J’ai toujours été plus sensible à ceux qui montraient leur faiblesse, leur sensibilité. Je m’identifiais à ces gens qui étaient là mais ne savaient pas trop pourquoi ou contre une partie de leur âme. Je respecte éminemment ceux qui comme Kobe Bryant ont réussi en décidant chaque jour d’y arriver. Une force que je n’ai pas. Une sensibilité plus masquée mais si spectaculaire par sa virtuosité dans l’espace et dans le dépassement de l’effort physique. Je suis du genre à chercher tous azimuts et à m’y perdre. Dans mon intérieur comme dans l’espace qui m’entoure. Un touche à tout, un gaucher qui a pleuré sur la blessure de Kobe et sur des vidéos de Jordan. Tous les top de NBA. Tellement de matchs depuis mon écran d’ordinateur dans ma chambre du 78. Un rêve retranscrit sur les terrains avec un shoot à la Kobe, copié collé. Un maillot que je rêvais d’avoir et que je n’ai jamais osé demander. (Pour mes années de basket au nombre de 5 sans compter les city là ça monte tu connais, j’ai débuté avec le maillot de Derrick Rose sisi.) Mais je m’égare. Une espèce de sentiment mélangé de ressentiment entre cette légende déchue, sa fille à qui la vie tendait la main, et les autres personnes dont je connais l’identité mais je ne souhaite parler d’aucune personne que je n’ai ne serait-ce qu’entendu parler avant l’accident. Paix à leurs âmes. Pour mon côté catholique, je m’autorise de prier Dieu pour les accueillir comme il se doit. C’est avant tout parce que je n’ai pas ressenti cette émotion que j’ai pu avoir avec la mort de Michael Jackson, celle d’un rappeur méconnu Népal, et ces personnes qui m’ont touché par leurs mots. Kobe m’a touché par sa beauté sur un terrain, son élégance et son arrogance. Un jeu qui me faisait en quelque sorte revivre un Michael Jordan que je n’avais pas suivi de mon vivant mais au combien regardé. Et pourtant, c’était Kobe, une nouvelle vague de joueur d’une nouvelle trempe. Une énergie affolante presque surnaturelle. Un secret qui vient de ce travail, cette abnégation, cet objectif. Un chemin rude et exigeant pour arriver à enfiler 5 bagues. Alors pourquoi n’ai-je pas eu cette pointe au coeur, est-ce parce que je me suis engouffré dans ma propre tristesse. Je ne pense pas. J’ose me laisser à l’idée que l’acharnement pour être le meilleur m’est totalement étranger depuis la naissance. Ou bien me suis freiné en tant que mâle, ai-je rabroué toutes mes ambitions dans une enfance que j’ai jugé triste a posteriori par dogme négativiste ? Je me laisse à une autre idée qui m’est plus distincte, laissons de côté toute la honte que j’accumule façe à l’ultra-financiarisation des sports et des écarts que cela crée d’un point de vue structurel, je ne crois pas que pourvoir chacun son propre objectif soit le meilleur chemin à suivre. Quand est-il de celui du voisin ? Je sais que cela peut choquer même si quand j’écris ces lignes je reste le plus respectueux qu’il soit sur le plan intellectuel. Sur le plan émotionnel, je ne me trahis pas, mais je trahis ceux qui à juste titre ont placé cette importance en la personne de Kobe Bryant. Un Homme qui permet d’inviter le monde à rêver, à se dépasser, à croire en ses capacités et en celles d’amitiés éclatantes. Une équipe certes. Mais il avait cette arrogance. Celle-ci qui avec les années me laissait sans voix mais qui m’emmenait vers ceux qui étaient aussi excellents mais plus discrets, plus sensibles, plus en retrait. Les hommes comme Kobe Bryant sont en quelque sorte de rockstars du basketball. Et permettent à chacun de vivre des émotions puissantes, presque euphorisante, mais en ces sombres jours, elles sont tristes, amères. Un sentiment d’injustice et d’impuissance pour certains que je qualifierai de fils de putes, qui répondent d’insultes, de brimades, et autres tentatives d’exister à travers quelqu’un d’autre, un sentiment de puissance