Depuis que j'ai quitté pcf, on aurait pu rêver que ce dernier devienne marxiste, révolutionnaire, que le socle stalinien se soit volatilisé, que les tendances s'expriment démocratiquement, qu'au congrès ce ne soit pas un texte qui tombe sur la gueule de la base comme la parole du pape, que la lutte des places de tous ses cadres soit terminée et que la priorité ne soit plus de les placer pour assurer le train de vie de l'appareil, que le matérialisme dialectique revienne, que les militants n'en restent pas au stade de malades infantiles dont la direction de fout, qu'ils ne soient plus susceptibles comme des bretons et qu'ils soient maîtres de leur émancipation et de leur parti, mais non, c'est plutôt pire.
Pour être honnête, jpense que Valls est effectivement pas social-libéral, quelque part c'est le seul qui ment pas ici, il est encore beaaaucoup plus à droite que ça ! Cimer pour la vidéo :)
Très bon épisode avec cette chute parfaite qui résume très bien finalement ce à quoi amène la sociale démocratie et social liberalisme "réformistes de tout les pays capitulez !".
Excellente vidéo ! En Belgique francophone on s'en paye à la pelle de ces sociaux-libéraux. Du MR au PS. Une vraie plaie.. Mais leurs mensonges finissent par se voir.
Néanmoins, le Parti socialiste en Wallonie est beaucoup plus à gauche que de nombreux partis social-démocrates y compris son homologue flamand, le Vooruit. D'ailleurs, le PS se veut fidèle à la tradition socialiste, c'est-à-dire social-démocrate et socialiste démocratique, raison pour laquelle elle est critique envers le Vooruit qu'elle qualifie de "blairiste" (affichant donc un mépris pour les idées social-libérales comme la fameuse "Troisième Voie"). Si idéologiquement, le PS est encore bien ancré à gauche (on peut encore le constater avec le dernier ouvrage de Paul Magnette où il défend le réformisme révolutionnaire, idéologie émise par Jean Jaurès), dans les faits, il est vrai que le parti a des pratiques douteuses. Si le PS sait encore se dresser pour défendre les intérêts prolétariens, ses alliances constantes avec le MR l'impliquent dans des choix contre-productifs. Mais cette alliance avec le MR est traditionnelle puisque cette stratégie a été très tôt adoptée par le PS. Dès les années 1890, de nombreux socialistes et libéraux faisaient déjà des coalitions et pour une bonne raison, le Parti libéral était alors un parti progressiste de gauche, rien à voir avec son successeur, le MR, qui est devenu un parti classique de la droite conservatrice. Et si le PS affiche clairement son hostilité vis-à-vis du MR (d'autant plus depuis l'arrivée de Magnette à sa tête qui a permis un revirage à gauche), il est clair que ses alliances avec le MR deviennent une énigme au fur et à mesure que les libéraux s'affichent de plus en plus à droite. Comme si le PS avait du mal à se détacher de son allié de toujours et avait du mal à accepter la vérité que son allié progressiste a laissé la place à une vermine conservatrice.
@@alexandrevizyinos6910 S'attaquer aux droits des chômeurs (gouvernement Di Rupo 1er), je n'appelle plus ça être de gauche. Magnette est peut être moins pire que Di Rupo, je ne vois que du socialisme de façade dans leurs gesticulations.
On sent une maîtrise de plus en plus assurée au niveau du montage. C'est de plus en plus qualitatif, avec un bon dosage entre humour et explications claires. Et là blague de Shröder, on y a tous déjà pensé, mais personne n'aurait osé ^^ Plus sérieusement, le RSA est de mémoire une loi passée sous Sarkozy, est ce à dire que l'UMP est social-liberal ? La question n'est pas si anodine, et je crois que c'est en comprenant ce qu''est le social libéralisme que l'on comprend le succès de Macron qui a réuni les deux aspects de cette étiquette politique en les assumant (là où le PS et l'UMP n'en acceptait qu'une moitié).
Avant le RSA on avait le RMI (revenu minimum d'insertion), qui fut bien mit en place par le PS. Pour le changement du RMI en RSA c'était avec l'idée pour la droite que les gens au RMI sont des fainéants inactifs qui ne cherchent pas d'emplois, et qu'il faut donc réformer + cette aide pour obliger les gens qui la perçoivent à mieux chercher du travail (donc le RSA a surtout été créé avec la rengaine culpabilisante du chômeur qui ne fait pas assez d'effort). PS : et sinon l'UMP (maintenant LR) c'est principalement conservateur libéral, et ils assument leur côté libéral (tandis qu'ils n'ont aucune moitié sociale ; Macron non plus d'ailleurs, ou alors uniquement de façade, c'est surtout un néo-libéral assumé).
@@PizzaJumpPatatoes réponse claire et limpide, tu m'as convaincu ! Après je faisais bien une distinction entre UMP et LR parce que l'UMP avait un spectre plus large qui comprenait pas mal de formation de centre droit avec une certaine idée du "social" (l'UDF par exemple).
Le libéralisme est une idéologie qui place la liberté comme une valeur au-dessus des autres. Dans sa forme la plus radicale, le Libertarianisme, il n'y a plus du tout de notion d'égalité et cela ne se réduit pas du tout à l'aspect économique. Dans une idéologie socialiste radical, la liberté n'existe pas sans l'égalité, ce qui place cette dernière au-dessus des autres valeurs.
