Vous trouverez les références énoncées pendant le direct dans la description de la vidéo. Concernant la question de références pour les sujets comme l'accordage et le miroitement, voici quelques noms d'auteurs: Accordage: Ajuriaguerra, Wallon, Stern, Winnicott. Aussi Marian Chace et Trudi Schoop danse mouvement thérapeutes pour l'empathie kinésique. Pour le miroitement plus précisément les travaux de Marian Chace que vous retrouverez dans différents textes principalement en anglais. Complément de réponse avec des titres proposés par Benoît Lesage: Le livre de Stern « les formes de vitalité ». "Alain Berthoz qui a fait tout un colloque sur l’empathie publié avec pas mal d’articles intéressants (chez Odile Jacob)"
Bonjour, merci pour ce dialogue fort intéressant. Que pensez-vous de l'approche Expression Sensitive (Dominique Hautreux). Pourquoi ne fait-elle pas partie des formations soutenues par la société française de danse thérapie? Merci mille fois pour votre réponse, j'aimerais me former à la danse thérapie mais j'hésite parmi toutes les formations qui existent et qui me semblent de qualité...
Bonjour, merci pour cet échange très riche que j'ai pu écouter en rediffusion. J'ai une question concernant la place de l'écriture chorégraphique dans la danse mouvement thérapie qui il me semble est peu abordé. En effet, lorsqu'on évoque les ateliers de danse thérapie, il s'agit la plupart du temps de propositions que le corps improvise dans une construction en mouvement. Peut-être la représentation de la danse mouvement thérapie comme occupationnelle vient aussi de sa forme en constructions qui semblent Éphémères même si nous savons qu'elles déposent en dehors et dans le corps des traces. Même si l' écriture chorégraphique, au sens de pouvoir mémoriser et phraser ses mouvements n'est pas adapté à tous les patients, ne serait- elle pas à prendre en compte de manière plus élaborée dans ce processus de création car l'écriture peut permettre de mettre au dehors un témoin de son mouvement à la fois palpable et modulable dans le temps et l'espace que le patient peut répéter, transformer, mais aussi reprendre et retrouver comme en art plastique ou autre art qui s'inscrit en dehors. Ainsi la danse thérapie apparaîtrait plus clairement comme processus de construction et de symbolisation en gestes même sa part vivante, éphémère en font aussi ses qualités intrinsèques. Disons que ma question est surtout pourquoi l'écriture chorégraphique est si peu abordée dans la danse thérapie en général. Le danse-therapeute est-il danseur thérapeute ou chorégraphe thérapeute ou bien encore amène- t - il les patients vers un processus de danse ou de choregraphie ? Merci. Aurélie Pras, danseuse, chorégraphe et danse- thérapeute
Aurélie voici la réponse de Benoît, danse-thérapeute: "Effectivement nous n’avons pas abordé cette question lors de l’échange. La composition est à mon sens un moment intéressant et important, de même que l’étape suivante le « donné à voir» qui d’ailleurs se limite souvent à la présentation avec comme seul public le danse-thérapeute ou les partenaires si on est en groupe. Au minimum ce sont des constructions de phrases, de séquences, mais de façon plus élaborée cela devient des élaborations sur plusieurs jours, voire davantage. Ca fait partie du processus de symbolisation, mettre au jour une image de soi cristallisée en une forme artistique. Dans mes formations ce travail est présent quasiment à chaque fois. Cela aboutit à une scénographie, une présentation finale, et parfois lorsque ça se présente je fais en sorte que des personnes extérieures au stage puissent venir. Par exemple à partir d’une exploration sur les niveaux de l’espace, des mémoires qui en sortent, je demande aux participants de retenir qqs gestes, qqs mots, et de composer une phrase. A partir de là je propose souvent des dispositifs de miroitage et d'amplification : comment je résonne à ta phrase, quelle phrase je vais moi-même composer en écho à la tienne, comment pourrons nous recomposer cela ensemble, et ensuite comment d’autres vont à leur tour résonner… J’introduis souvent des consignes pour relancer la création, amener à intégrer de l’autre. J’ai décrit plusieurs de ces processus dans le livre « La danse dans le processus thérapeutique » dans les pages 273 à 330. Donc pour moi c’est un thème essentiel et personnellement j’en parle souvent. En expression primitive c’est aussi très présent. Mais il est vrai que les courants plus "expressionnants » (lâchez, exprimez, libérez…) y sont probablement moins sensibles ne serait-ce que parce que la notion de structure les intéresse peu, or la composition est une structuration. Ceci explique sans doute cela !"
Magnifique. Merci
AAH! Merci de préciser le cadre qui permet de différencier une expression créative en développement personnel d'une thérapie professionnelle !
Merci beaucoup pour cet échange riche et instructif !
MERCI
Mr Benoit.
tu réponds toujours c est vrai
C est bien claire
merci pour ces informations .
