Annick de Souzenelle, dans son travail de relecture symbolique des textes bibliques, souligne que l'anima et l'animus sont en réalité les deux faces d'une même réalité, à savoir le féminin et le masculin sacrés présents en chaque être humain. Pour elle, l'anima et l'animus ne sont pas simplement des archétypes psychologiques, mais des symboles de la nature divine qui est en chaque être humain. Dans cette perspective, la distinction traditionnelle entre l'anima et l'animus peut être vue comme une manifestation de la polarité entre le masculin et le féminin, une polarité qui doit être transcender pour parvenir à l'union des opposés. En effet, pour Annick de Souzenelle, la tâche de l'être humain consiste à unir ces deux forces complémentaires en lui-même, à travers un travail de transformation intérieure, afin d'accéder à la plénitude de sa nature divine. Dans son livre "Le Féminin de l'être", Annick de Souzenelle développe cette vision de l'anima et de l'animus en tant que deux aspects complémentaires du divin en chaque être humain. Elle y explique comment les textes bibliques peuvent être lus de manière symbolique pour aider l'être humain à réaliser cette union des opposés en lui-même. Pour Jung, l'objectif de l'intégration de l'anima et de l'animus n'est pas la complémentarité homme/femme, mais plutôt l'atteinte de la totalité psychique, la réalisation du Soi, qui représente l'ensemble de la personnalité consciente et inconsciente de l'individu. Selon Jung, l'anima et l'animus représentent les aspects inconscients de l'homme et de la femme, respectivement, qui permettent une ouverture sur la partie opposée et complémentaire de la personnalité. Le travail d'intégration de l'anima ou de l'animus implique de reconnaître et d'accepter ces aspects inconscients, souvent projetés sur les autres personnes de sexe opposé, pour permettre leur assimilation dans la conscience et la réalisation de la totalité psychique. En d'autres termes, l'objectif est de transcender les opposés et les dualités pour atteindre une unité intérieure et une complétude psychique. Cela peut permettre d'accéder à une meilleure connaissance de soi, une plus grande autonomie et une plus grande créativité. Annick de Souzenelle, pour sa part, insiste sur la nécessité de travailler à l'intégration de ces aspects masculins et féminins en soi, pour parvenir à un équilibre intérieur et une harmonie avec l'univers. Elle souligne également l'importance de prendre conscience de l'influence de l'inconscient collectif sur la construction de notre identité sexuée, et de se libérer des stéréotypes pour atteindre une authentique expression de soi. Et ensuite pour Annick de Souzenelle, l'idée d'épouser la Mère divine n'est pas à prendre au sens littéral, mais plutôt comme une invitation à se connecter à notre propre féminin intérieur, notre âme, notre être profond, qui est capable de percevoir et de ressentir le divin. Elle voit le Notre Père comme une prière qui nous invite à ouvrir notre cœur et notre esprit à la présence divine en nous, à nous abandonner à cette présence, à vivre dans la confiance et à laisser le divin agir en nous et à travers nous. Le "règne" dont il est question peut être compris comme l'avènement de cet état de conscience dans lequel nous sommes en harmonie avec notre être profond et avec la divinité en nous. Cela peut être considéré comme une sorte d'illumination ou de réalisation spirituelle. 🙏
Merci justineengels pour ces précisions importantes. En vous lisant, je réalise que je n'avais pas saisi la différence entre ces deux perspectives, l'une vers la transcendance et l'autre vers l'intégration. Je comprends mieux la posture d'Annick de Souzenelle qui insiste sur cette notion centrale dans la démarche. Je vais retourner lire "Le féminin de l'être" en étant attentive et ouverte à cette différence. Merci encore.
Merci encore et encore pour ces précieuses précisions du féminin de l'être en lien avec la psychologie car le langage est un peu différent et peut amener une simplification sans nuances et votre démarche apporte une compréhension plus large, plus profonde. la chemin est long pour intégrer et nommer !
J'aime ❤ beaucoup l'enseignement d'Annick, ces mots sont nourritures pour moi. Existe t-il un enregistrement où Elle parle de la fidélité dans le couple ? Merci ❤ à l'avance .
Sa part de féminité est en nous mais elle se travaille tte une vie pour ne pas basculer ds le masculin qui déséquilibre le sens véritable du couple. Le changement s’intègre seulement ds sa compréhention et se ressent. Il se pourrait que il soit difficille de l’intégrer aujourd’hui car cela représente une science transmise par l’esprit sain
Si nous sommes invités à épouser la mère divine (qui est le féminin en nous qui correspond à notre potentiel divin si j'ai bien compris), le Notre Père qui est aux Cieux...que ton règne vienne, qu'est-ce que cela signifie pour Annick De Souzenelle?