@@lijo248 - Je suis d'accord. Sauf que cette conception du libéralisme est celle des débuts. De la Révolution française au XVIIIe siècle. Aujourd'hui le "libéralisme" ne désigne plus qu'une certaine conception de l'économie. Une idéologie qui pense que tout sera régulé naturellement par le marché. Il faut donc que TOUT participe aux marché. Les gens ne sont plus que des consommateurs. La liberté d'entreprise doit être totale (tant pis pour le social, tant pis pour l'écologie etc ...) et les services publics doivent participer à la libre concurrence (tant pis pour l'égalité, tant pis pour le social).
Non, leur obsession n'a jamais été la liberté, mais le respect de "droits" que eux mêmes ont jugés inaliénables parce que prétendument naturels. Du coup, ils se tapent complètement, et ce dès l'origine, que le droit puisse correspondre à une liberté, c'est à dire que ce droit se concrétise. Ils refusent le droit des hommes à inventer leurs propres normes juridiques librement, et exigent la soumission à leurs croyances métaphysiques. En fait, les libéraux s'en cognent de la liberté.
@@methexis9934 - Vu l'origine sociale des Révolutionnaires de 89, la LIBERTé pour eux, c'était la LIBERTE DES MARCHéS. La liberté des individus, ils s'en tapent. D'ailleurs, même les bourgeois ne sont pas individuellement libres.
Est-ce qu'on aura droit à un épisode sur l'anarchisme japonais un jour? Ils ont eu de vrais mouvements, aussi important qu'ici. Je crois m'en être rendu compte en lisant le début de "Haut le coeur" (1963), où on se rend bien compte que c'est une vraie scène, et que ce ne sont pas des rigolos politiquement, ils y vont à la bombe les mecs, des vrais de vrais, quoi! + petite mention au sekihotai (damn you Meiji reformation!!)
@@LouisSerieusement Tiens, je les connaissais pas, mais d'après les sources de Wikipédia ça a l'air d'être des bons (genre des sortes de "mishimas communistes" lol). Quant à leurs liens avec la palestine ça m'étonne pas, d'après ce que je lis en ce moment ("lève toi et tue le premier : les assassinats du mossad") les chefs d'Etats d'Israël des années 60-70, souvent d'anciens hauts gradés du Mossad tiraillaient souvent entre extrême gauche et extrême droite avec un petit penchant pour cette derniere : une lutte toute trouvée pour de jeunes rouges partis au moyen orient. Avec en plus des liens avec Carlos = donc qqpart avec la bande à Bader mais quel lore!! Ca semble presque étrange de n'avoir plus d'autres groupes que des musulmans qualifiés de terroristes même quand il s'agit de "simples" meurtres et assassinats dans ce pays. A quand un retour aux bons vieux jours de l'ASALA?... Et avec cette digression oserais-je espérer un épisode sur l'ASALA et autres arméniens soviétiques?
@@pommeterre5198 C'st en effet "haut le coeur" Je n'en ai lu que le début, où je crois me souvenir qu'est quand dépeint un japon d'avant guerre donc (avec ses vieux batiments de bois pittoresques médiévaux, tout ça, mais quand même 50-60 ans après le dbut de meiji = équivalent de la belle époque). D'aprèsce que je sais le protagoniste anar finit facho. J'ai trop de lectures qui n'avancent pas pour m'intéresser au "bateau usine"mais il y a un film de 2009que je tenterais peut-être de mater.
Bon sinon bonne petite vidéo comme d'habitude, avec un petit résumé historique pertinent du Parti Social-Traître. Au passage, j'aime bien votre nouvelle intro avec les images ! :)
"Il faut lentement mais sûrement comprendre qu'il n'y a plus de politiques [économiques et sociales] nationales. Il n'y a plus qu'UNE politique européenne partagée dans une souveraineté (!) commune" Vivian Reding, vice-présidente de la Commission européenne, 2007, devant les parlementaires français 2007 est aussi l'année où le MEDEF a clairement énoncé son projet de "démanteler méthodiquement" le programme du Conseil national de la Résistance "un compromis entre Gaullistes et Communistes". L'UNION EUROPEENNE est une ASSOCIATION de RICHES : la politique européenne est donc naturellement une politique de RIGUEUR sur les plus PAUVRES.
Merci pour vos vidéos. Pour moi social libéral c'est la même chose que social démocrate, à savoir des partis qui prétendent faire un compromis avec le capitalisme, mais finissent toujours capitalistes, "libéral" étant une version modernisée du terme "capitaliste". Par exemple qui au parti socialiste propose la socialisation des moyens de production ? Même le pcf y a renoncé et ne parle plus que barbecue
Ah bah, et moi qui croyais que ce serait une remise en contexte de ce concept galvaudé, mais non "osef" entretenons la confusion du moment pour régler nos comptes...
