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@@maxencebolzten4931 Je me faisais sensiblement la même réflexion.. En conclusion: la France est bien victime d' une idéologie, et, pour simplifier, celle qui a forgé Macron.
Merci Elucid Invité absolument génial sur le plan pédagogique et de l'analyse Sa thèse est plus que convaincante et on espère bien que cela va vite infuser le débat public A nous d'y aider en remettant l'église au milieu du village - le dogme de la compétitivité dirige tout même ce qui ne le regarde pas et cela a fait bcp trop de mal ... ça doit s'arrêter
On ne pourra jamais être aussi compétitifs que quelqu'un d'un pays en voie de développement ou d'un pays pauvre, uniquement parce que rien que la nourriture en France coûte plus cher. Ce combat est perdu d'avance. Au final on rencontre les mêmes problématiques que lors de la première mondialisation (la France avait tout de même fait du protectionnisme) avec le résultat que l'on a connu (deux guerres mondiales, le fascisme, le communisme) comme une tentative de réancrer l'économie dans la société et de résoudre les problèmes de domination entre Etats, voir les travaux de Karl Polanyi.
La compétitivité, la mondialisation de l'économie....enfin disons plus clairement l'exploitation de la misère du monde, non ? L'exploitation de l'homme
Il n'y a pas eu d'illusion de qui que ce soit, simplement un calcul pour obtenir des marges toujours plus importantes sur les travailleurs, voilà où nous ont menés ces politiques, en particulier les politiques européennes et l'euro, la France est sur le chemin de la ruine : dette, déficit commercial, chômage, inflation, désindustrialisation, et je n'évoque même pas le recul des libertés, la corruption des élites, la répression, etc...
C'est une simplification! Je pense que c'est simplement le fait que les salaires et les impôts (dans les entreprises privées) diminuent les dividendes. Tout est une question de dividendes.
Comme toujours, entretiens enrichissants.. quelque soit son opinion. L'abonnement au site apporte beaucoup d'infos et de graphiques pour bien moins cher que la presse éco.
Merci Elucid de participer à votre manière à l'Education Populaire avec des entretiens de qualité et des invités compétents dans leurs champs respectifs de compétence.
@32:38 "On a l’idée que : Créer un emploi marchand est toujours bon, créer un emploi non marchand est toujours une mauvaise chose" Plus le temps passe et plus j’ai l’impression(plus je suis totalement convaincu) que moins il y a d’intermédiaires à payer, plus le consommateur est gagnant. ( Banque, Vêtements, alimentaires, etc). Alors même si ce n’est pas une vérité absolue, je me dis que les gens finiront par le comprendre.
pour info, quand ils est employé par un économiste, "emploi marchand" signifie secteur privé. prof dans le public (fonctionnaires) : emploi non marchand, prof dans le privé : emploi marchand
UN EXPOSÉ CLAIR ET ÉCLAIRANT. MERCI POUR VOTRE CONTRIBUTION À NOTRE RÉFLEXION ET À NOTRE COMBAT CONTRE L'ASSERVISSEMENT AU GRAND CAPITAL ANGLO-AMÉRICAIN. CET ASSERVISSEMENT DOIT CESSER.
Et la compétitivité des classes dirigeantes? Quelle est la situation de la classe dirigeante française par rapport à celles des autres pays dans le monde? Comment se situe-t-elle par rapport à la situation moyenne de la classe dirigeante dans le monde? - comparaison favorite des mondialistes lorsqu'il s'agit de la charge salariale - Comment se situe-t-elle par rapport à la situation globale moyenne européenne? Comment se situe-t-elle par rapport à la situation des autres pays européens pris en particulier? - comparaison favorite des européistes lorsqu'il s'agit de la charge salariale - S'alignent-t-elles par le bas? par le haut? par la moyenne? ou est-ce un sujet qui ne les concerne pas?
Merci le choix judicieux de vos intervenants et pour la qualité de votre questionnement 👏👏👏 je suis évidemment abonné à ELUCID, juste retour des choses
L'analyse Benjamin Brice est très bonne. Toutefois , bémol : il traite et compare la compétitivité des pays comme si cela résultait d'une volonté du pays tout entier, et, par extension, comme une volonté (planificatrice) des états. Or, depuis De Gaulle (que je n'idéalise pas), le (néo)libéralisme s'étant installé partout, l’État , méga-encouragé par l'UE, s'est interdit de planifier ou simplement d'orienter les entreprises à suivre une quelconque politique industrielle. Sans compter que nos dirigeants n'auraient pas du tout le niveau pour le faire. Les différences entre pays découleraient donc, plutôt, de différences d'idiosyncrasie industrielle. Du coup, on ne peut pas reprocher aux États, à Macron par exemple, leur politique industrielle sur laquelle ils cultivent soigneusement leur impuissance.
Aaaah aaaah 3:02 : « Qu’est-ce qui ne fonctionne pas dans notre système démocratique ». 😡😡 On est pas et on a jamais été en démocratie !! J’en peux plus... Je pense, Mr. Berruyer, qu’il ne faut pas laisser passer des énormes erreurs comme cela sans poser la question : « Pour vous on est bien en démocratie actuellement ? C’est évident ?»
"Dans l’esprit de nos gouvernants, nous n’avons pas le choix… et ils pensent sincèrement que cela est nécéssaire". Pourquoi pas. Mais il ne faut pas rejeter l’idée que cela pourrait être du pur cynisme. Qu’ils ne cherchent qu’à protéger leur classe sociale. Que les riches restent riches et qu’ils le soient de plus en plus, quitte à appauvrir le reste de la population.
Le mot "compétitivité" est simplement un mot clé de leur littérature libérale comme "liberté (d'entreprendre)", "propriété privée", "fonctions régaliennes", "État voleur" , etc. etc.
Mais est aussi apprécié dans le petit guide du capitalisme mondialisé dans les catégories "Ils nous font chier avec leur code du travail", "Comment délocaliser intelligemment ?", "comment faire payer le contribuable deux fois ?", "Quelles doses de poison pouvez-vous mettre dans l’alimentation avant de créer un problème de santé publique ?"
Bien vu. Ils sont dans une doctrine utopiste contre productive. La compétitivité ne se fera jamais en gavant des entreprises du CAC40 faillitaire a grand coup d'aide sans concession dans le seul but de faire fructifier les actions de certains ministre/député ou de maintenir leur réseau de bon donateurs au moment des élections.
Ce ne sont pas forcément les mêmes qui utilisent ces mots magiques et, surtout, encore une fois, cela n'a rien à voir avec une quelconque littérature libérale, mais beaucoup avec le capitalisme, jadis entrepreneurial, industriel, désormais financier et prédateur (faire de l'argent avec de l'argent via des machines).
Passionnant cet éclairage historique et systémique sur cette notion, toujours laissée floue par nos "gouvernants", de compétitivité. Une référence pour discuter avec ceux qui foncent dans le mur sans se poser plus de questions... Merci beaucoup 🙏, je partage ! 👍
L'énergie est le nerf de la guerre qu'elle soit économique ou militaire. Dès lors la compétitivité associée à un retour de l'impérialisme en Europe est mortifère. L'Europe en a connu les conséquences pour sauver le capitalisme par deux fois au XXème siècle mais il faut croire que ça n'a pas suffit. Merci Elucid pour cet entretien
1:11:53 "La désindustrialisation qui a été une catastrophe énorme dans le pays, n'a pas été ressentit comme telle par les classes dirigeantes." Evidemment, car la mondialisation a toujours été le choix de sacrifier les travailleurs pour le bien-être de la bourgeoisie apatride, atalienne, sans-frontière, mondialisée. Et ça a très bien fonctionné vu l'explosion des inégalités. Le fossé entre le peuple et ses élites est désormais d'une telle profondeur, qu'à long terme, l'alternative semble être le fascisme ou la guerre civile. A moins qu'un sursaut démocratique inespéré permettent à un gouvernement élu de liquider l'élite pour que le pays puisse enfin changer de trajectoire.
J’ai entendu un journaliste économique québécois dire qu’avant d’acheter un objet, il n’y a qu’une seule question à ce poser : « En à tu vraiment besoin » elle résume tout en terme de consommation que ce soit individuel ou collectif
Je suis amoureuse🥰Benjamin Brice🤩 Voilà une jolie personne pleine de bon sens et d'éloquence avec un bel esprit vif capable de livrer des analyses tout à fait brillantes. Merci Elucid de nous apporter à chacune de vos émissions de la matière à penser et nous éclairer pour remettre en question la doxa qui nous assomme de sa grotesque propagande😘
J'en suis à 1h25 de l'émission et aucun mot sur les actionnaires et l'augmentation magistrale des dividendes qui vont dans leur poche !!! Ni aucun mot sur l'optimisation fiscale alors que les même recoivent des subventions avec nos impots d'ou l'augmentation des dividendes !!! Cela n'a sans doute pas de pouvoir de nuisance sur nos economies...🙄
Compétitivité c'est juste un euphémisme pour profitabilité, qui est la raison d'être de toute entreprise capitaliste. Biensûr que pour la classe dominante tout doit être sacrifié à la profitabilité, ce monsieur nous répète sans dire les termes ce que les socialistes nous disent depuis le XIXeme siècle.
