Marchand de réveil Michel Hazanavicius est-il un touche-à-tout inconsistant, ou bien un artiste (The?) qui n'a aucune frontière, curieux de tous les genres cinématographiques ? Un peu des deux peut-être... Toutefois si on fait le compte de tous les opus de sa filmographie, il y a bien une constante, des thématiques et donc la marque d'un auteur. Plus stimulé par sa longue amitié familiale avec l'écrivain Jean-Claude Grumberg, que par l'ambition de livrer un utile devoir de mémoire autour de la Shoah, il adapte le roman éponyme de l'auteur... Qui est aussi un conte pour enfants. Hazanavicius avait déjà traité du principe du Conte dans son film (inégal) "Le Prince oublié", entre mise en abîme, archétypes et souvenirs. Ces deux derniers points auront beaucoup d'importance dans ce long-métrage, fait en animation car le cinéaste est aussi un cartooniste dans l'âme (et de formation). Gardant ses dessins pour lui, jusque là... mais réalisant des films qui, de toute façon, reposent énormément sur une imagerie très BD. C'est bien à une sorte bande-dessinée vivante à laquelle on va assister, digérant ainsi naturellement les parti-pris du roman, notamment le remplacement des mots les plus importants par des équivalents symboliques. Créant alors une distance salutaire, comme si on était dans une réalité alternative, tout en restant bel et bien ancré dans la Grande Histoire, avec toute sa tragédie. Un détournement, léger, dont Hazanavicius est coutumier dans toute sa carrière. Une façon de justifier encore plus la création d'une fiction un peu stylisée, dans un contexte où la "norme" oblige à faire preuve de retenue quant à la représentation de l'Holocauste... sauf que ça n'a jamais été une obligation quand on raconte une histoire sur les Justes pendant cette période. Car un récit où on sauve des juifs, c'est un récit où résident la bonté et l'espoir dans un contexte pessimiste. Donc, dans ce cas-là, on peut bel et bien se permettre d'être un petit peu démonstratif. Niveau esthétisme, le film a un côté Ligne Claire dans son trait (aux contours noirs et épais), voire avec un peu d'Animé japonais, y compris dans quelques fulgurances (qui va penser au "Tombeau des lucioles" ?). Tout en ayant été préparé à l'avance par des sessions de théâtre filmé, ce qui est plutôt pertinent puisque ça se passe beaucoup en quasi huis clos - et ça veut dire que tout un film parallèle, en action réelle, existe. Les voix sont peu nombreuses, mais incarnées par de superbes acteurs (Dominique Blanc, Grégory Gadebois, Denis Podalydès - il y a donc aussi quelques sociétaires de la Comédie Française). Jouant des archétypes sans nom, avec un côté direct et premier degré, à l'exception du narrateur. C'est à dire Jean-Louis Trintignant, intervenant au début, au milieu et à la fin avec une espèce de neutralité malicieuse, créant là aussi de la distance par de l'ironie (toutefois jamais moqueuse). Le cinéaste va alors se tenir en équilibre entre Fond et Forme, avec une structure narrative très nette : Toute la première partie étant complètement inscrite dans la notion du Conte (éventuellement du Mythe), un bébé étant recueilli miraculeusement par une brave femme désignée donc comme « Pauvre Bûcheronne »... dans une scène qui joue avec le son, l'invisible, le hors-champ et le point de vue du spectateur. Donc déjà, C'est du Cinéma, de la mise en scène, sans aller non plus vers de la virtuosité étourdissante. Ça sera juste fait avec tact, sans ostentation, mais pas paresseusement - la musique de Alexandre Desplat (allégée après le passage du film à Cannes) ne sera pas si envahissante que ça, et laissera souvent parler les sons naturels et le silence. Le mari Bûcheron, ainsi qu'un personnage annexe de vétéran à la gueule cassée, y sont tels des ogres ordinaires, et la menace semble rôder partout à l'extérieur de la chaumière du couple... Normal, on est dans la forêt (les loups, les bandits, les êtres "différents", ça fait partie des codes du Conte). Mais le danger, ce sont aussi les trains bruyants, qui vont et viennent sans cesse, de part et d'autre de l'écran, vers la destination funeste que