@NathalieLamoureux Pour Annick de Souzenelle, si j'ai bien compris, l'idée d'épouser la Mère divine n'est pas à prendre au sens littéral, mais plutôt comme une invitation à se connecter à notre propre féminin intérieur, notre âme, notre être profond, qui est capable de percevoir et de ressentir le divin. Elle voit le Notre Père comme une prière qui nous invite à ouvrir notre cœur et notre esprit à la présence divine en nous, à nous abandonner à cette présence, à vivre dans la confiance et à laisser le divin agir en nous et à travers nous. Le "règne" dont il est question peut être compris comme l'avènement de cet état de conscience dans lequel nous sommes en harmonie avec notre être profond et avec la divinité en nous. Cela peut être considéré comme une sorte d'illumination ou de réalisation spirituelle. 🙏
Pourquoi passe t’elle sous silence le complexe d’ Électre de Jung , et elle ne donne toujours pas de praxis pour le changement, Jung oui ,par le truchement de l’analyse.Quand ça l’arrange elle prend Jung en référence. Épouser son féminin intérieur,oui mais comment. C’est un travail d’analyse,lire Annick ,comme lire Jung ça ne suffit pas…..et ne croyez pas que c’est aisé c’est souvent un travail de souffrance et qu’on est pas sur de réussir pour parler en terme de résultat.
C'est étrange je n'entends presque pas leur voix mais surtout un bruit parasite de frottement de papier et des objets...y a t il un ennuis avec l'enregistrement ?
Quel Bonheur Annick cet entretien avec Jean-François
Bravo et toujours merci pour vos paroles de Sagesse 🎁🌙🔥🎇🌄🐬🌟🌈🌸♒🙏
Annick de Souzenelle, dans son travail de relecture symbolique des textes bibliques, souligne que l'anima et l'animus sont en réalité les deux faces d'une même réalité, à savoir le féminin et le masculin sacrés présents en chaque être humain. Pour elle, l'anima et l'animus ne sont pas simplement des archétypes psychologiques, mais des symboles de la nature divine qui est en chaque être humain.
Dans cette perspective, la distinction traditionnelle entre l'anima et l'animus peut être vue comme une manifestation de la polarité entre le masculin et le féminin, une polarité qui doit être transcender pour parvenir à l'union des opposés. En effet, pour Annick de Souzenelle, la tâche de l'être humain consiste à unir ces deux forces complémentaires en lui-même, à travers un travail de transformation intérieure, afin d'accéder à la plénitude de sa nature divine.
Dans son livre "Le Féminin de l'être", Annick de Souzenelle développe cette vision de l'anima et de l'animus en tant que deux aspects complémentaires du divin en chaque être humain. Elle y explique comment les textes bibliques peuvent être lus de manière symbolique pour aider l'être humain à réaliser cette union des opposés en lui-même.
Pour Jung, l'objectif de l'intégration de l'anima et de l'animus n'est pas la complémentarité homme/femme, mais plutôt l'atteinte de la totalité psychique, la réalisation du Soi, qui représente l'ensemble de la personnalité consciente et inconsciente de l'individu.
Selon Jung, l'anima et l'animus représentent les aspects inconscients de l'homme et de la femme, respectivement, qui permettent une ouverture sur la partie opposée et complémentaire de la personnalité. Le travail d'intégration de l'anima ou de l'animus implique de reconnaître et d'accepter ces aspects inconscients, souvent projetés sur les autres personnes de sexe opposé, pour permettre leur assimilation dans la conscience et la réalisation de la totalité psychique.
En d'autres termes, l'objectif est de transcender les opposés et les dualités pour atteindre une unité intérieure et une complétude psychique. Cela peut permettre d'accéder à une meilleure connaissance de soi, une plus grande autonomie et une plus grande créativité.
Annick de Souzenelle, pour sa part, insiste sur la nécessité de travailler à l'intégration de ces aspects masculins et féminins en soi, pour parvenir à un équilibre intérieur et une harmonie avec l'univers. Elle souligne également l'importance de prendre conscience de l'influence de l'inconscient collectif sur la construction de notre identité sexuée, et de se libérer des stéréotypes pour atteindre une authentique expression de soi.
