Il faut être toujours ivre, tout est là ; c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve. Mais de quoi? De vin, de poésie, ou de vertu à votre guise, mais enivrez-vous! Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge; à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est. Et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront, il est l'heure de s'enivrer ; pour ne pas être les esclaves martyrisés du temps, enivrez-vous, enivrez-vous sans cesse de vin, de poésie, de vertu, à votre guise.
Sublime texte et belle lecture de Reggiani. Ma réponse à Baudelaire et Reggiani : 2019-03-21-“Enivrez-vous”, à ma guise Lorsque d'un texte ou d’une chanson anodine, D'un simple partage redonne une seule direction, À mon humeur parfois badine… Et que je l'emprunte avec passion, À “Le” Femme ou à “La” Homme, Comme celle dont je ne suis que la présence qu’elle pardonne. À l’instar de n’être une Madone, ni personne. Cela en moi à la lecture inattendue résonne... … de ma folie désemparée, mais délivrée, De ces chaînes rompues, Qu'elles vont défaire et déposer à “taire”, Pour mieux livrer de ma poésie la vertue, De mon Amour, la passion Et du vin l'éternel abandon… J'erre ainsi sans destination, Mais avec de cette ombre la déraison, L'enivrement excessif, De mon esprit oisif, De mon oiseau et de mon ange, De cette vague de mon inspiration étrange, De cette étoile, qui me guide d'un nord, Dont j’ai définitivement repris de la projection tous les torts... Sans temps dépressif, D'un vent qui m'envole, De son air le plus frivole, Et d'une ivresse qui me guide sur des terres inconquises, D'une marquise fermière, À la rime, en réponse, incluse et retardataire, Inspirée à sa lueur, d'une exquise poésie, Que je lui ai déjà promis pour toute une vie. Baudelaire, comme Reggiani(1), auront eu un oubli... Pour le premier peut-être en rapport à l’insuffisance de sa technologie, Pour le second, certainement pour ne pas confondre de sa raison à sa plus grande passion... C’est dans cet anachronisme et de ma distance temporelle et de vie, Que je leur rends de notre science l’avis: D’ajouter simplement à cette liste… aux vins, poésies, Amours et vertues (1)... La musique… Pas celles des cons ou des vaincus… Mais celles qui, à cette devise oubliée, sont conquis Et très probablement les mêmes, qui lui sont convaincus. Oui… LES musiques... et à mon attachement personnel, mon pilier principal, Qu’est simplement elle-même... cette vie… À qui de mon bonheur est central Et à qui je soumets si souvent mon aval... Cette vie, celle-là même dont on essaie simplement tous… de s’enivrer… Chacun à notre manière... … d’un rythme parfois suicidaire... … d’autre fois libertaire… Mais le plus souvent... arbitraire... Cette vie... qu’on passe toujours à notre entendement, qui se déguise Et que le destin parfois déchire ou simplement défrise Et du temps, de l’être ailé, de la lumière, de l’eau et de l’air, J’ai questionné… sur mon retard découvert... Et leur réponse fut simplement de choisir ma promise... Alors j’en ai donc fait… à ma guise...
Après avoir écouté ce merveilleux poème de Baudelaire...je me suis empressé de m'enivrer...de "rêves"...prendre une cuite de rêves...rien de tel pour continuer à pouvoir affronter la vie de ses difficultés et ses adversités... Décidément...Reggiani est un "maitre" dans la scansion des poèmes,c'est récité avec tant de coeur qu'on y entre si facilement et on y est pris comme dans un tourbillon de rêves... Bon....j'ai bien compris la leçon....mais pour ma part...il y a fort longtemps que je m'enivre de rêves....sinon...la vie est impossible.
