Merci messieurs. Avec Monsieur Lussault, c'est le troisième entretien de votre chaîne que je découvre ce jour et je suis tout particulièrement sensible à votre ligne éditoriale. Merci encore
Merci infiniment de nous présenter des personnes aussi enrichissantes. Michel Dussault nous ouvre à des façons de voir le monde tout à fait enthousiasmantes. Il contribue à rendre la géographie féconde et en mouvement en la laissant s'hybrider par des idées à priori éloignées comme le care. On pourrait trouve son propos trop théorique, mais ce serait oublier que le rôle des intellectuels que de nous donner des concepts pour comprendre le monde, ce que Michel Dussault fait brillamment. Bravo pour ce nouveau podcast à marquer d'une pierre blanche.
Pensée extrêmement fertile. Merci pour cet entretien. Bascule de la puissance à la vulnérabilité, reconnaissance de la fragilité de tout et tous, perception de la dépendance aux autres comme indépassable. On ne peut sortir de l'interdépendance. Le nombre de références qu'il communique est impressionnant, j'y vois aussi une preuve de sa générosité et la reconnaissance de sa dépendance à tous ces chercheurs et écrivains.
EXTRAORDINAIRE documentaire...d'une intelligence et d'un intérêt rare...j'aurais envie que tous le connaissent! ...avec une vingtaine de livres à lire ensuite....
Livre commandé dans la foulée ! Je n'ai pas encore tout visionné , mais je peux déjà dire que ce monsieur a un langage d'une remarquable clarté ! Je reste sur ma faim concernant la différence avec l'urbanisme d'avant 1950 . Sa vision est vraiment très raccord avec celle d'Olivier Hamant . Je ne connaissais pas la philosophie du care ( que je pratique probablement sans le savoir) . J'ai mentionné à propos de la déconsidération dans le tchat , les mauvaises herbes et les ravageurs , car je pense qu'avant de vouloir révolutionner le monde , il est incontournable de balayer devant sa porte et d'éclaircir son regard : voir d'un mauvais oeil les herbes folles ( éminemment poétiques pour moi, mais il ne s'agit pas non plus de laisser systématiquement faire ) qui poussent entre les pavés de nos villes désormais interdites de phytosanitaires , trouver que ça fait sale , c'est rester dans cette logique de déconsidération , ce que fait parfaitement l'agriculture apparue avec cet urbanoscène. Ce qui n'empêche pas bien sûr d'agir à un niveau plus global et collectif , les 2 , le mode de vision personnel et le collectif , étant nécessaires et s'ensemençant mutuellement .
Whaaa c'était dense, bcp de refs, c'est sans doute un de mes épisodes préférés. Ca permet de mieux connecter Kate Reworth à Latour par ex. Les cadres exposées semblent très cohérents mais ca reste très théorique tout ca non? Comment on le transpose à la vraie géopolitique? Celle qui fait la course à la puissance et à l'armement? Pareil pour l'attention par ex - le mot semble très juste - mais face aux bulles de filtres et au capitalisme de surveillance? face à des réalités personalisables? On aurait moins d'attention qu'un poisson rouge ajd selon certains. C'est peut-être pas à un géographe de répondre à ces questions, mais sans les intégrer, je doute de l'atterissage justement. Merci pour votre travail et pour rendre ces sujets accessibles!
C'est sûr que l'épisode était bien dense et à mettre en perspective avec plein d'autres épisodes. Après il existe quand même plusieurs exemples tels que des ZAD, les Chiapas, ... qui offrent des pistes. A l'échelle mondiale cela reste compliqué à entrevoir.
Oui par exemple l' entretien de tous les petits fossés qui drainent difficilement les grandes quantités d ' eau de pluie et des eaux sales des petites villes. De la part d'un vieux paysan du Nord de la France banlieue lilloise Wambrechies.
Certes , mais ce qui me sidère, c'est que les gens manquent à ce point de recul et de conscience de leur influençabilité. On n'y échappe jamais complètement mais quand même !
A l'échelle individuelle c'est certes tout à fait vrai, cependant à des échelles de conglomérats ou de projets régionaux cela me semble absolument insuffisant. Qu'en pensez-vous ?