Le social libéralisme c'est du libéralisme, pas du socialisme, et c'est du libéralisme dans lequel on va inclure différentes choses de manière arbitraire (c'est ça l'inclusion socialiste : l'état ou un collectif qui va imposer à tous quelque chose, par exemple quelque chose de minimal). C'est donc pragmatiquement : un état minarchiste libéral dans lequel on va créer un revenu universel sans aucune autre aide sociale. Ou encore : c'est un état minarchiste libéral dans lequel on va inclure les allocations de chomage et la pension. Etc. Ce qui est libéral c'est qu'on va laisser faire le marché, sans imposer de quota ou de salaire minimal ou prix minimale à la vente d'un objet. De ce fait, un état, qui inclut du social, est social libéral. Par contre un état qui inclut du social et qui va commencer à essayer de réguler le marché, c'est de facto plus libéral, le nom doit être changer : c'est de la social-démocratie. Je crois qu'approximativement, mais je dois peut-être étudier quelques cas très rares : toute l'Europe est social-démocrate. Sinon des partis qui se disent "libéraux" sont souvent social-libéral voire en fait c'est faux, ce sont des partis socio-démocrate qui font du capitalisme de connivence et qui gardent les pouvoirs de l'état fort, voire qui rendent plus fort l'état, augmentent les régulations de l'état, etc. Le social libéralisme c'est : LAISSEZ FAIRE LAISSEZ PASSER !!! Et allez si vous n'avez pas de taff on vous donne un peu d'argent.
TW : il y a des choses très intéressantes chez certains penseurs du liberalisme, mais il y a longtemps, genre Condorcet, Bentham et JS Mill précisément sur des questions plus sociale ou progressistes. Notamment autour de ce que Ogien appelera l'éthique minimale fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89thique_minimale Après clairement c'est pas resté trop dans les propos de ceux qui se réclament ou sont influencés par le libéralisme sous sa forme actuel.
Oui, tu parles d'un libéralisme d'une autre époque et c'était pas dégueulasse, Malheureusement, depuis un certains temps déjà, le libéralisme à pris un autre tournant et un autre sens.
@@leviscius7108 Oui, c'est apparemment moins le cas aux états unis et dans d'autres pays, mais il me semble qu'en Europe de l'ouest c'est clairement le cas. et quand bien même je pense que (même en étant communiste libertaire) on peut reconnaitre voir réhabiliter certains penseurs du libéralisme
@@cleasayous3303 Camarade, nous sommes d'accord ! Comme nous ne sommes pas dogmatique, rien ne nous empêche d'aller piocher dans d'autre idéologie que la notre, même si un sens critique aiguisé est tout de même requis. Le libéralisme influencé par Tatcher et Regan ou le néolibéralisme me semble être loin du libéralisme que nous citons.
Ce serait interessant d'étudier les conditions matérielles qui séparent la marche habituelle des soc-dems en soc-libs/néolibs comparé aux cas scandinaves et surtout islandais avec des grosses sociales-démocraties centenaires (au moins en suède) qui à ma connaissance n'ont pas vraiment flanchés et cédées pendant l'époque néolib. Bon pour la culture pol générale mais aussi parce que vu que passé la mort "officielle" du néolibéralisme qui est plus bien loin il semblerait, c'est les sauces-dems qui vont récupérer le bébé, bah ca sera utile à la gauche de savoir commet faire pour qu'a la crise d'après ça se reproduise pas et que la transition vers les premières ébauches de socialisme hybride se fassent dans le calme... bon je fais de la prédiction de prédiction la mais bon...
Social-libéralisme, c'est un oxymore. Le libéralisme, c'est de l'individualisme, de la propriété privée, de la concurrence, et de la recherche de profit, le socialisme, c'est tout le contraire de ça, c'est mettre les richesses en commun, donc du collectivisme
Comme expliqué en début de vidéo, le qualificatif social-libéral est assez élastique et recouvre des réalités différents suivants les auteurs et les époques. Aujourd'hui, on va dire que le "social-liberalisme" et le "liberalisme-social" se distinguent moins par leur contenu que par leur famille politique d'origine. Le terme "social-liberalisme" est surtout utilisé pour désigner une dégénérescence de la social-démocratie tandis que le terme "libéralisme-social" est plutôt utilisé par des leaders venus de la droite (Wauquiez, Bertrand...) pour adoucir leur image en donnant l'impression qu'ils se démarquent du libéralisme "brut".
Clément Viktorovitch : "lorsqu'on a adosse deux termes l'un à l'autre, c'est généralement que le premier compte pour des prunes !" (une de ces dernières chroniques, si je ne dis pas de bêtises).
@@camillelanas4547 Bah, tu m'as eu ! ^^ Là, ça marche pas. Mais je te jure que dans l'ensemble, ça marche plutôt bien. Que ce soit pour l'association de deux termes, ou de deux idées. Dans un certain nombre de cas, la première sert à atténuer la seconde en donnant illusoirement l'idée d'un équilibre, d'une justice - appelons ça comme on veut - quand en réalité on se focalise davantage sur la seconde. Par exemple, si je dis "je veux une réponse juste et forte", généralement on peut faire sauter un ajectif sur deux.
@@gianduja4048 Certains cas certainement. Probable que dans cette phrase la force est bien plus recherchée que la justice, d'autant que cela ne va pas forcément (huhu) de paire. De là à en faire une règle de position de mots à la manière de « ce qui est avant "mais" n'est qu'habillage » . La revendication kurde de « Vérité et Justice » s'appuie sur ses deux jambes, l'une étant indispensable à l'autre et pas seulement pour les crimes du pouvoir turc. De même l'anarcha-féminisme se veut sincère dans son entièreté pour pointer et se libérer des féministes se compromettant bien avant dans le capitalisme comme des soces-déms et des révolutionnaires, y compris anarchistes, masculinistes méprisant et entravant la lutte féministe. J'envisagerai plutôt l'idée que dans l'union improbable et forcée de deux concepts n'allant pas ensemble, au point même de s'opposer, le plus emprunt d'appétit de domination va affaiblir, instrumentaliser et dévorer l'autre. Du coup, cela fonctionne qu'elle que soit la place des termes. Cela pourrait même s'appliquer aux personnes et aux cadres, un peu comme Viktorovitch espérant pouvoir utilement porter sa pensée à CNews.
