avec plaisir ; si ce n'est fait abonnez-vous car il va y en avoir encore plusieurs sur la canne. à noter aussi cette conférence www.amis-univ-reunion.fr/collect/description/372215-g-quels-scenarios-ambitieux-co-construire-pour-l-autonomie-alimentaire-energetique-de-la-reunion-horizon-2040-saint-pierre
Concernant l'énergie, il est clair que la biomasse n'est qu'une solution partielle. Importer de la biomasse est une solution coûteuse en énergie et en argent et par ailleurs où est "l'indépendance énergétique? Pour tout ce qui est électricité, la Réunion a tout ce qu'il faut pour être indépendante avec le solaire sous ses diverses formes, un peu d'éolien, un peu d'exploitation des courants marins, un peu d'énergie thermique des mers et un peu de géothermie..C es énergies sont fluctuantes,donc l'hydroélectricité devra servir à les réguler et la Réunion dispose pour cela de nombreux sites équipables et au premier plan l'ensemble Rivière des Marsouins (avec un "Takamaka" comportant un barrage en aval des centrales actuelles servant de réserve aval à une première STEP dont le réservoir amont serait le Grand Etang très proche géographiquement. Le réservoir pourra servir à améliorer les adductions d'eau de l'est de l'Ile, les interconnexions de réseau pouvant également servir à améliorer son remplissage . Le Grand Etang pourra être rehaussé par un autre barrage (jusqu'à la côte 550) pour améliorer sa capacité . Un aqueduc sous pression pourra desservir toute la zone sud en "eau brute" destinée à l'arrosage et à sécuriser les usines d'eau potable et il captera les principales ravines. Le Grand Etang deviendra également le réservoir bas d'une 2ème STEP (capacité possible 3000 MW soit capable de stocker 4TWh d'excédent solaire aux pointes méridiennes de production pour le returbiner les jours sans soleil et aux pointes de consommation du matin et du soir) construite par tranches (au moins 2 ou 3 ) pour un fonctionnement optimum et un étalement des investissements) et dont le réservoir haut sera constitué par un barrage au sud du col de Bellevue (côte autour de 1590m alt) lequel barrage pourra devenir le réservoir de tête d'un système de maîtrise de l'eau dans le sud, avec des captages de certaines ravines et mise en réseau des retenues collinaires existantes (avec des groupes réversibles ). Accessoirement avec les tunneliers nécessaires à construire les galeries reliant les deux réservoirs, on pourra aménager un funiculaire (longueur 13km dénivelé environ 1000m) reliant les deux lacs Concernant l'agriculture il est évident que la Réunion doit devenir autosuffisante en tout ce qui n'est pas stockable (pour le reste le prix international est le plus souvent très inférieur aux prix français donc on peut supporter les coûts du stockage ) et prioritairement les légumes et les fruits qu'on peut produire sous serre pour éviter les dégâts dus au climat et aux ravageurs et limiter la consommation de . Depuis 2012 il y a des serres anticycloniques dont le coût est désormais largement amorti par l'énergie solaire qu'elles captent. Elles peuvent être installées sur tout les terrains en pente (et notamment les ilets) et sur les constructions ce qui libérera la sole agricole pour toutes les grandes cultures, même si je doute qu'on puisse produire assez pour les besoins locaux. Etant donné que le sucre réunionnais n'est pas concurrentiel, on devrait limiter sa production à certains produits (sucre bio, matière première pour rhum et produits "de terroir") Si on a encore l'usage de la bagasse, par exemple pour faire des agrocarburants (tout ce qui est mobile ne peut être motorisé par des batteries),on pourra en produire mais si on n'a pas besoin de sucre (et on ne va quand même pas le dégrader en combustible!), il faudra sans doute remplacer certains champs de canne par des productions mieux adaptées aux conditions locales.
Bonsoir, merci beaucoup pour cette intéressante contribution ; vous semblez bien connaitre les sujets, en particulier celui de l'hydro-électrique. Etes-vous un professionnel ou scientifique ? Cela pourrait m'intéresser pour d'autres projets. Vous pouvez avoir mon email dans la rubrique A propos de l'accueil de la chaine.