La politique de l'offre est un crime écocidaire : on crée du besoin par les moyens les plus contestables, voire les plus malhonnêtes! Un bel exemple de cette crapulerie est la pub qui est faite pour vendre de la bagnole : pensée magique d'individus transcendés par le pilotage de ces summums d'inutiles baignoires à roues qui circulent dans des villes vides et sur des routes sans autres voitures ! Si c'est pas prendre les gens pour des demeurés......
Super entretien. Je sais, je ne fais pas dans le commentaire original ^^ Aristide, sur l'imaginaire d'une autre cité. As-tu lu ecotopia ? Probablement. Si oui, qu'en as-tu pensé ? Pour ma part il y a une voie. C'est le seul récit, jusqu'à maintenant, qui a réussi à m'embarquer. Ensuite il y a eu des guillaume Faburel pour faire un lien. Ou La base de réflexion des travaux de l'institut momentum et leur programme bio région Ile de France.
Quelque chose me chiffonne avec l'hypothèse d'un "englobement urbain" qui serait si j'ai bien compris (reprenez mois si...) une volonté humaine ((du vivant)) de "terra-formation". En effet avec Mars, on parlerai de terra-formation et pourquoi pas alors "englobement urbain". Mars n'étant pas une terre ou réside des conditions d'habitabilité de vie stable. L'humain structurerait son organisation de manière à la rendre habitable. Mais sur Terre ?... Les conditions d'habitabilité ont "toujours" (à un moment) été réunies et le sont toujours. Donc pourquoi le terme de "terra-formation". et donc par causalité l'"englobement urbain" sur Terre n'aurait pas lieu d'être ou se serait stabilisées... On constate même l'inverse d'habitabilité de la vie en milieu urbain. Vient la pirouette sur l"englobement urbain" qui serait l'ensemble de toutes activités humaine. Une ramification du milieu urbain qui aurait à l'extrémité le rurale, dans une forme d'interdépendance organisée englobante à des fins de "terra-formation", pourquoi pas... Ca sert selon moi qu'a boucler la démonstration sur elle-même qui voudrait que l'"englobement urbain" serait une volonté humaine ((du vivant)) de "terra-formation". Une hypothèse lancée, sur '"englobement urbain" '"englobement urbain"= l'émergence d'édifices humaine antropomorphiques visant très laborieusement à reproduire artificiellement des structures de fonctions cellulaires d'un organisme vivant, alimentées d'une soif de pouvoir à contrôler le vivant de peur de ne pas jouir demain.🤣🤣
M. Lussault en théoricien de la vulnérabilité... ce dernier n'avait sûrement pas encore du lire Pascal Molinier, lorsque jadis (2006), président de la Faculté de Tours, il requit l'aide des Compagnies Républicaines de Sécurité au sein du campus des sciences humaines pour évacuer manu militari les étudiants qui luttaient contre les conditions précarisantes auxquelles promettait le CPE (une première depuis 68).
Merci pour votre travail et aux invités, mais je trouve que ça fait beaucoup de paroles pour peu de contenu, c'est assez peu heuristique, vulnérabilité, interdépendance… Ok… beaucoup de conceptualisation "intellectuelle" mais pour dire quoi au final ? On a l'impression à l'université qu'on réinvente l'eau chaude sous prétexte qu'on prouve quantitativement ce qu'on sait intuitivement depuis des siècles. Et je pense que ça aussi ça fait partie du changement de paradigme auquel on doit accéder. On n'a pas le temps de trop gloser…
Sujet d'utilité publique même si le titre pose la résignation : ''Apprendre à vivre avec les catastrophes'' c'est s'en accommoder et oublier qu'elles tuent. Du même ordre que ces appels politiques qui invitent les sinistrés qui ont perdu leur toit à ''rester chez soi''. Cette dissonance fait aussi peur que les dégâts en soi. D'autre part, on interroge peu l'urbanisation des époques antérieures devant les catastrophes lorsqu'il n'existait pas d'outils d'alerte météo préventifs. Par exemple, combien de morts au total par an en moyenne devant des inondations, séismes, tempêtes (?) histoire de permettre une lecture comparative relative (sachant bien sûr que la démographie passée était plus faible qu'aujourd'hui). Et indépendamment de notre période thermo-industrielle actuelle et sa frénésie toujours + folle pour bâtir n'importe où, n'importe comment, n'importe quoi malgré des catastrophes aux mêmes endroits (Valence : 1957, 1973, 2024
Très intéressant comme toujours, mais là je décroche. 16:38 L'urbanisation est vecteur vectrice...... Vecteur est un nom masculin et pas un adjectif. En modifiant dans sa phrase vecteur pour vectrice, on y voit bien là un conditionnement de féminisation à outrance. Désolée, à la prochaine.
