de patience et de simplification que savoir aussi parfois abandonner et se résoudre à ce que la personne n'ait pas les clés pour comprendre quoi que ce soit du message sur certains sujets un peu délicats. Le temps alloué à ce genre de pédagogie est forcément limité et les connaissances et/ou capacité cognitives de certaines personnes (qui sont nos patients et donc dont nous n'avons pas choisi l'audience) sont plus que limitées (handicap ou non). J'ai l'impression que j'ai souvent tendance à perdre le suivi de l'audience quand je suis plus direct vers l'information que quand je prends les gens "pour des cons".
Du coup en vidéo, le choix du titre est important. C'est le premier contact (et parfois le seul) avec notre public.
A l'inverse, on trouve des personnes qui utilisent un jargon professionnel en supposant qu'ils seront compris de leur interlocuteur sans expliquer ou simplifier. Exemple, une collègue me dit qu'elle doit s'absenter pour faire un ECG...comprenez electrocardiogramme.🙄
super video. Comme d'habitude. Je T'aime
Très intéressant, merci pour ce partage. C'est vrai que c'est très facile de tomber dans ce genre de piège 😅
Je conseillerai cette vidéo aux futurs formateurs et formatrices en secourisme que je formerai ou conseillerai. Merci , encore une vidéo au top!
Et là, dans l'assistance, Provençal le Gaulois te répond " C'est pas faux " ....
à longueur de journée, j'explique aux gens l'importance de l'isolation (dans une maison), mais que le gain attendu sera très différent si on part de rien (parpaing nu) que si on part d'un mur déjà un peu isolé. et à chaque fois, la phrase qui sort c'est "ce qui compte, ce sont les premiers centimètres (d'isolant)", et à chaque fois je me met des claques mentalement à imaginer ce qui se passe dans leur tête et la manière dont je les ai perdu ><
donc oui, peser chaque phrase ^^
Par-fait !
De mon coté difficile d'expliqué qu'un chauffage avec inertie ne permet pas d’économisé de l’énergie alors que ca fait 10ans qu'ont leur vend de super radiateur électrique qui font des economies. Pourtant si je leur demande le rendement d'un radiateur électrique il me réponde 100%.
Je pense que la pub avec leur explications ultra simplifié ou simplement mensongère donne l'impression au gent qu'ils ont comprit.
Excellent sujet ! Tout un art que de doser le niveau de complexité en vulgarisation
Passionnant cet exemple.
Pourtant, commencer une intervention en posant des questions à son auditoire est un moyen efficace de rendre le discours interactif. Eut-il été plus acceptable à vos yeux de commencer par la question "Que connaissez-vous comme types de vélos ?"
Merci
Il y a également une série de BD que je recommande. Elle "allume" sur des fait de société actuels. Leur titre ?
"Faut pas prendre les cons pour des gens" (1 et 2)
Il n'y a pas que dans l'éducation , la vulgarisation en est une forme , qu'on peut faire ce genre d'erreur !
Un jour ma mère âgée étant hospitalisée m'a dit ne pas pouvoir supporter une infirmière qui la première fois qu'elle la voyait l'a salué en lui disant "alors la mémé , elle a bien mangé ce matin ? " certainement sans intention méchante !
Commentaire de ma mère : je suis malade , mais pas retombée en enfance !
Et surtout "Prenez vous les cons pour des gens ?"
Je suis globalement d'accord mais avec une nuance : ça me gêne de devoir me mettre à la place du public pour ne pas le vexer, mais le public ne semble pas faire l'effort d'un peu de charité interprétative. C'est un peu gonflant parce que la communication ça va dans les deux sens.
C'était super intéressant ! Effectivement le truc de "est-ce que vous savez ce que c'est x..." ça peut mettre les gens sur une position défensive.
J’assisterais à un de tes cours à l’université n’importe quand! Toujours très intéressant. Merci ;)
Je suis commerçant. Même si souvent c'est répétitif, je dois adapter mon discours à chaque (à chaud) des personnes qui franchissent la porte....
