Arnaque ou révolution ? L'allocation universelle / Politikon #4

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  • Опубликовано: 26 ноя 2024

Комментарии • 210

  • @1AM_
    @1AM_ 8 лет назад +19

    Je n'aurais jamais pensé que l'idée d'allocation ou dotation universelle datait de si longtemps ; je ne sais pas comment dans les détails ça peut être mis en place, mais l'idée de radicalement changer le rapport au travail (qui est surtout perçu comme une aliénation) serait tellement, tellement une avancée...

    • @Politikon_
      @Politikon_  8 лет назад +1

      1AM Musiques électroniques on est d'accord ! ;)

  • @biobiwan8047
    @biobiwan8047 7 лет назад +17

    le décroissant Paul Aries m'a fait réalisé que la gratuité (par exemple 50L d'eau par jour) serait profitable aux classes les plus pauvres tout en continuant de taxer les plus riches pour des surconsommations. son exemple est que le prix de l'eau potable est le même que l'on lave son 4x4, remplisse sa piscine ou qu'on la boive, ce qui est absurde. si on ne boit pas on meurt alors qu'un 4x4 sale c'est moins grave.

  • @Kerrsing
    @Kerrsing 2 года назад

    Encore une vidéo d'une très grande qualité, merci énormément pour tout ce que tu fais!

  • @saddokabed5587
    @saddokabed5587 7 лет назад +2

    C'est très bien, pédagogique, tranquillou et documenté. Merci beaucoup, c'est vraiment le moment ;-)

  • @macbidulle8487
    @macbidulle8487 3 года назад +2

    Le montant de l'allocation universelle n'a pas de sens. On en a un exemple avec les aides au logement : chaque fois que ces aides sont revalorisées les bailleurs augmentent d'autant les loyers. Ce montant dépend d'un rapport de forces. Or dans nos sociétés, plus grand-chose ne protège le faible contre les abus du fort, encore moins un revenu universel. Il faut un État fort qui impose un système global où ne règne plus la loi du marché pour qu'un système de revenu universel fonctionne. Mais dans un tel cas, un tel revenu est-il nécessaire ?

  • @paul-emilegaron9553
    @paul-emilegaron9553 6 лет назад +10

    J'aime :" Il faudrait donc mettre un gros coup de pied dans la fourmilière."

  • @mickaelguerin5680
    @mickaelguerin5680 8 лет назад +7

    Très bonne vidéo ! Pas d'amalgame entre le revenu de base et le salaire à vie ! Effectivement le revenu de base de Hamon n'est que de la poudre aux yeux, une "roue de secours du capitalisme" comme le dirait Friot, avec un revenu de base à 535 € Les employeurs pourraient faire pression sur les travailleurs pour diminuer les salaire ...

    • @Tyh694
      @Tyh694 7 лет назад +1

      Je dirais même que c'est de la poudre de perlimpinpin

  • @sv7618
    @sv7618 Год назад

    Excellent, merci beaucoup pour votre travail.
    Je suggèrererais simplement d'éviter les vidéos de fond qui sont parfois peu illustratives du propos mais très distrayantes : elles nuisent plutôt à la bonne écoute en distrayant le spectateur qui doit faire un effort supplémentaire pour ignorer ce qu'il voit et se concentrer sur ce qu'il entend.
    Bravo et encore merci !

  • @patrickguyarnault1042
    @patrickguyarnault1042 3 года назад

    Le vrais problème est de financer ces programmes sociaux. De manière générale je pense que tout programme social devrait être fourni à la manière du Plan Marshall ... c'est à dire à fond perdu ... à débattre ...

  • @ARandom90sKid
    @ARandom90sKid 4 года назад +1

    En complementaire de cette video, ce serait bien aussi une video sur l'idee developpee par Paul Jorion (si je ne me trompe) de la gratuite des biens de premiere necessites (eau, gaz, electricite, logement, vetements et nourriture de base...), ce qui est un peu le pendant/l'inverse/le negatif du revenu de base. Peut-etre cette idee va-t-elle a l'encontre de la liberte de certaine personne (qui ne voit pas la necessite de pouvoir jouir de ces biens), mais pour 99% des etre humains cela correspond surement a leur premier besoin.

  • @TheStratopercut
    @TheStratopercut 2 года назад

    C'est marrant de voir Valls parler ainsi aujourd'hui

  • @fvgitif
    @fvgitif 8 лет назад +3

    Juste une petite remarque. Dans le nom "Van Parijs" les deux lettres associées "ij" se prononce "eil" comme dans "réveil". Le "s" se prononce. C'est un nom néerlandophone.
    Je viens de découvrir ta chaîne et je me suis directement abonné. C'est très pédagogique, merci! Bonne chance pour la suite !

    • @Politikon_
      @Politikon_  8 лет назад +1

      Merci pour la précision ! Je note ça ! et merci pour ton soutien ! :)

  • @laurentguyot3362
    @laurentguyot3362 6 лет назад +2

    taxer le capital est une ineptie, c'est comme taxer les revenues futures

    • @anatolenone4127
      @anatolenone4127 5 лет назад

      +C'est un revenu futur pour qui, le capital ? On l'attend depuis 200 ans ce revenu.

  • @Talaria.School
    @Talaria.School 3 года назад

    I ❤ #PolitikonPhi

  • @alexanelemaitre8183
    @alexanelemaitre8183 4 года назад

    Top comme hab jamais decu

  • @ggwp-c4p
    @ggwp-c4p 6 лет назад +1

    Merci beaucoup pour ta chaine, je l'ai découverte il y a deux jours et ca fait du bien d'avoir un youtubeur qui parle d'économie et de politique sans avoir l'attitude de donneur de leçon / grincheux qu'on a l'habitude de voir.
    Je me suis fait une remarque en voyant tes videos et en réfléchissant un peu au modèle de société que j'aimerais :
    Definition que j'ai trouvé sur le net après ta video:
    [quote]Concrètement le secteur quaternaire selon Ferry regroupe des activités non mécanisables, qui sont personnelles et autonomes : personnelles, au sens où elles portent la marque de leur auteur. Autonomes, au sens où, explique Ferry, « les producteurs-auteurs ont la maîtrise d’un processus signifiant. Cela veut dire que de telles activités contribuent idéalement à la réalisation d’un choix de vie, et que leurs profils ne sont pas prédéfinis par des agences extérieures, étrangères aux sujets de ces activités. »[/quote]
    Ok, par exemple, imaginons un prof de yoga, de méditation, de maths et d'anglais qui fait ce de manière indépendante (en soutien pour des élèves ou auprès d'organisations comme l'université populaire) . Grosso modo c'est imaginable
    Il fait en gros 5 heures de cours dans chaque matière par semaine, ce qui lui fait environ 20 heures de travail. C'est un choix de vie , et selon la definition d'au dessus, c'est dans le secteur quaternaire.
    La reflexion que je me fais : En quoi est ce que c'est différent de l'uberisation de la société ?
    Je veux dire, OK quand on parle de l'uberisation de la société c'est souvent d'un point de vue négatif, dans le sens ou les gens ont peur de la fin du salariat. Mais, mis à part la différence de point de vue, le résultat quotidien sur le boulot du mec :
    Il est libre d'organiser son temps de travail, n'a pas de patron, exerce une activité qui lui plait, et a un impact positif sur la société.
    Alors bien sur que je préfererais être ce type dans une société ou le revenu universel existe (beaucoup plus de sécurité) , mais il y a clairement des grosses similitudes entre ces deux "idéaux" de société non ? (en tout cas moi j'en vois et c'est pour ca que les deux m'attirent particulièrement)
    Merci :-)

    • @Politikon_
      @Politikon_  6 лет назад

      Merci pour ton commentaire ! Pour répondre sur le sujet : l'instauration d'un revenu de base est tout à fait compatible avec cette fameuse ubérisation. Ensuite en définissant l'ubérisation comme une espèce de société où chacun est l'auto-entrepreneur de soi-même sans protection sociale, on peut imaginer que le revenu de base peut servir de sécurité. Encore faut-il que son montant soit suffisant et ne mette personne sur le bord de la route. Toutefois, pour le secteur quartenaire, ce sont des activités qui ne semblent pas immédiatement utiles ou rentables pour la société, ce n'est donc pas exactement pareil que l'ubérisation où l'idée de rentabilité liée à la concurrence entre les individus est assez forte. Mais encore une fois, une allocation universelle est compatible avec ces deux idées ! :)

    • @giletsjaunesrevolutiontv9711
      @giletsjaunesrevolutiontv9711 3 года назад

      Juste pour info, le travail d'un enseignant ne se limite pas à la présence physique devant les élèves : les emplois du temps sont troués, les cours se préparent, les photocopies se font, les copies se corrigent, les mails se lisent, les aspects administratifs s'executent etc.... Par exemple, alors que les profs certifiés de collèges et lycées font 18 heures de cours devant élèves, toutes les tentatives d'estimation du temps réel de travail des enseignants montraient qu'ils dépassaient de beaucoup 35 heures par semaine (certains font 70h).
      Peut être que pour le yoga et la méditation c'est plus cool je sais pas, mais pour les maths et l'anglais les cours se préparent et 5h de cours signifie au grand minimum 10h de travail et souvent bien plus.