Chère madame, j'ai été interloquée par votre commentaire. Je suis très agacée par la novlangue pour diverses raisons , mais là, j'ai trouvé que vous alliez très loin ( attention, la rigueur, c'est très utile, mais la rigidité poussée elle , signe au final ...l'absence de vie ) . Du coup j'ai ouvert mon dictionnaire qui date de 2009 . Vecteur est bel et bien un adjectif ! Votre part masculine déteste-t'elle à ce point votre part féminine , pour voir là de la féminisation à outrance ?
@ 😀 Vous poussez tout autant quand vous suggérez que ma part masculine déteste ma part féminine. J’ai bien regardé dans Le Petit Robert avant d’écrire mon commentaire et le mot vecteur y est mentionné comme un nom seulement. Toute bonne idée poussée à l’absolu mène à l’absurde. Il en est de même de la féminisation.
@marie-michelevallee8005 ah ah , oui j'avoue, j'ai un tantinet surréagit en miroir à votre commentaire lui même extrémiste ! Je n'ai pas de petit robert , mais plusieurs Larousse ( pur hasard) Dans le petit larousse de 2009 , vecteur est un adjectif, dans celui de 1992 , c'est effectivement un nom masculin. En revanche, dans mon lexis larousse de 1987 ( dictionnaire plus précis et poussé que les versions grand public ) , il y a les 2 ! Le nom masculin se rapporte essentiellement à la géométrie et à la physique , alors que l'adjectif ( il y est noté que le terme existe depuis 1752 , donc pas vraiment nouveau ...) se rapporte plutôt à des phénomènes se rapportant à la biologie . Ayant eu une formation et une carrière en lien avec la biologie, je pense que j'ai toujours entendu ce mot sous son aspect adjectif , et y voir une féminisation à outrance est extrêmement choquant pour moi ! Et franchement, si c'est juste ce mot là qui vous empêche de visionner la vidéo, c'est quand même un comportement un peu extrême non ?
@@pascaleh3755 Ok, c’est bon, j’me rallie à l’adjectif au féminin. Par contre, j’ai quelques remarques. Vous avouez avoir un tantinet surréagit à mon commentaire extrémiste. Vous dites que ma réaction à la vidéo est un comportement extrême. Que l’expression féminisation à outrance est extrêmement choquant. Je vois que vous aimez beaucoup utiliser le mot extrême. 😮
A plusieurs reprises, sur le droit des entités (séquoia par exemple) j'ai fait le lien avec Valérie Cabanes. Je ne sais pas si elle accepte encore des invitations. Mais si oui, il y a une invitée extrêmement intéressante.
Pourquoi ne pas parler de capitaloscène ? L'urbanisation effrénée n'est qu'un moyen du capitalisme, à moins qu'on critique aussi l'urbanisation pré-industrielle ?
@soss0ssice oui aussi. Mais l'urbanisme à outrance est directement lié aux pays les plus coupables. Historiquement. Au-delà de ces deux termes, je doute qu'il y en ait un qui soit plus valable que les autres. Disons que capitalocène ça parle direct. Pour la plupart des gens. C'est probablement le plus gros avantage. Bref. Y a débat ^^
On a aussi beaucoup parlé de Capitalocène (voir par exemple les épisodes avec Jason Moore ou Raj Patel). Les deux présentent différentes facètes du même enjeu.