l'on connait. C'est aussi l'effet de la Propagande sur les esprits simples. C'est la méchanceté commune, qui devient très dangereuse dès lors qu'on baisse sa garde... Et inversement, baisser sa garde permet aussi de s'ouvrir à des sentiments, des sensations, que le deuil avait effacé. Avec cette jolie idée : en ressentant le battement de cœur d'autrui, c'est comme si ensuite on l'entendait partout où il y a de la vie (ou qu'on se mettait à entendre son propre cœur). L'activation de l'empathie permet ainsi de projeter son esprit à la place de celui des opprimés - ou bien est-ce la juxtaposition de deux temporalités ? Puis, arrivé à exactement la moitié du film, l'arc narratif d'un des personnages arrive brusquement à son terme, menaçant de couper tout l'enthousiasme patiemment créé chez le spectateur... Et le récit mute en un Survival, où il faut régulièrement bouger hors de sa zone de confort. Plutôt calme du côté de la petite fille... Plutôt glaçant quand surgit le contrechamp sur un père dans les camps de concentration. Ainsi, c'est à nouveau vers le film muet que Hazanavicius se dirige : Puisqu'il n'hésite pas à aller jusqu'au bout du chemin de fer (à vol d'oiseau, passant de l'innocence à l'horreur absolue), il n'y a maintenant plus de parole qui tienne, plus beaucoup de musique, et les images prennent entièrement le relais. La Mort ne s'y tient plus en embuscade, elle frappe injustement. Que ce soit dans un malentendu, ou bien pendant un travail routinier... Il y aurait de quoi devenir fou, surtout quand l'histoire du père de l'enfant nous est racontée plus en détails, émaillée de choix cornéliens, de culpabilité (dont celle du survivant), de déshumanisation par les corps bien entendu, et figurée aussi par des tableaux montrant des têtes déformées par la douleur. Sans compter la honte, défiant toute raison. C'est ici que s'établit le contraste entre la vie qui continue (et qui commence), et celle qui s'achève, réduisant l'humain à l'état de fantôme... obligeant ainsi à repartir de zéro, sans se retourner. Refusant au récit de succomber au miracle hollywoodien, même lors d'un épilogue dans une gare, qui ne mènera à aucun résultat. Et à travers la voix d'un acteur hélas lui-même mort (et longtemps obsédé par ça), on raille les négationnistes en faisant mine de jouer leur jeu, pour mieux louer le pouvoir de la Fiction... Celui qui permet de faire survivre le souvenir de ce qui a réellement existé, pour espérer que jamais ne se répètent les mêmes erreurs. Comme quoi, on peut très bien faire son devoir de mémoire pédagogique en prenant des chemins de traverse artistiques. La plus précieuse des mémoires
Intéressant votre commentaire et complémentaire d'In the Mood, mais moins digeste à lire (j'ai failli quitter au cours du 2em paragraphe). Comme je n'ai pas encore vu le film, je suis mûr pour demain! Plutôt que "marchand de réveil" écrivez-vous, ne devrait-on pas dire plutôt "Inspirateur de réveil" ? (certes Hazanavicius cherche j'imagine à vendre son film!, mais les sujets et l'art/esthétique semblent plus l'animer à vos dires)
Bravo pour l'analyse critique fouillée, quelques partis pris et allusions osées mais judicieux. La narration est bonne, hélas fatigante en raison d'une diction qui manque de fluidité (en lecture de citations ca va!). Je me suis empressé d'écouter 2 autres vidéos pour voir si je retrouvais cet avis/impression très positif sur le contenu, hélas un peu gâché par la diction trop coupée. Et oui, j'ai adoré l'analyse proposée par la chaine, dans ce format 8-20min. Et oui aussi la diction, n'est pas ouf encore -ça m'y a un peu moins gêné-, mais bon on fera avec (ou sans!améliorés!) tant le contenu est intéressant. Souvent les critiques de film ou spectacle me laissent dubitatif, à l’encensement comme au torpillage. Ici sans doute aidé du format 8-20min il y le temps de s'appuyer sur des points de l'oeuvre ou l'entourant, et l'analyse peut même faire explication de texte, sans semble t il dévoyer (j'ai horreur du mot spoiler, désolé). Donc oui je reviendrais sur la chaine. Mais diantre pourquoi un nom de chaine en anglais?!...
