👉 Pour recevoir « Mes fondamentaux pour des rénovations pertinentes » : formation.soigner-l-habitat.com/fondamentaux-ye/ 🏡 Et si vous souhaitez faire appel à un Habitologue proche de chez vous : habitologue.com/ye
Très sympa ce format long. Merci à vous. On comprend bien ici l'ensemble du projet et par conséquent qu'un bon confort thermique passe par la somme de plusieurs actions interdépendantes. C'est passionnant. Et merci aussi pour le partage, dans un cas de figure un peu similaire, j'allais notamment me lancer dans une dalle chaux/chanvre en plancher haut. Finalement, je vais probablement faire le tout directement en ouate de cellulose (avec votre système de “coffrage bois”). Je n'aurai peut-être pas l'inertie intéressante apportée par le béton de chanvre mais je vais pouvoir travailler cet hiver, car pas de temps séchage. C'est une bonne nouvelle. Vous m'avez fait gagner du temps et probablement de l'argent. Un grand merci.
Service Benoit. Si vous mettez 30 cm de ouate, vous aurez déjà de l'ordre de 9 à 10 heures de déphasage, avec le volume d'air du comble perdu en sus, vous ne souffrirez pas de transfert de chaleur ! Bon chantier à vous
Bonjour et merci pour ces diagnostics à chaud. Très intéressant de voir le cheminement de votre pensée, vos doutes ou interrogations à priori ou en réaction aux commentaires ou positions de vos hôtes.
Merci Eugénie, en fait un des points importants est de comprendre qu'(il n'y a pas une solution unique et universelle tel que les pré"con idéations actuelles dict§les par la quête aux subventions voudraient nous el faire croire. Comme le dit ma Collègue Pascale Devoucoux,, qui témoigne ailleurs ici : il faut satisfaire le couple habitat/habitant.
Bonbe video toujours interessant de comprendre les phenomenes de transfert de chaleur et de froid!! Pour ce qui es de la dalle !! Les anciens carreleur tires une chapoe seche (sable ciment) + barbotine et carrelage dessus direct !! 👍👍
@@pascaldesmon6930 Ceci a effectivement été pratiqué avec bonheur pendant de très longues années, J'entends encore un vieil italien, fameux carreleur, expliquer que cette barbotine c'était "faire la bouillaccc" !
Vive la Belgique hahaha :D Merci pour cette vidéo. Un peu longue en effet mais très intéressante. Les principes de bases sont bien expliqués sur base des conditions du terrain. Merci papy et merci aussi aux propriétaires d'avoir bien voulu partager leur expérience. Serait-il possible de savoir à quel niveau de rénovation se situent-ils et si tout se passe comme prévu ? :)
Hé oui, merci les Belges ! La maison est maintenant habitée et nous envisageons un reportage sur ce qui a été fait, sur les difficuléts éventuelles, sur les moyens de les dépasser, sur le résultat global obtenu, sur l'aspect confort, sur lo'aspect économique, sur l'aspect salubrité, bref, dire tout ce qui pourrait aider d'autres à avancer, partager encore et toujours !
Bonjour Papy Claude, en pleine rénovation, j'ai découvert votre chaîne et suis depuis un certain temps vos interventions. Je souhaite vous poser une question concernant la (non) isolation du sol. J'avais déjà compris par moi-même le fait qu'il n'était pas utilie d'isoler une dalle sur terre-plein, j'ai ainsi pris la décision de ne pas le faire chez moi (grosse rénovation d'un ancien corps de ferme dans le Puy-de-Dôme à 800m d'altitude). La même problématique s'était également posée à moi pour des murs enterrés jusqu'au niveau du plancher R+1: ils ne seront pas non plus traités thermiquement, par souci d'économie de matériaux et également pour des problématiques d'humidité du mur qui ne peut être assaini autrement (pas possible de creuser pour drainer derrière, sans taper dans les fondations de la maison du voisin du dessus); le comportement de la maison pour l'instant est satisfaisant, avec une température intérieure qui ne monte pas au delà de 20° en plaine canicule. En hiver, je n'ai pas encore connu de période de chauffe mais la maison se stabilise à 5° en période de gel, malgré des courants d'air ++. En revanche, mon RDC est en partie construit sur une cave (moitié de la surface). La partie sur terre plein est une dalle de ciment; au fond de la maison, du côté enterré, j'ai déjà décaissé une bande d'1m de large le long du mur du fond, et ai mis en place une dalle de chaux/pouzzolane sur hérisson ventilé. Cela a été très efficace pour le traitement des problèmes d'umidité qui existaient auparavant, même si le mur du fond reste humide par endroits (auréoles sombres visibles sur les joints de chaux du mur en pierres, mais humidité ambiante très correcte, voire trop faible). La partie du plancher bas située au-desssus de la cave est un plancher poutrelles/hourdis béton. La cave est bien ventilée par un soupirail côté façade; cette ventilation est complétée par le drain du hérisson ventilé, qui débouche dans la cave. Ma question porte sur la nécessité d'isoler le plancher donnant sur la cave. Je pensais isoler par dessous (liège ou panneax fibre de bois), mais je ne parviens pas à décider si cela est vraiment pertinent, et si j'isole, dans quelles proportions La cave étant très ventilée, la température y descend beaucoup en hiver (jusqu'à 5°C, voire moins) mais si j'isole, j'ai peur de me couper d'une source de fraîcheur pour la saison chaude. QUel est votre point de vue sur ce cas? Merci d'avance pour le temps que vous prendrez à répondre à mes interrogations.
Ce ne serait pas réellement efficace pour des économies d'énergie pour le chauffage, les pertes par le sol sont très faibles par rapport aux pertes par les murs ou par le toit. Ce qui est pénalisant ce sont les ressentis d epieds froids mais isoler sous une dalle ne change strictement rien sur ce point… ou si peu que, de toute façon, un ressenti d'inconfort est inévitable. Il faut préférer les tapis de sol ou les chaussures à semelles épaisses.
Bonjour ! Merci pour cette nouvelle vidéo qui nous apporte encore plus d'infos intéressantes pour rénover au mieux ! Pourriez vous me préciser à quel type de hourdis vous faites référence pour permettre la ventilation du mur enterré dans la vidéo ? Je suis dans un cas similaire au niveau de la configuration du mur ( par contre maison en bauge et sous bassement pierre ) et on m'avait conseillé côté intérieur joints en TRADICAL pf70 et à l'extérieur drain + membrane marron delta ms ...🤔 je constate que ce n'est pas la meilleure solution du coup ... Merci pour les précisions que vous pourrez m'apporter , et merci encore pour ces vidéos !
Radical 70, c'est correct, par contre le Delta M%S ne remplit effectivement pas toutes les fonctions. Les hourdis sont ce qu'on appelle des hourdis traditionnels en béton. Il faut installer des houris sans fond sur toute la hauteur à ventiler empilés les uns sur les autres, posés à sec (non montés au mortier), les "trous" empilés de sorte à permettre une bonne ventilation sur toute la hauteur, les versions avec fond sont à réserver pour le dernier rang, fond sur le dessus. Les échanges avec l'air ambiant seront assurés par l'espace entre les "oreilles" qu'il suffira de recouvrir avec. u e pierre plate, selon ce qu'on a sous la main.
@@PapyClaude bonsoir ! merci infiniment d'avoir pris le temps de me répondre ainsi que des précisions apportées, je vois en effet mieux comment faire 🙂
Bon courage à eux, y'a du taf ! Protégez vous bien avec la chaux, quand on la travaille sur la durée, sans masque sa attaque les poumons (on tousse constamment sans comprendre pourquoi). Je viens de regarder le bloc isohempt. On dirait des bloc de 9cm. Le R=1.2 de ce bloc. Isoler avec si peu de résistance c'est dommage. Nous ne sommes peut-être pas dans les normes de rénovation. Si il y a une seul chose où il y a un retour sur investissement c'est l'isolation. Pour le plancher haut de rdc, mieux vaut virer le plancher et les solives. Remplacer tout ça par des madrier. Ils vont avoir des problèmes de hauteur avec la porte extérieure et aussi une grosse perte en zone habitable car il va falloir isoler le toit aussi , encore 30cm de perdu. Les anciennes solives peuvent être revendu ou servir à faire une cloison à l'ancienne.
