Veronique Gens - ma lumiere de guide, mon étoile des nuits, mon example comment de chanter et la seule qui unifie la comprehension de texte avec une musicalité infinie!!! SUPERBE!!
This cycle of Berlioz is so beautiful, so delicate. I love it and I think that Veronica Gens is one of the best interpreters that I have heard sing it. S;he has the perfect voice for it and sings it beautifully.
Wunderbar wie dieses großartige Orchester uns allen ermöglicht die Werke der größten Genies der Musikgeschichte in voller Länge zu genießen.Vielen herzlichen Dank !!!
It mystifies me why Berlioz has long been considered a "difficult" composer by so many music lovers - surely "Le spectre de la rose" has to be the most wonderful chanson ever written and that's just a start! IMO the greatest musical genius of all time!
I agree, I think that he is such an unconventional, original thinker, that it puts some people off. Berlioz was not only ahead of his time, he is still "ahead of our time" and yet classical, in the manner of Gluck at the same time. Certainly one of the greatest of all composers. this is a beautiful rendition by Mme Gens.
For my taste Veronique Gens presents the best interpretation of this delicate voice cycle of Hector Berlioz. I have listened to many presentations of the same cycle and not one can surpass this of V. Gens. I think that she has the best feeling of the French style, intimate expression. My guess is that she would be an excellent professor for the graduate level of vocal pedagogy graduate level. She well deserves the "caloroso" applause received after her performance. Much can also be attributed to the excelllent conductor, Leonel Bringuier.
i guess im randomly asking but does anybody know a tool to get back into an instagram account?? I was dumb lost the password. I would love any tricks you can give me!
@Hamza Alfredo Thanks so much for your reply. I found the site through google and im waiting for the hacking stuff atm. Looks like it's gonna take quite some time so I will reply here later when my account password hopefully is recovered.
A truly wonderfully sensitive, skilful, intelligent interpretation of an extremely difficult, beautiful song cycle. ; as I know from my days at Sydney Conservatorium. in Geoffrey Parsons Master Class.... in the 1960's...! So many sing this without the knowledge required to impart the pathos and magic . It still thrills me to hear this glorious music. and won me my 2nd husband with the shear exotic sounds. It was Janet Baker in my recording....
The voice of Mrs.Gens is fantastic (wunderbar, himmlisch), perfectly suited not only for interpreting Berlioz's Symphonic Lied and Mozart's arias but also for Poulenc's songs with piano accompaniment, particularly that of "Les chemins de l'amour".
I can't applaud enough this recording of Les Nuits d'e'te'. Veronique Gens interprets the cycle with great style, vocal timbre and expression. Look at the Maestro, complete 'sintonia', leading the wonderful orchestra in harmony with singer-feeling. I first heard one of the parts of the cycle at the university where I was finishing up my BM. Then I heard the complete cycle sung by Eleanor Steber at Tanglewood. The music entered my musical spirit. I love it and have listened to all of your presentations. Many of them are excellent, but for many personal exigencias, I love this one most of all. It says what I think Berloz intended.
par une chanson tres jolie.J'aime bien la voix de Veronique Gens. J'adore .Je ne sais pourquoi mais je me souviens de chansons composees par jeune Gustav Mahler a la fin de 19eme siecle. Merci pour upload de Berlioz. De Japon.
Magnifique,Belles nuits d'été,toujours agréable à écouter orchestre très fin,voix de Véronique très claire et sa parfaite diction Bravo à tous les artistes et à Hector Berlioz aussi bien sûr. rené
I love this cycle and it is a great pleasure to hear it from an artist who is French--a rarity these days. Gens is a superb artist sings with great distinction and nuance. It is not surprising that she has never sung at the Met; their avoidance of the the French rep ( with a few exceptions) is shameful but then France has not been supplying the world with first class voices--exceptions of course the main one Regine Crespin--but then Italy is as guilty. Gens is also featured in a fairly recent Camelites on DVD. A great artist.