@MetabolismofCities yes. Mais ça débat vachement sur tout ces termes. Je ne t'apprends rien. J'ai l'impression que, possiblement, nous seront fixés sur un terme, dans pas mal de temps. Une suffisamment de recul sur la civilisation actuelle. Fixer un terme alors que nous sommes en plein dedans... Si j'ai bien compris, cela imposerait aux dirigeants actuels de prendre acte du terme et donc de leurs choix et actions. Je m'exprime peut-être mal là.
@@christophechatelain5611 Je suis d'accord qu'aujourd'hui les termes représentent la même idée mais je me demande si capitalocène ne résistera pas plus au temps. Ne pourrait-on pas imaginer qu'il existe toujours des villes dans un monde meilleur et un réseau urbain entre ces villes et la campagne ? Le capitalisme, bien qu'immatériel, est facile à imaginer démantelé, alors que le tissu urbain ne disparaitra qu'avec des nombreux chantiers de déconstruction. En bref, je me demandais si au final urbanocène était trop large, l'urbanisation pouvant peut-être subsister dans un monde meilleur, contrairement au capitalisme.
Le capitalisme déteste la vulnérabilité, une grande partie de votre entretien fait vraiment écho à la notion de résilience si tendance et mise à toutes les sauces dorénavant par les gens ordinaires , mais très judicieusement par les pouvoirs et qui est à l'opposé de celle du Care. Je joins la conférence de Thierry Ribault qui devrait certainement vous intéresser et aussi votre invité s'il ne l'a connait pas. Il nomme la résilience, complètement dévoyée, comme : "la technologie du consentement" Le son est mauvais au début mais ça débute clairement vers la minute 8 ruclips.net/video/GnJ3kOOYCAo/видео.html Ce chercheur se trouvait au Japon lors de Fukushima ce qui a bouleversé son existence et son travail
Bonjour, je dirais que cet entretien fait carrément écho à la robustesse d'olivier Hamant, qu'il cite d'ailleurs . Olivier Hamant ne veut pas du terme résilience , il a peut-être entendu votre référence . Une des caractéristiques de la robustesse est de chercher nos "défauts/faiblesses" , afin de s'appuyer dessus pour se construire plus robuste , cad apte à affronter l'instabilité croissante du monde .
@@pascaleh3755 Je vais aller écouter monsieur Hamant que je ne connais pas, à priori d'après ce que vous écrivez ce n'est pas exactement le même propos, je vais me faire une opinion merci
@@florencecarlsson4152 il y a une conf plus synthétique, ruclips.net/video/dUxZPS8Tkv0/видео.htmlsi=VfnB6bq5Z-Cuj8kf où il parle de résilience à 1/28/22 et il cite Thierry Ribault ( que j'ai commencé à écouter) , et il y reprend ses arguments.
J'ai écouté, je crois qu'il n'a pas tout à fait assimilé ou accepté le propos et ce passage-là est plutôt confus d'ailleurs. Mais avec le temps ils vont converger plus complètement on peut l'espérer
Merci messieurs. Avec Monsieur Lussault, c'est le troisième entretien de votre chaîne que je découvre ce jour et je suis tout particulièrement sensible à votre ligne éditoriale. Merci encore
Merci infiniment de nous présenter des personnes aussi enrichissantes. Michel Dussault nous ouvre à des façons de voir le monde tout à fait enthousiasmantes. Il contribue à rendre la géographie féconde et en mouvement en la laissant s'hybrider par des idées à priori éloignées comme le care. On pourrait trouve son propos trop théorique, mais ce serait oublier que le rôle des intellectuels que de nous donner des concepts pour comprendre le monde, ce que Michel Dussault fait brillamment. Bravo pour ce nouveau podcast à marquer d'une pierre blanche.
Bavardage le probleme
Pensée extrêmement fertile. Merci pour cet entretien. Bascule de la puissance à la vulnérabilité, reconnaissance de la fragilité de tout et tous, perception de la dépendance aux autres comme indépassable. On ne peut sortir de l'interdépendance. Le nombre de références qu'il communique est impressionnant, j'y vois aussi une preuve de sa générosité et la reconnaissance de sa dépendance à tous ces chercheurs et écrivains.
