Après le livre qui m'avait vraiment marquée, cette video rejoint, en profondeur et éclaire, après les ténèbres traversées. Notamment, au plan des liens affectifs qui manquent cruellement dès l'enfance. La question du "sens" de la vie... La manipulation exercée par des communautés dites nouvelles, facilité par notre aveuglement (souvent le seul moyen qu'on ait trouvé pour verrouiller ce qui nous a fait mal, enfant).
merci de ce témoignage: aussi avec de parents aimants dans l'enfance on peut être la proie de "faux pères", justement parce que c'est impossible de se méfier de qqn qui est père
la monstruosité est bien plus générale, le système de la confession est un truc absolument scandaleux. Outre que l'on va chercher un pardon auprès d'un éventuel Dieu, alors que l'on devrait demander pardon auprès de ceux que l'on a lésé, blessé, mal comporté. En plus il y a un chantage à la clé, sans confession on est considéré comme coupable vis à vis des sacrement qui " normalement" nous sont interdits. Mais en plus allez confier ses " ignominies" auprès d'une personne prétendant représenter Dieu, lui donne un ascendant absolument hallucinant sur les personnes. Puisque cela lui donne la connaissance des pires côtés de nous même. En plus cela donne aussi des situations absolument délirantes. Par exemple un mec tuant sa femme, après confession, peut communier, se remarier à l'église, alors qu'un divorcé est grillé à vie pour encore se marier à l'église. Alors que le mariage est un contrat établi à 2, où le plus souvent lors du divorce au moins un des 2 n'en est que la victime de ce divorce. Que dire aussi de ce foutage de gueule, du secret de la confession, où des actes de pédophilie ont été couverts commis même par des prélats mettant la justice divine au dessus de la justice des hommes. De ces prêtres qui n'ont seulement non pas été dénoncé mais en plus pas viré de l'église après avoir commis de tels monstruosités, mais seulement déplacé, leur permettant de faire ailleurs leurs dégueulasseries monstrueuses. La confession est le truc le plus répugnant, et cela n'a rien à voir avec ce que par exemple on peut confier à un psy car en confession il faut confier à un type avant tout ses bassesses avec à la clé un pardon où l'on pense jouer son paradis ( rien que ça ! ) .
On m'avait enseigné au catéchisme qu'il y avait deux péchés mortels. Le premier consistant à tuer. Bon d'accord. Mais le deuxième consistait à rater la messe du dimanche. ..😀
@@Arthur3953B la messe non le gag est que le péché impardonnable est celui d'offenser le Saint Esprit, si vous ne savez pas qui c'est , c'est celui qui a fait la toute première GPA en allant engrosser la vierge Marie.
comme il est dit dans la vidéo l'intelligence n'a rien á voir dans l'emprise sectaire, il y a même des sectaires spécialistes des soi disant "intelligents"
J'ai vu cette interview avec beaucoup de bonheur, et c'est pourquoi je la reverrai. Parce que c'est le bonheur de la vérité qui transmet Sophie Ducrey. Bonheur qui n'efface pas les émotions, ni la colère, ni la détermination à redécouvrir la vie et à la rayonner, à réclamer justice. Oserai-je dire "bonheur" même si beaucoup de blessures semblent et sont irréparables? Oui! (les évangiles suggèrent que Jésus est ressuscité - pour toujours - avec ses plaies). Car c'est le bonheur d'entendre Sophie Ducrey constater que "tout cela n'était pas spirituel, mais psychologique", que cela n'était "que des mots"... puis à la fin de la vidéo suggérer avec beaucoup de pudeur et d'authenticité ce que pourrait être sa foi, sa vie spirituelle, au-delà des mots: son "je ne sais pas" n'y met que plus de force.
Bonheur aussi de voir Sophie Ducrey rire assez souvent et franchement, ce qui n'enlève rien au sérieux, au tragique de son histoire et de la situation de l'Église. Les larmes aux yeux reviennent aussi, mais le rire n'est pas forcé, n'est pas là pour les cacher. Il est spontané et réel ("gaudium de veritate") et donne ainsi un démenti flagrant à ceux qui nous considèrent ou décrivent comme des victimes (que) pleurnichardes. Comme je le disais dans mon interview, les plus malheureux en réalité ce sont les abuseurs, qui sont au fond jaloux de ce qu'ils perçoivent dans leurs jeunes victimes, leurs proies. Car ils veulent posséder, accaparer pour eux l'innocence (un peu trop naïve) de leurs victimes, leur pureté. Par là ils ne font que profaner, voire détruire irrémédiablement ce que ces jeunes personnes portaient en elles. Que toutes celles et ceux "qui pleurent" puissent "être consolé·e·s", mieux: pouvoir rire, encourager, transmettre la joie, être à leur tour des consolatrices et des consolateurs, "assoiffé·e·s de justice et artisans de paix".