I. Villanelle (Ländliche Idylle) - 00:36 II. Le spectre de la rose (Der Geist der Rose) - 03:02 III. ¬Sur les lagunes (Auf den Lagunen) - 09:04 IV. Absence (Trennung) - 14:57 V. Au cimetière - Clair de lune (Auf dem Friedhof - Mondlicht) - 19:36 VI. L'île inconnue (Die unbekannte Insel) - 24:11
Surely an object lesson of partnership. Gens has the ability and experience to lead quite a big orchestra (and its conductor) deep into the timbres and contrasts Berlioz had developed relatively soon after the deaths of Beethoven and Schubert. It was a brave new world but lesser musicians often treat the work as an obstacle race. This is quite simply marvelous.
💐🌹🌺🌻🌷 Deliciosa como siempre Veronique Gens. Cantando en su idioma, y con ese fraseo, que más se puede pedir? Berlioz supremo!!!😍 Y todavía son noches de verano 🌌🌙
1. Villanelle (H 82) Date de composition : mars 1840. Orchestration : mars 1856. Quand viendra la saison nouvelle, Quand auront disparu les froids, Tous les deux, nous irons, ma belle, Pour cueillir le muguet aux bois ; Sous nos pieds égrenant les perles Que l'on voit au matin trembler, Nous irons écouter les merles Siffler. Le printemps est venu, ma belle, C'est le mois des amants béni, Et l'oiseau, satinant son aile, Dit des vers au rebord du nid. Oh ! viens donc sur ce banc de mousse Pour parler de nos beaux amours, Et dis-moi de ta voix si douce : Toujours ! Loin, bien loin, égarant nos courses, Faisons fuir le lapin caché, Et le daim au miroir des sources Admirant son grand bois penché ; Puis chez nous, tout heureux, tout aises, En paniers enlaçant nos doigts, Revenons rapportant des fraises Des bois. 2. Le Spectre de la rose (H 83) Date de composition : antérieure à novembre 1840. Orchestration : fin de 1855-janvier 1856. Soulève ta paupière close Qu'effleure un songe virginal, Je suis le spectre d'une rose Que tu portais hier au bal. Tu me pris encore emperlée Des pleurs d'argent de l'arrosoir, Et parmi la fête étoilée Tu me promenas tout le soir. Ô toi qui de ma mort fus cause, Sans que tu puisses le chasser, Toutes les nuits mon spectre rose À ton chevet viendra danser. Mais ne crains rien, je ne réclame Ni messe ni De Profundis ; Ce léger parfum est mon âme, Et j'arrive du paradis. Mon destin fut digne d'envie, Et pour avoir un sort si beau, Plus d'un aurait donné sa vie, Car sur ton sein j'ai mon tombeau, Et sur l'albâtre où je repose Un poète, avec un baiser, Écrivit : Ci-gît une rose Que tous les rois vont jalouser. 3. Sur les lagunes : lamento (H 84) Date de composition : antérieure à septembre 1841. Orchestration : mars 1856. Ma belle amie est morte, Je pleurerai toujours ; Sous la tombe elle emporte Mon âme et mes amours. Dans le ciel, sans m'attendre, Elle s'en retourna ; L'ange qui l'emmena Ne voulut pas me prendre. Que mon sort est amer ! Ah ! sans amour, s'en aller sur la mer ! La blanche créature Est couchée au cercueil ; Comme dans la nature Tout me paraît en deuil ! La colombe oubliée Pleure et songe à l'absent ; Mon âme pleure et sent Qu'elle est dépareillée. Que mon sort est amer ! Ah ! sans amour, s'en aller sur la mer ! Sur moi la nuit immense S'étend comme un linceul ; Je chante ma romance Que le ciel entend seul. Ah ! comme elle était belle Et comme je l'aimais ! Je n'aimerai jamais Une femme autant qu'elle. Que mon sort est amer ! Ah ! sans amour, s'en aller sur la mer ! 