  • @HyperGnome
    @HyperGnome 4 года назад +1

    Pas de mention de la LVT de Henri George?

  • @tivititi3480
    @tivititi3480 7 лет назад +1

    l avenir est obligatoirement diriger vers cela...les machines produisant plus..il va falloir plus de consommateurs potentiel pour eviter l effrondrement.avec des limites de fictifs serai deja mieu..pensons recherchons ...

  • @HashRevolution
    @HashRevolution 7 лет назад +1

    Jean-Marc Ferry inclut-il les parents "au foyer" dans son secteur quaternaire ? Ce serait intéressant.

  • @mioxxloveu2931
    @mioxxloveu2931 5 лет назад

    La musique du générique est la meilleure du monde

  • @skunker52
    @skunker52 7 лет назад +1

    De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins -> par l'entremise de l'état. C'est l'intervention du tiers le problème, pas la notion de partage ou de redistribution. Plutôt que traiter d'êtres humains à êtres humains on a tous affaire à des administrations impersonnelles aux travers desquelles on en vient tous à exiger du voisin ce que nous ne ferions pas nous même.
    Alors chacun commence à traîner des pieds (puisqu'on exige de lui plus qu'il n'est prêt à donner) et finalement vient la nécessité d'utiliser la contrainte pour que le bousin continue à fonctionner. La preuve de tout cela étant qu'ils ont déjà largement évoqué la possibilité de vous obliger à accepter des emplois sous peine de vous couper les aides qui existent déjà.
    Le revenu universel un moyen de faire peser les salariés dans les négociations ?
    C'est le contraire : un moyen de vous tordre le bras pour vous forcer à accepter n'importe quoi, même si vous n'aimez pas, même si ce n'est pas dans vos qualifications, même si le salaire est dégueulasse, même si c'est loin de chez vous et que vous allez brûler votre paye et votre vie dans les transports.
    Vous allez utiliser la possibilité de toucher ce revenu qui ne dépend pas de vous pour vous créer un train de vie qui ne correspondra alors plus forcément à votre vraie capacité à produire des richesses. Vous contracteriez des crédits avec plus d'insouciance, vous vous inquiéteriez moins de la précarisation de vos contrats, vous auriez moins tendance à épargner etc ... et alors vous serez prêts à sacrifier vos droits pour faire perdurer l'aide comme vous êtes prêts à bosser plus longtemps pour maintenir la retraite par répartition.
    Ce qui devait au départ vous libérer vous enchaîne au salariat et donne encore plus de pouvoirs aux patrons, en particulier à ceux qui ont les moyens de s'offrir du lobbying.

  • @f6parmpp
    @f6parmpp 5 лет назад +1

    Déjà il faudrait que l'on puisse gérer souverainement notre monnaie, coucou la BCE !!! et ensuite donner de l'argent sans rien attendre de celui qui le reçoit n'auras que pour seul conséquence de faire augmenter le chomage et réduire la production

    • @skaffen
      @skaffen 4 года назад +1

      C'est un bon point, 99% de nos épargnes sont utilisées malgré nous pour de la spéculation bancaire. De quel droit ? Déjà que nous payons des frais de gestion de compte qui sont à peine compensés par les taux d'intérêts ridicules...et pendant ce temps, eux, ils s'engraissent.
      A propos de la production, il faut absolument la réduire sinon nous ne pourrons plus arrêter les effets d'emballement du réchauffement climatique.
      Quand au chômage, il n'a aucune raison d'augmenter. Quand on donne les moyens à quelqu'un de vivre de façon décente, on ne l'incite pas à glander sur son canapé, au contraire on le respecte mieux en tant qu'individu, on lui donne les moyens de poursuivre ses projets. Tout le monde à des rêves et des ambitions, indépendamment des circonstances. Mais parfois, on est écoeurés du monde du travail et on n'essaye même plus, et comment en vouloir à ces gens-là, en burnout ?
      Si on donne des conditions de vie décentes à chacun, alors chacun aura la possibilité de poursuivre ses rêves sans la contraire de la rentabilité, c'est-à-dire qu'il cherchera à se rendre utile plutôt qu'à gagner de l'argent. Or gagner de l'argent est de moins en moins utile à cause de la prolifération des bullshit jobs.

  • @gerardine3063
    @gerardine3063 7 лет назад +2

    C'est faux, au premier sondage la Suisse était 75% pour, au moment de devoir l'appliquer ils ont fait un second sondage qui
    Subitement est tombé à =/- 30% ??? Bizarre !

    • @gillescrettenand394
      @gillescrettenand394 4 года назад

      Pas bizarre, les sondages lors du dépouillement ne concerne que les bureaux de votes qui ont terminé le comptage des voix. Le dépouillement se fait donc plus rapidement dans les petites communes que dans les grandes en terme de population. Idem au niveau cantonal. Si le pourcentage change autant c'est uniquement parce que le dépouillement était très partiel au moment où le chiffre de 78% est sorti et bien plus complet au moment où il était de 30%.
      Votre propos tendrait à faire croire que le comptage des voix a été falsifié et ce au niveau national, ce qui n'est pas possible puisque les scrutateurs sont issus de toutes les formations politiques ou sous-entendez-vous que tous les partis se sont alliés pour fausser le résultat?

  • @antoinebertrand6021
    @antoinebertrand6021 3 года назад

    Moi ça me fait penser à l'impôt sur le droit de vivre de Fantomas🙂

  • @Cas-de-conscience
    @Cas-de-conscience Год назад

    ... La proposition de Thomas Paine est donc, si je comprends bien, le premier biais qui nous aura fait perdre la notion d'accès au minimum vital... Lorsqu'un bien vital est limité, on est censé le garantir, et, au besoin, le rationner.
    En refusant, finalement, un accès garanti à la terre à chacun, et en proposant de taxer les propriétaires, on consacre doublement la notion d'argent roi: d'abord en fait, et puis en Droit, ou plutôt dans les conséquences de cette injustice: Tout le monde a besoin d'un toit pour dormir, et dans l'absolu, chacun devrait pouvoir produire lui-même de la nourriture, sur sa terre (ou par sa terre). Résultat, on a besoin d'argent pour manger, on a besoin de travailler pour autrui pour avoir de l'argent, travailler pour autrui est donc une question d'ordre vital. Donc lutte des classes, risue social aux crises financières, société de consommation, et d'autres....
    Fournir directement en biens ou en argent le minimum vital lui-même signifieque ceux qui travaillent entretiennent ceux qui ne travaillent pas. Et dans l'absolu, si tout le monde arrête de travailler, plus personne n'a rien. Donc cela sous-entend de mettre en place une société ou le devoir dépasse le Droit, la liberté; afin de s'assurer que tout le monde cherche bien à travailler.
    Dans l'idée que je défend, tout le monde a le choix entre travailler pour autrui ou pour lui-même, de vivre en autarcie, les entreprises n'auraient plus besoin d'autant de "sécurité d'emploi" pour les employés, bref, tout le reste, l'entièreté de ce qui n'est pas vital, qui est superflu, même la nourriture, qui se produit, pourrait être soumis au libre-échange sans restriction.
    Liberté absolue ou esclavage généralisé, personnellement, c'est tout ce que je vois.

  • @CLEMRV578
    @CLEMRV578 5 лет назад +1

    Je suis pour l'idée d'une allocation autonomiste mais non universelle .