Merci Christophe. Oui, tu l'auras compris, le rire est irremplaçable. Je l'ai particulièrement apprécié durant notre échange, malgré la gravité du sujet. A cause même de cette gravité...
les groupes à derives sectaires utilisent de manière systémique le chaud froid, c'est ce genre de comportements qui est valorisé, et qui rend les gens dépendants et dingues, abuseurs et abusés; on joue avec les sentiment d'autrui puisque on est dans un système où il s'agit du pouvoir sous masque de foi et d'amour
Saint-Jean était l'apôtre Bien-aimé de Dieu car il était pur ( de toutes relations séquelles). La, est toute la différence avec le fonctionnement de ces communautés.
Vous avez un sacré culot Madame ! Une victime coupable. Mes enfants et moi sommes victimes de crimes gravissimes depuis plus de 10 ans et personne ne nous vient en aide. Moralite: pour obtenir justice, il faut coucher avec un prêtre Quelle honte et quelle incohérence !
Dommage qu'on passe d'étapes en étapes, du : "J'ai subi un abus" à : "Cette communauté commet des abus", à : "C'est organisé par le fondateur", pour enfin arriver dans certains commentaires à : "L'Eglise catholique organise des abus". Peu d'auditeurs semblent se rendre compte de ce mécanisme de la pensée. CONCLUSION : Parents, apprenez à vos enfants à retourner une gifle à celui qui lui met une main baladeuse. C'est l'éducation de base. Sophie n'est pas critiquable en ce qui la concerne. Personne ne lui avait appris cela.
@@thanatos7594 On ne peut nier que dans les années 60 à 90, il y a une conséquence non voulue de la pratique pastorale du pardon et de la miséricorde : des évêques ont perdu le sens de la distinction entre péché, abus, et crime. Mais du coup et comme par réaction (et il me semble le lire dans votre message), on se met à condamner de la même façon, en livrant l'honneur de centaines de prêtres à la vindicte, des prêtres qui ont commis un péché ponctuel (avec le consentement de leur maîtresse), des prêtres abuseurs et des criminels. J'en tiens pour témoin la manière dont on jette aux ordures médiatiques Jean Vanier (qui n'était pas prêtre). Il a eu dans sa vie des maîtresses adultes et consentantes. Ca fait de lui un pécheur, pas un criminel.
Le témoignage de Sophie Ducrey impressionne par sa dignité et elle analyse bien le modus operandi de la manipulation et de l'emprise dans une structure religieuse catholique et les systèmes de dénégation et d'autoprotection que celle-ci peut générer..Le cas de M-D Philippe en est vraiment un des plus effrayants ; un théologien et intello de haut-vol qui se servait de ces qualités comme à la fois une protection et une justification de ses délits sexuels et de ses manipulations psychologiques. C'est le comble de la perversité. Mais sur d'autres points je trouve que certaines assertions de Sophie ne sont pas tenables, beaucoup étant d'ailleurs plutôt tenues par son interlocuteur qui énonce un bon nombre de clichés ou d'affirmations oiseuses . En voici quelques exemples : 1) Parler de l' »Eglise » sans précision en évoquant ces abus sexuels n'est pas du tout justifié si l'on ne précise pas de quoi on parle. Veut-on incriminer en bloc l'église en tant que structure hiérarchisée, ou bien le Corps mystique du Christ, ou l'ensemble des baptisés ? Bien sûr l'Eglise est une, mais il est clair que dans ces affaires c'est la structure hiérarchique qui doit en effet être questionnée non dans son principe même mais dans des modalités contestables de son fonctionnement. Il est capital dans un débat de définir les termes-clés sinon on ne sait plus de quoi on parle. 2) Au sujet des clichés et affirmations fautives : les banalités sur la rôle prétendument infériorisé de la femme dans l'Eglise, avec l'inévitable lieu commun consistant à faire croire, comme le prétend l'intervenant, que le christianisme dévalue la femme à cause du récit de la Genèse, ou bien la peur que les clercs auraient des femmes car celles-ci les renverraient à leur sexualité refoulée (!!! A ce compte-là peu de saints échapperaient au soupçon d'être des névrosés ! Quant aux saintes du christianisme où les classeraient-on? Sas parlez des figures spirituelles d'autres religions) ). De même le sacerdoce réservé aux hommes qui serait l'indice d'un machisme inavoué etc. Tout ceci relève évidemment de la caricature, de l'ignorance u de l'idéologie et est facilement démenti par l'histoire et la réalité. Je ne prends pour exemple que cette assertion de l'intervenant : à