Pourquoi mon psy ne parle pas ? PSY-PRATIK#4 - Psychologie
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- Опубликовано: 6 сен 2024
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#psychologie #silence #analyse
Je comprends le pourquoi du comment mais pour moi, je ne trouve pas que se soit très " utile". Si je vais voir un psy, si je paye un psy c'est pour qu'il m'aide à comprendre certains problèmes que j'ai. Or je ne pense pas qu'avoir quelqu'un se silencieux en face de nous fasse avancer les choses. C'est simple ( après c'est peut être que moi ) je réfléchis tout le temps pour ma part. Donc quand je vais chez mon psy, je lui dis tout ce à quoi j'ai réfléchis. Et si ensuite il ne dit rien bah... Je dis rien également. On avance pas dans ces cas là ! Ça ne m'aide en aucun cas ! C'est en ça que j'ai un problème avec le silence des psys. Je préfère avoir une conversation avec un psy qui reformule certaines de mes phrases pour m'orienter ( Technique de je sais plus qui xD ) que un psy qui se tait, ne fait pas avancer les choses, et que je payes assez bien à la fin. :/
+Meheria Merci de ce retour, j'ai donc raté ma vidéo puisque vous confondez "faire silence" et "se taire"... le psy ferait ça bien bêtement en l'occurrence...
Essayez de " penser " moins : et contentez-vous de parler ! :)
C'est bien difficile d'arrêter de penser ! :)
Moi aussi je pense beaucoup, mais justement, chez mon psychanalyste, je me " laisse bercer par mes paroles " : c'est très reposant, essayez ! ;)
J'essayerai ! merci de vos conseils
Par deux fois, une psychiatre et une psychologue, respectivement, m'ont directement donné leur avis pendant la 1° séance. Et je dois dire que ça m'a réellement aidé, sans que je me sente orienté ou manipulé le moins du monde.
Par contre, quand je vois un psy qui ne répond pas et que je sens que c'est pour multiplier le nombre de séances, donc pour gonfler le portefeuille, là, bye bye...
C'est une méthode que je préconise au bout d'un certain temps, mais tout de suite, je trouve que ça met trop les patients en difficulté, c'est pas top comme mise en jambe
Les contres indications mentionnée dans la vidéo sont intéressantes :
"quand cela fait majoritairement resurgir des peurs, des angoisses chez le sujet, il vaut mieux éviter"!
Pourtant cela n'empêche pas la DPJ de nous imposer ce genre de thérapie en prétendant nous aider.
Sinon, on se retrouve perplexe devant le silence assourdissant d'un psy, et stressé en permanence, même en sortant de chez le psy. Des années de souffrances...
Comme je viens d'en comprendre les mécanismes du silence, malheureusement les silences m'ont toujours perturbé, angoissée, me rappelant un traumatisme directement, n'étant pas prête du tout à y faire face.
Cette vidéo de quelques minutes m'a appris beaucoup plus que des années de confusion en thérapie.
Excellente vidéo, seulement c'est préférable d'avoir un dialogue, comme ça on peut avancer.
S'il ne dit jamais rien, comment peut-on savoir où on en est? Je lui raconte mon vécu, ma pensée, mais s'il ne dit rien, ben je suis porté à ne rien dire, tout simplement.
Un grand merci pour cette vidéo qui m'a grandement éclairé. :)
(cool, la musique de Zelda : Ocarina of time, qui s'intègre très bien.)
Quand ma psy ne parle pas, je panique. Je déteste ça même si je sais pourquoi elle est silencieuse. Et plus je panique, plus j'men rends compte. Du coup je parle. Encore. Et encore. Et j'me sens utilisée XD bref, les silences j'aime pas ça.