@astuce brico Il faut cesser de penser que seule l'isolation permet de rendre un habitat correct au plan confort et consommation de chauffage… Je vous conseille très vivement de découvrir ce que sont la diffusivité, l'effusivité, l'inertie, l'onde de chaleur et les moyens de l'amortir, le déphasage, la sorption et la désertion, la perméance et le déphasage en terme de performance sur l'enveloppe isolante. Je vous conseille aussi de bien travailler les critères de ressenti de confort que sont la stabilité de l'air, l'influence de l'humidité relative, l'uniformité des températures des pièces, les effets du rayonnement sur les animaux à sang chaud, l'intérêt de capter des rayonnements infrarouges émis ou renvoyés par les parements et les meubles… ◊nous comprendrez alors la pauvreté du raisonnement sur le lambda, par ailleurs absolument pas fiable dans le temps, selon l'humidité dans les parois, selon la température des éléments mesurés, l'influence aussi de la densité des matériaux, de leur chaleur spécifique… Si vous voulez découvrir ce que sont ces éléments je vous conseille l'achat et la lecture de mon livre publié aux éditions Terre vivante "Les clés du confort thermique". En ce quoi concerne l'isolation du plancher, si vous écoutez bien toute la vidéo dédiée à la présentation de l'analyse de cette maison et de ce que ses propriétaires veulent en faire, de comment ils veulent l'exploiter, vous comprendrez. alors que les solutions de tarissement thermique des parois hautes à savoir le plancher des combles (ou toit selon votre commentaire) sont totalement cohérentes puisque cette partie de la maison n'est pas destinée à être habitable à l'année ! Il n'est pas simple de bien aborder une rénovation pertinente si on ne prend pas en considération tout ce qui devrait l'être !
@@PapyClaude le but n'était pas de vous vexer, mais de discuter. J'ai déjà rénover en chaux chanvre avec drain extérieur déporté, herisson ventilé, enduit à la chaux, vmc double flux.,... Cette maison avait 200ans environ. Y'a eu beaucoup de mieux, mais la conso énergétique reste très élevée. Vous avez souvent raison, mais pour moi le juge de paix restera la facture d'électricité (les kwh bien sur ). Vivre confortablement à 18° avec entre 45 et 55 de hr , allez expliquer ça à ma femme. Après chacun voit midi à sa porte. Mon dernier logement est une maison à étage, avec 3 chambres. Le seul chauffage est au rdc, avec seulement une vmc hygro b. Donc les paramètres que vous annoncez (rayonnement , diffusivite, ...)j'en ai conscience , ma femme est mon meilleur capteur de bien-être. La pièce du dessus a pour vocation a devenir une chambre d'amis, voir une chambre d'enfant si j'ai bien compris. Mais l'accès se fait par l'Exterieur, il y a donc une contrainte de hauteur de plancher, la porte doit pouvoir s'ouvrir. D'un point de vu pratique, financier, c'est toujours dommage de condamner une pièce. Je dis toujours quand on achète, faut aussi penser à la revente (c'est m'a vision chacun fait comme il veut). Niveau taf , vu les poutres existantes, c'est hyper facile de refaire le plancher plutôt que de le renforcer. Le renforcement demande plus de savoir-faire. Je m'adapte aux compétences du client. Pour mes lectures, je suis plus adepte des éditions eyrolles ou le moniteur.
@@astucebrico Je comprends votre point de vue, cependant le juge du futur ne sera posa la facture d'énergie pour chauffer mais la disponibilité des matériaux pour réaliser les choses. Nous considérons devoir toujours chauffer en achetant de l'énergie venant d'e l'extérieur, soit via le réseau électrique, soit en achetant à des fournisseurs. Nous considérions toujours que le confort c'est tourner un bouton en ne faisant rien d'autre que payer l'énergie au fournisseur. Nous ne prenons pas assez en considération la raréfaction des ressources, l'impérieuse nécessité de consommer moins de ces dernières et d'énergie pour la réalisation, l'entretien et le recyclage que ce que le système aura permis d'économiser. Nous consommons sans retenue et ne nous soucions pas le moins du monde de ce que nous causons à la planète et de ce que nous laisserons en terme de ressources toujours à nos descendants. Voilà ce qui motive ma démarche, ce qui me pousse sans c esse à positionner le curseur le plus équitablement possible entre nous, européens de l'Ouest, du début du 21ème siècle, souvent faisant partie d'une catégorie d gens assez riches pour nous affranchir de la nécessaire sobriété globale, laquelle, en terme de bâtiment, devrait prendre en compte au moins autant ce qui relève de la réalisation que ce qui relève de l'exploitation. Nous oublions trop souvent que ce qui consomme le plus de ressources, ce qui pollue le plus, ce n'est pas l'exploitation mais justement la réalisation… et il n'y a pas photo. Je ne dis pas qu'isoler à outrance ne marche pas d'un point de vue économie à l'exploitation, je dis simplement que nous sommes loin, très loin, avec cette seule approche, de la prise en compte de ce qui va nous frapper : le manque global de ressources et la pollution générale de la planète.
@@astucebrico Je n'aurais pas dû répondre tel que je l'ai fait, je vous prie d'accepter mes excuses et j'en tire une conclusion : on ne devrait jamais faire une réponse à 1h00 du matin après 2 jours lourds et longs au travail, faisant eux-mêmes suite à une semaine de 7 jours pleins, donc WE compris, et environ 100 heures au compteur !
Très intéressant de suivre un audit in-situ. Le sol de la maison est à nu (terre). Qu’est-ce qui a été retiré ? C’était juste un plancher? Du carrelage? Ma maison est sur terre plein (argileuse) construite fin des années 60. Le sol est constitué de béton de cassons (vieilles briques cassées) 4 hl mortier (dosage 150k et 150k chaux hydraulique par m3 de sable d’après le devis). Carrelage posé sur sable 0,02 avec béton de cassons et léger ferraillage à 250k ciment sur 0,15 d’épaisseur. Ce complexe est-il sain? Le sol est froid. Le carrelage de 6 mm 10*10 cm est plan mais quelques fissures. Ma 1ere idée était d’installer un plancher chauffant : isoler avec 6cm de liège + système hydraulique de chauffage + parquet. Faut-il que je refasse le sol? Hérisson ventilé + dalle chaux chanvre + liège… J’ai remarqué que vous semblez être contre car peu d’intérêt économiquement et bien-être d’été. Les murs sont faits de briques 0,06 hourdées mortier batard 150k + 150k chaux et ciment avec vide d’air 0,05 et briques creuses Bativit 14/9 /29 liaison par crochets galvanisés. 2 cm de plâtre. J’ai lu un livre sur la rénovation énergétique qui disait ITE sinon pensez à démolir et à reconstruire… Ma maison est en briques. Bien que non classée, j’avoue que j’aime bien cette finition ( je vis près de la Belgique). Les pièces sont petites (maison de 65m2). Donc ITE semble une meilleure option. ITE laine bois et pare pluie bois et finition briquettes de 2 cm possible ? Ventilation du mur? J’aimerais limiter les trous dans mes briques de façade « au cas où ». Est-ce possible? Vous présentez dans plusieurs vidéos les avantages des enduits pour l’effusivité. Cette idée fait son chemin et je me dis que ça pourrait améliorer le confort. Mais quelle serait l’épaisseur optimale et l’épaisseur minimale (la chambre n’en serait plus une à partir de 10 cm). Serait-ce suffisant sachant qu’elle est située 1 mur au nord et un mur est avec une fenêtre au nord de 1,80*1,60m, rien que ça ;-)? Plus je recherche et moins c’est clair. Je suis certaine qu’un jour tout sera clair… En attentant merci d’avoir lu jusqu’ici. Bon week-end.