savoir que l'Eglise ne conçoit la femme que comme « vierge ou mère. » C'est là un bon exemple de lieu commun et de caricature extrême : tout d'abord en quoi ces deux « statuts » seraient limitatifs ? Une femme n'a sauf erreur pas de choix autre, biologiquement, que d'enfanter ou pas. Et nul ne songerait j'espère à considérer qu'une vie de libertinage sexuel et/ou d'avortements répétés devraient être une option reconnue par l'Eglise ! Il faut du reste noter que ces « deux conditions » soit-disant imposées à la femme sont communes à l'ensemble des religions. Pas à cause des religions mais simplement parce qu'il s'agit d'évidences biologiques inaliénables. D'autre part l'histoire du christianisme occidental montre que la femme y a eu des rôles variés et parfois même des fonctions prétendument réservées aux hommes, avec même autorité sur eux. Si on en doute il faut alors s'informer de la place vraiment inférieure accordée aux femmes dans d'autres religions comparées au christianisme (l'islam ou l'hindouisme entre autres). 3) Sur la responsabilité « systémique » (selon l'interlocuteur de Mme Ducrey) de l'Eglise. Cet assertion, qui reprend le jargon du rapport Sauvé, est loin d'être avérée D'abord il faut savoir conscience que de tels abus n'ont rien de neuf , hélas. Déjà Origène pestait contre l'immoralité d'une part du clergé alexandrin ; autre exemple vénérable, S Pierre Damien qui dénonçait les mœurs pédérastiques de certains clercs de son époque.. ! Il est d'autre part très clair que la hiérarchie a trop souvent fermé les yeux ou carrément couvert les délinquants, c'est clair. J'ai moi-même connu un cas exemplaire de l'omerta qui pouvait s'exercer dans une structure d'église et je ne suis du tout naïf à ce sujet. S'ensuit-il donc que son mode "systémique" comme le déclare la CIASE est en cause ? Assurément pas car les scandales sexuels de ce type ne sont pas du tout une particularité catholique. Des affaires de pédophilie ou d'abus sur des ados ou sur des adultes, il y en a dans d'autres structures que l'Eglise catho. Selon le chercheur Philip Jenkins il y a même plus de cas recensés de pédomanie dans le protestantisme. De plus, comparé aux cas ayant lieu dans des structures laïques ou dans les familles, les cas impliquant des cathos, clercs ou religieux sont très minoritaires (estimés entre O,1 ou 2% des cas selon les pays). Dans les écoles rabbiniques il y a eu aussi des affaires de ce type et également dans des écoles coraniques (en Algérie récemment ) ou dans le bouddhisme, quant à l'hindouisme n'en parlons pas car l'Inde détient le record des abus sur des enfants . Cela n'excuse bien sûr rien mais permet de remettre les choses dans une juste perspective. Vouloir rendre justice c'est aussi cela. Evidemment quand ces choses se passent dans d'autres religions, ça ne passionne pas nos grands médias. Medias qui en amplifiant le phénomène sont arrivés à faire que désormais pour la plupart des français "pédophile=curé" ce qui profondément injuste relativement aux statistiques.Et le rapport méthodologiquement faussé de la CIASE n'a pas arrangé les choses. Des membres de l'académie catholique hors de tout soupçon ont d'ailleurs contesté cette méthode statistique et ces conclusions abusives. Ceci étant il est clair que dans l'Eglise catholique, la culture du "pas-de-vagues", la charité détournée et les complicités ont favorisé de tels crimes. Il est temps d'être impitoyable avec ces délinquants sexuels et de les défroquer illico, car il était aberrant de se borner souvent à en recaser certains ailleurs. En revanche, contrairement à ce que racontait le rapport bancal de la CIASE visiblement influencé par des soit disant "experts" très partisans (comme Nathalie Bajos, une sociologue pro LGBT qui considère la pornographie non nocive pour des ados du moment qu'elle respecte une vision de la femme non dévaluée!) ) ni le célibat ni la confession ni la hiérarchie cléricale comme tels ne sont "systémiquement" responsables de ces crimes: en effet des abus sexuels semblables ont, comme je l'ai dit, aussi lieu dans d'autres secteurs religieux ou non confesionnels qui ne connaissent donc ni célibat sacerdotal, ni confession, ni hiérarchie ecclésiale. Ceci dit je comprends tout à fait que le traumatisme et la douleur d'une personne ayant subi ces abus puisse parfois favoriser la généralisation de ce qui est le fait d'une minorité de criminels à une structure entière et favoriser une argumentation déficiente.