Une vision peut-être un peu trop économique est pas assez systémique à la fin de l'entretien. Je ne suis pas sur que la solution soit de chercher encore une fois le rendement et la productivité dans un but strictement financier, et pour cause, ce serait suivre la même modèle que celui qui nous a mit dans cette situation dangereuse. C'est évident que de mettre 18 000 agriculteurs canniers au chômage n'est pas envisageable, mais pourquoi ne pourrions nous pas imaginer les former (au même titre qu'une grande partie de la population, diminuant ainsi la taille des parcelle et l'industrialisation des cultures) à une agroécologie soutenable et socialement juste. L'agriculture et l'alimentation sont pour moi des enjeux beaucoup plus important en terme de besoins, que l'énergie, évidemment importante, mais qui elle peut être sujette à une grande sobriété.
dans l'autre vidéo vous verrez que l'ingénieur agronome a modélisé plusieurs scénarios dont certains vont dans votre sens ; dans tous les cas il est important d'avoir différents points de vue et éclairages
Quang tu oublies le réchauffement climatique les cyclones l’autonomie alimentaire de La Réunion. La canne sera surannée sous peu il sera plus simple de réemployer les 12 à 18000 employés directs et indirects à partir dans le vivrier et l’agro écologie et la reforestation . Pas d’avenir pour la canne.
De bonnes interventions en approche globale, mais des approximations et des certitudes non étayées, voire inexactes. Ce n'est pas un travail universitaire étayé. C'est plein de sentiers battus et montre qu'il n'y a pas d'études sérieuse en matière socio-économique. on a une idée et on fait converger les faits pour expliquer son point de vue. C'est dommage. Juste un fait, les exploitations cannières font plus de 9 ha en moyenne et non pas 5. La bagasse fournit moins de 10% de l'électricité de l'île. Les réflexions de ce monsieur sont gentilles. et bien loin de la réalité.
Bonjour, merci pour votre contribution ; historiquement la SAFER a vendu des parcelles de 5 ha que les planteurs ont souvent complétées par la suite ; les données officielles du recensement agricole de 2020 sont : "Ces exploitations (cannières) valorisent au total 21 350 ha de canne à sucre, soit une moyenne de 7,8 ha" ; quant à la bagasse, selon le rapport gouvernemental Perspectives de la filière canne-sucre-rhum-énergie en outre-mer de 2021 "À La Réunion et dans le cas d’une campagne de 1,95 millions de tonnes de cannes, ce fonctionnement conduit à une restitution annuelle d’électricité à EDF de 240 GWh à partir de la bagasse, ce qui représente 8 % de la consommation électrique de La Réunion en 2018 de 2 958 GWh" ; il faut rajouter l'energie (vapeur + électricité) produite à partir de la bagasse et consommée directement par les usines sucrières.
Très instructif
merci, n'hésitez pas à partager ; d'autres vidéos sur la canne à venir
Merci pour ces deux vidéos vraiment importantes
avec plaisir ; si ce n'est fait abonnez-vous car il va y en avoir encore plusieurs sur la canne. à noter aussi cette conférence www.amis-univ-reunion.fr/collect/description/372215-g-quels-scenarios-ambitieux-co-construire-pour-l-autonomie-alimentaire-energetique-de-la-reunion-horizon-2040-saint-pierre
Concernant l'énergie, il est clair que la biomasse n'est qu'une solution partielle. Importer de la biomasse est une solution coûteuse en énergie et en argent et par ailleurs où est "l'indépendance énergétique? Pour tout ce qui est électricité, la Réunion a tout ce qu'il faut pour être indépendante avec le solaire sous ses diverses formes, un peu d'éolien, un peu d'exploitation des courants marins, un peu d'énergie thermique des mers et un peu de géothermie..C es énergies sont fluctuantes,donc l'hydroélectricité devra servir à les réguler et la Réunion dispose pour cela de nombreux sites équipables et au premier plan l'ensemble Rivière des Marsouins (avec un "Takamaka" comportant un barrage en aval des centrales actuelles servant de réserve aval à une première STEP dont le réservoir amont serait le Grand Etang très proche géographiquement. Le réservoir pourra servir à améliorer les adductions d'eau de l'est de l'Ile, les interconnexions de réseau pouvant également servir à améliorer son remplissage . Le Grand Etang pourra être rehaussé par un autre barrage (jusqu'à la côte 550) pour améliorer sa capacité . Un aqueduc sous pression pourra desservir toute la zone sud en "eau brute" destinée à l'arrosage et à sécuriser les usines d'eau potable et il captera les principales ravines. Le Grand Etang deviendra également le réservoir bas d'une 2ème STEP (capacité possible 3000 MW soit capable de stocker 4TWh d'excédent solaire aux pointes méridiennes de production pour le returbiner les jours sans soleil et aux pointes de consommation du matin et du soir) construite par tranches (au moins 2 ou 3 ) pour un fonctionnement optimum et un étalement des investissements) et dont le réservoir haut sera constitué par un barrage au sud du col de Bellevue (côte autour de 1590m alt) lequel barrage pourra devenir le réservoir de tête d'un système de maîtrise de l'eau dans le sud, avec des captages de certaines ravines et mise en réseau des retenues collinaires existantes (avec des groupes réversibles ). Accessoirement avec les tunneliers nécessaires à construire les galeries reliant les deux réservoirs, on pourra aménager un funiculaire (longueur 13km dénivelé environ 1000m) reliant les deux lacs
Concernant l'agriculture il est évident que la Réunion doit devenir autosuffisante en tout ce qui n'est pas stockable (pour le reste le prix international est le plus souvent très inférieur aux prix français donc on peut supporter les coûts du stockage ) et prioritairement les légumes et les fruits qu'on peut produire sous serre pour éviter les dégâts dus au climat et aux ravageurs et limiter la consommation de . Depuis 2012 il y a des serres anticycloniques dont le coût est désormais largement amorti par l'énergie solaire qu'elles captent. Elles peuvent être installées sur tout les terrains en pente (et notamment les ilets) et sur les constructions ce qui libérera la sole agricole pour toutes les grandes cultures, même si je doute qu'on puisse produire assez pour les besoins locaux.