  • @gillardinpascal2494
    @gillardinpascal2494 7 лет назад +13

    Bonjour,
    L’idéologie à la base de cette vague populaire (populiste ?) du revenu de base, rebondissant sur une opportunité structurelle hâtive (l’hypothétique remplacement définitif du travail humain par la cybernétique), s’applique actuellement à une critique philosophique de la "valeur travail", laquelle a historiquement principalement soit servi d'outil idéologico-religieux d'oppression de classe (avec ou sans conflit armé), soit de justification morale fataliste a posteriori d'une situation d'esclavage vécue comme inéluctable (une sorte de syndrome de Stockholm version laborieuse).
    Cela passe par l’antique mythe sumérien des Igigi (dieux secondaires se libérant du travail en l’imposant à l’homme), puis par le "tu gagneras ton pain à la sueur de ton front" des traditions héritières ou par la formule tacitement esclavagiste "tout travail mérite salaire" (qui cache en fait un principe capitaliste, "tout exploité mérite un exploiteur"). :-)
    N'encensons pas pour autant la bourgeoisie athénienne (ressuscitée notamment par les Lumières) qui ne partageait pas le statut de citoyen libre avec les peuples vaincus ou avec la femme, leur imposant généralement une vie d'esclave domestique.
    Cela ne justifie toutefois pas la position plutôt démagogique du Revenu Universel (ou de base, etc.) qui consiste à abandonner une obole monétaire dérisoire tout en pérennisant ainsi par ce rituel sournois, en réalité, la toute-puissance de la monnaie et donc tacitement du capital au plan politique.
    La monnaie concentre du "droit d'usage", moteur de l'économie de marché. Une option de gestion parmi d’autres.
    Abandonner hypocritement des miettes de ce droit d'usage monétaire aux démunis (de ce droit ... avant d’être démuni indirectement de tout, même de l’eau) reste une entourloupe d'illusionniste mercantile qui impose implicitement la monstruosité philosophique au fondement de cette galère planétaire : la monnaie serait le critère absolu de répartition du droit d'usage (c'est mieux a priori que la situation féodale qui a précédé la révolution bourgeoise libérale et qui concentrait la détention du droit d’usage au privilège de naissance mais le "compte" n'y est toujours pas !).
    Le droit d'usage se limiterait ainsi, selon l’idéologie libérale, aux seuls possesseurs du capital. C’est le dogme « libéral » qui le dit ... en abusant de ce dérivé du mot « liberté ».
    Opposer le capitalisme au communisme vulgaire resterait par ailleurs un dualisme facile et stérile.
    La voie est ailleurs.
    On constate (nul besoin ici de position idéologique) que la misère locale (et planétaire) constitue une monstruosité inhumaine.
    Mais les démunis sont surtout démunis de "droits de base" (la liste est longue), suite justement à l’iniquité flagrante du moyen capitaliste d’accès à ces droits : la monnaie.
    Ce dont ils ont besoin, c'est essentiellement de "droits citoyens de base" (celui de sortir de la pauvreté matérielle élémentaire au départ) et non d'un "revenu de base", mesquinerie de l'idéologie capitaliste se jouant en coulisses de cette pauvreté et l'instrumentalisant, à finalité d’enfoncer le clou idéologique de la toute-puissance monétaire, origine de cette situation déplorable.
    En héritage de la guerre froide (qui perdure sous d’autres formes), comparer cette situation à d’autres impasses aussi réductrices pour conclure que « c’est moins pire » n’améliorera pas la situation.
    Il faut sortir de l’impasse monétaire et chercher d’autres modes de partage du droit d’usage, lequel se trouve désormais confronté d’autre part aux limites écologiques (qui n’étaient pas à l’ordre du jour lors de la naissance du capitalisme moderne).
    Les « solutions » monétaires tournent en rond.
    Le revenu de base (ou revenu universel) reste une instrumentalisation de la misère humaine pour justifier un système qui en réalité en est la cause : le capitalisme.
    Cela empêche sa remise en cause fondamentale et en constitue surtout une roue de secours.
    Le Revenu de Base (Revenu Universel, etc.) offert à un déshérité, c’est comme aider un détenu à s’évader de sa cellule sans lui permettre de sortir de la prison.
    Cordialement,
    pascal

    • @gillardinpascal2494
      @gillardinpascal2494 7 лет назад +4

      Bonjour,
      Le SàV (salaire à vie de Bernard Friot) constitue bien plus un accès à la dignité citoyenne que le RdB (Ru, etc.), mais cela reste sur le fond une roue de secours du système capitalisme.
      La SàV est plus philosophiquement digne au niveau du citoyen mais ne remet pas le système en question ou à peine.
      On avance à petit pas dans la sortie intellectuelle du formatage libéral monétaire entériné par la guerre froide.
      Des droits oui ! Mais pourquoi s'obstiner à considérer la monnaie comme fondement de ces droits ?La monnaie n'est qu'un instrument archaïque par défaut de gestion du droit d'usage, un système D, un bricolage numérique qui caricature des notions plus fondamentales de droit ... et conduit à des aberrations sociétales.Le RdB pérennise le système et ses aberrations en masquant simplement la pauvreté visible et en l'enfermant dans la solitude d'une allocation de masse, impersonnelle.
      "Le RdB est à l'aide sociale ce que le fasfood est à la gastronomie". (Socrate). :-)
      Le SàV, c'est "moins pire". Cela modère les aberrations du système mais le prolonge historiquement. Une étape vers la sortie.
      La monnaie libre, aussi, reste une roue de secours du système monétaire (cela fait de tout citoyen un micro-capitaliste ... c'est plus équitable au plan strictement matériel et de partage du pouvoir mais philosophiquement tordu (la monnaie reste une caricature des relations humaines) et stratégiquement dangereux car cela sape l'euro et soumet l'économie nationale à des risques majeurs : criminalité économique, électronique, fragilisation de l'import/export, dévaluation de l'euro, etc. C'est bon pour certains pans particuliers de l'économie (échanges de produits immatériels, économie locale) mais non fiable pour l'économie lourde. A étudier et cibler les créneaux.
      La monnaie reste bien une caricature des relations humaines "de création et usage" des richesses ... un moyen archaïque qui empêche de passer à une économie de "création et partage" des richesses.
      La solution consiste à passer d'une économe basée sur le "droit d'usage" (principe bourgeois de la monnaie) à une économie fondée sur la notion "de partage équitable" (socialisme véritable) des richesses.
      La monnaie reste un enfumage obsolète de l'idéologie bourgeoise.
      L'avenir est ailleurs.
      La sortie du capitalisme replacera le droit devant l'économie.
      Dans le capitalisme, la monnaie toute-puissante reste prioritaire au droit, c'est le monde à l'envers (c'est toute l'arnaque des traités de libre échange, saper les droits sociaux par la toute-puissance du droit commercial aveugle aux réalités humaines, suite au réductionnisme monétaire).
      Mais pour trouver les solutions, il va surtout falloir réfléchir !
      La monnaie, c'est le symptôme de la paresse intellectuelle et philosophique, rien d'autre.
      Mais en attendant, il resterait utile de placer ici une bifurcation vers le SàV de Friot car le RdB, cela reste le nec plus ultra capitaliste des pièges à gogos !
      Cordialement,
      pascal

