J'apporterais beaucoup de nuances sur certains éléments donnés sur l'archéologie où tu as opposé des villae romaines à des fermes gauloises. Je suis du métier, donc il ne faut y voir aucune offense, étant dans la recherche, je suis un peu plus au fait des connaissances et actualités de la discipline. 😉 C'est un peu plus complexe que de dire "ça c'était pour les riches et le reste pour les pauvres". Les fermes gauloises avant la conquête romaine pouvaient être également très riches mais construites en bois, ils construisaient très peu en pierres (c'était même assez rare, cela se faisait plus au sud de la Gaule et "en pierres sèches" car le mortier a été inventé par les romains). Tout simplement parce que le bois était le matériau de construction le plus facile d'accès et que les gaulois étaient de très (très) bons artisans. César a d'ailleurs désignée la gaule comme "chevelue" à cause de ses immenses forêts (Etonnement d'ailleurs, aujourd'hui il y a plus de forêts sur le territoire qu'à l'époque gauloise mais c'est un autre sujet). Je (te) conseille les travaux de Pierre Péfau à ce sujet pour en savoir plus. 🙂 A préciser également que contrairement à ce que l'on pense, Rome avait plutôt peu de constructions en pierres, hormis les plus imposantes, elle n'était faite que de bois, ce qui explique les nombreux incendies qu'elle a subit et qui a engendré les "cohortes vigilum" sous Auguste. Donc cette notion richesse = pierres ; bois = pauvres ne fonctionne pas bien. Pour complexifier encore tout cela encore un peu plus, il y a le phénomène de la romanisation où l'architecture gauloise rencontre l'architecture romaine. Pour ce sujet, je conseille évidemment de lire les travaux de Stephan Fichtl sur la romanisation sur différents établissements ruraux (Notamment Batilly). Ensuite, pour étudier les "jardins et champs", il n'en reste pas "aucunes traces". Par manque de formation, de moyens techniques et fnanciers, on ne fait pas de prélèvements systématiques de la terre que l'on fouille. Bien que parfois, je l'admets, la terre est trop acide et finit par complètement absorber les restes les plus fins. Au grand désespoir des carpologues et archéozoologues (ceux qui sont spécialisés dans les poissons du moins). Ces traces existent bel et bien mais elles sont extrêmement fines et demande une grande attention lors des fouilles et post-fouilles. Si bien que souvent, elles passent à la trappe pour privilégier d'autres études dans le temps et budget impartis. Il y en a toutefois quelques une, si cela t'intéresse, tu peux lire les travaux de Florian Jedrusiak à ce sujet 🙂 Je vais m'arrêter là car je pourrais continuer toute la journée. Merci de m'avoir lue et bonne lecture aux passionnés :)
Je ne connaissais pas du tout Florian Jedrusiak, donc merci de me faire découvrir son travail, je vais aller voir du coup. Mon opposition entre la pierre et le bois s'était pas tant pour parler des classes sociales que pour expliquer que la conservation de ses matériaux n'est pas la même et donc que, par la force des choses, il en reste moins de trace 2000 ans plus tard. Un mur de pierre, même rasé, ça peut éventuellement encore laisser des fondations, donc une trace. Mais pour un habitat de bois le maximum qu'on va avoir c'est des trous de poteaux... or le jardin c'est une part de l'habitat encore plus difficile à cerner car il laisse encore moins de trace que l'habitat lui-même : situé à quelle distance de l'habitat ? mesurant quelle surface ? avec ou sans enclos ? quel est le type de design utilisé (mix fruitiers/légumes ?) ? ce sont des questions toutes bêtes comme "est-ce que les légumes étaient alignés en rangé ou cultivés sur butte ?" Des carpologues, comme Florian Jedrusiak justement, vont (rarement) trouver des graines, mais justement ce que je voulais dire dans la vidéo c'est que, sans réponses aux questions précédentes, ça ne nous donne aucune indication sur le mode productif : si on trouve les graines de tel légumes alors ça nous prouve juste qu'ils le faisaient pousser, mais ça ne nous permets absolument pas de savoir si c'était en culture de champ ou en potager. En gros c'est ça que je voulais dire. Après sur l'opposition entre "riche" et "pauvre", je te rejoint totalement et les choses sont beaucoup plus nuancées que mon explication hâtive, merci à toi d'avoir pris le temps d'apporter ces précisions.
Idem pour le tissus. Etant axé sur la période tardo-romaine (IV/Ve siècle), on a trouvé du lin en excellent état de conservation, en égypte. De là on a pu reconstituer pas mal de tuniques. Sinon pour en revenir sur le suket, corrigez moi si je me trompe, mais n'y avait il pas des fortifications pierre/bois, surtout pour des murailles. Il me semble en avoir entendu mais étant tellement loin que je ne suis plus sûr.
belle video montrant la realité mais je suis autonome depuis 25 ans au debut ça a debuté car manque d argent je dis pas " je veux manger tel menu "mais je mange ce que j ai les legumes c est pas 7% de mon menu mais 80% et la farine c est la farine de poiis chiche j ai des poules brebis chevres pour la viande et le lait quand une periode de l année il n y a pas de lait j en achete pas je fais mon bois donc en resumé je bosse a plus que plein temps pour mon autonomie et mes conserves pour l hiver En meme temps etant agriculteur je vend des agneaux chevreaux en plus de ma conso perso en meme temps il faut une multi activité du genre gites a l ferme pour permettre de bosser a plein temps pour son autonomie deouis peu j essaye d etre autonome pour la nourriture des poules et brebis en cultivant des plantes fourrageres mais c est encore pas a 100% dans l autonomie on s ameliore d année en année petit a petit
Salut ton expérience est très intéressante. Une question pourquoi ne fait tu pas des céréales plutôt que tout remplacer par des pois chiches ? C'est difficile ? Moi j'ai testé une petite parcelle d'épeautre cette année mais les semis était très clair sèmé car trop de concurrence et j'ai récolté quelques grosses poignées de graines 😅 c'est à dire seulement le double de ce que j'avais sèmé.
La vidéo ne s’adresse justement pas aux agriculteurs qui tirent leurs revenus de leurs productions qui par ailleurs est bien plus importante que celle d’un potager. La vidéo s’attaque au rêve urbain de l’autonomie alimentaire via les potagers. :-) Perso je suis infirmier dans un grand hôpital à 60 bornes de chez moi, quand j’ai fini les heures sup, le temps de transports, s’occuper du petit qui n’a pas l’âge d’aider, Bha le temps m’est compté et oui le potager reste un loisir qui peut égayer l’assiette, reconnecter à la nature etc. Mais la première saison de mildiou passée, suivi des sécheresses, chloroses et autres maladies, on se prend une belle douche froide sur les volumes réels qu’on peut en tirer.
L'autonomie alimentaire jusqu'à 1970 était la norme dans les familles habitant autour de chez nous. Mon père s'occupait du jardin, la volaille, les lapins. Ma mère cuisinière hors pair mettait les excédents du jardin en bocaux pour l'hiver. Nous étions 7 à la maison et nous n'avons jamais manqué de nourriture. Ma mère à l'époque disait qu'avec un billet de 100 francs (15euros) par semaine lui suffisait pour acheter ce que nous ne produisions pas. Mais cela malheureusement n'a pas duré car les grandes surfaces ont su convaincre les gens de venir chez eux parce que c'était d'une part moins chère et un gagne temps certains. Mon père à l'époque avait fait le calcul et le constat était sans appel, c'était rentable d'aller chez eux. Ayant céder à la facilité, les générations suivantes sans la transmission du savoir, avaient oublié. Les lobbys calculateurs ont alors fait monter les prix au fil du temps. L'inflation des produits de premières nécessités actuellement va peut-être remettre le citoyen a retrouvé le plaisir du jardin.
@@Epintus06 Ma mère était femme au foyer avec 5 enfants après avoir travaillée en milieu psychiatrique. Mon père était maçon tailleur de pierre et touche à tout, un vrai manuel. La valeur des choses était largement en deçà de ce que l'on a aujourd'hui. La vie était plus simple sans artifice.
Mon jardin c est la jungle. Je plante des trucs ici et là au milieu des arbres des massifs de fleurs. Ca pousse comme ça veut et c est super sympa et pas fatigant. Je ne vise pas l autonomie, juste le plaisir de grignoter des fruits et des légumes qui ont du goût et faire quelques conserves quand j en ai de trop.
Viser l'autonomie/l'indépendance est utopique. La voie la plus raisonnée serait celle de la "moindre dépendance" ou de la "relative autonomie" à la société de consommation. Ne pas chercher à tout produire, mais chercher à en faire le maximum en trouvant le bon équilibre entre le temps passé à cette "moindre dépendance" et les paramètres personnels. Une réflexion doit être menée sur les habitudes de vie à changer ainsi que les compétences à apprendre. Quoiqu'il en soit, bon courage à tout ceux qui s'engage sur cette voie
Comme déjà, arrêter de changer de téléphone/PC/Voiture tous les ans, ça serait déjà un sacré pas en avant pour certains, et ça fait un sacré budget en moins .
Une longue vidéo qui confond encore autonomie et autarcie. L'autonomie, ce n'est pas chacun pour soi, chez soi : il faut aussi prendre en compte son environnement et les relations avec ses voisins. Le troc, l'échange, ça fait partie de l'autonomie. Les compétences et les outils des uns et des autres, mis en commun, ça fait partie de l'autonomie.
Si tu ré-écoutes le début de sa vidéo, il parle de l'imaginaire des personnes voulant être autonome. Et pour la pluparts des gens, l'imaginaire de cette autonomie, c'est un mode de vie autarcique. La dessus je te rejoins! N.B: L'autarcie est synonyme de circuit fermé, donc on peut parfaitement vivre en autarcie (à l'échelle d'un village par exemple) en faisant du troc. Exemple concret: un pays autarcique ne fait pas d'échange avec les autres pays, mais à l'intérieur les gens font des échanges entre eux.
Au final, la règle c'est qu'il n'y a pas de règle, chacun fera ce qu'il veut ou ce qu'il peut en fonction de ses envies du temps et des moyens dont il pourra disposer.
Au contraire il y a une regle fondamentale. Celui qui produit moins que ses besoins meure. Dans quelques pays et depuis quelques decennies cette regle est dissimulee par la subvention.
J'en suis arrivé à la conclusion que tu peux pas tout produire et qu'il faut faire ce qu'on sait faire le mieux surproduire et échanger contre ce qu'on produit pas ...
Recréer un système d'changes dans une société qui idolâtre l'individualisme, c'est aussi un vrai challenge. En plus chacun a ses compétences donc oui, le partage c'est d'office une clé mais à condition de ne pas voir l'autonomie à un niveau individuel mais plutôt au niveau d'un groupe.
@@lordofthunder12 la vie humaine m'a précédée de qques milliers /millions ? d'années vu que les échanges existent depuis toujours il me semble mais je parlais de la(re) mise en place de ce systeme dans mon cas ,de le faire prédominer à l'argent qui ne fait qu’exacerber les mauvais coté de l'humanité😉
Le problème, c'est que bien souvent, ce n'est pas qu'une question de savoir, mais aussi de possibilités. Du coup, mon entourage à les mêmes surplus que moi, et les mêmes manques...
La surproduction sert a faire des conserves pour l'année suivante dans le cas où il n'y ait pas assez de ce produit... Par exemple l'année dernière beaucoup de cerises cette année point, heureusement il me reste des bocaux, cette année beaucoup de pêches donc conserves pour l'année prochaine, pareil avec les haricots verts et les courgettes.
Encore une fois ton raisonnement est imparable....oui la transformation des productions c'est autant de taf que leurs productions, une très bonne chaîne qui corrobore ton propos c'est "agriculture vivrière", plus je le regarde plus je me sens tellement improductif.... Merci de porter un esprit critique sur ces sujets ✌️
Grâce à toi je viens de réaliser que j’étais beaucoup plus autonome que ce que je pensais. Je vis en appartement, mais j’essaye de faire un max de choses moi même, je fais mes saucissons, mes pâtés , rillettes, pâte fraîche, pâte à pizza, confiture, sauce tomate… L’autonomie est aussi en corrélation avec l’environnement dans lequel ont vit. Merci beaucoup.
Merci de remettre les pendules à l'heure. Je me permet de partager mon expérience au sujet du mythe du verger qui est à peu près le même. Avoir son arbre fruitier et cuillir les fruits beaux et mûrs à la saison... personnellement cela ne m'est pas arrivé. À ce demander comment font ils dans les productions fruitières industrielles. Une année certains pêchers n'ont rien donné, d'autre oui mais les fruits tombaient avant d'être mûrs. Cette année, j'étais heureux de voir tout les pêchers chargés de fruit, puis la plupart ont commencé à pourrir dans l'arbre... L'année dernière avec la sécheresse, le figuier a perdu 3/4 de ses fruits. Cette année il y a beaucoup de figues mais elles sont grosse, très aqueuses et sans trop de goût... L'année dernière les poiriers ont perdu la quasi totalité de leurs poires avant d'être mûrs. Cette année sera mieux, peu de poire, mais grosses, belles et mûrs. L'année dernière nous avons eu aucune noisette sur une 50aine de spécimen. Cette année beaucoup de noisette mais la quasi totalité ont déjà été mangé par les vers... Pour les pommes, il faut aussi accepter que sans traitement, vous n'aurez que une pomme sur 10 a croquer allègrement sans tomber sur une cavité pleine de crotte avec un asticot qui gigote. Le plus satisfaisant ce sont vraiment les noyers. A part un coquin d'écureuil qui venait se servir lorsqu'elles sechaient au soleil devant la maison, rien à déplorer. Le verger cela représente aussi un travail important de tailler, ramassage, puis surtout la transformation. Comment font ils en grande surface je ne sais pas, mais beaucoup de fruit chez nous (figues, prunes, mûres, pêcher) , mûrissent et se détériorent très rapidement une fois cueillis. Peut être quelqu'un a des conseils à donner ?
est vrai que les recoltes alternent il faut alors faire beaucoup de conserves sur 2 ans pour prevoir l année suivante moins bonne ramasser assidumnt et ça c est des fois pas possible par manque de temps mais on s y tient si onn a des animaux ils peuvent manger les restes ou les fruits ou legumes abimées pas de gaspillage
Le secret de l'industrie est simple, des arbres sélectionnés (voir génétiquement modifiés) pour être résistant et avoir un haut rendement, et un environnement de pousse ultra-contrôlé (herbicides, pesticides). La personne lambda n'a ni le temps, ni les moyens d'avoir tout ça. Donc, elle doit subir les aléas de la nature. C'est pour ça qu'il ne faut pas mettre tous ces œufs dans le même panier. Malheureusement, je n'ai pas de conseils à donner, je ne tiens pas de vergers, et je n'ai encore rien lu à ce sujet.
Pour les pommiers, je ne connais que deux solutions pour limiter les dégâts. Soit tu laisses ton verger en savane jusqu'au mois de juillet, les parasites seront neutralisés par la faune d'insectes qui va prospérer. Tu peux aussi essayer les pièges à carpocapse, dans un récipient. Ce n'est pas si cher par rapport au gain de rendement que tu obtiens. Pour les figues, on peut obtenir même dans le nord des fruits abondants et sucrés, à condition de choisir une bonne exposition et près d'un mur.
Philip Forrer se nourrit de son potager toute l'année ! En permaculture la forêt en est le modèle. Une forêt naturelle nourrit évidemment tous ses hôtes. Noix, gland, feuilles, fleurs, fruit, racines... Pour ma part j'ai un jardin potager que je cultive sur ce modèle de la forêt. j'ai évidemment pleins de fruits : Tomates courges courgettes poivrons aubergines figues fraises goji poire mure églantine framboise raisin... J'ai un amandier et un noyer Des feuilles : Ortie qui est la base de mon alimentation, laitue épinards chou feuilles de patates douces... Des racines : Pomme de terre poire de terre topinambour carottes ail oignon gingembre curcuma... Des fleurs comestibles, des plantes médicinales... Je pourrais même cultiver certaines céréales ! En dernier recours j'ai ma canne à pêche pour pêcher la truite. Le problème n'est pas le "potager" Mais le temps libre ! À 7:32 min pour les oignons je sème directement les bulbi (que l'on trouve au niveau des racines à partir de la deuxième année) Je ne repars jamais des semences (beaucoup trop long) Je ne labour jamais car c'est détruire la structure et la vie du sol. Les amendements sont abondants et à porter de main dans un jardin permaculturel
Genial, les gens pensent qu'avec trois tomates il auront tout. Mais je pense que pour l'autonomie il faut changer son régime, comme nos ancêtres, moins de viande et plus de céréales car quand on élève ses bêtes et bien ça prend beaucoup de temps et beaucoup d'énergie. Pour moi la culture de grains est la plus importante, la récolte peut être gardée sèche pour passer les périodes rudes ou vos légumes crèvent 😢, elle demande moins de transformation pour être consommée pas besoin de garder dans de l'huile ou de confire et autre et elle sert à nourrir les animaux en plus de fournir le fourrage. Vraiment moi qui suis en Colombie je vais faire mes champs avec du riz du maïs et de l'avoine sans compter les tubercules qui se gardent bien. Très bonne vidéo, de toute façon quand on y pense la meilleure solution c'est le retour aux fermes autonomes a l'ancienne 👍
super intéressant ! tu m'ouvre les yeux sur un truc : j'ai un régime alimentaire essentiellement basé sur les fruits et légumes et évitant tout produits transformés et réduisant les viandes/poisson et produits laitiers... Et bien sûr je râlais de ne trouver que très peu de choix dans les rayons fruits et légumes des supermarchés ! ahah ! Tout s'explique :)
Le jour où j'ai décidé de faire des conserves en bocaux avec les tomates du jardin, j'ai compris que c'était effectivement irréaliste d'espérer remplacer tous les légumes que je consomme par ma production. C'est trop de temps, trop d'énergie, trop d'espace de stockage; et au final pas tant d'économies que ça, et aucune différence de goût sur le produit final par rapport à ce que je trouve dans le commerce (la conserve, ça a un goût de conserve). C'est durant cette semaine d'industrie de la conserve que j'ai compris que, si je ne devenais pas maraicher, alors il fallait juste que je considère le potager pour ce qu'il est : un loisir. Ça m'a libéré beaucoup de temps et épargné beaucoup de fatigue, de stress et de frustration.
Effectivement la transformation (cuisson appertisation et autres techniques) c'est aussi extrêmement énergivore et il faut bien en ternir compte dans les coûts réels. Après, c'est quand même cool de faire ses propres conserves ;-) ne fut-ce que pour le skill :p
on peux aussi au lieu de faire des conserves cultiver un maximum de legumes racines qui se conservent telles que dans la cave dans du sable par exemple et consommable tout l hiver des carottes pommes de terre navets betteraves rutabaga chou rave ce qui fait de bonnes soupes tout l hiver des legumes en lacto fermentation aussi qui neccessite aucune energie egalement faire secher des epinards
exactement l'argument comme quoi on serait obligé de transformer ses légumes pour être autonome ne tient pas , il suffit de diversifier au maximum ses fruits et légumes pour en avoir toute l'année @@mlabs5819
Salut toi, je te suis depuis le début et j'adore la façon dont tu structures tes vidéos. J'ai appris énormément de choses et de concepts avec ta chaine de plus j'ai l'impression d'être passé par le même cheminement de pensé que toi. J'ai commencé à te suivre à une période où je n'avais pas un sous et l'idée de continuer à avoir un emploi à temps plein en présentiel m'était inenvisageable car à cet période, je ne supportais plus la nature humaine. Je pensais donc tout naturellement à devenir libre alimentairement et en énergie pour diminuer voir supprimer mon besoin ''d'exercer une profession" comme tu le dis. En avançant dans le processus, j'ai vite compris que j'allais devenir esclave de cette organisation et de cette discipline nécessaire à l'atteinte de cet objectif de liberté énergétique et alimentaire. j'adorais voyager longtemps et régulièrement et l'idée de devoir rester sur ma terre faire du maraichage ne m'enjouait pas plus que ça. j'étais dans l'impasse et je commençais à manquer d'air dans ce monde. Nous avons ainsi choisi de prendre les enfants avec ma femme, mettre des valises dans le coffre et prendre nos cliques et nos claques. Après avoir vidé le compte en banque en essence nous sommes arrivés au bout du voyage à Vancouver (nous partions du Québec) et là, la réponse m'est venue... La seule chose qui peut te rendre libre sans te retirer d'autre liberté est l'ARGENT. Je m'explique: libre alimentairement par exemple, équivaut à ne pas être libre d'aller et venir quand bon te semble loin de tes terres où alors, il te faudra être redevable d'au moins une personne qui d'aidera en ton absence et donc NON LIBRE vis à vis d'elle. La seule option qui m'est venue à l'esprit (sans avoir le moindre diplôme) fut d'entreprendre dans un domaine qui ne nécessiterait à terme, pas de présence physique et où le rendement en argent à l'heure est suffisamment important pour ne pas avoir à travailler plus de 10h semaine afin d'être à mes yeux le plus libre possible. Je me suis fixé cet objectif sur 5 ans il y a de ça 6 ans. je suis passé par, la reprise d'études, la création d'une entreprise, le recrutement d'employé, le recrutement de personnes pour s'occuper des employés et à ce stade, Je peux aujourd'hui donc écrire ce commentaire en te remerciant de m'avoir aidé à travers tes vidéos, à trouver un chemin philosophique qui aujourd'hui est accompli. Je travaille quand j'ai envie, m'achète ce que je souhaite et voyage quand et où je le souhaite. 5 ans de dure labeur et d'acharnement, de douleur, de doute puis, la récompense. Tout ça pour dire au gens qui te suivent, que quoi qu'ils veulent, ça sera toujours plus difficile que ce qu'ils pensent et qu'il faut bien planifier et ensuite charbonner quitte à adapter en route.