Etant donné que le sucre réunionnais n'est pas concurrentiel, on devrait limiter sa production à certains produits (sucre bio, matière première pour rhum et produits "de terroir") Si on a encore l'usage de la bagasse, par exemple pour faire des agrocarburants (tout ce qui est mobile ne peut être motorisé par des batteries),on pourra en produire mais si on n'a pas besoin de sucre (et on ne va quand même pas le dégrader en combustible!), il faudra sans doute remplacer certains champs de canne par des productions mieux adaptées aux conditions locales.
Bonsoir, merci beaucoup pour cette intéressante contribution ; vous semblez bien connaitre les sujets, en particulier celui de l'hydro-électrique. Etes-vous un professionnel ou scientifique ? Cela pourrait m'intéresser pour d'autres projets. Vous pouvez avoir mon email dans la rubrique A propos de l'accueil de la chaine.
Une vision peut-être un peu trop économique est pas assez systémique à la fin de l'entretien. Je ne suis pas sur que la solution soit de chercher encore une fois le rendement et la productivité dans un but strictement financier, et pour cause, ce serait suivre la même modèle que celui qui nous a mit dans cette situation dangereuse. C'est évident que de mettre 18 000 agriculteurs canniers au chômage n'est pas envisageable, mais pourquoi ne pourrions nous pas imaginer les former (au même titre qu'une grande partie de la population, diminuant ainsi la taille des parcelle et l'industrialisation des cultures) à une agroécologie soutenable et socialement juste. L'agriculture et l'alimentation sont pour moi des enjeux beaucoup plus important en terme de besoins, que l'énergie, évidemment importante, mais qui elle peut être sujette à une grande sobriété.
dans l'autre vidéo vous verrez que l'ingénieur agronome a modélisé plusieurs scénarios dont certains vont dans votre sens ; dans tous les cas il est important d'avoir différents points de vue et éclairages
il n'y a que 2200 planteurs de canne en 2024
Quang tu oublies le réchauffement climatique les cyclones l’autonomie alimentaire de La Réunion. La canne sera surannée sous peu il sera plus simple de réemployer les 12 à 18000 employés directs et indirects à partir dans le vivrier et l’agro écologie et la reforestation . Pas d’avenir pour la canne.
bonjour, des pistes dans l'autres vidéo et la conférence qui aura lieu sur le sujet (cf en description)
De bonnes interventions en approche globale, mais des approximations et des certitudes non étayées, voire inexactes. Ce n'est pas un travail universitaire étayé. C'est plein de sentiers battus et montre qu'il n'y a pas d'études sérieuse en matière socio-économique. on a une idée et on fait converger les faits pour expliquer son point de vue. C'est dommage. Juste un fait, les exploitations cannières font plus de 9 ha en moyenne et non pas 5. La bagasse fournit moins de 10% de l'électricité de l'île. Les réflexions de ce monsieur sont gentilles. et bien loin de la réalité.
Bonjour, merci pour votre contribution ; historiquement la SAFER a vendu des parcelles de 5 ha que les planteurs ont souvent complétées par la suite ; les données officielles du recensement agricole de 2020 sont : "Ces exploitations (cannières) valorisent au total 21 350 ha de canne à sucre, soit une moyenne de 7,8 ha" ; quant à la bagasse, selon le rapport gouvernemental Perspectives de la filière
canne-sucre-rhum-énergie en outre-mer de 2021 "À La Réunion et dans le cas d’une campagne de 1,95 millions de tonnes de cannes, ce fonctionnement conduit à une restitution annuelle d’électricité à EDF de 240 GWh à partir de la bagasse, ce qui représente 8 % de la consommation électrique de La Réunion en 2018 de 2 958 GWh" ; il faut rajouter l'energie (vapeur + électricité) produite à partir de la bagasse et consommée directement par les usines sucrières.