1:13:30 : les discours changent... Les discours des nantis oui. Mais la catastrophe de la mondialisation avait été annoncée, tous le monde savait que la compétition résulterait sur des gagnants (bien riche) et des perdants bien pauvre. Notre invité propose des analyses intéressantes, mais il enfonce beaucoup de portes ouvertes ou nous prend pour des arriérés. Étonnamment, il admet lui même faire parti de cette caste de dirigeants qui ont gardés des œillères si longtemps...
Moi au boulot quand on m'a dit qu'on était en compétition avec les indiens ou les chinois, ça m'a fait plutôt marrer ! Je pense que leur discours était tenu pour qu'inconciemment, les salariés fassent des heures supplémentaires Gratos ! 😭😭
@@thesubstanceofdreams8555 Faire les choses efficacement, c'est une chose... Mais vouloir faire toujours plus à toujours moins cher amène forcément à des dérives telles qu'on les connaît si il n'y a pas un état fort et souverain pour encadrer. Mais sinon, oui, nos politiques ont clairement poncé l'héritage de notre industrie jusqu'à la moelle ! L'envergure était bien là ! Mais elle à été délaissée... Et par pour de bonnes raisons .
24ième minute, explication cruciale sur comment une partie de la classe politique continue à nous baratiner sur l'inefficacité de l'augmentation des dépenses publiques ...alors que tout le monde à remarqué depuis plusieurs années voire décennies le délabrement des branches du services public en France...un grand merci à ELUCID qui pour le coup devrait être subventionné par l'Etat
B. Brice est bien complaisant vis à vis de Macron, dommage car sur le reste il est d’une lucidité implacable. Je n’ai jamais cru à la France sans usine, je suis étonné que les politiques aie pu y croire… il ne faudra pas compter sur Macron pour ré industrialiser la France. § ans de Macron c’est pas rien et tout S’est dégradé…
On récolte ce qu'on sème, le seul souci, c'est que c'est les dirigeants qui sèment et les peuples qui trinquent. L'injustice ça se paye un jour ou l'autre !
Très intéressant comme d,habitude. Le blocage est pour beaucoup dû à l,arrogance et à l,avidité matérielles et des privilèges des dirigeants par rapport à la vie réelle de la grande majorité des gens. Eux ne baisseront pas leur consommation , au contraire. Il n,y a aucune volonté de support social mais plutôt du grand copinage avec les lobbies. Les "bureaux d,études genre Mc kinsey" sont très utiles à leurs intérêts et font du lavage de cerveaux dans les écoles commerciales. La population est méprisée mais plus nombreuse, et ça leur fait peur. D,où retrait constant et plus rapide de la démocratie.
Pour la sécurité sociale c'est Ambroise CROIZAT qui l'a mis en place politiquement, après Pierre LAROQUE n'en était que l'exécutant technique de la haute fonction publique de l'époque…
@@guillaumejeremia8779 La vraie question c'est pourquoi on ne parle que de l'exécutant technique hiérarchique (adhérent de l'équivalent CGC à l'époque) pour le mettre en place dans l'existant, qui effectivement donnait des ordres à des subalternes, et non de celui du CNR qui en décidait la mise en place politique ? Pire pourquoi il y avait une volonté d'effacer la mémoire historique d'Ambroise CROISAT ? Si cela n'avait pas été la CGT de l'Unédic avec l'appui de FO (j'étais salarié Unédic à l'époque) qui avait monté un combat contre l'effacement par le MEDEF/CFDT de sa mémoire, avec aussi l'action culturelle au travers du film la sociale, vous n'en serait rien de ces manigances de la banque de placements (qui spolient la parole de vrais employeurs comme celles de la CPME) grâce à son statut d'association (qui n'est pas un syndicat et donc ne devrait rien avoir à décider)…
54:21 quand il parle que des efforts ont été demandés aux salariés,, j'attrape de l'urticaire. C'est quoi l'effort ? C'est une baisse de salaire.... utiliser les bons mots est important. Faire un effort est valorisant, se crever au travail pour pas grand chose, c'est plus clair
Qd M. Brice dit "moins de fonctionnaires", de quels fonctionnaires il parle? Parce qu'il me semble que le nombre d'inutiles a explosé : ministres, députés, hauts conseillers, ceux qu'on connait et ceux qu'on ne voit jamais.
On fait comment pour concurrencer les chinois dans un marché ouvert aux quatre vents? C'est une blague! Avec un cout de la vie en France tel qu'il est actuellement, avec une énergie la plus chère au monde sans matières premières en restant dans l'ue!!!! Heu ça vas pas être possible a moins de coucher sous un pont! Et l’article 63 du TFUE on en parle pas???
Zéro guerre en restant dans l'UE et l'OTAN ? Oulala faut arrêter de fumer la vous êtes en train d'attaquer la moquette ... pas bon pour le dernier neurone fonctionnel....
M. Brice parle de la France comme si c'était un pays normal. Or il ne l'est pas. Qd Macron a été intronisé en juin 2022 (2e mandat hélas), Marisol Touraine lui a dit : "Maintenant tu as les mains libres." La macronie est une vaste entreprise de démolition programmée du pays. Vs pouvez faire toutes les études que vs voulez, tenter d'être rationnels... tant qu'on ne dégagera pas la clique qui nous gouverne, nous irons vers la défaite.
Une phrase qu’on ne peut pas oublier ainsi que les caresses faites sur cette personne vêtue de jaune criard…mais désormais on sait … « monsieur » est très tactile.🥀
Les politiques de compétitivité, plus on y va, plus le déficit commercial se creuse. Plus on essaye, plus ça rate, plus on y va... Et après on se demande pourquoi il y a une perte de confiance... SI ça avait marché, je pense qu'on aurait été nombreux à se dire "ok on n'était pas d'accord mais les résultats sont là..."... mais là, on se serre la ceinture depuis quarante ans... où sont les résultats à part dans les poches de nos milliardaires ? Bruno demande des usines... c'est ça... on va encore baisser le cout du travail et donner des millions/milliards pour que des gens viennent installer une usine, acheter des machines, mettre les machines sur des trains (plus écologique que les camions, c'est bon pour la RSE) direction la Roumanie, fermer l'usine avec la larme à l'oeil de circonstance, garder les millions... merci Bruno et à la prochaine. Et pendant ce temps, le brillant économiste écrivain et son ami président-épidémiologiste-retour-de-l-être-aimé regarderont la courbe du déficit commercial en y cherchant desespéremment la trace d'un renflement brun en se demandant pourquoi ça n'a pas marché.
On oublie de dire une chose importante sur la compétitivité : la valeur de la monnaie. La fin de la désindustrialisation française vient de là, quand l'euro valait 1,8 dollars (à la suite de la crise de 2008 on a tardé à dévaluer l'euro, on avait même monté les taux d'intérêt pour lutter contre la faible inflation). Les produits français à 100 euros valaient 180 dollars, bonjour la compétitivité !!! Une monnaie forte avantage ceux qui possèdent de l'argent (gain de pouvoir d'achat vis-à-vis des produits importés) alors qu'une monnaie moins forte favorise ceux qui travaillent (recul du chômage et gains de productivité).
L'accent mis sur la compétitivité n'est qu'un outil rhétorique servant à justifier le dumping social systématique. L'objectif n'a jamais été d'élever le niveau de vie du pays, de soutenir la croissance ou le modèle social Français, mais de laminer les salaires, de démolir les leviers de négociations des travailleurs. La bourgeoisie parle de compétitivité uniquement pour dégrader le travail. Pour rien d'autre.
Bizarre de ne pas mentionner que le succès de l'Allemagne à partir des années 2000 tient à la main d'oeuvre éduquée et bon marché venue des anciens pays de l'Est et au gaz russe bon marché. Tandis qu'elle torpillait l'énergie nucléaire française et siphonnait l'industrie française avec le soutien des Américains. Aujourd'hui la France est un des premiers importateurs des produits allemands, bien avant la Chine.
où l'on voit que benjamin brice prêche pour la sobriété et vend le principe que les français doivent encore faire des efforts comme l'ont fait les allemands, en omettant de parler de ce qui dessert son discours qui est très orienté et manque singulièrement d'honnêteté à plusieurs reprises. il dédouane les zélites un peu trop. finalement de la propagande enrobée dans un joli discours émaillé de quelques vérité pour lui donner un beau vernis.