@@maximemartel520 Merci et oui, Bien sûre. Mon épouse et moi avons repris les études et sommes devenu avocats commercial (4 ans d'étude) pour elle et courtier commercial pour moi. (2 ans) C'est à dire que je vends des fonds de commerces (pas d'immobilier mais des sociétés exemple, une garderie ou salle de sport et mon épouse s'occupe de la transaction (comme le ferait un notaire pour une vente de maison) Nous travaillons pour notre propre firme. Rien d'extraordinaire à ce stade sauf que nous avons développé ce business totalement en ligne donc nous ne voyons jamais de clients physiquement. la clef est là. Quand je suis arrivé au Québec il y a 10 ans, je faisais du coffrage sur les chantiers à -45 degres sur le toit des building. un très bon souvenir, de belles rencontres et ça a surement aidé niveau mental. Je pense que la liberté ne s'acquière qu'en étant son propre patron donc ça prend le grand saut dans l'inconnu et un risque de perdre de l'argent. Il ne faut pas oublier que si on fait les choses bien ça marche forcement. pas besoin de réinventer la roue. il faut être tenace. dépendre de son jardin n'est plus une solution selon moi.
Bonjour, je te suit depuis un bon moment et je suis d'accord la plus part du temps. Cependant pour la vidéo de "Alternative Life", je n'était pas vraiment d'accord avec leurs alimentation et leur notion d'autonomie. Le fait d'acheter des sacs de blé en "grande" quantité pour les transformer après, n'est pas à mon sens de l'autonomie (pure et dur) mais simplement un gain économique. Pareil pour ce qui est de l'élevage de poule, acheter du grain pour la production de viande et d’œufs, n'est qu'une autonomie partiel. S'ils ne peuvent plus se fournir en céréale l'élevage va forcément être affecter. Alors oui ils sont autonomes en œufs mais s'ils devaient nourrir les poules eux, ils se rendraient vite compte de la place qu'il faudrait et de l'énergie. Enfin pour ce qui est de l'alimentation d'Alternative Life, ils disent qu'ils ne voulaient pas se "priver", (au-delà du fait qu'un régime français classique (voir 10:15) n'est pas du tout recommander pour la santé) cependant ce type de régime, demande un espace très grand et des moyens qui ne sont pas toujours à la porté d'une famille classique. Ce que je veux dire c'est que si on vise l'autonomie alimentaire, il ne faut pas prendre comme exemple ce qu'on trouve dans les supermarchés. La viande et les produits laitier très coûteux en ressource et en énergie qui ne sont pas les plus facile à produire. Pour ma part je suis maraîcher, j'ai une autonomie alimentaire partielle en consommant mes légumes. Grâce à mon métier mon alimentation peut se constituer à plus de 70% de légumes et de fruits (j'ai un verger aussi), les seuls produit que j’achète, vont être des céréales, du café, de l'alcool et pour le PLAISIR un saucisson de temps à autre. Je ne souffre d'aucune carence etc... Mon exploitation fait 8500m² et je mange environ 10% des légumes (les invendues ou non-commercialisable). Je ne fais pas de transformation car, j'ai des légumes frais toute l'année. Ce que je veux dire c'est SI les légumes et fruits peuvent constitué 70% et plus de l'alimentation et ne pas demander plus de temps que ça.
Ça va exactement dans le sens de mon commentaire également. Il y a un énorme biais dans sa vidéo car partir de nos habitudes occidentales actuelles n’a rien de rationnel et sain, donc la production sera également irrationnelle et malsaine. Consommer 35% de viande/poisson n’est possible que sous le mode de production capitaliste, ou dans des situations trop particulières (afrique) pour être généralisables et même souhaitables. Il est bien plus pertinent, facile, viable et sain de se nourrir de légumes et fruits en grande quantité, que d’animaux surtout si ceux-ci sont plus gros que des poules/lapins. A trop vouloir critiquer les vegans/végétariens, il en oublie une part de pertinence de leurs arguments, le tout en essayant de justifier des comportements ultra-carnivores qui n’ont rien de pérennes et viables, en les encrant dans une historicité fantasmé, pour tendre vers de l’autonomie et de l’économie.
@@Flo-rent si je ne me trompe pas, les 35% désignent la part du budget alimentaire. Si les légumes coutaient plus cher, les 10% gonfleraient. Si on achetait moins de viande, la part des légumes grossirait. Ca me semble un peu biaisé tout ca...
Merci ! Les youtubeurs autonomistes que je suis, comme beaucoup d'autres, sont tous de ce que je vois sur un regime oú la consommation de viande a une place très très importante et oú le potager est très souvent dénigré. L'autonomie est sensé, selon moi, etre accompagné d'une sobriété. Pourtant à écouté La Clef des Champs, Ma ferme autonome et bien d'autre : l'autonomie c'est le verger et la bidoche ! Pardons mais je suis en pleine santé, ma consommation de viande est vraiment occasionnel(repas de famille, restaurant), je mange les legumes de mon potager sur 700m2, je travaille 35h en dehors du jardin, je mange très peu de fruit type pommes, poire, prune parce que et bien...j'ai jamais été fan, je préfere les fraises de mon jardin 😅 Donc ma conso n'a rien à voir avec ce que depeint la vidéo et j'ai aujourd'hui grace à mon habitation, à mes panneaux solaires, à mes choix de consommation raisonnables, et beaucoup grace à mon jardin, un degré d'autonomie, certe modeste, mais plus grand que ce qu'annonce la video. Y a du chiffre ok, y a une vrai reflexion ok, mais il y a aussi un enorme biais autour de la consommation de viande qui n'est pas une fin en soit.
@@gozzier Amen ! Comme si les légumes demandaient autant de travail que ça... la nature est abondante encore faut-il la laisser faire le travail pour nous. Oui, un potager ça demande une grande surface si on veut tendre vers un peu d’autonomie mais ça restera toujours bien moindre que l’espace d’animaux plus gros qu’un lapin/poule et surtout ça demande bien moins d’intrants que l’alimentation des animaux, donc moins d’argent in fine. A vouloir reproduire le modèle alimentaire du régime capitaliste, on atteint vite la limite. L’autonomie n’est pas que financière et alimentaire, elle est aussi spirituelle, intellectuelle etc... l’idée n’est pas de reproduire le passer, ou pire le présent, mais bien d’en faire une synthèse de garder ce qui doit l’être et de remettre en question ce qui ne va pas. La sur représentation de la viande/poisson en est un parfait exemple, JAMAIS dans l’histoire de l’humanité nous avons autant mangé de produits animaux... mais les poncifs et croyances ont la vie dur, surtout sur YT...
Bonjour Super vidéo ça fait 6 ans que j'essaye de créer un lieux autonome. En eau en énergie en Habitat c'est assez facile. Mais en nourriture c'est une autre histoire. Poules Chèvres c'est une bonne base. Une forêt c'est bien aussi :) Et du potager pour le fun effectivement, quand les chèvres mangent les légume dans ma tête je compare les calories de 100g de tomate et de 100g de fromage. Ça n a rien avoir et c'est pas bien grave de pas avoir de ketchup dans ses pattes :) . Sinon je pense quand étant bien organisé a plusieurs lieux c'est possible avec un quart temps. Le rapport au temps dépend du niveau de connaissance pour être performant. L'idée c'est d'arrivé a produire transformer pour un quart temps a l'année par adulte. Laissant un mi temps pour une autre activité. Et le reste pour profiter.
@@fullrom1179 je vis avec une famille sur le lieux les enfants sont petit c'est un pleins temps déjà. Et plus grand tu es pas sur de les voirs t'aider. Après tout dépend de ton niveau de consommation énergétique. (Niveau de confort souhaité)
Video tres enrichissante , je n'ai pas la pretention de vivre en totale autonomie mais je suis bien heureuse de faire un potager avec toutes sortes de legumes et fruits tout au long de l'année.
Je suis justement éleveur et j'arrive bien à en vivre... Les quantités à produire pour en vivre correspondent à la méthode de vente. Par exemple pour du poulet, si vous voulez vendre à l'abattoir il faudra en produire des dizaines voir des centaines de milliers, en vente directe entre 10 et 20 mille (si vous transformez un peu et que vous abattez vous même), et si vous allez jusqu'à faire ferme auberge, perso, je suis à 4 000 par ans. Par contre si vous êtes éleveur, ça veut dire que vous ne partez pas en vacances et que vous n'avez pas de jours de congés (généralement)... Oui c'est ça aussi l'autonomie. Et il ne faut pas se voiler la face que ce soit pour les maraîchers ou les céréaliers, le boulot est incroyable aussi. Même l'hiver qui parait tranquille, il y a beaucoup de travail.
Désolé mais le potager existait avant le jardin-potager-ouvrier. A la campagne, chaque "ferme autonome" avait son potager. J'habite une ancienne ferme arrêtée en 1960, et je sais ou était son potagé et je sais même que c'était le plus productif du village (preuve que c'était courant). Les "fermes autonome" en fait, c'était des fermes avec des champs (parfois de moins de 100m² chacun) (10 ha en tout pour la mienne) pour les grosses productions (pomme de terre, blé, choux... ) et un potager pour le reste (condiment entre autre mais aussi courges (Qui étaient pas tant mangé que cela faute de bonne conservation)). Ce qui est vrai c'est qu'il est très difficile d'avoir une idée précise de ce qu'était un potagé il y a plus de 100 ans. Mais il est a peu près certains, que dans la mesure ou la conservation, le transport et la transformation des aliments était bien moins élaboré il falait un potager partout pour diposer d'éléments de base (Salade, oeufs, lait et condiments) c'est pourquoi autour de chaque château, monastère et autres, il y avait une ferme, partie quasi-intégrante du "château"... y compris en ville (ou en périphérie immédiate de la ville). S'il y avait des oranger à Versailles, c'est parcequ' autrement il n'y aurait pas eu moyen d'avoir des oranges (Ou plus précisément, qu'il fallait des serres, très cher à produire et que l'on allait pas mettre de tel monuments au loin). Ce n'est qu'avec le développement de la voiture que ceci est devenu superflu et donc le jardin-ouvrier un "à côté" pour améliorer le repas quotidien et l'inverse.
Avant l'ère industrielle, les 3/4 de la population était des fermiers. Donc non, le "jardin-potager-ouvrier" n'existais pas, car c'était le métier principale de la population que d'être paysan. Ils passaient littéralement la majorité de leur temps dessus, là ou un "jardin-potager-ouvrier" n'est qu'un a coté.
Bravo, Dans les pays pauvres dès qu'on peut on achète une chèvre ou des poules. Mais ça fait gerber les modernes. j'ai bien peur que tu ais mis le doigt sur le problème : les gens qui cherchent l'autonomie alimentaire sont surtout dans la recherche d'un idéal romantique qui mélange écologie, retour à la terre, et fuite du système, mais qui n'est pas du tout motivée par une recherche d'efficacité ou de pragmatisme. Je garderais en mémoire cette punch-line : "Tu veux l'autonomie alimentaire, passe ton permis de chasse" 😂
Oui l'autonomie c'est la journée de huit heure aux champs et ce lever a cinq heures du mat pour nourrir les bêtes, seuls les campagnards connaissent ca
c'est la continuité de l'individualisme, le rêve de s'exiler seul, ne plus contribuer à la société et ne produire que pour soi chacun sa crotte, pas sûr que ça soit la solution !
Год назад+12
Je suis en désaccord avec votre vidéo dont les propos sont orientés par vos goûts et vos préférences. Je suis vegan et je cultive des plantes au potager qui me permettent d'atteindre une semi autonomie alimentaire. En effet au potager je produits des légumineuses et des légumes qui constituent une très grande partie de mon alimentation. Je ne produits mes huiles végétale, ni mon soja ni mes céréales. Il me faudrait plus de terrain pour le faire. Je produits des conserves de légumes lacto-fermentés ce qui permet de ne pas utiliser d'énergie, ne prend pas beaucoup de temps et est très sain pour la santé. La lacto-fermentation est connue depuis des millénaires et dans certains pays constitue une part importante de l'alimentation comme en Corée mais aussi dans d'autres pays. Quand je rentre dans un supermarché je peux éliminer 80% des produits qui pour moi sont impropres à la consommation. Tout les produits issus de l'élevage sont inutiles pour moi. D'autres part je ne consomme guère de produits transformés à part les laits végétaux que j'envisage de faire moi même ou le tofu et ses dérivés ou le tempeh que je ne fais pas non plus. Mais c'est faisable avec un peu de place chez soi. Les légumes poussent seuls et je ne travaille pas à mi temps dans mon potager. Par exemple les pommes de terre je laisse le paillage sur mon sol, je plante mes pommes de terre directement dedans. Je laisse pousser. Je récolte. Ce qui me prends le plus de temps c'est de préparer mes repas, pas le potager. Oui le verger est important mais étant locataire je n'ai pas l'envie de planter des arbres fruitiers. La base de l'autonomie alimentaire c'est de posséder un terrain. Et il est possible de vivre avec les fruits, légumes et légumineuses. Les fayots, les fèves, les pois etc font partie du potager et permettent de renforcer considérablement son autonomie alimentaire. Les petits élevages pour les non vegan permettent de compléter la ration alimentaire. La fertilisation de son terrain peut se faire avec des végétaux qui poussent dessus : consoude, herbes en tout genre, orties, etc. On peut compléter avec des fougères qui poussent au bord des routes. Les jardins ne sont pas du tout une invention industrielle comme vous le prétendez. C'est totalement faux. Ma mère vivait sur une ferme autonome tenue par ses parents. Le potager était bien présent chez tous les paysans qui n'étaient pas des ouvriers. Ils n'étaient pas vegan et ils avaient donc des animaux. Mais ils vivaient beaucoup de leur potager qui était indispensable. D'ailleurs les gens mangeaient moins de viande qu'aujourd'hui. Et même les parents des parents de mes parents cultivaient les légumes en abondance. Le potager était donc bien une base impportante de l'autonomie alimentaire des populations rurales. Et cela avant l'exode rural d'après seconde guerre mondiale. Je pense qu'avec la lacto-fermentation et le régime vegan associés avec la culture de quelque céréales et à un verger, il est possible d'atteindre l'autonomie alimentaire. La cueillette est une utopie car les plantes sauvages n'apportent pas assez de calories. Elles sont saines et peuvent apporter un plus en terme de santé mais la cueillette n'est pas un moyen d'accéder à l'autonomie alimentaire. C'est d'ailleurs pour ça que nos ancêtres se sont sedentarisés et ont commencé à cultiver. L'agriculture est bien plus efficace que le système de chasse et cueillette. C'est pour cela 5000 ans après son invention l'humanité persiste à cultiver de céréales, des fruits et des légumes et à élever des animaux. Le système chasse cueillette n'est plus possible sur une grande partie du territoire. Voilà, je suis fondamentalement en désaccord avec les contre vérités que vous enchaînez les une après les autres. Bien évidemment la plupart des gens ne sont pas vegan comme moi mais cela ne change rien à la principale contre-vérité que vous diffusez dans cette vidéo : à savoir que le potager serait un truc de bourgeois ou d'ouvriers alors que le potager était un pilier de l'autonomie alimentaire des paysans autonomes. Je penses que les véganes peuvent parvenir beaucoup plus facilement à l'autonomie alimentaire que les omnivores ou les carnistes. Mais les non véganes peuvent ajouer les petits élevages comme les poules sous verger par exemple. Il faut par contre que ces néo autonomistes tuent et préparent eux même leurs poulets, lapins, pigeons etc. Sinon ce n'est pas cohérent.
je peux vous dire que je connais une personne qui elle coté autonomie alimentaire au potager c'est un 99%. C'est une acharnée du potager elle y est 7j/7j très top le matin à très tard dans la journée voir dans la soirée quand c'est l'été. Son potager tourne au file des saisons . Elle en a tellement qu'elle en vend.
J'aime beaucoup ce que vous faites. Cependant, l'approche budget, masque les volumes. Une côte de bœuf, c'est 15 kg de patates ? 10% en budget, mais combien de gr dans l'assiette ?
Et donc pour être le plus autonome possible il vaut mieux être capable de fournir ce qui représente 80% du budget que ce qui représente 20%. C'est à mon sens ce qu'il a voulu dire 👍
Attention sur la répartition des dépenses, ça donne pas la proportion quantitative directement, il faut diviser par le prix au kg ou au kcal pour savoir ce que les français mange (donc beaucoup moins de viande et beaucoup plus de produit transformé)
Merci pour ce vidéo, oui le temps est un élément majeur. Deux les savoirs , trois avoir un revenu pour acheter les éléments nécessaire a être autonome en partie. La transformation peut être un élément qui prend beaucoup de temps mais elle peut devenir plus rapide et efficace avec les savoirs et la pratique. Un peu comme la femme qui a l'habitude de cuisiner pour 12 a table elle a appris a être plus efficace que celle qui a de la difficulté a préparer un repas pour deux. Ma mère sur la petite ferme autonome ou je suis né avait 12 a table a chaque repas et juste une cuisinière au bois. La mère de mon épouse ils étaient 16 a table a chaque repas et aussi juste un poêle a bois. Ça prenait du savoir et de l'efficacité et ça en ayant eu autant d'accouchements a vivre. Pas de frigo, pratiquement pas d'appareils électrique, ect... Il y en avait du linge a mettre sur les cordes a linges.
En parlant de mythes et réalités, il est utopique de croire qu'on peut se nourrir de façon conséquente dans la Nature. Notamment en terme de plantes sauvages. Leurs zones de vie se restreignent toujours de plus en plus face à la stérilisation des sols par le béton, les routes, les infrastructures urbaines diverses. La surconsommation ludiques des plantes sauvages mènent aussi à l'attrition de beaucoup d'entre elles. Quand on était petits, des étendues de muguet couvraient les sous-bois. Aujourd'hui, on en trouve plus que rarement dans le milieu naturel. Je crains que nous n'allions sur le même chemin pour l'ail des ours, qui, devenu à la mode, est de plus en plus consommé. Je ne suis pas contre la consommation de plantes sauvages, bien au contraire, c'est mon métier, mais il faut être clair là dessus, ce ne sera jamais qu'un complément aux légumes du potager, et il faut s'orienter, déjà, vers les plantes les plus abondantes et qui se reproduisent facilement.
J'ai acheté un grande maison avec un grand jardin. J'ai 6 arbres fruitiers Ma femme et moi travaillons tout les deux. Nous avons 2 enfants. Mes connaissances en jardinage sont assez limitées Conclusion : J'apprends à mon rythme J'ai pas beaucoup de temps à accorder à mon jardin Je mange peu de légumes frais que je produit car le climat les empêche d'arriver avant début août. Ex peu de tomates en juillet Mon niveau de compétence me limite dans la production. Le temps nécessaire à la transformation des légumes et fruits est très contraignant car souvent très intense et très fluctuant pour éviter de perdre des fruits ou légumes. La vie de famille me limite aussi dans ce domaine. Typiquement : que faire de toute les pommes une fois ramassée : stocker ou transformer. Pour stocker il faut une pièce assez froide Immédiatement sinon elles pourrissent. Mais là où c'est ironique ,c'est pendant les vacances d'été avec les enfants. Partir en vacance pendant l'été même une semaine peux mettre en péril le jardin si il y a personne pour l'arroser. En conclusion, le temps est sans doute la variable la plus sensible à prendre en compte si on commencer à cultiver un jardin ou un champ. Le niveau de compétence après.
Grosse erreur de raisonnement à 10'30: ce n'est pas parce que le français moyen dépense 32% de son budget alimentaire en viande que la viande représente 32% en volume ou en poids de son alimentation...
Excellente vidéo ça c'est totalement le genre de vidéo qui ont fait ton succès sur RUclips. On apprend plein de choses. ( je comprends mieux la taille de la bibliothèque chez toi ;)))
Savoir transformer les produits de base pour mieux les conserver, c'est effectivement tres sous estimé. De meme que l'elevage de volaille par exemple, permet littéralement de transformer du vegetal en proteine animale, c'est précieux
Sans compter la courbe d'apprentissage pour la transformation (parce que typiquement va y avoir des ratés au départ et il va ptet falloir jeter sa production à la suite d'une mauvaise appertisation ou d'autres aléas)
Je savais déjà où la vidéo allait nous mener parce que j'en suis venu à la même conclusion, le potager n'est qu'un loisir. Je récolte et stock régulièrement des fruits (framboises, fraises, noix, chataignes, noisettes et mûres) que l'on trouve en pleine nature pour ma consommation annuel. C'est sûr qu'au début on a du mal à trouver, mais à force de se promener autour de chez soi on fini toujours par trouver des arbres et ronces intéressantes. Pour la chasse et la pêche c'est un peu plus compliqué car il faut un permis et un peu d'investissement dans du matériel alors que la récolte c'est 0 euros d'investissement; juste se bouger pendant 1 à 2h mais ça vaut clairement le coup.
C'est intéressant comment l'oeil finit par s'habituer, ça devient très simple de repérer rapidement les fruits sauvages et l'activité a quelque chose de gratifiant, primairement xD ce qui m'étonne c'est la perte de cette culture en France, alternant entre ville et campagne dans un assez grand périmètre de marche, entre les fruits sauvages et les arbres fruitiers, dont les fruits ne sont pas récupérer par leur propriétaire en ville, c'est facilement des dizaines de kilos que je ramasse chaque année. Pareillement j'ai participé à la création d'un potager, au sein du terrain abritant la bibliothèque municipale de la cité HLM au dessus de chez moi et je dois bien en général récupérer une bonne dizaine de kilos de raisin les Bonnes années, on parle de 10 pieds entourants le terrain et les gens passent et n'en ont strictement rien a foutre, pareil pour les framboises, groseilles.. A croire que si ça ne sort pas d'un supermarché, ça ne peut pas être comestible ?
@@pewwwplexx1738 C'est qu'il faut récolter. Et la plupart des gens préfèrent payer et ensuite passer leur temps devant la télé et les RS plutôt que de "travailler".