.. moi non plus ;) C'est beau d'entendre cette voix si intime et expressive:) Pourtant, je viens de recevoir par WhatsApp d'un ami français la video originale, interprète: Serge Reggiani 1968 par lNA. J'eus énormément de difficultés de la "partager" sur youtube ici en Allemagne 🙄 Avec upload *privé* j'ai réussi un peu .. Avertissement "droit d'auteur" y compris ! J'aime beaucoup la *sensibilité* *d'exprimer* "le bon et le triste" par Serge Reggiani .. 😌
Hier, aujourd'hui, je m'enivre ... De tendresse envers le vivant Car, ici, le cadeau de vivre Est celui le plus enivrant Adapter un poème de Charles Baudelaire en chanson, cela n'est pas facile, mais on a osé s'y essayer avec Jeff et sa voix surprenante : ruclips.net/video/D1z-04GQnSM/видео.html
Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme, Ce beau matin d'été si doux : Au détour d'un sentier une charogne infâme Sur un lit semé de cailloux, Les jambes en l'air, comme une femme lubrique, Brûlante et suant les poisons, Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique Son ventre plein d'exhalaisons. Le soleil rayonnait sur cette pourriture, Comme afin de la cuire à point, Et de rendre au centuple à la grande Nature Tout ce qu'ensemble elle avait joint ; Et le ciel regardait la carcasse superbe Comme une fleur s'épanouir. La puanteur était si forte, que sur l'herbe Vous crûtes vous évanouir. Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride, D'où sortaient de noirs bataillons De larves, qui coulaient comme un épais liquide Le long de ces vivants haillons. Tout cela descendait, montait comme une vague Ou s'élançait en pétillant On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague, Vivait en se multipliant....
Il faut être toujours ivre, tout est là ; c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi? De vin, de poésie, ou de vertu à votre guise, mais enivrez-vous!
Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge; à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est. Et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront, il est l'heure de s'enivrer ; pour ne pas être les esclaves martyrisés du temps, enivrez-vous, enivrez-vous sans cesse de vin, de poésie, de vertu, à votre guise.
Sublime texte et belle lecture de Reggiani.
Ma réponse à Baudelaire et Reggiani :
2019-03-21-“Enivrez-vous”, à ma guise
Lorsque d'un texte ou d’une chanson anodine,
D'un simple partage redonne une seule direction,
À mon humeur parfois badine…
Et que je l'emprunte avec passion,
À “Le” Femme ou à “La” Homme,
Comme celle dont je ne suis que la présence qu’elle pardonne.
À l’instar de n’être une Madone, ni personne.
Cela en moi à la lecture inattendue résonne...
… de ma folie désemparée, mais délivrée,
De ces chaînes rompues,
Qu'elles vont défaire et déposer à “taire”,
Pour mieux livrer de ma poésie la vertue,
De mon Amour, la passion
Et du vin l'éternel abandon…
J'erre ainsi sans destination,
Mais avec de cette ombre la déraison,
L'enivrement excessif,
De mon esprit oisif,
De mon oiseau et de mon ange,
De cette vague de mon inspiration étrange,
De cette étoile, qui me guide d'un nord,
Dont j’ai définitivement repris de la projection tous les torts...
Sans temps dépressif,
D'un vent qui m'envole,
De son air le plus frivole,
Et d'une ivresse qui me guide sur des terres inconquises,
D'une marquise fermière,
À la rime, en réponse, incluse et retardataire,
Inspirée à sa lueur, d'une exquise poésie,
Que je lui ai déjà promis pour toute une vie.
Baudelaire, comme Reggiani(1), auront eu un oubli...
Pour le premier peut-être en rapport à l’insuffisance de sa technologie,
Pour le second, certainement pour ne pas confondre de sa raison à sa plus grande passion...
C’est dans cet anachronisme et de ma distance temporelle et de vie,
Que je leur rends de notre science l’avis:
D’ajouter simplement à cette liste… aux vins, poésies, Amours et vertues (1)...
La musique… Pas celles des cons ou des vaincus…
Mais celles qui, à cette devise oubliée, sont conquis
Et très probablement les mêmes, qui lui sont convaincus.
Oui… LES musiques... et à mon attachement personnel, mon pilier principal,
Qu’est simplement elle-même... cette vie…
À qui de mon bonheur est central
Et à qui je soumets si souvent mon aval...