Oh c'est intéressant, perso je voudrais faire des etudes en psychologie et les sujets que tu aborde me paraissent très cool ^^
Dommage que certain ne comprennent pas toujours très bien le psychologue et pense en terme de rentabilité ^^'
J'ai supposé que mon psy était un bon professionnel, alors que je n'en savais rien, en fait. J'attendais une preuve en quelque sorte, mais je ne me sentais pas du tout accompagnée. J'avais compris que c'était un chemin qui se faisait à deux, je ne l'ai jamais ressenti comme ça. D'ailleurs j'avais fait un rêve, on descendait dans une grotte et il marchait à mes côtés. Lâcher prise sans savoir s'il serait à la hauteur ce n'était pas possible, bien sur je n' étais pas consciente à l'époque de ce blocage. Je pense, avec le recul, que le transfert était que je ne pouvais pas faire confiance. J'ai eu des angoisses, j'avais le sentiment de devoir mettre les mains devant moi, pour repousser.Je sentais que je trainais un boulet, j'ai une amnésie , seulement sur la maison familiale, le reste est très précis, comme l'école par exemple. Il m'est arrivé une fois sur le divan de sentir, une fraction de seconde, l'odeur du médecin de mon enfance. Comme il ne parlait jamais, aucun travail n'a été fait sur ce que je vivais. Dans la vie, je suis très "carrée", un professionnel doit l'être à 100% (au minimum ...) Il y a silence et silence.
Merci de ce témoignage. Et oui, vous avez raison, il y a silence et mutisme...
Je ne sais pas si l'on peut parler d'hallucination olfactive, mais c'est très, très surprenant, c'est la seule fois que cela m'est arrivée, d'ailleurs j'ai eu peur, une idée pour une prochaine vidéo.
Ce qui est super marrant, c'est qu'hier quelqu'un m'a posé cette question ! Je viens donc tout naturellement de lui envoyer cette vidéo ;)
Je l'ai échappé belle sinon vous auriez encore passé votre chemin sans partager bande de radins ! XD Bises les gars !
Tu rigoles, y'a pas un jour sans qu'on parle de toi ;) T'es trop dans notre
Bonjour et merci pour ce travail pédagogique exigeant.
Je vous découvre avec Sapiens sur un caillou, c'est très éclairant.
Il me semble que vous répondez à "un manque" du secteur de la psycho en générale (surtout clinique et psychanalytique) : son accessibilité.
Bravo!
Ah oui ! C'est sûr que l'accessibilité de la clinique et la psychanalyse (surtout) a su créer un manque ! Mais tout le monde ne pense pas qu'il faille le combler alors je ne le comble pas véritablement pour laisser à désirer ! ;) A bientôt et bienvenue sur la chaîne (qui tente à être) signifiante !
Très justement répondu! Effectivement c'est plutôt une sensibilisation moderne qui provoque le désir de s'apprendre. Le secteur en a bien besoin...
À bientôt
On peut aussi ne rien dire et attendre que le psy pose une question !
Bonjour,
J'ai une petite question qui n'est pas en lien direct avec la vidéo.
Je consulte et j'ai toujours la sensation que les séances sont trop courtes. Je parle donc vite et sors toujours avec une sensation d'inachevé. Hors chaque fois ou presque je lance de nouvelles idées et ne revient pas sur la séance précédente. Cette sensation est étrange et j'ai l'impression de foiré ma psychothérapie alors qu'un praticien que je juge très aidant m'accompagne. Merci
Bonjour, j'aimerais bien être éclairée sur la différence entre une psychothérapie et une psychanalyse (est ce que c'est justement le normal et le pathologique)? Aussi, quel est ton avis sur les psychiatres (médecins) vs psycho vs "la 3éme voie", c'est à dire qui sont reconnues par un institut psychanalytique mais n'ont pas de diplôme universitaire (désolée si je schématise, et je serais heureuse d'être corrigée !)? Ce qui mène enfin à la question: comment on choisit son psy (dans tous les sens de la question!)? En tout cas merci pour les vidéos !