Effectivement, son constat et analyse sur le succès de l’Allemagne, et à contrario, le plongeon de la France, sont courts. Même si l’Allemagne a été « radicale » dans sa politique de compression salariale et sa promotion des mini jobs, sa compétitivité ne vient pas des personnes en bas de l’échelle sociale avec des faibles salaires. Un des éléments fondamentaux de la compétitivité allemande (hollandaise ou toute autre économie à succès en Zone €) est la robotisation poussée des chaînes de production et les effets d’échelle qui en résultent. En terme de robots industriels, L’Allemagne, c’est plus du double d’appareils installés pour 10000 employés que la France. C’est le pays, le plus automatisé d’Europe, le 3eme dans le monde. En aparté, la Corée du Sud c’est plus de 2 fois le taux de robotisation de l’Allemagne ce qui vous explique les raisons pour lesquelles les voitures, téléphones, électroménager, navires, centrales nucléaires coréennes etc, etc, inondent le monde. Avant peu, l’économie de la Corée dépassera celle de la France. La robotisation est un investissement coûteux qui ne se justifie pas seulement en raison des coûts salariaux élevés mais aussi et surtout parce que la production qui en résulte est très importante, comporte un minimum de défauts et peut être facilement modifiée sans besoin de long réajustement comme cela serait nécessaire avec des « humains » à la manœuvre. En résumé, deux caractéristiques qui manquent cruellement à l’industrie française qui est notoirement sous capitalisée et dont bon nombre de ses chefs d’entreprise n’ambitionnent pas de labourer les marchés hors de leurs frontières nationales. Et comme l’écart continue de se creuser, il n’y aura pas de reindustrialisation digne de ce nom en France avant très longtemps. C’est la raison pour laquelle se dégage de cette interview, un air de défaite pour la France et des idées « iconoclastes » pour trouver un ersatz de compétitivité qui, dans un monde ouvert comme il est, n’est qu’une projection purement intellectuelle. La reindustrialisation de la France ne peut se faire qu’en renonçant à la plupart des traités économiques et commerciaux qui lient ses poings et pieds ou en recalibrant drastiquement le niveau de vie des français sur une base qui correspond à leur réelle productivité contemporaine. Chose politiquement et socialement explosive. Mais comme le dit l’interviewé, les français sont dans un déficit significatif de compréhension des contraintes économiques mondiales et donc tout discours sur la compétitivité les effraie.
Donc en résumé ,depuis 40 ans les gouvernants successifs ont toujours fait des choix économiques d’une incompétence crasse à part si leur but était de faire de la France un pays sous développé et de la majorité de ses habitants des miséreux . Il est désormais évident que leur aveuglement continu atteste de ce choix dont évidemment ils ne souffrent pas .
La chine 🇨🇳 produit des dizaines de milliers d’ingénieurs, La France des dizaines de milliers de doctorants en psycho et science politique, Pas le même projet de société, je ne suis pas sûr que la stratégie français soit gagnante
MONOPOLES - LE RETOUR DE LA MISÈRE DES PEUPLES Le mal absolu de notre époque ce sont les milliardaires qui établissent des monopoles, détruisent le capitalisme en empêchant la concurrence et corrompent les gouvernements pour échapper à l'impôt et aux contraintes légales. Le phénomène s'est déjà produit aux États-Unis à la fin du 19 ième siècle et début du 20 ième. Les multimilliardaires de l'époque se nommaient Vanderbilt (les chemins de fer) Rockefeller (le pétrole) Carnegie (pour l'acier),J.P. Morgan ( la banque),Thomas Edison (l'électricité entre autres choses). Leurs monopoles leur permettaient de fixer les prix et d'appauvrir les masses qui réclamaient des conditions de vie plus humaines, mais en vain et cela malgré des grèves et des révoltes réprimées dans le sang. À eux trois Morgan, Carnegie et Rockefeller représentait mille milliards de dollars actuels dans une Amérique où 90% de la population vivait avec un revenu de moins de $100. par mois. Pour éviter d'avoir le gouvernement américain contre eux, car les élections de 1896 approchaient et que le candidat démocrate, William Bryan, promettait des réformes, ils formèrent une coalition, (on dirait maintenant une conspiration) dotée de plusieurs millions de dollars pour faire élire leur homme comme président. Cet homme se nommait William McKinley. Ils corrompirent la presse, menacèrent leurs employés de licenciement si Bryan était élu; le vote n'étant pas secret la menace fut efficace. Évidemment McKinley fut élu et tout demeura inchangé. Les milliardaires s'enrichirent davantage. J.P. Morgan, en sus de ses activités bancaires créa, par rachat et fusion, US STEEL qui devint la plus grosse aciérie des USA. Durant les 4 années qui suivirent, un jeune politicien républicain, Théodore Roosevelt, devint gouverneur de l'État de New-York et commença à règlementer les monopoles. Aux élections fédérales de 1900, les milliardaires reprirent leurs manège, mais sans parvenir à corrompre Teddy Roosevelt; alors, pour le neutraliser on lui offrit le poste de vice-président qui était plus honorifique que réel. À l'élection de 1900, McKinley fut réélu, mais en 1901 lors d'un déplacement, Leon Frank Czolgosz, un ouvrier licencié par J.P. Morgan lors de la création de U.S.STEEL, tira sur McKinley qui mourut huit jours plus tard. Le vice-président réformateur, Teddy Roosevelt, devint président. Un cauchemar pour les milliardaires. Malgré les manoeuvres de ces tyrans, une guerre sans merci débuta et après plusieurs procès retentissants, les monopoles furent démembrés. N'eut été de cette conjoncture imprévisible et unique, il n'y aurait pas eu de classe moyenne , ni aux États-Unis ni ailleurs et l'appétit de ces ogres aurait été sans fin. Aujourd'hui, les héritiers de ces tyrans que sont les Bill Gates, George Soros, Jeff Bezos, Warren Buffet, Elon Musk, Mark Zuckerberg et la clique de Davos ont compris la leçon. Ils ont corrompu tous les médias dominants en en devenant propriétaires, ont corrompus tous les partis politiques et les syndicats et neutralisé tous les opposants potentiels. Rien ne s'oppose plus à leur volonté de pillage des activités établies, par l'ubérisation, le vol des ressources nationales et internationales, le vol des épargnes par la spéculation boursière et par une inflation galopante etc. Qui sera le prochain Teddy Roosevelt ? Faudra-t-il un autre Leon Frank Czolgosz pour libérer les peuples victimes de ces démons insatiables ? ... Et on prétendra que l'histoire ne se répète pas. CE TEXTE A ÉTÉ ÉCRIT AVANT LE DÉBUT DE LA GUERRE EN UKRAINE. DE CE FAIT, DÉCOULE QUE LE SYSTÈME MONOPOLISTIQUE ANGLO-AMÉRICAIN SERA DÉTRUIT NON PAS PAR LE RECOURS AUX TRIBUNAUX AMÉRICAINS QUI SONT TOTALEMENT SOUMIS, MAIS À L'ÉMERGENCE DU NOUVEAU POUVOIR DE LA RUSSIE ET DE LA CHINE DONT LE CAPITALISME EST TRÈS DIFFÉRENT DU CAPITALISME ANGLO-AMÉRICAIN. UN NOUVEL ORDRE MONDIAL SE MET DÉSORMAIS EN PLACE DANS LEQUEL LES ANGLO-AMÉRICAINS NE SERONT PLUS DOMINANTS.
1:17:53 jouer sur ka consommation, pour l'augmenter... l'opposé de ce su'il faudrait faire, avec un point de vue plus karge, qui comprend l'environnement, l'énergie,.....
En désaccord sur la fin. C'est une vision de personne "qui en a les moyens". Pour la majorité des gens, ils ne consomment pas "parce qu'ils y sont poussés" mais ils déjà consomment le minimum syndical car ils y sont forcés par leur budget, et pour les voiture par exemple ils n'en achètent pas une "moderne" à cause de la publicité mais car c'est la quasi-totalité des modèles récents produits. C'est bien beau le discours de "consommer moins", mais de un il faut le mettre en parallèle avec les réalités de terrain (et macron a beau dire qu'il veut réindustrialiser, c'est un mensonge éhonté et c'est impossible dans le cadre de l'europe) et ce qui est nécessaire, et surtout, ceux qui seront visés par cette baisse de la consommation ne sont pas ceux qui surconsomment en premier lieu, encore une fois car ils sont limités de base par leurs propres finances.
L'idéologie selon laquelle on consommerait trop en période d'inflation est difficile à avaler. On produit n'importe comment et on privilégie les délocalisations par soucis du profit au détriment de tout le reste. Il faudrait sortir des échanges mondialisés. Produire sur notre territoire et pour y parvenir il faudrait abolir la propriété privée des grands moyens de production. Marx avait bien compris que le capitalisme est un problème en soi
Et surtout, les personnes surconsommant ne sont pas ceux sur qui les contraintes tomberaient en cas de lutte contre la "surconsommation", la majorité des gens se restreignant déjà de base simplement à cause de leur budget. C'est une vision de la société et de l'économie très axée "personnes aisées". Tout à fait pour les échanges mondialisés, et par extension l'europe est donc le coeur du soucis. Y comprit pour tout ce qui est écologie, j'adore tous ces pseudo-écolos parlants du drame climatique et voulant que tous les francais se limitent sur des choses qui ne changeront rien au final, par contre, les supertanker causés par le CETA ou autres accords européens, ce n'est apparemment pas un problème.