Pour ce qui est de la compréhension du fonctionnement d'un habitat, vous avez raison, c'est comme en toute chose, dès qu'on approfondit, tout ce qu'on croyait simple devient complexe, point par point, alors quand on envisage le fonctionnement global, la prise en compte des interactions entre les éléments entre eux, entrec les systèmes entre eux, en fonction de conditions climatique qui ne sont jamais les mêmes, ça devient extrèmement complexe ! … Et si vous rajoutez là-dessus les ressentis, les aspirations, les envies, les craintes et autres phobies des habitants, êtres, comme chacun sait, doués de raisonnements qui parfois leur sont propres, ça devient carrément cornélien ! C'est pourquoi, pour former un habitologue, professionnel, apte à prendre en considération tous ces éléments tellement disparates et parfois contradictoires, il faut entre 400 et 600 heures de cours et ravail personnel, des coachings… C'est aussi pourquoi, l'analys ed'un habitologue devrait toujour précéder la programmation et la réalisation de travaux. C'est pourquoi le cout d'une analyse est TOUJOURS moins élevé que ce qu'il permet d'économiser car, en plus des questions que vous avez posées dans votre commentaire (déjà assez nombreuses et portant sur des sujets variés) et auxquelles, je pense, vous comprendrez qu'il m'est impossible de répondre de façon pertinente sans une analyse in situ, il y en a surement d'autres que, en tant que particulier averti maisz non formés, vous n'avez pas vues. Pour toutes les raisons que je viens d'énumérer, je vous conseille vivement de contacter un habitologue et d'investir dans ce qui aura, in fine , été le meilleur de vos investssements : commander une analyse in situ. habitologue.com
Bonjour, je suis tombé par hasard sur cette vidéo alors que suis en pleine rénovation d'une maison (en Bretagne) en brique creuse avec d'un petit local indépendant dont la partie en pierre est semi-enterrée sur 1.4 m de hauteur sur 2 cotés le troisième côté étant un rempart d'une venelle. Pour l'assentiment (tuyau de pompe de relevage) un drainage va être fait sur les 2 murs enterrés lors la pose du tuyau, le terrain est en pente douce. A l'intérieur il y a une "dalle" en béton que je souhaite carreler mais il y a des traces d'humidité au bas des murs qui étaient doublés en placo et laine de verre détrempée et crépi au ciment que j'ai enlevé pour laisser respirer. Avec quoi remettre le sol de niveau avant carrelage pour travailler avec une remontée d'humidité périphérique possible ? J'ai jusqu'à 9 cm sol fini de marge de manœuvre possible. Tout les matériaux doivent être acheminés à bras d'homme. Merci pour votre réponse. Et certainement d'autres questions avant la fin de la vidéo
Je suis désolé de ne pas pouvoir me prononcer sans analyse in situ. La seule chose que je puisse affirmer de façon certaine c'est que rendre habitable des parties enterrées présente toujours des risques et que l'eau, lorsqu'il y en a, se capte avant son entrée dans le mur, ceci par un drainage qui ne doit pas être posé contre le mur en pierre, mais avec au moins 80 cm à 1 mètre de recul. On ne doit pas "assécher" totalement un mur ancien en pierre, il a besoin d'eau pour sa tenue (d'où le conseil de ne jamais habiter des parties enterrées…) Le meilleur conseil que je puisse vous donner, consulter un habitologue, professionnel formé à l'analyse de bâtis anciens : www.habitologue.com/contact/
@@Manu-514 oui, vous êtes dans quelle région ? Voici un lien vers une présentation de la formation (3 vidéos, délivrées à raison de une par jour) www.habitologue.com/contact/
Bonjour papy claude, Pourriez- vous s il vous plait m expliquer pour quelles raisons les proprietaires de cette maison ont ils fait des tranchéesaux bas des murs côté l intérieur de la maison pour y deposer du verre cellulaire? Merci d, avance pour votre réponse.
Oui, très simple, pour couper un éventuel pont thermique entre le sol extérieur du terrain et le sol intérieur de la maison. Les murs ne sont pas hyper épais, et ils craignaient que la température de l'air extérieur, parfois assez froide en Bourbonnais, combinée avec les échanges d'infrarouge avec le voûte céleste défavorables la nuit, faisant baisser la température du sol extérieur, la présence de verre cellulaire pouvait éliminer ce risque. Je ne l'aurais pas conseillé mais, tant qu'à mettre un isolant, le verre cellulaire se justifie tout à fait dans cette position.
bonjour très bonne vidéo :) pour la dalle chaux chanvre a l'étage j'aurais plutôt opter pour un terre chanvre moins cher que la chaux et un poil plus opti pour l'inertie (mon avis) et ouate par dessus
Merci Anthony, tu as probablement raison, cependant c'est un peu bonnet blanc et blanc bonnet et… comme tu as pu l'entendre au fil de l'analyse, la chaux et le chanvre ont été achetés, sont déjà livrés et Martin n'est pas convaincu de la terre… Le rôle d'un habitologue n'est pas d'assainer des vérités (qui par ailleurs n'en sont peut-être pas…) mais d'orienter vers des solutions qui sont réellement pertinentes, qui respectent le bâti, l'habitat, l'environnement et les occupants… si toutes les rénovations des bâtis anciens étaient abordés tel que le font Martin et Esthelle, je serais très heureux. Nous commettons trop souvent l'erreur de penser qu'on pourrait faire mieux avec d'autres options… Même si cela peut être vrai, encourageons les occupants à continuer dans le bon sens et ne nous perdons pas dans des pouillèmes de mieux car, au final, on découragera les meilleures bonnes volontés. `Pour ceux qui liront ce commentaire et qui n'ont pas fait leur choix, l'option proposée par Arnaud est juste. Si le plancher est suffisamment correct, 30 cm de ouate de cellulose bien mise en œuvre, c'est déjà environ 10 à 11h00 de déphasage, à ajouter aux 2 ou 3 heures qu'apportent le volume des combles perdus ventilés, font que rien de plus n'est nécessaire. Il en va de même pour ce qui est de l'apport d'inertie, pas besoin de plus. Le plus gros avantage à l'ajout de minéral lourd sur le plancher est l'apport de performance phonique… si l'étage est exploité en tant qu'habitat.
@@PapyClaude tout a fait d'accord avec toi sur la ouate pas besoin de plus je ne veux surtout pas décourager qui que se soit bien au contraire! je voulais juste pour ceux et celles qu'y s'informent et qui veulent faire pareil qu'eux (dalle a l'etage) qu'ils puissent envisager une alternative moins onéreuse que la chaux bon week end a tous
??? S'il s'agit de capter l'eau de ruissellement avant le mur : - nous sommes en partie enterrée, poussée des terres : des tuiles en terre cuite ne résisteraient probablement pas, - lors de la remise en place des terres, attention au poinçonnement des pierres ! - au filo des ans et de l'humification des tuiles, elles ne résisteraient probablement pas. - pour assécher, il faut une circulation d'air, les ondulations ne seraient pas suffisantes… Donc pour moi, non, ce n'est pas possible.
Je pense que faire une dalle sur le plancher est une erreur et un travail inutile, car + conséquents que d'isoler la toiture! Qui va pouvoir dormir sous des tuiles l'eté ou l'hiver ? La partie supérieure sera inutilisable et je pense que les proprio n'en sont pas conscients ! en tout cas merci pour la video !
Vous vouys trompez sur toute la ligne. Les pertes dépendent de la surface de l'échangeur (comparez la surface de plancher du grenier et la surface cumulée des 2 pans, des murs sous pied d rampant et des pignons et vous verrez votre 1ère erreur. De plus et attendu que la porte donne sur l'extérieur, il faudrait aussi la changer. deuxième erreur. La difficulté de réalisation que vous pensez plus facile en isolant le toit… j'affirme, pour l'avoir beaucoup pratiqué, que c'est l'opposé et qu'il n'y aura pas photo finish! infiniment plus de temps, plus de ressources consommées, plus d'argent dépensé et moins d'efficacité… je ne crois pas que, pour quelques nuits hypothétiques l'été, ce serait faire le plus mauvais choix, troisième erreur. Ensuite, du fait de la proximité de la maison d'une forêt, température d'été tempétrée du fait d'une forte évapotranspiratrion à proximité… nous ne sommes pas dans le cadre un ilot urbain de chaleur… Enfin et surtout, Estelle et Martin ne me semblent pas dénués de bon sens et ils ont envisagé leur projet en fonction de leurs convictions : ne pas consommer inutilement des ressources, sne pas dépenser inutilement des sommes qu'il faudra gagner en… travaillant plus et, si auto-réalisation, ne pas s'engager sur un tempes important pour la réalisation des travaux si une autre solutiuon, qui leur convient parfaitement, permet de l'éviter et donc jouir de ce temps non consommé pour s'épanouir par ailleurs… Le contexte, toujours le contexte ! Néanmoins merci d evotre commentaire qui m'a au moins permis d'approfondir un peu plus le pourquoi de leur choix pour utiliser "traiter" thermiquement le grenier.
@@PapyClaude Effectivement vu ainsi cela ce comprend ! On reconnait l'oeil du charpentier pour faire le rapide calcul des surface toiture / surface plancher! Je pensais que la chaleur montait seulement verticalement et donc la surface toiture n'influençait pas ! Si j'ai bien suivi le résonnement il faudrait aussi enduire (chaux/chanvre) le haut des murs et la sablière !? Concernant la dalle du plancher de l'étage , vous ne parlez pas de pare vapeur, alors que dans d'autre vidéo vous le mentionnez, pourquoi empêcher la vapeur de sortir alors que l'on veut quelle quitte les lieux par la VMC !? En tout cas merci d'avoir bien insisté sur l'importance de la liaison carreaux de chanvre /murs et le pourquoi de bien serré l'enduit ! En tout les cas merci de prendre le temps pour faire partager vos connaissances!