4. Absence (H 85) Date de composition : antérieure à novembre 1840. Orchestration : février 1843. Reviens, reviens, ma bien-aimée ! Comme une fleur loin du soleil, La fleur de ma vie est fermée Loin de ton sourire vermeil. Entre nos cœurs quelle distance ; Tant d'espace entre nos baisers ! Ô sort amer ! ô dure absence ! Ô grands désirs inapaisés ! Reviens, reviens, ma bien-aimée, etc. D'ici là-bas, que de campagnes, Que de villes et de hameaux, Que de vallons et de montagnes, À lasser le pied des chevaux ! Reviens, reviens, ma bien-aimée, etc. 5. Au cimetière : clair de lune (H 86) Date de composition : antérieure à septembre 1841. Orchestration : mars 1856. Connaissez-vous la blanche tombe Où flotte avec un son plaintif L’ombre d’un if ? Sur l’if, une pâle colombe, Triste et seule, au soleil couchant, Chante son chant ; Un air maladivement tendre, À la fois charmant et fatal, Qui vous fait mal Et qu’on voudrait toujours entendre, Un air, comme en soupire aux cieux L’ange amoureux. On dirait que l’âme éveillée Pleure sous terre, à l’unisson De la chanson, Et du malheur d’être oubliée, Se plaint dans un roucoulement Bien doucement. Sur les ailes de la musique On sent lentement revenir Un souvenir ; Une ombre, une forme angélique Passe dans un rayon tremblant, En voile blanc. Les belles de nuit, demi-closes, Jettent leur parfum faible et doux Autour de vous, Et le fantôme aux molles poses Murmure en vous tendant les bras : Tu reviendras ! Oh ! jamais plus près de la tombe Je n’irai, quand descend le soir Au manteau noir, Écouter la pâle colombe Chanter, sur la pointe de l’if, Son chant plaintif ! 6. L'Île inconnue (H 87) Date de composition : antérieure à septembre 1841. Orchestration : mars 1856. Dites, la jeune belle, Où voulez-vous aller ? La voile enfle son aile, La brise va souffler ! L'aviron est d'ivoire, Le pavillon de moire, Le gouvernail d'or fin ; J'ai pour lest une orange, Pour voile une aile d'ange, Pour mousse un séraphin. Dites, la jeune belle, etc. Est-ce dans la Baltique ? Dans la mer Pacifique, Dans l'île de Java ? Ou bien est-ce en Norvège, Cueillir la fleur de neige Ou la fleur d'Angsoka ? Dites, la jeune belle, Où voulez-vous aller ? Menez-moi, dit la belle, À la rive fidèle Où l'on aime toujours. - Cette rive, ma chère, On ne la connaît guère Au pays des amours. Où voulez-vous aller ? La brise va souffler !
00:34 I. Villanelle (Ländliche Idylle) ∙ 03:00 II. Le spectre de la rose (Der Geist der Rose) ∙ 09:00 III. Sur les lagunes (Auf den Lagunen) ∙ 14:55 IV. Absence (Trennung) ∙ 19:33 V. Au cimetière - Clair de lune (Auf dem Friedhof - Mondlicht) ∙ 24:07 VI. L'île inconnue (Die unbekannte Insel) ∙
I had to look up how to pronounce it, and, repeating it, it had its own rhythm: ley nueee deytey ley nueee deytey ley nueee deytey ley nueee deytey ley nueee deytey ley nueee deytey ley nueee deytey ley nueee deytey ley nueee deytey... (reminds me of 'Omelette du Fromage' from Dexter)... beyond all that, its hard to believe that these songs are from the fiery Hector Berlioz who shouted down operas...
Mal ganz im Ernst (Take that serious) Madamme Gens vergisst eine ganze Strophe (Mrs Gens leavs a whole verse) und nimmt ihrem Kollegen am Bass sein Solo (and she cuts the colleague´s Solo at Controbasso).
And there was me thinking that Berlioz designed these songs NOT to be sung by a single singer - also that he expected Gauitier's words to come across distinctly, as in the two songs from the cycle recorded by Maggie Teyte they do. Obviously I'm out of touch.
Cette dame a eu la hardiesse de chanter toute sorte d'air, et elle n'est même capable de chanter ces chansons de façon décente. Honteux. Non Mme, il ne suffit pas de parler français, il faut savoir le chanter. Regardez-moi les gestes de ses mains, tellement d'amateur, qu'elle n'arrive pas à éviter !
@@DiomedesDioscuro Peut-être faudrait mieux vous nettoyer les oreilles. Sa diction est parfaite et nuancée. Assurément nous n'avons pas écouté la même chose !