@@tsukicat3143 beaucoup d'intellectuels ont un biais petit bourgeois dans leurs analyses. Et surtout ils reprennent l'idéologie dominante sans jamais critiquer or on sait que ce sont des escrologistes qui font du blé avec du vent
Une précision... les gens qui travaillent dans un hôpital c'est la sécu ou l'état qui les payent? Quand il parle des dépenses liées aux fonctionnaires, qui sont stables depuis 1980 (!) Il compte que les fonctionnaires d'état ou il intègre toutes les collectivités territoriales ?
1:26:41 Certaines banques incitent au renouvellement du mobile et tablette sous peine de ne plus pouvoir réaliser des paiements ET consultation des comptes en ligne. Via un renouvellement des applications et techniques d'authentification. Le "vieil" accès par ordinateur étant bloqué.
Superbe vidéo qui me rappelle celle sur la définition du "progrès" technique de François Jarrige (toujours sur Elucid) ruclips.net/video/i65icff3g8k/видео.html Le vocabulaire qui aide nos politiques à faire avaler la pilule - alors qu'eux même n'y comprennent rien.
Je tombe de ma chaise...ce gars enfonce des portes ouvertes avec 30 ans de retard...Mais cet entretien a le mérite d'exposer clairement des évidences planquées sous le tapis par nos politiques
@67' A propos des conditions de travail. Rapport du ministère du travail. Les contraintes physiques dans le travail : positions inconfortables, se baisser, porter etc. En 1984 représentent 12% des salariats (1 personne sur 8 ) En 2022 c'est 34 % (1 travailleur sur 3), 3x plus. Les contraintes psychiques : pression, devoir rendre dans l'heure etc. En 1984 c'est 6% du salariat 1 personne sur 20 En 2022 c'est 35%... 6x plus, 1 personne sur 3 Est ce ça ce que le progrès technique, social, scientifique apportent ?
Merci. Une nuance, sur une confusion que j'entends souvent: la sécurité sociale (retraites et santé), n'est pas une dépense publique dans le sens d'impôts redistribués par l'Etat; ce sont des cotisations de tous les travailleurs, gérées par des caisses indépendantes, entièrement contrôlées par les travailleurs à l'origine. A chaque fois que l'Etat est intervenu dans la sécu - à travers des lois (67, 95, 2021, 23, etc.) - ce fut pour imposer des changements qui pénalisent son financement et sa qualité de solidarité non étatique (Elucid a d'ailleurs publié une excellent interview à ce propos).
C’est de plus en plus à gauche. Faut vraiment n’avoir jamais mis les pieds dans une entreprise pour penser que la compétitivité n’est qu’un concept du débat politique. Ça fait vraiment discussion d’intellectuels déconnectés.
Nos " dirigeants " ont bradé nos souverainetés ; politique, monétaire, alimentaire, énergétique....nous rendant dépendant de l'étranger et on se demande pourquoi tout s'écroule dans ce pays... " Mon ennemi c'est la Finance !"...Ben non François, c'est ton patron et tu l'as bien servi, comme tes predécesseurs.
Précarisation; terme négatif??? c'est lui qui le dit! C'est pourtant la base de la compétitivité. Heureusement , nous sommes en démocratie! Un peu d'humour ne peut nuire! :-)
Vous envisagez donc comme Jacques Généreux que nos dirigeants croient sincérement en cette idéologie mortifère ? J'aurais tendance comme Bégaudeau à les penser plus intelligents que ça. Donc plus malveillants, bien sûr
Très intéressant mais une grosse approximation (idéologique ?) sur la notion de pénibilité au travail : 01:06:19 il n'y a pas QUE des cadres qui travaillent dans des bureaux chauffés, climatisés etc...
Tout ceci est très intéressant. Toutefois d'autres courants profonds sont sous jacents tels que la démographie, la dette, l'appauvrissement des classes moyennes et ouvrières et faire partie de l'Europe. La caste et les groupes d'interets et banques qui controlent tout ne feront rien pour changer les choses bien au contraire. On peu donc refaire le monde tant que l'on veut, cela ne changera pas grand chose aux problèmes de bases qui génèrent la réalité d'un pays qui décline.
Compétitivité = dumping sociale, impôt, casse des services publiques, vente du patrimoine, contrôle de l'information, réduction de la liberté d'expression le tout conduit pas une classe politique au rabais
Olivier Berruyer, pourriez-vous faire un travail avec Pierre de Gaulle, petit-fils du général pour l'interroger sur sa pensée, et divers sujets liés sur la politique, l'Europe, les États-Unis... ?
Impossible ! Elucid ne reçoit que des gens certifiés de gauche ! Pierre de Gaulle a été reçu une heure durant par Élise Blaise dans le dernier Samedi Politique (30 sept.) sur TV Libertés, média d'extrême droite selon la doxa wikipédienne.
Ils nous apprends pas grand chose malheureusement. Encore une belle analyse de ce qui est fait avec le pourquoi mais très peu de proposition de ce qui peut faire réellement changer de paradigme comme on nous l'a dit pendant le COVID. Il a réussi à faire tout l'interview sans prononcer une seule fois le mot : protectionnisme.
Incroyable de parler aussi longtemps de la competitivite sans parler du role de la monnaie (passe, present) et de l'UE qui detient par traite les clefs de la politique industrielle et commerciale! La volonte de se demarquer absolument de ce qui est classe a "la droite de la droite" mene a des absurdites.
Hello Tout le monde critique ce système mais tout le monde s'informe pour savoir comment faire pour gagner plus d'argent ☹️ Pas de soucis... Ce système tourne en rond. J'ai moi aussi 4 employeurs en CESU 🤔 Compétition est aussi sociale : Comment faire plus pour gagner moins??? Bah! En bon entendeur, salut 😢
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Et pendant ce temps, le macron, continue à détruire notre nation 🥵
@@maxencebolzten4931 Je me faisais sensiblement la même réflexion.. En conclusion:
la France est bien victime d' une idéologie, et, pour simplifier, celle qui a forgé Macron.
La puissance pédagogique de cet entretien. Félicitation à toute l'équipe d'Elucid.
Merci Elucid
Invité absolument génial sur le plan pédagogique et de l'analyse
Sa thèse est plus que convaincante et on espère bien que cela va vite infuser le débat public
A nous d'y aider en remettant l'église au milieu du village - le dogme de la compétitivité dirige tout même ce qui ne le regarde pas et cela a fait bcp trop de mal ... ça doit s'arrêter
On ne pourra jamais être aussi compétitifs que quelqu'un d'un pays en voie de développement ou d'un pays pauvre, uniquement parce que rien que la nourriture en France coûte plus cher. Ce combat est perdu d'avance. Au final on rencontre les mêmes problématiques que lors de la première mondialisation (la France avait tout de même fait du protectionnisme) avec le résultat que l'on a connu (deux guerres mondiales, le fascisme, le communisme) comme une tentative de réancrer l'économie dans la société et de résoudre les problèmes de domination entre Etats, voir les travaux de Karl Polanyi.
Compétitivité croissance 'il faudra trouver autre chose
Comme toujours, Elucid au top avec ses invités de choix !
La compétitivité, la mondialisation de l'économie....enfin disons plus clairement l'exploitation de la misère du monde, non ? L'exploitation de l'homme
Un jour, tous s'apercevront qu'ils n'ont toujours qu'un luc pour s'asseoir 😏
@@claudieberthet8479 Le luc en question pouvant être botté d'abondance...
@@tomarkayan7677 et sans restriction 😉
très brillant et complet discours
Élucidé sommes nous! merci
Il n'y a pas eu d'illusion de qui que ce soit, simplement un calcul pour obtenir des marges toujours plus importantes sur les travailleurs, voilà où nous ont menés ces politiques, en particulier les politiques européennes et l'euro, la France est sur le chemin de la ruine : dette, déficit commercial, chômage, inflation, désindustrialisation, et je n'évoque même pas le recul des libertés, la corruption des élites, la répression, etc...
C'est une simplification! Je pense que c'est simplement le fait que les salaires et les impôts (dans les entreprises privées) diminuent les dividendes. Tout est une question de dividendes.
@@user-xg6zz8qs3q Oui bien sûr, c'est la soif de dividendes qui guide ces politiques
De très haute tenue, comme d'habitude !
Toujours un plaisir d'écouter Elucid
Alors là ! Bravo pour la qualité de votre invité ! Propos passionnant et très facile de compréhension.
Comme toujours, entretiens enrichissants.. quelque soit son opinion. L'abonnement au site apporte beaucoup d'infos et de graphiques pour bien moins cher que la presse éco.