Je prends le plus gros exemple, un samedi : 340 clients... De l'habitué au touriste, c'est d'une énergie dingue de comprendre sans froisser l'égaux de leur proposer/vendre l'article qu'ils veulent...
Super, merci pour cette astuce utile.
Dans la mesure où l'on ne juge que d'après ce que l'on a, les gens intelligents pensent que les autres le sont aussi, mais comprennent finalement que les gens sont bêtes.
Donc on prend les autres pour des cons parce qu'on a bien fini par se rendre compte qu'ils le sont vraiment...
On pourrait désamorcer ça en utilisant le ton du défi : "Vous ne savez pas ce que c'est qu'un vélo !". Ce faisant, on explique en 2 mots ce qu'est un vélo. Ceux qui n'ont pas les bases les apprennent ici, et peuvent réussir à suivre la suite. Les autres pendant ce temps s'amusent à chercher ou est le twist, éliminant les hypothèses à mesure que l'on explique le vélo. Enfin, on arrive au point qui nous importe : "Vous n'avez pas idées du nombre de techno dans un vélo" ( par ex ).
Le début provocateur permet d'attirer l'attention. On vise large possible pour embarquer tout le monde, sans prendre personne de haut sinon sur le ton du jeu.
Ca marcherait ?
Yep Clairement !
C'est un peu la technique de DirtyBiology ou VSauce.
A chaque fois je me demande... Quelle différence tu fais entre la vulgarisation et l'enseignement ? Parce que quand on enseigne une matière on la vulgarise forcément...
Justement non l'enseignement ne vulgarise pas. L'enseignement va être technique et utilise un discours que les initiés sont en mesure de comprendre pour leur apporter des connaissances. La vulgarisation va "simplifier" l'apport en connaissances pour rendre accessible. Pour exemple , le vulgarisation expliquera "la terre tourne autour du soleil" il ira pas plus loin. L'enseignant dira "La révolution de la Terre autour du soleil est due à ça, ça s'explique par tel phénomène qui est mis en équation par X et voici la dite équation"
@@Linkyo54 Sauf que l'enseignement en primaire (et même au secondaire) est de la vulgarisation. Voir même a un niveau plus élevé. En histoire par exemple, qui est le plus évident pour illustrer ça. On simplifie les causes, on fait des grandes lignes, on ne rentre pas dans le détail, voir on simplifie le réel. Quand on aborde la gravité via Newton par exemple, c'est de la vulgarisation car la relativité générale a dépassé la gravitation universelle (certains plus malicieux diraient que c'est carrément fallacieux)
Coucou. Je donne moi-même régulièrement des formations techniques, depuis plus de 20 ans. Le publique varie souvent ... et au combien tu as raison. Ce serait intéressant de donner quelques pistes, quelques conseils pédagogiques pour bien débuter une formation. Mais une formation n’est pas un exposé ou une conférence. Les techniques sont différentes. Très belle intro en tout cas et j’utiliserai peut-être ta vidéo pour illustrer certains de mes propos 😜
Merci pour la vidéo, mais je me demande si y'a pas moyen de "désamorcer", quand on fait ce genre de choses ? Pour reprendre l'exemple du vélo par exemple, on peut enchainer avec "si vous m'aviez répondu 'non', j'aurais été bien embêté" sur le ton de l'humour, ou alors "jusque là vous me suivez ? c'est après que ça complique un petit peu". C'est pas forcément les meilleurs exemples, mais ça permet de maintenir l'interactivité, en étant moins condescendant, sans aller jusqu'à commencer avec l'accroche un peu chiante "mon projet porte sur les guidons de vélo" ?
Pas mal !
Ton ex est justement une phrase condescendante sous couvert de l'humour dsl car dire "vous connaissez ce qu'est un vélo? Si vous m'aviez répondu non, j'aurai été bien embêté" ça sous-entend aussi "ouf vous êtes pas bêtes, sinon j'aurai été bien embêté" ça fait ce que parle Viviane, nous prendre pour des cons
Tout dépend du ton et de ce qui suit. Cela peut marcher comme cela peut être pire !