'tain je croyais que j'avais inventé ça en trollant sur Jospin... en fait c théorisé... ma vie est une longue suite de désillusions sur mon prétendu génie (Mon égo n'a cessé de me surprotéger ^^)
2:38 Tu dis qu'aucun changement théorique officiel n'accompagne le tournant de la rigueur, je ne suis pas tout-à-fait d'accord. Il y a un changement important qui arrive avec quelques années de décalage, pendant le second mandat Mitterrand, mais avant l'arrivée de Tony Blair, c'est le congrès de l'arche de 1991. C'est le congrès où le "Parti Socialiste" raye officiellement de ses statuts l'ambition d'atteindre le socialisme par la réforme, et parle dorénavant de «Transformer le capitalisme» (ce qui sous-entend ne pas l'abolir, ni le dépasser). Ça s'est fait assez tard pour que ça fasse un large consensus dans le parti sans sembler être une grosse rupture, les militants ayant déjà digéré et absorbé 1983 (et en profitant d'une période très "fin de l'Histoire"), mais si on avait proposé ça aux soc-dems d'avant 1981 ils aurait fait la gueule. En fait cette modification des statuts du PS est très similaire à ce que fera Blair, quelques années plus tard seulement, avec la suppression de la très symbolique "Clause IV"
Le congrès de l'Arche, c'est bien un abandon théorique du passage au socialisme mais dans une perspective social-démocrate. Le libéralisme y est condamné. C'est tout le paradxoe du PS: quand la perspective social-démocrate est enfin assumée, c'est trop tard: le parti a déjà depuis longtemps commencé ça mue social-libérale.
J'en suis venue à la conclusion que le socialiste est une personne qui pense que l'Etat doit assurer une vie digne au peuple MAIS qu'il n'est pas question que le peuple gouverne. Ca explique la participation de socialistes comme Laval à des régimes anti-communistes. Le socialiste libéral ajoute la croyance dans le pouvoir régulateur du marché.
C'est marrant mais en lisant votre commentaire, m'est revenu en tête un truc que j'avais complètement oublié : le think-tank des socio-libéraux français s’appelait la fondation Saint-Simon, avec Alain Minc et tout le toutim (je crois qu'elle a "fermé" depuis^^). Et ce n'est pas un hasard car chez les saint-simonistes on trouvait déjà une sorte de mélange douteux socio-business-technocratie qui ne s'embarrasse pas trop de démocratie. Quelques mots qui me viennent à l'esprit, en vrac, pour poser l'ambiance : "expertise", "ingénieurs", "programmes", "grands chantiers", "politique industrielle", "assistance décisionnelle", "évaluation", etc.
Wow il est où le TW avant de mettre un extrait de Valls ?!!! Ça a réveillé mon syndrome post-traumatique 😭
"Réformistes de tous les pays capitulez"
Excellent!
Merci la #MinuteRouge. 😘
Ironique avec le logo du pcf 😂
Depuis que j'ai quitté pcf, on aurait pu rêver que ce dernier devienne marxiste, révolutionnaire, que le socle stalinien se soit volatilisé, que les tendances s'expriment démocratiquement, qu'au congrès ce ne soit pas un texte qui tombe sur la gueule de la base comme la parole du pape, que la lutte des places de tous ses cadres soit terminée et que la priorité ne soit plus de les placer pour assurer le train de vie de l'appareil, que le matérialisme dialectique revienne, que les militants n'en restent pas au stade de malades infantiles dont la direction de fout, qu'ils ne soient plus susceptibles comme des bretons et qu'ils soient maîtres de leur émancipation et de leur parti, mais non, c'est plutôt pire.
Pour être honnête, jpense que Valls est effectivement pas social-libéral, quelque part c'est le seul qui ment pas ici, il est encore beaaaucoup plus à droite que ça !
Cimer pour la vidéo :)
Il est de gauche d'extrême droite comme dirait Lordon
Il est surtout opportuniste et retourne souvent sa veste.
J'habite à Barcelone et oui, il est vraiment ridicule, opportuniste et il a participé dans un partit d'extreme droite.
c'est jamais trop long les gars
Quand on demandait à M. Thatcher quel était sa plus grande réussite elle répondait, non sans malice, Tony Blair !
très bien cet épisode
Très bon épisode avec cette chute parfaite qui résume très bien finalement ce à quoi amène la sociale démocratie et social liberalisme "réformistes de tout les pays capitulez !".
Excellente vidéo ! En Belgique francophone on s'en paye à la pelle de ces sociaux-libéraux. Du MR au PS. Une vraie plaie.. Mais leurs mensonges finissent par se voir.
