Harry Styles Stade de France 2023
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- Опубликовано: 10 янв 2025
- Grâce à notre fille Léopoldine, nous avons assisté au concert de Harry Styles au Stade de France avec 70 000 autres très jeunes spectatrices de 16 à 20 ans, habillées de boas et chapeaux de cow-boy roses, le « dress code » du concert (nous étions certainement le couple le plus âgé de la salle !).
J'imagine bien que vous ne connaissez pas Harry Styles pourtant le roi de la pop depuis quelques années, après avoir sévi dans un boys band anglais "One Direction", suivant ainsi le même parcours que Robbie Williams, il y a 25 ans. C'est la plus grande vedette masculine du moment qui a publié trois albums bien foutus de pop, funk, ballades, truffés de tubes dont le titre "As it was" en 2022 que vous avez forcément entendu à la maison si vous avez un ado dans les pattes.
C'est une expérience étonnante d'entendre 70 000 gosiers féminins (désolé Églantine...) hurler à la moindre intervention banale de la star (type "je suis si heureux d'être avec vous ce soir à Paris") et surtout chanter à l'unisson l'ensemble des 20 titres de la setlist, réduisant ainsi l'effort du chanteur, pourtant grassement payé. Les Beatles (évidemment pas dans la même catégorie) avaient subi le même désagrément et c'est la raison pour laquelle ils ont arrêté les concerts à partir de 1965.
C'est aussi un fervent supporter de la cause LGBT et lors de ses concerts, il arbore le drapeau arc-en-ciel et encourage ses fans à faire leur coming out.
Harry Styles, torse nu tatoué, ne se fatigue pas dans la mise en scène de son spectacle, se contentant d'aligner les titres les uns à la suite des autres, assure juste quelques pas de danse qui me conduiraient à penser que je suis l'égal de John Travolta, sans aucun autre effet particulier, devant un écran géant d'excellence qualité (indispensable au Stade de France), centré sur sa bobine. Il enchaîne ses hits comme “Golden”, “She”, “Watermelon Sugar”, “Sign of the times”, avec beaucoup de fraîcheur et d'enthousiasme, alors qu'il promène son show dans le monde depuis 2 ans (ce qui confirme que c'est une bête de scène), avec l'appui d'un groupe de huit musiciens dont une section de cuivres essentiellement féminine, qui donne de l’ampleur aux morceaux.
Mais finalement, ce qui compte c’est le bonheur des spectatrices qui, si j’en juge les commentaires à la sortie, étaient « au bout de leur vie ».
Après le concert, particulièrement poli, bien élevé et clean, Harry est venu nous voir pour nous demander si le son n'avait pas été trop fort pour nos quatre oreilles de 67 ans. Nous l'avons rassuré fort d'une centaine de concerts au compteur, mais aussi, comme certains d'entre vous, ayant passé de nombreuses soirées au Bus Palladium à la fin des années 70, dont on ressortait avec des bourdonnements d'oreilles !
Vive la jeunesse !