c'est assez bien dit dans l'ensemble mais ça se discute. Bien sûr que si le psy noie son client sous un flot de paroles, ça va pas le faire. D'un autre côté, le "ne pas vouloir influencer le "patient"" a aussi ses limites. L'analysant (car, pour moi, ce n'est pas un patient qui patiente c'est un sujet actif dans son analyse) ne désire pas s'adresser à un mur. Certains me le disaient ainsi au début de ma pratique, où j'étais bien silencieux, à l'exemple des mes analystes :"quelle différence entre m'adresser à vous et m'adresser à un mur? " je n'ai compris que beaucoup plus tard : la parole de l'analysant n'est vraiment féconde que s'il n'a pas l'impression de s'être adressé à un mur. j'ai appris à répondre, c'est à dire à émailler le discours de l'analysant de formules signifiant en gros "je vous ai entendu". Pas toujours sous cette forme bien sûr, sinon ça ferait aussi machine à répondre. Non, il s'agit de bien montrer que le sujet été entendu, en reprenant une petite fraction de son discours, en l'associant éventuellement à une partie des discours déjà entendue précédemment, etc. rien n'est figé, il y'a des centaines de possibilités. "tiens ce que vous dites, là, ça vous fait penser à quoi? " ... s'il y a aussitôt une réponse c'est bien, je laisse. S'il n'y pas de réponse : " moi ça me fait penser à un truc que vous avez dit la semaine dernière (ou l'année dernière), vous voyez lequel? " parfois il voit, et parfois il voit un truc que j'avais pas du tout vu, et c'est très bien. et s'il n'y a toujours pas de réponse "moi, ça me fait penser à cela, que vous avez dit l'autre jour. vous voyez pourquoi? "
bref, ma mémoire est là, qui enregistre ce qu'il dit., et je l'ai fait savoir car je ne suis pas un dictaphone, mais un sujet qui a une mémoire subjective.
et c'est cela qui dynamise l'analyse, lui évitant parfois de s'enliser pendant des années .
Bien évidemment je parle ici de la théorie de base, de l'idéal dans laquelle elle à été pensée. Pour ma part je pense que mes analysants ;) seraient surpris s'ils voyaient cette vidéo, car ça ne correspond pas tout à fait à ma pratique réelle... Je m'en inspire de la théorie mais je fais aussi en sorte de faire entendre que je suis présent, actif et impliqué.
Bref, comme je le disait sur les réseaux sociaux : voici le fruit de mes lectures et recherches sur le silence...
mais... c'est curieux... puisque votre pratique n'est pas celle dont vous parlez, pourquoi choisissez vous de parler de la théorie, de l'idéal, comme vous dites, au lieu de parler tout simplement de ce que vous faites? c'est de ça dont nous avons besoin, pas d'idéalités ni de théories coupées de a pratique. de plus c'est de la pratique que doit se déduire une théorie et non l'inverse.
Je ne suis pas du tout d'accord. Ma chaîne n'est ni un séminaire, ni un cartel. Je ne suis pas là pour parler de ma pratique mais pour parler de ce qui oriente notre référentiel (de la façon la plus contemporaine possible - sur le silence pas évident).
De plus, a quoi bon faire des études à ce compte là ? Je pratique comme je veux ? J'en fais une théorie ? Non. A 35 ans je dois bel et bien connaitre mon outil, le maîtriser un tant soi peu pour pouvoir être créatif avec, l'utiliser à bon escient, pourvoir y mettre un peu de subjectivité et de souplesse.
Les personnes qui vont cliquer sur cette vidéo se demande pourquoi les psys se taisent, pas pourquoi je me tais (ou non). Ma vidéo répond à comment ça s'est construit, quelle peut en être l'utilité. Est-ce que mon psy travaille quand il ne dit rien ou il se fiche complètement de ce que je raconte ?
Votre point de vue est parfaitement respectable.
Permettez moi toutefois de tenter de vous faire entendre mon point de vue.
La psychanalyse n’est pas une discipline comme les autres : on l’apprendrait à l’université, et basta. Vous dites que votre outil est là, dans le savoir que vous avez appris à l’université, même si vous savez l’adapter avec subjectivité et souplesse.
Je pense que mon outil, je l’ai acquis dans mon analyse personnelle et pas à l’université. L’essentiel est là. Je reprendrais votre interrogation exclamative sous une autre forme : sinon pourquoi Freud insistait-il à ce que chaque impétrant fasse une analyse personnelle !? Bien sûr, il ne négligeait pas le savoir que l’on peut acquérir par ailleurs. Moi non plus.