Pour les entrainer avec nous sans poser de questions, j'utilise parfois la visualisation. Dans cet exemple j'aurai pu leur demander de visualiser le vélo puis de s'attarder sur le guidon. Ca m'est déjà arrivé dans le travail de mal partir avec des interlocuteurs. Dans ces cas là, je déconseille vivement l'humour parce qu'on ne connait pas suffisamment la personne pour savoir si notre humour (parce que oui, il faut le savoir, l'humour universel n'existe pas, mais c'est pas le sujet) va permettre de détendre l'atmosphère. Le plus simple que j'ai trouvé est encore de dire "je ne voulais pas vous vexer hein, je voulais juste poser les bases" voire carrément de s'excuser. En ce moment, c'est très dur, j'interviens encore en entreprises (je suis auditrice) et le port du masque rend ce feed back difficile, donc je contrôle de temps en temps que je n'ai pas fait de boulettes en faisant parler mon/ma interlocuteur.trice pour entendre sur quel ton il.elle me répond. Pareil en distanciel, l'écran est souvent partagé donc même si la personne ne porte pas de masque, je la vois en petit carré parfois la caméra n'est pas de bonne qualité, difficile donc de savoir ce qu'elle pense.
Dans le sujet, une phrase de Alexandre Astier que j'aime beaucoup, c'est quelque chose comme "les gens aiment qu'on leur prete un cerveau"
pas mal ;)
Je trouve qu'il y a un épisode de Kaamelott qui résume parfaitement cette vidéo c'est celui de la chevalerie (épisode 86 du livre 3). Astier a fait de la vulgarisation son cheval de bataille je trouve. L'exoconferance en fait vraiment la démonstration.
tiens, ce sujet traite une forme d'interaction sociale ,ça m'a fait penser au CHARISME ! pourquoi certaines personnes sont charismatiques sans en être conscientes et pourquoi certaines personnes en voulant travailler sur elles n'arrivent pas à l'être
Je pense à la video de Lanterne cosmique : "Le systeme solaire expliqué avec des mots simples" qui pour le coup étaient tellements simples que on perdait trop d'informations.
Perso j'aurais commencé en chantant: «Quand on partait de bon matin, quand on partait sur les chemins...» en encourageant les "vieux" de chanter en cœur "aAaAa BichycleeeeEeeette..."
C'est vrai qu'en plus, il peut y avoir des personnes âgées avec des doctorat en physique, des ancien enseignants à l'université, chercheurs,... Alors bon...
En effet, "Est-ce que vous voyez ce qu'est un vélo ?" c'est maladroit.
Mais j'imaginais qu'il voulait utiliser le vélo comme analogie pour embrayer sur un sujet scientifique complexe !
Alors pour parler de guidons... Remarque, je reconnais que c'est difficile de parler vélo à des gens qui ont du mal à aller du lit au fauteuil.
Mais il y a des vieux, si les jambes ne fonctionnent plus, le cerveau reste très productif et ils vont te chercher des détails ou des solutions auquel nous n'aurions jamais pensé.
Ce n'est pas tant que je prenne les gens pour des cons, c'est surtout que je me demande qui d'entre nous ne l'est pas.
OUI !
La question est "faut-il prendre les cons pour des cons ?" X'D
"Les cons, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait"
Il y a dans la vie les condescendants et les cons descendus, dixit A C .
il faudrait conseiller cette vidéo au vulgarisateurs astronomie Arnaud thiry d'astronogeek extrêmement condescendant
Merci. On entend souvent dire "Ce n'est pas ma faute si je vexe les gens, les gens n'aiment pas quand la vérité est contraire à leur croyance et moi je dis juste la vérité !". Je ne suis qu'à moitié d'accord, je me dis que ça dépend beaucoup de comment on le présente et il me semble que cet argument est plus une excuse qu'un argument. Qu'en pensez vous ?
tout à fait d'accord avec toi !
