SPINOZA : les lois sont pour les faibles, la justice pour l'élite
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- Опубликовано: 18 сен 2024
- Il semble donc que l'on doive définir la loi plus particulièrement comme une règle de vie que l'homme s'impose à lui-même ou impose à d'autres pour une fin quelconque. Toutefois, comme la vraie fin des lois n'apparaît d'ordinaire qu'à un petit nombre et que la plupart des hommes sont à peu près incapables de la percevoir, leur vie n'étant rien moins que conforme à la raison, les législateurs ont sagement institué, afin de contraindre également tous les hommes, une autre fin bien différente de celle qui suit nécessairement de la nature des lois ; ils promettent aux défenseurs des lois ce que le vulgaire aime le plus, tandis qu'ils menacent leurs violateurs de ce qu'il redoute le plus. Ils se sont ainsi efforcés de contenir le vulgaire dans la mesure où il est possible de le faire, comme on contient un cheval à l'aide d'un frein. De là cette conséquence qu'on a surtout tenu pour loi une règle de vie prescrite aux hommes par le commandement d'autres hommes, si bien que ceux qui obéissent aux lois, on dit qu'ils vivent sous l'empire de la loi et ils semblent être asservis. Il est bien vrai que celui qui rend à chacun le sien par crainte du gibet agit par le commandement d'autrui et est contraint par le mal qu'il redoute ; on ne peut dire qu'il soit juste ; mais celui qui rend à chacun le sien parce qu'il connaît la vraie raison des lois et leur nécessité agit en constant accord avec lui-même et par son propre décret, non par le décret d'autrui ; il mérite donc d'être appelé juste.
SPINOZA (Traité théologico-politique, Chap. IV, P.U.F. éd., pp. 183-185)
L e grand Législateur de L Univers est le vrai Dieu
Encore faut-il que les lois soient faites par des personnes bonnes et justes . Rappelons-nous les lois racistes nazies ou les lois américaines ségrégationnistes des États-Unis d’Amérique!
Dans la société féodale, il y avait les droits féodaux. Dans le capitalisme on a la même chose, un peu mieux maquillé. Dans une société divisée en classe, ceux d'en haut imposent des lois qui sont dans LEUR intérêt, et vont à l'encontre de ceux qui en sont opprimés (c'est logique puisque intérêts des classes sont antagoniques). je connais pas trop de spinoza, mais ça se voit que ça pensée a bien été déformé par le sieur, qui est à la botte de la pensée dominante. discours officiel imprégné de mépris pour le peuple (les gens comme des cheveux)
mon pauvre Spinoza...
Pourquoi pauvre ????
si ce sont des gens déraisonnables qui édictent la loi donc cette loi est donc déraisonnable et les gens qui enfreignent cette loi sont raisonnables, donc pour moi ce n'est pas les lois qui sous entendent la justice mais la justice qui doit édicter les lois et comme les hommes sont déraisonnables, car un homme déraisonnable se dira raisonnable et ce qui en découlera; exemple la justice sera de même, pour cela la justice de dieu serai donc la plus raisonnable cad celui qui est a l'origine de toute chose ne saurait faire preuve de déraison, donc retournez vous vers dieu et le religion, pas la religion remaniée par les hommes
Oui mais la loi divine est une subordination arbitraire et tenue par le libre arbitre (la peur du jugement, de la sanction, de la punition, de l'enfer...). D''autre part la religion est une fable et loi qui la dicte est la main de l'homme. Pour Spinoza il n'y pas de libre arbitre car pour lui nous sommes libre lorsque nous savons ce qui nous détermine (comprendre). En d'autre terme, l'homme n' est pas libre, sauf si il fait la démarche de savoir ce qui le détermine (introspection). Hors le libre arbitre signifie que tu es libre sans cette démarche car la religion ne te demande pas de comprendre mais de croire. C'est aussi pour cela que Spinoza défend l'idée suivante : il n'y a pas de mal ou de bien car dans sa démarche l'idée et que ce soi bon ou mauvais pour soi/pour l'autre. Spinoza dit aussi que Dieu ç'est la nature et donc l'homme en est son prolongement (l'homme n'est pas un empire dans un empire mais fait parti du tout). Dieu dans ce cas tout comme l'homme n'est pas juste de par sa nature, qu'elle soit divine ou pas ! La religion n'est donc pas juste car elle est commandé par Dieu et comme tu le dis si bien elle est interprété par l'homme. Le juste serai donc de se comprendre pour être juste avec soi et comprendre l'autre pour être juste avec l'autre. La règle, la loi est donc arbitraire si elle n'est pas comprise et ç'est aussi par ce qu'elle est dictée par la notion de libre arbitre qu'elle n'est pas juste.
La justice pourrait être d'identifier par 3 principes comme : identifier les besoins de chacun, d'identifier les talents et reconnaitre les mérites. Car connaitre ses besoins qui ne sont pas les mêmes pour tous, permettrait de combler les manques mais pas au dépend de tous (garde fou) ! De reconnaitre les talents mais étant donné que les talents nous sont donné par la nature il n'y a aucun mérite car c'est un don. Il faut donc le reconnaitre mais travailler sur celui ci et combler ses lacunes dans d'autres manques. Il ne doit donc pas prendre le pas sur le mérite car mériter ç'est justement travailler pour s'élever d'avantage.