Veronique Gens - ma lumiere de guide, mon étoile des nuits, mon example comment de chanter et la seule qui unifie la comprehension de texte avec une musicalité infinie!!! SUPERBE!!
One of the most exquisite things I’ve ever heard. I listen to it every so often. Thank you!
This cycle of Berlioz is so beautiful, so delicate. I love it and I think that Veronica Gens is one of the best interpreters that I have heard sing it. S;he has the perfect voice for it and sings it beautifully.
Wunderbar wie dieses großartige Orchester uns allen ermöglicht die Werke der größten
Genies der Musikgeschichte in voller Länge zu genießen.Vielen herzlichen Dank !!!
Der grösste Genie der Musikgeschichte? Wirklich?
It mystifies me why Berlioz has long been considered a "difficult" composer by so many music lovers - surely "Le spectre de la rose" has to be the most wonderful chanson ever written and that's just a start! IMO the greatest musical genius of all time!
cameronpaul just curious what do you mean by “difficult”. Just not sure what you mean? :)
I agree, I think that he is such an unconventional, original thinker, that it puts some people off. Berlioz was not only ahead of his time, he is still "ahead of our time" and yet classical, in the manner of Gluck at the same time. Certainly one of the greatest of all composers. this is a beautiful rendition by Mme Gens.
For my taste Veronique Gens presents the best interpretation of this delicate voice cycle of Hector Berlioz. I have listened to many presentations of the same cycle and not one can surpass this of V. Gens. I think that she has the best feeling of the French style, intimate expression. My guess is that she would be an excellent professor for the graduate level of vocal pedagogy graduate level. She well deserves the "caloroso" applause received after her performance. Much can also be attributed to the excelllent conductor, Leonel Bringuier.
i guess im randomly asking but does anybody know a tool to get back into an instagram account??
I was dumb lost the password. I would love any tricks you can give me!
@Noe Ahmed instablaster :)
@Hamza Alfredo Thanks so much for your reply. I found the site through google and im waiting for the hacking stuff atm.
Looks like it's gonna take quite some time so I will reply here later when my account password hopefully is recovered.
@Hamza Alfredo it did the trick and I finally got access to my account again. I'm so happy:D
Thanks so much you saved my account !
@Noe Ahmed no problem xD
A truly wonderfully sensitive, skilful, intelligent interpretation of an extremely difficult, beautiful song cycle. ; as I know from my days at Sydney Conservatorium. in Geoffrey Parsons Master Class.... in the 1960's...!
So many sing this without the knowledge required to impart the pathos and magic . It still thrills me to hear this glorious music. and won me my 2nd husband with the shear exotic sounds. It was Janet Baker in my recording....
The voice of Mrs.Gens is fantastic (wunderbar, himmlisch), perfectly suited not only for interpreting Berlioz's Symphonic Lied and Mozart's arias but also for Poulenc's songs with piano accompaniment, particularly that of "Les chemins de l'amour".
Hector Berlioz is one of my favourite composers, I like Harold in Italy and symphonie fantastiques.
I can't applaud enough this recording of Les Nuits d'e'te'. Veronique Gens interprets the cycle with great style, vocal timbre and expression. Look at the Maestro, complete 'sintonia', leading the wonderful orchestra in harmony with singer-feeling. I first heard one of the parts of the cycle at the university where I was finishing up my BM. Then I heard the complete cycle sung by Eleanor Steber at Tanglewood. The music entered my musical spirit. I love it and have listened to all of your presentations. Many of them are excellent, but for many personal exigencias, I love this one most of all. It says what I think Berloz intended.
Gens has the most beautiful voice and used to perfection in this subtlest of Berlioz' works.
par une chanson tres jolie.J'aime bien la voix de Veronique Gens. J'adore .Je ne sais pourquoi mais je me souviens de chansons composees par jeune Gustav Mahler a la fin de 19eme siecle. Merci pour upload de Berlioz. De Japon.
What expression! From the most tender to the ringing climaxes. Wonderful taste and discretion. Just lovely and haunting.
Lionel, you are a treasure, personally as musically. Go far, young man, go far!
