Merci. Vidéo très bien faite qui mérite beaucoup plus d'abonnés et de vues :) Je suis débutant et j'ai enfin compris pourquoi je n'arrivais pas à bien positionner mes cordes. Merci
Encore une belle vidéo pleine de bonnes infos ! Petites précisions cependant, les cordes vont naturellement se frayer un chemin dans n'importe quel chevalet, même l'érable le plus dense du monde verra ses sillons se creuser avec les années. Un bois peu dense et donc peu approprié à la facture de chevalets s'abîmera certes plus vite. Il faut se dire que même les passages de cordes du sillet en ébène subissent le même effet, c'est tout à fait naturel. Un parchemin (cuir tanné très fin) est généralement collé sur le passage de la corde la plus fine au niveau du chevalet pour réduire ce phénomène et prolonger la durée de vie du chevalet. Attention aussi aux cordes à boule/boucle, la grande majorité des cordes à boules ne sont absolument pas faites pour que celle-ci soit retirée. La corde sera grandement fragilisée si elle n'a pas été conçue dans cette optique. Pour ce qui est des chevilles à réduction, elles sont certes d'un grand intérêt lors de gros accordages réguliers, chose qui n'arrive en réalité qu'avec des cordes neuves sur un violon monté avec des cordes en métal. Elles trouvent cependant preneurs chez les musiciens jouant sur des cordes en boyau qui nécessitent d'être accordées très fréquemment (souvent au milieu d'un concert par exemple ou aux moindres variations d'environnement). Le gros problème de ces chevilles étant qu'elles ne peuvent pas être retirées sans de gros risques pour l'instrument, dans un domaine où la conservation et le respect de l'instrument sont maîtres mots, c'est pour cette raison qu'elles restent si peu répandues.
Encore une excellente intervention. Je suis d’accord avec tout ce que vous avez dit là ! Concernant le creusage du chevalet et du sillet par les cordes, il y a pas mal de solutions efficaces mais pas souvent appliquées : moi qui suis fan des cordes en acier pour la musique folk, je suis aussi devenu fan des sillets en os, par la force des choses. C’est précis, inusable et ça apporte de la brillance. Quand au chevalet, il en existe aussi avec un insert en ébène mais je reste adepte du parchemin qui a un très léger effet amortissant ce qui permet de corriger un Mi souvent trop criard. Oui, vous faites bien de préciser qu’il ne faut pas chercher à démonter la boule d’une corde à boule non-démontable ! Je m’aperçois que ce n’est pas forcément très clair dans ma vidéo. Quoi qu’il en soit, si la boule n’a pas été conçue pour être démontée, c’est généralement très difficile de l’enlever, ce qui limite les erreurs. Concernant les chevilles à réductions, vous avez raison de souligner que leur usage est très confidentiel sur les violons anciens et suis le premier à défendre cet état de fait, car ça reste un montage assez invasif. Et puis c’est moche, même s’il y a eu quelques progrès. Je pense qu’il faut respecter les choix techniques qui ont été faits par le luthier qui a construit l’instrument, de la même façon que je trouverais aberrant de monter une boite de vitesse automatique sur une Citroen 2CV que l’on restaure. Par contre, sur un instrument neuf, alors là il ne faut pas s’en priver. C’est tellement plus précis, plus rapide, plus confortable ! A chacun de faire les choix qui répondent à son besoin. Encore merci pour vos remarques pertinentes.
Merci pour ces vidéos, ce ton très cool et ce blog très prometteur. En plus de ce que vous dites pour les chevilles classiques, je fais dépasser moi plus ou moins la corde du trou de manière à ce qu’une fois la corde accordée, la cheville soit plus ou moins verticale et vers soi (le plat pour la saisir et la faire tourner je veux dire) et surtout pas horizontale et vers la volute. C’est ainsi beaucoup plus facile ensuite à accorder.
Merci pour cette remarque pertinente ! Effectivement, le fait d’orienter soigneusement les palettes des chevilles est un plus indéniable avec des chevilles classiques puisque cela conditionne la position de la main qui vient prendre appui sur la volute pour l’accordage. Bravo.
Oui, les chevilles à réduction sont une belle invention, elles amènent beaucoup de confort et de précision pour l’accordage, surtout dans les situations difficiles. N’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre luthier pour en tester et en faire éventuellement monter sur votre instrument. En ce qui concerne les vidéos, non la chaine n’est pas en pause. Je croule sous le boulot mais je devrais pouvoir en publier de nouvelles sous peu. A bientôt.