Il faut déterminer ce qui est un potager ou non, le nôtre nous nourrit a 80% de juin à octobre, puis environ 30% le reste de l'année (car je ne fait pas assez de conserves). Si j'avais la place je ferai aussi mes céréales puis oeuf et viande (je ne mange que du poulet). Niveau alimentation je n'aurai que sel, sucre, huile, levure et fromage à acheter Ça dépend de chacun et de son alimentation
Hello, C'est la première fois que je m'abonne. J'apprécie tes contenus. Je pense les avoir tous vus. L'intelligence de tes déductions après avoir analyser des faits dans la rationalité (et non dans l'émotionnel) sont pertinents. Si tu passes dans le nord vaudois suisse, tu es le bienvenu pour un repas et discussions. Prends soin de toi et merci. Big up
11:11 Les légumes une goute d'eau dans le budget alimentaire ? Heuuuu , t'as vu le prix au KG des tomates , des concombres , des fruits et des légumes en général ? Nous sommes plus près du seau d'eau à raz bord que de la goute d'eau ... Les prix explosent sur ces produits ...
oui mais le reste aussi donc ça reste la même proportion.. il se base sur les catégories de dépenses moyenne des français sur le budget bouffe donc peu importe les augmentations puisque les pourcentages sont basés sur les dépenses pas la quantité
Je pense qu'il faut aller au plus simple la seule plante à faire pousser pour amener des vitamines dans l'alimentation c'est l'ortie ! Pas la peine d'avoir une dizaines de variétés de légumes à entretenir... uniquement l'une des plantes les plus résistante, tellement résistante que l'on dit que c'est une mauvaise herbe... elle pousse même en hiver ! Ensuite pour accompagner cela, pomme de terre + lentilles, acheter du sel et de l'huile, et la messe est dite ! Ou sinon, on oublie les lentilles et on construit un poulailler. Uniquement conserver des pommes de terres je crois que c'est faisable pour tenir l'année et je ne suis pas sur qu'on puisse appeler ca du maraichage étant donné que la surface cultivé et à mon avis, bien petite.
Salut Si on considère 1600 kcal par personne et par jour : Cela fait 584000 kcal par an à cultiver. Sachant qu'une belle pomme (par exemple, ou salade ou carotte, etc...) fait 55 kcal, il faut 10600 unités de fruit et légume cultivée par an. Cela implique un temps de travail énorme, le stockage, les pertes, les mauvaises années, la transformation, le déséquilibre de production entre les saisons (concentration des heures de travail). Bon courage pour se nourrir avec un potager, mais reste très sympa de produire quelques kg de ces propres fraises ou autres.
Et encore avec la consommation d'énergie que tout ça te coûte, tu dois êtres plus proche du 2000 kcal minimum,. Voir 2500, 3000 en fonction de la saison, de l'effort fourni en fonction des journées.. nan c'est pas possible, a moins d'être dans un village qui fonctionne comme ça et bien en plus
Tu prend 55kcal c'est pour 100g d produit si tu t organisé bien ta moyenne kcal de production peu être plus élevé le maïs les haricots..... Genre les salades ça sert à rien au pire a protéger des limaces:) ou faire du volume dans un plat vide :) Je trouve le fromage un bon compromis en plus les chèvre c'est de bonne débroussailleuse. Avec peu de travail tu fais vite des kcal c'est agréable a manger. Et en plus ça fournis l'engrais pour les cultures Sans animaux de toute façon difficile de cultivé. Le fumier c'est de l'énergie solaire de ta prairie. Enfin de toute façon le mieux c'est d'essayer :)
Une vache, c'est 1m3 et suffisamment de calorie pour nourrir 1 personne pendant 6 mois. Un champ de soja d'un hectare équivaut à la même chose. Alors je ne dis pas d'être carnivore, mais la vidéo ne traite pas l'autonomie alimentaire en prenant de la viande, ni de partage des tâches dans un réseau social. Si les islandais étaient végétariens, ils seraient morts. Mais s'ils avaient été des millions, ils le seraient également.
Un des « potagistes » évoqué dans cette vidéo a fait un très bon rapport sur le ratio culture/cueillette/transformation de nos fruits et légumes… c’est consternant de voir comme d’arriver à un produit fini est chronophage ! Et je m’en rends bien compte en ce moment où je récolte par semaine des dizaines de kilos de tomates, de courgettes, de concombres, etc, etc… Je passe bien plus de la moitié de mes journées libres à ne faire que ça. C’est usant. Tout ça pour quelques dizaines de pots et des conserves… Belle et bonne réflexion, très voire trop pragmatique, comme tu sais faire… 😉 Conclusion : l’industrie de consommation de produits transformés et finis est (pour le moment) bien plus forte en nous offrant des produits transformés à des coûts encore accessibles. Pour combien de temps ? Et tout le savoir qui nous est transmis, que nous accumulons
Ce n’est pas parce qu’on utilise les mathématiques qui sont une sciences dure que l’arguments est pour autant pertinent. Ce n’est pas comme si ça avait été démonter des centaines (millier) de fois que produire de la viande demandait bien plus d’énergie que toute autre production quelqu’elle soit. Personne ne mange 10600 fruits/légumes par an, car tout le monde mange aussi des céréales/tubercules etc... qui sont bien plus énergétiques au Kg pour certains. La logique utilisée ici relève au mieux soit de la manipulation fallacieuse, soit d’une sottise enfantine pour servir un propos carnivore.
Pour moi la principale difficulté rarement mentionné dans des propos d'autonomie alimentaire. C'est le ratio enérgie disponible/ Kg de viande humaine générée. A un temps donné reculé dans le passé, il ne peut exister qu'un nombre X d'êtres humains directement déterminé par les joules accessibles. Si Il fallait trois mammouths, 17 antilopes et quelques tonnes de végétaux cueilli pour nourrir, loger et blanchir une troupes d' homos sapiens qui chassait et cueillait sur de vaste territoire. Aujourd'hui le surplus énergétique des réserves en carbone potentiellement oxydable rend nécessaire l'existence de quelques milliards d'entre nous en plus. "L'autonomie alimentaire" est peut-être possible dans nos contrées sur-peuplés, mais pas pour tout le monde. Imaginons que même si tout ce monde, plutôt que de récolter son salaire de "misère" dans une usine, se mettrai à désirer trimmer au champs pour nourrir maladroitement sa famille. Tout les français ne pourrait accéder à la poignée d’hectares minimums indispensables à l'autonomie d'une petite cellule familiale. La population est directement corrélée à la quantité de joules disponibles. Faire vivre 60 millions de français avec des méthodes pré-industriels apparait absurde puisque ces méthodes ne sont arrivé aux "mieux" qu' à nourrir +ou- 1 milliards de gugusse avant que les grands patrons, fraichement de l'oxydation du carbone, sortent les va-nu-pieds des champs pour aller les faire crever sur leur toutes nouvelles machines. Il y a aujourd'hui 7milliards d'être humains qui n'existent que parce que le pétrole est. Nous sommes l’inéluctable fruit de la nécessité imposée par les réactions chimiques du carbones. Une partie substantielle de notre démographie n'est rien de plus que du pétrole transformé en humains par réactions chimiques. Une fois celui-ci disparu, il peut paraitre utopiste d'imaginer des systèmes exclusivement basé sur des renouvelables (beaucoup moins efficientes) offrir aux 7milliards de personnes supplémentaires, une vie qu'aucune doctrine n'est arrivé à générer avant l'ère du carbone en baril. Les technologies, si elles arrivent à le faire, ne compenseront que pour de très rares privilégiés.
Vidéo très intéressante qui déconstruit pas mal d'idée préconçue, le sujet est abordé avec beaucoup de nuances très chouette vidéo merci ! Je suis juste moins d'accord sur le constat de l'impossibilité d'une autonomie alimentaire par un potager. La méthodologie reflète comment aujourd'hui se compose l'alimentation actuelle. Meme si au final on peut nuancer cette réelle représentation de la consommation des français. Effectivement, si 30 pourcent du budget est dépensé pour la viande c'est aussi pcq les légumes sont beaucoup moins cher (rapport de quantité et prix). De plus un régime composé de 30% de viandes c'est une forte consommation de viande. Pour ces raisons, parmi bien d'autres cette méthodologie nous conduit directement au mur en termes de possibilité d'autonomie alimentaire. En effet croire que l'on peut garder un régime alimentaire similaire à celui actuel en ayant juste un potager est totalement impossible. Pour obtenir son autosuffisance alimentaire il faudra changer son régime ! Il faut tant agir sur la question de la production que celle de la consommation ! Tu abordes la question des transformations qui est très pertinente mais à nouveau dans une autosuffisance l'objectif serait de ne pas recourir à des produits industriels transformé, si aujourd'hui ils remplissent nos magasins, ils ne devraient pas remplir nos assiettes dans un idéal d'autonomie alimentaire. Alors comme tu 'expliques la transformation maison occupe énormément de temps ! Néanmoins, une autonomie je pense peut également s'atteindre a travers des échanges de compétence, il n'est pas nécessaire de tout faire soit même si l'on peut échanger et troquer les produits ! Au final je pense qu'avec une rupture forte vis à vis du système capitaliste et un changement des normes sociales on pourrait totalement parvenir à l'autonomie alimentaire ! Le rêve c'est donc de changer sa façon de produire en changeant également sa façon de consommer !
C'est fou c'est vraiment une série de petites claques de réalisme cette vidéo, c'est pas du tout malveillant, au contraire, ça intrigue vraiment, ça donne envie d'apprendre et de découvrir (re-découvrir ?) absolument tout ce qui concerne la production de nourriture faisable chez soi
Salut, est-ce que tu peux faire une vidéo de room tour de ta maison en expliquant les caractéristiques et les fonctionnalités des appareils anciens s'il te plaît ? Sinon ta vidéo était incroyable comme d'habitude
il y a une vidéo du genre qui est prévue avec Brian qui a filmé 3 pièces de ma maison que j'aivais pas encore montré en vidéo pour expliqué les différents technologies que j'utilise. La vidéo devrait sortir sur la chaine de Brian dans quelques semaines.
Merci pour cette vidéo salutaire. Je rejoins pleinement le constat de fond sur l'utopie autonomiste portée par le seul potager (mais c'est déjà un début et c'est très bien, allez-y ! A fond sur le potager !!!) mais souhaite faire une remarque s'agissant de la caractérisation de nos besoins alimentaires sous le seul angle de la répartition de notre budget de consommation dont 30% est (actuellement et en moyenne) consacré à la viande, etc. Attention, car il s'agit là d'un raisonnement purement financier. Et la viande ça coûte proportionnellement plus cher en termes d'apport de calories/nutriments que d'autres sources (et accessoirement ça génère énormément de CO2, de CH4, de consommation d'eau, etc. surtout le bœuf et le mouton). Je précise à toutes fin utiles que malgré ces remarques et celles qui vont suivre, je ne suis pas végétarien et considère pour de très nombreuses raisons, y compris écologiques, qu'il faut manger de tout. Mais tout de même beaucoup, mais alors vraiment beaucoup, moins de viande... Il me parait donc plus pertinent d'aborder le sujet sous l'angle nutritionnel car c'est bien de cela dont on parle, se nourrir, sainement et durablement. Il faut donc donc plutôt raisonner en termes de calories et de qualité de nutriments (protéines, glucides, lipides) et micronutriments (minéraux, oligo-éléments, vitamines). Dans cette perspective, la part de la viande devient beaucoup plus faible car on parle alors essentiellement de protéines (contenant les 8 acides aminés essentiels) que l'on peut trouver dans d'autres aliments plus accessibles financièrement mais aussi plus simple à produire soi-même. Je pense en particulier aux œufs (qualitativement la meilleure protéine animale même si la teneur est moitié moindre que la viande en moyenne) ou encore dans une association céréales/légumineuses bien connue des végétariens et vegan. Attention tout de même aux carences en fer. Partant de là, la principale difficulté pour atteindre l'autonomie alimentaire porte à mon sens davantage sur les céréales car elles demandent énormément d'espace et/ou (blé jardiné, amarante...) beaucoup de travail. Concernant les protéagineux, c'est assez simple à cultiver (en plus pas besoin d'apport azoté, excellent dans les rotations et associations...) et très productif avec notamment les haricots secs, pois-chiche, etc. même s'il en faut des quantités conséquentes et qu'il faut les écosser, les conserver, etc. Donc encore du boulot. L'autonomie alimentaire demande donc de l'espace, énormément de travail et des compétences variées. Bref, beaucoup de temps et il faut donc s'y mettre tout de suite !
Je pense que l’analyse est partiellement bonne. Dans notre société on surconsomme tout et on surproduit, on gaspille beaucoup aussi. Manger moins de viandes, de gâteaux et manger plus de légumineuses, fruits et légumes. Faire de la farine de pois chiche , de noisettes par exemple. Et ensuite avoir un peu du reste , un peu de viandes , un peu de céréales. Avoir des poules, une ruche. l’autonomie alimentaire c’est manger avant tout différemment de ce que la société moderne consomme. Les pourcentages de ce tableau peuvent totalement changer si on modifie son alimentation, pas radicalement non plus mais suffisamment pour faciliter l’autonomie.
Ce que j'aime bien de ta chaîne, c'est que tu déconstruis justement ce genre de rêve de "bobo écolo" qui rêve de campagne avec leur petit potager et tout ça ^^ Et oui au final, c'était le chasseur cueilleur qui avait le meilleur rapport temps / nourriture. Avant l'agriculture, il était estimé qu'ils consacraient en moyenne deux heures par jour à la chasse et la cueillette. Après en France c'est compliqué vus comme tout est privé et appartient à quelqu'un ... quand tu vois que tu te fais à moitié jeter si tu ramasses les châtaignes car c'est sur le terrain du mec alors que lui même ne les ramasses pas ... la pèche et la chasse on en parle pas, faut payer le permis. La plupart des forêts par chez moi (Bretagne) t'as même pas le droit de ramasser les champignons. Et au final, bah tu respectes bien plus la nature car tu ne prends que ce qu'elle produit toute seule ! Serte ça limite la population et tu feras pas vivre tout le monde actuellement sur terre comme ça ... mais est-ce un mal ?? Mais même en ayant un jardin, y'a des trucs qui sont un non sens ... quand on voit la bataille contre les ronces que font la plupart des gens, voir même on vient te faire chier quand t'en laisse pousser chez toi, alors que c'est une plante qui pousse vraiment toute seule, est super résistante à la sécheresse, à la pluie, aux maladies, etc et surtout qui produit une quantité astronomique de fruit sur une période de pratiquement deux mois ! Tout le monde devrait avoir un roncier dans son jardin ! Voir même tu laisse une clôture de ronce, autant te dire que personne passera par là, c'est occultant car les ronces ont des feuilles pérennes même en hiver, ça produit des fruits, c'est un refuge formidable pour les animaux et notamment les polinisateurs, taillé correctement c'est très facile à limiter et récolter... La meilleur culture au jardin, c'est celle qui pousse naturellement !
C'est curieux de partir des rayons de la grande distri (nuttella, nuggets, soupe chinoise désydratée, haribos) pour décréter qu'il nous faut ça pour nous nourrir... D'autant que tout le monde sait qu'une grande partie des aliments vendus par ce biais ne sont ni utiles à l'alimentation humaine (alcool, bonbons), ni bons pour la santé (les même plus les aliments ultra transformés). En vrai on peut adapter son alimentation à nos vrais besoins, et à une meilleure autonomie alimentaire, et dans ce cas le potager peut vraiment nous faire faire de belle économies - dans mon cas par exemple je n'achète plus de tomates et de coulis de tomates, de soupes et la plupart de mes légumes ainsi qu'une partie de fruits que je consomme. C'est déjà pas mal. J'achète encore des trucs évidemment (un peu de viande, laitages, céréales), mais un vegan, lui, ferait encore plus d'économies avec son jardin. Evidemment on ne parle pas d'autarcie, mais de "plus d'autonomie".
Il y a un sacré biais d’analyse comme si notre mode alimentaire avait toujours été le même au fil des siècles. Se baser sur l’homom-economicus qui chasse et ceuille dans les hypermarchés c’est passer à côté du questionnement de notre mode alimentaire. Si on réfléchit en terme énergétique, produire de la viande demande une quantité faramineuse d’énergie, et qui dit énergie pour produire dit argent pour la produire également. Pour palier à ce problème, seul les tout petits animaux sont ”rentables”, les gros sont un non sens et une perte in fine. Au contraire, acheter sa viande et produire/glaner ses légumes/fruits est ce qui est le plus raisonnable UNIQUEMENT si on réfléchit aux quantités consommées et donc a notre équilibre alimentaire. L’abondance en viande/poisson est un mythe contemporain, alors que celle des fruits/légumes est réelle depuis le début de l’histoire de l’humanité. Conclusion : mangez et produisez/glanez plus de légumes et fruits, et en dehors des tout petits animaux (poules/lapins surtout) achetez votre viande ; mieux diminuez votre consommation de viande vous fera faire des économies et vous tendrez vers plus d’autonomie alimentaire.
Les gros animaux ne servaient à la viande qu'en "fin de carrière", leur principal intérêt était la force motrice. L'élevage intensif de gros animaux pour la viande c'est assez récent. Les lapins en terme de rendement c'est probablement une des meilleures options vu le taux de reproduction élevé et leur alimentation.
@@AmanoShiyaku Exactement, donc dire que la première dépense c’est la viande/poisson c’est juste qu’on marche sur la tête depuis peu de temps. C’est en ça où je dis que la prémice de cette vidéo est fausse et donc la suite aussi, bien qu’il y ait tout de même des choses pertinentes sur le potager vs glanage.
Maintenant faut se rappeler pourquoi ont arrêter d'être des chasseurs cueilleurs, car je pense que là aussi il y avais une excellente raison et que cette raison est toujours valable aujourd'hui.
Et oui, sur le littoral celui qui pêche un peu et a un peu de chance aux champignons peut se remplir un congélateur plein pour une année. Crabes, Araignées, Bars ... Et cela représente la moitié du budget "Viande et poisson". Pour un peu qu'un voisin ou un ami élève des lapins ou aille chasser alors c'est le jackpot. L'autonomie est un idéal qui n'a jamais existé, tout comme la fameuse autonomie énergétique à l'échelle d'un pays. C'est un curseur, c'est une visée mais c'est tout. L'autonomie se fait à l'échelle d'un village, d'une ville. Une bonne entente entre plusieurs personnes effectuant des tâches complémentaires. Cela s’appelle la paysannerie.
Toujours un plaisir d'apprendre en regardant vos vidéos...et cela permet de bien se représenter les objectifs à atteindre...la transformation des produits naturels pour pouvoir les stocker et les consommer plus tard...merci beaucoup...j'adore votre chaine youtube
Bonjour, vous êtes pertinent et réaliste,j ai la chance et le courage de vivre en Afrique centrale ouest Cameroun, nous habitons aux villages nos mode de vie es rurale, nous allons travailler au champ avec la houe et la faucille,nos cultivons sur sillon après défrichage ou ecobuage, nous sommes sédentaires, nous ne sommes pas une société du spectacle,ou notre travail sert a payer nos loisirs,ou notre nourriture provient du pays esclaves ,
Alors tu as youtube. Tant pis pour ton argumentation foireuse. Pour les fautes, tu pourrai utiliser chatGPT, comme tu as le temps de mater des vidéos et de les commenter avec ta houe. Sinon pas besoin de faire des fautes pour jouer le troll crédible.
j'ai adoré cette vidéo qui fait un point bien pesant sur l'impossibilité d'être "autonome " en alimentation avec un potager. Comme veulent souvent le faire croire tous ceux qui prônent un "retour à la terre" dont on a déjà vu ce qu'il est devenu dans les années 70, en brandissant fièrement t légitimement leurs salades et leur bocaux pleins de tomates!!! Ceci dit en tout respect du travail fourni. J'ajouterai une approche plus "médicale" avec l'aspect nutritif. Un fruit ou un légume ne contient quasiment par de protéines, juste beaucoup d'eau, jusqu'à 98%, des oligo éléments des fibres et un peu de sucre éventuellement. Le très peu de protéines étant par ailleurs mal assimilé par l'organisme. Les céréales et légumineuses un peu plus autour de 9% une fois cuits, dont une fraction n'est pas assimilable non plus, même si on mélanges les variétés. Rien à voir avec les 15/25% des produits animaux assimilés à 100% Quelqu'un qui ne se nourrirait qu'avec son potager, donc en période d'effondrement économique, serait rapidement malade et mourant. Certains précisent cependant qu'il faut faire la différence entre "autonomie" et "autarcie". C'est plutôt le principe d'autarcie que vous présentez dans votre vidéo. J'avoue que dans le contexte où cette "autonomie" est présentée, soit dans un registre post apocalyptique, je ne fais pas bien la différence. Donc il serait bien que tous ceux qui invoquent l'"autonomie alimentaire" ne parlent plus que d'autonomie en "fruits et légumes", ce serait plus honnête et près de la réalité, bien qu'encore difficile à atteindre . Je termine en disant que toujours dans ce même contexte, cultiver ses céréales sans énergie fossile, aussi bien pour les intrants que pour le travail du sol, n'est pas donné à tout le monde. Ce qui revient à dire (j'extrapole un peu) que l'autonomie alimentaire totale est le fait d'hommes jeunes et en plaine santé, ou de micro société collaboratives. Bonne chance!!
Assez d’accord avec ta vidéo, moi aussi j’ai été porté par le rêve de l’autonomie et je me suis rendu compte que c était plus dur que prévu, c est pourquoi je travaille à une autonomie financière pour me dégager suffisamment de temps et d’argent pour atteindre une autonomie alimentaire. Petite nuance à ton propos malgré tout : certes, les légumes comptent pour peu, finalement, dans l’alimentation moyenne des français, mais un autonomiste modifie un peu son alimentation, généralement, pour leur laisser plus de place dans son alimentation. Merci tout de même d’avoir rétabli certaines vérités.
ça me fait rire de trouver ce type de message pro-capitaliste sur les vidéos "d'autonomistes". L'autonomie financière cela veut dire en général soit des actions d'entreprises qui rapportent des dividendes soit de la location de biens immobiliers dont le loyer est payé par le travail des locataires. Bref du capitalisme. Je trouve cela très bien, c'est juste que c'est en général en complète opposition avec le discours anticapitaliste de beaucoup d'écolos qui ne comprennent pas que la résilience du système capitaliste s'explique par la spécialisation de chacun dans un domaine pour maximiser la rentabilité et la productivité (faire plus avec moins et amortir des machines en produisant en grande quantité) puis l'échange des biens produits avec les autres producteurs. Bref la totale opposition avec l'idée de faire tout soi-même à petite échelle.