C'est très instructif 👍🏾.
Cet échange est une grosse leçon conceptuelle, qui met pas mal de mots sur les maux.
Merci.
EXTRAORDINAIRE documentaire...d'une intelligence et d'un intérêt rare...j'aurais envie que tous le connaissent! ...avec une vingtaine de livres à lire ensuite....
Livre commandé dans la foulée !
Je n'ai pas encore tout visionné , mais je peux déjà dire que ce monsieur a un langage d'une remarquable clarté !
Je reste sur ma faim concernant la différence avec l'urbanisme d'avant 1950 .
Sa vision est vraiment très raccord avec celle d'Olivier Hamant .
Je ne connaissais pas la philosophie du care ( que je pratique probablement sans le savoir) . J'ai mentionné à propos de la déconsidération dans le tchat , les mauvaises herbes et les ravageurs , car je pense qu'avant de vouloir révolutionner le monde , il est incontournable de balayer devant sa porte et d'éclaircir son regard : voir d'un mauvais oeil les herbes folles ( éminemment poétiques pour moi, mais il ne s'agit pas non plus de laisser systématiquement faire ) qui poussent entre les pavés de nos villes désormais interdites de phytosanitaires , trouver que ça fait sale , c'est rester dans cette logique de déconsidération , ce que fait parfaitement l'agriculture apparue avec cet urbanoscène.
Ce qui n'empêche pas bien sûr d'agir à un niveau plus global et collectif , les 2 , le mode de vision personnel et le collectif , étant nécessaires et s'ensemençant mutuellement .
Whaaa c'était dense, bcp de refs, c'est sans doute un de mes épisodes préférés. Ca permet de mieux connecter Kate Reworth à Latour par ex. Les cadres exposées semblent très cohérents mais ca reste très théorique tout ca non? Comment on le transpose à la vraie géopolitique? Celle qui fait la course à la puissance et à l'armement?
Pareil pour l'attention par ex - le mot semble très juste - mais face aux bulles de filtres et au capitalisme de surveillance? face à des réalités personalisables? On aurait moins d'attention qu'un poisson rouge ajd selon certains.
C'est peut-être pas à un géographe de répondre à ces questions, mais sans les intégrer, je doute de l'atterissage justement.
Merci pour votre travail et pour rendre ces sujets accessibles!
C'est sûr que l'épisode était bien dense et à mettre en perspective avec plein d'autres épisodes. Après il existe quand même plusieurs exemples tels que des ZAD, les Chiapas, ... qui offrent des pistes. A l'échelle mondiale cela reste compliqué à entrevoir.
Merci 👍
Oui par exemple l' entretien de tous les petits fossés qui drainent difficilement les grandes quantités d ' eau de pluie et des eaux sales des petites villes.
De la part d'un vieux paysan du Nord de la France banlieue lilloise Wambrechies.
Wow tu as eu l'auteur du dictionnaire de géographie je suis trop hype 😭😭 mon étoile universitaire mdr
Super, Michel Lussault, grande référence, de l'école urbaine de Lyon. Leur chaîne RUclips "Cité Anthropocène" est très qualitative.
La chaîne est un bijou en effet !
Ce n’est pas la consommation qui fait la demande, mais le marketing et la publicité.
Certes , mais ce qui me sidère, c'est que les gens manquent à ce point de recul et de conscience de leur influençabilité. On n'y échappe jamais complètement mais quand même !
A l'échelle individuelle c'est certes tout à fait vrai, cependant à des échelles de conglomérats ou de projets régionaux cela me semble absolument insuffisant. Qu'en pensez-vous ?
Bha oui, sans marketing, on consommerait pas d'eau potable ni de nourriture 👀
La politique de l'offre est un crime écocidaire : on crée du besoin par les moyens les plus contestables, voire les plus malhonnêtes!
Un bel exemple de cette crapulerie est la pub qui est faite pour vendre de la bagnole : pensée magique d'individus transcendés par le pilotage de ces summums d'inutiles baignoires à roues qui circulent dans des villes vides et sur des routes sans autres voitures !