momentanée qui résultera en une impuissance à durée indéterminée. Mais vu que je les ai insulté, ai-je tenté d’exister à travers eux ? Tout ce discours qui se veut spontané, et pourtant cache un politiquement correct obligatoire sur internet, ressort simplement cette envie de montrer que Kobe a été une source d’inspiration fascinante pour moi et une source de rêves incroyables. Combien de fois je me suis imaginais dunké en nba à m’entraîner dans mon jardin à reproduire des contest. Mais combien de blancs, qui vivaient ma vie, de 1m50 à 16 ans et 1m74 à 21 ans qui n’a pas mais pas du touuuuut pour objectif premier de devenir Michael Jordan et d’en vivre. S’entraîner et jouer pourquoi pas, on le fait pour soit et on le fait et on y croit. Quand se perdent les rêves naissent les peurs. Et ces peurs vous apprennent beaucoup de choses mais sont plus nocives, insidieuses et dévalorisables. Je ne puis dire si ce mot existe. Pourtant je suis sur Google, donc voyez comme c’est spontané. Qu’on ne m’accuse pas d’avoir réfléchi des heures et qu’onefnregr okok. Je fais, chut. Bref, je voulais imaginer et sortir les émotions. Magnifier les gestes. Danser. Chanter. J’ai fais tellement de choses qu’elles me semblent insignifiantes car je n’ai réussi à être le meilleur nulle part encore. C’est dans les écrits que j’ai trouvé le moyen de poser toute cette matière que j’ai stocké dans la tête. Et j’aime contemplé le fruit de ma tête. Autant si ce n’est plus que le fruit de mes gestes. Une sorte de fascination pour l’esprit et les pensées qui se bâtit qui sur une évolution façe au système en place qui ne m’avait visiblement par prévu dans ces rangs. Petite parenthèse car je me suis permis de lancer la vidéo de Shaquille O’Neal qui parle de Kobe. Je trouve ça étrange à vrai dire. Tellement de trafic, un partage d’émotions qui nous atteint tous et qui génèrent tellement d’émulations. Quand je repense maintenant à Michael Jackson. Quel bordel. En suivant ces voix, nous avons des milliers de raisons de pleurer chaque jour. Que les pleurs portent des fruits et ne détruisent pas les âmes. La mort de ceux qui ont fait rayonner les sourires fait vibrer les coeurs. malife
L'hommage des Lakers et des Trail Blazers était juste incroyable... Honorer sa mémoire en utilisant les règles du basket... Le plus bel hommage que l'on puisse faire à une légende de ce sport !
C'est vraiment triste. Je suis encore sous le choc. Merci Yann d'avoir fais cette émission. Courage et surtout restons soudés en ces heures tragiques :(
N'ayant jamais été réellement fan de quelqu'un ou d'un sport j'ai du mal à comprendre l'attachement qu'on peut avoir envers une personne qu'on ne connait pas personnellement et donc de ressentir de la tristesse quand cette personne décède. Il n'empêche que je souhaite te féliciter Yannou d'avoir eu le courage de parler tout seul de cet accident pendant + d'1h. Pensées à la famille Bryant qui vit un moment très difficile devant encaisser la perte d'un père et d'un mari mais aussi d'une sœur et d'une fille. Évidemment aussi pensées aux familles des autres victimes mais également aux personnes qui perdent un être cher tous les jours.
Les trophées c est pour toujours on se rappel (les connaisseurs) de toutes les légendes nba que ça soit chamberlain ou bob cousy même dans 200 ans on s en rappèlera les trophées restent dans l histoire.
Faut vraiment rien connaître au basket pour placer Kobe devant LeBron, et en plus Kobe n’est pas non plus devant KAJ, Bird, Duncan, Magic, Russel, Wilt……
Kobe numéro 8 c était le kobe qui dunkait sur tlm des dunks du futur mais incroyable le numéro 24 c celui qui dunk un peu moins que le 8 mais' le 24 ces lieux shooter
@@Kaazakh des gens pilotes dans des conditions de vol délicates mais réussissent à ne pas s'écraser, comme d'autres peuvent s'écraser dans de très bonnes conditions.