Laban est un très bon programme que vous m avez fait découvrir en tant que danseur Gabonais
très intéressant!
Merci Marie Laure!
Vous trouverez les références énoncées pendant le direct dans la description de la vidéo.
Concernant la question de références pour les sujets comme l'accordage et le miroitement, voici quelques noms d'auteurs:
Accordage: Ajuriaguerra, Wallon, Stern, Winnicott.
Aussi Marian Chace et Trudi Schoop danse mouvement thérapeutes pour l'empathie kinésique.
Pour le miroitement plus précisément les travaux de Marian Chace que vous retrouverez dans différents textes principalement en anglais.
Complément de réponse avec des titres proposés par Benoît Lesage:
Le livre de Stern « les formes de vitalité ».
"Alain Berthoz qui a fait tout un colloque sur l’empathie publié avec pas mal d’articles intéressants (chez Odile Jacob)"
Bonjour, merci pour ce dialogue fort intéressant. Que pensez-vous de l'approche Expression Sensitive (Dominique Hautreux). Pourquoi ne fait-elle pas partie des formations soutenues par la société française de danse thérapie? Merci mille fois pour votre réponse, j'aimerais me former à la danse thérapie mais j'hésite parmi toutes les formations qui existent et qui me semblent de qualité...
Bonjour, merci pour cet échange très riche que j'ai pu écouter en rediffusion. J'ai une question concernant la place de l'écriture chorégraphique dans la danse mouvement thérapie qui il me semble est peu abordé. En effet, lorsqu'on évoque les ateliers de danse thérapie, il s'agit la plupart du temps de propositions que le corps improvise dans une construction en mouvement. Peut-être la représentation de la danse mouvement thérapie comme occupationnelle vient aussi de sa forme en constructions qui semblent Éphémères même si nous savons qu'elles déposent en dehors et dans le corps des traces.
Même si l' écriture chorégraphique, au sens de pouvoir mémoriser et phraser ses mouvements n'est pas adapté à tous les patients, ne serait- elle pas à prendre en compte de manière plus élaborée dans ce processus de création car l'écriture peut permettre de mettre au dehors un témoin de son mouvement à la fois palpable et modulable dans le temps et l'espace que le patient peut répéter, transformer, mais aussi reprendre et retrouver comme en art plastique ou autre art qui s'inscrit en dehors. Ainsi la danse thérapie apparaîtrait plus clairement comme processus de construction et de symbolisation en gestes même sa part vivante, éphémère en font aussi ses qualités intrinsèques. Disons que ma question est surtout pourquoi l'écriture chorégraphique est si peu abordée dans la danse thérapie en général. Le danse-therapeute est-il danseur thérapeute ou chorégraphe thérapeute ou bien encore amène- t - il les patients vers un processus de danse ou de choregraphie ?
Merci.
Aurélie Pras, danseuse, chorégraphe et danse- thérapeute
Bonjour Aurélie. Je transmet ta question à Benoît. Nous reviendrons vers toi dès que possible.
Aurélie voici la réponse de Benoît, danse-thérapeute:
"Effectivement nous n’avons pas abordé cette question lors de l’échange. La composition est à mon sens un moment intéressant et important, de même que l’étape suivante le « donné à voir» qui d’ailleurs se limite souvent à la présentation avec comme seul public le danse-thérapeute ou les partenaires si on est en groupe.
Au minimum ce sont des constructions de phrases, de séquences, mais de façon plus élaborée cela devient des élaborations sur plusieurs jours, voire davantage. Ca fait partie du processus de symbolisation, mettre au jour une image de soi cristallisée en une forme artistique. Dans mes formations ce travail est présent quasiment à chaque fois. Cela aboutit à une scénographie, une présentation finale, et parfois lorsque ça se présente je fais en sorte que des personnes extérieures au stage puissent venir.
Par exemple à partir d’une exploration sur les niveaux de l’espace, des mémoires qui en sortent, je demande aux participants de retenir qqs gestes, qqs mots, et de composer une phrase. A partir de là je propose souvent des dispositifs de miroitage et d'amplification : comment je résonne à ta phrase, quelle phrase je vais moi-même composer en écho à la tienne, comment pourrons nous recomposer cela ensemble, et ensuite comment d’autres vont à leur tour résonner… J’introduis souvent des consignes pour relancer la création, amener à intégrer de l’autre. J’ai décrit plusieurs de ces processus dans le livre « La danse dans le processus thérapeutique » dans les pages 273 à 330.
Donc pour moi c’est un thème essentiel et personnellement j’en parle souvent. En expression primitive c’est aussi très présent. Mais il est vrai que les courants plus "expressionnants » (lâchez, exprimez, libérez…) y sont probablement moins sensibles ne serait-ce que parce que la notion de structure les intéresse peu, or la composition est une structuration. Ceci explique sans doute cela !"
@@paulamartineztakegami1539 merci pour votre réponse très claire et développée. Aurélie Pras