Merci beaucoup ! 🙏
Merci ELUCID ♥️
VOUS ÊTES EXCELLENT 👍comme toujours
Merci Elucid de participer à votre manière à l'Education Populaire avec des entretiens de qualité et des invités compétents dans leurs champs respectifs de compétence.
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Ce monsieur est absolument remarquable. Merci.
Information majeure sur la mise en abîme de la politique macroniste. Une révolution de l'intérieur ? Merci Elucid, merci Benjamin Brice
@32:38 "On a l’idée que : Créer un emploi marchand est toujours bon, créer un emploi non marchand est toujours une mauvaise chose"
Plus le temps passe et plus j’ai l’impression(plus je suis totalement convaincu) que moins il y a d’intermédiaires à payer, plus le consommateur est gagnant. ( Banque, Vêtements, alimentaires, etc). Alors même si ce n’est pas une vérité absolue, je me dis que les gens finiront par le comprendre.
Donc, vous êtes d'accord pour développer le parc nucléaire français ⚡
pour info, quand ils est employé par un économiste, "emploi marchand" signifie secteur privé. prof dans le public (fonctionnaires) : emploi non marchand, prof dans le privé : emploi marchand
UN EXPOSÉ CLAIR ET ÉCLAIRANT. MERCI POUR VOTRE CONTRIBUTION À NOTRE RÉFLEXION ET À NOTRE COMBAT CONTRE L'ASSERVISSEMENT AU GRAND CAPITAL ANGLO-AMÉRICAIN. CET ASSERVISSEMENT DOIT CESSER.
Et la compétitivité des classes dirigeantes?
Quelle est la situation de la classe dirigeante française par rapport à celles des autres pays dans le monde?
Comment se situe-t-elle par rapport à la situation moyenne de la classe dirigeante dans le monde? - comparaison favorite des mondialistes lorsqu'il s'agit de la charge salariale -
Comment se situe-t-elle par rapport à la situation globale moyenne européenne?
Comment se situe-t-elle par rapport à la situation des autres pays européens pris en particulier? - comparaison favorite des européistes lorsqu'il s'agit de la charge salariale -
S'alignent-t-elles par le bas? par le haut? par la moyenne? ou est-ce un sujet qui ne les concerne pas?
Merci le choix judicieux de vos intervenants et pour la qualité de votre questionnement 👏👏👏
je suis évidemment abonné à ELUCID, juste retour des choses
encore un entretien très pertinent, qui rappellent les propos prophétiques d'Albert Jacquard sur la compétitivité
L'analyse Benjamin Brice est très bonne.
Toutefois , bémol : il traite et compare la compétitivité des pays comme si cela résultait d'une volonté du pays tout entier, et, par extension, comme une volonté (planificatrice) des états.
Or, depuis De Gaulle (que je n'idéalise pas), le (néo)libéralisme s'étant installé partout, l’État , méga-encouragé par l'UE, s'est interdit de planifier ou simplement d'orienter les entreprises à suivre une quelconque politique industrielle. Sans compter que nos dirigeants n'auraient pas du tout le niveau pour le faire.
Les différences entre pays découleraient donc, plutôt, de différences d'idiosyncrasie industrielle.
Du coup, on ne peut pas reprocher aux États, à Macron par exemple, leur politique industrielle sur laquelle ils cultivent soigneusement leur impuissance.
Et oui, nous sommes pourrifiés par des parasites, au vrai sens du terme.
Elucid une chaine d'intérêt public !
Merci, super point de vue, cela apporte pas mal de chose pour réfléchir.
L'excellence toujours au rendez vous sur votre chaîne, merci beaucoup !
Brice Benjamin. Brillantisime !
Toujours excellent Olivier Berruyer en avocat du diable malicieux ! mdr.
Damned , encore un entretien qui a l'air intéressant. Moi qui veut freiner ma conso YT , c'est mal parti ! 😅
😄
🤝😉😂
Vous pouvez freiner en réduisant la qualité d'image dans les paramètres de visionnage 😉
Aaaah aaaah 3:02 : « Qu’est-ce qui ne fonctionne pas dans notre système démocratique ». 😡😡 On est pas et on a jamais été en démocratie !! J’en peux plus... Je pense, Mr. Berruyer, qu’il ne faut pas laisser passer des énormes erreurs comme cela sans poser la question : « Pour vous on est bien en démocratie actuellement ? C’est évident ?»
Merci pour cette entrevue très intéressante, j'ai beaucoup appris.
"Dans l’esprit de nos gouvernants, nous n’avons pas le choix… et ils pensent sincèrement que cela est nécéssaire". Pourquoi pas. Mais il ne faut pas rejeter l’idée que cela pourrait être du pur cynisme. Qu’ils ne cherchent qu’à protéger leur classe sociale. Que les riches restent riches et qu’ils le soient de plus en plus, quitte à appauvrir le reste de la population.
Ils sont cyniques et psychopathes.
Excellent analyste content de découvrir ce Monsieur
Excellent, s’il faut résumer,écouter les 5 dernières minutes.
Cette conversation est très agréable à suivre.
Le mot "compétitivité" est simplement un mot clé de leur littérature libérale comme "liberté (d'entreprendre)", "propriété privée", "fonctions régaliennes", "État voleur" , etc. etc.
Mais est aussi apprécié dans le petit guide du capitalisme mondialisé dans les catégories "Ils nous font chier avec leur code du travail", "Comment délocaliser intelligemment ?", "comment faire payer le contribuable deux fois ?", "Quelles doses de poison pouvez-vous mettre dans l’alimentation avant de créer un problème de santé publique ?"
Bien vu. Ils sont dans une doctrine utopiste contre productive. La compétitivité ne se fera jamais en gavant des entreprises du CAC40 faillitaire a grand coup d'aide sans concession dans le seul but de faire fructifier les actions de certains ministre/député ou de maintenir leur réseau de bon donateurs au moment des élections.
Ce ne sont pas forcément les mêmes qui utilisent ces mots magiques et, surtout, encore une fois, cela n'a rien à voir avec une quelconque littérature libérale, mais beaucoup avec le capitalisme, jadis entrepreneurial, industriel, désormais financier et prédateur (faire de l'argent avec de l'argent via des machines).
Passionnant cet éclairage historique et systémique sur cette notion, toujours laissée floue par nos "gouvernants", de compétitivité. Une référence pour discuter avec ceux qui foncent dans le mur sans se poser plus de questions... Merci beaucoup 🙏, je partage ! 👍
Superbe entretien!!!!!
L'énergie est le nerf de la guerre qu'elle soit économique ou militaire. Dès lors la compétitivité associée à un retour de l'impérialisme en Europe est mortifère. L'Europe en a connu les conséquences pour sauver le capitalisme par deux fois au XXème siècle mais il faut croire que ça n'a pas suffit. Merci Elucid pour cet entretien
A quoi sert LA COMPETIVITE, si cela ne profite pas au plus grand nombre , et aux couches spéciales les plus fragiles?
@@pierrecoissac8352 Elle sert l'intérêt particulier d'une minorité dominante.
1:11:53 "La désindustrialisation qui a été une catastrophe énorme dans le pays, n'a pas été ressentit comme telle par les classes dirigeantes."
Evidemment, car la mondialisation a toujours été le choix de sacrifier les travailleurs pour le bien-être de la bourgeoisie apatride, atalienne, sans-frontière, mondialisée.
Et ça a très bien fonctionné vu l'explosion des inégalités.
Le fossé entre le peuple et ses élites est désormais d'une telle profondeur, qu'à long terme, l'alternative semble être le fascisme ou la guerre civile. A moins qu'un sursaut démocratique inespéré permettent à un gouvernement élu de liquider l'élite pour que le pays puisse enfin changer de trajectoire.
Je ne suis pas en total accord avec tout ce discours, en revanche elle permet d’ouvrir le débat et c’est bien la l’essentiel.
Belle interview
J’ai entendu un journaliste économique québécois dire qu’avant d’acheter un objet, il n’y a qu’une seule question à ce poser : « En à tu vraiment besoin » elle résume tout en terme de consommation que ce soit individuel ou collectif
Encore une Masterclass sur la classe de nos maîtres.
Je suis amoureuse🥰Benjamin Brice🤩
Voilà une jolie personne pleine de bon sens et d'éloquence avec un bel esprit vif capable de livrer des analyses tout à fait brillantes.
Merci Elucid de nous apporter à chacune de vos émissions de la matière à penser et nous éclairer pour remettre en question la doxa qui nous assomme de sa grotesque propagande😘
Tiens, une amoureuse de la vie 🤗
Yes, une analyse brillante. Concise, sans fumisterie 😁
J'en suis à 1h25 de l'émission et aucun mot sur les actionnaires et l'augmentation magistrale des dividendes qui vont dans leur poche !!! Ni aucun mot sur l'optimisation fiscale alors que les même recoivent des subventions avec nos impots d'ou l'augmentation des dividendes !!! Cela n'a sans doute pas de pouvoir de nuisance sur nos economies...🙄
Compétitivité c'est juste un euphémisme pour profitabilité, qui est la raison d'être de toute entreprise capitaliste. Biensûr que pour la classe dominante tout doit être sacrifié à la profitabilité, ce monsieur nous répète sans dire les termes ce que les socialistes nous disent depuis le XIXeme siècle.