    • @gillardinpascal2494
      @gillardinpascal2494 7 лет назад +3

      Le leurre monétaire
      Le troc (une pomme contre une poire) n'est pas un échange de biens mais du droit d'usage respectif sur ceux-ci. L'acte concret (de préhension physique du bien) ne relève pas de l'économie de marché elle-même mais de la logistique. Le propriétaire du droit d'usage emporte le bien par pure considération pratique.
      La monnaie vient elle aussi de considérations logistiques.
      Elle concentre un "droit d'usage blanc" (sans objet spécifié).
      Un "objet monnaie" devient plus facilement porteur de ce "droit blanc" s'il est lui-même peu utile sinon sa valeur d'usage propre interférerait avec celle "du doit d'usage blanc". Il doit aussi être suffisamment rare pour ne pas faire fondre la "valeur du droit d'usage blanc" (dévaluation monétaire). Bref.
      Tout cela reste basique (rien de neuf à l'Ouest) mais ces principes élémentaires sont magistralement éludés de la comptabilité capitaliste qui finit par faire croire qu'elle serait comparable à une science objective comme la physique.
      L'économie de marché n'est pas celle de l'échange des biens et services.
      C'est une un marché des droits d'usage (surtout du droit de propriété qui est spécialement adapté à ce marché).
      On constate déjà que le "droit d'usage" n'est pas une grandeur physique, loin de là, et qu'une unité de mesure du droit d'usage (la monnaie) constitue une aberration au comble du farfelu. C'est le moteur idéologique de la "schizophrénie comptable".
      C'est cette aberration qui fonde l'économie libérale.
      L'économie du droit d'usage constitue a priori un volet particulier du doit général et ne peut s'y soustraire. Pourtant ...
      Le lobbying capitaliste cherche à présenter abusivement l'économie libérale comme une science, en considérant, à tort, que la monnaie mesure des quantités comparables aux grandeurs physiques. Ineptie flagrante (qui passe inaperçue lorsque l'on commet le réductionnisme qui considère l'économie de marché comme celle des biens eux-mêmes).
      Les lois physiques sont, elles, indépendantes du droit humain, simple reflet culturel d'une société particulière.
      C'est cette indépendance juridique (philosophiquement et politiquement abusive) que visent les détenteurs de capital pour s'émanciper de tout contre-pouvoir citoyen et atteindre un pouvoir absolu fondé sur la monnaie. C'est patent dans le lobbying pour les traités de libre-échange.
      En présentant abusivement l'économie libérale comme une science objective (de la gestion des biens et services) et non du droit d'usage sur ceux-ci, les grands capitalistes cherchent à s’émanciper du droit général pour accéder à cette toute-puissance "méta-juridique" des lois physiques.
      L’économie libérale actuelle n’est plus l’expression de la liberté mais celle de la volonté de puissance absolue (« libérée du droit »).
      Ce cheminement sournois suit son cours depuis le temps des Lumières et les révolutions libérales du 18ème.
      Pour en revenir au revenu de base.
      Cet artifice de philosophie de bistrot entérinerait cette dérive tendant à placer le droit capitaliste monétaire comme prioritaire au droit général ... notamment en instrumentalisant une conjoncture de l'emploi (interprétée sans la moindre intégrité intellectuelle) ainsi que la pauvreté ... alors que la pauvreté reste la moindre des préoccupations de cette idéologie capitaliste.
      Le constat social premier reste que certains citoyens n'ont pas accès à certains « droits fondamentaux ».
      Instaurer le revenu de base entérinerait la prédominance des principes abusifs de l'économie libérale et saperait à terme des pans entiers des droits citoyens plus fondamentaux que ce "droit d'usage monétarisé", moyen grossier et pernicieux (et idéologiquement réducteur) d’accéder à ces droits premiers.
      La candeur de la génération Tanguy et la naïveté utopique des adhérents à cette idéologie fallacieuse du reveu de base restent évidemment aveugles à ce gravissime danger civilisationnel.
      Ils sont comparables aux enfants du conte, Hansel et Gretel.
      Cordialement,
      pascal

    • @gillardinpascal2494
      @gillardinpascal2494 7 лет назад +3

      Début de proposition pour sortir de l’impasse capitaliste.
      1. Faire l’inventaire (non exhaustif) des divers moyens et techniques de gestion du droit d’usage. Ne surtout pas se limiter à ce dualisme grossier « économie de marché/économie planifiée centralisée ».
      2. Chercher de nouvelles options offertes par l’évolution technologique. Certaines existent déjà à l’état embryonnaire.
      3. Faire l’inventaires des domaines d’application de la gestion économique (historiques et à venir).
      4. Développer des études juridiques et philosophiques pour encadrer la démarche, lui offrir une portée civilisationnelle. Définir notamment les limites et impératifs éthiques de la gestion économique (considérations écologiques, humanitaires contemporaines et attentives aux générations futures, respect du vivant, etc.).
      5. Articuler ces approches pour tenter de corréler au mieux les techniques de gestion et les domaines d’application.
      6. Etc.
      Le réductionnisme actuel qui consiste à considérer la monnaie comme l’outil universel et omni-fonctionnel de gestion économique dépasse les bornes du risible, pour aboutir au constat d’une pathétique absence d’imagination voire plus « basiquement » d’intelligence et surtout de sens des responsabilités.
      Même les gesticulations concernant les diverses options de sauvetage du paradigme monétaire (monnaie libre, monnaie locale, RdB, SàV, etc.) se bornent à de la comptabilité plate, dénuée de toute lueur propre à l’esprit.
      Même les bricolages de MacGyver semblent plus inspirés.
      Les infinies possibilités offertes aujourd’hui par les nouvelles technologies (création de logiciel, communication en réseau, ...) restent magistralement sous-exploitées au niveau institutionnel.
      Elles ouvrent la porte à des possibilités infinies de gestion : l’échange, le partage, la propriété partagée, le don, l’usage libre, etc.
      Pourquoi s’enfermer au plan politique dans cette schizophrénie comptable de la monnaie ?
      Certaines de ces opportunités se développent actuellement de manière sauvage par initiative citoyenne.
      Si l’Etat ne s’applique pas à proposer un cadre juridique (méta-monétaire et non des lubies démissionnaires comme le revenu de base), cette absence de cadre risque de faire dégénérer cette nouvelle économie multiforme en jungle internationale.
      Des organisations mafieuses (détournant l’idéologie libertarienne, déjà peu inspirée) vont y instaurer leur pouvoir et cela risque de devenir impossible de rendre à cette économie dérégulée une portée citoyenne avant longtemps.
      Cette utopie du revenu de base n’est pas un projet politique mais au contraire le symptôme de l’absence de projet économique et sociétal concret et responsable, résultat prévisible d’une démission politique occidentale consécutive au terme de la guerre froide (qui s’est d’ailleurs transformée avec l’ouverture chinoise) et à un clientélisme dénonçant les failles des rouages démocratiques (déjà partiellement mises en évidence par Socrate !).
      Cordialement,
      pascal

    • @gillardinpascal2494
      @gillardinpascal2494 7 лет назад +1

      Quelques détails, avant de chercher à élaborer un projet politique civilisationnel ...
      L’économie ne se réduit pas à la comptabilité.
      La vie mondaine ne se réduit pas à l’économie (recensement et création de richesses, gestion du droit d’usage les concernant).
      La vie profane ne se réduit pas à la vie mondaine.
      La vie ne se réduit pas à la vie profane.
      ... entre autres.
      Voir dans le revenu de base ou autre bricolage comptable une panacée à la crise civilisationnelle témoigne d’une approche pour le moins réductrice de la vie, même plus simplement de la civilisation.
      Réductionnisme mondain symptomatique du stade ultime de la décadence ? Probablement.
      Le revenu de base ne serait-il pas la version contemporaine du « panem et circenses » dont a accouché la chimérique société des loisirs ? Probablement.

    • @gillardinpascal2494
      @gillardinpascal2494 7 лет назад

      Au temps « des épées » :
      - moyen idéologiquement prioritaire de gestion du droit d’usage : les épées ;
      - classe dominante : la noblesse.
      Au temps « des deniers » (1542-2016) :
      - moyen idéologiquement prioritaire de gestion du droit d’usage : les deniers ;
      - classe dominante : la bourgeoisie libérale.
      Au temps « des coupes » (2016- ... ) :
      ...
      Indice : la réponse n’est pas le revenu de base ! :-)
      Qui cherche trouve.
      Au départ, réforme fondamentale (euphémisme) de l’ontologie.
      Aussi, une approche moins superficielle (pas difficile !) que les élucubrations phénoménologiques et profanes des Lumières (tout ce qui brille n’est pas or) de la notion essentielle de « liberté ».

  • @Ricctarify
    @Ricctarify 3 года назад

    Est il besoin de rappeler l'étymologie du mot Travail?

  • @geoffreycoppin5786
    @geoffreycoppin5786 5 лет назад +1

    attention la grande question du débutant dans 1,2....3 : alors pourquoi pas taxer le capital la ou il est au lieu d'en venir à ce genre d'idées ?

  • @morgant6508
    @morgant6508 5 лет назад +2

    C'est du néerlandais (enfin flamand s'il est belge, le flamand était un patois néerlandais) "Van Parijs", c'est plutot "Van Pareis" (limite "Vane Paleïsss"). :-D

  • @og-ncho
    @og-ncho 7 лет назад

    Bonjour, quel est le nom du tableau a 2:40 ?

  • @elodiemoreau2329
    @elodiemoreau2329 6 лет назад

    Si tout le monde bénéficierait d'un salaire universelle et aurait trouvé la liberté de faire ce qui le rend heureux, comment on s'organiserait pour effectuer d'innombrables tâches qui se font par obligation mais qui sont nécessaires? Dans la vidéo, il n'y a que des exemples d'activités épanouissantes mais qu'en est-il des travaux qui nous fournissent les matières premières, qui nous permettent de vivre dans des villes propres etc. Y-a-t-il possibilité de remplacer l'être humain par les machines pour le libérer de toutes les travaux dégradants ?