Bonjour et merci pour cette vidéo très utile et pleine de bon conseils
Merci. Vidéo très bien faite qui mérite beaucoup plus d'abonnés et de vues :) Je suis débutant et j'ai enfin compris pourquoi je n'arrivais pas à bien positionner mes cordes. Merci
Encore une belle vidéo pleine de bonnes infos !
Petites précisions cependant, les cordes vont naturellement se frayer un chemin dans n'importe quel chevalet, même l'érable le plus dense du monde verra ses sillons se creuser avec les années. Un bois peu dense et donc peu approprié à la facture de chevalets s'abîmera certes plus vite. Il faut se dire que même les passages de cordes du sillet en ébène subissent le même effet, c'est tout à fait naturel. Un parchemin (cuir tanné très fin) est généralement collé sur le passage de la corde la plus fine au niveau du chevalet pour réduire ce phénomène et prolonger la durée de vie du chevalet.
Attention aussi aux cordes à boule/boucle, la grande majorité des cordes à boules ne sont absolument pas faites pour que celle-ci soit retirée. La corde sera grandement fragilisée si elle n'a pas été conçue dans cette optique.
Pour ce qui est des chevilles à réduction, elles sont certes d'un grand intérêt lors de gros accordages réguliers, chose qui n'arrive en réalité qu'avec des cordes neuves sur un violon monté avec des cordes en métal. Elles trouvent cependant preneurs chez les musiciens jouant sur des cordes en boyau qui nécessitent d'être accordées très fréquemment (souvent au milieu d'un concert par exemple ou aux moindres variations d'environnement). Le gros problème de ces chevilles étant qu'elles ne peuvent pas être retirées sans de gros risques pour l'instrument, dans un domaine où la conservation et le respect de l'instrument sont maîtres mots, c'est pour cette raison qu'elles restent si peu répandues.
Encore une excellente intervention. Je suis d’accord avec tout ce que vous avez dit là !
Concernant le creusage du chevalet et du sillet par les cordes, il y a pas mal de solutions efficaces mais pas souvent appliquées : moi qui suis fan des cordes en acier pour la musique folk, je suis aussi devenu fan des sillets en os, par la force des choses. C’est précis, inusable et ça apporte de la brillance. Quand au chevalet, il en existe aussi avec un insert en ébène mais je reste adepte du parchemin qui a un très léger effet amortissant ce qui permet de corriger un Mi souvent trop criard.
Oui, vous faites bien de préciser qu’il ne faut pas chercher à démonter la boule d’une corde à boule non-démontable ! Je m’aperçois que ce n’est pas forcément très clair dans ma vidéo. Quoi qu’il en soit, si la boule n’a pas été conçue pour être démontée, c’est généralement très difficile de l’enlever, ce qui limite les erreurs.
Concernant les chevilles à réductions, vous avez raison de souligner que leur usage est très confidentiel sur les violons anciens et suis le premier à défendre cet état de fait, car ça reste un montage assez invasif. Et puis c’est moche, même s’il y a eu quelques progrès. Je pense qu’il faut respecter les choix techniques qui ont été faits par le luthier qui a construit l’instrument, de la même façon que je trouverais aberrant de monter une boite de vitesse automatique sur une Citroen 2CV que l’on restaure. Par contre, sur un instrument neuf, alors là il ne faut pas s’en priver. C’est tellement plus précis, plus rapide, plus confortable ! A chacun de faire les choix qui répondent à son besoin.
Encore merci pour vos remarques pertinentes.
Merci pour ces vidéos, ce ton très cool et ce blog très prometteur.
En plus de ce que vous dites pour les chevilles classiques, je fais dépasser moi plus ou moins la corde du trou de manière à ce qu’une fois la corde accordée, la cheville soit plus ou moins verticale et vers soi (le plat pour la saisir et la faire tourner je veux dire) et surtout pas horizontale et vers la volute. C’est ainsi beaucoup plus facile ensuite à accorder.
Merci pour cette remarque pertinente ! Effectivement, le fait d’orienter soigneusement les palettes des chevilles est un plus indéniable avec des chevilles classiques puisque cela conditionne la position de la main qui vient prendre appui sur la volute pour l’accordage. Bravo.
Merci c’est très cool, j’apprends plein de trucs
Merci !
Incroyable, je ne savais pas que de telles chevilles existaient !
Le ton des vidéos est top, vivement les prochaines !
(La chaîne est en pause? )
Oui, les chevilles à réduction sont une belle invention, elles amènent beaucoup de confort et de précision pour l’accordage, surtout dans les situations difficiles. N’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre luthier pour en tester et en faire éventuellement monter sur votre instrument. En ce qui concerne les vidéos, non la chaine n’est pas en pause. Je croule sous le boulot mais je devrais pouvoir en publier de nouvelles sous peu. A bientôt.