Génial. Éclairant.
Merci pour ce contenu interessant
Comme toujours, un excellent entretien passionnant sur cette chaîne. Merci pour le travail d'une qualité exceptionnelle.
1:13:30 : les discours changent...
Les discours des nantis oui. Mais la catastrophe de la mondialisation avait été annoncée, tous le monde savait que la compétition résulterait sur des gagnants (bien riche) et des perdants bien pauvre.
Notre invité propose des analyses intéressantes, mais il enfonce beaucoup de portes ouvertes ou nous prend pour des arriérés.
Étonnamment, il admet lui même faire parti de cette caste de dirigeants qui ont gardés des œillères si longtemps...
Encore une fois merci.
Moi au boulot quand on m'a dit qu'on était en compétition avec les indiens ou les chinois, ça m'a fait plutôt marrer ! Je pense que leur discours était tenu pour qu'inconciemment, les salariés fassent des heures supplémentaires Gratos ! 😭😭
La compétitivité, c'est tout tirer vers le bas....
@@thesubstanceofdreams8555
Faire les choses efficacement, c'est une chose...
Mais vouloir faire toujours plus à toujours moins cher amène forcément à des dérives telles qu'on les connaît si il n'y a pas un état fort et souverain pour encadrer.
Mais sinon, oui, nos politiques ont clairement poncé l'héritage de notre industrie jusqu'à la moelle !
L'envergure était bien là !
Mais elle à été délaissée...
Et par pour de bonnes raisons .
Entrevue intéressante comme d'habitude, vous faites mieux que thinkerview et c'est trééés bien.
24ième minute, explication cruciale sur comment une partie de la classe politique continue à nous baratiner sur l'inefficacité de l'augmentation des dépenses publiques ...alors que tout le monde à remarqué depuis plusieurs années voire décennies le délabrement des branches du services public en France...un grand merci à ELUCID qui pour le coup devrait être subventionné par l'Etat
B. Brice est bien complaisant vis à vis de Macron, dommage car sur le reste il est d’une lucidité implacable. Je n’ai jamais cru à la France sans usine, je suis étonné que les politiques aie pu y croire… il ne faudra pas compter sur Macron pour ré industrialiser la France. § ans de Macron c’est pas rien et tout S’est dégradé…
ENTRETIEN ECLAIRANT SUR LES ENJEUX FUTURS ,MERCI DE NOUS AIDER A REPRENDRE POSSESSION DU DESTIN DE LA FRANCE...
On récolte ce qu'on sème, le seul souci, c'est que c'est les dirigeants qui sèment et les peuples qui trinquent. L'injustice ça se paye un jour ou l'autre !
Très intéressant comme d,habitude. Le blocage est pour beaucoup dû à l,arrogance et à l,avidité matérielles et des privilèges des dirigeants par rapport à la vie réelle de la grande majorité des gens. Eux ne baisseront pas leur consommation , au contraire. Il n,y a aucune volonté de support social mais plutôt du grand copinage avec les lobbies. Les "bureaux d,études genre Mc kinsey" sont très utiles à leurs intérêts et font du lavage de cerveaux dans les écoles commerciales. La population est méprisée mais plus nombreuse, et ça leur fait peur. D,où retrait constant et plus rapide de la démocratie.
Pour la sécurité sociale c'est Ambroise CROIZAT qui l'a mis en place politiquement, après Pierre LAROQUE n'en était que l'exécutant technique de la haute fonction publique de l'époque…
Certains devraient voir "La Sociale" de Gilles Perret. Tout y est tellement bien expliqué !
Ouais enfin le mec n'était pas tout seul, exécuter c'est une partie importante du boulot
@@guillaumejeremia8779 Surtout que l'exécutant faisait surtout marner ses subalternes et eux mêmes...
Comme dans toute bonne armée mexicaine.
Des toxicomanes...
@@guillaumejeremia8779 La vraie question c'est pourquoi on ne parle que de l'exécutant technique hiérarchique (adhérent de l'équivalent CGC à l'époque) pour le mettre en place dans l'existant, qui effectivement donnait des ordres à des subalternes, et non de celui du CNR qui en décidait la mise en place politique ?
Pire pourquoi il y avait une volonté d'effacer la mémoire historique d'Ambroise CROISAT ?
Si cela n'avait pas été la CGT de l'Unédic avec l'appui de FO (j'étais salarié Unédic à l'époque) qui avait monté un combat contre l'effacement par le MEDEF/CFDT de sa mémoire, avec aussi l'action culturelle au travers du film la sociale, vous n'en serait rien de ces manigances de la banque de placements (qui spolient la parole de vrais employeurs comme celles de la CPME) grâce à son statut d'association (qui n'est pas un syndicat et donc ne devrait rien avoir à décider)…
On pourrait récupérer les masques sur les plages, dans les campagnes et montagnes par exemple 😏😤On se masque la vérité 😖 Merci Élucid 👍👏🌹
MERCI
54:21 quand il parle que des efforts ont été demandés aux salariés,, j'attrape de l'urticaire. C'est quoi l'effort ? C'est une baisse de salaire.... utiliser les bons mots est important. Faire un effort est valorisant, se crever au travail pour pas grand chose, c'est plus clair
Entretien passionnant et enrichissant. Merci Olivier! :-)
A quand un entretien avec Bruno Patino sur l'aliénation intellectuelle au numérique...? ;-)
Qd M. Brice dit "moins de fonctionnaires", de quels fonctionnaires il parle? Parce qu'il me semble que le nombre d'inutiles a explosé : ministres, députés, hauts conseillers, ceux qu'on connait et ceux qu'on ne voit jamais.
Non, il ne parle pas de ces fonctionnaires parasites, que vous mentionnez à juste titre.
On fait comment pour concurrencer les chinois dans un marché ouvert aux quatre vents? C'est une blague! Avec un cout de la vie en France tel qu'il est actuellement, avec une énergie la plus chère au monde sans matières premières en restant dans l'ue!!!! Heu ça vas pas être possible a moins de coucher sous un pont! Et l’article 63 du TFUE on en parle pas???
Pourquoi pas un peu de protectionnisme, en forçant que les produits importés soient soutenables et recyclables, ça freinerait les Chinois
Tout simplement parceque le ' protectionnisme ' vous est interdit dans le marché européen ! Merci attali.....
Tous chinois demain= zéro guerre commerciale où autre 😂
Zéro guerre en restant dans l'UE et l'OTAN ?
Oulala faut arrêter de fumer la vous êtes en train d'attaquer la moquette ... pas bon pour le dernier neurone fonctionnel....
M. Brice parle de la France comme si c'était un pays normal. Or il ne l'est pas. Qd Macron a été intronisé en juin 2022 (2e mandat hélas), Marisol Touraine lui a dit : "Maintenant tu as les mains libres." La macronie est une vaste entreprise de démolition programmée du pays. Vs pouvez faire toutes les études que vs voulez, tenter d'être rationnels... tant qu'on ne dégagera pas la clique qui nous gouverne, nous irons vers la défaite.
Une phrase qu’on ne peut pas oublier ainsi que les caresses faites sur cette personne vêtue de jaune criard…mais désormais on sait … « monsieur » est très tactile.🥀
Les politiques de compétitivité, plus on y va, plus le déficit commercial se creuse. Plus on essaye, plus ça rate, plus on y va...
Et après on se demande pourquoi il y a une perte de confiance...
SI ça avait marché, je pense qu'on aurait été nombreux à se dire "ok on n'était pas d'accord mais les résultats sont là..."... mais là, on se serre la ceinture depuis quarante ans... où sont les résultats à part dans les poches de nos milliardaires ?
Bruno demande des usines... c'est ça... on va encore baisser le cout du travail et donner des millions/milliards pour que des gens viennent installer une usine, acheter des machines, mettre les machines sur des trains (plus écologique que les camions, c'est bon pour la RSE) direction la Roumanie, fermer l'usine avec la larme à l'oeil de circonstance, garder les millions... merci Bruno et à la prochaine.
Et pendant ce temps, le brillant économiste écrivain et son ami président-épidémiologiste-retour-de-l-être-aimé regarderont la courbe du déficit commercial en y cherchant desespéremment la trace d'un renflement brun en se demandant pourquoi ça n'a pas marché.
On oublie de dire une chose importante sur la compétitivité : la valeur de la monnaie. La fin de la désindustrialisation française vient de là, quand l'euro valait 1,8 dollars (à la suite de la crise de 2008 on a tardé à dévaluer l'euro, on avait même monté les taux d'intérêt pour lutter contre la faible inflation). Les produits français à 100 euros valaient 180 dollars, bonjour la compétitivité !!!