@@bertrandbouchereau535 En fait la perspirance des murs est très utile à conserver car, même si elle n'est pas aussi importante qu'un renouvellement mécanique, il faudrait la comparer (pour autant que ce soit possible…) à la faculté des échanges gazeux de la peau, bien inférieurs à ceux des poumons mais, en plus j'en parle malheureusement d'expérience (limitée mais me voilà quand même dans la catégforie des “grands brûlés“)… en cas de brûlures trés étendues (moi ce n'était que 25% du corps), le risque est très grand de mourir parv défaut de fonctionnement de la peau et il faut compenser par une oxygénation augmentée de l'air respiré. Par ailleurs, attention, un pare-vapeur n'est pas une barrière totalement étanchje aux flux de vapeur, simplement, en fonctiond e sa valeur Sd, il régule le transit et veille à ne laisser entrer dans l'isolant ce qui est en capacité d'en sortir en face opposée sans matérialisation d epoint d erosée dans l'isolant, ce qui nuiraitt très gravement à sa performance réelle. Or, lorsque l'air aboutit dans un comble perdu ventilé (ce qui sera le cas ici), la possibilité d'évacuation d ela vapeur d'eau dans cet air et, secondairement, dans l'air ambiant, tend vers l'infini, donc pas besoin du moindre régulateur sous l'élément correcteur thermique. Oui, il fdaudrait traiter thermiquement les murs de pieds de rampants et les pignons si on isolait dans le toit. Pour le reste, merci d'apprécier mon travail, j'essaie de transmettre…
Merci pour la video, je dois avouer par contre que malgré que vous l'ayez expliqué 2 fois dans la videos, je n'ai pas compris le caissonage additionel de 10cm pour mettre la ouate. Me concernant je veux mettre 30 a 40cm, mais je voudrais garder la possibilite de marcher sur mes comble perdus, le schema que vous indiquiez le permet il? le cas echeant en parlez ous dans vos ouvrages (que je possede). Cordialement.
par ailleurs, j'aime bien l'idee de ne mettre du verre cellulaire (de type misapor) seulement sur les abords des murs. Par contre, je crois savoir qu'on ne ventile pas le verre cellulaire (selon le fabricant), donc pas de drain en bord de mur? merci
@@solojazz75 Effectivement, il n'est nécessaire de ventiler un hérisson que si le sol laisse apparaître de fortes remontées capillaires. Cependant, et malgré ce que, peut-être, dit le fabricant, si le milieu est fortement humide ou présente de gros risques de remontées capillaires, je ne vois pas en quoi ni pourquoi il ne faudrait pas ventiler un hérisson en verre cellulaire. Si c'est parce que la structure moléculaire et les bulles constituées par le verre autour d'air captif sont inertes, j'entends l'argument, mais des empierrement en galets roulés sont tout autant étranges, le but de la ventilation est d'évacuer l'humidité possiblement en excès dans l'air contenu entre l'empierrement (our les verre cellulaire) et de limiter tout risque de condensation…
Pour mettre une épaisseur, quelqu'elle soit, de ouate de cellulose, ils faut d'abord prévoir un. système de faux solivage lui-même porté par les solives ou la dalle initiales et remplir d'isolant seulement après. Le solivage doit être assez serré pour permettre de poser un plancher dessus et pouvoir marcher ou stocker dessus risque. En théorie générale, si on isole des combles perdus sur le plancher avec un isolant d'origine végétale, qu'on ne recouvre pas l'isolant avec une membrane étanchéifiante ou un plancher lui-même réducteur des flux de vapeur, et si les combles sont, comme ce devrait toujours être, ventilés, il n'est pas nécessaire de prévoir une régulation du flux due vapeur avec un pare-vapeur. par contre, si vous mettez un plancher sur l'isolant, alors vous risquez de bloquer de la vapeur d'eau dans l'isolant et il faut, dans ce cas, mettre un. pare-vapeur sur le sol, avant l'isolant. Ce pare-vapeur doit être doté d'une valeur Sd au moins 5 fois supérieure à celle des matériaux constituant le plancher ou à celle de la membrane si l'isolant a simplement été protégé avec ce type de matériau. Vous ne trouverez effectivement pas de descriptif précis ni de plan technique dans mes livres, c'est une absolue volonté, non pas que je ne saurais le faire, mais parce que les cas de maisons, neuves ou, plus encore, anciennes, les modes de vie, les modes d'occupation et d'exploitation de ces locaux sont tellement différents qu'il faudrait des centaines de croquis pour couvrir tous les cas de figure rencontrés. Par ailleurs, nous nous trouvons et nous nous trouverons d plus en plus dans des situations de rareté ou de rupture d'approvisionnement des matériaux les uns ou les autres, les uns après les autres et… il faudra de plus en plus improviser et s'adapter, dit autrement : faire avec ce dont nous disposerons ! J'espère que ces lectures vous auront aidés…
Le châtaigner est un excellent bois d'oeuvre quand il a poussé dans de bonnes conditions, notamment parce qu'il ne se fend pas ou très peu, ce qui n'est pas le cas du chêne. En revanche, prétendre que le châtaigner éloigne les araignées relève de la légende urbaine, à laquelle il convient de mettre fin. De plus, dans une maison, les araignées de chez nous sont à la fois inoffensives pour les habitants et très utiles pour éliminer d'autres insectes, plus gênants. Apprenons à cohabiter avec les araignées, et cessons de propager des légendes stupides sur leur compte !
Pourquoi donc, dans les anciens moulins à farine les charpentes étaient-elles réalisées en châtaignier et pourquoi, ces chrapentes, pas plus nettoyées que les autres, sont-elles exemptes de salissures innée-rentes aux insectes, sacahnt que l'araignée n'est pas un… j'anticipe…
Il est difficile de se dire soi-même non misogyne, cependant je revendique de faire souvent de l'humour au second degré, ce qui n'est peut-être pas toujours perceptible, et donc perçu, dans des extraits sortis d'un contexte général. Si réellement je suis misogyne, je vous prie, mesdames, de m'en excuser et de croire en mon plus grand respect. Mes conseils sont tout autant destinés aux dames qu'aux hommes et que vous en tireraient, toutes et tous, les meilleurs résultats possibles… ce qui serait une belle réponse à mon éventuelle misogynie !
Vaut-il lmieux acheter un blanc bonnet ou un bonnet blanc ? Ce qui est mieux c'est de mettre en œuvre une bonne solution au bon endroit. Pour avoir été moi-même applicateur (des centaines de m2, plus probablement des milliers, pour, en tant que formateur, avoir formé plus de 300 opérateur, pour avoir écrit deux ouvrages sur la rénovation et lkes confort du bâtiment, j'ai constaté qu'en certaines circonstances la ouate es t plus adaptée et, par voie de conséquence, une fois en œuvre, plus performante que la laine de bois. Je me crois le droit d vous dire que vous véhiculez une idée préconçue !
@@PapyClaude Et dans quel cas sait on s'il vaut mieux de la laine/fibre de bois ou de ouate de cellulose ? Merci pour toutes vos lumières sur le bâti ancien 💡
@@airylis6951 C'est plus selon les savoir-faire des opérateurs que le choix va s'opérer. S'il est possible, car les compétences sont là, de réaliser avec du vrac soufflé ou insufflé, la ouate de cellulose se travaille beaucoup plus facilement, avec des machines moins puissantes. Elle nécessite cependant et mal-gré tout de s'être formé si insufflation…
👉 Pour recevoir « Mes fondamentaux pour des rénovations pertinentes » : formation.soigner-l-habitat.com/fondamentaux-ye/
🏡 Et si vous souhaitez faire appel à un Habitologue proche de chez vous : habitologue.com/ye
Très sympa ce format long. Merci à vous. On comprend bien ici l'ensemble du projet et par conséquent qu'un bon confort thermique passe par la somme de plusieurs actions interdépendantes. C'est passionnant. Et merci aussi pour le partage, dans un cas de figure un peu similaire, j'allais notamment me lancer dans une dalle chaux/chanvre en plancher haut. Finalement, je vais probablement faire le tout directement en ouate de cellulose (avec votre système de “coffrage bois”). Je n'aurai peut-être pas l'inertie intéressante apportée par le béton de chanvre mais je vais pouvoir travailler cet hiver, car pas de temps séchage. C'est une bonne nouvelle. Vous m'avez fait gagner du temps et probablement de l'argent. Un grand merci.
Service Benoit.