Néanmoins, le Parti socialiste en Wallonie est beaucoup plus à gauche que de nombreux partis social-démocrates y compris son homologue flamand, le Vooruit. D'ailleurs, le PS se veut fidèle à la tradition socialiste, c'est-à-dire social-démocrate et socialiste démocratique, raison pour laquelle elle est critique envers le Vooruit qu'elle qualifie de "blairiste" (affichant donc un mépris pour les idées social-libérales comme la fameuse "Troisième Voie"). Si idéologiquement, le PS est encore bien ancré à gauche (on peut encore le constater avec le dernier ouvrage de Paul Magnette où il défend le réformisme révolutionnaire, idéologie émise par Jean Jaurès), dans les faits, il est vrai que le parti a des pratiques douteuses. Si le PS sait encore se dresser pour défendre les intérêts prolétariens, ses alliances constantes avec le MR l'impliquent dans des choix contre-productifs. Mais cette alliance avec le MR est traditionnelle puisque cette stratégie a été très tôt adoptée par le PS. Dès les années 1890, de nombreux socialistes et libéraux faisaient déjà des coalitions et pour une bonne raison, le Parti libéral était alors un parti progressiste de gauche, rien à voir avec son successeur, le MR, qui est devenu un parti classique de la droite conservatrice. Et si le PS affiche clairement son hostilité vis-à-vis du MR (d'autant plus depuis l'arrivée de Magnette à sa tête qui a permis un revirage à gauche), il est clair que ses alliances avec le MR deviennent une énigme au fur et à mesure que les libéraux s'affichent de plus en plus à droite. Comme si le PS avait du mal à se détacher de son allié de toujours et avait du mal à accepter la vérité que son allié progressiste a laissé la place à une vermine conservatrice.
@@alexandrevizyinos6910 S'attaquer aux droits des chômeurs (gouvernement Di Rupo 1er), je n'appelle plus ça être de gauche.
Magnette est peut être moins pire que Di Rupo, je ne vois que du socialisme de façade dans leurs gesticulations.
Très intéressant, merci !
Jolie tacle a la CFDT. ^^
brillant , comme d'hab.
j'ai bien aimé le "réformistes de tous les pays, capitulez"
super vidéo, comme d'hab !
Le "couché kiki" de Franck Lepage 👌
On sent une maîtrise de plus en plus assurée au niveau du montage. C'est de plus en plus qualitatif, avec un bon dosage entre humour et explications claires.
Et là blague de Shröder, on y a tous déjà pensé, mais personne n'aurait osé ^^
Plus sérieusement, le RSA est de mémoire une loi passée sous Sarkozy, est ce à dire que l'UMP est social-liberal ? La question n'est pas si anodine, et je crois que c'est en comprenant ce qu''est le social libéralisme que l'on comprend le succès de Macron qui a réuni les deux aspects de cette étiquette politique en les assumant (là où le PS et l'UMP n'en acceptait qu'une moitié).
Avant le RSA on avait le RMI (revenu minimum d'insertion), qui fut bien mit en place par le PS.
Pour le changement du RMI en RSA c'était avec l'idée pour la droite que les gens au RMI sont des fainéants inactifs qui ne cherchent pas d'emplois, et qu'il faut donc réformer + cette aide pour obliger les gens qui la perçoivent à mieux chercher du travail (donc le RSA a surtout été créé avec la rengaine culpabilisante du chômeur qui ne fait pas assez d'effort).
PS : et sinon l'UMP (maintenant LR) c'est principalement conservateur libéral, et ils assument leur côté libéral (tandis qu'ils n'ont aucune moitié sociale ; Macron non plus d'ailleurs, ou alors uniquement de façade, c'est surtout un néo-libéral assumé).
@@PizzaJumpPatatoes réponse claire et limpide, tu m'as convaincu !
Après je faisais bien une distinction entre UMP et LR parce que l'UMP avait un spectre plus large qui comprenait pas mal de formation de centre droit avec une certaine idée du "social" (l'UDF par exemple).
Excellentissime !
vous êtes de mieux en mieux niveau montage vidéo bravo!
1:27 super référence à Franck lepage
Merci pour votre travail. Like, partage et référencement.
Réformistes de tous les pays, capitulez ! :D
Je like uniquement pour Schröder
Le méchant des Tortues Ninjas ?
@@julienmarion9286 Envie d'une vidéo qui fat tout les parallèles entre Schröder et Schreder
En vrai, on a fait cette vidéo uniquement pour caler cette vanne
super
J'ai partagé. Trop peur du fantôme de Robert Hue O_O
x)
mais wsh pourquoi vous avez pas plus d'abonnés que ça ?? continuez comme ça
Au départ le "libéralisme" était l'idéologie de la LIBERTE mais ça s'est réduit à la LIBERTE DES MARCHES.
Le libéralisme est une idéologie qui place la liberté comme une valeur au-dessus des autres. Dans sa forme la plus radicale, le Libertarianisme, il n'y a plus du tout de notion d'égalité et cela ne se réduit pas du tout à l'aspect économique. Dans une idéologie socialiste radical, la liberté n'existe pas sans l'égalité, ce qui place cette dernière au-dessus des autres valeurs.
@@lijo248 - Je suis d'accord. Sauf que cette conception du libéralisme est celle des débuts. De la Révolution française au XVIIIe siècle.
Aujourd'hui le "libéralisme" ne désigne plus qu'une certaine conception de l'économie. Une idéologie qui pense que tout sera régulé naturellement par le marché.
Il faut donc que TOUT participe aux marché. Les gens ne sont plus que des consommateurs. La liberté d'entreprise doit être totale (tant pis pour le social, tant pis pour l'écologie etc ...) et les services publics doivent participer à la libre concurrence (tant pis pour l'égalité, tant pis pour le social).
Et sans oublier une obsession quasi-pathologique pour le droit.