Je pense que beaucoup sont en surconsommation et que l'humain peut survivre parfaitement avec beaucoup moins de produits que la moyenne cité.. Il faut aussi savoir faire des sacrifices et retrouver son coté "animal" ou l'homme jeuner, et manger pas autant qu'aujourd'hui dans notre société moderne. Pour moi seul des fruits, et légumes et peut être un peu de pain, de riz ou de blé me suffirais quotidiennement ce qui est loin d'être impossible à produire. (Je suis devenu végétarien depuis 4 ans donc ça m'aide, tout est possible selon la volonté de chaque personnes mais il faut être déterminé et patient) D'ailleurs pour ceux qui ne sont pas au courant certaines feuilles d'arbres sont comestibles et bonne pour l'homme comme le tilleul.
Salut, plein d'infos et de bon sens, merci pour tes recherches. Cela dit, il y a qlq aspects discutables (bien que pas déconnants) : la transfo des tomates ne prend pas autant de temps que de les faire pousser (tu as bien énuméré les étapes de "maraîchage"). Les personnes qui visent ou du moins se questionnent sur l'autonomie alimentaire, ne sont sûrement pas celles qui visent les produits transformés que j'appelle inutiles (sucreries, ketchup, barquette de malbouffe...), je suis d'accord pour l'huile et des produits de base comme ça, par contre. C'est un métier à part entière. De même, en prenant la moyenne de"bouffe" achetée en supermarché, on étudie une certaine catégorie socio culturelle. Un paradigme sociétal va devoir se poser très bientôt : garder une nourriture trop riche en viande et blé ou se recentrer sur ce qui est bon pour nous, nous épanouie (réellement, pas le contentement de niaquer un burger ou une barre chocolatée ou de la bidoche de mauvaise qualité)... Une plus grande partie des populations est de plus en plus pauvre, la question est choisira t on de continuer à acheter de la quantité destinée à être versée dans le gouffre qui est en nous, ou nous tournerons nous vers moins de produits d'une meilleure qualité nutritive ? (Car en général, plus chère mais aussi moins addictive et nous nourrissant réellement) Merci pour ta vidéo en tout cas
Je ne parlerai pas de ceux qui sont pauvres, au point de ne pas savoir comment finir le mois et remplir leur frigo mais de ceux qui peuvent mieux optimiser leur temps et argent. Exemple: "on a la flemme de faire à manger donc on commande". Je bosse beaucoup et loin au point de faire de grande distance pour me rendre à mon travail. Je rentre tard. Si je ne fais pas à manger le week end pour la semaine (petit dej compris), je ne peux le faire le soir (vraiment pas le temps et je ne veux pas bouffer de la merde). Vendredi: On fait sa liste de menus de la semaine pro ainsi que les ingrédients à prendre Weekend: marché et tour des crêmeries, maraichers et bouchers. Maximum 1h30 et tôt le matin. On cuisine le tout. Comme j'ia que une taque électrique avec 2 feux, bah faut s'organiser autrement que si on a une cuisinière mieux équippée. On prépare les légumes (qu'on rassemble en fonction des menus à préparer). Et on cuit à la chaine (selon si on fiat à la vapeur, casserole ou poele ou cocotte) >> c'est du batch cooking. Exemple de recettes >> Célerie, 1 poireau, poivre, sel, qques herbes aromatiques, un peu d'huile et poitrine porc (en moyenne 9,50/kg, 150/250g max) = 2 repas de midi. Cela côute 6,50€ soit 3,25€/midi (Bien sûr, acheter ces ingrédients coutent plus cher que le plat lui même mais certains vont largement durer dans le temps). Si on inclut ses repas du matin, et qu'on se fait 4 recettes par semaines (si on n'a pas le temps de faire 7 recettes différentes) c'est amplement suffisant. Ca revient à 40€/semaine soit 160€ par mois pour une personne qui aime bien manger. Le raisonnement est optimisé pour une seule personne, certes mais si en couple, donc deux salaires, ça reste largement jouable. ET en faisant ça, on sait se dégager du temps pour ses loisirs. Dans le pire des cas: un week end ou on transforme ses produits comme le vinaigre. Le plus chiant, c'est surveiller la fermentation et filtrer la préparation ainsi que la mise en bouteille. Le reste, c'est juste ramasser/couper des pommes, jouer à tétris avec les bocaux et laisser fermenter avec l'eau et filtrer la préparation au bout de 30j et laisser fermenter, minimum un mois avant d'avoir une mère qui se forme. C'est pas ça qui flingue ses weekend, sauf si on est chef d'entreprise.
Concernant les proportions viande, céréales, fruits... C'est malhonnête d'utiliser le budget sans le traiter, étant donné que la viande coûte bien plus cher que la farine par exemple. Donc avec un budget de 32%viande et 19%pain, on se retrouve en réalité sans doute avec le double de quantité de pain céréales que de quantité de viande. PS : Mais vu qu'est les gens pas d'accord parle plus que les gens d'accord je tiens quand même à préciser que j'apprécie beaucoup ton travail bonne continuation.
gros biais de représentation : d'un côté "je reste neutre", de l'autre côté "allons voir les volumes proposés dans une grande surface". En grande surface Française tu as l'état de la production dominante en France : barbaque et fromage. Pour être plus exhaustif il faudrait aller faire un tour en Inde par exemple (40% de vege et grosse prod de riz), ou au Japon (beaucoup de poisson et pas de fromage) Je chipote mais je suis d'accord avec les conclusions. Autre problème très moderne et vécu : Les quelques années où j'ai réussi à assurer quasi entièrement les besoins du foyer en légumes à l'année, j'ai fait une croix sur les vacances. Et oui les légumes ça pousse surtout en été, au moment où il n'y a plus trop d'eau dans les sols. Et les rotations pour avoir de quoi bouffer y compris en automne/hiver/printemps ça s'anticipe et se planifie. Comme tu dis : Un métier à plein temps ! J'ai fini par tout envoyer promener et j'ai gardé le verger qui pousse quasi tout seul et ne m'empêche pas de me balader :-) Bonus apprentissage du potager : Je respecte encore plus le métier de maraîcher, je sais à quelle saison poussent les légumes, et je sais reconnaître un produit qualitatif.
Le supermarché représente un modèle de consommation qui n'est peut-être pas le modèle à suivre pour devenir autonome. On sait ce que représente en terme de problème écologique les élevages intensifs. Et tous ces champs utilisés pour nourrir des animaux que nous mangeons alors qu'ils pourraient nous nourrir directement. C'est un choix de société et il y a sans doute d'autres modèles beaucoup plus pertinents pour l'autonomie alimentaire. Il faut justement revoir notre alimentation et notre manière de produire.
L'analyse est intéressante et il y a du vrai par contre je ne suis pas du tout d'accord avec le fait qu'il faille être automatiquement un très gros agriculteur pour absolument espérer gagner sa vie... Tu oublies toutes les pertes et les marges des nombreux intermédiaires. Je pense même l'inverse enfaite. Tu peux très bien gagner ta vie correctement en produisant que sur des petites surfaces à condition de vendre directement au consommateur en faisant du circuit court. Il suffit de vendre sur les marchés tout simplement ou de faire des paniers ou de vendre sur place ou un peu les trois. Ça marche très bien j'ai moi-même travaillé pour des patrons qui fonctionnent comme ca et s'en sortent beaucoup mieux que des gros. Je suis installé de cette façon depuis peu et ça fonctionne très bien dès le départ. Aussi par rapport au temps de transformation dont tu parles, cuisiner tout simplement et c'est qd même la base d'une vie saine. Et c'est quand même moins chère au final. Pas besoin de cuisiner tous les jours non plus suffit de faire des grosses quantités à chaque fois. Après oui bien sûr faire son propre sucre ou son huile c'est pas le plus simple et il reste beaucoup de choses difficiles à faire d'où je trouve qu'il y a pas mal de vrai dans ce que tu dis, simplement c'est vraiment à nuancer de mon point de vue.
La révolution d'un brin de paille inspiré de Masanobu Fukuoka introduction à l'agriculture sauvage...j'aurais tendance à penser en cuilliant en ramassant un pour hier (que je donne ) un pour aujourd'hui que je mange, un pour demain (que je conserve et un pour éternité ( que je redonne à la terre ) bien à vous
Je ne suis pas d accord avec vous j'ai fait un potager pendant 15 ans et je n achetai aucun legumes et si on a un peu de place on met des poules pour les oeufs et des poules pour la viandes on a tout je suis fille d agriculteur et croyez moi on achetait l huile le café les pâtes le riz sel poivre tout le reste était produits par la ferme
ben du coup c'est ce qu'il dit : juste le potager c'est pas de l'autonomie, vous le dites vous-même : vous avez des poules (donc de l'élevage) et en prime vous achetez d'autres produits (riz, épices,café ...).
Merci pour le partage 🙏 Vidéo qui remet les pendules à l'heure, et très instructive 👌 Avec les pistes réflexions pour agir : chasser, pêcher, elever, réfléchir à son alimentation, etc etc
Et surtout, quand on pense autonomie alimentaire, on pense rarement au m2 nécessaire. Damien Dekarz dans une de ses dernières vidéos dit clairement qu'en "potager" bio, il faut un extrême minimum de 700m2 de "potager" par personne ! C'est en soit ce qui se rapproche le plus de ce que tu dis, avant ils étaient autonome avec ce qui se rapproche le plus des maraichers d'aujourd'hui, soit beaucoup beaucoup de surface. Sinon excellente vidéo, très très très juste !
@@vincentdubeaujo90 Oui, 700m2 regroupe tout, pas seulement les légumes. C’est à dire les céréales, avoir des végétaux pour avoir de la matière organique etc… Mais il ne faut pas tomber dans l’utopie qu’avec 100m2 tu nourris une personne toute l’année non.
@@vincentdubeaujo90 C’est de l’agriculture intensive 😂 440kg sur 100m2 c’est clairement qu’il y a un apport CONSÉQUENT de matières organiques, compost et engrais provenant d’ailleurs que tes 100m2 de terrain… On en revient à mon commentaire initial, pour être autonome en légume, il faut du terrain et beaucoup de terrain (pour produire de quoi manger et fournir à manger à ton sol).
@@dylan051100 tu as raison je realise de gros apport en matiere organique principalement tonte de gazon et feuille d'arbre. Le terrain fait 1000m2. Il m'arrive de tricher avec du fumier de cheval. Jaimerais elever des poules pour men affranchir
En faisant un gros raccourci, on se rend compte que devenir végétarien est totalement cohérent avec une envie d'autonomie alimentaire car résoud la moitié du problème sans effort
@@tittetedu22 Ca dépend, la nourriture carnivore est plus dense en énergie, donc on en mange moins et c'est plus nutritif car elle contient les 15 nutriments essentiels absents dans le végétal. Donc c'est en réalité plus simple de cultiver du végétal, qui pousse abondamment et tout seul et partout, avec l'énergie du soleil gratuite, pour nourrir des petits animaux à croissance rapide (poulet, lapin) et de s'en nourrir ensuite. On convertis simplement le végétal en nutrition plus dense et meilleur pour la santé (sans molécules toxiques et sans enti-nutriments, ex : lectines).
Pour être autonome avec un potager, cela demande tellement de temps et de surface, que c'est plus rentable d'aller travailler et d'acheter ce dont on a besoin... C'est d'ailleurs ce qu'on fait nos "ancetres" des que la société le leur a permis.
Super chouette vidéo , merci Si je peux proposer quelque chose , il faudrait apporter des nuances sur la bonne façon de s'alimenter, la plus part de la populations est en sur poids et les proportions féculant , fruit ,légume , viande devrait avoir des taux de consommation différentes. On devrait avoir au final une plus grosse densité de production de légume et fruit que de viande. Mais sinon pour correspondre à la consommation de la société actuelles c'était très bien 😊
Vous confondez les dépenses en € et les poids en kilos voire les volumes en litre. La viande et poissons ont un prix au kilo bien supérieurs aux légumes. Néanmoins vous avez raison sur le fond : l'autonomie alimentaire c'est pas juste les légumes. Et c'est pas donné à tout le monde de faire pousser son blé. Et le problème principal c'est l'hiver où rien ne pousse et où il faut avoir un stockage efficace.
En plus vous ne considérez pas le changement d'habitude. Ce dont on a besoin au niveau alimentaire ce n'est pas nos habitudes alimentaires, c'est des protéines, féculents et légumes. Du coup des œufs, patates et légumes permettent une astronomie au potager. À l'heure où le changement d'habitude est l'évidence, cette nouvelle erreur est grossière. Vous croyez que l'autonomie c'est manger du ketchup ? Allons. Commencez par ne plus avoir de factures...
Merci de remettre les choses à leur place. C'est à cause de ce décalage entre le "rêve" que certains vendent aux gens (souvent citadins, qui paient des stages censés les former à la ferme... oubliant que la-dite ferme vit en réalité des stages qu'elle vend!) et la réalité que des gens se retrouvent dans la misère après avoir tout plaqué en pensant vivre de leur "petite ferme familiale". Cette déconnexion du réel fait des ravages et casse des gens qui avaient à l'origine de bonnes intentions et un but louable. Encore merci pour cette explication simple de la réalité.
Je suis entièrement d'accord avec toi je dirais même que les pôles de l'autonomie ce sont avant tout des fruitiers pour toutes l'année et un bon poulailler. Au moins tu évites la famine.
Ajoute un champs ! les légions romaines étaient nourries de soupe de fève.. mais les pommes de terre et les oignons cela ne demandent pas des soins quotidiens ! ( et peu d'eau)
Et que tu vis en fonction des saisons, tomates, concombres, melons c est pour rafraichir en été, pas besoins de les conserver, avec pertes de nutriments, pour l hiver. La nature nous donne ce que nous avons besoins au moment où on en a besoin.
3:38 et c'est quand meme bien mieux que les lampesa huiles, qui elle sont en effet une invention antique ... mais bien plus dangeureuse a utiliser que des bougies. Merci d'avoir "remis l'eglise au centre du village" et "les point sur les i" ^^ Un "debunk" trop peu souvent fait, meme par les chaine "histoire"
le coup des bougies c'est toujours rigolo alors qu'un peu de connaissances historiques suffit à savoir que la graisse et l'huile étaient utilisés longtemps avant. (Sinon les chandelles de suif ça pue sa mère)
C'est un peu un raccourci énorme de considérer que la part du budget pour chaque type de nourriture équivaut à la quantité consommée. Évidemment que la viande va être une partie importante du budget vu le prix, mais ça m'étonnerait que les français mange 30% de viande Et puis tu justifie le fait qu'on paeu pas être autonome en nourriture avec un potager car c'est une invention moderne, mais a mon avis, la durée de conservation y était pour beaucoup car les légumes se conservent mal par définition, maintenant que l'on a la technologie et le savoir faire pour améliorer la conservation des aliments, ça rend cela possible !
FAUX FAUX FAUX. Quelques pommiers, quelques noyers, quelques châtaigniers, quelques poules, beaucoup de pommes de terre et beaucoup de salades et le tour est joué. Il faudra juste acheter du sel.
Le raisonnement est biaisé dès le début, il est évident que si l'on se tourne vers l'autonomie, on ne cherchera pas à atteindre la même répartition des types d'aliments que lorsque l'on fait ses courses. On s'adaptera en réévaluant ses besoins par rapport à ce qui est humainement possible
Ce sont plus des abus de langages Le potager du château de Versailles de 9 hectares a été créé en 1683... Pour ce qui est de l'autonomie alimentaire c'est infaisable mais bon ça ne fait pas de mal (loin de là). Sinon potage ce sont les plantes qu'on vient cuisiner (L’asperge, l’oignon, la carotte, la betterave, etc) donc potager c'est un dérivé de potage qui est utilisé depuis le 16ème siècle. Que les mots changent on s'en fout un peu :).
La question que je me pose, est-ce que les gens en général croient vraiment que le potager représente à lui seul l'autonomie. Personnellement, je tends vers l'autonomie, je possède des oies, des canards, des poules et une vache. Il est vrai que le potager demande du temps, surtout en été, alors que le plus gros du temps en hiver est de cuisiner et de nourrir les animaux, mais cela de demande que quelques minutes pour nourrir les animaux et comme tout le monde de faire la cuisine à la maison! L'autonomie est un état d'esprit avant tout, le souhait de vivre avec plus de sobriété, de manger les fruits et légumes de saison sans pesticides et sans angrais chimiques, de produire ses conserves, de congeler sa viande, d'abattre dans certains cas soi-même les animaux que l'on souhaite manger, de cuisiner plus, d'apprendre de nouvelles techniques de conservation et tout ça à travers le travail, on exclus donc les sorties au golf, le camping, la plage et une foule d'autres activités qui ne sont pas en accord avec le fait de produire sa nourriture. L'autonomie à moyen terme deviendra une nécessité et non plus un loisir ou une idéologie, en ce moment, je mange les poulets que j'ai produit à l'été, le chevreau que j'ai abattu l'an passé, les confitures de fraise que j'ai récolté tout l'été, les courges que j'ai congelées, les fines herbes que j'ai faites séchés ou congelé et j'en passé. Depuis 3 ans, je plante ce qui à terme deviendra un verger diversifié, dans ce verger il y pousse de pommiers, des pruniers, des noisetiers, des argousiers, amélanchiers, framboisiers, cerisiers et j'en passe, à terme, il sera possible de produire une foule de tartes, de confiture et de gelées qui viendront agrémenter mon alimentation. Depuis l'été dernier, je récolte des asperges en quantité suffisante pour en manger frais tout l'été. Cette année, c'est la première année où je possède une vache, cela implique que pour pouvoir manger des produits laitiers tout l'hiver, je vais devoir produire mon beurre, mon fromage, congeler une partie du lait et de la crème et si cela est possible à l'automne, je vais abattre le veau de cette vache afin de pouvoir consommer de la viande dans mes repas. La vache apporte une plus-value, c'est à dire que son fumier me permet de produire de l'engrais riche que j'utilise pour fertiliser naturellement les potagers. Malheureusement, je ne produis pas de farine, pas de maïs, pas grains ou de foin pour mes animaux, alors je dois les acheter et c'est à cela que sert mon travail à l'extérieur. Maintenant, pour arriver à vivre modestement, mais en ne manquant de presque rien, j'ai fait l'acquisition de panneaux solaire, d'une éolienne, j'ai fabriqué un chauffe-eau solaire et bientôt un chauffage solaire pour les belles journées d'hiver, nous sommes au Québec, alors ce n'est pas chaud l'hiver, donc pour économiser des frais d'électricité en plus du chauffe-eau solaire et des panneaux solaire, je chauffe une partie de la maison au bois, surtout du bois de palette et de rares vieux arbre mort qui se trouvent sur mon terrain de 5000 mètres carrés, cela suffit à aider à chauffer la maison l'hiver. Certaines semaines je peine à acheter des choses au marcher, mais avec une colocataire, j'arrive à arrondir les fins de mois et tant bien que mal, je vie de sobriété et de passion, celle de produire une bonne partie de ce que je consomme. En gros, je crois que j'approche l'autonomie alimentaire. Ce n'est pas utopique de croire que c'est possible, cela demande de la passion, du dévouement et une détermination inébranlable. Je vous encourage à mettre les mains dans la terre afin de vivre mieux et avec la fierté de manger ce que vous avez produit.
J'apporterais beaucoup de nuances sur certains éléments donnés sur l'archéologie où tu as opposé des villae romaines à des fermes gauloises. Je suis du métier, donc il ne faut y voir aucune offense, étant dans la recherche, je suis un peu plus au fait des connaissances et actualités de la discipline. 😉
C'est un peu plus complexe que de dire "ça c'était pour les riches et le reste pour les pauvres". Les fermes gauloises avant la conquête romaine pouvaient être également très riches mais construites en bois, ils construisaient très peu en pierres (c'était même assez rare, cela se faisait plus au sud de la Gaule et "en pierres sèches" car le mortier a été inventé par les romains). Tout simplement parce que le bois était le matériau de construction le plus facile d'accès et que les gaulois étaient de très (très) bons artisans. César a d'ailleurs désignée la gaule comme "chevelue" à cause de ses immenses forêts (Etonnement d'ailleurs, aujourd'hui il y a plus de forêts sur le territoire qu'à l'époque gauloise mais c'est un autre sujet). Je (te) conseille les travaux de Pierre Péfau à ce sujet pour en savoir plus. 🙂
A préciser également que contrairement à ce que l'on pense, Rome avait plutôt peu de constructions en pierres, hormis les plus imposantes, elle n'était faite que de bois, ce qui explique les nombreux incendies qu'elle a subit et qui a engendré les "cohortes vigilum" sous Auguste. Donc cette notion richesse = pierres ; bois = pauvres ne fonctionne pas bien.
Pour complexifier encore tout cela encore un peu plus, il y a le phénomène de la romanisation où l'architecture gauloise rencontre l'architecture romaine. Pour ce sujet, je conseille évidemment de lire les travaux de Stephan Fichtl sur la romanisation sur différents établissements ruraux (Notamment Batilly).
Ensuite, pour étudier les "jardins et champs", il n'en reste pas "aucunes traces". Par manque de formation, de moyens techniques et fnanciers, on ne fait pas de prélèvements systématiques de la terre que l'on fouille. Bien que parfois, je l'admets, la terre est trop acide et finit par complètement absorber les restes les plus fins. Au grand désespoir des carpologues et archéozoologues (ceux qui sont spécialisés dans les poissons du moins). Ces traces existent bel et bien mais elles sont extrêmement fines et demande une grande attention lors des fouilles et post-fouilles. Si bien que souvent, elles passent à la trappe pour privilégier d'autres études dans le temps et budget impartis. Il y en a toutefois quelques une, si cela t'intéresse, tu peux lire les travaux de Florian Jedrusiak à ce sujet 🙂
Je vais m'arrêter là car je pourrais continuer toute la journée. Merci de m'avoir lue et bonne lecture aux passionnés :)
Je ne connaissais pas du tout Florian Jedrusiak, donc merci de me faire découvrir son travail, je vais aller voir du coup.
Mon opposition entre la pierre et le bois s'était pas tant pour parler des classes sociales que pour expliquer que la conservation de ses matériaux n'est pas la même et donc que, par la force des choses, il en reste moins de trace 2000 ans plus tard. Un mur de pierre, même rasé, ça peut éventuellement encore laisser des fondations, donc une trace. Mais pour un habitat de bois le maximum qu'on va avoir c'est des trous de poteaux... or le jardin c'est une part de l'habitat encore plus difficile à cerner car il laisse encore moins de trace que l'habitat lui-même : situé à quelle distance de l'habitat ? mesurant quelle surface ? avec ou sans enclos ? quel est le type de design utilisé (mix fruitiers/légumes ?) ? ce sont des questions toutes bêtes comme "est-ce que les légumes étaient alignés en rangé ou cultivés sur butte ?"
