Katé-Mé / Trad collection

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  • Опубликовано: 18 окт 2024
  • Extrait du concert de Katé-Mé au festival "La Gallésie en fête" de Monterfil en juin 2016, dans le cadre de la tournée de reformation du groupe "Re-tour de flammes".
    Sylvain Girault : chant, texte
    Job Defernez : basse
    Patrice Paichereau : guitare
    Hervé Naizin : batterie
    Philippe Janvier : bombarde, musique
    Erwan Hamon : bombarde
    Arrangements Katé-Mé
    Ronan Fouquet : son
    Baptise Chevalier : vidéo
    Merci au festival de Monterfil
    À la cour du palais, je me suis toujours demandé
    Pourquoi la belle servante a choisi le cordonnier
    Plutôt que le fils du roi, c’est pas les beaux souliers
    C’est sûrement une histoire de fesses que l’on voulait nous cacher
    On a eu des nouvelles de la fille du geôlier
    Elle est avec un homme qui fut son prisonnier
    Dont elle avait délié les pieds joints. Désormais
    Ils fument ensemble des joints et puis ils prennent leurs pieds
    D’après que Jean Renaud a toujours dix pommiers
    Qui ne donnent pas de pommes et qu’il est officier
    Quand il revient de guerre, pour lui rien n’a changé :
    Il a ses tripes dans sa main, sa femme vient d’accoucher
    Rossignolet sauvage, rossignolet du bois
    Dis-moi qu’est devenue la célèbre blanche biche
    Es-tu biche ô ma biche la nuit dedans le bois ?
    Car si tu t’y fais biche je m’y ferai cerf aux abois
    Parlons maintenant du fils du roi qui va chassant
    Et qui voudrait tuer les trois canards qui vont nageant
    Pourquoi a-t-il visé le noir et tué le blanc ?
    Est-il vraiment méchant, est-il malvoyant ?
    M’en revenant des noces je suis souvent bien fatigué
    Mais à la claire fontaine j’ai pas idée d’aller me baigner
    Dis-donc la belle, si tu voulais te faire lutiner
    Son bouquet de roses, y fallait pas lui refuser
    De toute façon il paraît que la rose est encore au rosier
    Que les filles du roi d’Espagne ont enfin appris un métier
    Qu’on a tiré la courte paille que tout le monde a mangé
    Qu’enfin sur le pont de Nantes le bal y est donné

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