Et ensuite pour Annick de Souzenelle, l'idée d'épouser la Mère divine n'est pas à prendre au sens littéral, mais plutôt comme une invitation à se connecter à notre propre féminin intérieur, notre âme, notre être profond, qui est capable de percevoir et de ressentir le divin. Elle voit le Notre Père comme une prière qui nous invite à ouvrir notre cœur et notre esprit à la présence divine en nous, à nous abandonner à cette présence, à vivre dans la confiance et à laisser le divin agir en nous et à travers nous. Le "règne" dont il est question peut être compris comme l'avènement de cet état de conscience dans lequel nous sommes en harmonie avec notre être profond et avec la divinité en nous. Cela peut être considéré comme une sorte d'illumination ou de réalisation spirituelle. 🙏
merci pour votre commentaire éclairant, ça fait du bien de lire des propos constructifs. Bien à vous
@@sibylleb.6540 Merci 🙏
Merci justineengels pour ces précisions importantes. En vous lisant, je réalise que je n'avais pas saisi la différence entre ces deux perspectives, l'une vers la transcendance et l'autre vers l'intégration. Je comprends mieux la posture d'Annick de Souzenelle qui insiste sur cette notion centrale dans la démarche. Je vais retourner lire "Le féminin de l'être" en étant attentive et ouverte à cette différence. Merci encore.
À votre service 😉 @@francelortie2479
Merci beaucoup pour ces explications qui se rajoutent à la vidéo ! 💖✨💫☀️
Merci, c’est toujours aussi bon d’entendre et d’écouter Annick !
Grâce à vous tous de l’équipe d’Arigah !
Merveilleuse Annick de Souzenelle !! Merciiiiii pour vos paroles , pour votre Etre inspiré ! Merci
C'est magnifique toute cette connaissance. Une grande érudite cette dame. 18:25 Gratitude pour ce partage 💙🙏🏻💙🕊
Merci encore et encore pour ces précieuses précisions du féminin de l'être en lien avec la psychologie car le langage est un peu différent et peut amener une simplification sans nuances et votre démarche apporte une compréhension plus large, plus profonde. la chemin est long pour intégrer et nommer !
Merci pour votre commentaire :-)
merci 🙏
Merci❤❤❤
il s'agit précisément de ceci, en le nommant, 's'épouser soi-même'
Merci
MERCI
Le problème c’est qu’on agit justement à partir de notre corps anatomique et qu’on ne peut rejeter
J'aime ❤ beaucoup l'enseignement d'Annick, ces mots sont nourritures pour moi.
Existe t-il un enregistrement où Elle parle de la fidélité dans le couple ?
Merci ❤ à l'avance .
Sa part de féminité est en nous mais elle se travaille tte une vie pour ne pas basculer ds le masculin qui déséquilibre le sens véritable du couple. Le changement s’intègre seulement ds sa compréhention et se ressent. Il se pourrait que il soit difficille de l’intégrer aujourd’hui car cela représente une science transmise par l’esprit sain
Si nous sommes invités à épouser la mère divine (qui est le féminin en nous qui correspond à notre potentiel divin si j'ai bien compris), le Notre Père qui est aux Cieux...que ton règne vienne, qu'est-ce que cela signifie pour Annick De Souzenelle?
Bonjour,
NOS PAIRS et non notre père.
Que belle soit votre journée
@@nainconnu5140 jolie piste. Une ou des références pour aider cette exploration ?
@NathalieLamoureux Pour Annick de Souzenelle, si j'ai bien compris, l'idée d'épouser la Mère divine n'est pas à prendre au sens littéral, mais plutôt comme une invitation à se connecter à notre propre féminin intérieur, notre âme, notre être profond, qui est capable de percevoir et de ressentir le divin. Elle voit le Notre Père comme une prière qui nous invite à ouvrir notre cœur et notre esprit à la présence divine en nous, à nous abandonner à cette présence, à vivre dans la confiance et à laisser le divin agir en nous et à travers nous. Le "règne" dont il est question peut être compris comme l'avènement de cet état de conscience dans lequel nous sommes en harmonie avec notre être profond et avec la divinité en nous. Cela peut être considéré comme une sorte d'illumination ou de réalisation spirituelle. 🙏
Complexe
Pourquoi passe t’elle sous silence le complexe d’ Électre de Jung , et elle ne donne toujours pas de praxis pour le changement, Jung oui ,par le truchement de l’analyse.Quand ça l’arrange elle prend Jung en référence. Épouser son féminin intérieur,oui mais comment. C’est un travail d’analyse,lire Annick ,comme lire Jung ça ne suffit pas…..et ne croyez pas que c’est aisé c’est souvent un travail de souffrance et qu’on est pas sur de réussir pour parler en terme de résultat.
Je pense qu’Annick se trompe sur ce sujet en faisant du tropisme sur son enseignement et dit souvent la même chose que Jung
C'est étrange je n'entends presque pas leur voix mais surtout un bruit parasite de frottement de papier et des objets...y a t il un ennuis avec l'enregistrement ?
C'est vrai c'est difficile à écouter. J'ai eu du mal à comprendre le monsieur, elle c'est plus net. Cependant merci.