@@etienneetienne9054 Après Grand Tour et Leurs Enfants Après Eux, je termine ma trilogie de réponses avec ce long commentaire (je ne suis pas sans réutiliser ce qui va suivre si on me demande à nouveau "pourquoi IN THE MOOD"). 😇 Concernant le nom de la chaîne, il reflète avant tout l’aspect subjectif de chacune de ces vidéos. Il s’agit de mettre en avant qu’elles sont toutes influencées par un moment précis de ma vie : à quel instant ai-je vu le film ? Quelles étaient mes préoccupations ? Était-ce un jour où j’étais fatigué, triste ou heureux ? "In the Mood" fait ainsi référence à l’humeur, cet état d’esprit propre à chacun à un instant donné. Au-delà de ces analyses, j’aime garder en tête que le cinéma, c’est aussi quelque chose de spontané, porté par des émotions qui nous échappent. Pour répondre plus directement à ta question : pourquoi en anglais ? D’abord pour des raisons esthétiques, car un nom comme "Une chaîne d’humeur" me semblait moins élégant. Ensuite, c’est aussi une référence évidente au cinéma et à un film qui m'évoque beaucoup de douceur.
Les Palestiniens et les Libanais seront certainement très sensibles à ce poignant récit, en tous cas pour ceux qui auront survécu aux bombes des coreligionnaires de monsieur Hazanavicius.
J’ai aimé, adorée le roman, l’ai même souvent offert.Hâte de voir cette adaptation
Marchand de réveil
Michel Hazanavicius est-il un touche-à-tout inconsistant, ou bien un artiste (The?) qui n'a aucune frontière, curieux de tous les genres cinématographiques ?
Un peu des deux peut-être... Toutefois si on fait le compte de tous les opus de sa filmographie, il y a bien une constante, des thématiques et donc la marque d'un auteur.
Plus stimulé par sa longue amitié familiale avec l'écrivain Jean-Claude Grumberg, que par l'ambition de livrer un utile devoir de mémoire autour de la Shoah, il adapte le roman éponyme de l'auteur...
Qui est aussi un conte pour enfants.
Hazanavicius avait déjà traité du principe du Conte dans son film (inégal) "Le Prince oublié", entre mise en abîme, archétypes et souvenirs. Ces deux derniers points auront beaucoup d'importance dans ce long-métrage, fait en animation car le cinéaste est aussi un cartooniste dans l'âme (et de formation). Gardant ses dessins pour lui, jusque là... mais réalisant des films qui, de toute façon, reposent énormément sur une imagerie très BD.
C'est bien à une sorte bande-dessinée vivante à laquelle on va assister, digérant ainsi naturellement les parti-pris du roman, notamment le remplacement des mots les plus importants par des équivalents symboliques.
Créant alors une distance salutaire, comme si on était dans une réalité alternative, tout en restant bel et bien ancré dans la Grande Histoire, avec toute sa tragédie.
Un détournement, léger, dont Hazanavicius est coutumier dans toute sa carrière. Une façon de justifier encore plus la création d'une fiction un peu stylisée, dans un contexte où la "norme" oblige à faire preuve de retenue quant à la représentation de l'Holocauste... sauf que ça n'a jamais été une obligation quand on raconte une histoire sur les Justes pendant cette période. Car un récit où on sauve des juifs, c'est un récit où résident la bonté et l'espoir dans un contexte pessimiste. Donc, dans ce cas-là, on peut bel et bien se permettre d'être un petit peu démonstratif.
Niveau esthétisme, le film a un côté Ligne Claire dans son trait (aux contours noirs et épais), voire avec un peu d'Animé japonais, y compris dans quelques fulgurances (qui va penser au "Tombeau des lucioles" ?).