Des carpologues, comme Florian Jedrusiak justement, vont (rarement) trouver des graines, mais justement ce que je voulais dire dans la vidéo c'est que, sans réponses aux questions précédentes, ça ne nous donne aucune indication sur le mode productif : si on trouve les graines de tel légumes alors ça nous prouve juste qu'ils le faisaient pousser, mais ça ne nous permets absolument pas de savoir si c'était en culture de champ ou en potager. En gros c'est ça que je voulais dire.
Après sur l'opposition entre "riche" et "pauvre", je te rejoint totalement et les choses sont beaucoup plus nuancées que mon explication hâtive, merci à toi d'avoir pris le temps d'apporter ces précisions.
En Égypte on utilisait déjà l à quappnie
très intéressant merci
Idem pour le tissus. Etant axé sur la période tardo-romaine (IV/Ve siècle), on a trouvé du lin en excellent état de conservation, en égypte. De là on a pu reconstituer pas mal de tuniques.
Sinon pour en revenir sur le suket, corrigez moi si je me trompe, mais n'y avait il pas des fortifications pierre/bois, surtout pour des murailles. Il me semble en avoir entendu mais étant tellement loin que je ne suis plus sûr.
Merci pour le partage de ces précisions =)
Je n'y connais rien, mais ça me donne envie d'en apprendre plus ^^
belle video montrant la realité mais je suis autonome depuis 25 ans au debut ça a debuté car manque d argent je dis pas " je veux manger tel menu "mais je mange ce que j ai les legumes c est pas 7% de mon menu mais 80% et la farine c est la farine de poiis chiche j ai des poules brebis chevres pour la viande et le lait quand une periode de l année il n y a pas de lait j en achete pas je fais mon bois donc en resumé je bosse a plus que plein temps pour mon autonomie et mes conserves pour l hiver En meme temps etant agriculteur je vend des agneaux chevreaux en plus de ma conso perso en meme temps il faut une multi activité du genre gites a l ferme pour permettre de bosser a plein temps pour son autonomie deouis peu j essaye d etre autonome pour la nourriture des poules et brebis en cultivant des plantes fourrageres mais c est encore pas a 100% dans l autonomie on s ameliore d année en année petit a petit
Absolument d’accord avec ta vision, c'est progressif l'autonomie et ça n'est jamais qu'un chemin.
Tu a tout mon encouragements, collègues
Salut ton expérience est très intéressante. Une question pourquoi ne fait tu pas des céréales plutôt que tout remplacer par des pois chiches ? C'est difficile ? Moi j'ai testé une petite parcelle d'épeautre cette année mais les semis était très clair sèmé car trop de concurrence et j'ai récolté quelques grosses poignées de graines 😅 c'est à dire seulement le double de ce que j'avais sèmé.
Ce serait super une vidéo sur ton autonomie
La vidéo ne s’adresse justement pas aux agriculteurs qui tirent leurs revenus de leurs productions qui par ailleurs est bien plus importante que celle d’un potager. La vidéo s’attaque au rêve urbain de l’autonomie alimentaire via les potagers. :-)
Perso je suis infirmier dans un grand hôpital à 60 bornes de chez moi, quand j’ai fini les heures sup, le temps de transports, s’occuper du petit qui n’a pas l’âge d’aider, Bha le temps m’est compté et oui le potager reste un loisir qui peut égayer l’assiette, reconnecter à la nature etc. Mais la première saison de mildiou passée, suivi des sécheresses, chloroses et autres maladies, on se prend une belle douche froide sur les volumes réels qu’on peut en tirer.
L'autonomie alimentaire jusqu'à 1970 était la norme dans les familles habitant autour de chez nous. Mon père s'occupait du jardin, la volaille, les lapins. Ma mère cuisinière hors pair mettait les excédents du jardin en bocaux pour l'hiver. Nous étions 7 à la maison et nous n'avons jamais manqué de nourriture. Ma mère à l'époque disait qu'avec un billet de 100 francs (15euros) par semaine lui suffisait pour acheter ce que nous ne produisions pas. Mais cela malheureusement n'a pas duré car les grandes surfaces ont su convaincre les gens de venir chez eux parce que c'était d'une part moins chère et un gagne temps certains. Mon père à l'époque avait fait le calcul et le constat était sans appel, c'était rentable d'aller chez eux. Ayant céder à la facilité, les générations suivantes sans la transmission du savoir, avaient oublié. Les lobbys calculateurs ont alors fait monter les prix au fil du temps. L'inflation des produits de premières nécessités actuellement va peut-être remettre le citoyen a retrouvé le plaisir du jardin.
Vos parents faisaient quels métiers en parallèle de tout ça ?
@@Epintus06 Ma mère était femme au foyer avec 5 enfants après avoir travaillée en milieu psychiatrique. Mon père était maçon tailleur de pierre et touche à tout, un vrai manuel. La valeur des choses était largement en deçà de ce que l'on a aujourd'hui. La vie était plus simple sans artifice.
Mon jardin c est la jungle. Je plante des trucs ici et là au milieu des arbres des massifs de fleurs. Ca pousse comme ça veut et c est super sympa et pas fatigant. Je ne vise pas l autonomie, juste le plaisir de grignoter des fruits et des légumes qui ont du goût et faire quelques conserves quand j en ai de trop.
Viser l'autonomie/l'indépendance est utopique. La voie la plus raisonnée serait celle de la "moindre dépendance" ou de la "relative autonomie" à la société de consommation. Ne pas chercher à tout produire, mais chercher à en faire le maximum en trouvant le bon équilibre entre le temps passé à cette "moindre dépendance" et les paramètres personnels. Une réflexion doit être menée sur les habitudes de vie à changer ainsi que les compétences à apprendre. Quoiqu'il en soit, bon courage à tout ceux qui s'engage sur cette voie
Comme déjà, arrêter de changer de téléphone/PC/Voiture tous les ans, ça serait déjà un sacré pas en avant pour certains, et ça fait un sacré budget en moins .
Une longue vidéo qui confond encore autonomie et autarcie. L'autonomie, ce n'est pas chacun pour soi, chez soi : il faut aussi prendre en compte son environnement et les relations avec ses voisins. Le troc, l'échange, ça fait partie de l'autonomie. Les compétences et les outils des uns et des autres, mis en commun, ça fait partie de l'autonomie.
oui ça se complete
Si tu ré-écoutes le début de sa vidéo, il parle de l'imaginaire des personnes voulant être autonome. Et pour la pluparts des gens, l'imaginaire de cette autonomie, c'est un mode de vie autarcique. La dessus je te rejoins!
N.B: L'autarcie est synonyme de circuit fermé, donc on peut parfaitement vivre en autarcie (à l'échelle d'un village par exemple) en faisant du troc. Exemple concret: un pays autarcique ne fait pas d'échange avec les autres pays, mais à l'intérieur les gens font des échanges entre eux.
Tu devrai chercher les définitions avant de donner des leçons sinon c'est un peu bancal
Au final, la règle c'est qu'il n'y a pas de règle, chacun fera ce qu'il veut ou ce qu'il peut en fonction de ses envies du temps et des moyens dont il pourra disposer.
Au contraire il y a une regle fondamentale. Celui qui produit moins que ses besoins meure. Dans quelques pays et depuis quelques decennies cette regle est dissimulee par la subvention.
J'en suis arrivé à la conclusion que tu peux pas tout produire et qu'il faut faire ce qu'on sait faire le mieux surproduire et échanger contre ce qu'on produit pas ...
Recréer un système d'changes dans une société qui idolâtre l'individualisme, c'est aussi un vrai challenge. En plus chacun a ses compétences donc oui, le partage c'est d'office une clé mais à condition de ne pas voir l'autonomie à un niveau individuel mais plutôt au niveau d'un groupe.
David Ricardo vous a précédé d'environ 250 ans.
@@lordofthunder12 la vie humaine m'a précédée de qques milliers /millions ? d'années vu que les échanges existent depuis toujours il me semble mais je parlais de la(re) mise en place de ce systeme dans mon cas ,de le faire prédominer à l'argent qui ne fait qu’exacerber les mauvais coté de l'humanité😉
Le problème, c'est que bien souvent, ce n'est pas qu'une question de savoir, mais aussi de possibilités. Du coup, mon entourage à les mêmes surplus que moi, et les mêmes manques...
La surproduction sert a faire des conserves pour l'année suivante dans le cas où il n'y ait pas assez de ce produit...
Par exemple l'année dernière beaucoup de cerises cette année point, heureusement il me reste des bocaux, cette année beaucoup de pêches donc conserves pour l'année prochaine, pareil avec les haricots verts et les courgettes.
Encore une fois ton raisonnement est imparable....oui la transformation des productions c'est autant de taf que leurs productions, une très bonne chaîne qui corrobore ton propos c'est "agriculture vivrière", plus je le regarde plus je me sens tellement improductif.... Merci de porter un esprit critique sur ces sujets ✌️
Grâce à toi je viens de réaliser que j’étais beaucoup plus autonome que ce que je pensais. Je vis en appartement, mais j’essaye de faire un max de choses moi même, je fais mes saucissons, mes pâtés , rillettes, pâte fraîche, pâte à pizza, confiture, sauce tomate…
L’autonomie est aussi en corrélation avec l’environnement dans lequel ont vit.
Merci beaucoup.
Merci de remettre les pendules à l'heure.
Je me permet de partager mon expérience au sujet du mythe du verger qui est à peu près le même. Avoir son arbre fruitier et cuillir les fruits beaux et mûrs à la saison... personnellement cela ne m'est pas arrivé.
À ce demander comment font ils dans les productions fruitières industrielles.
Une année certains pêchers n'ont rien donné, d'autre oui mais les fruits tombaient avant d'être mûrs. Cette année, j'étais heureux de voir tout les pêchers chargés de fruit, puis la plupart ont commencé à pourrir dans l'arbre...
L'année dernière avec la sécheresse, le figuier a perdu 3/4 de ses fruits. Cette année il y a beaucoup de figues mais elles sont grosse, très aqueuses et sans trop de goût...
L'année dernière les poiriers ont perdu la quasi totalité de leurs poires avant d'être mûrs. Cette année sera mieux, peu de poire, mais grosses, belles et mûrs.
L'année dernière nous avons eu aucune noisette sur une 50aine de spécimen. Cette année beaucoup de noisette mais la quasi totalité ont déjà été mangé par les vers...
Pour les pommes, il faut aussi accepter que sans traitement, vous n'aurez que une pomme sur 10 a croquer allègrement sans tomber sur une cavité pleine de crotte avec un asticot qui gigote.
Le plus satisfaisant ce sont vraiment les noyers. A part un coquin d'écureuil qui venait se servir lorsqu'elles sechaient au soleil devant la maison, rien à déplorer.
Le verger cela représente aussi un travail important de tailler, ramassage, puis surtout la transformation.
Comment font ils en grande surface je ne sais pas, mais beaucoup de fruit chez nous (figues, prunes, mûres, pêcher) , mûrissent et se détériorent très rapidement une fois cueillis.
Peut être quelqu'un a des conseils à donner ?
est vrai que les recoltes alternent il faut alors faire beaucoup de conserves sur 2 ans pour prevoir l année suivante moins bonne ramasser assidumnt et ça c est des fois pas possible par manque de temps mais on s y tient si onn a des animaux ils peuvent manger les restes ou les fruits ou legumes abimées pas de gaspillage
Le secret de l'industrie est simple, des arbres sélectionnés (voir génétiquement modifiés) pour être résistant et avoir un haut rendement, et un environnement de pousse ultra-contrôlé (herbicides, pesticides). La personne lambda n'a ni le temps, ni les moyens d'avoir tout ça. Donc, elle doit subir les aléas de la nature. C'est pour ça qu'il ne faut pas mettre tous ces œufs dans le même panier. Malheureusement, je n'ai pas de conseils à donner, je ne tiens pas de vergers, et je n'ai encore rien lu à ce sujet.
@@xeroxyde3397 En même temps les fruits et les légume du commerce ont rarement du gout.
Pour les pommiers, je ne connais que deux solutions pour limiter les dégâts. Soit tu laisses ton verger en savane jusqu'au mois de juillet, les parasites seront neutralisés par la faune d'insectes qui va prospérer. Tu peux aussi essayer les pièges à carpocapse, dans un récipient. Ce n'est pas si cher par rapport au gain de rendement que tu obtiens. Pour les figues, on peut obtenir même dans le nord des fruits abondants et sucrés, à condition de choisir une bonne exposition et près d'un mur.
Philip Forrer se nourrit de son potager toute l'année !
En permaculture la forêt en est le modèle.
Une forêt naturelle nourrit évidemment tous ses hôtes.
Noix, gland, feuilles, fleurs, fruit, racines...
Pour ma part j'ai un jardin potager que je cultive sur ce modèle de la forêt.
j'ai évidemment pleins de fruits :
Tomates courges courgettes poivrons aubergines figues fraises goji poire mure églantine framboise raisin...
J'ai un amandier et un noyer
Des feuilles :
Ortie qui est la base de mon alimentation, laitue épinards chou feuilles de patates douces...
Des racines :
Pomme de terre poire de terre topinambour carottes ail oignon gingembre curcuma...
Des fleurs comestibles, des plantes médicinales...
Je pourrais même cultiver certaines céréales !
En dernier recours j'ai ma canne à pêche pour pêcher la truite.
Le problème n'est pas le "potager"
Mais le temps libre !
À 7:32 min pour les oignons je sème directement les bulbi (que l'on trouve au niveau des racines à partir de la deuxième année)
Je ne repars jamais des semences (beaucoup trop long)
Je ne labour jamais car c'est détruire la structure et la vie du sol.
Les amendements sont abondants et à porter de main dans un jardin permaculturel
Genial, les gens pensent qu'avec trois tomates il auront tout. Mais je pense que pour l'autonomie il faut changer son régime, comme nos ancêtres, moins de viande et plus de céréales car quand on élève ses bêtes et bien ça prend beaucoup de temps et beaucoup d'énergie. Pour moi la culture de grains est la plus importante, la récolte peut être gardée sèche pour passer les périodes rudes ou vos légumes crèvent 😢, elle demande moins de transformation pour être consommée pas besoin de garder dans de l'huile ou de confire et autre et elle sert à nourrir les animaux en plus de fournir le fourrage.
Vraiment moi qui suis en Colombie je vais faire mes champs avec du riz du maïs et de l'avoine sans compter les tubercules qui se gardent bien.
Très bonne vidéo, de toute façon quand on y pense la meilleure solution c'est le retour aux fermes autonomes a l'ancienne 👍
Merci pour le clin d'œil camarade.
super intéressant !
tu m'ouvre les yeux sur un truc : j'ai un régime alimentaire essentiellement basé sur les fruits et légumes et évitant tout produits transformés et réduisant les viandes/poisson et produits laitiers... Et bien sûr je râlais de ne trouver que très peu de choix dans les rayons fruits et légumes des supermarchés ! ahah ! Tout s'explique :)
Le jour où j'ai décidé de faire des conserves en bocaux avec les tomates du jardin, j'ai compris que c'était effectivement irréaliste d'espérer remplacer tous les légumes que je consomme par ma production. C'est trop de temps, trop d'énergie, trop d'espace de stockage; et au final pas tant d'économies que ça, et aucune différence de goût sur le produit final par rapport à ce que je trouve dans le commerce (la conserve, ça a un goût de conserve). C'est durant cette semaine d'industrie de la conserve que j'ai compris que, si je ne devenais pas maraicher, alors il fallait juste que je considère le potager pour ce qu'il est : un loisir. Ça m'a libéré beaucoup de temps et épargné beaucoup de fatigue, de stress et de frustration.
Effectivement la transformation (cuisson appertisation et autres techniques) c'est aussi extrêmement énergivore et il faut bien en ternir compte dans les coûts réels.
Après, c'est quand même cool de faire ses propres conserves ;-) ne fut-ce que pour le skill :p
on peux aussi au lieu de faire des conserves cultiver un maximum de legumes racines qui se conservent telles que dans la cave dans du sable par exemple et consommable tout l hiver des carottes pommes de terre navets betteraves rutabaga chou rave ce qui fait de bonnes soupes tout l hiver des legumes en lacto fermentation aussi qui neccessite aucune energie egalement faire secher des epinards
@@mlabs5819exactement. Y a beaucoup de solutions .
exactement l'argument comme quoi on serait obligé de transformer ses légumes pour être autonome ne tient pas , il suffit de diversifier au maximum ses fruits et légumes pour en avoir toute l'année @@mlabs5819
Oui pourquoi faire des conserves si vous les trouvez si energivore? On peut cultiver un potager pour se nourrir à l’année sans faire de conserves
Salut toi, je te suis depuis le début et j'adore la façon dont tu structures tes vidéos. J'ai appris énormément de choses et de concepts avec ta chaine de plus j'ai l'impression d'être passé par le même cheminement de pensé que toi. J'ai commencé à te suivre à une période où je n'avais pas un sous et l'idée de continuer à avoir un emploi à temps plein en présentiel m'était inenvisageable car à cet période, je ne supportais plus la nature humaine. Je pensais donc tout naturellement à devenir libre alimentairement et en énergie pour diminuer voir supprimer mon besoin ''d'exercer une profession" comme tu le dis.
En avançant dans le processus, j'ai vite compris que j'allais devenir esclave de cette organisation et de cette discipline nécessaire à l'atteinte de cet objectif de liberté énergétique et alimentaire. j'adorais voyager longtemps et régulièrement et l'idée de devoir rester sur ma terre faire du maraichage ne m'enjouait pas plus que ça.
j'étais dans l'impasse et je commençais à manquer d'air dans ce monde. Nous avons ainsi choisi de prendre les enfants avec ma femme, mettre des valises dans le coffre et prendre nos cliques et nos claques. Après avoir vidé le compte en banque en essence nous sommes arrivés au bout du voyage à Vancouver (nous partions du Québec) et là, la réponse m'est venue...
La seule chose qui peut te rendre libre sans te retirer d'autre liberté est l'ARGENT. Je m'explique: libre alimentairement par exemple, équivaut à ne pas être libre d'aller et venir quand bon te semble loin de tes terres où alors, il te faudra être redevable d'au moins une personne qui d'aidera en ton absence et donc NON LIBRE vis à vis d'elle.
La seule option qui m'est venue à l'esprit (sans avoir le moindre diplôme) fut d'entreprendre dans un domaine qui ne nécessiterait à terme, pas de présence physique et où le rendement en argent à l'heure est suffisamment important pour ne pas avoir à travailler plus de 10h semaine afin d'être à mes yeux le plus libre possible. Je me suis fixé cet objectif sur 5 ans il y a de ça 6 ans. je suis passé par, la reprise d'études, la création d'une entreprise, le recrutement d'employé, le recrutement de personnes pour s'occuper des employés et à ce stade, Je peux aujourd'hui donc écrire ce commentaire en te remerciant de m'avoir aidé à travers tes vidéos, à trouver un chemin philosophique qui aujourd'hui est accompli. Je travaille quand j'ai envie, m'achète ce que je souhaite et voyage quand et où je le souhaite. 5 ans de dure labeur et d'acharnement, de douleur, de doute puis, la récompense.
Tout ça pour dire au gens qui te suivent, que quoi qu'ils veulent, ça sera toujours plus difficile que ce qu'ils pensent et qu'il faut bien planifier et ensuite charbonner quitte à adapter en route.
Salut ! Super intéréssant ton commentaire et ton cheminement de penser, est-il possible de savoir plus précisément ce que fait ton entreprise ? Merci
@@maximemartel520 Merci et oui, Bien sûre. Mon épouse et moi avons repris les études et sommes devenu avocats commercial (4 ans d'étude) pour elle et courtier commercial pour moi. (2 ans) C'est à dire que je vends des fonds de commerces (pas d'immobilier mais des sociétés exemple, une garderie ou salle de sport et mon épouse s'occupe de la transaction (comme le ferait un notaire pour une vente de maison) Nous travaillons pour notre propre firme. Rien d'extraordinaire à ce stade sauf que nous avons développé ce business totalement en ligne donc nous ne voyons jamais de clients physiquement. la clef est là. Quand je suis arrivé au Québec il y a 10 ans, je faisais du coffrage sur les chantiers à -45 degres sur le toit des building. un très bon souvenir, de belles rencontres et ça a surement aidé niveau mental.
Je pense que la liberté ne s'acquière qu'en étant son propre patron donc ça prend le grand saut dans l'inconnu et un risque de perdre de l'argent. Il ne faut pas oublier que si on fait les choses bien ça marche forcement. pas besoin de réinventer la roue.
il faut être tenace. dépendre de son jardin n'est plus une solution selon moi.
Ça donne tellement envie d'en savoir plus ...je chemine et cherche en ce moment
La vie c'est des vacances :)
Bonjour, je te suit depuis un bon moment et je suis d'accord la plus part du temps. Cependant pour la vidéo de "Alternative Life", je n'était pas vraiment d'accord avec leurs alimentation et leur notion d'autonomie.
Le fait d'acheter des sacs de blé en "grande" quantité pour les transformer après, n'est pas à mon sens de l'autonomie (pure et dur) mais simplement un gain économique. Pareil pour ce qui est de l'élevage de poule, acheter du grain pour la production de viande et d’œufs, n'est qu'une autonomie partiel. S'ils ne peuvent plus se fournir en céréale l'élevage va forcément être affecter. Alors oui ils sont autonomes en œufs mais s'ils devaient nourrir les poules eux, ils se rendraient vite compte de la place qu'il faudrait et de l'énergie.
Enfin pour ce qui est de l'alimentation d'Alternative Life, ils disent qu'ils ne voulaient pas se "priver", (au-delà du fait qu'un régime français classique (voir 10:15) n'est pas du tout recommander pour la santé) cependant ce type de régime, demande un espace très grand et des moyens qui ne sont pas toujours à la porté d'une famille classique.