Si vous mettez 30 cm de ouate, vous aurez déjà de l'ordre de 9 à 10 heures de déphasage, avec le volume d'air du comble perdu en sus, vous ne souffrirez pas de transfert de chaleur !
Bon chantier à vous
Bonjour et merci pour ces diagnostics à chaud. Très intéressant de voir le cheminement de votre pensée, vos doutes ou interrogations à priori ou en réaction aux commentaires ou positions de vos hôtes.
Merci Eugénie, en fait un des points importants est de comprendre qu'(il n'y a pas une solution unique et universelle tel que les pré"con idéations actuelles dict§les par la quête aux subventions voudraient nous el faire croire.
Comme le dit ma Collègue Pascale Devoucoux,, qui témoigne ailleurs ici : il faut satisfaire le couple habitat/habitant.
Merci pour votre partage de vidéos et d'informations !
Merci Jules.
Nos amis de l’allier 03 ❤❤❤Merci pour ce nouveau partage
Avec plaisir 👍
Merci pour la vidéo et pour votre visite lundi dernier dans le Haut-Forez ! Bonne journée
Merci Jot, ce fut un vrai plaisir.
Belle suite dans vos travaux
Bonbe video toujours interessant de comprendre les phenomenes de transfert de chaleur et de froid!! Pour ce qui es de la dalle !! Les anciens carreleur tires une chapoe seche (sable ciment) + barbotine et carrelage dessus direct !! 👍👍
@@pascaldesmon6930 Ceci a effectivement été pratiqué avec bonheur pendant de très longues années, J'entends encore un vieil italien, fameux carreleur, expliquer que cette barbotine c'était "faire la bouillaccc" !
Vive la Belgique hahaha :D Merci pour cette vidéo. Un peu longue en effet mais très intéressante. Les principes de bases sont bien expliqués sur base des conditions du terrain. Merci papy et merci aussi aux propriétaires d'avoir bien voulu partager leur expérience. Serait-il possible de savoir à quel niveau de rénovation se situent-ils et si tout se passe comme prévu ? :)
Hé oui, merci les Belges !
La maison est maintenant habitée et nous envisageons un reportage sur ce qui a été fait, sur les difficuléts éventuelles, sur les moyens de les dépasser, sur le résultat global obtenu, sur l'aspect confort, sur lo'aspect économique, sur l'aspect salubrité, bref, dire tout ce qui pourrait aider d'autres à avancer, partager encore et toujours !
@@PapyClaude Super, j'attends le post avec impatience ! Bonne continuation à votre belle équipe.
Bonjour Papy Claude, en pleine rénovation, j'ai découvert votre chaîne et suis depuis un certain temps vos interventions.
Je souhaite vous poser une question concernant la (non) isolation du sol.
J'avais déjà compris par moi-même le fait qu'il n'était pas utilie d'isoler une dalle sur terre-plein, j'ai ainsi pris la décision de ne pas le faire chez moi (grosse rénovation d'un ancien corps de ferme dans le Puy-de-Dôme à 800m d'altitude). La même problématique s'était également posée à moi pour des murs enterrés jusqu'au niveau du plancher R+1: ils ne seront pas non plus traités thermiquement, par souci d'économie de matériaux et également pour des problématiques d'humidité du mur qui ne peut être assaini autrement (pas possible de creuser pour drainer derrière, sans taper dans les fondations de la maison du voisin du dessus); le comportement de la maison pour l'instant est satisfaisant, avec une température intérieure qui ne monte pas au delà de 20° en plaine canicule. En hiver, je n'ai pas encore connu de période de chauffe mais la maison se stabilise à 5° en période de gel, malgré des courants d'air ++.
En revanche, mon RDC est en partie construit sur une cave (moitié de la surface). La partie sur terre plein est une dalle de ciment; au fond de la maison, du côté enterré, j'ai déjà décaissé une bande d'1m de large le long du mur du fond, et ai mis en place une dalle de chaux/pouzzolane sur hérisson ventilé. Cela a été très efficace pour le traitement des problèmes d'umidité qui existaient auparavant, même si le mur du fond reste humide par endroits (auréoles sombres visibles sur les joints de chaux du mur en pierres, mais humidité ambiante très correcte, voire trop faible).
La partie du plancher bas située au-desssus de la cave est un plancher poutrelles/hourdis béton. La cave est bien ventilée par un soupirail côté façade; cette ventilation est complétée par le drain du hérisson ventilé, qui débouche dans la cave.
Ma question porte sur la nécessité d'isoler le plancher donnant sur la cave. Je pensais isoler par dessous (liège ou panneax fibre de bois), mais je ne parviens pas à décider si cela est vraiment pertinent, et si j'isole, dans quelles proportions
La cave étant très ventilée, la température y descend beaucoup en hiver (jusqu'à 5°C, voire moins) mais si j'isole, j'ai peur de me couper d'une source de fraîcheur pour la saison chaude. QUel est votre point de vue sur ce cas?
Merci d'avance pour le temps que vous prendrez à répondre à mes interrogations.
Ce ne serait pas réellement efficace pour des économies d'énergie pour le chauffage, les pertes par le sol sont très faibles par rapport aux pertes par les murs ou par le toit.
Ce qui est pénalisant ce sont les ressentis d epieds froids mais isoler sous une dalle ne change strictement rien sur ce point… ou si peu que, de toute façon, un ressenti d'inconfort est inévitable.
Il faut préférer les tapis de sol ou les chaussures à semelles épaisses.
Bonjour ! Merci pour cette nouvelle vidéo qui nous apporte encore plus d'infos intéressantes pour rénover au mieux ! Pourriez vous me préciser à quel type de hourdis vous faites référence pour permettre la ventilation du mur enterré dans la vidéo ? Je suis dans un cas similaire au niveau de la configuration du mur ( par contre maison en bauge et sous bassement pierre ) et on m'avait conseillé côté intérieur joints en TRADICAL pf70 et à l'extérieur drain + membrane marron delta ms ...🤔 je constate que ce n'est pas la meilleure solution du coup ...
Merci pour les précisions que vous pourrez m'apporter , et merci encore pour ces vidéos !
Radical 70, c'est correct, par contre le Delta M%S ne remplit effectivement pas toutes les fonctions.
Les hourdis sont ce qu'on appelle des hourdis traditionnels en béton. Il faut installer des houris sans fond sur toute la hauteur à ventiler empilés les uns sur les autres, posés à sec (non montés au mortier), les "trous" empilés de sorte à permettre une bonne ventilation sur toute la hauteur, les versions avec fond sont à réserver pour le dernier rang, fond sur le dessus. Les échanges avec l'air ambiant seront assurés par l'espace entre les "oreilles" qu'il suffira de recouvrir avec. u e pierre plate, selon ce qu'on a sous la main.
@@PapyClaude bonsoir ! merci infiniment d'avoir pris le temps de me répondre ainsi que des précisions apportées, je vois en effet mieux comment faire 🙂
@@ccil9780 Plaisir !
Bon courage à eux, y'a du taf !
Protégez vous bien avec la chaux, quand on la travaille sur la durée, sans masque sa attaque les poumons (on tousse constamment sans comprendre pourquoi).
Je viens de regarder le bloc isohempt. On dirait des bloc de 9cm. Le R=1.2 de ce bloc.
Isoler avec si peu de résistance c'est dommage. Nous ne sommes peut-être pas dans les normes de rénovation.
Si il y a une seul chose où il y a un retour sur investissement c'est l'isolation.
Pour le plancher haut de rdc, mieux vaut virer le plancher et les solives. Remplacer tout ça par des madrier. Ils vont avoir des problèmes de hauteur avec la porte extérieure et aussi une grosse perte en zone habitable car il va falloir isoler le toit aussi , encore 30cm de perdu.
Les anciennes solives peuvent être revendu ou servir à faire une cloison à l'ancienne.
@astuce brico
Il faut cesser de penser que seule l'isolation permet de rendre un habitat correct au plan confort et consommation de chauffage…
Je vous conseille très vivement de découvrir ce que sont la diffusivité, l'effusivité, l'inertie, l'onde de chaleur et les moyens de l'amortir, le déphasage, la sorption et la désertion, la perméance et le déphasage en terme de performance sur l'enveloppe isolante.