Non, leur obsession n'a jamais été la liberté, mais le respect de "droits" que eux mêmes ont jugés inaliénables parce que prétendument naturels. Du coup, ils se tapent complètement, et ce dès l'origine, que le droit puisse correspondre à une liberté, c'est à dire que ce droit se concrétise. Ils refusent le droit des hommes à inventer leurs propres normes juridiques librement, et exigent la soumission à leurs croyances métaphysiques.
En fait, les libéraux s'en cognent de la liberté.
@@methexis9934 - Vu l'origine sociale des Révolutionnaires de 89, la LIBERTé pour eux, c'était la LIBERTE DES MARCHéS.
La liberté des individus, ils s'en tapent. D'ailleurs, même les bourgeois ne sont pas individuellement libres.
¡eres muy bueno!
Est-ce qu'on aura droit à un épisode sur l'anarchisme japonais un jour? Ils ont eu de vrais mouvements, aussi important qu'ici.
Je crois m'en être rendu compte en lisant le début de "Haut le coeur" (1963), où on se rend bien compte que c'est une vraie scène, et que ce ne sont pas des rigolos politiquement, ils y vont à la bombe les mecs, des vrais de vrais, quoi!
+ petite mention au sekihotai (damn you Meiji reformation!!)
C'est bien "haut le cœur"?
Moi il fait que je lise 'le bateau usine'
il y a aussi la faction armée rouge japonaise (JRA) ils ont été loin dans la lutte armée comme dans l'idéologie
@@LouisSerieusement Tiens, je les connaissais pas, mais d'après les sources de Wikipédia ça a l'air d'être des bons (genre des sortes de "mishimas communistes" lol). Quant à leurs liens avec la palestine ça m'étonne pas, d'après ce que je lis en ce moment ("lève toi et tue le premier : les assassinats du mossad") les chefs d'Etats d'Israël des années 60-70, souvent d'anciens hauts gradés du Mossad tiraillaient souvent entre extrême gauche et extrême droite avec un petit penchant pour cette derniere : une lutte toute trouvée pour de jeunes rouges partis au moyen orient. Avec en plus des liens avec Carlos = donc qqpart avec la bande à Bader mais quel lore!!
Ca semble presque étrange de n'avoir plus d'autres groupes que des musulmans qualifiés de terroristes même quand il s'agit de "simples" meurtres et assassinats dans ce pays. A quand un retour aux bons vieux jours de l'ASALA?... Et avec cette digression oserais-je espérer un épisode sur l'ASALA et autres arméniens soviétiques?
@@pommeterre5198 C'st en effet "haut le coeur" Je n'en ai lu que le début, où je crois me souvenir qu'est quand dépeint un japon d'avant guerre donc (avec ses vieux batiments de bois pittoresques médiévaux, tout ça, mais quand même 50-60 ans après le dbut de meiji = équivalent de la belle époque). D'aprèsce que je sais le protagoniste anar finit facho.
J'ai trop de lectures qui n'avancent pas pour m'intéresser au "bateau usine"mais il y a un film de 2009que je tenterais peut-être de mater.
je crois que Philippe Pelletier a du écrire des choses là dessus.
Le social-libéralisme c'est un terme savant pour désigner celui du centrisme (que personne ne comprend).
Woaouww, c'est malheureusement très drôle et bénéfiquement exact
Précis, didactique et exhaustif! 19/20 (20/20 c'est que pour Marx...)
Vivement le chatouilli des pieds !
Bon sinon bonne petite vidéo comme d'habitude, avec un petit résumé historique pertinent du Parti Social-Traître.
Au passage, j'aime bien votre nouvelle intro avec les images ! :)
"Il faut lentement mais sûrement comprendre qu'il n'y a plus de politiques [économiques et sociales] nationales. Il n'y a plus qu'UNE politique européenne partagée dans une souveraineté (!) commune"
Vivian Reding, vice-présidente de la Commission européenne, 2007, devant les parlementaires français
2007 est aussi l'année où le MEDEF a clairement énoncé son projet de "démanteler méthodiquement" le programme du Conseil national de la Résistance "un compromis entre Gaullistes et Communistes".
L'UNION EUROPEENNE est une ASSOCIATION de RICHES : la politique européenne est donc naturellement une politique de RIGUEUR sur les plus PAUVRES.
Une autre vidéo sur le socialisme libérale svp ! Merci
Merci pour vos vidéos. Pour moi social libéral c'est la même chose que social démocrate, à savoir des partis qui prétendent faire un compromis avec le capitalisme, mais finissent toujours capitalistes, "libéral" étant une version modernisée du terme "capitaliste". Par exemple qui au parti socialiste propose la socialisation des moyens de production ? Même le pcf y a renoncé et ne parle plus que barbecue
Ah bah, et moi qui croyais que ce serait une remise en contexte de ce concept galvaudé, mais non "osef" entretenons la confusion du moment pour régler nos comptes...
j"etais sur que le montage serait impec, je lavais dit
Robert Hue ... Pour certains "la vieillesse est un naufrage" ...
Pas d'accord: Robert Hue avait commencé à dévier bien avant de soutenir Macron
@Minutes Rouges Oui, il avait déjà soutenu Hollande en 2012 et participait à plusieurs de ses meetings.
Bon ici, je crois que se faire chatouiller les pieds par Robert Hue, c'est un peu à tous notre fantasme.. Non?!