    • @Politikon_
      @Politikon_  6 лет назад

      Pour les machines, certains penseurs y pensent effectivement !

    • @anatolenone4127
      @anatolenone4127 5 лет назад

      +T'inquiètes, avec 500 euros de revenus universel, ça risque pas de changer grand chose.

  • @user-tx9si6rf6k
    @user-tx9si6rf6k 6 лет назад

    L'enjeu reste la souveraineté sur la production : éluder cet enjeu, c"est se leurrer sur un caractere subversif de l'allocation ou revenu de base. Bref, Friot sinon rien !

  • @skaffen
    @skaffen 4 года назад +1

    C'est très étrange de répéter que la première théorie, l'allocation soutenable, est trop faible pour créer un changement significatif alors qu'on ne mentionne jamais les chiffres ! Or, comme 20% de la population possède 80% des richesses, il est évident que le financement n'est pas un problème...mais une solution.
    Le financement en tant qu'impôt progressif sur la fortune est très simple et permet largement de couvrir la classe moyenne. Comme il y a beaucoup d'argent au-dessus de la classe moyenne qu'en dessous, il ne reste plus qu'à convaincre les riches et le gouvernement de bien vouloir lutter contre la pauvreté pour répartir les richesses, tout en diminuant la pression que nous impose le monde du travail.
    Mais il y a un conflit d'intérêts. Les riches gouvernent, et gouvernent même de façon à être encore plus riches, il possèdent même les médias ; à notre échelle de citoyens, ils sont presque devenus des dieux autoritaires qui ne céderont rien à l'égoïsme.
    Alors, révolution ? En quelque sorte mais inutile de penser à une lutte frontale, contre le gouvernement. Je crois qu'il est grand temps de se dissocier le plus possible du gouvernement central et de créer des communautés d'économie locales, avec des monnaies locales, et même des lois locales, intuitives, basées sur le respect.
    Dans la Rome antique, lorsque les tribuns furent excédés du manque de démocratie de la centralisation du pouvoir et des richesses (bref, comme aujourd'hui), ils s'en allèrent tout simplement. Ils s'appelèrent les tribuns, s'installèrent sur une autre colline, et ne revinrent pas avant d'obtenir les droits qu'ils revendiquaient.
    Qu'attendons-nous pour faire pareil ? Qu'attendons nous pour quitter, boycotter cette société capitaliste qui ne respecte plus l'individu, qui accentue sans cesse les inégalités, qui accélère le réchauffement climatique ? Ce ne sont pas les initiatives locales qui manquent. Pas besoin de manifester, pas besoin d'attendre sagement une réforme de l'Etat. Il est temps de partir, tout simplement. Et lorsque l'Etat n'aura plus de citoyens, nous l'aurons anéanti, de façon totalement pacifique.

  • @bs132907
    @bs132907 7 лет назад +4

    Magnifique vidéo très explicative. Néanmoins petit bémol sur la prononciation du nom de Van Parijs qui écorche l'oreille de tous les belges qui écoute cette vidéo. Ça se prononce un peu "vanne pareille Sss" et pas 'vent parich". ;-). Super vidéo.

    • @Politikon_
      @Politikon_  7 лет назад

      Désolé pour la prononciation ! ;)

  • @carlitomachaway3956
    @carlitomachaway3956 7 лет назад +1

    L allocation universelle ne servirait encore qu a un grand plan de relance de la chine avec des prolos qui iraient courir acheter le dernier iphone avec cet argent tomber du ciel.
    Pourquoi plutot ne pas socialiser certains aspects specifiques de la vie qui merriteraient de sortir du capitalisme? comme le fut la santé , l education ou la justice?
    Socialiser le logement, ou la nourriture de base par exemple.
    On pourrait par exemple offrir un appartement aux jeunes mariés comme cela se faisait dans la lybie de khadafi.
    Ou repartir gratuitement les fruits et légumes nationnaux et biologiques. Apres libre a ceux qui veulent acheter des mars ou des macdo avec leur argent.

    • @skaffen
      @skaffen 4 года назад

      N'importe quoi, si t'as de quoi acheter le dernier Iphone avec ton revenu de base c'est qu'il mal calibré.

  • @ikosciol8817
    @ikosciol8817 7 лет назад

    Est-ce que quelqu'un pourrait me donner le nom du dessin animé qui apparaît en extraits au début de la vidéo ? C'est pour une présentation

    • @gillescrettenand394
      @gillescrettenand394 4 года назад

      Si je ne me trompe pas il ne s'agit pas d'un dessin animé mais plutôt d'un spot vantant les bienfaits ou les méfaits du capitalisme.

  • @thomasr.7579
    @thomasr.7579 8 лет назад +2

    600000 elus en france!!!!!!!!!😲😲😲😲😲
    1 % des francais!!!!😲😲😲😲😲😷😷😷😷😲😲😲😲WTF!!!!!

  • @frater_niram
    @frater_niram 2 года назад

    salaire minimum implique capitalisme et donc profit, inflation, etc, combien de temps faudra-t'il donc continuer a l'augmenter ? le concept me semble absurde, un simple divertissement d'attention

  • @floranpalinowski9752
    @floranpalinowski9752 4 года назад

    Pour financer le revenu de base inconditionnel, pourquoi pas la méthode Friot : de la création monétaire sans crédit ?! lol. Personnellement je n'ai jamais compris comment de telles mesures ne pouvaient déboucher sur autre chose que de l'inflation... La proposition de Boccara de financer un système d'emploi-formation (pas sa version au rabais actuelle) pour pallier la réduction du temps de travail socialement nécessaire me semblait un peu plus correcte, dans la mesure où elle permettrait une diminution du temps de travail pour chacune et chacun, mais ce n'est pas un revenu "inconditionnel" ou une dotation d'autonomie - cependant, même problème, le financement... Globalement, il faudrait foutre en l'air tout ce système de l'argent et refonder les rapports sociaux de production et de distribution sur des bases transparentes non fétichistes, faisant apparaître leur réelle logique sociale ; en repartant des questions de base de toute "formation sociale" (au sens de Marx) du type : combien sommes nous pour produire, comment nous former, de combien de biens avons nous besoin, combien de temps devons nous consacrer à produite ?

  • @tylerdaerden
    @tylerdaerden 4 года назад +1

    super contenu :)
    par contre je me dois de te dire qu'on ne prononce pas Van Parijs -> Van Parigesss mais -> Vanne Parèills :) (désolé mais ça fait mal aux oreilles )
    Les noms de famille flmands c'est dur à prononcer je te l'accorde (d'ailleurs il me suffit de voir les français essayer de dire on nom ^^ )
    Amitié !

  • @Dhieen
    @Dhieen 6 лет назад

    Depuis quand valls a défendu le revenu universel?

    • @Politikon_
      @Politikon_  6 лет назад +3

      depuis jamais, il avait pas vraiment compris que c'était inconditionnel :)

  • @romainmorlans1794
    @romainmorlans1794 7 лет назад

    Pour info complémentaire sur le revenu de base : ruclips.net/video/cQQh67cdYu8/видео.html

  • @lexkidd1120
    @lexkidd1120 8 лет назад +11

    "Celui qui réclame l'égalité des chances finit par exiger que l'on pénalise celui qui est doué."
    Nicolás Gómez Dávila

    • @ronnyrockel5293
      @ronnyrockel5293 8 лет назад

      1° L'auteur du concept de réal-libertarianisme est philosophe, il connait surement Nietzsche, et ne tombe surement pas dans le travers de l'éloge du faible. Je pense qu'il ne fait que dénoncer une contradiction : "Défendre la liberté sans autre mesures revient à priver de liberté un grand nombre de personnes". Le but ici, c'est que tout le monde soit le plus libre possible.
      2° Que l'on pénalise ou que l'on légitime le doué, cela procède toujours d'un choix politique. Le chaos lui profite, l'Etat providence le pénalise. Aucun de ces deux systèmes n'est en soi plus légitime que l'autre : il faut des critères.
      3° La sociale démocratie n'empêche pas le doué de se servir de son don quel qu'en soit la fin ; elle empêche le doué de s'en servir si la fin en est d'obtenir une richesse jugée indécente. Cette qualification ne doit pas être apportée par la morale, mais par une argumentation permettant de revendiquer une certaine généralité, objectivité.