Une monnaie forte avantage ceux qui possèdent de l'argent (gain de pouvoir d'achat vis-à-vis des produits importés) alors qu'une monnaie moins forte favorise ceux qui travaillent (recul du chômage et gains de productivité).
Merci.
L'accent mis sur la compétitivité n'est qu'un outil rhétorique servant à justifier le dumping social systématique.
L'objectif n'a jamais été d'élever le niveau de vie du pays, de soutenir la croissance ou le modèle social Français, mais de laminer les salaires, de démolir les leviers de négociations des travailleurs.
La bourgeoisie parle de compétitivité uniquement pour dégrader le travail. Pour rien d'autre.
Magistral ! Enfin on voit un peu de concret de ce fameux art opératif
Bizarre de ne pas mentionner que le succès de l'Allemagne à partir des années 2000 tient à la main d'oeuvre éduquée et bon marché venue des anciens pays de l'Est et au gaz russe bon marché. Tandis qu'elle torpillait l'énergie nucléaire française et siphonnait l'industrie française avec le soutien des Américains. Aujourd'hui la France est un des premiers importateurs des produits allemands, bien avant la Chine.
où l'on voit que benjamin brice prêche pour la sobriété et vend le principe que les français doivent encore faire des efforts comme l'ont fait les allemands, en omettant de parler de ce qui dessert son discours qui est très orienté et manque singulièrement d'honnêteté à plusieurs reprises. il dédouane les zélites un peu trop. finalement de la propagande enrobée dans un joli discours émaillé de quelques vérité pour lui donner un beau vernis.
Effectivement, son constat et analyse sur le succès de l’Allemagne, et à contrario, le plongeon de la France, sont courts.
Même si l’Allemagne a été « radicale » dans sa politique de compression salariale et sa promotion des mini jobs, sa compétitivité ne vient pas des personnes en bas de l’échelle sociale avec des faibles salaires.
Un des éléments fondamentaux de la compétitivité allemande (hollandaise ou toute autre économie à succès en Zone €) est la robotisation poussée des chaînes de production et les effets d’échelle qui en résultent.
En terme de robots industriels, L’Allemagne, c’est plus du double d’appareils installés pour 10000 employés que la France.
C’est le pays, le plus automatisé d’Europe, le 3eme dans le monde.
En aparté, la Corée du Sud c’est plus de 2 fois le taux de robotisation de l’Allemagne ce qui vous explique les raisons pour lesquelles les voitures, téléphones, électroménager, navires, centrales nucléaires coréennes etc, etc, inondent le monde.
Avant peu, l’économie de la Corée dépassera celle de la France.
La robotisation est un investissement coûteux qui ne se justifie pas seulement en raison des coûts salariaux élevés mais aussi et surtout parce que la production qui en résulte est très importante, comporte un minimum de défauts et peut être facilement modifiée sans besoin de long réajustement comme cela serait nécessaire avec des « humains » à la manœuvre.
En résumé, deux caractéristiques qui manquent cruellement à l’industrie française qui est notoirement sous capitalisée et dont bon nombre de ses chefs d’entreprise n’ambitionnent pas de labourer les marchés hors de leurs frontières nationales.
Et comme l’écart continue de se creuser, il n’y aura pas de reindustrialisation digne de ce nom en France avant très longtemps.
C’est la raison pour laquelle se dégage de cette interview, un air de défaite pour la France et des idées « iconoclastes » pour trouver un ersatz de compétitivité qui, dans un monde ouvert comme il est, n’est qu’une projection purement intellectuelle. La reindustrialisation de la France ne peut se faire qu’en renonçant à la plupart des traités économiques et commerciaux qui lient ses poings et pieds ou en recalibrant drastiquement le niveau de vie des français sur une base qui correspond à leur réelle productivité contemporaine. Chose politiquement et socialement explosive. Mais comme le dit l’interviewé, les français sont dans un déficit significatif de compréhension des contraintes économiques mondiales et donc tout discours sur la compétitivité les effraie.
Donc en résumé ,depuis 40 ans les gouvernants successifs ont toujours fait des choix économiques d’une incompétence crasse à part si leur but était de faire de la France un pays sous développé et de la majorité de ses habitants des miséreux . Il est désormais évident que leur aveuglement continu atteste de ce choix dont évidemment ils ne souffrent pas .
La chine 🇨🇳 produit des dizaines de milliers d’ingénieurs,
La France des dizaines de milliers de doctorants en psycho et science politique,
Pas le même projet de société, je ne suis pas sûr que la stratégie français soit gagnante
MONOPOLES - LE RETOUR DE LA MISÈRE DES PEUPLES
Le mal absolu de notre époque ce sont les milliardaires qui établissent des monopoles, détruisent le capitalisme en empêchant la concurrence et corrompent les gouvernements pour échapper à l'impôt et aux contraintes légales. Le phénomène s'est déjà produit aux États-Unis à la fin du 19 ième siècle et début du 20 ième. Les multimilliardaires de l'époque se nommaient Vanderbilt (les chemins de fer) Rockefeller (le pétrole) Carnegie (pour l'acier),J.P. Morgan ( la banque),Thomas Edison (l'électricité entre autres choses). Leurs monopoles leur permettaient de fixer les prix et d'appauvrir les masses qui réclamaient des conditions de vie plus humaines, mais en vain et cela malgré des grèves et des révoltes réprimées dans le sang. À eux trois Morgan, Carnegie et Rockefeller représentait mille milliards de dollars actuels dans une Amérique où 90% de la population vivait avec un revenu de moins de $100. par mois. Pour éviter d'avoir le gouvernement américain contre eux, car les élections de 1896 approchaient et que le candidat démocrate, William Bryan, promettait des réformes, ils formèrent une coalition, (on dirait maintenant une conspiration) dotée de plusieurs millions de dollars pour faire élire leur homme comme président. Cet homme se nommait William McKinley. Ils corrompirent la presse, menacèrent leurs employés de licenciement si Bryan était élu; le vote n'étant pas secret la menace fut efficace. Évidemment McKinley fut élu et tout demeura inchangé. Les milliardaires s'enrichirent davantage. J.P. Morgan, en sus de ses activités bancaires créa, par rachat et fusion, US STEEL qui devint la plus grosse aciérie des USA. Durant les 4 années qui suivirent, un jeune politicien républicain, Théodore Roosevelt, devint gouverneur de l'État de New-York et commença à règlementer les monopoles. Aux élections fédérales de 1900, les milliardaires reprirent leurs manège, mais sans parvenir à corrompre Teddy Roosevelt; alors, pour le neutraliser on lui offrit le poste de vice-président qui était plus honorifique que réel. À l'élection de 1900, McKinley fut réélu, mais en 1901 lors d'un déplacement, Leon Frank Czolgosz, un ouvrier licencié par J.P. Morgan lors de la création de U.S.STEEL, tira sur McKinley qui mourut huit jours plus tard. Le vice-président réformateur, Teddy Roosevelt, devint président. Un cauchemar pour les milliardaires. Malgré les manoeuvres de ces tyrans, une guerre sans merci débuta et après plusieurs procès retentissants, les monopoles furent démembrés. N'eut été de cette conjoncture imprévisible et unique, il n'y aurait pas eu de classe moyenne , ni aux États-Unis ni ailleurs et l'appétit de ces ogres aurait été sans fin.
Aujourd'hui, les héritiers de ces tyrans que sont les Bill Gates, George Soros, Jeff Bezos, Warren Buffet, Elon Musk, Mark Zuckerberg et la clique de Davos ont compris la leçon. Ils ont corrompu tous les médias dominants en en devenant propriétaires, ont corrompus tous les partis politiques et les syndicats et neutralisé tous les opposants potentiels. Rien ne s'oppose plus à leur volonté de pillage des activités établies, par l'ubérisation, le vol des ressources nationales et internationales, le vol des épargnes par la spéculation boursière et par une inflation galopante etc. Qui sera le prochain Teddy Roosevelt ? Faudra-t-il un autre Leon Frank Czolgosz pour libérer les peuples victimes de ces démons insatiables ? ... Et on prétendra que l'histoire ne se répète pas.
CE TEXTE A ÉTÉ ÉCRIT AVANT LE DÉBUT DE LA GUERRE EN UKRAINE. DE CE FAIT, DÉCOULE QUE LE SYSTÈME MONOPOLISTIQUE ANGLO-AMÉRICAIN SERA DÉTRUIT NON PAS PAR LE RECOURS AUX TRIBUNAUX AMÉRICAINS QUI SONT TOTALEMENT SOUMIS, MAIS À L'ÉMERGENCE DU NOUVEAU POUVOIR DE LA RUSSIE ET DE LA CHINE DONT LE CAPITALISME EST TRÈS DIFFÉRENT DU CAPITALISME ANGLO-AMÉRICAIN. UN NOUVEL ORDRE MONDIAL SE MET DÉSORMAIS EN PLACE DANS LEQUEL LES ANGLO-AMÉRICAINS NE SERONT PLUS DOMINANTS.
