Grand merci , les processus émergent de l'organisation pour atteindre les objectifs et les processus recettes ne sont que des modèles dont on peut s'inspirer simplement
Grand merci pour cette brillante analyse qui nous rappelle à tous des situations similaires. Cela dit, je reprends un autre commentateur, pourquoi J-F n'a-t-il aucune vision de l'identité de l'entreprise ? Et pourquoi est-il désigné pour réaliser cette mission ?
Un des exemples de la réussite comme J.F c'est l'industrie pharmaceutique et l'hôpital en France où les lois doivent être respectées car l'irrespect de la complexité créera le désordre et l'illégalité, ce qui ne garantissent pas du tout la qualité de travail.
Vous allez présenter cela devant les pays partenaires comme le Japon, l'Allemagne, la Corée du Sud... vous allez voir si cela leur donne encore envie de travailler correctement avec nous
Très pertinent mais je trouve qu'il aurait fallu insister sur justement la définition de l'identité de l'entreprise. Car Jean François s'il est purement procédural et perfectionniste dans les processus, est effectivement dans l'erreur et l'incompréhension de l'entreprise pour laquelle il travaille, mais sait il pour qui ou plutôt pour quoi travaille t il? J'ai assez rarement vu d'entreprise qui justement avait travaillé concrètement sur leur identité. Souvent il en résulte que la direction n'a une vision en réalité que très flou de l'ADN de leur propre entreprise. Et dans ce cas là, parler d'identité perd beaucoup de son sens. Et l'entreprise n'est pas supposé avoir besoin de réagir par un quelconque rejet à qui que ce soit si l'identité est clairement définie. J'ai l'intuition que dans cette histoire, c'est surtout un problème de direction, dont Jean François est dépendant au même titre que tous les autres employés. Rappelons nous que l'exécution se fait par les employés, que la vision est donnée par la direction, et que les managers sont là pour faire la passerelle. Donc oui l'identité est essentielle. Mais les processus le sont tout autant. Et la créativité ne naît pas du chaos, mais bien d'un environnement qui lui permet d'être efficace et pertinente.
Le problème c'est qu'on doit travailler dans la légalité et la discipline c'est 80% de réussite donc on vire J.F si on veut mais le jour où on doit faire face à des partenaires comme J.F qui ne veulent plus coopérer avec nous, eh ben vous allez voir. La vie est simple que quand elle a la capacité de vivre dans la complexité.
![La recherche en stratégie ne profite pas aux stratèges [Philippe Silberzahn]](http://i.ytimg.com/vi/f1CbEhhhuD8/mqdefault.jpg)
![La recherche en stratégie ne profite pas aux stratèges [Philippe Silberzahn]](/img/tr.png)
Grand merci , les processus émergent de l'organisation pour atteindre les objectifs et les processus recettes ne sont que des modèles dont on peut s'inspirer simplement
*Merci pour l'avertissement. J'aurais eu tendance à être un Jean-François dans ce genre situation. Et je crois que je suis loin d'être le seul*
Grand merci pour cette brillante analyse qui nous rappelle à tous des situations similaires. Cela dit, je reprends un autre commentateur, pourquoi J-F n'a-t-il aucune vision de l'identité de l'entreprise ? Et pourquoi est-il désigné pour réaliser cette mission ?
Un des exemples de la réussite comme J.F c'est l'industrie pharmaceutique et l'hôpital en France où les lois doivent être respectées car l'irrespect de la complexité créera le désordre et l'illégalité, ce qui ne garantissent pas du tout la qualité de travail.
Vous allez présenter cela devant les pays partenaires comme le Japon, l'Allemagne, la Corée du Sud... vous allez voir si cela leur donne encore envie de travailler correctement avec nous
Très pertinent mais je trouve qu'il aurait fallu insister sur justement la définition de l'identité de l'entreprise. Car Jean François s'il est purement procédural et perfectionniste dans les processus, est effectivement dans l'erreur et l'incompréhension de l'entreprise pour laquelle il travaille, mais sait il pour qui ou plutôt pour quoi travaille t il?
J'ai assez rarement vu d'entreprise qui justement avait travaillé concrètement sur leur identité. Souvent il en résulte que la direction n'a une vision en réalité que très flou de l'ADN de leur propre entreprise.
Et dans ce cas là, parler d'identité perd beaucoup de son sens. Et l'entreprise n'est pas supposé avoir besoin de réagir par un quelconque rejet à qui que ce soit si l'identité est clairement définie.
J'ai l'intuition que dans cette histoire, c'est surtout un problème de direction, dont Jean François est dépendant au même titre que tous les autres employés.
Rappelons nous que l'exécution se fait par les employés, que la vision est donnée par la direction, et que les managers sont là pour faire la passerelle.
Donc oui l'identité est essentielle. Mais les processus le sont tout autant. Et la créativité ne naît pas du chaos, mais bien d'un environnement qui lui permet d'être efficace et pertinente.
Le problème c'est qu'on doit travailler dans la légalité et la discipline c'est 80% de réussite donc on vire J.F si on veut mais le jour où on doit faire face à des partenaires comme J.F qui ne veulent plus coopérer avec nous, eh ben vous allez voir. La vie est simple que quand elle a la capacité de vivre dans la complexité.