    • @gillardinpascal2494
      @gillardinpascal2494 8 лет назад +1

      Remarque sensée ! :-) Ce qui est rare dans les coulisses de cette fumisterie de RdB.
      C'est toute la grande différence entre d'une part l'équité qui mène à une société juste et d"autre part l'égalité, toujours fondée sur une mesure arbitraire et réductrice, laquelle fonde des dogmes alimentant des totalitarismes absurdes.
      Confondre équité et égalité mène à un égalitarisme idéologique dogmatique qui dans la pratique mène à des situations ubuesques.
      Une idéologie dogmatique comme celle du RdB aboutiriat à des situations d'une iniquité flagrante.
      Quand les philosophes français dépasseront les approximations de l'idéologie des lumières, ils modifieront enfin la devise nationale en "Liberté, équité, fraternité".
      Une allocation d'un montant égal pour tous tient d'un dogmatisme idiot et borné. Il est évident que dans la réalité sociale (même dans la théorie avec un peu d'imagination), ce montant égal peut générer la manifestation d'un manque flagrant d'équité.
      L'égalité dogmatique (revenu égal, entre autres élucubrations comptables) sert surtout de slogan aux discours populistes (de droite ou de gauche) chez les tribuns à court de projet sociétal réel (le plus irrationnel et hilarant actuellement est celui de Benoît Hamon, qui bat les records d'inepties à la minute).
      Cette dérive démagogique du RdB se situe à mille lieues de toute réflexion philosophique.
      Le discours de Van Parijs, par exemple, apparaît vite comme celui d'un ado perpétuel et non comme l'ami mature de la sagesse que devrait être tout philosophe authentique.
      Cordialement,
      pacal

    • @mateomatiou1384
      @mateomatiou1384 8 лет назад +1

      vous ne discernez pas , Pascal, le RdB avec et celui sans financement qu'est la monnaie libre.
      informez-vous merci:
      www.monnaielibreoccitane.org/

  • @thomasr.7579
    @thomasr.7579 8 лет назад +5

    il faut arreter de faire du travail inutile😌

  • @inter-actionyeucyprus2011
    @inter-actionyeucyprus2011 5 лет назад +1

    Maissi tu decide de vivre une vie de loisir tu contribue quand meme a la societe puisque il faut les payer ces loisir ?

    • @rdh-2513
      @rdh-2513 4 года назад +1

      C'est exact

    • @skaffen
      @skaffen 4 года назад +1

      Enfin quelqu'un qui a compris ça ! Même quand on est au chômage, il faut bien se loger et se nourrir, donc on réinjecte tout de suite l'argent et on participe à la production et à la santé du modèle économique. Et si on n'épargne...c'est exactement pareil puisque les banquent jouent avec 99% de notre épargne pour spéculer avec d'autres banques. La seule façon de ne pas être utile, ça serait de détruire l'argent, de le thésauriser...et pourtant on est considérés comme des parasites par la société, alors que le problème n'est pas individuel mais systémique. Mais bon, peut-on en vouloir aux gens qui ont gâché leur vie à travailler de devenir aigris ?

    • @totoriri6973
      @totoriri6973 2 года назад

      @@skaffen c'est complètement absurde oui, partant de ce principe si tout le monde décide de vivre une vie de loisir, il n'y a plus de création de valeur et ta société va péricliter.

  • @francoislurot270
    @francoislurot270 6 лет назад

    Les syndicats allemands réclament les 25 heures. Revenir à la retraite à 60, puis 50, puis 40 pourrait aussi être un biais de réduction de l'emprise du travail. Les allocations chômage sont à sauvegarder et à étendre.
    ... avec la robotisation de la production, un jour totale et absolue, pourra-t-on arracher au marché une progressive libération du travail?
    Bref! On a encore du pain à revendiquer sur la planche. Au boulot !

  • @95Genesis95
    @95Genesis95 8 лет назад

    Existe-t-il des études sérieuses sur le bénéfice que produiraient des administrations publiques et des entreprises presque entièrement robotisées ? (meilleure productivité, pas de vacance, ni de jour férié, travaillant 24h/24)
    Bénéfice auquel il faudrait soustraire un revenu pour la totalité de la population parfaitement viable.
    Les seuls postes qui resteraient à pourvoir seraient ceux des domaines dit "intellectuelle". (santé, éducation etc.)

    • @Politikon_
      @Politikon_  8 лет назад +1

      Je connais pas précisément d'études qui répondraient à cette question (bien que qu'on puisse dire que les robots ne produisent aucune valeur) mais je peux renvoyer aux analyses de Paul Jorion sur la robotisation et aussi à l'idée de capitalisme cognitif développé à partir des travaux de Toni Negri et de Yann Moulier-Boutang. L'idée est que le capitalisme se développerait vers une nouvelle forme mettant en avant le travail intellectuel qui deviendrait grandissant au fur et à mesure de la robotisation de la société. L'allocation universelle viendrait alors financer ce travail. Le problème est que les robots ne produisent pas de la valeur (si on considère comme Smith, Ricardo, ou Marx, qu'il existe une valeur travail extraite du travail humain) du coup, se pose le problème du financement de l'allocation.

    • @95Genesis95
      @95Genesis95 8 лет назад +3

      Le robot produit des objets, ou service qui répondent à un(des) besoin(s). C'est pour satisfaire ces besoins que nous dépensons de l'argents, pas pour compenser l'effort du vendeur (qui ne fait que répondre aux besoins des acheteurs). Du coup je comprend pas pourquoi les produits de robots n'aurais pas de valeurs pour les propriétaire du(des) robot(s).
      Bref je vais faire quelques recherches, merci pour les références.

    • @mateomatiou1384
      @mateomatiou1384 8 лет назад +1

      "les robots produisent aucune valeur"????? c'est absurde que d’affirmer pareille sottise, toute valeur étant relative aux individus, le métal or a de la valeur pour certains et pas pour d'autres.

    • @mateomatiou1384
      @mateomatiou1384 8 лет назад

      se poser la question du financement d'allocation c'est ignorer la création monétaire.

    • @Politikon_
      @Politikon_  8 лет назад

      je fais référence à la théorie de valeur-travail pensée par Smith, Ricardo et Marx selon laquelle la valeur d'une marchandise est produite par du travail précisément humain.

  • @perre-marielegov4342
    @perre-marielegov4342 6 лет назад

    cela va faire une société d'individus encore plus égoiste et complètement coupés de la notion de collectif , de plus c'est pas avec 500 ou même 750 euros que les pauvres auront les mêmes possibilités de jouir de leurs droits comme peuvent le faire les riches . faut pas pousser le bien des concepts pour éviter les mensonges pour une fois . le meilleur système c'est le salaire à vie à la personne de bernard friot ... à mon avis .

  • @lachaine7380
    @lachaine7380 7 лет назад

    c quoi la musique au début ?

    • @Politikon_
      @Politikon_  7 лет назад

      C'est Carmen de Bizet :) Une version sans voix de l'air "l'amour est un oiseau rebelle."

    • @valerydeniau9285
      @valerydeniau9285 7 лет назад

      Jolie musique mais qui m'empêche de me concentrer sur le sujet... Serait-il possible de mettre un peu en sourdine vos fonds sonores?

    • @Politikon_
      @Politikon_  7 лет назад

      J'ai réduis depuis :)

  • @ARandom90sKid
    @ARandom90sKid 4 года назад +1

    Conclusion, la veritable solution revolutionnaire serait-elle le salaire a vie de Friot?

  • @kamelammiali6755
    @kamelammiali6755 6 лет назад +1

    J'approuve l'analyse d'il y a 1 an de Gillardin Pascal qui expose en plus claire et de manière fondée que toute ces histoires d'allocation ou de revenu universelle ne sont que foutaise, un jeu mis en scène par le capital.Le seul avantage que puissent tirer les travailleurs du système économique actuel, c'est "à la sueur du front", ce qui donne raison à Karl Marx. Il y a des vérités et des destinées qui sont incontournable. Comme quoi, le déterminisme, parfois ne laisse pas de place au libre arbitre.

  • @Blackounay77
    @Blackounay77 8 лет назад +1

    Bernard Friot ?

  • @jeanramos2958
    @jeanramos2958 7 лет назад +1

    Travail de décryptage parfait MAIS la musique de fond est très gênante !