Mais la psychanalyse établit une révolution épistémologique. Ces termes sont aussi du genre que l’on peut avoir appris à manier dans une université. Freud était un scientifique, un objectiviste, qui s’est pourtant aperçu que ce qu’il inventait supposait un complet retournement de position. L’objectivation scientifique convient parfaitement à l’étude des objets. Mais pour un sujet ? Ce serait prendre le sujet en objet et donc changer son essence même du fait de son étude. Cette attitude « scientifique » se révèlerait à terme… non scientifique par transformation de l’objet. D’où la règle révolutionnaire qu’il a établie : « on confie l’analyse du rêve au rêveur lui-même ». C'est-à-dire qu’on permet au sujet de devenir sujet. On ne le transforme pas en objet en interprétant à sa place. C’est quelque chose que j’explique aux sujets, les invitant à une participation active, plutôt que de rester dans le silence en les laissant dans le désarroi.
C’est d’ailleurs la raison fondamentale du silence. Je l’entends non pas comme un pure absence de parole, mais comme les paroles qui permettent au sujet de devenir sujet. Car il a parfois besoin d’un bon coup de main… pas de ceux qui le prennent par la main pour l‘entrainer sur un chemin déjà balisé, mais aide à ce qu’il construise son propre chemin avec ses propres balises. Pour cela un véritable interlocuteur s’avère nécessaire, pas de ceux qui vous laissent seul au bord du chemin.
La sortie des pratiques diagnostiques fait partie de cette révolution épistémologique. Forcément, un diagnostic s’applique à un sujet transformé en objet rangeable dans une case objective par un autre sujet qui « sait ».
Voilà les pièges dans lesquels on risque de tomber lorsqu’on s’attache à un exposé « universitaire » (objectivé) de la pratique psychanalytique.
À l’inverse, je mets en avant la promotion du « je », par laquelle, par la pratique, je montre comment la psychanalyse permet cette naissance du « je », en se démarquant de tout ce qui objective. En ce sens , c'est sans doute beaucoup plus respecter "l'esprit scientifique" : respecter la nature subjective de ce que je suis censé étudier, mais que je n'étudie pas, donnant la possibilité au sujet de s'étudier lui même.
C’est aussi ça que demandent les gens qui se posent la question du silence de leur analyste. Du moins, c’est une façon d’entendre leur question. A travers cette demande que l'autre (pourquoi se tait-il? ) il y a une demande en miroir sur soi : qui suis je, qu'est ce qui se tait en moi qui me fait étranger à moi-même ?
Et quelque part, vous l’entendez puisque vous répondez avec humour : ça, c’est un clin d’œil du sujet que vous êtes au sujet qui vous écoute, au-delà du contenu « universitaire et objectif » que vous voulez véhiculer. C’est davantage cela qu’un sujet retiendra, bien plutôt que le reste, car c’est cela qui lui parle directement.
tout cela est très juste mais .... je trouve que ça donne une impression très fonctionnaliste du cadre et de la position du psy, qui par le silence serait en adéquation parfaite avec un modèle thérapeutique préfabriqué. et dailleurs, ses ecarts sont aussi exprimé dans des termes similaires. le psy passerait presque pour un robot. c weird.
Voilà un super commentaire ! Tu as, je pense, tout à fait raison de rappeler qu'il s'agit ici de la version "idéalisée" de "lla mise en pratique" de cette méthode... J'espère que les praticiens qui regardent mes vidéos ont l'intelligence d'y voir une synthèse théorique et non une pratique clef en main.
Je pense en plus que les psychodynamiciens n'ont pas tout à fait à coeur de travailler avec leurs patients comme des "techniciens" de la psyché.
Bref, Merci du rappel ;)
Super vidéo !! Je n'ai juste pas compris si le transfert était positif ou négatif dans le cadre d'une analyse et pourquoi ?
