Laurent N. - 12 - L'invitation au voyach''

Nouveau mix.
Paroles :
fini de jouer les Clyde
les Bonnie
petit oiseau revient
à son nid
mais il n'oubliera point (les)
printemps de Chamonix (les)
promenades de minuit
au bord du lac d'Annecy
causer de tout et de rien (se)
taper des barres de rire
même sous l'intempérie
que des instants bénis
Joie de revoir la mi-fa
cette loterie
en proie à de violentes
insomnies
Et ses pupilles se dilatent (tandis que)
s'agitent ses cellules grises
Comme lorsque keanu reaves (gobe)
sa pilule écarlate
dans le tréfonds de son âme (soudain)
le démon ressurgit (crie)
ô jeunesse ennemie
ravive ton incendie
(eh mais c'est quoi
cette engeance autosatisfaite
dessus les toits
cette atmosphère de fin de siècle)
et tu restes
assise au bord
de l'abîme
rêvant d'y déposer ton fardeau (si possible)
sans chuter avec
certes tout est
si différent
hostile
sans personne avec qui partager
ta peine
où allons nous à présent ?
chers amis ?
que restera-t-il de
nos folies ?
l'homme meurt deux fois
d'abord de mal ou de vieillesse
puis dans la mémoire de ses petits enfants
regarde l'état de la France, mec
j'ai vomi
si je le chante je serai voué aux
Gémonies
est-ce que c'est mieux ailleurs ?
bien sûr que c'est mieux ailleurs !
loin de la grisaille du bruit
des fusils mitrailleurs
mais l'aventure n'est qu'un leurre
l'ennui inévitable
et le seul véritable
voyage est intérieur
Gédéon c'est sa caution
son sursis
mutuellement condamnés à
la survie
pour le meilleur plus souvent
pour le pire
elle lève la tête esquisse un
sourire
et déjà le monde s'endort
dans une chaude lumière
en travelling arrière
un paisible décor
dehors résonnent les accords
de cette ritournelle
quelques notes d'espoir
ancrées dans ma cervelle
chacun écrit son histoire
même que parfois c'est marre
mais il faut que l'on reste
pour la beauté du geste
au bout de la partition
deux points une double barre
comme une invitation
à un énième nouveau départ
et déjà le monde s'endort
dans une chaude lumière
en travelling arrière
un paisible décor
dehors résonnent les accords
de cette ritournelle
quelques notes d'espoir
ancrées dans ma cervelle
chacun écrit son histoire
même si parfois c'est marre
il faut bien que l'on reste
pour la beauté du geste
la terre sera notre cimetière
seul l'art nous survivra
transporté par IA
à cent millions d'années-lumière