C'est le présentateur.rice qui est responsable de la façon dont son message est perçu
en cherchant à analyser chacune de tes phrases, je me permet de m'arrêter sur la pertinence de : "se tirer une balle dans le pied" ... après moultes recherches, je n'ai trouvé aucune étude qui permettrait de confirmer ou d'infirmer que cela puisse réellement nous faire du tort... alors, s'il te plaît, Viviane, sans une étude complète ou sans une prochaine vidéo dont ce serait le thème, il me semblerait plus judicieux de ne plus utiliser cette expression.... :D
"Comme quelques uns d'entres vous le savent peut-être déjà, [...]"
J'utilise cette rustine (et variante) lorsque je dois aborder quelque chose, sans avoir aucune idée du niveau de mon auditoire. Ou alors, que le niveau est hétérogène. Avec ça, je peux définir un terme en partant d'assez bas, sans froisser personne. Comme vous pouvez vous en douter (ah ! Oui, vous l'avez reconnu ? :p ) c'est très pratique parce que :
Ceux qui ne savent pas ne se sentent pas stupides, parce que je les présente comme faisant parti de la majorité (et ils apprennent des choses. Ça aide à se sentir intelligent)
Ceux qui le savent déjà sont reconnu et peuvent s'enorgeuillir de faire partie de la minorité privilégiée.
Par contre, c'est assez peu élégant, difficilement utilisable plusieurs fois, et surtout ça alourdit le texte. Une petite balle dans le pied quand ensuite vous tentez de clarifier quelque chose.
"est-ce que vous voyez à quoi ressemble un vélo ?" Alors la stupidité de la question m'a tellement surpris que je m'attendait à ce qu'on parte d'une anecdote sur ce sujet pour arriver a une histoire passionnante à la Dirty. Mais non...
C'est aussi l'art de capter l'attention de son audition: surprendre ! ... quel que soit le moyen (ici: l'exemple)
Je fais du jeu de rôle. Et parfois, pour expliquer les règles, je me trouve confronté à ce problème. Tous les joueurs n'ont pas les mêmes connaissances. Je passe un peu de temps à discuter avec eux avant de commencer la partie en général pour savoir à qui je m'adresse. Ça me semble être une porte d'entrée, commencer par de la discussion informelle, quand on le peut.
Excellente vidéo ! J’ai beaucoup apprécié la regarder car ça met vraiment le doigt où je dois m’améliorer. Non pas que je vulgarise ou fait de la vidéo mais juste au boulot, avec l’équipe quand il faut expliquer un nouveau projet complexe
Ou tout bêtement écrire une procédure pour déléguer à une autre équipe opérationnelle
Des fois on dérape sans s’en rendre compte et surtout sans le vouloir !
Tu sais ce qu'es un vélo? Oui. Parfait, donc tu vois, le disulfure de molybdène contenu dans la graisse du train épicycloïdal...
Je me suis prêté à l'exercice du vélo, et je suis arrivé sur un truc du style "Ok. J'aimerais que vous visualisiez un vélo. C'est bon ? Parfait, si vous y faites plus attention, vous verrez le guidon. Eh bien ce guidon bla bla bla". Ça me parait assez générique pour que la majorité des gens puissent se prêter à l'exercice, ça les engage un peu plus que de juste écouter qqn parler, du coup ça me semble un bon point de départ ?
C'est la formulation que j'avais en tête, demander de visualiser plutôt que demander si les gens connaissent ou pas. Mais parfois le concept de base est déjà pas ou mal maîtriser. Si on remplace le vélo par un atome (et que tu veux parler des particules qui forment les protons et neutrons) l'élément de base est peut-être déjà mal maîtrisé par certains. Si on remplace le vélo par un ordinateur, les gens savent ce qu'est un ordinateur, mais ils auront peut-être beaucoup plus de mal à identifier le "guidon" ou le "pédalier" d'un ordinateur.
Mais je suis d'accord pour demander de visualiser plutôt que demander si l'auditoire sait ce que c'est.