Hâte d'être à la prochaine vidéo :D
tentative de reponse avec ce que j´en comprends, j´espere que c´est correct
le transfert est necessaire dans le cadre de lanalyse, je sais pas ce que t´entends par positif ou negatif, mais il peut par exemple etre agressif (hostilite envers le psy) ou dans une posture de soumission, etc.
lidee est de rejouer les postures affectives fondamentales de la personne qui se projettent sur le psy, pour ensuite mettre en valeur les blocages qui se font jour et essayer de les resoudre le mieux possible
apres pour aller plus dans la theorie psychanalytique ce positionnement fondamental se place dans la triangulation oedipienne, a savoir ton rapport entre l´instance paternelle (la loi, la séparation avec le moi auto centré, le développement du soi autonome, etc.) et maternelle (centrage sur un moi "primaire", non reconnaissance de l´altérité, etc.) que ce soit dans ton vécu actuel ou dans ton histoire personnel
D'ac oui c'est très claire merci beaucoup !
Merci !
Je crois que Kimzed a suffisamment bien répondu sur le reste ;)
Eh oui, le silence est rempli de sens... Je l'ai vraiment compris le jour ou je ne disais absolument rien et qu'un patient m'a répondu : "oui je vois ce que vous voulez dire" !! (véridique)
Ceci-dit, personnellement, c'est loin d'être la technique que je maitrise le mieux ! Comme quoi... Le silence, c'est pas aussi facile que ça peut en avoir l'air !
Ha mais attention l'ami ! Là je parle du silence théorique et idéal ! Ça ne se passe pas souvent comme ça en séance ! Mes patients seraient surpris de cette vidéo je pense parce que j'en sors assez volontier dans le cadre de mes séances...
Oui ça ne m'étonne pas vraiment !
je connais un psy qui un jour au bout d'un bien long silence s'est endormi sur sa table
Ah merde, c'est vrai que je ne propose pas assez de feuilles blanches et de crayons aux enfants pour leurs séances. J'attendais qu'ils le demandent.
Je vais mettre tout le matériel de dessin au centre de la salle.
Merci pour eux !
Tu vas voir c'est très étonnant aussi de voir ceux qui sont incapable de dessiner c'est vraiment mauvais pronostic je trouve assez souvent. Mais ça reste mon expérience. Zoubis mec
Pour prendre mon exemple, le problème c'est que j'ose pas parler quand il y a du silence et je n'arrive pas à 'engager', du coup sans question parfois précise et bien c'est un vide complet.
C'est totalement plus simple pour moi si l'on m'expose des idées/exemples pour ensuite essayer d'affirmer ou non si c'est ça, donc en terme de possibilité de m'améliorer (je pense pas être le seul) je vois pas comment ça peut l'être malheureusement !
Oui, c'est bien ce que je dis, ça c'est le "pourquoi un analyste utilise le silence", pas le "comment il doit l'utiliser".
Je comprends bien évidemment cette perception et position et c'est au psy de s'adapter pour, comme je le disais, mettre son analysant dans les meilleurs dispositions possibles pour travailler et avancer.
Le silence, arrivé de façon progressive ne pose plus de soucis en général... Du moins selon mon expérience.
ya pas un probleme de montage? tu dis deux fois la meme chose au debut
:( :( :( Nonnn!!!! Je "TENTE" de dire deux choses différentes et d'appuyer le propos, c'est voulu ! Mais raté :)
Va te faire suivre - Psychologie tinquietes jai pas encore serieusement visionne la video je vais me la regarder maintenant
super épisode!!
non, pas du tout
non, pas du tout
Et quand un psy baille durant une séance, il faut en penser quoi ? :)
il a oublié son doudou à la maison avant de venir à la crèche, c'est ultra régressif de bailler surtout quand on est le chef de rang
salut ! super vidéo, le fait que tu parles de discours induits m'a fait penser à deux choses.
Premièrement je voulais avoir ton avis sur Dan Sperber et sur l'épidémiologie des représentations
deuxième, je me demandais si le silence pouvait avoir des effets traumatisants pour le patient. Je me souviens avoir été une fois chez le psy avec mes parents quand j'étais ados (les crises d'ado, ce casse tête).
J'ai vraiment eu l'impression que, par son silence, le psychologue me poussait à le remplir. Notamment en disant des choses sur mes parents que je n'ai pas voulu dire et que j'ai toujours regretté par la suite car je ne les pensaient pas.
