Les Ernest / Francis Wolff : Qu’est-ce qu’un être humain ?
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- Опубликовано: 4 фев 2018
- Partant de l’hypothèse que la science prouve que l’homme est un animal comme les autres, Francis Wolff démontre alors que l’homme n’est pas un animal comme les autres puisqu’il a accès à des degrés de connaissance et de désir supérieurs propres à l’humanité. Ces degrés supérieurs étant les sciences et la morale.
Une conférence de la série "Les Ernest". Наука
Merci universcience.tv de mettre à disposition du grand public ce petit bijou d'analyse sur la spécificité humaine. Où l'on voit que Kant fixe la barre très haut dans la conscience humaine, et me fait comprendre combien il peut induire un sentiment d'inconfort pour ce grand renonçant qu'est l'être humain....
Comparez cela avec ce qu'en dit Paracelse (par exemple aux éditions BEYA).
Ben moi je dirais que l'être humain est aussi particulier que chaque animal sur terre : on a tous nos spécificités. En cela, on peut finalement dire que l'être humain est un animal comme les autres finalement... D'ailleurs je préfère parler d'être humain que d'homme, qui a tendance à faire inconsciemment oublier la moitié de la population de notre espèce, mais c'est un autre débat...
Il a dead ça
Connaisance infaible: la cience . Seul Dieu est infaible. Felicitation pour le cours Aplaudissenent depuis le Bresil
Un être humain ? Tout sauf un Francis Wolff.
Les animaux sont universalisables, la conscience est personnalisable devant son miroir.
Toute son argumentation est basée sur l'idée qu'aucun animal n'a de pensé réflexive. Mais ça, on n'en sais rien.
On en sait rien mais cependant les données tentent de prouver le contraire : il n’y a pas de science chez les animaux par exemple. Ni d’idéal moral semble t il non plus.
Sais bien joli touts sa mè pour parlė ď une froiėme persone il vivre avec les oui mè les autre aussì?
Des yeux et un cerveau voire deux
il m etonne le nombre de visionnement. L humanité n est pas digne de son humanité, elle préfére a cela l animalité.
ce verbiage philosophique m'insupporte ; Il y a 15 ans déjà que Derrida se refusait à énoncer "l'animal", auquel il préfèrait "l'animot", pure construction humaine langagière. L'éthologie animale montre que les animaux ont une conscience, et même une conscience de la pensée de l'autre (De Waal) : si un singe A sait quelque chose, B sait que A le sait ; mais A peut avoir conscience que B sait qu'il sait ... Les notions de dominance (Schjelderup-Ebbe) et d'Umwelt (Von Uexküll), éthologiques, sont tout à fait pertinentes chez l'homme. Enfin l'éternelle question du "langage", dont il n'est jamais proposé qu'une explication créationniste, alors qu'on est toujours incapables de savoir ce que des cétacés par exemple se disent. Quant à la science, elle est loin d'être objective et neutre ; c'est une construction symbolique qui ne différe pas fondamentalement des savoirs animaux , et si c'est le critère, alors la premier homme est connu, il s'appelle Pythagore.
Le verbiage ne vous insupporte pas assez pour vous décourager d'en produire, apparemment. Pour réfuter un discours, il faut commencer par essayer de comprendre ce qu'il veut dire. Il me semble que vous avez oublié cette étape.
Il a été également démontré que les pies ont une conscience intentionnelle : elles font semblant de cacher de la nourriture en mettant par exemple des cailloux à la place quand elles sont observées par une autre pie car elles savent que l'autre pie peut lui voler sa nourriture. C'est un niveau de conscience très élevé : elle a conscience d'elle, conscience de l'intention de l'autre et réagit en conséquence. Je ne vois pas trop en quoi nous serions supérieurs à cela. Après, oui, chaque animal à ses spécificités, y compris l'être humain. Tous les animaux sont des animaux particuliers si on raisonne dans ce sens.
Si Francis Wolff était un vrai philosophe il n’arrêterait pas sa pensée à cette
déclaration « l’homme est un animal comme les autres » qui est pour
lui la dernière étape de la philosophie actuelle. Certes l’homme est un animal,
mais cet animal est humanisable c’est-à-dire qu’il peut acquérir des pensées
spécifiques et cela, en grande partie, grâces aux nombreuses connexions
nerveuses non fonctionnelles à la naissance et qui permettent un
conditionnement progressif qui lui permettent de se construire à partir de ses
sens et de l’héritage laissé par tous les ancêtres. Cette culture humanisante a
l’avantage de bénéficier d’une mémoire importante et cumulative, permettant une
transmission de génération en génération ; avec, en plus les mémoires
externes comme l’écriture. En fait Francis Wolff n’est qu’un nostalgique de la
philosophie antique qui l’empêche de construire une pensée personnelle. Ses
livres et discours me paraissent très ennuyeux et creux.