Une magnifique lesson de Politique Economique (1980-2023)
1:17:53 jouer sur ka consommation, pour l'augmenter... l'opposé de ce su'il faudrait faire, avec un point de vue plus karge, qui comprend l'environnement, l'énergie,.....
Les ressources métalliques...
En désaccord sur la fin. C'est une vision de personne "qui en a les moyens". Pour la majorité des gens, ils ne consomment pas "parce qu'ils y sont poussés" mais ils déjà consomment le minimum syndical car ils y sont forcés par leur budget, et pour les voiture par exemple ils n'en achètent pas une "moderne" à cause de la publicité mais car c'est la quasi-totalité des modèles récents produits. C'est bien beau le discours de "consommer moins", mais de un il faut le mettre en parallèle avec les réalités de terrain (et macron a beau dire qu'il veut réindustrialiser, c'est un mensonge éhonté et c'est impossible dans le cadre de l'europe) et ce qui est nécessaire, et surtout, ceux qui seront visés par cette baisse de la consommation ne sont pas ceux qui surconsomment en premier lieu, encore une fois car ils sont limités de base par leurs propres finances.
L'idéologie selon laquelle on consommerait trop en période d'inflation est difficile à avaler. On produit n'importe comment et on privilégie les délocalisations par soucis du profit au détriment de tout le reste. Il faudrait sortir des échanges mondialisés. Produire sur notre territoire et pour y parvenir il faudrait abolir la propriété privée des grands moyens de production. Marx avait bien compris que le capitalisme est un problème en soi
Et surtout, les personnes surconsommant ne sont pas ceux sur qui les contraintes tomberaient en cas de lutte contre la "surconsommation", la majorité des gens se restreignant déjà de base simplement à cause de leur budget. C'est une vision de la société et de l'économie très axée "personnes aisées".
Tout à fait pour les échanges mondialisés, et par extension l'europe est donc le coeur du soucis. Y comprit pour tout ce qui est écologie, j'adore tous ces pseudo-écolos parlants du drame climatique et voulant que tous les francais se limitent sur des choses qui ne changeront rien au final, par contre, les supertanker causés par le CETA ou autres accords européens, ce n'est apparemment pas un problème.
@@tsukicat3143 beaucoup d'intellectuels ont un biais petit bourgeois dans leurs analyses. Et surtout ils reprennent l'idéologie dominante sans jamais critiquer or on sait que ce sont des escrologistes qui font du blé avec du vent
Une précision... les gens qui travaillent dans un hôpital c'est la sécu ou l'état qui les payent? Quand il parle des dépenses liées aux fonctionnaires, qui sont stables depuis 1980 (!) Il compte que les fonctionnaires d'état ou il intègre toutes les collectivités territoriales ?
Avec Macron au fauteuil de Kirk et Lemaire comme ingénieur de vaisseau, ça va pas s'améliorer à l'avenir. 😂😢
CID est un suffix ds ÉLUCID
😇
1:26:41 Certaines banques incitent au renouvellement du mobile et tablette sous peine de ne plus pouvoir réaliser des paiements ET consultation des comptes en ligne. Via un renouvellement des applications et techniques d'authentification. Le "vieil" accès par ordinateur étant bloqué.
Superbe vidéo qui me rappelle celle sur la définition du "progrès" technique de François Jarrige (toujours sur Elucid) ruclips.net/video/i65icff3g8k/видео.html
Le vocabulaire qui aide nos politiques à faire avaler la pilule - alors qu'eux même n'y comprennent rien.
Je tombe de ma chaise...ce gars enfonce des portes ouvertes avec 30 ans de retard...Mais cet entretien a le mérite d'exposer clairement des évidences planquées sous le tapis par nos politiques
Tout à fait d'accord avec vous. Cela fait 20 ans que l'on a constaté ce problème. Autrefois il y avait des réglementations sur les importations
@67' A propos des conditions de travail.
Rapport du ministère du travail.
Les contraintes physiques dans le travail :
positions inconfortables, se baisser, porter etc.
En 1984 représentent 12% des salariats (1 personne sur 8 )
En 2022 c'est 34 % (1 travailleur sur 3), 3x plus.
Les contraintes psychiques : pression, devoir rendre dans l'heure etc.
En 1984 c'est 6% du salariat 1 personne sur 20
En 2022 c'est 35%... 6x plus, 1 personne sur 3
Est ce ça ce que le progrès technique, social, scientifique apportent ?
Merci. Une nuance, sur une confusion que j'entends souvent: la sécurité sociale (retraites et santé), n'est pas une dépense publique dans le sens d'impôts redistribués par l'Etat; ce sont des cotisations de tous les travailleurs, gérées par des caisses indépendantes, entièrement contrôlées par les travailleurs à l'origine. A chaque fois que l'Etat est intervenu dans la sécu - à travers des lois (67, 95, 2021, 23, etc.) - ce fut pour imposer des changements qui pénalisent son financement et sa qualité de solidarité non étatique (Elucid a d'ailleurs publié une excellent interview à ce propos).
C’est de plus en plus à gauche. Faut vraiment n’avoir jamais mis les pieds dans une entreprise pour penser que la compétitivité n’est qu’un concept du débat politique. Ça fait vraiment discussion d’intellectuels déconnectés.
excellent, quel taquin cet olivier.
Nos " dirigeants " ont bradé nos souverainetés ; politique, monétaire, alimentaire, énergétique....nous rendant dépendant de l'étranger et on se demande pourquoi tout s'écroule dans ce pays...
" Mon ennemi c'est la Finance !"...Ben non François, c'est ton patron et tu l'as bien servi, comme tes predécesseurs.
Précarisation; terme négatif??? c'est lui qui le dit!
C'est pourtant la base de la compétitivité.
Heureusement , nous sommes en démocratie! Un peu d'humour ne peut nuire! :-)
Vous envisagez donc comme Jacques Généreux que nos dirigeants croient sincérement en cette idéologie mortifère ? J'aurais tendance comme Bégaudeau à les penser plus intelligents que ça. Donc plus malveillants, bien sûr
Très intéressant mais une grosse approximation (idéologique ?) sur la notion de pénibilité au travail : 01:06:19 il n'y a pas QUE des cadres qui travaillent dans des bureaux chauffés, climatisés etc...
Tout ceci est très intéressant. Toutefois d'autres courants profonds sont sous jacents tels que la démographie, la dette, l'appauvrissement des classes moyennes et ouvrières et faire partie de l'Europe. La caste et les groupes d'interets et banques qui controlent tout ne feront rien pour changer les choses bien au contraire. On peu donc refaire le monde tant que l'on veut, cela ne changera pas grand chose aux problèmes de bases qui génèrent la réalité d'un pays qui décline.
Compétitivité = dumping sociale, impôt, casse des services publiques, vente du patrimoine, contrôle de l'information, réduction de la liberté d'expression le tout conduit pas une classe politique au rabais
Olivier Berruyer, pourriez-vous faire un travail avec Pierre de Gaulle, petit-fils du général pour l'interroger sur sa pensée, et divers sujets liés sur la politique, l'Europe, les États-Unis... ?
Impossible ! Elucid ne reçoit que des gens certifiés de gauche ! Pierre de Gaulle a été reçu une heure durant par Élise Blaise dans le dernier Samedi Politique (30 sept.) sur TV Libertés, média d'extrême droite selon la doxa wikipédienne.
Voir le numéro des crises de 2019. Albert Jacquard : « On est en train de sélectionner les gens les plus dangereux »... Un excellent complément !
Ils nous apprends pas grand chose malheureusement. Encore une belle analyse de ce qui est fait avec le pourquoi mais très peu de proposition de ce qui peut faire réellement changer de paradigme comme on nous l'a dit pendant le COVID. Il a réussi à faire tout l'interview sans prononcer une seule fois le mot : protectionnisme.
Et frexit
Interview très intéressante, manque une analyse monétaire peut-être pour éclairer la perte de compétitivité de la France face au Yuan chinois.
S'il vous plait pourriez-vous partager la source du graphe sur la productivité horaire par pays ? Affiché à 50: 09
Incroyable de parler aussi longtemps de la competitivite sans parler du role de la monnaie (passe, present) et de l'UE qui detient par traite les clefs de la politique industrielle et commerciale! La volonte de se demarquer absolument de ce qui est classe a "la droite de la droite" mene a des absurdites.
Hello
Tout le monde critique ce système mais tout le monde s'informe pour savoir comment faire pour gagner plus d'argent ☹️
Pas de soucis...
Ce système tourne en rond.
J'ai moi aussi 4 employeurs en CESU 🤔
Compétition est aussi sociale :
Comment faire plus pour gagner moins???
Bah! En bon entendeur, salut 😢