C'est déjà mieux, au sinon partir direct sur "visualisez un guidon d'un vélo" ou "vous savez le guidon d'un vélo c'est plus que ça etc blabla" car on sait ce qu'est un vélo et on sait ce qu'est un guidon de vélo donc partir direct sur ça plutôt que visualisez un vélo et dans ce vélo il y a blabla ça devient chiant
Ça marche !
Je ne suis toutefois pas d'accord avec le titre. Ce n'est pas parce qu'on n'a pas bien cerné son public qu'on prend forcément les gens pour des cons.
D'autant que le mec qui fait un doctorat sur le sujet (quelqu'il soit), il y a une chance non négligeable pour qu'il en sache plus que toiu (ou, du moins, que ce soit plus frais dans sa tête à lui) ^^ :P
la techniaue Dirtybiology est pas mal aussi 'tout le monde c'est ce qu'est un ...' et au finale il explique
Ça s'appelle l'inversion de position (intellectuelle). (Et c'est moi qui invente ce terme, c'est pas officiel.)
En gros, ça consiste à commencer par "votre ramage se rapporte à votre plumage, vous êtes l'hôte de ces bois", puis de balancer qu'en-fait, ce serait bien d'ouvrir grand la bouche (et de lâcher la -youtube money- proie). Ça place l'auditoire dans d'excellentes dispositions, puisqu'il se sent valorisé, tout en étant instruit quoi qu'il arrive ; et si l'auditoire n'est pas instruit, il reste pour le divertissement ; et si l'auditoire ne fait aucun des deux, je vois pas bien pourquoi il est toujours là (Léoooo
@@gweltazlemartret6760 salut tu pourrais réexpliquer avec un autre exemple, ou le principe de la méthode de manière plus générale s'il te plaît ?
@@QuarkLaurent Je crois qu'il dit juste simplement que si on valorise l'auditoire alors il se sentira pas insulté si on lui explique des évidences et que du coup ça permet quand même de l'expliquer pour ceux qui en auraient quand même besoin ou simplement faire un rappel parce que même si la personne sait ça peut être bien de lui mettre en tête les points important.
Genre pour l'exemple du vélo "bon tout le monde sais ce que c'est un vélo, c'est un véhicule avec deux roues actionné mécaniquement par des pédales et qui à un guidon pour se diriger", bah tu pars pas du principe que ton auditoire est ignorant, mais si quelqu'unn à jamais vu un vélo (ou sais ce que c'est mais connaissait pas le nom, ça peut arriver) il est pas à la ramasse et même pour l'immense majorité de ceux qui sont familier avec les vélo ça permet de savoir quelles parties de la définition de vélo va être importante à garder en tête donc ça évite de penser à des choses moins utiles.
Tu peux faire la même présentation du vélo mais en rappelant que ça émet pas de gaz à effet de serre et là ça mettra des notions d'écologies en tête ce qui sera utile si tu comptes parler de l'impact écologique plus tard vu que ça sera plus facile de faire la transition si t'as déjà apporté l'idée avant. etc etc.
Bref, juste le fait de présenter ça en "je vais parler de ce truc que tout le monde connait" plutôt qu'en "je vais t'apprendre ce que c'est cet objet commun parce que t'es trop con" ça change quand même pas mal la manière dont c'est reçu.
Après inversement faut pas dire "tout le monde sait ce que c'est la dualité onde corpuscule" par exemple xD (à moins que le public soit composé de doctorant en physique =p) parce que ça peut avoir l'effet inverse de te faire te sentir con.
@@Laezar1 Bien expliqué. Bravo.
@@Laezar1 merci
Bien dit et ouais c'est encore plus insultant des phrases condescendantes avec le sourire et ça que ça soit intentionnel ou non donc bon conseil de connaitre son public, s'ajuster tout en n'étant pas condescendant mais je ne suis pas vulgarisatrice, oui ça s'apprend, se travaille, je suis du côté du public
Avant même de voir la vidéo, je peux répondre que non, je le fait exprès.
Accord Tolteques : c'est au public de ne pas prendre personnellement si le vulgarisateur descend a un niveau inférieur au sien.