Magnifique,Belles nuits d'été,toujours agréable à écouter
orchestre très fin,voix de Véronique très claire et sa parfaite diction
Bravo à tous les artistes et à Hector Berlioz aussi bien sûr.
rené
Wunderschöne Aufführung der "Sommernächte" mit klarer Stimme und präziser Orchesterbegleitung. Danke sehr!
I love this cycle and it is a great pleasure to hear it from an artist who is French--a rarity these days. Gens is a superb artist sings with great distinction and nuance. It is not surprising that she has never sung at the Met; their avoidance of the the French rep ( with a few exceptions) is shameful but then France has not been supplying the world with first class voices--exceptions of course the main one Regine Crespin--but then Italy is as guilty. Gens is also featured in a fairly recent Camelites on DVD. A great artist.
I. Villanelle (Ländliche Idylle) - 00:36
II. Le spectre de la rose (Der Geist der Rose) - 03:02
III. ¬Sur les lagunes (Auf den Lagunen) - 09:04
IV. Absence (Trennung) - 14:57
V. Au cimetière - Clair de lune (Auf dem Friedhof - Mondlicht) - 19:36
VI. L'île inconnue (Die unbekannte Insel) - 24:11
Glypo3000 les quatre saisons. Vivaldi
Maestro Lionel Bringuier and the orchestra accompany Veronique masterfully making this rendition of the Berlioz cycle a collectors item.
merci à universal music pour le travail de prise de son et mise en images.
Surely an object lesson of partnership. Gens has the ability and experience to lead quite a big orchestra (and its conductor) deep into the timbres and contrasts Berlioz had developed relatively soon after the deaths of Beethoven and Schubert. It was a brave new world but lesser musicians often treat the work as an obstacle race.
This is quite simply marvelous.
brillant, sensible .bel équilibre entre l orchestre et l interprète.véronique Gens splendide
Love the voice of this woman.
i have not heard her before. it seems to me that her voice suits this music. it is lovely.
Fantastisch! Wunderschön gesungen, künstlerisch dirigiert und perfekt aufgeführt.
Gens' rendition is superb - lovely intonation and articulation...
Wunderschön und perfekt aufgeführt.
Je ne m'en lasse pas...
É considerado o primeiro ciclo de canções com acompanhamento orquestral.
marvelous, sublime
Quelle classe ! Bravo.
Toujours aussi merveilleux, et pourtant toujours de ma part le même regret, qu'il n'y ait pas un deuxième mouvement rapide en plus de la Villanelle.
Maravilhosos
Maravillosa Veronique Gens!
💐🌹🌺🌻🌷 Deliciosa como siempre Veronique Gens. Cantando en su idioma, y con ese fraseo, que más se puede pedir?
Berlioz supremo!!!😍
Y todavía son noches de verano 🌌🌙
So perfect...
Bravissima !
Diction impeccable, magnifique enregistrement !
merveilleux orchestre, dirigé avec esprit et poésie, rare, et culte.
O-M-G !
柏遼茲Hector Berlioz(1803-1869). 1841年《夏夜》共六首
1·田園歌villanelle,分節歌0:35
6·無名島L’ile inconnue 24:07
superb!
1. Villanelle (H 82)
Date de composition : mars 1840. Orchestration : mars 1856.
Quand viendra la saison nouvelle,
Quand auront disparu les froids,
Tous les deux, nous irons, ma belle,
Pour cueillir le muguet aux bois ;
Sous nos pieds égrenant les perles
Que l'on voit au matin trembler,
Nous irons écouter les merles
Siffler.
Le printemps est venu, ma belle,
C'est le mois des amants béni,
Et l'oiseau, satinant son aile,
Dit des vers au rebord du nid.
Oh ! viens donc sur ce banc de mousse
Pour parler de nos beaux amours,
Et dis-moi de ta voix si douce :
Toujours !
Loin, bien loin, égarant nos courses,
Faisons fuir le lapin caché,
Et le daim au miroir des sources
Admirant son grand bois penché ;
Puis chez nous, tout heureux, tout aises,
En paniers enlaçant nos doigts,
Revenons rapportant des fraises
Des bois.