Abus systémiques dans l'église - soit un véritable système, universel pour le coup, allant de pair avec une omerta tout aussi systémique évidemment - ne signifie pas qu'ils n'existent pas ailleurs aussi (dans le sport, l'enseignement, la culture, etc...)... Mais, n'est-ce pas l'église "sainte" qui, du haut de sa chaire de Vérité, a prétendu pouvoir faire la morale au reste du monde "pécheur" ? Vous m'avez l'air bien conditionnée encore par votre église... Mais, la vérité rend libre, n'est-ce pas... ?
Bonjour ! Je ne comprend pas trop le sens de votre réponse qui élude mes arguments. Qui a nié les crimes ? pas moi en tous cas. C'est toujours la même antienne; si on tente de remettre les choses un peu en perspective on se fait plus ou moins traiter de naïf ou pire de complice. Votre réponse montre une fois de plus que le débat est hystérisé ; on n'est plus dans le rationnel, et les faits, comme par exemple le faible pourcentage de ces abus dans l'Eglise catho n' importent pas: il faut continuer à ne désigner que le catholicisme comme bouc émissaire. Et bien sûr j'ai eu droit à la stratégie de dénigrement classique puisque vous me soupçonnez d'être "conditionnée" par l'Eglise. Cette remarque, outre qu'elle n'est qu'un procès d'intention purement subjectif, est révélateur de celui qui l'énonce puisque vous ne semblez pas concevoir qu'un catho ne puisse être "conditionné". Il serait à cet égard trop long d'ouvrir le débat sur qui peut prétendre échapper à tout conditionnement : en cette matière chacun se croit bien pourvu et l'aliéné c'est toujours l'autre. Matthieu 23 s'impose: "Ne jugez pas, afin de ne pas être jugés. Car c'est avec le jugement par lequel vous jugez qu'on vous jugera, et c'est avec la mesure à laquelle vous mesurez qu'on mesurera pour vous. Pourquoi regardes-tu la paille qui est dans l'œil de ton frère, et ne remarques-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? Ou bien comment peux-tu dire à ton frère : « Laisse-moi ôter la paille de ton œil », alors que dans ton œil il y a une poutre ? Hypocrite, ôte d'abord la poutre de ton œil ! Alors tu verras comment ôter la paille de l'œil de ton frère!" Il faut aussi ajouter en fait d'hypocrisie celle de ceux qui utilisent ces affaires pour régler leur compte avec le catholicisme; au fond ils se moquent des victimes ; ce qui les intéresse c'est qu'elles servent d'argument pour jeter le bébé avec l'eau du bain en disqualifiant une structure entière à cause de cas non majoritaires. Il y a de mauvais médecins, et avec de genre de logique, puisqu'il y en a de mauvais; il faudrait bannir toute la médecine en quelque sorte ! PS: je ne suis pas une femme et le fait que vous m'ayez spontanément féminisé est intéressant ! Bien cordialement.
@@pascalhubertdevienscequetu3378 Foi et raison, une vieille scie , également..! Voir par exemple Sylvestre II, Albert le Grand, Roger Bacon, Copernic, Scheiner, Mersenne, Steensen, Mariotte, l'abbé Nollet, Mendel, Rousselot, Pasteur, Lemaître, l'abbé Breuil et bien sûr l'un des plus grands sans doute: Blaise Pascal. Coté philo la liste serait encore plus longue; citons de nos jours Jean-Luc Marion ou Rémi Brague... "Le fou est celui qui a tout perdu, sauf la raison;" G. K Chesterton.
@@patlog1346 Je pourrais vous citer des exemples en sens contraire, et nous ne serions pas plus avancés. L'église a tordu la raison au nom de la foi. Relisez la crise moderniste, un cas d'école qui en dit long sur le refus de la raison au nom de textes prétendument sacrés.
En effet, combien de croyants sont tombés des nues après avoir mystifié leur gourou. Que l'on songe à Jean Vanier, parmi tant d'autres malheureusement.
Après le livre qui m'avait vraiment marquée, cette video rejoint, en profondeur et éclaire, après les ténèbres traversées. Notamment, au plan des liens affectifs qui manquent cruellement dès l'enfance. La question du "sens" de la vie... La manipulation exercée par des communautés dites nouvelles, facilité par notre aveuglement (souvent le seul moyen qu'on ait trouvé pour verrouiller ce qui nous a fait mal, enfant).
