Patrice Leconte - A propos de "Ridicule"
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- Опубликовано: 28 май 2020
- Initié par le CNC, le dispositif « Collège au cinéma » est l’une des plus anciennes opérations d’éducation artistique à l’image. A l’occasion de ses 20 ans d’existence, en 1989, 14 réalisateurs et réalisatrice français, parrains et marraine de cet anniversaire, ont évoqué, pour les jeunes spectateurs, leurs « premiers souvenirs de cinéma ». Conçus par Pierre Forni, alors responsable du département de l’éducation artistique du CNC, enregistrées dans la salle du cinéma Studio 28 à Paris dirigé par Alain Roulleau, réalisés et montés par Jean-Paul Dupuis en collaboration avec Bernard Kuhn, ancien responsable national du dispositif, ces interviews sont toujours diffusées sur le site transmettrelecinema.com/. Il s’agit, par ordre alphabétique des réalisateurs et réalisatrice suivants : Amer Alwan, Jean-Jacques Annaud, Jean-Jacques Beneix, Laurent Chevalier, Jacques Doillon, Jacques Fansten, Philippe Faucon, Ismaël Feroucki, Mahamat-Saleh Haroun, Cédric Klapisch, Jean-François Laguionie, Patrice Leconte, Euzhan Palcy, Christophe Ruggia. © 2009
Site internet : www.sonorevisuelconcept.com 
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Quel bon film
Patrice Leconte est bien trop modeste. Au-delà d'un film d'histoire, c'est surtout un film français et même un film DE français : la subtilité des jeux de mots et des mots d'esprit est totalement délicieuse, un vrai bonbon que j'adore personnellement. Pour un film de cancre il est d'une intelligence rare (trop rare ...) et d'une humanité sincère, sans le pathos qu'on pourrait craindre. L'autre gageure achevée, c'est d'avoir réuni un tel aréopage de "stars" sans faire justement un nanar, comme ça arrive souvent dans les films qui rameute presque la moitié des acteurs français les plus connus. Bravo M. Leconte, je vous aimais déjà avant à travers vos films, celui-là m'a fait vous aimer encore davantage. C'est grâce à lui que j'ai découvert cette répartie - dérivée d'une maxime de Verlaine (ou qu'on lui prête), je l'ai appris après :
- Monsieur, on juge quelqu'un à ses fréquentations
- Eh bien Monsieur on a tort : Judas avait d'excellente fréquentations.
Au regard de ce qu'il a fait aujourd'hui, je gage aussi que Stéphane De Groodt, en jongleur des mots et des jeux de mots, doit d'une part goûter particulièrement ce film, et n'aurait d'autre pas pas détonné dans le casting ;).
Merci M. Leconte, vraiment. Ce film est un bol d'air pour moi, une respiration.
Merci pour ce commentaire ! Vous avez très bien résumé
Malgré le fait qu'il n'ait pas voulu faire un film historique "comme un prof d'histoire", le film est pourtant si réaliste, si cohérent! La vie de cour, la vie au château, la vie quotidienne dans la ville et dans les champs, tout parait si réaliste que l'on a l'impression de faire un bond dans le temps! (Et c'est un chargé d'études historiques qui vous le dit :p).