  • @ZoidbergForPresident
    @ZoidbergForPresident 5 лет назад

    Petite remarque pour l'intro: "utopiste" signifie changement de paradigme?
    Je crois surtout que quand cet adjectif est donné, c'est par fainéantise intellectuelle. Il a bien fallu changer de paradigme pour se défaire de l'esclavage, non? Pareil pour le droit de vote des femmes?
    Etc, etc, non?
    Alors pourquoi s'arrêter à ça.
    Quand des gens mettent en cvause le travail et se font traiter d'oisif, généralement, c'est que le paradigme actuel PROFITE à la personne qui insulte, rien de plus...

    • @anatolenone4127
      @anatolenone4127 5 лет назад +1

      +On s'est défait de l'esclavage ? Première nouvelle.

  • @pascaldeshayes5459
    @pascaldeshayes5459 4 года назад

    réMuNérer

  • @tivititi3480
    @tivititi3480 7 лет назад +1

    revenu de base universel = NOURRITURE ,LOGEMENT HYGIENE MINIMUM RECQUIS.....
    les loisirs sont optionnelle et merites travail consequent

    • @skaffen
      @skaffen 4 года назад

      Tout à fait d'accord, mais nous n'avons même pas ça aujourd'hui. Par exemple, avec le RSA on est censés chercher du travail et accepter la 3ème offre...on est donc pas libres.

  • @gillardinpascal2494
    @gillardinpascal2494 8 лет назад +2

    Le revenu de base ou universel : une confusion entre équité et égalitarisme
    Égalité n’est pas équité.
    Le travers philosophique récurrent, confondant les deux notions, hante la philosophie des droits de l’Homme jusqu’à la devise nationale française.
    Il se devine par la genèse historico-politique de cette philosophie conjointe à un travers logique plus fondamental.
    Les abus n’inégalité inéquitables à l’évidence ont généré la fusion de notions distinctes.
    Les abus inégalitaires capitalistes actuels remettent le couvert avec l’idéologie biaisée du RdB.
    « Les inégalités sociales marquées se montrent souvent sources de transgressions remarquables du principe d’équité. »
    Sur ce terreau intervient alors une suite d’approximations voire d’erreurs logiques.
    1. D’abord, la sentence initiale se transforme abusivement en loi d’implication : « toute inégalité implique iniquité. »
    Chacun imaginera la longue liste de contre-exemples à cette fausse loi, voire même des exemples où l’équité se fonde a contrario sur l’inégalité (le handicap technique en sport, l’impôt sur la fortune, ...).
    On remarquera déjà ici que le financement du RdB nie le principe égalitariste qui le fonde : si l’impôt est personnalisable pourquoi pas le montant du RdB ? Cela sent la finesse philosophique et la mûre réflexion.
    2. Admettant cette fausse implication valide, on en déduirait sa contraposée : « toute situation équitable implique que l’égalitarisme a été respecté au départ ». Cette proposition a la même validité logique que la précédente. On lui devine aussi des contre-exemples comparables.
    3. Mais la loufoquerie flagrante apparait dans la transformation abusive de l’implication en sa réciproque, laquelle n’a pas la même validité logique : « toute iniquité implique une inégalité ». Cette forme est trop abstraite pour se répandre dans la culture populaire et on lui préféré alors la forme équivalente suivante, de même validité logique ...
    4. La contraposée de la réciproque : « toute égalité implique équité ! ».
    Monstruosité philosophique ! Les contre-exemples à cette ineptie sont innombrables mais la puissance de l’idéologie introduit cette monstruosité dans le discours sans soulever le tollé.
    Voilà sommairement exposée l’entourloupe rhétorique de l’égalitarisme dogmatique.
    La proposition de départ qui exprimait une notion de fréquence s’est d’abord transformée abusivement en implication universelle absolue.
    Puis par une aberration logique magistrale, celle implication s’est transformée en sa réciproque exprimée sous la forme plus familière de la contraposée de cette réciproque, à l’encontre de toute logique : « l’égalité fonde l’équité ».
    Ce barbarisme logique naïf hante la philosophie des droits de l’Homme.
    Cette ineptie prend dans les applications politiques une allure dogmatique propre à l’idéologie politico-religieuse.
    Elle réapparaît de manière monstrueusement évidente dans les fondements philosophiques (à supposer que ces élucubrations libertariennes hâtives relèvent de la philosophie), les principes juridiques et les théories économiques de la propagande idéologique du revenu de base.
    Mais ce qui fait de surcroit de cette idéologie une théorie bricolée et incohérente se révèle ensuite dans le fait que son financement s’articule sur des principes en radicale contradiction avec ceux de la construction théorique de l’allocation elle-même.
    Le financement par la fiscalité se fonde idéologiquement sur un principe inégalitaire : l’impôt est personnalisé (il ne peut revêtir qu’une apparence égalitaire dans le cas du taux fixe et universel ... mais c’est encore un bricolage égalitaire tout aussi disjoint de l’équité. Encore un symptôme de cette chère schizophrénie comptable).
    Le montant de l’allocation reste par contre impersonnel et se fonde sur un égalitarisme radical et aveugle, totalement dépersonnalisé et déguisé fallacieusement en oripeaux éthiques : « universel et inconditionnel » ...
    ... en plus explicite « impersonnel » pour parler juste : voici une entourloupe rhétorique supplémentaire de cette sournoise idéologie totalitariste !
    On sent ici le moteur orwellien de la dérive totalitaire en marche.
    Cette idéologie réductrice et dogmatique suinte la dystopie totalitariste en germe.
    Visionner des vidéos du MFRB fait froid dans le dos. On y voit des moutons (intellectuels autoproclamés et d’une suffisance bobo sans borne) lobotomisés par l’idéologie dogmatique, inaptes à changer la moindre virgule de leur crédo qu’ils répètent en boucle (chiffres réducteurs à l’appui) et formatés par un moule unique réfractaire à toute pensée critique.
    Avec la puissance des réseaux sociaux et l’activation associée des atavismes grégaires, on commence à percevoir dans cette mouvance les scénarii orwelliens comme des prophéties auto-réalisatrices.
    L’aide sociale sous sa forme actuelle considère encore l’allocataire comme une personne.
    L’étymologie de « considérer » est ici essentielle : voir en chacun une étoile unique.
    Mais cette personnalisation se paie évidemment par une lourdeur administrative.
    L’humanisation du système n’a pas de prix !
    Le totalitarisme égalitaire du RdB veut supprimer cette personnalisation de la solidarité par souci d’économie de frais administratifs, déjà (avec ce nauséabond relent orwellien : cela coûte évidemment moins cher de parquer des moutons que de se préoccuper individuellement de personnes humaines dans le besoin), mais justifie cette uniformisation égalitariste (le même montant pour tous) selon un principe sorti de nulle part sinon d’une philosophie de bistrot.
    Il est grand temps de cesser de hisser ces idéologues du RdB sur le piédestal de la respectabilité philosophique, leur discours est un tissu d’absurdités.
    L’aide sociale actuelle et la solidarité « considèrent » encore (même si c’est de moins en moins) le citoyen comme une personne.
    Avec le RdB, le citoyen devient un individu. : une unité impersonnelle dans une comptabilité de masse.
    Le RdB est le fondement idéologique, juridique et économique d’un futur totalitarisme monétaire.
    Le stade suivant sera la numérisation exclusive de la monnaie via l’électronique, rendant toute transaction économique lisible par le pouvoir bancaire.
    Associée à cette tendance actuelle de la microéconomie, la macroéconomie vise la marchandisation de tout ... jusqu’à la solidarité elle-même (déjà entamée par la notion d’allocation classique ayant remplacé la solidarité personnelle du « je t’invite à manger » par le « je cotise avec réticence » à la machinerie solidaire du système comptable d’aide sociale).
    Le RdB constitue l’aboutissement de cette dérive comptable déshumanisante.
    La dépersonnalisation radicale du citoyen : chacun la même allocation et « au revoir les frères ! ».
    « Au suivant ! Le numéro 00 654 321 ... mais non, on ne vous a pas demandé de venir en personne ; vous toucherez votre montant sur votre compte ... personnel ... le bel abus de langage ! ». Ce compte n’est plus personnel mais individuel.
    Le RdB ne fonde pas une société de personnes mais une masse d’individus.
    Lorsque toute activité « humaine » (?) sera marchande et que toute activité monétaire sera traçable par la banque, la boucle sera bouclée. Bonjour Big Brother.
    Vive le revenu de base ... il rend « libre » !
    « Personnellement », je n’adhérerai jamais à cette grotesque parodie de philosophie.
    A chacun son truc ...
    Cordialement,
    pascal