Hélas aucune conclusion et remise en cause ne sont sorties de ces scandales !
merci de ce témoignage: aussi avec de parents aimants dans l'enfance on peut être la proie de "faux pères", justement parce que c'est impossible de se méfier de qqn qui est père
notre amie était déjà entrainée depuis l'enfance cela a aidé à faire passer le suppositoire !
l'arche ,les béatitudes et saint jean pourraient se regrouper en une même communauté charismatique tantrique !
Merci beaucoup pour ce témoignage profond de vérité et de vie.
la monstruosité est bien plus générale, le système de la confession est un truc absolument scandaleux. Outre que l'on va chercher un pardon auprès d'un éventuel Dieu, alors que l'on devrait demander pardon auprès de ceux que l'on a lésé, blessé, mal comporté. En plus il y a un chantage à la clé, sans confession on est considéré comme coupable vis à vis des sacrement qui " normalement" nous sont interdits. Mais en plus allez confier ses " ignominies" auprès d'une personne prétendant représenter Dieu, lui donne un ascendant absolument hallucinant sur les personnes. Puisque cela lui donne la connaissance des pires côtés de nous même. En plus cela donne aussi des situations absolument délirantes. Par exemple un mec tuant sa femme, après confession, peut communier, se remarier à l'église, alors qu'un divorcé est grillé à vie pour encore se marier à l'église. Alors que le mariage est un contrat établi à 2, où le plus souvent lors du divorce au moins un des 2 n'en est que la victime de ce divorce. Que dire aussi de ce foutage de gueule, du secret de la confession, où des actes de pédophilie ont été couverts commis même par des prélats mettant la justice divine au dessus de la justice des hommes. De ces prêtres qui n'ont seulement non pas été dénoncé mais en plus pas viré
de l'église après avoir commis de tels monstruosités, mais seulement déplacé, leur permettant de faire ailleurs leurs dégueulasseries monstrueuses. La confession est le truc le plus répugnant, et cela n'a rien à voir avec ce que par exemple on peut confier à un psy car en confession il faut confier à un type avant tout ses bassesses avec à la clé un pardon où l'on pense jouer son paradis ( rien que ça ! ) .
On m'avait enseigné au catéchisme qu'il y avait deux péchés mortels. Le premier consistant à tuer. Bon d'accord.
Mais le deuxième consistait à rater la messe du dimanche. ..😀
@@Arthur3953B la messe non le gag est que le péché impardonnable est celui d'offenser le Saint Esprit, si vous ne savez pas qui c'est , c'est celui qui a fait la toute première GPA en allant engrosser la vierge Marie.
comme il est dit dans la vidéo l'intelligence n'a rien á voir dans l'emprise sectaire, il y a même des sectaires spécialistes des soi disant "intelligents"
merci infiniment pour ce partage
Que chacun et chacune puise dans ce témoignage ce qui lui parle et l'aide à vivre... Cet échange au plus vrai n'a d'autre but
J'ai vu cette interview avec beaucoup de bonheur, et c'est pourquoi je la reverrai. Parce que c'est le bonheur de la vérité qui transmet Sophie Ducrey. Bonheur qui n'efface pas les émotions, ni la colère, ni la détermination à redécouvrir la vie et à la rayonner, à réclamer justice. Oserai-je dire "bonheur" même si beaucoup de blessures semblent et sont irréparables? Oui! (les évangiles suggèrent que Jésus est ressuscité - pour toujours - avec ses plaies). Car c'est le bonheur d'entendre Sophie Ducrey constater que "tout cela n'était pas spirituel, mais psychologique", que cela n'était "que des mots"... puis à la fin de la vidéo suggérer avec beaucoup de pudeur et d'authenticité ce que pourrait être sa foi, sa vie spirituelle, au-delà des mots: son "je ne sais pas" n'y met que plus de force.
Quel courage de témoigner !
C’est aux hommes de Dieu de respecter leurs semblable. Comment pouvaient ils s’aveugler avec les encouragements de leurs supérieurs ?
Bonheur aussi de voir Sophie Ducrey rire assez souvent et franchement, ce qui n'enlève rien au sérieux, au tragique de son histoire et de la situation de l'Église. Les larmes aux yeux reviennent aussi, mais le rire n'est pas forcé, n'est pas là pour les cacher. Il est spontané et réel ("gaudium de veritate") et donne ainsi un démenti flagrant à ceux qui nous considèrent ou décrivent comme des victimes (que) pleurnichardes. Comme je le disais dans mon interview, les plus malheureux en réalité ce sont les abuseurs, qui sont au fond jaloux de ce qu'ils perçoivent dans leurs jeunes victimes, leurs proies. Car ils veulent posséder, accaparer pour eux l'innocence (un peu trop naïve) de leurs victimes, leur pureté. Par là ils ne font que profaner, voire détruire irrémédiablement ce que ces jeunes personnes portaient en elles. Que toutes celles et ceux "qui pleurent" puissent "être consolé·e·s", mieux: pouvoir rire, encourager, transmettre la joie, être à leur tour des consolatrices et des consolateurs, "assoiffé·e·s de justice et artisans de paix".