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J’ai toujours été plus sensible à ceux qui montraient leur faiblesse, leur sensibilité. Je m’identifiais à ces gens qui étaient là mais ne savaient pas trop pourquoi ou contre une partie de leur âme. Je respecte éminemment ceux qui comme Kobe Bryant ont réussi en décidant chaque jour d’y arriver. Une force que je n’ai pas. Une sensibilité plus masquée mais si spectaculaire par sa virtuosité dans l’espace et dans le dépassement de l’effort physique. Je suis du genre à chercher tous azimuts et à m’y perdre. Dans mon intérieur comme dans l’espace qui m’entoure. Un touche à tout, un gaucher qui a pleuré sur la blessure de Kobe et sur des vidéos de Jordan. Tous les top de NBA. Tellement de matchs depuis mon écran d’ordinateur dans ma chambre du 78. Un rêve retranscrit sur les terrains avec un shoot à la Kobe, copié collé. Un maillot que je rêvais d’avoir et que je n’ai jamais osé demander. (Pour mes années de basket au nombre de 5 sans compter les city là ça monte tu connais, j’ai débuté avec le maillot de Derrick Rose sisi.) Mais je m’égare. Une espèce de sentiment mélangé de ressentiment entre cette légende déchue, sa fille à qui la vie tendait la main, et les autres personnes dont je connais l’identité mais je ne souhaite parler d’aucune personne que je n’ai ne serait-ce qu’entendu parler avant l’accident. Paix à leurs âmes. Pour mon côté catholique, je m’autorise de prier Dieu pour les accueillir comme il se doit. C’est avant tout parce que je n’ai pas ressenti cette émotion que j’ai pu avoir avec la mort de Michael Jackson, celle d’un rappeur méconnu Népal, et ces personnes qui m’ont touché par leurs mots. Kobe m’a touché par sa beauté sur un terrain, son élégance et son arrogance. Un jeu qui me faisait en quelque sorte revivre un Michael Jordan que je n’avais pas suivi de mon vivant mais au combien regardé. Et pourtant, c’était Kobe, une nouvelle vague de joueur d’une nouvelle trempe. Une énergie affolante presque surnaturelle. Un secret qui vient de ce travail, cette abnégation, cet objectif. Un chemin rude et exigeant pour arriver à enfiler 5 bagues. Alors pourquoi n’ai-je pas eu cette pointe au coeur, est-ce parce que je me suis engouffré dans ma propre tristesse. Je ne pense pas. J’ose me laisser à l’idée que l’acharnement pour être le meilleur m’est totalement étranger depuis la naissance. Ou bien me suis freiné en tant que mâle, ai-je rabroué toutes mes ambitions dans une enfance que j’ai jugé triste a posteriori par dogme négativiste ? Je me laisse à une autre idée qui m’est plus distincte, laissons de côté toute la honte que j’accumule façe à l’ultra-financiarisation des sports et des écarts que cela crée d’un point de vue structurel, je ne crois pas que pourvoir chacun son propre objectif soit le meilleur chemin à suivre. Quand est-il de celui du voisin ? Je sais que cela peut choquer même si quand j’écris ces lignes je reste le plus respectueux qu’il soit sur le plan intellectuel. Sur le plan émotionnel, je ne me trahis pas, mais je trahis ceux qui à juste titre ont placé cette importance en la personne de Kobe Bryant. Un Homme qui permet d’inviter le monde à rêver, à se dépasser, à croire en ses capacités et en celles d’amitiés éclatantes. Une équipe certes. Mais il avait cette arrogance. Celle-ci qui avec les années me laissait sans voix mais qui m’emmenait vers ceux qui étaient aussi excellents mais plus discrets, plus sensibles, plus en retrait. Les hommes comme Kobe Bryant sont en quelque sorte de rockstars du basketball. Et permettent à chacun de vivre des émotions puissantes, presque euphorisante, mais en ces sombres jours, elles sont tristes, amères. Un sentiment d’injustice et d’impuissance pour certains que je qualifierai de fils de putes, qui répondent d’insultes, de brimades, et autres tentatives d’exister à travers quelqu’un d’autre, un sentiment de puissance momentanée qui résultera en une impuissance à durée indéterminée. Mais vu que je les ai insulté, ai-je tenté d’exister à travers eux ? Tout ce discours qui se veut spontané, et pourtant cache un politiquement correct obligatoire sur internet, ressort simplement cette envie de montrer que Kobe a été une source d’inspiration fascinante pour moi et une source de rêves incroyables. Combien de fois je me suis imaginais dunké en nba à m’entraîner dans mon jardin à reproduire des contest. Mais combien de blancs, qui vivaient ma vie, de 1m50 à 16 ans et 1m74 à 21 ans qui n’a pas mais pas du touuuuut pour objectif premier de devenir Michael Jordan et d’en vivre. S’entraîner et jouer pourquoi pas, on le fait pour soit et on le fait et on y croit. Quand se perdent les rêves naissent les peurs. Et ces peurs vous apprennent beaucoup de choses mais sont plus nocives, insidieuses et dévalorisables. Je ne puis dire si ce mot existe. Pourtant je suis sur Google, donc voyez comme c’est spontané. Qu’on ne m’accuse pas d’avoir réfléchi des heures et qu’onefnregr okok. Je fais, chut.