Si c'est pas prendre les gens pour des demeurés......
Super entretien. Je sais, je ne fais pas dans le commentaire original ^^
Aristide, sur l'imaginaire d'une autre cité. As-tu lu ecotopia ?
Probablement.
Si oui, qu'en as-tu pensé ?
Pour ma part il y a une voie. C'est le seul récit, jusqu'à maintenant, qui a réussi à m'embarquer. Ensuite il y a eu des guillaume Faburel pour faire un lien. Ou
La base de réflexion des travaux de l'institut momentum et leur programme bio région Ile de France.
Rassembler l'humanité sous forme de troupeaux pour mieux régner et les gouverner
Je viens de voir qu’un livre intitulé la ville régénérative vient de paraître. Auteur : Eduardo Blanco. Quelqu’un l’a lu ?
Tellement intellectuel et conceptuel… le commun des mortels n’y comprendra pas grand chose… Dommage
Il y a aussi "Contre la résilience" ruclips.net/video/diQugWA903U/видео.html
Quelque chose me chiffonne avec l'hypothèse d'un "englobement urbain" qui serait si j'ai bien compris (reprenez mois si...) une volonté humaine ((du vivant)) de "terra-formation".
En effet avec Mars, on parlerai de terra-formation et pourquoi pas alors "englobement urbain". Mars n'étant pas une terre ou réside des conditions d'habitabilité de vie stable.
L'humain structurerait son organisation de manière à la rendre habitable.
Mais sur Terre ?...
Les conditions d'habitabilité ont "toujours" (à un moment) été réunies et le sont toujours. Donc pourquoi le terme de "terra-formation". et donc par causalité l'"englobement urbain" sur Terre n'aurait pas lieu d'être ou se serait stabilisées...
On constate même l'inverse d'habitabilité de la vie en milieu urbain.
Vient la pirouette sur l"englobement urbain" qui serait l'ensemble de toutes activités humaine. Une ramification du milieu urbain qui aurait à l'extrémité le rurale, dans une forme d'interdépendance organisée englobante à des fins de "terra-formation", pourquoi pas...
Ca sert selon moi qu'a boucler la démonstration sur elle-même qui voudrait que l'"englobement urbain" serait une volonté humaine ((du vivant)) de "terra-formation".
Une hypothèse lancée, sur '"englobement urbain"
'"englobement urbain"= l'émergence d'édifices humaine antropomorphiques visant très laborieusement à reproduire artificiellement des structures de fonctions cellulaires d'un organisme vivant, alimentées d'une soif de pouvoir à contrôler le vivant de peur de ne pas jouir demain.🤣🤣
Très très bien, merci beaucoup !
M. Lussault en théoricien de la vulnérabilité... ce dernier n'avait sûrement pas encore du lire Pascal Molinier, lorsque jadis (2006), président de la Faculté de Tours, il requit l'aide des Compagnies Républicaines de Sécurité au sein du campus des sciences humaines pour évacuer manu militari les étudiants qui luttaient contre les conditions précarisantes auxquelles promettait le CPE (une première depuis 68).
L'urbanisation et son urbanité signent le désir de puissance et c'est le vivant qui morfle ! le reste c'est du blabla
passionnant. Merci !
Merci pour votre travail et aux invités, mais je trouve que ça fait beaucoup de paroles pour peu de contenu, c'est assez peu heuristique, vulnérabilité, interdépendance… Ok… beaucoup de conceptualisation "intellectuelle" mais pour dire quoi au final ? On a l'impression à l'université qu'on réinvente l'eau chaude sous prétexte qu'on prouve quantitativement ce qu'on sait intuitivement depuis des siècles. Et je pense que ça aussi ça fait partie du changement de paradigme auquel on doit accéder. On n'a pas le temps de trop gloser…
Bravo cher professeur
Quelle vision perspicace globale bravo
❤❤❤❤❤❤❤❤ merci
Sujet d'utilité publique même si le titre pose la résignation : ''Apprendre à vivre avec les catastrophes'' c'est s'en accommoder et oublier qu'elles tuent.