Ptn la vision d'horreur
Robert Hue et Pierre Laurent imagine le cauchemars, non préférons plutôt le goulag pour ces deux ennemis du prolétariat
Oulah, parle pour toi et nous inclue pas dans tes délires chelous hein!
Se faire écraser les couilles par Manuel Valls après...
@@26yd1 écraser les couilles à coup de pointure de 49.3 évidemment.
gg
Une vidéo sur le capitalisme pourrait être sympa pour bien cerner le sujet ^^
On a une playlist là dessus: ruclips.net/p/PLSEX0tlMPHRnWuxEEsBzCzHzwhAs0vfbY
O non! Pas le fantôme de Robert Hue !
Le social libéralisme c'est du libéralisme, pas du socialisme, et c'est du libéralisme dans lequel on va inclure différentes choses de manière arbitraire (c'est ça l'inclusion socialiste : l'état ou un collectif qui va imposer à tous quelque chose, par exemple quelque chose de minimal).
C'est donc pragmatiquement : un état minarchiste libéral dans lequel on va créer un revenu universel sans aucune autre aide sociale. Ou encore : c'est un état minarchiste libéral dans lequel on va inclure les allocations de chomage et la pension. Etc.
Ce qui est libéral c'est qu'on va laisser faire le marché, sans imposer de quota ou de salaire minimal ou prix minimale à la vente d'un objet.
De ce fait, un état, qui inclut du social, est social libéral. Par contre un état qui inclut du social et qui va commencer à essayer de réguler le marché, c'est de facto plus libéral, le nom doit être changer : c'est de la social-démocratie.
Je crois qu'approximativement, mais je dois peut-être étudier quelques cas très rares : toute l'Europe est social-démocrate.
Sinon des partis qui se disent "libéraux" sont souvent social-libéral voire en fait c'est faux, ce sont des partis socio-démocrate qui font du capitalisme de connivence et qui gardent les pouvoirs de l'état fort, voire qui rendent plus fort l'état, augmentent les régulations de l'état, etc. Le social libéralisme c'est : LAISSEZ FAIRE LAISSEZ PASSER !!! Et allez si vous n'avez pas de taff on vous donne un peu d'argent.
À 7:11 c'est le pôle emploi à côté de chez moi. Trop Dingue
TW : il y a des choses très intéressantes chez certains penseurs du liberalisme, mais il y a longtemps, genre Condorcet, Bentham et JS Mill précisément sur des questions plus sociale ou progressistes. Notamment autour de ce que Ogien appelera l'éthique minimale
fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89thique_minimale
Après clairement c'est pas resté trop dans les propos de ceux qui se réclament ou sont influencés par le libéralisme sous sa forme actuel.
Oui, tu parles d'un libéralisme d'une autre époque et c'était pas dégueulasse, Malheureusement, depuis un certains temps déjà, le libéralisme à pris un autre tournant et un autre sens.
@@leviscius7108 Oui, c'est apparemment moins le cas aux états unis et dans d'autres pays, mais il me semble qu'en Europe de l'ouest c'est clairement le cas.
et quand bien même je pense que (même en étant communiste libertaire) on peut reconnaitre voir réhabiliter certains penseurs du libéralisme
@@cleasayous3303 Camarade, nous sommes d'accord !
Comme nous ne sommes pas dogmatique, rien ne nous empêche d'aller piocher dans d'autre idéologie que la notre, même si un sens critique aiguisé est tout de même requis.
Le libéralisme influencé par Tatcher et Regan ou le néolibéralisme me semble être loin du libéralisme que nous citons.
Ce serait interessant d'étudier les conditions matérielles qui séparent la marche habituelle des soc-dems en soc-libs/néolibs comparé aux cas scandinaves et surtout islandais avec des grosses sociales-démocraties centenaires (au moins en suède) qui à ma connaissance n'ont pas vraiment flanchés et cédées pendant l'époque néolib.
Bon pour la culture pol générale mais aussi parce que vu que passé la mort "officielle" du néolibéralisme qui est plus bien loin il semblerait, c'est les sauces-dems qui vont récupérer le bébé, bah ca sera utile à la gauche de savoir commet faire pour qu'a la crise d'après ça se reproduise pas et que la transition vers les premières ébauches de socialisme hybride se fassent dans le calme... bon je fais de la prédiction de prédiction la mais bon...
Si vous faites 10 millions de vues... ok je sors :p
Très bonne vidéo merci !
@5'15 du seum surtout >
Jospin ce fameux lambertiste
Mdrr couché kiki ,c'est une ref a Franck Lepage
Social-libéralisme, c'est un oxymore. Le libéralisme, c'est de l'individualisme, de la propriété privée, de la concurrence, et de la recherche de profit, le socialisme, c'est tout le contraire de ça, c'est mettre les richesses en commun, donc du collectivisme
Oui, oui l'anarchisme japonais ⛩️
On ne peut qu’être admiratif devant le résultat du« sociale-libéralisme » ; de la dérive des lambertistes à l’ entrisme Kapital 😡
C'est quoi la différence entre le social-liberalisme et le liberalisme-social
Comme expliqué en début de vidéo, le qualificatif social-libéral est assez élastique et recouvre des réalités différents suivants les auteurs et les époques.
Aujourd'hui, on va dire que le "social-liberalisme" et le "liberalisme-social" se distinguent moins par leur contenu que par leur famille politique d'origine. Le terme "social-liberalisme" est surtout utilisé pour désigner une dégénérescence de la social-démocratie tandis que le terme "libéralisme-social" est plutôt utilisé par des leaders venus de la droite (Wauquiez, Bertrand...) pour adoucir leur image en donnant l'impression qu'ils se démarquent du libéralisme "brut".