2. Le Spectre de la rose (H 83)
Date de composition : antérieure à novembre 1840. Orchestration : fin de 1855-janvier 1856.
Soulève ta paupière close
Qu'effleure un songe virginal,
Je suis le spectre d'une rose
Que tu portais hier au bal.
Tu me pris encore emperlée
Des pleurs d'argent de l'arrosoir,
Et parmi la fête étoilée
Tu me promenas tout le soir.
Ô toi qui de ma mort fus cause,
Sans que tu puisses le chasser,
Toutes les nuits mon spectre rose
À ton chevet viendra danser.
Mais ne crains rien, je ne réclame
Ni messe ni De Profundis ;
Ce léger parfum est mon âme,
Et j'arrive du paradis.
Mon destin fut digne d'envie,
Et pour avoir un sort si beau,
Plus d'un aurait donné sa vie,
Car sur ton sein j'ai mon tombeau,
Et sur l'albâtre où je repose
Un poète, avec un baiser,
Écrivit : Ci-gît une rose
Que tous les rois vont jalouser.
3. Sur les lagunes : lamento (H 84)
Date de composition : antérieure à septembre 1841. Orchestration : mars 1856.
Ma belle amie est morte,
Je pleurerai toujours ;
Sous la tombe elle emporte
Mon âme et mes amours.
Dans le ciel, sans m'attendre,
Elle s'en retourna ;
L'ange qui l'emmena
Ne voulut pas me prendre.
Que mon sort est amer !
Ah ! sans amour, s'en aller sur la mer !
La blanche créature
Est couchée au cercueil ;
Comme dans la nature
Tout me paraît en deuil !
La colombe oubliée
Pleure et songe à l'absent ;
Mon âme pleure et sent
Qu'elle est dépareillée.
Que mon sort est amer !
Ah ! sans amour, s'en aller sur la mer !
Sur moi la nuit immense
S'étend comme un linceul ;
Je chante ma romance
Que le ciel entend seul.
Ah ! comme elle était belle
Et comme je l'aimais !
Je n'aimerai jamais
Une femme autant qu'elle.
Que mon sort est amer !
Ah ! sans amour, s'en aller sur la mer !
4. Absence (H 85)
Date de composition : antérieure à novembre 1840. Orchestration : février 1843.
Reviens, reviens, ma bien-aimée !
Comme une fleur loin du soleil,
La fleur de ma vie est fermée
Loin de ton sourire vermeil.
Entre nos cœurs quelle distance ;
Tant d'espace entre nos baisers !
Ô sort amer ! ô dure absence !
Ô grands désirs inapaisés !
Reviens, reviens, ma bien-aimée, etc.
D'ici là-bas, que de campagnes,
Que de villes et de hameaux,
Que de vallons et de montagnes,
À lasser le pied des chevaux !
Reviens, reviens, ma bien-aimée, etc.
5. Au cimetière : clair de lune (H 86)
Date de composition : antérieure à septembre 1841. Orchestration : mars 1856.
Connaissez-vous la blanche tombe
Où flotte avec un son plaintif
L’ombre d’un if ?
Sur l’if, une pâle colombe,
Triste et seule, au soleil couchant,
Chante son chant ;
Un air maladivement tendre,
À la fois charmant et fatal,
Qui vous fait mal
Et qu’on voudrait toujours entendre,
Un air, comme en soupire aux cieux
L’ange amoureux.
On dirait que l’âme éveillée
Pleure sous terre, à l’unisson
De la chanson,
Et du malheur d’être oubliée,
Se plaint dans un roucoulement
Bien doucement.
Sur les ailes de la musique
On sent lentement revenir
Un souvenir ;
Une ombre, une forme angélique
Passe dans un rayon tremblant,
En voile blanc.
Les belles de nuit, demi-closes,
Jettent leur parfum faible et doux
Autour de vous,
Et le fantôme aux molles poses
Murmure en vous tendant les bras :
Tu reviendras !
Oh ! jamais plus près de la tombe
Je n’irai, quand descend le soir
Au manteau noir,
Écouter la pâle colombe
Chanter, sur la pointe de l’if,
Son chant plaintif !