Tout en ayant été préparé à l'avance par des sessions de théâtre filmé, ce qui est plutôt pertinent puisque ça se passe beaucoup en quasi huis clos - et ça veut dire que tout un film parallèle, en action réelle, existe.
Les voix sont peu nombreuses, mais incarnées par de superbes acteurs (Dominique Blanc, Grégory Gadebois, Denis Podalydès - il y a donc aussi quelques sociétaires de la Comédie Française). Jouant des archétypes sans nom, avec un côté direct et premier degré, à l'exception du narrateur. C'est à dire Jean-Louis Trintignant, intervenant au début, au milieu et à la fin avec une espèce de neutralité malicieuse, créant là aussi de la distance par de l'ironie (toutefois jamais moqueuse).
Le cinéaste va alors se tenir en équilibre entre Fond et Forme, avec une structure narrative très nette :
Toute la première partie étant complètement inscrite dans la notion du Conte (éventuellement du Mythe), un bébé étant recueilli miraculeusement par une brave femme désignée donc comme « Pauvre Bûcheronne »... dans une scène qui joue avec le son, l'invisible, le hors-champ et le point de vue du spectateur.
Donc déjà, C'est du Cinéma, de la mise en scène, sans aller non plus vers de la virtuosité étourdissante. Ça sera juste fait avec tact, sans ostentation, mais pas paresseusement - la musique de Alexandre Desplat (allégée après le passage du film à Cannes) ne sera pas si envahissante que ça, et laissera souvent parler les sons naturels et le silence.
Le mari Bûcheron, ainsi qu'un personnage annexe de vétéran à la gueule cassée, y sont tels des ogres ordinaires, et la menace semble rôder partout à l'extérieur de la chaumière du couple... Normal, on est dans la forêt (les loups, les bandits, les êtres "différents", ça fait partie des codes du Conte).
Mais le danger, ce sont aussi les trains bruyants, qui vont et viennent sans cesse, de part et d'autre de l'écran, vers la destination funeste que l'on connait. C'est aussi l'effet de la Propagande sur les esprits simples. C'est la méchanceté commune, qui devient très dangereuse dès lors qu'on baisse sa garde...
Et inversement, baisser sa garde permet aussi de s'ouvrir à des sentiments, des sensations, que le deuil avait effacé. Avec cette jolie idée : en ressentant le battement de cœur d'autrui, c'est comme si ensuite on l'entendait partout où il y a de la vie (ou qu'on se mettait à entendre son propre cœur).
L'activation de l'empathie permet ainsi de projeter son esprit à la place de celui des opprimés - ou bien est-ce la juxtaposition de deux temporalités ?
Puis, arrivé à exactement la moitié du film, l'arc narratif d'un des personnages arrive brusquement à son terme, menaçant de couper tout l'enthousiasme patiemment créé chez le spectateur...
Et le récit mute en un Survival, où il faut régulièrement bouger hors de sa zone de confort.
Plutôt calme du côté de la petite fille... Plutôt glaçant quand surgit le contrechamp sur un père dans les camps de concentration.
Ainsi, c'est à nouveau vers le film muet que Hazanavicius se dirige :
Puisqu'il n'hésite pas à aller jusqu'au bout du chemin de fer (à vol d'oiseau, passant de l'innocence à l'horreur absolue), il n'y a maintenant plus de parole qui tienne, plus beaucoup de musique, et les images prennent entièrement le relais.
La Mort ne s'y tient plus en embuscade, elle frappe injustement. Que ce soit dans un malentendu, ou bien pendant un travail routinier... Il y aurait de quoi devenir fou, surtout quand l'histoire du père de l'enfant nous est racontée plus en détails, émaillée de choix cornéliens, de culpabilité (dont celle du survivant), de déshumanisation par les corps bien entendu, et figurée aussi par des tableaux montrant des têtes déformées par la douleur. Sans compter la honte, défiant toute raison.
C'est ici que s'établit le contraste entre la vie qui continue (et qui commence), et celle qui s'achève, réduisant l'humain à l'état de fantôme... obligeant ainsi à repartir de zéro, sans se retourner. Refusant au récit de succomber au miracle hollywoodien, même lors d'un épilogue dans une gare, qui ne mènera à aucun résultat.