Merci Christophe. Oui, tu l'auras compris, le rire est irremplaçable. Je l'ai particulièrement apprécié durant notre échange, malgré la gravité du sujet. A cause même de cette gravité...
les groupes à derives sectaires utilisent de manière systémique le chaud froid, c'est ce genre de comportements qui est valorisé, et qui rend les gens dépendants et dingues, abuseurs et abusés; on joue avec les sentiment d'autrui puisque on est dans un système où il s'agit du pouvoir sous masque de foi et d'amour
Saint-Jean était l'apôtre Bien-aimé de Dieu car il était pur ( de toutes relations séquelles).
La, est toute la différence avec le fonctionnement de ces communautés.
extraordinaire. MERCI
Vous avez un sacré culot Madame !
Une victime coupable.
Mes enfants et moi sommes victimes de crimes gravissimes depuis plus de 10 ans et personne ne nous vient en aide.
Moralite: pour obtenir justice, il faut coucher avec un prêtre
Quelle honte et quelle incohérence !
La pauvre, elle était très jeune
Dommage qu'on passe d'étapes en étapes, du : "J'ai subi un abus" à : "Cette communauté commet des abus", à : "C'est organisé par le fondateur", pour enfin arriver dans certains commentaires à : "L'Eglise catholique organise des abus".
Peu d'auditeurs semblent se rendre compte de ce mécanisme de la pensée.
CONCLUSION : Parents, apprenez à vos enfants à retourner une gifle à celui qui lui met une main baladeuse. C'est l'éducation de base. Sophie n'est pas critiquable en ce qui la concerne. Personne ne lui avait appris cela.
L'Eglise catholique n'organise pas les abus, elle se contente de les couvrir, quand elle ne les encourage pas.
@@thanatos7594 On ne peut nier que dans les années 60 à 90, il y a une conséquence non voulue de la pratique pastorale du pardon et de la miséricorde : des évêques ont perdu le sens de la distinction entre péché, abus, et crime.
Mais du coup et comme par réaction (et il me semble le lire dans votre message), on se met à condamner de la même façon, en livrant l'honneur de centaines de prêtres à la vindicte, des prêtres qui ont commis un péché ponctuel (avec le consentement de leur maîtresse), des prêtres abuseurs et des criminels.
J'en tiens pour témoin la manière dont on jette aux ordures médiatiques Jean Vanier (qui n'était pas prêtre). Il a eu dans sa vie des maîtresses adultes et consentantes. Ca fait de lui un pécheur, pas un criminel.
Encore une qui couchait avec un prêtre et qui vient pleurer. C'est hallucinant !
C'est votre commentaire qui est hallucinant, pour ne pas dire ordurier !
Le témoignage de Sophie Ducrey impressionne par sa dignité et elle analyse bien le modus operandi de la manipulation et de l'emprise dans une structure religieuse catholique et les systèmes de dénégation et d'autoprotection que celle-ci peut générer..Le cas de M-D Philippe en est vraiment un des plus effrayants ; un théologien et intello de haut-vol qui se servait de ces qualités comme à la fois une protection et une justification de ses délits sexuels et de ses manipulations psychologiques. C'est le comble de la perversité.
Mais sur d'autres points je trouve que certaines assertions de Sophie ne sont pas tenables, beaucoup étant d'ailleurs plutôt tenues par son interlocuteur qui énonce un bon nombre de clichés ou d'affirmations oiseuses . En voici quelques exemples :
1) Parler de l' »Eglise » sans précision en évoquant ces abus sexuels n'est pas du tout justifié si l'on ne précise pas de quoi on parle. Veut-on incriminer en bloc l'église en tant que structure hiérarchisée, ou bien le Corps mystique du Christ, ou l'ensemble des baptisés ? Bien sûr l'Eglise est une, mais il est clair que dans ces affaires c'est la structure hiérarchique qui doit en effet être questionnée non dans son principe même mais dans des modalités contestables de son fonctionnement. Il est capital dans un débat de définir les termes-clés sinon on ne sait plus de quoi on parle.