  • @collectifpourunevraiedefen5497
    @collectifpourunevraiedefen5497 8 лет назад +2

    Arnaque pour légaliser l'exclusion des moins bons chômeurs >:(

    • @Elkamika
      @Elkamika 6 лет назад

      Y'aurait donc, des bons et des mauvais chômeurs.... un peu comme pour les chasseurs en somme :-) Mais soit, admettons : celui qui 'mérite' son chomdu, ne serait pas content de son allocation en + ? En fait, en vous suivant, on pourrait dire que vous avez Peur qu'un tel Revenu inclut le démantèlement du Chomage : et là c en effet hélas "fort probable" ce que vs dites... et çà, c pas génial... surtout pr celui qui en a ch... toute sa vie pour enfin toucher son chomdu (le principe est le même pour la 'pension') pépère.... Raison pour laquelle, à MON humble avis, cette idée Allocation ne pourrait, 'en théorie' déjà (disons "a priori au moins" :-) fonctionner QUE, sous certaines conditions (aie, ca se complique avec l'idée sacrale de la Liberté, Meneer Parijs :-), du genre :
      - être vraiment UNIVERSELLE (et pas juste Européenne par ex...), ce qui sous-entend le Développement des Pays du 1/3 Monde, donc l'Annulation de la Dette notamment : utopie ? processus impensable pour un Dominant Occidental ?
      - ne pas inclure l'augmentation du cout de la vie quotidienne en conséquence : sinon, ca revient finalement au même, dans d'autres proportions...
      - et aussi, comme abordé brièvement supra :-) : ne pas démenteler les autres structures pour autant ! Sinon, on tomberait vite dans un Communisme masqué, dont les Totalitarismes ne sont plus à démontrer...
      - etc..
      Bref, l'idée est alléchante, mais attention au fromage... Pas facile, tout çà ! S'il suffisait d'une 'seule' Idée pour Sauver le Monde, le N.O.M. serait aux Anges :-) Et s'il suffisait d'une seule entité pour Sauver et/ou Détruire le Monde, la Religion serait dans de beaux draps prophétiques... Heureusement ET malheureusement.... le Multiple à la fois Sauvegarde et Annihile le Groupe... Le Tout est +et autre que la somme des ses parties, pardi.... Alors? Une idée, parmi d'autres?

  • @mateomatiou1384
    @mateomatiou1384 8 лет назад +1

    Ce topo en économie publié le 1er novembre dernier est déjà périmé, il n'aborde pas le RDB sans financement (la monnaie libre).
    est-ce un blocage intellectuel ou bien un acte délibérément obscurantiste?

    • @Politikon_
      @Politikon_  8 лет назад +4

      mathieu bize troisième option : un manque de connaissance ! c'est pour ça que je dis que chacun peut apporter des compléments, des sources complémentaires :)

    • @mateomatiou1384
      @mateomatiou1384 8 лет назад

      faire un topo avec un manque de connaissance aussi flagrant est il un détail ou bien une imposture intellectuelle?
      c'est grave d'induire autant les gens en erreur alors qu'il suffit pour eveiller sa conscience en économie de taper création monétaire sur son moteur de recherche et de lire le bouquin gratuit qu'est la TRM !!!!!

    • @Politikon_
      @Politikon_  8 лет назад +7

      mathieu bize je pense bien avoir précisé dans la vidéo que je traite de la question en philosophie et à partir de deux modèles de défense de l'allocation universelle. Sur la création monétaire, je ne vais pas parler de ce que je ne connais pas bien, c'est une question de division du travail intellectuelle qui vaut pour tous les sujets. quant à l'imposture intellectuelle supposée à partir du manque sur la création monétaire dans la présentation, on pourrait alors l'extrapoler sur un bon nombre de théoriciens de l'allocation universelle qui n'évoquent guère ce sujet !

    • @mateomatiou1384
      @mateomatiou1384 8 лет назад

      tout à fait Politikon, vous constatez donc comme moi que votre topo "philosophico-obscurantiste" en' économie ne permet pas d'éveil de conscience vis à vis du revenu de base SANS financement comme la quasi totalité des "théoriciens obscurantistes" sur l’économie.
      Mylondo comme le MFRB tout comme Van Parjis ou encore Friot ignorent complètement la création monétaire pourtant préalable à tout salaire.

    • @gillardinpascal2494
      @gillardinpascal2494 8 лет назад +2

      Bonjour mathieu,
      Votre psyché apparaît ici suffisamment "libre" pour ne pas être esclave des consensus courants (bien qu'elle ne le soit jamais vraiment tout à fait pour personne sauf peut-être chez le sannyāsin). Cette souplesse peut venir d'une disposition naturelle comme une plasticité neuronale et/ou d'un parcours de vie, d'une éducation à l'esprit critique, etc.
      Je comprends que votre position puisse être parfois intellectuellement inconfortable et qu'un certain énervement à voir les autres citoyens s'enfermer dans les paradigmes ambiants vous pousse parfois à y réagir sur un ton à la limite de la courtoisie. Mais vous perdez (si vous me permettez de donner gratuitement mon avis) en crédibilité (pas à mon regard mais à celui de qui vous pèsera à la forme de votre discours plus qu'à son fond) à vous exprimer sur un tel ton. Vous restez évidement libre du ton de votre propos.
      Pour en revenir au fond du propos ...
      La notion même de monnaie, même libre, reste un carcan conceptuel (avec par ailleurs des biais philosophiques propres au réductionnisme fondamental de tout aux modèle quantitatif et d'autres plus psychologiques propres à la relation aux instruments de pouvoir, la monnaie libre pouvant aussi en devenir un, malgré les précautions de sa conception, comme la monnaie usuelle), carcan pouvant aboutir à terme à des dérives comparables au capitalisme classique et hors duquel je vous invite à investiguer.
      Les grandes banques, notamment suisses, travaillent déjà sur un projet de création d'un système monétaire électronique en réseau fermé, imperméable à toute emprise institutionnelle (fiscale, juridique, ...).
      L'avenir économique finira par sortir du paradigme monétaire, réductionnisme archaïque.
      La monnaie libre est une option d'émancipation (que je ne connais pas suffisamment actuellement pour débattre sur ce thème) mais elle comporte aussi des pièges et faiblesses. Elle a toutefois le mérite d'ouvrir la réflexion pour tenter de sortir d'une situation économique actuelle assez critiquable et d'une certaine inertie culturelle dans le registre théorique de l'économie (lorsque l'on compare son histoire à celle des sciences physiques du siècle dernier, c'est flagrant).
      Ceci ne constitue que le début de profonds bouleversements.
      Il semble aussi essentiel de rester vigilant et de ne pas sombrer dans la dérive de l'utopie candide comme les doux rêveurs du MFRB (lesquels sont déjà bernés par des manipulateurs comme Daniel Cohen).
      Les lobbies capitalistes disposent de "bêtes à penser" doublées d'une tendance marquée à la volonté de puissance et ces prédateurs ne vont pas abandonner leur emprise capitaliste sur l'économie sans se battre.
      Ces nouvelles options monétaires (locales, libres, etc.) auront le champ "libre" tant qu'elles ne constitueront pas un danger majeur pour le grand capital. A partir d'un certain point, elles devront entrer dans une phase de lutte politique (voire militaire car l'armée US ou la NSA, par exemple, sont intimement liées au grand capital et aux banques) pour prendre une ampleur suffisante pour changer la société au service des citoyens. Au stade actuel, il ne s'agit que d'une expérience ludique alternative.
      Les nouvelles monnaies (libres, locales, etc.) ne sont par ailleurs que des éléments de transition d'une révolution plus profonde : le passage progressif d'une économie strictement quantitative (prix, monnaie, indices comme le PIB, ...) vers une économie collaborative fondée sur une gestion et une communication usant d'outils plus élaborés (incluant notamment des aspects décisionnels qualitatifs).
      Cette transition ne va pas se faire dans la joie ... elle bouscule de puissants intérêts en place au niveau planétaire.
      Pourquoi croyez-vous que la guerre par exemple soit toujours une affaire qui tourne ? Les plus grands fabricants et marchands d'armes sont au conseil de sécurité de l'ONU.
      Pour changer l'économie planétaire, il faudra un outil de coercition citoyenne planétaire plus fort que l'ONU et les gouvernements de son conseil de sécurité (entre autres !). Bon amusement !
      En attendant, bonne continuation dans vos recherches.
      Cordialement,
      pascal