GEORGES BRASSENS " LES ILLUSIONS PERDUES "

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  • Опубликовано: 8 сен 2024
  • " LES ILLUSIONS PERDUES " paroles de Georges BRASSENS et Alain ARMEL. Musique composée le 31 décembre 2010 par Alain ARMEL, en Hommage à la Bande des Quatre : Jacques BREL , Georges BRASSENS, Léo FERRE et Jean FERRAT. La première photo de cette video est du Paquebot " NORMANDIE " datant du 21 juin 1936, et son remorqueur le plus célèbre le " MINOTAURE " 1918 - 1958 ( Pour la puissance de ses machines ) . Ainsi que le " TITAN " 1895 - 1957 . Et " URSUS 1917 - 1947. " NORMANDIE " était le plus beau joyau de l'Atlantique, mis en construction le 26 janvier 1931, lancé le 29 octobre 1932. Et quitta Saint-Nazaire le 5 mai 1935, pour une série d'essais, poussant des pointes jusqu'à 32,30 noeuds. Son premier commandant était René PUGNET, avec son Commandant adjoint Pierre THOREUX . ///.
    Pourquoi Georges Brassens a écrit " Les Illusions perdues " d'une durée de 1 minute et 25 secondes, lui qui aimait les chansons d'au moins 3 minutes et plus. sauf " le petit cheval " de Paul Fort, " La cane de Jeanne " et " La Marguerite." On écrivant " Les Illusions perdues " avait-il eut le temps d'achever ce texte ? Etait-il empêché par le mal dont-il souffrait ? Aurait-il conclu provisoirement par ces deux vers : " Et par enchantement, tout fut régénéré, L'espérance cessa d'être désespérée ? "
    Toujours est-il qu'à la lecture de ce texte je n'ai pu faire cette musique, sans trouver une solution pour réfléchir à l'allongement de ce texte et tenir ma promesse, d'écrire les musiques de ses XIII dernières chansons, Aujourd'hui chose faite./// .
    _______________ Paroles :
    On creva ma première bulle de savon
    Y a plus de cinquante ans, depuis je me morfonds
    On jeta mon Père Noël en bas du toit,
    Ca fait belle lurette, et j'en reste pantois.
    Premier amour déçu. Jamais plus, officiel,
    Je ne suis remonté jusqu'au septième ciel !
    Le bon Dieu déconnait. J'ai décroché Jésus
    De sa croix: n'avait plus rien à faire dessus.
    Les lendemains chantaient. Hourra l'Oural ! Bravo !
    Il m'a semblé soudain qu'ils chantaient un peu faux.
    J'ai couru pour quitter ce monde saugrenu
    Me noyer dans le premier océan venu.
    Juste voguait par là le bateau des copains;
    Je me suis accroché bien fort à ce grappin.
    Et par enchantement, tout fut régénéré,
    L'espérance cessa d'être désespérée.
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    VOICI LA SUITE DES " LES ILLUSIONS PERDUES" DE LA MAIN DE ALAIN ARMEL.
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    Quelques temps après, la vie me semblait belle
    Je reprends confiance et je m'habitue.
    On me fait comprendre de servir mon prochain,
    Dans le quartier on dit que je ne suis plus bon à rien.
    Qu'à cela ne tienne, si l'erreur est humaine,
    Jusqu'au jour où l'on s'aperçoit qu'elle était sienne.
    Et le conseil que l'on donne à foison,
    à n'importe quel abruti, sur le toit,
    S'il ne rejette pas toute sa foi,
    Un peu plus bas, on se regarde: ça va de soi.
    Comme de porter les vivres à la sacristie,
    Ca ne sert à rien, j'entends une voix, sapristi !
    Le bedeau ivre, la bouteille à la main,
    Sors d'ici; vas voir ailleurs et reviens.
    Le malin n'a rien à perdre, sauf la parole,
    Il ne tient plus debout et ça devient drôle.
    Pour lui la vie est à saint Lazare,
    A Paris, Sète, Marseille ou à Zanzibar.
    Tout comme le voleur de poules, qui reste hagard,
    Il évite les flics à ses trousses, et les traquenards.
    D'une rue à l'autre, il vit peu ou prou,
    Débarasser le plancher et sombrer dans le trou.
    Quant au curé, petit saint de notre village,
    Le bougre célébrant une messe bradée,
    Aux cocus, soulagés par Mélanie,
    Et pleurent debout vers Marie, réconfortés.
    Un peu goguenard, tout comme une lueur,
    Les bras en croix face au seigneur.
    Ses derniers mots, prêchés dans le désert,
    Mes chers frères soyer tous bénis,
    Et vous voilà blanchis comme à Carpentas,
    Avant de quitter ma paroisse, alléluia.
    Sauvez vos âmes et prier encore,
    Tremper vos colères dans le bénitier,
    Soyer patients, le ciel vous aidera,
    Ainsi soit-il, c'est comme si vous y étiez.
    ------------------------------ Fin
    LES QUATRE PREMIERES STROPHES SONT DE GEORGES BRASSENS. LE RESTE EST : DE ALAIN ARMEL TEXTE ECRIT LE 21 SEPTEMBRE 2010 A 18H 21 M. MUSIQUE COMPOSEE LE 31 DECEMBRE 2010 A 13 HEURES 15 M. POUR L'ETERNEL GEORGES BRASSENS LE SETOIS VOICI " LES ILLUSIONS PERDUES "

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