Et le but d'un vulgarisateur c'est de partir du niveau 0 et de monter progressivement en ne perdant personne, donc évidemment que ceux qui savent déjà seront au dessus, mais c'est à eux de faire la part des choses... je suis vraiment pas du tout d'accord avec tout ce que tu as dis... De surcroit quand on ne sait pas qui nous regarde et que bien entendu, il y a une différence de niveau parmi tout ceux qui nous regarde !
Le seul moyen de remettre à niveau pour que tout le monde comprenne la physique quantique, c'est d'abord de repartir de la base, c'est pas prendre les gens pour des cons, c'est faire en sorte de tirer tout le monde vers le haut sans perdre personne !
Le problème c'est la condescendance qui vient avec. Pas le faire de partir du début.
Certes il ne faut pas être condescendant (en sous-estimant son public), mais il ne faut pas le surestimer non plus (sinon il ne comprends rien). Le mieux est bien sûr de ne faire ni l'un ni l'autre (et donc de bien connaître son public), mais vaut-il mieux prendre le risque de ne pas rappeler certaines bases (et donc de ne pas être compris) ou de rappeler des bases qui sont en fait évidentes (et passer pour quelqu'un de condescendant) ?
Pour résoudre ce dilemme, il est sans doute possible de rappeler des bases "évidentes" tout en annonçant avant que ce sont des choses assez banales (et donc qu'on ne prend pas les gens pour des idiots). J'ai deux exemples de vidéos en tête : celle du Chat sceptique sur la cible de Graham et celle de Mickaël Launay sur l'utile qui se chache dans l'inutile (au passage, ces deux vidéos sont très intéressantes).
Le danger, c'est que ce qui est évident pour vous ne l'est peut-être pas pour tout le monde, et donc ceux qui ne connaissent pas ses bases peuvent se vexer. Et donc vous passerez quand même pour quelqu'un de condescendant. Mais si c'est bien fait je pense que c'est une bonne technique.
Sinon, j'ai déjà travaillé en presse écrite, et souvent je me suis posé la question de savoir s'il fallait expliquer un terme, en sachant qu'en presse on est limité par le format, donc il faut vraiment que l'explication soit courte (ou que ce soit le coeur du sujet, bien sûr), parce que la longueur de la définition du terme se fait au détriment du reste des informations de l'article. Et plus généralement, la question se pose aussi la question des acquis du lecteur. Si vous écrivez des choses évidentes, c'est dommage parce que ça prend de la place pour rien, mais en même temps tous vos lecteurs n'ont pas les mêmes connaissances. C'est un équilibre pas facile à trouver...
La vulgarisation c'est un travail d'équilibriste !
Personnellement je me suis rendu compte que la condescendance tient souvent à quelques mots.
Par exemple au lieu de dire "Vous savez ce qu'est un vélo ?" On peut dire en attaquant directement "Visualisez un vélo... Dans un vélo classique, le guidon est directement relié à la fourche."
Juste demander de visualiser suppose que les gens connaissent. Et préciser "vélo classique" introduit que ce qui vient s'en éloigne.
"pour être éloquent, il ne faut pas sous-estimer l'ignorance de son auditoire" me disait souvent ma prof de math en Terminale S...
Bien dit !
@Miz Ambal ben si, si vous ne connaissez pas la qualité de réception du message, vous pouvez être objectivement éloquent et pourtant ne pas avoir l'impact escompté :o
ou bien ?
@@SciPlus qui du coup ? ^^
Très juste
Merci
Mon public a entre 10 et 14 ans et je n'ai pas la même façon d'expliquer quand j'ai des 6ème ou des 4ème (collège en France)
il ne faut pas prendre non plus les cons pour des gens
La question de départ n'est pas forcément mauvaise, il s'agit aussi de trouver un ton. Si il avait pensé à mettre de l'humour comme accroche, la phrase aurait pu faire mouche.
Oui, le ton peut tout changer. Là... Il n'y était pas ;)
D'accord 😁
Alors j'ai une question ! ... Ah bah c'est déjà répondu. lol