Ce que je veux dire c'est que si on vise l'autonomie alimentaire, il ne faut pas prendre comme exemple ce qu'on trouve dans les supermarchés. La viande et les produits laitier très coûteux en ressource et en énergie qui ne sont pas les plus facile à produire.
Pour ma part je suis maraîcher, j'ai une autonomie alimentaire partielle en consommant mes légumes. Grâce à mon métier mon alimentation peut se constituer à plus de 70% de légumes et de fruits (j'ai un verger aussi), les seuls produit que j’achète, vont être des céréales, du café, de l'alcool et pour le PLAISIR un saucisson de temps à autre. Je ne souffre d'aucune carence etc... Mon exploitation fait 8500m² et je mange environ 10% des légumes (les invendues ou non-commercialisable). Je ne fais pas de transformation car, j'ai des légumes frais toute l'année.
Ce que je veux dire c'est SI les légumes et fruits peuvent constitué 70% et plus de l'alimentation et ne pas demander plus de temps que ça.
Ça va exactement dans le sens de mon commentaire également. Il y a un énorme biais dans sa vidéo car partir de nos habitudes occidentales actuelles n’a rien de rationnel et sain, donc la production sera également irrationnelle et malsaine.
Consommer 35% de viande/poisson n’est possible que sous le mode de production capitaliste, ou dans des situations trop particulières (afrique) pour être généralisables et même souhaitables.
Il est bien plus pertinent, facile, viable et sain de se nourrir de légumes et fruits en grande quantité, que d’animaux surtout si ceux-ci sont plus gros que des poules/lapins.
A trop vouloir critiquer les vegans/végétariens, il en oublie une part de pertinence de leurs arguments, le tout en essayant de justifier des comportements ultra-carnivores qui n’ont rien de pérennes et viables, en les encrant dans une historicité fantasmé, pour tendre vers de l’autonomie et de l’économie.
@@Flo-rent si je ne me trompe pas, les 35% désignent la part du budget alimentaire. Si les légumes coutaient plus cher, les 10% gonfleraient. Si on achetait moins de viande, la part des légumes grossirait.
Ca me semble un peu biaisé tout ca...
Oui, si c'est ton métier comme tu dis...
Merci ! Les youtubeurs autonomistes que je suis, comme beaucoup d'autres, sont tous de ce que je vois sur un regime oú la consommation de viande a une place très très importante et oú le potager est très souvent dénigré. L'autonomie est sensé, selon moi, etre accompagné d'une sobriété.
Pourtant à écouté La Clef des Champs, Ma ferme autonome et bien d'autre : l'autonomie c'est le verger et la bidoche !
Pardons mais je suis en pleine santé, ma consommation de viande est vraiment occasionnel(repas de famille, restaurant), je mange les legumes de mon potager sur 700m2, je travaille 35h en dehors du jardin, je mange très peu de fruit type pommes, poire, prune parce que et bien...j'ai jamais été fan, je préfere les fraises de mon jardin 😅 Donc ma conso n'a rien à voir avec ce que depeint la vidéo et j'ai aujourd'hui grace à mon habitation, à mes panneaux solaires, à mes choix de consommation raisonnables, et beaucoup grace à mon jardin, un degré d'autonomie, certe modeste, mais plus grand que ce qu'annonce la video.
Y a du chiffre ok, y a une vrai reflexion ok, mais il y a aussi un enorme biais autour de la consommation de viande qui n'est pas une fin en soit.
@@gozzier Amen ! Comme si les légumes demandaient autant de travail que ça... la nature est abondante encore faut-il la laisser faire le travail pour nous. Oui, un potager ça demande une grande surface si on veut tendre vers un peu d’autonomie mais ça restera toujours bien moindre que l’espace d’animaux plus gros qu’un lapin/poule et surtout ça demande bien moins d’intrants que l’alimentation des animaux, donc moins d’argent in fine.
A vouloir reproduire le modèle alimentaire du régime capitaliste, on atteint vite la limite. L’autonomie n’est pas que financière et alimentaire, elle est aussi spirituelle, intellectuelle etc... l’idée n’est pas de reproduire le passer, ou pire le présent, mais bien d’en faire une synthèse de garder ce qui doit l’être et de remettre en question ce qui ne va pas. La sur représentation de la viande/poisson en est un parfait exemple, JAMAIS dans l’histoire de l’humanité nous avons autant mangé de produits animaux... mais les poncifs et croyances ont la vie dur, surtout sur YT...
Bonjour
Super vidéo ça fait 6 ans que j'essaye de créer un lieux autonome. En eau en énergie en Habitat c'est assez facile. Mais en nourriture c'est une autre histoire.
Poules Chèvres c'est une bonne base. Une forêt c'est bien aussi :) Et du potager pour le fun effectivement, quand les chèvres mangent les légume dans ma tête je compare les calories de 100g de tomate et de 100g de fromage.
Ça n a rien avoir et c'est pas bien grave de pas avoir de ketchup dans ses pattes :) .
Sinon je pense quand étant bien organisé a plusieurs lieux c'est possible avec un quart temps. Le rapport au temps dépend du niveau de connaissance pour être performant.
L'idée c'est d'arrivé a produire transformer pour un quart temps a l'année par adulte. Laissant un mi temps pour une autre activité. Et le reste pour profiter.
Ou alors c'est possible pour un couple avec 2 enfants assez grands pour aider, et un seul des 2 parents qui travaille.
@@fullrom1179 je vis avec une famille sur le lieux les enfants sont petit c'est un pleins temps déjà. Et plus grand tu es pas sur de les voirs t'aider. Après tout dépend de ton niveau de consommation énergétique. (Niveau de confort souhaité)
@@thebestjl Par expérience, je dirais que de 8 ans à 12/13 ans, les gosses sont relativement motivés, et peuvent être d'une aide efficace !
@@thebestjl Si ils ont faim et rien à se mettre sous la dent ? Ils aideront ! Lol
Video tres enrichissante , je n'ai pas la pretention de vivre en totale autonomie mais je suis bien heureuse de faire un potager avec toutes sortes de legumes et fruits tout au long de l'année.
Ta raison moi ces pareil je fait des très grosses économies de mai à septembre et bientôt faire des lapins et poulets pour la viande.
Il y a toujours eu des potagers autour des fermes et durant des années autour des maisons. Cela a un peu disparu dès les années 80...
Je suis justement éleveur et j'arrive bien à en vivre... Les quantités à produire pour en vivre correspondent à la méthode de vente.
Par exemple pour du poulet, si vous voulez vendre à l'abattoir il faudra en produire des dizaines voir des centaines de milliers, en vente directe entre 10 et 20 mille (si vous transformez un peu et que vous abattez vous même), et si vous allez jusqu'à faire ferme auberge, perso, je suis à 4 000 par ans. Par contre si vous êtes éleveur, ça veut dire que vous ne partez pas en vacances et que vous n'avez pas de jours de congés (généralement)... Oui c'est ça aussi l'autonomie.
Et il ne faut pas se voiler la face que ce soit pour les maraîchers ou les céréaliers, le boulot est incroyable aussi. Même l'hiver qui parait tranquille, il y a beaucoup de travail.
Désolé mais le potager existait avant le jardin-potager-ouvrier. A la campagne, chaque "ferme autonome" avait son potager. J'habite une ancienne ferme arrêtée en 1960, et je sais ou était son potagé et je sais même que c'était le plus productif du village (preuve que c'était courant). Les "fermes autonome" en fait, c'était des fermes avec des champs (parfois de moins de 100m² chacun) (10 ha en tout pour la mienne) pour les grosses productions (pomme de terre, blé, choux... ) et un potager pour le reste (condiment entre autre mais aussi courges (Qui étaient pas tant mangé que cela faute de bonne conservation)).
Ce qui est vrai c'est qu'il est très difficile d'avoir une idée précise de ce qu'était un potagé il y a plus de 100 ans. Mais il est a peu près certains, que dans la mesure ou la conservation, le transport et la transformation des aliments était bien moins élaboré il falait un potager partout pour diposer d'éléments de base (Salade, oeufs, lait et condiments) c'est pourquoi autour de chaque château, monastère et autres, il y avait une ferme, partie quasi-intégrante du "château"... y compris en ville (ou en périphérie immédiate de la ville). S'il y avait des oranger à Versailles, c'est parcequ' autrement il n'y aurait pas eu moyen d'avoir des oranges (Ou plus précisément, qu'il fallait des serres, très cher à produire et que l'on allait pas mettre de tel monuments au loin).
Ce n'est qu'avec le développement de la voiture que ceci est devenu superflu et donc le jardin-ouvrier un "à côté" pour améliorer le repas quotidien et l'inverse.
Avant l'ère industrielle, les 3/4 de la population était des fermiers.
Donc non, le "jardin-potager-ouvrier" n'existais pas, car c'était le métier principale de la population que d'être paysan.
Ils passaient littéralement la majorité de leur temps dessus, là ou un "jardin-potager-ouvrier" n'est qu'un a coté.
en fait c'est juste s'amuser à jouer sur les mots. C'est pour s'occuper. @@lennybar490
Ton intervention sur le podcast thune est vraiment très intéressant, merci.
Bravo,
Dans les pays pauvres dès qu'on peut on achète une chèvre ou des poules. Mais ça fait gerber les modernes.
j'ai bien peur que tu ais mis le doigt sur le problème : les gens qui cherchent l'autonomie alimentaire sont surtout dans la recherche d'un idéal romantique qui mélange écologie, retour à la terre, et fuite du système, mais qui n'est pas du tout motivée par une recherche d'efficacité ou de pragmatisme.
Je garderais en mémoire cette punch-line :
"Tu veux l'autonomie alimentaire, passe ton permis de chasse" 😂
Oui l'autonomie c'est la journée de huit heure aux champs et ce lever a cinq heures du mat pour nourrir les bêtes, seuls les campagnards connaissent ca
c'est la continuité de l'individualisme, le rêve de s'exiler seul, ne plus contribuer à la société et ne produire que pour soi chacun sa crotte, pas sûr que ça soit la solution !
Je suis en désaccord avec votre vidéo dont les propos sont orientés par vos goûts et vos préférences.
Je suis vegan et je cultive des plantes au potager qui me permettent d'atteindre une semi autonomie alimentaire. En effet au potager je produits des légumineuses et des légumes qui constituent une très grande partie de mon alimentation. Je ne produits mes huiles végétale, ni mon soja ni mes céréales. Il me faudrait plus de terrain pour le faire.
Je produits des conserves de légumes lacto-fermentés ce qui permet de ne pas utiliser d'énergie, ne prend pas beaucoup de temps et est très sain pour la santé.
La lacto-fermentation est connue depuis des millénaires et dans certains pays constitue une part importante de l'alimentation comme en Corée mais aussi dans d'autres pays.
Quand je rentre dans un supermarché je peux éliminer 80% des produits qui pour moi sont impropres à la consommation. Tout les produits issus de l'élevage sont inutiles pour moi. D'autres part je ne consomme guère de produits transformés à part les laits végétaux que j'envisage de faire moi même ou le tofu et ses dérivés ou le tempeh que je ne fais pas non plus. Mais c'est faisable avec un peu de place chez soi.
Les légumes poussent seuls et je ne travaille pas à mi temps dans mon potager. Par exemple les pommes de terre je laisse le paillage sur mon sol, je plante mes pommes de terre directement dedans. Je laisse pousser. Je récolte. Ce qui me prends le plus de temps c'est de préparer mes repas, pas le potager.
Oui le verger est important mais étant locataire je n'ai pas l'envie de planter des arbres fruitiers.
La base de l'autonomie alimentaire c'est de posséder un terrain. Et il est possible de vivre avec les fruits, légumes et légumineuses. Les fayots, les fèves, les pois etc font partie du potager et permettent de renforcer considérablement son autonomie alimentaire.
Les petits élevages pour les non vegan permettent de compléter la ration alimentaire.
La fertilisation de son terrain peut se faire avec des végétaux qui poussent dessus : consoude, herbes en tout genre, orties, etc. On peut compléter avec des fougères qui poussent au bord des routes.
Les jardins ne sont pas du tout une invention industrielle comme vous le prétendez. C'est totalement faux.
Ma mère vivait sur une ferme autonome tenue par ses parents. Le potager était bien présent chez tous les paysans qui n'étaient pas des ouvriers. Ils n'étaient pas vegan et ils avaient donc des animaux.
Mais ils vivaient beaucoup de leur potager qui était indispensable.
D'ailleurs les gens mangeaient moins de viande qu'aujourd'hui.
Et même les parents des parents de mes parents cultivaient les légumes en abondance.
Le potager était donc bien une base impportante de l'autonomie alimentaire des populations rurales. Et cela avant l'exode rural d'après seconde guerre mondiale.
Je pense qu'avec la lacto-fermentation et le régime vegan associés avec la culture de quelque céréales et à un verger, il est possible d'atteindre l'autonomie alimentaire.
La cueillette est une utopie car les plantes sauvages n'apportent pas assez de calories. Elles sont saines et peuvent apporter un plus en terme de santé mais la cueillette n'est pas un moyen d'accéder à l'autonomie alimentaire. C'est d'ailleurs pour ça que nos ancêtres se sont sedentarisés et ont commencé à cultiver. L'agriculture est bien plus efficace que le système de chasse et cueillette. C'est pour cela 5000 ans après son invention l'humanité persiste à cultiver de céréales, des fruits et des légumes et à élever des animaux.
Le système chasse cueillette n'est plus possible sur une grande partie du territoire.
Voilà, je suis fondamentalement en désaccord avec les contre vérités que vous enchaînez les une après les autres.
Bien évidemment la plupart des gens ne sont pas vegan comme moi mais cela ne change rien à la principale contre-vérité que vous diffusez dans cette vidéo : à savoir que le potager serait un truc de bourgeois ou d'ouvriers alors que le potager était un pilier de l'autonomie alimentaire des paysans autonomes.
Je penses que les véganes peuvent parvenir beaucoup plus facilement à l'autonomie alimentaire que les omnivores ou les carnistes.
Mais les non véganes peuvent ajouer les petits élevages comme les poules sous verger par exemple. Il faut par contre que ces néo autonomistes tuent et préparent eux même leurs poulets, lapins, pigeons etc. Sinon ce n'est pas cohérent.
je peux vous dire que je connais une personne qui elle coté autonomie alimentaire au potager c'est un 99%. C'est une acharnée du potager elle y est 7j/7j très top le matin à très tard dans la journée voir dans la soirée quand c'est l'été. Son potager tourne au file des saisons . Elle en a tellement qu'elle en vend.
Elle ne mange que des légumes ?
aucune idée je l'a connais pas personnellement je la vois tous les jours dans son jardin quand je passe devant chez elle@@Diabira
J'aime beaucoup ce que vous faites. Cependant, l'approche budget, masque les volumes. Une côte de bœuf, c'est 15 kg de patates ? 10% en budget, mais combien de gr dans l'assiette ?
Les français mangent plutôt du porc et du poulet.
Et par chez moi, c'est plus dans les 2€ les patates.
oui ça m'a choqué aussi. Si la viande représente un gros budget en %, c'est déjà parce que c'est le poste le + cher du repas !
Et donc pour être le plus autonome possible il vaut mieux être capable de fournir ce qui représente 80% du budget que ce qui représente 20%.
C'est à mon sens ce qu'il a voulu dire 👍
Attention sur la répartition des dépenses, ça donne pas la proportion quantitative directement, il faut diviser par le prix au kg ou au kcal pour savoir ce que les français mange (donc beaucoup moins de viande et beaucoup plus de produit transformé)
Merci pour ce vidéo, oui le temps est un élément majeur. Deux les savoirs , trois avoir un revenu pour acheter les éléments nécessaire a être autonome en partie. La transformation peut être un élément qui prend beaucoup de temps mais elle peut devenir plus rapide et efficace avec les savoirs et la pratique. Un peu comme la femme qui a l'habitude de cuisiner pour 12 a table elle a appris a être plus efficace que celle qui a de la difficulté a préparer un repas pour deux. Ma mère sur la petite ferme autonome ou je suis né avait 12 a table a chaque repas et juste une cuisinière au bois. La mère de mon épouse ils étaient 16 a table a chaque repas et aussi juste un poêle a bois. Ça prenait du savoir et de l'efficacité et ça en ayant eu autant d'accouchements a vivre. Pas de frigo, pratiquement pas d'appareils électrique, ect... Il y en avait du linge a mettre sur les cordes a linges.
En parlant de mythes et réalités, il est utopique de croire qu'on peut se nourrir de façon conséquente dans la Nature. Notamment en terme de plantes sauvages. Leurs zones de vie se restreignent toujours de plus en plus face à la stérilisation des sols par le béton, les routes, les infrastructures urbaines diverses.
La surconsommation ludiques des plantes sauvages mènent aussi à l'attrition de beaucoup d'entre elles. Quand on était petits, des étendues de muguet couvraient les sous-bois. Aujourd'hui, on en trouve plus que rarement dans le milieu naturel. Je crains que nous n'allions sur le même chemin pour l'ail des ours, qui, devenu à la mode, est de plus en plus consommé. Je ne suis pas contre la consommation de plantes sauvages, bien au contraire, c'est mon métier, mais il faut être clair là dessus, ce ne sera jamais qu'un complément aux légumes du potager, et il faut s'orienter, déjà, vers les plantes les plus abondantes et qui se reproduisent facilement.
J'ai acheté un grande maison avec un grand jardin.
J'ai 6 arbres fruitiers
Ma femme et moi travaillons tout les deux.
Nous avons 2 enfants.
Mes connaissances en jardinage sont assez limitées
Conclusion :
J'apprends à mon rythme
J'ai pas beaucoup de temps à accorder à mon jardin
Je mange peu de légumes frais que je produit car le climat les empêche d'arriver avant début août. Ex peu de tomates en juillet
Mon niveau de compétence me limite dans la production.
Le temps nécessaire à la transformation des légumes et fruits est très contraignant car souvent très intense et très fluctuant pour éviter de perdre des fruits ou légumes. La vie de famille me limite aussi dans ce domaine.
Typiquement : que faire de toute les pommes une fois ramassée : stocker ou transformer.
Pour stocker il faut une pièce assez froide Immédiatement sinon elles pourrissent.
Mais là où c'est ironique ,c'est pendant les vacances d'été avec les enfants.
Partir en vacance pendant l'été même une semaine peux mettre en péril le jardin si il y a personne pour l'arroser.
En conclusion, le temps est sans doute la variable la plus sensible à prendre en compte si on commencer à cultiver un jardin ou un champ.
Le niveau de compétence après.
Grosse erreur de raisonnement à 10'30: ce n'est pas parce que le français moyen dépense 32% de son budget alimentaire en viande que la viande représente 32% en volume ou en poids de son alimentation...
exacte ca ne peut pas servire de reference et donc le raisonnement est faut surtout par rapport a nos besoins reels
Excellente vidéo ça c'est totalement le genre de vidéo qui ont fait ton succès sur RUclips.
On apprend plein de choses. ( je comprends mieux la taille de la bibliothèque chez toi ;)))
Il y en a encore sur la bouche, attention
Savoir transformer les produits de base pour mieux les conserver, c'est effectivement tres sous estimé. De meme que l'elevage de volaille par exemple, permet littéralement de transformer du vegetal en proteine animale, c'est précieux
Sans compter la courbe d'apprentissage pour la transformation (parce que typiquement va y avoir des ratés au départ et il va ptet falloir jeter sa production à la suite d'une mauvaise appertisation ou d'autres aléas)
@@AmanoShiyaku heureusement, l'échec est notre meilleure réussite.
Je savais déjà où la vidéo allait nous mener parce que j'en suis venu à la même conclusion, le potager n'est qu'un loisir. Je récolte et stock régulièrement des fruits (framboises, fraises, noix, chataignes, noisettes et mûres) que l'on trouve en pleine nature pour ma consommation annuel. C'est sûr qu'au début on a du mal à trouver, mais à force de se promener autour de chez soi on fini toujours par trouver des arbres et ronces intéressantes. Pour la chasse et la pêche c'est un peu plus compliqué car il faut un permis et un peu d'investissement dans du matériel alors que la récolte c'est 0 euros d'investissement; juste se bouger pendant 1 à 2h mais ça vaut clairement le coup.
tout fait d accord la cueuillete sauvage complete bien les cultures pour etre autonome
C'est intéressant comment l'oeil finit par s'habituer, ça devient très simple de repérer rapidement les fruits sauvages et l'activité a quelque chose de gratifiant, primairement xD ce qui m'étonne c'est la perte de cette culture en France, alternant entre ville et campagne dans un assez grand périmètre de marche, entre les fruits sauvages et les arbres fruitiers, dont les fruits ne sont pas récupérer par leur propriétaire en ville, c'est facilement des dizaines de kilos que je ramasse chaque année. Pareillement j'ai participé à la création d'un potager, au sein du terrain abritant la bibliothèque municipale de la cité HLM au dessus de chez moi et je dois bien en général récupérer une bonne dizaine de kilos de raisin les Bonnes années, on parle de 10 pieds entourants le terrain et les gens passent et n'en ont strictement rien a foutre, pareil pour les framboises, groseilles.. A croire que si ça ne sort pas d'un supermarché, ça ne peut pas être comestible ?
@@pewwwplexx1738 C'est qu'il faut récolter. Et la plupart des gens préfèrent payer et ensuite passer leur temps devant la télé et les RS plutôt que de "travailler".
Le potager est un loisir mais objectivement cela permet de réduire les achats de fruits et de légumes.
Il faut déterminer ce qui est un potager ou non, le nôtre nous nourrit a 80% de juin à octobre, puis environ 30% le reste de l'année (car je ne fait pas assez de conserves).
Si j'avais la place je ferai aussi mes céréales puis oeuf et viande (je ne mange que du poulet).
Niveau alimentation je n'aurai que sel, sucre, huile, levure et fromage à acheter
Ça dépend de chacun et de son alimentation
Hello,
C'est la première fois que je m'abonne. J'apprécie tes contenus. Je pense les avoir tous vus. L'intelligence de tes déductions après avoir analyser des faits dans la rationalité (et non dans l'émotionnel) sont pertinents.
Si tu passes dans le nord vaudois suisse, tu es le bienvenu pour un repas et discussions.
Prends soin de toi et merci.