C'était un peu comme si il m'avait "comtaminé l'esprit" ou du moins qu'il m'avait poussé à lui dire ce qu'il voulait entendre.
Salut,
Je ne peux pas répondre ici à ta première question (pourtant passionnante) mais pour la seconde, oui le silence peut avoir une forme traumatique, je me réfère davantage aux travaux sur l'hospitalisme dans ce cas qu'aux travaux sur le trauma mais bon... Ce que je trouve intéressant dans ton témoignage c'est le "me poussait à le remplir" qui aurait grandement mérité une analyse aussi bien sur le pourquoi que sur le comment.
Comment sais-tu ce qu'il voulait entendre ? ;)
Il s'agit plus probablement de ce que tu as projeté EN lui et je n'irai pas plus loin car ce ne serait plus éthique... Mais rien qu'avec ça y'a quelques petites séances selon moi !!! XD
J'ai de quoi occupé un psychologue pour quelques dizaines d'années avec mes problèmes. Il y a suffisamment de non-dits que pour rendre fou n'importe qui :p
Ce que tu soulèves m'intéresse pas mal, je pense qu'il faudrait que j'aille prendre un rendez-vous avec un psy pour en parler tiens. (au final tout le monde le fait, pourquoi pas moi)
Super intéressant et très bien expliqué ! MonImageDeProfil/20 !
+Viandox Hahaha ! Merci !
Dans ton analyse du silence, le silence laisse au patient sa capacité de réflexion ? est-on d'accord là dessus? à partir de combien de séance avec un patient aux tendances hétéro-agressives le préconniserait-tu?
LAISSE UNE PLACE à la réflexion ! Mais pas seulement ! Sinon, aucune préconisation de ma part, chaque sujet, hétéro-agressif ou non doit pouvoir avoir recours au silence selon la rencontre en jeu et pas selon une prescription. C'est au psy d'en juger dans la situation.
C'est très intéressant, merci !
Whaou ! Ce commentaire venant de vous est vraiment aigre-doux ! Parce que ça donne vraiment plus de poids à vos critiques précédentes... Merci pour votre honnêteté, j'en prends bonne note.
A bientôt
Bein quand c'est bien, il faut le dire aussi ! ;)
Vous pouvez faire plus simple. Avec le jargon de tout les jours
Je suis avec un psychanalyste depuis plus de deux ans, très pro mais j'ai à peine dit les deux premiers mots de ma séance qu'il rebondit immédiatement dessus parfois en me coupant la parole. Je n'aimerais pas qu'il soit silencieux mais parfois je trouve suspect qu'il soit si bavard. Peut être est ce simplement pour me recadrer lorsque je n'ai pas la bonne attitude psychanalytique ? Dans le sens où il me reprend souvent en me disant de ne pas chercher à expliquer ,qu on ne cherche pas la précision etc
tu es peut-être toi-même plutôt bavard, auquel cas il s'adapterait ; )
Peut-être que tu peux poser la question à ton psychanalyste : pourquoi rebondissez-vous si vite ?
Ce n’est pas parce que le patient produit du contenu à foison dans le silence du cabinet du psychanalyste qu’il finira par savoir comment l’entendre et quoi en faire. Un psychologue davantage dans le dialogue ne fait pas de sa parole quelque chose d’intrusif, d’autoritaire ou d’alienant.
C’est 2022 les amis, il serait VRAIMENT temps d’arrêter avec la psychanalyse über alles.
Pas de musique sans silence
:)
Ha l'un des plus beau métier du monde
Le silence en psychothérapie peut magistralement être oublié par le patient. Il est à mon avis qu une illusion thérapeutique. Je l ai expérimenté. Et pdt tous ces silences j ai raconté bcp d histoires mais le medecin s est perdue et n a rien compris. Aujourd'hui le même medecin a évolué et s est tourné vers le dialogue oubliant protocoles inutiles et même parfois ridicules.
La thérapie s il en existe une sésede uniquement dans la necéssité d être écouté. Le reste ne sert qu à rassurer le praticien dans l exercice de son activité.
Ils sont pires que leur patient...
Peut-être parce que c'est un psychanalyste...
oui a éviter selon moi je préfère les psychologues qui sont plus humains