Et à travers la voix d'un acteur hélas lui-même mort (et longtemps obsédé par ça), on raille les négationnistes en faisant mine de jouer leur jeu, pour mieux louer le pouvoir de la Fiction... Celui qui permet de faire survivre le souvenir de ce qui a réellement existé, pour espérer que jamais ne se répètent les mêmes erreurs.
Comme quoi, on peut très bien faire son devoir de mémoire pédagogique en prenant des chemins de traverse artistiques.
La plus précieuse des mémoires
Intéressant votre commentaire et complémentaire d'In the Mood, mais moins digeste à lire (j'ai failli quitter au cours du 2em paragraphe). Comme je n'ai pas encore vu le film, je suis mûr pour demain!
Plutôt que "marchand de réveil" écrivez-vous, ne devrait-on pas dire plutôt "Inspirateur de réveil" ? (certes Hazanavicius cherche j'imagine à vendre son film!, mais les sujets et l'art/esthétique semblent plus l'animer à vos dires)
Bravo pour l'analyse critique fouillée, quelques partis pris et allusions osées mais judicieux. La narration est bonne, hélas fatigante en raison d'une diction qui manque de fluidité (en lecture de citations ca va!). Je me suis empressé d'écouter 2 autres vidéos pour voir si je retrouvais cet avis/impression très positif sur le contenu, hélas un peu gâché par la diction trop coupée. Et oui, j'ai adoré l'analyse proposée par la chaine, dans ce format 8-20min. Et oui aussi la diction, n'est pas ouf encore -ça m'y a un peu moins gêné-, mais bon on fera avec (ou sans!améliorés!) tant le contenu est intéressant.
Souvent les critiques de film ou spectacle me laissent dubitatif, à l’encensement comme au torpillage. Ici sans doute aidé du format 8-20min il y le temps de s'appuyer sur des points de l'oeuvre ou l'entourant, et l'analyse peut même faire explication de texte, sans semble t il dévoyer (j'ai horreur du mot spoiler, désolé). Donc oui je reviendrais sur la chaine. Mais diantre pourquoi un nom de chaine en anglais?!...
@@etienneetienne9054 Après Grand Tour et Leurs Enfants Après Eux, je termine ma trilogie de réponses avec ce long commentaire (je ne suis pas sans réutiliser ce qui va suivre si on me demande à nouveau "pourquoi IN THE MOOD"). 😇
Concernant le nom de la chaîne, il reflète avant tout l’aspect subjectif de chacune de ces vidéos. Il s’agit de mettre en avant qu’elles sont toutes influencées par un moment précis de ma vie : à quel instant ai-je vu le film ? Quelles étaient mes préoccupations ? Était-ce un jour où j’étais fatigué, triste ou heureux ?
"In the Mood" fait ainsi référence à l’humeur, cet état d’esprit propre à chacun à un instant donné. Au-delà de ces analyses, j’aime garder en tête que le cinéma, c’est aussi quelque chose de spontané, porté par des émotions qui nous échappent.
Pour répondre plus directement à ta question : pourquoi en anglais ? D’abord pour des raisons esthétiques, car un nom comme "Une chaîne d’humeur" me semblait moins élégant. Ensuite, c’est aussi une référence évidente au cinéma et à un film qui m'évoque beaucoup de douceur.
Malheureusement je pense que non ce film fut la fin la conclusion et la dernière du cinéma d'animation européenne désolé
Oui effectivement, j'espère un avenir plus optimiste pour l'animation européenne, mais sans certitudes...🤞
Les Palestiniens et les Libanais seront certainement très sensibles à ce poignant récit, en tous cas pour ceux qui auront survécu aux bombes des coreligionnaires de monsieur Hazanavicius.
Un gouvernement ne sera jamais un peuple... Donc réaction débilement hors-sujet.
@flo6176 Ce n'est pas une démocratie ? Avec un gouvernement démocratiquement élu ?
Qui est débile ?