2) Au sujet des clichés et affirmations fautives : les banalités sur la rôle prétendument infériorisé de la femme dans l'Eglise, avec l'inévitable lieu commun consistant à faire croire, comme le prétend l'intervenant, que le christianisme dévalue la femme à cause du récit de la Genèse, ou bien la peur que les clercs auraient des femmes car celles-ci les renverraient à leur sexualité refoulée (!!! A ce compte-là peu de saints échapperaient au soupçon d'être des névrosés ! Quant aux saintes du christianisme où les classeraient-on? Sas parlez des figures spirituelles d'autres religions) ). De même le sacerdoce réservé aux hommes qui serait l'indice d'un machisme inavoué etc.
Tout ceci relève évidemment de la caricature, de l'ignorance u de l'idéologie et est facilement démenti par l'histoire et la réalité. Je ne prends pour exemple que cette assertion de l'intervenant : à savoir que l'Eglise ne conçoit la femme que comme « vierge ou mère. » C'est là un bon exemple de lieu commun et de caricature extrême : tout d'abord en quoi ces deux « statuts » seraient limitatifs ? Une femme n'a sauf erreur pas de choix autre, biologiquement, que d'enfanter ou pas. Et nul ne songerait j'espère à considérer qu'une vie de libertinage sexuel et/ou d'avortements répétés devraient être une option reconnue par l'Eglise ! Il faut du reste noter que ces « deux conditions » soit-disant imposées à la femme sont communes à l'ensemble des religions. Pas à cause des religions mais simplement parce qu'il s'agit d'évidences biologiques inaliénables. D'autre part l'histoire du christianisme occidental montre que la femme y a eu des rôles variés et parfois même des fonctions prétendument réservées aux hommes, avec même autorité sur eux. Si on en doute il faut alors s'informer de la place vraiment inférieure accordée aux femmes dans d'autres religions comparées au christianisme (l'islam ou l'hindouisme entre autres).
3) Sur la responsabilité « systémique » (selon l'interlocuteur de Mme Ducrey) de l'Eglise. Cet assertion, qui reprend le jargon du rapport Sauvé, est loin d'être avérée
D'abord il faut savoir conscience que de tels abus n'ont rien de neuf , hélas. Déjà Origène pestait contre l'immoralité d'une part du clergé alexandrin ; autre exemple vénérable, S Pierre Damien qui dénonçait les mœurs pédérastiques de certains clercs de son époque.. !
Il est d'autre part très clair que la hiérarchie a trop souvent fermé les yeux ou carrément couvert les délinquants, c'est clair. J'ai moi-même connu un cas exemplaire de l'omerta qui pouvait s'exercer dans une structure d'église et je ne suis du tout naïf à ce sujet.
S'ensuit-il donc que son mode "systémique" comme le déclare la CIASE est en cause ?
Assurément pas car les scandales sexuels de ce type ne sont pas du tout une particularité catholique. Des affaires de pédophilie ou d'abus sur des ados ou sur des adultes, il y en a dans d'autres structures que l'Eglise catho. Selon le chercheur Philip Jenkins il y a même plus de cas recensés de pédomanie dans le protestantisme.
De plus, comparé aux cas ayant lieu dans des structures laïques ou dans les familles, les cas impliquant des cathos, clercs ou religieux sont très minoritaires (estimés entre O,1 ou 2% des cas selon les pays).
Dans les écoles rabbiniques il y a eu aussi des affaires de ce type et également dans des écoles coraniques (en Algérie récemment ) ou dans le bouddhisme, quant à l'hindouisme n'en parlons pas car l'Inde détient le record des abus sur des enfants . Cela n'excuse bien sûr rien mais permet de remettre les choses dans une juste perspective. Vouloir rendre justice c'est aussi cela.
Evidemment quand ces choses se passent dans d'autres religions, ça ne passionne pas nos grands médias. Medias qui en amplifiant le phénomène sont arrivés à faire que désormais pour la plupart des français "pédophile=curé" ce qui profondément injuste relativement aux statistiques.Et le rapport méthodologiquement faussé de la CIASE n'a pas arrangé les choses. Des membres de l'académie catholique hors de tout soupçon ont d'ailleurs contesté cette méthode statistique et ces conclusions abusives.
Ceci étant il est clair que dans l'Eglise catholique, la culture du "pas-de-vagues", la charité détournée et les complicités ont favorisé de tels crimes. Il est temps d'être impitoyable avec ces délinquants sexuels et de les défroquer illico, car il était aberrant de se borner souvent à en recaser certains ailleurs.
En revanche, contrairement à ce que racontait le rapport bancal de la CIASE visiblement influencé par des soit disant "experts" très partisans (comme Nathalie Bajos, une sociologue pro LGBT qui considère la pornographie non nocive pour des ados du moment qu'elle respecte une vision de la femme non dévaluée!) ) ni le célibat ni la confession ni la hiérarchie cléricale comme tels ne sont "systémiquement" responsables de ces crimes: en effet des abus sexuels semblables ont, comme je l'ai dit, aussi lieu dans d'autres secteurs religieux ou non confesionnels qui ne connaissent donc ni célibat sacerdotal, ni confession, ni hiérarchie ecclésiale.