Je vous conseille aussi de bien travailler les critères de ressenti de confort que sont la stabilité de l'air, l'influence de l'humidité relative, l'uniformité des températures des pièces, les effets du rayonnement sur les animaux à sang chaud, l'intérêt de capter des rayonnements infrarouges émis ou renvoyés par les parements et les meubles… ◊nous comprendrez alors la pauvreté du raisonnement sur le lambda, par ailleurs absolument pas fiable dans le temps, selon l'humidité dans les parois, selon la température des éléments mesurés, l'influence aussi de la densité des matériaux, de leur chaleur spécifique…
Si vous voulez découvrir ce que sont ces éléments je vous conseille l'achat et la lecture de mon livre publié aux éditions Terre vivante "Les clés du confort thermique".
En ce quoi concerne l'isolation du plancher, si vous écoutez bien toute la vidéo dédiée à la présentation de l'analyse de cette maison et de ce que ses propriétaires veulent en faire, de comment ils veulent l'exploiter, vous comprendrez. alors que les solutions de tarissement thermique des parois hautes à savoir le plancher des combles (ou toit selon votre commentaire) sont totalement cohérentes puisque cette partie de la maison n'est pas destinée à être habitable à l'année !
Il n'est pas simple de bien aborder une rénovation pertinente si on ne prend pas en considération tout ce qui devrait l'être !
@@PapyClaude le but n'était pas de vous vexer, mais de discuter.
J'ai déjà rénover en chaux chanvre avec drain extérieur déporté, herisson ventilé, enduit à la chaux, vmc double flux.,... Cette maison avait 200ans environ.
Y'a eu beaucoup de mieux, mais la conso énergétique reste très élevée.
Vous avez souvent raison, mais pour moi le juge de paix restera la facture d'électricité (les kwh bien sur ).
Vivre confortablement à 18° avec entre 45 et 55 de hr , allez expliquer ça à ma femme. Après chacun voit midi à sa porte.
Mon dernier logement est une maison à étage, avec 3 chambres. Le seul chauffage est au rdc, avec seulement une vmc hygro b. Donc les paramètres que vous annoncez (rayonnement , diffusivite, ...)j'en ai conscience , ma femme est mon meilleur capteur de bien-être.
La pièce du dessus a pour vocation a devenir une chambre d'amis, voir une chambre d'enfant si j'ai bien compris. Mais l'accès se fait par l'Exterieur, il y a donc une contrainte de hauteur de plancher, la porte doit pouvoir s'ouvrir.
D'un point de vu pratique, financier, c'est toujours dommage de condamner une pièce. Je dis toujours quand on achète, faut aussi penser à la revente (c'est m'a vision chacun fait comme il veut).
Niveau taf , vu les poutres existantes, c'est hyper facile de refaire le plancher plutôt que de le renforcer. Le renforcement demande plus de savoir-faire.
Je m'adapte aux compétences du client.
Pour mes lectures, je suis plus adepte des éditions eyrolles ou le moniteur.
@@astucebrico Je comprends votre point de vue, cependant le juge du futur ne sera posa la facture d'énergie pour chauffer mais la disponibilité des matériaux pour réaliser les choses.
Nous considérons devoir toujours chauffer en achetant de l'énergie venant d'e l'extérieur, soit via le réseau électrique, soit en achetant à des fournisseurs.
Nous considérions toujours que le confort c'est tourner un bouton en ne faisant rien d'autre que payer l'énergie au fournisseur.
Nous ne prenons pas assez en considération la raréfaction des ressources, l'impérieuse nécessité de consommer moins de ces dernières et d'énergie pour la réalisation, l'entretien et le recyclage que ce que le système aura permis d'économiser.
Nous consommons sans retenue et ne nous soucions pas le moins du monde de ce que nous causons à la planète et de ce que nous laisserons en terme de ressources toujours à nos descendants.
Voilà ce qui motive ma démarche, ce qui me pousse sans c esse à positionner le curseur le plus équitablement possible entre nous, européens de l'Ouest, du début du 21ème siècle, souvent faisant partie d'une catégorie d gens assez riches pour nous affranchir de la nécessaire sobriété globale, laquelle, en terme de bâtiment, devrait prendre en compte au moins autant ce qui relève de la réalisation que ce qui relève de l'exploitation. Nous oublions trop souvent que ce qui consomme le plus de ressources, ce qui pollue le plus, ce n'est pas l'exploitation mais justement la réalisation… et il n'y a pas photo.
Je ne dis pas qu'isoler à outrance ne marche pas d'un point de vue économie à l'exploitation, je dis simplement que nous sommes loin, très loin, avec cette seule approche, de la prise en compte de ce qui va nous frapper : le manque global de ressources et la pollution générale de la planète.
@@astucebrico Je n'aurais pas dû répondre tel que je l'ai fait, je vous prie d'accepter mes excuses et j'en tire une conclusion : on ne devrait jamais faire une réponse à 1h00 du matin après 2 jours lourds et longs au travail, faisant eux-mêmes suite à une semaine de 7 jours pleins, donc WE compris, et environ 100 heures au compteur !
@@PapyClaude pas de soucis, je comprends parfaitement. Bonne journée
Salut papy , moi j'ai une terre argileuse, puis-je l'utiliser pour faire l'enduit ?
A tester, voir les stages avec Twizza.
Très intéressant de suivre un audit in-situ.
Le sol de la maison est à nu (terre). Qu’est-ce qui a été retiré ? C’était juste un plancher? Du carrelage?
Ma maison est sur terre plein (argileuse) construite fin des années 60.
Le sol est constitué de béton de cassons (vieilles briques cassées) 4 hl mortier (dosage 150k et 150k chaux hydraulique par m3 de sable d’après le devis).
Carrelage posé sur sable 0,02 avec béton de cassons et léger ferraillage à 250k ciment sur 0,15 d’épaisseur. Ce complexe est-il sain?
Le sol est froid. Le carrelage de 6 mm 10*10 cm est plan mais quelques fissures. Ma 1ere idée était d’installer un plancher chauffant : isoler avec 6cm de liège + système hydraulique de chauffage + parquet.
Faut-il que je refasse le sol? Hérisson ventilé + dalle chaux chanvre + liège…
J’ai remarqué que vous semblez être contre car peu d’intérêt économiquement et bien-être d’été.
Les murs sont faits de briques 0,06 hourdées mortier batard 150k + 150k chaux et ciment avec vide d’air 0,05 et briques creuses Bativit 14/9 /29 liaison par crochets galvanisés.
2 cm de plâtre.
J’ai lu un livre sur la rénovation énergétique qui disait ITE sinon pensez à démolir et à reconstruire… Ma maison est en briques. Bien que non classée, j’avoue que j’aime bien cette finition ( je vis près de la Belgique). Les pièces sont petites (maison de 65m2). Donc ITE semble une meilleure option.
ITE laine bois et pare pluie bois et finition briquettes de 2 cm possible ? Ventilation du mur? J’aimerais limiter les trous dans mes briques de façade « au cas où ». Est-ce possible?
Vous présentez dans plusieurs vidéos les avantages des enduits pour l’effusivité. Cette idée fait son chemin et je me dis que ça pourrait améliorer le confort. Mais quelle serait l’épaisseur optimale et l’épaisseur minimale (la chambre n’en serait plus une à partir de 10 cm). Serait-ce suffisant sachant qu’elle est située 1 mur au nord et un mur est avec une fenêtre au nord de 1,80*1,60m, rien que ça ;-)?
Plus je recherche et moins c’est clair. Je suis certaine qu’un jour tout sera clair… En attentant merci d’avoir lu jusqu’ici.
Bon week-end.
Pour ce qui est de la compréhension du fonctionnement d'un habitat, vous avez raison, c'est comme en toute chose, dès qu'on approfondit, tout ce qu'on croyait simple devient complexe, point par point, alors quand on envisage le fonctionnement global, la prise en compte des interactions entre les éléments entre eux, entrec les systèmes entre eux, en fonction de conditions climatique qui ne sont jamais les mêmes, ça devient extrèmement complexe !
… Et si vous rajoutez là-dessus les ressentis, les aspirations, les envies, les craintes et autres phobies des habitants, êtres, comme chacun sait, doués de raisonnements qui parfois leur sont propres, ça devient carrément cornélien !
C'est pourquoi, pour former un habitologue, professionnel, apte à prendre en considération tous ces éléments tellement disparates et parfois contradictoires, il faut entre 400 et 600 heures de cours et ravail personnel, des coachings…
C'est aussi pourquoi, l'analys ed'un habitologue devrait toujour précéder la programmation et la réalisation de travaux.
C'est pourquoi le cout d'une analyse est TOUJOURS moins élevé que ce qu'il permet d'économiser car, en plus des questions que vous avez posées dans votre commentaire (déjà assez nombreuses et portant sur des sujets variés) et auxquelles, je pense, vous comprendrez qu'il m'est impossible de répondre de façon pertinente sans une analyse in situ, il y en a surement d'autres que, en tant que particulier averti maisz non formés, vous n'avez pas vues.