Cette vie, celle-là même dont on essaie simplement tous… de s’enivrer…
Chacun à notre manière...
… d’un rythme parfois suicidaire...
… d’autre fois libertaire…
Mais le plus souvent... arbitraire...
Cette vie... qu’on passe toujours à notre entendement, qui se déguise
Et que le destin parfois déchire ou simplement défrise
Et du temps, de l’être ailé, de la lumière, de l’eau et de l’air,
J’ai questionné… sur mon retard découvert...
Et leur réponse fut simplement de choisir ma promise...
Alors j’en ai donc fait… à ma guise...
Superbe aussi en concert en prélude.
Après avoir écouté ce merveilleux poème de Baudelaire...je me suis empressé de m'enivrer...de "rêves"...prendre une cuite de rêves...rien de tel pour continuer à pouvoir affronter la vie de ses difficultés et ses adversités...
Décidément...Reggiani est un "maitre" dans la scansion des poèmes,c'est récité avec tant de coeur qu'on y entre si facilement et on y est pris comme dans un tourbillon de rêves...
Bon....j'ai bien compris la leçon....mais pour ma part...il y a fort longtemps que je m'enivre de rêves....sinon...la vie est impossible.
La bonne époque Serge REGIANNI 💣
Vers VŒUX : 26/07/2023 ...
J.O 2024♨️
CONGRATULATIONS
C'est génial !
de qui est la composition musicale svp ?
Je préfère le document INA ,
Mais là présentation est superflue
Admirable, merci!
Une merveille ❤❤❤🌷🌷🌷❤❣💋
voilà un mot d'ordre réjouissant ! à se rappeler sans cesse...
Merci
Merci du partage , je ne connaissais pas ...😊
.. moi non plus ;)
C'est beau d'entendre cette
voix si intime et expressive:)
Pourtant, je viens de recevoir par WhatsApp d'un ami français la video originale, interprète: Serge Reggiani 1968 par lNA.
J'eus énormément de difficultés de la "partager"
sur youtube ici en Allemagne 🙄
Avec upload *privé* j'ai
réussi un peu ..
Avertissement "droit d'auteur" y compris !
J'aime beaucoup la *sensibilité* *d'exprimer*
"le bon et le triste"
par Serge Reggiani .. 😌
La vie est mortelle, mais ce gars fait partie des éternels
Ce gars qui , Baudelaire ou Reggiani ?
Hier, aujourd'hui, je m'enivre ...
De tendresse envers le vivant
Car, ici, le cadeau de vivre
Est celui le plus enivrant
Adapter un poème de Charles Baudelaire en chanson, cela n'est pas facile, mais on a osé s'y essayer avec Jeff et sa voix surprenante : ruclips.net/video/D1z-04GQnSM/видео.html
Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme,
Ce beau matin d'été si doux :
Au détour d'un sentier une charogne infâme
Sur un lit semé de cailloux,
Les jambes en l'air, comme une femme lubrique,
Brûlante et suant les poisons,
Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique
Son ventre plein d'exhalaisons.
Le soleil rayonnait sur cette pourriture,
Comme afin de la cuire à point,
Et de rendre au centuple à la grande Nature
Tout ce qu'ensemble elle avait joint ;
Et le ciel regardait la carcasse superbe
Comme une fleur s'épanouir.
La puanteur était si forte, que sur l'herbe
Vous crûtes vous évanouir.
Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,
D'où sortaient de noirs bataillons
De larves, qui coulaient comme un épais liquide
Le long de ces vivants haillons.
Tout cela descendait, montait comme une vague
Ou s'élançait en pétillant
On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague,
Vivait en se multipliant....
Profiter de la vie. Elle très courte. N en faites pas une maladie mortelle même si c est vrai. Enivrez vous...
Où peut on trouver le piano sans paroles s’il vous plaît ?
Je suis ici grâce à B.B Jacques (LNSC)
Pourquoi le piano?
Ma vie en fait sans les mot,s!
Repos forcé , mais en belle compagnie.
Que eeeesssso. Q delicia essa leitura
⁰