Ceci dit je comprends tout à fait que le traumatisme et la douleur d'une personne ayant subi ces abus puisse parfois favoriser la généralisation de ce qui est le fait d'une minorité de criminels à une structure entière et favoriser une argumentation déficiente.
Abus systémiques dans l'église - soit un véritable système, universel pour le coup, allant de pair avec une omerta tout aussi systémique évidemment - ne signifie pas qu'ils n'existent pas ailleurs aussi (dans le sport, l'enseignement, la culture, etc...)... Mais, n'est-ce pas l'église "sainte" qui, du haut de sa chaire de Vérité, a prétendu pouvoir faire la morale au reste du monde "pécheur" ? Vous m'avez l'air bien conditionnée encore par votre église... Mais, la vérité rend libre, n'est-ce pas... ?
Bonjour ! Je ne comprend pas trop le sens de votre réponse qui élude mes arguments.
Qui a nié les crimes ? pas moi en tous cas. C'est toujours la même antienne; si on tente de remettre les choses un peu en perspective on se fait plus ou moins traiter de naïf ou pire de complice.
Votre réponse montre une fois de plus que le débat est hystérisé ; on n'est plus dans le rationnel, et les faits, comme par exemple le faible pourcentage de ces abus dans l'Eglise catho n' importent pas: il faut continuer à ne désigner que le catholicisme comme bouc émissaire.
Et bien sûr j'ai eu droit à la stratégie de dénigrement classique puisque vous me soupçonnez d'être "conditionnée" par l'Eglise. Cette remarque, outre qu'elle n'est qu'un procès d'intention purement subjectif, est révélateur de celui qui l'énonce puisque vous ne semblez pas concevoir qu'un catho ne puisse être "conditionné". Il serait à cet égard trop long d'ouvrir le débat sur qui peut prétendre échapper à tout conditionnement : en cette matière chacun se croit bien pourvu et l'aliéné c'est toujours l'autre. Matthieu 23 s'impose: "Ne jugez pas, afin de ne pas être jugés. Car c'est avec le jugement par lequel vous jugez qu'on vous jugera, et c'est avec la mesure à laquelle vous mesurez qu'on mesurera pour vous. Pourquoi regardes-tu la paille qui est dans l'œil de ton frère, et ne remarques-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? Ou bien comment peux-tu dire à ton frère : « Laisse-moi ôter la paille de ton œil », alors que dans ton œil il y a une poutre ? Hypocrite, ôte d'abord la poutre de ton œil ! Alors tu verras comment ôter la paille de l'œil de ton frère!"
Il faut aussi ajouter en fait d'hypocrisie celle de ceux qui utilisent ces affaires pour régler leur compte avec le catholicisme; au fond ils se moquent des victimes ; ce qui les intéresse c'est qu'elles servent d'argument pour jeter le bébé avec l'eau du bain en disqualifiant une structure entière à cause de cas non majoritaires. Il y a de mauvais médecins, et avec de genre de logique, puisqu'il y en a de mauvais; il faudrait bannir toute la médecine en quelque sorte !
PS: je ne suis pas une femme et le fait que vous m'ayez spontanément féminisé est intéressant !
Bien cordialement.
@@patlog1346 Foi et raison, une vieille histoire religieuse déjà...
@@pascalhubertdevienscequetu3378
Foi et raison, une vieille scie , également..!
Voir par exemple Sylvestre II, Albert le Grand, Roger Bacon, Copernic, Scheiner, Mersenne, Steensen, Mariotte, l'abbé Nollet, Mendel, Rousselot, Pasteur, Lemaître, l'abbé Breuil et bien sûr l'un des plus grands sans doute: Blaise Pascal. Coté philo la liste serait encore plus longue; citons de nos jours Jean-Luc Marion ou Rémi Brague...
"Le fou est celui qui a tout perdu, sauf la raison;" G. K Chesterton.
@@patlog1346 Je pourrais vous citer des exemples en sens contraire, et nous ne serions pas plus avancés. L'église a tordu la raison au nom de la foi. Relisez la crise moderniste, un cas d'école qui en dit long sur le refus de la raison au nom de textes prétendument sacrés.
Soyons bien persuadés que : Personne ne mérite ni idôlatrie, ni vénération 🤪
En effet, combien de croyants sont tombés des nues après avoir mystifié leur gourou. Que l'on songe à Jean Vanier, parmi tant d'autres malheureusement.