Pour toutes les raisons que je viens d'énumérer, je vous conseille vivement de contacter un habitologue et d'investir dans ce qui aura, in fine , été le meilleur de vos investssements : commander une analyse in situ.
habitologue.com
Bonjour, je suis tombé par hasard sur cette vidéo alors que suis en pleine rénovation d'une maison (en Bretagne) en brique creuse avec d'un petit local indépendant dont la partie en pierre est semi-enterrée sur 1.4 m de hauteur sur 2 cotés le troisième côté étant un rempart d'une venelle.
Pour l'assentiment (tuyau de pompe de relevage) un drainage va être fait sur les 2 murs enterrés lors la pose du tuyau, le terrain est en pente douce.
A l'intérieur il y a une "dalle" en béton que je souhaite carreler mais il y a des traces d'humidité au bas des murs qui étaient doublés en placo et laine de verre détrempée et crépi au ciment que j'ai enlevé pour laisser respirer.
Avec quoi remettre le sol de niveau avant carrelage pour travailler avec une remontée d'humidité périphérique possible ? J'ai jusqu'à 9 cm sol fini de marge de manœuvre possible.
Tout les matériaux doivent être acheminés à bras d'homme.
Merci pour votre réponse. Et certainement d'autres questions avant la fin de la vidéo
Je suis désolé de ne pas pouvoir me prononcer sans analyse in situ.
La seule chose que je puisse affirmer de façon certaine c'est que rendre habitable des parties enterrées présente toujours des risques et que l'eau, lorsqu'il y en a, se capte avant son entrée dans le mur, ceci par un drainage qui ne doit pas être posé contre le mur en pierre, mais avec au moins 80 cm à 1 mètre de recul.
On ne doit pas "assécher" totalement un mur ancien en pierre, il a besoin d'eau pour sa tenue (d'où le conseil de ne jamais habiter des parties enterrées…)
Le meilleur conseil que je puisse vous donner, consulter un habitologue, professionnel formé à l'analyse de bâtis anciens : www.habitologue.com/contact/
@@PapyClaude merci pour cette réponse rapide. Il n'y a pas d'habitologue dans la région malheureusement, est-il possible de se former ?
@@Manu-514 oui, vous êtes dans quelle région ?
Voici un lien vers une présentation de la formation (3 vidéos, délivrées à raison de une par jour)
www.habitologue.com/contact/
Bonjour papy claude,
Pourriez- vous s il vous plait m expliquer pour quelles raisons les proprietaires de cette maison ont ils fait des tranchéesaux bas des murs côté l intérieur de la maison pour y deposer du verre cellulaire?
Merci d, avance pour votre réponse.
Oui, très simple, pour couper un éventuel pont thermique entre le sol extérieur du terrain et le sol intérieur de la maison.
Les murs ne sont pas hyper épais, et ils craignaient que la température de l'air extérieur, parfois assez froide en Bourbonnais, combinée avec les échanges d'infrarouge avec le voûte céleste défavorables la nuit, faisant baisser la température du sol extérieur, la présence de verre cellulaire pouvait éliminer ce risque.
Je ne l'aurais pas conseillé mais, tant qu'à mettre un isolant, le verre cellulaire se justifie tout à fait dans cette position.
bonjour très bonne vidéo :) pour la dalle chaux chanvre a l'étage j'aurais plutôt opter pour un terre chanvre moins cher que la chaux et un poil plus opti pour l'inertie (mon avis) et ouate par dessus
Merci Anthony,
tu as probablement raison, cependant c'est un peu bonnet blanc et blanc bonnet et… comme tu as pu l'entendre au fil de l'analyse, la chaux et le chanvre ont été achetés, sont déjà livrés et Martin n'est pas convaincu de la terre…
Le rôle d'un habitologue n'est pas d'assainer des vérités (qui par ailleurs n'en sont peut-être pas…) mais d'orienter vers des solutions qui sont réellement pertinentes, qui respectent le bâti, l'habitat, l'environnement et les occupants… si toutes les rénovations des bâtis anciens étaient abordés tel que le font Martin et Esthelle, je serais très heureux.
Nous commettons trop souvent l'erreur de penser qu'on pourrait faire mieux avec d'autres options… Même si cela peut être vrai, encourageons les occupants à continuer dans le bon sens et ne nous perdons pas dans des pouillèmes de mieux car, au final, on découragera les meilleures bonnes volontés.
`Pour ceux qui liront ce commentaire et qui n'ont pas fait leur choix, l'option proposée par Arnaud est juste. Si le plancher est suffisamment correct, 30 cm de ouate de cellulose bien mise en œuvre, c'est déjà environ 10 à 11h00 de déphasage, à ajouter aux 2 ou 3 heures qu'apportent le volume des combles perdus ventilés, font que rien de plus n'est nécessaire. Il en va de même pour ce qui est de l'apport d'inertie, pas besoin de plus.
Le plus gros avantage à l'ajout de minéral lourd sur le plancher est l'apport de performance phonique… si l'étage est exploité en tant qu'habitat.
@@PapyClaude tout a fait d'accord avec toi sur la ouate pas besoin de plus je ne veux surtout pas décourager qui que se soit bien au contraire! je voulais juste pour ceux et celles qu'y s'informent et qui veulent faire pareil qu'eux (dalle a l'etage) qu'ils puissent envisager une alternative moins onéreuse que la chaux
bon week end a tous
@@antony7651 bon WE à toi aussi Anthony
Sur la problématique à 18 minutes, on peut concevoir un accélérateur d'évaporation en tuiles ondulées ? Sur les 60 ou 80 premier cm ?
???
S'il s'agit de capter l'eau de ruissellement avant le mur :
- nous sommes en partie enterrée, poussée des terres : des tuiles en terre cuite ne résisteraient probablement pas,
- lors de la remise en place des terres, attention au poinçonnement des pierres !
- au filo des ans et de l'humification des tuiles, elles ne résisteraient probablement pas.
- pour assécher, il faut une circulation d'air, les ondulations ne seraient pas suffisantes…
Donc pour moi, non, ce n'est pas possible.
Je pense que faire une dalle sur le plancher est une erreur et un travail inutile, car + conséquents que d'isoler la toiture! Qui va pouvoir dormir sous des tuiles l'eté ou l'hiver ? La partie supérieure sera inutilisable et je pense que les proprio n'en sont pas conscients !
en tout cas merci pour la video !
Vous vouys trompez sur toute la ligne.
Les pertes dépendent de la surface de l'échangeur (comparez la surface de plancher du grenier et la surface cumulée des 2 pans, des murs sous pied d rampant et des pignons et vous verrez votre 1ère erreur.
De plus et attendu que la porte donne sur l'extérieur, il faudrait aussi la changer. deuxième erreur.
La difficulté de réalisation que vous pensez plus facile en isolant le toit… j'affirme, pour l'avoir beaucoup pratiqué, que c'est l'opposé et qu'il n'y aura pas photo finish! infiniment plus de temps, plus de ressources consommées, plus d'argent dépensé et moins d'efficacité… je ne crois pas que, pour quelques nuits hypothétiques l'été, ce serait faire le plus mauvais choix, troisième erreur.
Ensuite, du fait de la proximité de la maison d'une forêt, température d'été tempétrée du fait d'une forte évapotranspiratrion à proximité… nous ne sommes pas dans le cadre un ilot urbain de chaleur…
Enfin et surtout, Estelle et Martin ne me semblent pas dénués de bon sens et ils ont envisagé leur projet en fonction de leurs convictions : ne pas consommer inutilement des ressources, sne pas dépenser inutilement des sommes qu'il faudra gagner en… travaillant plus et, si auto-réalisation, ne pas s'engager sur un tempes important pour la réalisation des travaux si une autre solutiuon, qui leur convient parfaitement, permet de l'éviter et donc jouir de ce temps non consommé pour s'épanouir par ailleurs…
Le contexte, toujours le contexte !
Néanmoins merci d evotre commentaire qui m'a au moins permis d'approfondir un peu plus le pourquoi de leur choix pour utiliser "traiter" thermiquement le grenier.
@@PapyClaude Effectivement vu ainsi cela ce comprend ! On reconnait l'oeil du charpentier pour faire le rapide calcul des surface toiture / surface plancher!
Je pensais que la chaleur montait seulement verticalement et donc la surface toiture n'influençait pas !
Si j'ai bien suivi le résonnement il faudrait aussi enduire (chaux/chanvre) le haut des murs et la sablière !?