Big up
11:11 Les légumes une goute d'eau dans le budget alimentaire ? Heuuuu , t'as vu le prix au KG des tomates , des concombres , des fruits et des légumes en général ?
Nous sommes plus près du seau d'eau à raz bord que de la goute d'eau ... Les prix explosent sur ces produits ...
Exact !
Les prix explosent et la qualité s'effondre
oui mais le reste aussi donc ça reste la même proportion.. il se base sur les catégories de dépenses moyenne des français sur le budget bouffe donc peu importe les augmentations puisque les pourcentages sont basés sur les dépenses pas la quantité
Excellent !!!
Très juste, comme toujours !
Merci
Je pense qu'il faut aller au plus simple la seule plante à faire pousser pour amener des vitamines dans l'alimentation c'est l'ortie ! Pas la peine d'avoir une dizaines de variétés de légumes à entretenir... uniquement l'une des plantes les plus résistante, tellement résistante que l'on dit que c'est une mauvaise herbe... elle pousse même en hiver !
Ensuite pour accompagner cela, pomme de terre + lentilles, acheter du sel et de l'huile, et la messe est dite ! Ou sinon, on oublie les lentilles et on construit un poulailler.
Uniquement conserver des pommes de terres je crois que c'est faisable pour tenir l'année et je ne suis pas sur qu'on puisse appeler ca du maraichage étant donné que la surface cultivé et à mon avis, bien petite.
Salut
Si on considère 1600 kcal par personne et par jour :
Cela fait 584000 kcal par an à cultiver.
Sachant qu'une belle pomme (par exemple, ou salade ou carotte, etc...) fait 55 kcal, il faut 10600 unités de fruit et légume cultivée par an.
Cela implique un temps de travail énorme, le stockage, les pertes, les mauvaises années, la transformation, le déséquilibre de production entre les saisons (concentration des heures de travail).
Bon courage pour se nourrir avec un potager, mais reste très sympa de produire quelques kg de ces propres fraises ou autres.
Et encore avec la consommation d'énergie que tout ça te coûte, tu dois êtres plus proche du 2000 kcal minimum,. Voir 2500, 3000 en fonction de la saison, de l'effort fourni en fonction des journées.. nan c'est pas possible, a moins d'être dans un village qui fonctionne comme ça et bien en plus
Tu prend 55kcal c'est pour 100g d produit si tu t organisé bien ta moyenne kcal de production peu être plus élevé le maïs les haricots..... Genre les salades ça sert à rien au pire a protéger des limaces:) ou faire du volume dans un plat vide :)
Je trouve le fromage un bon compromis en plus les chèvre c'est de bonne débroussailleuse. Avec peu de travail tu fais vite des kcal c'est agréable a manger. Et en plus ça fournis l'engrais pour les cultures
Sans animaux de toute façon difficile de cultivé. Le fumier c'est de l'énergie solaire de ta prairie.
Enfin de toute façon le mieux c'est d'essayer :)
Une vache, c'est 1m3 et suffisamment de calorie pour nourrir 1 personne pendant 6 mois.
Un champ de soja d'un hectare équivaut à la même chose.
Alors je ne dis pas d'être carnivore, mais la vidéo ne traite pas l'autonomie alimentaire en prenant de la viande, ni de partage des tâches dans un réseau social.
Si les islandais étaient végétariens, ils seraient morts. Mais s'ils avaient été des millions, ils le seraient également.
Un des « potagistes » évoqué dans cette vidéo a fait un très bon rapport sur le ratio culture/cueillette/transformation de nos fruits et légumes… c’est consternant de voir comme d’arriver à un produit fini est chronophage ! Et je m’en rends bien compte en ce moment où je récolte par semaine des dizaines de kilos de tomates, de courgettes, de concombres, etc, etc… Je passe bien plus de la moitié de mes journées libres à ne faire que ça. C’est usant. Tout ça pour quelques dizaines de pots et des conserves…
Belle et bonne réflexion, très voire trop pragmatique, comme tu sais faire… 😉
Conclusion : l’industrie de consommation de produits transformés et finis est (pour le moment) bien plus forte en nous offrant des produits transformés à des coûts encore accessibles. Pour combien de temps ?
Et tout le savoir qui nous est transmis, que nous accumulons
Ce n’est pas parce qu’on utilise les mathématiques qui sont une sciences dure que l’arguments est pour autant pertinent. Ce n’est pas comme si ça avait été démonter des centaines (millier) de fois que produire de la viande demandait bien plus d’énergie que toute autre production quelqu’elle soit. Personne ne mange 10600 fruits/légumes par an, car tout le monde mange aussi des céréales/tubercules etc... qui sont bien plus énergétiques au Kg pour certains. La logique utilisée ici relève au mieux soit de la manipulation fallacieuse, soit d’une sottise enfantine pour servir un propos carnivore.
tu fais les meilleurs videos pour s'endormir merci
Toujours aussi pertinent l'ami 👍
Comme d’habitude excellente réflexion pleine de bon sens et de pragmatisme.Merci
Pour moi la principale difficulté rarement mentionné dans des propos d'autonomie alimentaire.
C'est le ratio enérgie disponible/ Kg de viande humaine générée.
A un temps donné reculé dans le passé, il ne peut exister qu'un nombre X d'êtres humains directement déterminé par les joules accessibles.
Si Il fallait trois mammouths, 17 antilopes et quelques tonnes de végétaux cueilli pour nourrir, loger et blanchir une troupes d' homos sapiens qui chassait et cueillait sur de vaste territoire. Aujourd'hui le surplus énergétique des réserves en carbone potentiellement oxydable rend nécessaire l'existence de quelques milliards d'entre nous en plus.
"L'autonomie alimentaire" est peut-être possible dans nos contrées sur-peuplés, mais pas pour tout le monde.
Imaginons que même si tout ce monde, plutôt que de récolter son salaire de "misère" dans une usine, se mettrai à désirer trimmer au champs pour nourrir maladroitement sa famille.
Tout les français ne pourrait accéder à la poignée d’hectares minimums indispensables à l'autonomie d'une petite cellule familiale.
La population est directement corrélée à la quantité de joules disponibles. Faire vivre 60 millions de français avec des méthodes pré-industriels apparait absurde puisque ces méthodes ne sont arrivé aux "mieux" qu' à nourrir +ou- 1 milliards de gugusse avant que les grands patrons, fraichement de l'oxydation du carbone, sortent les va-nu-pieds des champs pour aller les faire crever sur leur toutes nouvelles machines.
Il y a aujourd'hui 7milliards d'être humains qui n'existent que parce que le pétrole est. Nous sommes l’inéluctable fruit de la nécessité imposée par les réactions chimiques du carbones.
Une partie substantielle de notre démographie n'est rien de plus que du pétrole transformé en humains par réactions chimiques.
Une fois celui-ci disparu, il peut paraitre utopiste d'imaginer des systèmes exclusivement basé sur des renouvelables (beaucoup moins efficientes) offrir aux 7milliards de personnes supplémentaires, une vie qu'aucune doctrine n'est arrivé à générer avant l'ère du carbone en baril. Les technologies, si elles arrivent à le faire, ne compenseront que pour de très rares privilégiés.
Vidéo très intéressante qui déconstruit pas mal d'idée préconçue, le sujet est abordé avec beaucoup de nuances très chouette vidéo merci ! Je suis juste moins d'accord sur le constat de l'impossibilité d'une autonomie alimentaire par un potager. La méthodologie reflète comment aujourd'hui se compose l'alimentation actuelle. Meme si au final on peut nuancer cette réelle représentation de la consommation des français. Effectivement, si 30 pourcent du budget est dépensé pour la viande c'est aussi pcq les légumes sont beaucoup moins cher (rapport de quantité et prix). De plus un régime composé de 30% de viandes c'est une forte consommation de viande.
Pour ces raisons, parmi bien d'autres cette méthodologie nous conduit directement au mur en termes de possibilité d'autonomie alimentaire.
En effet croire que l'on peut garder un régime alimentaire similaire à celui actuel en ayant juste un potager est totalement impossible.
Pour obtenir son autosuffisance alimentaire il faudra changer son régime ! Il faut tant agir sur la question de la production que celle de la consommation !
Tu abordes la question des transformations qui est très pertinente mais à nouveau dans une autosuffisance l'objectif serait de ne pas recourir à des produits industriels transformé, si aujourd'hui ils remplissent nos magasins, ils ne devraient pas remplir nos assiettes dans un idéal d'autonomie alimentaire.
Alors comme tu 'expliques la transformation maison occupe énormément de temps ! Néanmoins, une autonomie je pense peut également s'atteindre a travers des échanges de compétence, il n'est pas nécessaire de tout faire soit même si l'on peut échanger et troquer les produits !
Au final je pense qu'avec une rupture forte vis à vis du système capitaliste et un changement des normes sociales on pourrait totalement parvenir à l'autonomie alimentaire ! Le rêve c'est donc de changer sa façon de produire en changeant également sa façon de consommer !
Comme d'habitude : brillant.
C'est fou c'est vraiment une série de petites claques de réalisme cette vidéo, c'est pas du tout malveillant, au contraire, ça intrigue vraiment, ça donne envie d'apprendre et de découvrir (re-découvrir ?) absolument tout ce qui concerne la production de nourriture faisable chez soi
Vidéo qui replace les rêves au réel !
Excellente vidéo avec un très bon retour au réel !
Il est parfois bon d'expliciter ce qui pourtant semble être une évidence...
Salut, est-ce que tu peux faire une vidéo de room tour de ta maison en expliquant les caractéristiques et les fonctionnalités des appareils anciens s'il te plaît ? Sinon ta vidéo était incroyable comme d'habitude
il y a une vidéo du genre qui est prévue avec Brian qui a filmé 3 pièces de ma maison que j'aivais pas encore montré en vidéo pour expliqué les différents technologies que j'utilise. La vidéo devrait sortir sur la chaine de Brian dans quelques semaines.
Brian a encore frappé 😂
J’ai hâte de la voir celle-là ^_^
@@vivresansargentà ta place, je ne ferai pas ça.
Merci pour cette vidéo salutaire. Je rejoins pleinement le constat de fond sur l'utopie autonomiste portée par le seul potager (mais c'est déjà un début et c'est très bien, allez-y ! A fond sur le potager !!!) mais souhaite faire une remarque s'agissant de la caractérisation de nos besoins alimentaires sous le seul angle de la répartition de notre budget de consommation dont 30% est (actuellement et en moyenne) consacré à la viande, etc. Attention, car il s'agit là d'un raisonnement purement financier. Et la viande ça coûte proportionnellement plus cher en termes d'apport de calories/nutriments que d'autres sources (et accessoirement ça génère énormément de CO2, de CH4, de consommation d'eau, etc. surtout le bœuf et le mouton).
Je précise à toutes fin utiles que malgré ces remarques et celles qui vont suivre, je ne suis pas végétarien et considère pour de très nombreuses raisons, y compris écologiques, qu'il faut manger de tout. Mais tout de même beaucoup, mais alors vraiment beaucoup, moins de viande...
Il me parait donc plus pertinent d'aborder le sujet sous l'angle nutritionnel car c'est bien de cela dont on parle, se nourrir, sainement et durablement. Il faut donc donc plutôt raisonner en termes de calories et de qualité de nutriments (protéines, glucides, lipides) et micronutriments (minéraux, oligo-éléments, vitamines). Dans cette perspective, la part de la viande devient beaucoup plus faible car on parle alors essentiellement de protéines (contenant les 8 acides aminés essentiels) que l'on peut trouver dans d'autres aliments plus accessibles financièrement mais aussi plus simple à produire soi-même. Je pense en particulier aux œufs (qualitativement la meilleure protéine animale même si la teneur est moitié moindre que la viande en moyenne) ou encore dans une association céréales/légumineuses bien connue des végétariens et vegan. Attention tout de même aux carences en fer. Partant de là, la principale difficulté pour atteindre l'autonomie alimentaire porte à mon sens davantage sur les céréales car elles demandent énormément d'espace et/ou (blé jardiné, amarante...) beaucoup de travail. Concernant les protéagineux, c'est assez simple à cultiver (en plus pas besoin d'apport azoté, excellent dans les rotations et associations...) et très productif avec notamment les haricots secs, pois-chiche, etc. même s'il en faut des quantités conséquentes et qu'il faut les écosser, les conserver, etc. Donc encore du boulot.
L'autonomie alimentaire demande donc de l'espace, énormément de travail et des compétences variées. Bref, beaucoup de temps et il faut donc s'y mettre tout de suite !
Je pense que l’analyse est partiellement bonne. Dans notre société on surconsomme tout et on surproduit, on gaspille beaucoup aussi. Manger moins de viandes, de gâteaux et manger plus de légumineuses, fruits et légumes. Faire de la farine de pois chiche , de noisettes par exemple. Et ensuite avoir un peu du reste , un peu de viandes , un peu de céréales. Avoir des poules, une ruche. l’autonomie alimentaire c’est manger avant tout différemment de ce que la société moderne consomme. Les pourcentages de ce tableau peuvent totalement changer si on modifie son alimentation, pas radicalement non plus mais suffisamment pour faciliter l’autonomie.
Ce que j'aime bien de ta chaîne, c'est que tu déconstruis justement ce genre de rêve de "bobo écolo" qui rêve de campagne avec leur petit potager et tout ça ^^
Et oui au final, c'était le chasseur cueilleur qui avait le meilleur rapport temps / nourriture. Avant l'agriculture, il était estimé qu'ils consacraient en moyenne deux heures par jour à la chasse et la cueillette. Après en France c'est compliqué vus comme tout est privé et appartient à quelqu'un ... quand tu vois que tu te fais à moitié jeter si tu ramasses les châtaignes car c'est sur le terrain du mec alors que lui même ne les ramasses pas ... la pèche et la chasse on en parle pas, faut payer le permis. La plupart des forêts par chez moi (Bretagne) t'as même pas le droit de ramasser les champignons. Et au final, bah tu respectes bien plus la nature car tu ne prends que ce qu'elle produit toute seule ! Serte ça limite la population et tu feras pas vivre tout le monde actuellement sur terre comme ça ... mais est-ce un mal ??
Mais même en ayant un jardin, y'a des trucs qui sont un non sens ... quand on voit la bataille contre les ronces que font la plupart des gens, voir même on vient te faire chier quand t'en laisse pousser chez toi, alors que c'est une plante qui pousse vraiment toute seule, est super résistante à la sécheresse, à la pluie, aux maladies, etc et surtout qui produit une quantité astronomique de fruit sur une période de pratiquement deux mois ! Tout le monde devrait avoir un roncier dans son jardin ! Voir même tu laisse une clôture de ronce, autant te dire que personne passera par là, c'est occultant car les ronces ont des feuilles pérennes même en hiver, ça produit des fruits, c'est un refuge formidable pour les animaux et notamment les polinisateurs, taillé correctement c'est très facile à limiter et récolter... La meilleur culture au jardin, c'est celle qui pousse naturellement !
Merci pour ce bon sens. Totalement d'accord pour les ronces et leurs baies, véritable don de la nature.
Par contre je remplace mes ronces par des muriers domestiques, ça fait des fruits plus gros et ça pique pas .
C'est curieux de partir des rayons de la grande distri (nuttella, nuggets, soupe chinoise désydratée, haribos) pour décréter qu'il nous faut ça pour nous nourrir...
D'autant que tout le monde sait qu'une grande partie des aliments vendus par ce biais ne sont ni utiles à l'alimentation humaine (alcool, bonbons), ni bons pour la santé (les même plus les aliments ultra transformés).
En vrai on peut adapter son alimentation à nos vrais besoins, et à une meilleure autonomie alimentaire, et dans ce cas le potager peut vraiment nous faire faire de belle économies - dans mon cas par exemple je n'achète plus de tomates et de coulis de tomates, de soupes et la plupart de mes légumes ainsi qu'une partie de fruits que je consomme. C'est déjà pas mal.
J'achète encore des trucs évidemment (un peu de viande, laitages, céréales), mais un vegan, lui, ferait encore plus d'économies avec son jardin.
Evidemment on ne parle pas d'autarcie, mais de "plus d'autonomie".
Il y a un sacré biais d’analyse comme si notre mode alimentaire avait toujours été le même au fil des siècles. Se baser sur l’homom-economicus qui chasse et ceuille dans les hypermarchés c’est passer à côté du questionnement de notre mode alimentaire. Si on réfléchit en terme énergétique, produire de la viande demande une quantité faramineuse d’énergie, et qui dit énergie pour produire dit argent pour la produire également. Pour palier à ce problème, seul les tout petits animaux sont ”rentables”, les gros sont un non sens et une perte in fine. Au contraire, acheter sa viande et produire/glaner ses légumes/fruits est ce qui est le plus raisonnable UNIQUEMENT si on réfléchit aux quantités consommées et donc a notre équilibre alimentaire. L’abondance en viande/poisson est un mythe contemporain, alors que celle des fruits/légumes est réelle depuis le début de l’histoire de l’humanité.
Conclusion : mangez et produisez/glanez plus de légumes et fruits, et en dehors des tout petits animaux (poules/lapins surtout) achetez votre viande ; mieux diminuez votre consommation de viande vous fera faire des économies et vous tendrez vers plus d’autonomie alimentaire.
Les gros animaux ne servaient à la viande qu'en "fin de carrière", leur principal intérêt était la force motrice. L'élevage intensif de gros animaux pour la viande c'est assez récent.
Les lapins en terme de rendement c'est probablement une des meilleures options vu le taux de reproduction élevé et leur alimentation.
@@AmanoShiyaku Exactement, donc dire que la première dépense c’est la viande/poisson c’est juste qu’on marche sur la tête depuis peu de temps. C’est en ça où je dis que la prémice de cette vidéo est fausse et donc la suite aussi, bien qu’il y ait tout de même des choses pertinentes sur le potager vs glanage.
Très gros éclaircissement sur le potager, merci
Maintenant faut se rappeler pourquoi ont arrêter d'être des chasseurs cueilleurs, car je pense que là aussi il y avais une excellente raison et que cette raison est toujours valable aujourd'hui.
Et oui, sur le littoral celui qui pêche un peu et a un peu de chance aux champignons peut se remplir un congélateur plein pour une année.
Crabes, Araignées, Bars ... Et cela représente la moitié du budget "Viande et poisson". Pour un peu qu'un voisin ou un ami élève des lapins ou aille chasser alors c'est le jackpot.
L'autonomie est un idéal qui n'a jamais existé, tout comme la fameuse autonomie énergétique à l'échelle d'un pays. C'est un curseur, c'est une visée mais c'est tout.
L'autonomie se fait à l'échelle d'un village, d'une ville. Une bonne entente entre plusieurs personnes effectuant des tâches complémentaires. Cela s’appelle la paysannerie.
Toujours un plaisir d'apprendre en regardant vos vidéos...et cela permet de bien se représenter les objectifs à atteindre...la transformation des produits naturels pour pouvoir les stocker et les consommer plus tard...merci beaucoup...j'adore votre chaine youtube
Bonjour, vous êtes pertinent et réaliste,j ai la chance et le courage de vivre en Afrique centrale ouest Cameroun, nous habitons aux villages nos mode de vie es rurale, nous allons travailler au champ avec la houe et la faucille,nos cultivons sur sillon après défrichage ou ecobuage, nous sommes sédentaires, nous ne sommes pas une société du spectacle,ou notre travail sert a payer nos loisirs,ou notre nourriture provient du pays esclaves ,
Alors tu as youtube.
Tant pis pour ton argumentation foireuse.
Pour les fautes, tu pourrai utiliser chatGPT, comme tu as le temps de mater des vidéos et de les commenter avec ta houe.
Sinon pas besoin de faire des fautes pour jouer le troll crédible.
Merci monsieur Bolloré,je vous invite avec plaisir, vous pourrais dormir dans une maison lowtech
j'ai adoré cette vidéo qui fait un point bien pesant sur l'impossibilité d'être "autonome " en alimentation avec un potager.
Comme veulent souvent le faire croire tous ceux qui prônent un "retour à la terre" dont on a déjà vu ce qu'il est devenu dans les années 70, en brandissant fièrement t légitimement leurs salades et leur bocaux pleins de tomates!!! Ceci dit en tout respect du travail fourni.
J'ajouterai une approche plus "médicale" avec l'aspect nutritif. Un fruit ou un légume ne contient quasiment par de protéines, juste beaucoup d'eau, jusqu'à 98%, des oligo éléments des fibres et un peu de sucre éventuellement.
Le très peu de protéines étant par ailleurs mal assimilé par l'organisme.
Les céréales et légumineuses un peu plus autour de 9% une fois cuits, dont une fraction n'est pas assimilable non plus, même si on mélanges les variétés.
Rien à voir avec les 15/25% des produits animaux assimilés à 100%
Quelqu'un qui ne se nourrirait qu'avec son potager, donc en période d'effondrement économique, serait rapidement malade et mourant.
Certains précisent cependant qu'il faut faire la différence entre "autonomie" et "autarcie". C'est plutôt le principe d'autarcie que vous présentez dans votre vidéo.
J'avoue que dans le contexte où cette "autonomie" est présentée, soit dans un registre post apocalyptique, je ne fais pas bien la différence.
Donc il serait bien que tous ceux qui invoquent l'"autonomie alimentaire" ne parlent plus que d'autonomie en "fruits et légumes", ce serait plus honnête et près de la réalité, bien qu'encore difficile à atteindre .
Je termine en disant que toujours dans ce même contexte, cultiver ses céréales sans énergie fossile, aussi bien pour les intrants que pour le travail du sol, n'est pas donné à tout le monde.
Ce qui revient à dire (j'extrapole un peu) que l'autonomie alimentaire totale est le fait d'hommes jeunes et en plaine santé, ou de micro société collaboratives. Bonne chance!!
Assez d’accord avec ta vidéo, moi aussi j’ai été porté par le rêve de l’autonomie et je me suis rendu compte que c était plus dur que prévu, c est pourquoi je travaille à une autonomie financière pour me dégager suffisamment de temps et d’argent pour atteindre une autonomie alimentaire. Petite nuance à ton propos malgré tout : certes, les légumes comptent pour peu, finalement, dans l’alimentation moyenne des français, mais un autonomiste modifie un peu son alimentation, généralement, pour leur laisser plus de place dans son alimentation. Merci tout de même d’avoir rétabli certaines vérités.