Bref, je voulais imaginer et sortir les émotions. Magnifier les gestes. Danser. Chanter. J’ai fais tellement de choses qu’elles me semblent insignifiantes car je n’ai réussi à être le meilleur nulle part encore. C’est dans les écrits que j’ai trouvé le moyen de poser toute cette matière que j’ai stocké dans la tête. Et j’aime contemplé le fruit de ma tête. Autant si ce n’est plus que le fruit de mes gestes. Une sorte de fascination pour l’esprit et les pensées qui se bâtit qui sur une évolution façe au système en place qui ne m’avait visiblement par prévu dans ces rangs. Petite parenthèse car je me suis permis de lancer la vidéo de Shaquille O’Neal qui parle de Kobe. Je trouve ça étrange à vrai dire. Tellement de trafic, un partage d’émotions qui nous atteint tous et qui génèrent tellement d’émulations. Quand je repense maintenant à Michael Jackson. Quel bordel. En suivant ces voix, nous avons des milliers de raisons de pleurer chaque jour. Que les pleurs portent des fruits et ne détruisent pas les âmes. La mort de ceux qui ont fait rayonner les sourires fait vibrer les coeurs.
malife
Bravo Yannou
😏"Sûrement pour les vue" bravo CODjordan
Pour un seul Homme, tu es super mon grand !
Tu te débrouille très bien. Bravo
L'hommage des Lakers et des Trail Blazers était juste incroyable... Honorer sa mémoire en utilisant les règles du basket... Le plus bel hommage que l'on puisse faire à une légende de ce sport !
C'est vraiment triste. Je suis encore sous le choc. Merci Yann d'avoir fais cette émission. Courage et surtout restons soudés en ces heures tragiques :(
N'ayant jamais été réellement fan de quelqu'un ou d'un sport j'ai du mal à comprendre l'attachement qu'on peut avoir envers une personne qu'on ne connait pas personnellement et donc de ressentir de la tristesse quand cette personne décède. Il n'empêche que je souhaite te féliciter Yannou d'avoir eu le courage de parler tout seul de cet accident pendant + d'1h. Pensées à la famille Bryant qui vit un moment très difficile devant encaisser la perte d'un père et d'un mari mais aussi d'une sœur et d'une fille. Évidemment aussi pensées aux familles des autres victimes mais également aux personnes qui perdent un être cher tous les jours.
Bien dit frère 👊
C'est fou d'être une légende et une référence mondiale à ce point et mourir si jeune pour quelque chose qui n'aurait jamais du arriver ... #RIPKOBE
merci pour cette hommage, bravo. RIP Kobe
Kobe est un exemple de combativité, un modèle à suivre. RIP MAMBA.
Les trophées c est pour toujours on se rappel (les connaisseurs) de toutes les légendes nba que ça soit chamberlain ou bob cousy même dans 200 ans on s en rappèlera les trophées restent dans l histoire.
Merci Yann pour cet hommage . RIP KOBE
Merci yannou. Merci de ce house of sport ...
Mamba mentality 4ever ♥
🙏🙏 Saint Kobe Bryant qu'est ce que il a pu m'inspirer
Terrible...
oh merde je viens de l apprendre au debut de ton hommage je suis dégoûté RIP , trop triste
rip the legend !
Dur de tenir le crachoir surtout tout seul sur un sujet aussi grave
Top 2 Kobe. Il a une aura qu'aucun des joueurs n'a eu. Je le place au même rang sur MJ là-dessus. On ne peut pas comparer Lebron et Kobe.
Faut vraiment rien connaître au basket pour placer Kobe devant LeBron, et en plus Kobe n’est pas non plus devant KAJ, Bird, Duncan, Magic, Russel, Wilt……
Étant fan invétéré des Clippers malgré tout sa disparition m'a détruit de l'intérieur ce mec fut et restera à jamais une légende.
Kobe numéro 8 c était le kobe qui dunkait sur tlm des dunks du futur mais incroyable le numéro 24 c celui qui dunk un peu moins que le 8 mais' le 24 ces lieux shooter
Juste tu le mets 2ème all Time donc devant Bird magic ou kaj ? Perso je le mets top 7 je pense
Mamba --> out.
Mes condoléances vont aux familles des victimes de ce tragique accident, Dieu seul décide quand et comment tu quitteras cette terre.
Ou des conditions de vol délicates.
@@Kaazakh des gens pilotes dans des conditions de vol délicates mais réussissent à ne pas s'écraser, comme d'autres peuvent s'écraser dans de très bonnes conditions.
F