Concernant la dalle du plancher de l'étage , vous ne parlez pas de pare vapeur, alors que dans d'autre vidéo vous le mentionnez,
pourquoi empêcher la vapeur de sortir alors que l'on veut quelle quitte les lieux par la VMC !?
En tout cas merci d'avoir bien insisté sur l'importance de la liaison carreaux de chanvre /murs et le pourquoi de bien serré l'enduit !
En tout les cas merci de prendre le temps pour faire partager vos connaissances!
@@bertrandbouchereau535 En fait la perspirance des murs est très utile à conserver car, même si elle n'est pas aussi importante qu'un renouvellement mécanique, il faudrait la comparer (pour autant que ce soit possible…) à la faculté des échanges gazeux de la peau, bien inférieurs à ceux des poumons mais, en plus j'en parle malheureusement d'expérience (limitée mais me voilà quand même dans la catégforie des “grands brûlés“)… en cas de brûlures trés étendues (moi ce n'était que 25% du corps), le risque est très grand de mourir parv défaut de fonctionnement de la peau et il faut compenser par une oxygénation augmentée de l'air respiré.
Par ailleurs, attention, un pare-vapeur n'est pas une barrière totalement étanchje aux flux de vapeur, simplement, en fonctiond e sa valeur Sd, il régule le transit et veille à ne laisser entrer dans l'isolant ce qui est en capacité d'en sortir en face opposée sans matérialisation d epoint d erosée dans l'isolant, ce qui nuiraitt très gravement à sa performance réelle.
Or, lorsque l'air aboutit dans un comble perdu ventilé (ce qui sera le cas ici), la possibilité d'évacuation d ela vapeur d'eau dans cet air et, secondairement, dans l'air ambiant, tend vers l'infini, donc pas besoin du moindre régulateur sous l'élément correcteur thermique.
Oui, il fdaudrait traiter thermiquement les murs de pieds de rampants et les pignons si on isolait dans le toit.
Pour le reste, merci d'apprécier mon travail, j'essaie de transmettre…
Merci pour la video, je dois avouer par contre que malgré que vous l'ayez expliqué 2 fois dans la videos, je n'ai pas compris le caissonage additionel de 10cm pour mettre la ouate. Me concernant je veux mettre 30 a 40cm, mais je voudrais garder la possibilite de marcher sur mes comble perdus, le schema que vous indiquiez le permet il? le cas echeant en parlez ous dans vos ouvrages (que je possede). Cordialement.
par ailleurs, j'aime bien l'idee de ne mettre du verre cellulaire (de type misapor) seulement sur les abords des murs. Par contre, je crois savoir qu'on ne ventile pas le verre cellulaire (selon le fabricant), donc pas de drain en bord de mur? merci
@@solojazz75 Effectivement, il n'est nécessaire de ventiler un hérisson que si le sol laisse apparaître de fortes remontées capillaires.
Cependant, et malgré ce que, peut-être, dit le fabricant, si le milieu est fortement humide ou présente de gros risques de remontées capillaires, je ne vois pas en quoi ni pourquoi il ne faudrait pas ventiler un hérisson en verre cellulaire.
Si c'est parce que la structure moléculaire et les bulles constituées par le verre autour d'air captif sont inertes, j'entends l'argument, mais des empierrement en galets roulés sont tout autant étranges, le but de la ventilation est d'évacuer l'humidité possiblement en excès dans l'air contenu entre l'empierrement (our les verre cellulaire) et de limiter tout risque de condensation…
Pour mettre une épaisseur, quelqu'elle soit, de ouate de cellulose, ils faut d'abord prévoir un. système de faux solivage lui-même porté par les solives ou la dalle initiales et remplir d'isolant seulement après.
Le solivage doit être assez serré pour permettre de poser un plancher dessus et pouvoir marcher ou stocker dessus risque.
En théorie générale, si on isole des combles perdus sur le plancher avec un isolant d'origine végétale, qu'on ne recouvre pas l'isolant avec une membrane étanchéifiante ou un plancher lui-même réducteur des flux de vapeur, et si les combles sont, comme ce devrait toujours être, ventilés, il n'est pas nécessaire de prévoir une régulation du flux due vapeur avec un pare-vapeur.
par contre, si vous mettez un plancher sur l'isolant, alors vous risquez de bloquer de la vapeur d'eau dans l'isolant et il faut, dans ce cas, mettre un. pare-vapeur sur le sol, avant l'isolant. Ce pare-vapeur doit être doté d'une valeur Sd au moins 5 fois supérieure à celle des matériaux constituant le plancher ou à celle de la membrane si l'isolant a simplement été protégé avec ce type de matériau.
Vous ne trouverez effectivement pas de descriptif précis ni de plan technique dans mes livres, c'est une absolue volonté, non pas que je ne saurais le faire, mais parce que les cas de maisons, neuves ou, plus encore, anciennes, les modes de vie, les modes d'occupation et d'exploitation de ces locaux sont tellement différents qu'il faudrait des centaines de croquis pour couvrir tous les cas de figure rencontrés.
Par ailleurs, nous nous trouvons et nous nous trouverons d plus en plus dans des situations de rareté ou de rupture d'approvisionnement des matériaux les uns ou les autres, les uns après les autres et… il faudra de plus en plus improviser et s'adapter, dit autrement : faire avec ce dont nous disposerons !
J'espère que ces lectures vous auront aidés…
Enduit à la chaux hydraulique ou chaux aérienne ?
Selon les besoins ou les contraintes, l'une ou l'autre… ça n'a pas une très grande influence au plan perspiration…
Bonjour le chanvre n'est pas un bon Habitat pour les rongeurs.
très juste, cette qualité est amplifiée par la présence de la chaux.
Le châtaigner est un excellent bois d'oeuvre quand il a poussé dans de bonnes conditions, notamment parce qu'il ne se fend pas ou très peu, ce qui n'est pas le cas du chêne.
En revanche, prétendre que le châtaigner éloigne les araignées relève de la légende urbaine, à laquelle il convient de mettre fin.
De plus, dans une maison, les araignées de chez nous sont à la fois inoffensives pour les habitants et très utiles pour éliminer d'autres insectes, plus gênants.
Apprenons à cohabiter avec les araignées, et cessons de propager des légendes stupides sur leur compte !
Pourquoi donc, dans les anciens moulins à farine les charpentes étaient-elles réalisées en châtaignier et pourquoi, ces chrapentes, pas plus nettoyées que les autres, sont-elles exemptes de salissures innée-rentes aux insectes, sacahnt que l'araignée n'est pas un… j'anticipe…
Je m'excuse mais je trouve Papy un peu très souvent misogyne..
Au delà de ça, merci pour les conseils !!
Il est difficile de se dire soi-même non misogyne, cependant je revendique de faire souvent de l'humour au second degré, ce qui n'est peut-être pas toujours perceptible, et donc perçu, dans des extraits sortis d'un contexte général.
Si réellement je suis misogyne, je vous prie, mesdames, de m'en excuser et de croire en mon plus grand respect.
Mes conseils sont tout autant destinés aux dames qu'aux hommes et que vous en tireraient, toutes et tous, les meilleurs résultats possibles… ce qui serait une belle réponse à mon éventuelle misogynie !
@@PapyClaude les blagues sont très perceptibles oui. Mais justement il serait cool de varier les thèmes. 😜
C est mieux la laine bois
Vaut-il lmieux acheter un blanc bonnet ou un bonnet blanc ?
Ce qui est mieux c'est de mettre en œuvre une bonne solution au bon endroit.
Pour avoir été moi-même applicateur (des centaines de m2, plus probablement des milliers, pour, en tant que formateur, avoir formé plus de 300 opérateur, pour avoir écrit deux ouvrages sur la rénovation et lkes confort du bâtiment, j'ai constaté qu'en certaines circonstances la ouate es t plus adaptée et, par voie de conséquence, une fois en œuvre, plus performante que la laine de bois.
Je me crois le droit d vous dire que vous véhiculez une idée préconçue !
@@PapyClaude Et dans quel cas sait on s'il vaut mieux de la laine/fibre de bois ou de ouate de cellulose ?
Merci pour toutes vos lumières sur le bâti ancien 💡
@@airylis6951 C'est plus selon les savoir-faire des opérateurs que le choix va s'opérer.
S'il est possible, car les compétences sont là, de réaliser avec du vrac soufflé ou insufflé, la ouate de cellulose se travaille beaucoup plus facilement, avec des machines moins puissantes. Elle nécessite cependant et mal-gré tout de s'être formé si insufflation…
@@airylis6951 réponse dans votre commentaire précédent