ça me fait rire de trouver ce type de message pro-capitaliste sur les vidéos "d'autonomistes". L'autonomie financière cela veut dire en général soit des actions d'entreprises qui rapportent des dividendes soit de la location de biens immobiliers dont le loyer est payé par le travail des locataires. Bref du capitalisme. Je trouve cela très bien, c'est juste que c'est en général en complète opposition avec le discours anticapitaliste de beaucoup d'écolos qui ne comprennent pas que la résilience du système capitaliste s'explique par la spécialisation de chacun dans un domaine pour maximiser la rentabilité et la productivité (faire plus avec moins et amortir des machines en produisant en grande quantité) puis l'échange des biens produits avec les autres producteurs. Bref la totale opposition avec l'idée de faire tout soi-même à petite échelle.
Un seul mot: Excellent!...
C'est beau et tellement juste ce que nous a énumérer ici
Je pense que beaucoup sont en surconsommation et que l'humain peut survivre parfaitement avec beaucoup moins de produits que la moyenne cité.. Il faut aussi savoir faire des sacrifices et retrouver son coté "animal" ou l'homme jeuner, et manger pas autant qu'aujourd'hui dans notre société moderne. Pour moi seul des fruits, et légumes et peut être un peu de pain, de riz ou de blé me suffirais quotidiennement ce qui est loin d'être impossible à produire. (Je suis devenu végétarien depuis 4 ans donc ça m'aide, tout est possible selon la volonté de chaque personnes mais il faut être déterminé et patient) D'ailleurs pour ceux qui ne sont pas au courant certaines feuilles d'arbres sont comestibles et bonne pour l'homme comme le tilleul.
Salut, plein d'infos et de bon sens, merci pour tes recherches.
Cela dit, il y a qlq aspects discutables (bien que pas déconnants) : la transfo des tomates ne prend pas autant de temps que de les faire pousser (tu as bien énuméré les étapes de "maraîchage").
Les personnes qui visent ou du moins se questionnent sur l'autonomie alimentaire, ne sont sûrement pas celles qui visent les produits transformés que j'appelle inutiles (sucreries, ketchup, barquette de malbouffe...), je suis d'accord pour l'huile et des produits de base comme ça, par contre. C'est un métier à part entière.
De même, en prenant la moyenne de"bouffe" achetée en supermarché, on étudie une certaine catégorie socio culturelle. Un paradigme sociétal va devoir se poser très bientôt : garder une nourriture trop riche en viande et blé ou se recentrer sur ce qui est bon pour nous, nous épanouie (réellement, pas le contentement de niaquer un burger ou une barre chocolatée ou de la bidoche de mauvaise qualité)...
Une plus grande partie des populations est de plus en plus pauvre, la question est choisira t on de continuer à acheter de la quantité destinée à être versée dans le gouffre qui est en nous, ou nous tournerons nous vers moins de produits d'une meilleure qualité nutritive ? (Car en général, plus chère mais aussi moins addictive et nous nourrissant réellement)
Merci pour ta vidéo en tout cas
Je ne parlerai pas de ceux qui sont pauvres, au point de ne pas savoir comment finir le mois et remplir leur frigo mais de ceux qui peuvent mieux optimiser leur temps et argent.
Exemple: "on a la flemme de faire à manger donc on commande".
Je bosse beaucoup et loin au point de faire de grande distance pour me rendre à mon travail. Je rentre tard. Si je ne fais pas à manger le week end pour la semaine (petit dej compris), je ne peux le faire le soir (vraiment pas le temps et je ne veux pas bouffer de la merde).
Vendredi: On fait sa liste de menus de la semaine pro ainsi que les ingrédients à prendre
Weekend: marché et tour des crêmeries, maraichers et bouchers. Maximum 1h30 et tôt le matin.
On cuisine le tout. Comme j'ia que une taque électrique avec 2 feux, bah faut s'organiser autrement que si on a une cuisinière mieux équippée.
On prépare les légumes (qu'on rassemble en fonction des menus à préparer).
Et on cuit à la chaine (selon si on fiat à la vapeur, casserole ou poele ou cocotte)
>> c'est du batch cooking.
Exemple de recettes >> Célerie, 1 poireau, poivre, sel, qques herbes aromatiques, un peu d'huile et poitrine porc (en moyenne 9,50/kg, 150/250g max) = 2 repas de midi. Cela côute 6,50€ soit 3,25€/midi (Bien sûr, acheter ces ingrédients coutent plus cher que le plat lui même mais certains vont largement durer dans le temps).
Si on inclut ses repas du matin, et qu'on se fait 4 recettes par semaines (si on n'a pas le temps de faire 7 recettes différentes) c'est amplement suffisant. Ca revient à 40€/semaine soit 160€ par mois pour une personne qui aime bien manger.
Le raisonnement est optimisé pour une seule personne, certes mais si en couple, donc deux salaires, ça reste largement jouable. ET en faisant ça, on sait se dégager du temps pour ses loisirs.
Dans le pire des cas: un week end ou on transforme ses produits comme le vinaigre. Le plus chiant, c'est surveiller la fermentation et filtrer la préparation ainsi que la mise en bouteille. Le reste, c'est juste ramasser/couper des pommes, jouer à tétris avec les bocaux et laisser fermenter avec l'eau et filtrer la préparation au bout de 30j et laisser fermenter, minimum un mois avant d'avoir une mère qui se forme. C'est pas ça qui flingue ses weekend, sauf si on est chef d'entreprise.
Très riche comme vidéo merci pour le partage de connaissances!
Concernant les proportions viande, céréales, fruits... C'est malhonnête d'utiliser le budget sans le traiter, étant donné que la viande coûte bien plus cher que la farine par exemple. Donc avec un budget de 32%viande et 19%pain, on se retrouve en réalité sans doute avec le double de quantité de pain céréales que de quantité de viande.
PS : Mais vu qu'est les gens pas d'accord parle plus que les gens d'accord je tiens quand même à préciser que j'apprécie beaucoup ton travail bonne continuation.
Exact il faut calculer quantités ou temps de travail plutôt que budget, surtout que souvent les fruits qu'on importe sont moins chers
gros biais de représentation : d'un côté "je reste neutre", de l'autre côté "allons voir les volumes proposés dans une grande surface". En grande surface Française tu as l'état de la production dominante en France : barbaque et fromage. Pour être plus exhaustif il faudrait aller faire un tour en Inde par exemple (40% de vege et grosse prod de riz), ou au Japon (beaucoup de poisson et pas de fromage)
Je chipote mais je suis d'accord avec les conclusions.
Autre problème très moderne et vécu : Les quelques années où j'ai réussi à assurer quasi entièrement les besoins du foyer en légumes à l'année, j'ai fait une croix sur les vacances. Et oui les légumes ça pousse surtout en été, au moment où il n'y a plus trop d'eau dans les sols. Et les rotations pour avoir de quoi bouffer y compris en automne/hiver/printemps ça s'anticipe et se planifie. Comme tu dis : Un métier à plein temps !
J'ai fini par tout envoyer promener et j'ai gardé le verger qui pousse quasi tout seul et ne m'empêche pas de me balader :-)
Bonus apprentissage du potager : Je respecte encore plus le métier de maraîcher, je sais à quelle saison poussent les légumes, et je sais reconnaître un produit qualitatif.
Forcément on met pas les légumes sous les arbres a fruits..
Pas de poireaux sous la vigne..etc..
Il y'a beaucoup d' erreurs dans cette video
Le supermarché représente un modèle de consommation qui n'est peut-être pas le modèle à suivre pour devenir autonome.
On sait ce que représente en terme de problème écologique les élevages intensifs. Et tous ces champs utilisés pour nourrir des animaux que nous mangeons alors qu'ils pourraient nous nourrir directement. C'est un choix de société et il y a sans doute d'autres modèles beaucoup plus pertinents pour l'autonomie alimentaire. Il faut justement revoir notre alimentation et notre manière de produire.
L'analyse est intéressante et il y a du vrai par contre je ne suis pas du tout d'accord avec le fait qu'il faille être automatiquement un très gros agriculteur pour absolument espérer gagner sa vie...
Tu oublies toutes les pertes et les marges des nombreux intermédiaires. Je pense même l'inverse enfaite.
Tu peux très bien gagner ta vie correctement en produisant que sur des petites surfaces à condition de vendre directement au consommateur en faisant du circuit court.
Il suffit de vendre sur les marchés tout simplement ou de faire des paniers ou de vendre sur place ou un peu les trois.
Ça marche très bien j'ai moi-même travaillé pour des patrons qui fonctionnent comme ca et s'en sortent beaucoup mieux que des gros.
Je suis installé de cette façon depuis peu et ça fonctionne très bien dès le départ.
Aussi par rapport au temps de transformation dont tu parles, cuisiner tout simplement et c'est qd même la base d'une vie saine. Et c'est quand même moins chère au final.
Pas besoin de cuisiner tous les jours non plus suffit de faire des grosses quantités à chaque fois.
Après oui bien sûr faire son propre sucre ou son huile c'est pas le plus simple et il reste beaucoup de choses difficiles à faire d'où je trouve qu'il y a pas mal de vrai dans ce que tu dis, simplement c'est vraiment à nuancer de mon point de vue.
La révolution d'un brin de paille inspiré de Masanobu Fukuoka introduction à l'agriculture sauvage...j'aurais tendance à penser en cuilliant en ramassant un pour hier (que je donne ) un pour aujourd'hui que je mange, un pour demain (que je conserve et un pour éternité ( que je redonne à la terre ) bien à vous
Je ne suis pas d accord avec vous j'ai fait un potager pendant 15 ans et je n achetai aucun legumes et si on a un peu de place on met des poules pour les oeufs et des poules pour la viandes on a tout je suis fille d agriculteur et croyez moi on achetait l huile le café les pâtes le riz sel poivre tout le reste était produits par la ferme
ben du coup c'est ce qu'il dit : juste le potager c'est pas de l'autonomie, vous le dites vous-même : vous avez des poules (donc de l'élevage) et en prime vous achetez d'autres produits (riz, épices,café ...).
Merci pour le partage 🙏
Vidéo qui remet les pendules à l'heure, et très instructive 👌
Avec les pistes réflexions pour agir : chasser, pêcher, elever, réfléchir à son alimentation, etc etc
excellent! un banger comme diraient les jeunes!
Et surtout, quand on pense autonomie alimentaire, on pense rarement au m2 nécessaire. Damien Dekarz dans une de ses dernières vidéos dit clairement qu'en "potager" bio, il faut un extrême minimum de 700m2 de "potager" par personne ! C'est en soit ce qui se rapproche le plus de ce que tu dis, avant ils étaient autonome avec ce qui se rapproche le plus des maraichers d'aujourd'hui, soit beaucoup beaucoup de surface. Sinon excellente vidéo, très très très juste !
Je ne pense pas que Damien ai parle de 700m2 de potager bio pour une persone. Si tu compte que les legumes c'est beauvoup moins...
@@vincentdubeaujo90 Oui, 700m2 regroupe tout, pas seulement les légumes. C’est à dire les céréales, avoir des végétaux pour avoir de la matière organique etc… Mais il ne faut pas tomber dans l’utopie qu’avec 100m2 tu nourris une personne toute l’année non.
@@dylan051100 avec 100m2 de terrain chez moi pret de rome c'est environ 10kg/legume par semaine, 44 semaine par an...
@@vincentdubeaujo90 C’est de l’agriculture intensive 😂 440kg sur 100m2 c’est clairement qu’il y a un apport CONSÉQUENT de matières organiques, compost et engrais provenant d’ailleurs que tes 100m2 de terrain… On en revient à mon commentaire initial, pour être autonome en légume, il faut du terrain et beaucoup de terrain (pour produire de quoi manger et fournir à manger à ton sol).
@@dylan051100 tu as raison je realise de gros apport en matiere organique principalement tonte de gazon et feuille d'arbre. Le terrain fait 1000m2. Il m'arrive de tricher avec du fumier de cheval. Jaimerais elever des poules pour men affranchir
En faisant un gros raccourci, on se rend compte que devenir végétarien est totalement cohérent avec une envie d'autonomie alimentaire car résoud la moitié du problème sans effort
ou l'inverse, devenir carnivore =)
@@Sewertheonlyone ba en fait en devenant carnivore tu ne peux pas survivre et c'est bien plus compliqué de produire ta nourriture donc non...
@@tittetedu22 Ca dépend, la nourriture carnivore est plus dense en énergie, donc on en mange moins et c'est plus nutritif car elle contient les 15 nutriments essentiels absents dans le végétal. Donc c'est en réalité plus simple de cultiver du végétal, qui pousse abondamment et tout seul et partout, avec l'énergie du soleil gratuite, pour nourrir des petits animaux à croissance rapide (poulet, lapin) et de s'en nourrir ensuite. On convertis simplement le végétal en nutrition plus dense et meilleur pour la santé (sans molécules toxiques et sans enti-nutriments, ex : lectines).
@@babaal78 Sauf que notre organisme n'est pas adapté à ne manger que de la viande...
Oui mais si tu as acces à la viande tu n'as moins besoin d'avoir accès à une diversité de nourriture végétale. Car la viande est plus complète
Pour être autonome avec un potager, cela demande tellement de temps et de surface, que c'est plus rentable d'aller travailler et d'acheter ce dont on a besoin... C'est d'ailleurs ce qu'on fait nos "ancetres" des que la société le leur a permis.
Super chouette vidéo , merci
Si je peux proposer quelque chose , il faudrait apporter des nuances sur la bonne façon de s'alimenter, la plus part de la populations est en sur poids et les proportions féculant , fruit ,légume , viande devrait avoir des taux de consommation différentes.
On devrait avoir au final une plus grosse densité de production de légume et fruit que de viande.
Mais sinon pour correspondre à la consommation de la société actuelles c'était très bien 😊
Euh ....Les Jérôme y arrivent plutôt bien pourtant 😏
Vous confondez les dépenses en € et les poids en kilos voire les volumes en litre. La viande et poissons ont un prix au kilo bien supérieurs aux légumes. Néanmoins vous avez raison sur le fond : l'autonomie alimentaire c'est pas juste les légumes. Et c'est pas donné à tout le monde de faire pousser son blé. Et le problème principal c'est l'hiver où rien ne pousse et où il faut avoir un stockage efficace.
En plus vous ne considérez pas le changement d'habitude. Ce dont on a besoin au niveau alimentaire ce n'est pas nos habitudes alimentaires, c'est des protéines, féculents et légumes. Du coup des œufs, patates et légumes permettent une astronomie au potager. À l'heure où le changement d'habitude est l'évidence, cette nouvelle erreur est grossière. Vous croyez que l'autonomie c'est manger du ketchup ? Allons. Commencez par ne plus avoir de factures...
Merci de remettre les choses à leur place. C'est à cause de ce décalage entre le "rêve" que certains vendent aux gens (souvent citadins, qui paient des stages censés les former à la ferme... oubliant que la-dite ferme vit en réalité des stages qu'elle vend!) et la réalité que des gens se retrouvent dans la misère après avoir tout plaqué en pensant vivre de leur "petite ferme familiale". Cette déconnexion du réel fait des ravages et casse des gens qui avaient à l'origine de bonnes intentions et un but louable. Encore merci pour cette explication simple de la réalité.
Je suis entièrement d'accord avec toi je dirais même que les pôles de l'autonomie ce sont avant tout des fruitiers pour toutes l'année et un bon poulailler. Au moins tu évites la famine.
Simple mais bien vrai 👍
Ajoute un champs ! les légions romaines étaient nourries de soupe de fève.. mais les pommes de terre et les oignons cela ne demandent pas des soins quotidiens ! ( et peu d'eau)
@@mic-120 en effet très bonne remarque !
Et que tu vis en fonction des saisons, tomates, concombres, melons c est pour rafraichir en été, pas besoins de les conserver, avec pertes de nutriments, pour l hiver. La nature nous donne ce que nous avons besoins au moment où on en a besoin.
Il y a pleins de légumes d hiver....Cardons, chaillottes, poirots, choux, patate douce, pommes de terre , carottes ect...
Merci pour cette vidéo =)
Je partage, même si y a quelques raccourcis (mais c'est normal vu la durée de la vidéo), c'est très intéressant ^^
La chaîne la plus pertinente sur ces sujets. Chapeau M'sieur.
3:38 et c'est quand meme bien mieux que les lampesa huiles, qui elle sont en effet une invention antique ... mais bien plus dangeureuse a utiliser que des bougies.
Merci d'avoir "remis l'eglise au centre du village" et "les point sur les i" ^^
Un "debunk" trop peu souvent fait, meme par les chaine "histoire"
le coup des bougies c'est toujours rigolo alors qu'un peu de connaissances historiques suffit à savoir que la graisse et l'huile étaient utilisés longtemps avant.
(Sinon les chandelles de suif ça pue sa mère)
Très bonne vidéo, merci
Vidéo très intéressante et très bien détaillée merci
C'est un peu un raccourci énorme de considérer que la part du budget pour chaque type de nourriture équivaut à la quantité consommée. Évidemment que la viande va être une partie importante du budget vu le prix, mais ça m'étonnerait que les français mange 30% de viande
Et puis tu justifie le fait qu'on paeu pas être autonome en nourriture avec un potager car c'est une invention moderne, mais a mon avis, la durée de conservation y était pour beaucoup car les légumes se conservent mal par définition, maintenant que l'on a la technologie et le savoir faire pour améliorer la conservation des aliments, ça rend cela possible !
Trés interessant ,je dormirais moins con merci
FAUX FAUX FAUX. Quelques pommiers, quelques noyers, quelques châtaigniers, quelques poules, beaucoup de pommes de terre et beaucoup de salades et le tour est joué. Il faudra juste acheter du sel.
Donc c'est pas juste un potager, il faut écouter avant de parler
Exactement !
Vu que tout ça se converse facilement ou peut se produire toutes l'année comme les salades
J'ai adoré ce vidéo, merci beaucoup
vidéo très instructive , merci ;)
Le raisonnement est biaisé dès le début, il est évident que si l'on se tourne vers l'autonomie, on ne cherchera pas à atteindre la même répartition des types d'aliments que lorsque l'on fait ses courses. On s'adaptera en réévaluant ses besoins par rapport à ce qui est humainement possible
Ce sont plus des abus de langages
Le potager du château de Versailles de 9 hectares a été créé en 1683...
Pour ce qui est de l'autonomie alimentaire c'est infaisable mais bon ça ne fait pas de mal (loin de là).
Sinon potage ce sont les plantes qu'on vient cuisiner (L’asperge, l’oignon, la carotte, la betterave, etc) donc potager c'est un dérivé de potage qui est utilisé depuis le 16ème siècle.
Que les mots changent on s'en fout un peu :).
La question que je me pose, est-ce que les gens en général croient vraiment que le potager représente à lui seul l'autonomie. Personnellement, je tends vers l'autonomie, je possède des oies, des canards, des poules et une vache. Il est vrai que le potager demande du temps, surtout en été, alors que le plus gros du temps en hiver est de cuisiner et de nourrir les animaux, mais cela de demande que quelques minutes pour nourrir les animaux et comme tout le monde de faire la cuisine à la maison!
L'autonomie est un état d'esprit avant tout, le souhait de vivre avec plus de sobriété, de manger les fruits et légumes de saison sans pesticides et sans angrais chimiques, de produire ses conserves, de congeler sa viande, d'abattre dans certains cas soi-même les animaux que l'on souhaite manger, de cuisiner plus, d'apprendre de nouvelles techniques de conservation et tout ça à travers le travail, on exclus donc les sorties au golf, le camping, la plage et une foule d'autres activités qui ne sont pas en accord avec le fait de produire sa nourriture.
L'autonomie à moyen terme deviendra une nécessité et non plus un loisir ou une idéologie, en ce moment, je mange les poulets que j'ai produit à l'été, le chevreau que j'ai abattu l'an passé, les confitures de fraise que j'ai récolté tout l'été, les courges que j'ai congelées, les fines herbes que j'ai faites séchés ou congelé et j'en passé.
Depuis 3 ans, je plante ce qui à terme deviendra un verger diversifié, dans ce verger il y pousse de pommiers, des pruniers, des noisetiers, des argousiers, amélanchiers, framboisiers, cerisiers et j'en passe, à terme, il sera possible de produire une foule de tartes, de confiture et de gelées qui viendront agrémenter mon alimentation. Depuis l'été dernier, je récolte des asperges en quantité suffisante pour en manger frais tout l'été.
Cette année, c'est la première année où je possède une vache, cela implique que pour pouvoir manger des produits laitiers tout l'hiver, je vais devoir produire mon beurre, mon fromage, congeler une partie du lait et de la crème et si cela est possible à l'automne, je vais abattre le veau de cette vache afin de pouvoir consommer de la viande dans mes repas.
La vache apporte une plus-value, c'est à dire que son fumier me permet de produire de l'engrais riche que j'utilise pour fertiliser naturellement les potagers. Malheureusement, je ne produis pas de farine, pas de maïs, pas grains ou de foin pour mes animaux, alors je dois les acheter et c'est à cela que sert mon travail à l'extérieur.
Maintenant, pour arriver à vivre modestement, mais en ne manquant de presque rien, j'ai fait l'acquisition de panneaux solaire, d'une éolienne, j'ai fabriqué un chauffe-eau solaire et bientôt un chauffage solaire pour les belles journées d'hiver, nous sommes au Québec, alors ce n'est pas chaud l'hiver, donc pour économiser des frais d'électricité en plus du chauffe-eau solaire et des panneaux solaire, je chauffe une partie de la maison au bois, surtout du bois de palette et de rares vieux arbre mort qui se trouvent sur mon terrain de 5000 mètres carrés, cela suffit à aider à chauffer la maison l'hiver.
Certaines semaines je peine à acheter des choses au marcher, mais avec une colocataire, j'arrive à arrondir les fins de mois et tant bien que mal, je vie de sobriété et de passion, celle de produire une bonne partie de ce que je consomme. En gros, je crois que j'approche l'autonomie alimentaire.
Ce n'est pas utopique de croire que c'est possible, cela demande de la passion, du dévouement et une détermination inébranlable.
Je vous encourage à mettre les mains dans la terre afin de vivre mieux et avec la fierté de manger ce que vous avez produit.