Vous auriez des références sur la crise des années 70 ?
0:03 c'est l'armée rouge vietnamienne ?
Clément Viktorovitch : "lorsqu'on a adosse deux termes l'un à l'autre, c'est généralement que le premier compte pour des prunes !" (une de ces dernières chroniques, si je ne dis pas de bêtises).
Qu'en est-il pour le national-socialisme ?
@@camillelanas4547 Bah, tu m'as eu ! ^^
Là, ça marche pas.
Mais je te jure que dans l'ensemble, ça marche plutôt bien. Que ce soit pour l'association de deux termes, ou de deux idées. Dans un certain nombre de cas, la première sert à atténuer la seconde en donnant illusoirement l'idée d'un équilibre, d'une justice - appelons ça comme on veut - quand en réalité on se focalise davantage sur la seconde.
Par exemple, si je dis "je veux une réponse juste et forte", généralement on peut faire sauter un ajectif sur deux.
@@gianduja4048 Certains cas certainement. Probable que dans cette phrase la force est bien plus recherchée que la justice, d'autant que cela ne va pas forcément (huhu) de paire. De là à en faire une règle de position de mots à la manière de « ce qui est avant "mais" n'est qu'habillage » .
La revendication kurde de « Vérité et Justice » s'appuie sur ses deux jambes, l'une étant indispensable à l'autre et pas seulement pour les crimes du pouvoir turc. De même l'anarcha-féminisme se veut sincère dans son entièreté pour pointer et se libérer des féministes se compromettant bien avant dans le capitalisme comme des soces-déms et des révolutionnaires, y compris anarchistes, masculinistes méprisant et entravant la lutte féministe.
J'envisagerai plutôt l'idée que dans l'union improbable et forcée de deux concepts n'allant pas ensemble, au point même de s'opposer, le plus emprunt d'appétit de domination va affaiblir, instrumentaliser et dévorer l'autre. Du coup, cela fonctionne qu'elle que soit la place des termes.
Cela pourrait même s'appliquer aux personnes et aux cadres, un peu comme Viktorovitch espérant pouvoir utilement porter sa pensée à CNews.
'tain je croyais que j'avais inventé ça en trollant sur Jospin... en fait c théorisé... ma vie est une longue suite de désillusions sur mon prétendu génie (Mon égo n'a cessé de me surprotéger ^^)
Suscrito compañero!
2:38 Tu dis qu'aucun changement théorique officiel n'accompagne le tournant de la rigueur, je ne suis pas tout-à-fait d'accord.
Il y a un changement important qui arrive avec quelques années de décalage, pendant le second mandat Mitterrand, mais avant l'arrivée de Tony Blair, c'est le congrès de l'arche de 1991. C'est le congrès où le "Parti Socialiste" raye officiellement de ses statuts l'ambition d'atteindre le socialisme par la réforme, et parle dorénavant de «Transformer le capitalisme» (ce qui sous-entend ne pas l'abolir, ni le dépasser). Ça s'est fait assez tard pour que ça fasse un large consensus dans le parti sans sembler être une grosse rupture, les militants ayant déjà digéré et absorbé 1983 (et en profitant d'une période très "fin de l'Histoire"), mais si on avait proposé ça aux soc-dems d'avant 1981 ils aurait fait la gueule.
En fait cette modification des statuts du PS est très similaire à ce que fera Blair, quelques années plus tard seulement, avec la suppression de la très symbolique "Clause IV"
Le congrès de l'Arche, c'est bien un abandon théorique du passage au socialisme mais dans une perspective social-démocrate. Le libéralisme y est condamné.
C'est tout le paradxoe du PS: quand la perspective social-démocrate est enfin assumée, c'est trop tard: le parti a déjà depuis longtemps commencé ça mue social-libérale.
"comme on est pas à la cfdt" ^^ c'est mignon, mais c'étaient des forcenés au début... eux aussi...
Seum seum seum
le social libéralisme, plus difficile a assumer que le national socialisme de nos jours mdr
C'est pas une forme de confusionisme ?
Valls c'est inqualificable. J'habite à Barcelone et il a fait tout les ridicules polítiques possibles et a participé dans un partit d'ultra droite.
Social traitres
J'en suis venue à la conclusion que le socialiste est une personne qui pense que l'Etat doit assurer une vie digne au peuple MAIS qu'il n'est pas question que le peuple gouverne.
Ca explique la participation de socialistes comme Laval à des régimes anti-communistes.
Le socialiste libéral ajoute la croyance dans le pouvoir régulateur du marché.
C'est marrant mais en lisant votre commentaire, m'est revenu en tête un truc que j'avais complètement oublié : le think-tank des socio-libéraux français s’appelait la fondation Saint-Simon, avec Alain Minc et tout le toutim (je crois qu'elle a "fermé" depuis^^). Et ce n'est pas un hasard car chez les saint-simonistes on trouvait déjà une sorte de mélange douteux socio-business-technocratie qui ne s'embarrasse pas trop de démocratie. Quelques mots qui me viennent à l'esprit, en vrac, pour poser l'ambiance : "expertise", "ingénieurs", "programmes", "grands chantiers", "politique industrielle", "assistance décisionnelle", "évaluation", etc.
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