6. L'Île inconnue (H 87)
Date de composition : antérieure à septembre 1841. Orchestration : mars 1856.
Dites, la jeune belle,
Où voulez-vous aller ?
La voile enfle son aile,
La brise va souffler !
L'aviron est d'ivoire,
Le pavillon de moire,
Le gouvernail d'or fin ;
J'ai pour lest une orange,
Pour voile une aile d'ange,
Pour mousse un séraphin.
Dites, la jeune belle, etc.
Est-ce dans la Baltique ?
Dans la mer Pacifique,
Dans l'île de Java ?
Ou bien est-ce en Norvège,
Cueillir la fleur de neige
Ou la fleur d'Angsoka ?
Dites, la jeune belle,
Où voulez-vous aller ?
Menez-moi, dit la belle,
À la rive fidèle
Où l'on aime toujours.
- Cette rive, ma chère,
On ne la connaît guère
Au pays des amours.
Où voulez-vous aller ?
La brise va souffler !
Wonderful
Très jolie
Nice!
00:34 I. Villanelle (Ländliche Idylle) ∙
03:00 II. Le spectre de la rose (Der Geist der Rose) ∙
09:00 III. Sur les lagunes (Auf den Lagunen) ∙
14:55 IV. Absence (Trennung) ∙
19:33 V. Au cimetière - Clair de lune (Auf dem Friedhof - Mondlicht) ∙
24:07 VI. L'île inconnue (Die unbekannte Insel) ∙
Brava!
Good good good good ya
SUBLIME
I had to look up how to pronounce it, and, repeating it, it had its own rhythm: ley nueee deytey ley nueee deytey ley nueee deytey ley nueee deytey ley nueee deytey ley nueee deytey ley nueee deytey ley nueee deytey ley nueee deytey... (reminds me of 'Omelette du Fromage' from Dexter)... beyond all that, its hard to believe that these songs are from the fiery Hector Berlioz who shouted down operas...
merveilleux souvenir, c'est cela mes voix?
Nice *_*
Beautiful singing. But I wish the soprano didn't look as though she's in anguish throughout her singing of the entire cycle?
Very nice rendition. I am not a fan, however, of folks using music for what should be standard rep
Interprétation excellente, mais les son (volume surtout) n'est pas à la hauteur... Dommage.
what is music used for your logo? Thanks!
Mal ganz im Ernst (Take that serious) Madamme Gens vergisst eine ganze Strophe (Mrs Gens leavs a whole verse) und nimmt ihrem Kollegen am Bass sein Solo (and she cuts the colleague´s Solo at Controbasso).
Where would i find the lyrics?
And there was me thinking that Berlioz designed these songs NOT to be sung by a single singer - also that he expected Gauitier's words to come across distinctly, as in the two songs from the cycle recorded by Maggie Teyte they do. Obviously I'm out of touch.
Amadeu de Prado
Sounds a bit high for her... The tessitura.
A la misma altura Janet, Regine, Lorraine, Veronique; con Berlioz.
!!!
... écouter les merles siffler? Quand elle chante, c'est plutôt «écouter les corneilles crailler» :D
J'aime mieux que toutes les soprans Mme. Regine Crespin dans ces Nuits, maís Mme Gens et tres grande aussi.
Quelle voix désastreuse...
Cette dame a eu la hardiesse de chanter toute sorte d'air, et elle n'est même capable de chanter ces chansons de façon décente. Honteux. Non Mme, il ne suffit pas de parler français, il faut savoir le chanter. Regardez-moi les gestes de ses mains, tellement d'amateur, qu'elle n'arrive pas à éviter !
Quel con !
@@nadineoumouk7001 Non, mais franchement : comment fait-on pour aimer un chant qu'on peut à peine entendre ?
@@DiomedesDioscuro Peut-être faudrait mieux vous nettoyer les oreilles. Sa diction est parfaite et nuancée. Assurément nous n'avons pas écouté la même chose !
@@nadineoumouk7001 Vous m'avez arraché les mots de la bouche. Je vous en sais gré. Il faut aussi des cons pour faire nos mondes. Hélas !
@@Carlochou Mais depuis quand chant lyrique est synonyme de diction?
Where would i find the lyrics?