Du même ordre que ces appels politiques qui invitent les sinistrés qui ont perdu leur toit à ''rester chez soi''. Cette dissonance fait aussi peur que les dégâts en soi.
D'autre part, on interroge peu l'urbanisation des époques antérieures devant les catastrophes lorsqu'il n'existait pas d'outils d'alerte météo préventifs.
Par exemple, combien de morts au total par an en moyenne devant des inondations, séismes, tempêtes (?) histoire de permettre une lecture comparative relative (sachant bien sûr que la démographie passée était plus faible qu'aujourd'hui).
Et indépendamment de notre période thermo-industrielle actuelle et sa frénésie toujours + folle pour bâtir n'importe où, n'importe comment, n'importe quoi malgré des catastrophes aux mêmes endroits (Valence : 1957, 1973, 2024
Merci ! Comme mentionné dans un autre commentaire j'entends la possible connotation. Le titre a évolué depuis.
On se rapproche de la critique qui va à la racine des problèmes actuels de l’humanité et du monde naturel: la critique anti-civilisation …
C'est grave abstrait c'est embêtant, manque de chiffres ?
Être un homme, c'est s'empêcher...
Le titre me déplait fortement... parce qu'il reprend la vision de nos politiciens et de la politique d'attentisme et d'inaction !
C'est vrai. Il pourrait être interprété de telle manière (même si ce n'était évidemment pas l'idée). Nouveau titre.
Il est temps de prendre en main l'habitat urbain
Ca s"écoute beaucoup parler non ?
Tiens!! Lulu!! :)
Très intéressant comme toujours, mais là je décroche. 16:38 L'urbanisation est vecteur vectrice......
Vecteur est un nom masculin et pas un adjectif.
En modifiant dans sa phrase vecteur pour vectrice, on y voit bien là un conditionnement de féminisation à outrance.
Désolée, à la prochaine.
Mais si je pense que c'est également un adjectif voir
www.lalanguefrancaise.com/dictionnaire/definition/vecteur
Chère madame, j'ai été interloquée par votre commentaire. Je suis très agacée par la novlangue pour diverses raisons , mais là, j'ai trouvé que vous alliez très loin ( attention, la rigueur, c'est très utile, mais la rigidité poussée elle , signe au final ...l'absence de vie ) .
Du coup j'ai ouvert mon dictionnaire qui date de 2009 . Vecteur est bel et bien un adjectif !
Votre part masculine déteste-t'elle à ce point votre part féminine , pour voir là de la féminisation à outrance ?
@ 😀 Vous poussez tout autant quand vous suggérez que ma part masculine déteste ma part féminine.
J’ai bien regardé dans Le Petit Robert avant d’écrire mon commentaire et le mot vecteur y est mentionné comme un nom seulement.
Toute bonne idée poussée à l’absolu mène à l’absurde. Il en est de même de la féminisation.
@marie-michelevallee8005 ah ah , oui j'avoue, j'ai un tantinet surréagit en miroir à votre commentaire lui même extrémiste !
Je n'ai pas de petit robert , mais plusieurs Larousse ( pur hasard)
Dans le petit larousse de 2009 , vecteur est un adjectif, dans celui de 1992 , c'est effectivement un nom masculin.
En revanche, dans mon lexis larousse de 1987 ( dictionnaire plus précis et poussé que les versions grand public ) , il y a les 2 !
Le nom masculin se rapporte essentiellement à la géométrie et à la physique , alors que l'adjectif ( il y est noté que le terme existe depuis 1752 , donc pas vraiment nouveau ...) se rapporte plutôt à des phénomènes se rapportant à la biologie . Ayant eu une formation et une carrière en lien avec la biologie, je pense que j'ai toujours entendu ce mot sous son aspect adjectif , et y voir une féminisation à outrance est extrêmement choquant pour moi !
Et franchement, si c'est juste ce mot là qui vous empêche de visionner la vidéo, c'est quand même un comportement un peu extrême non ?
@@pascaleh3755 Ok, c’est bon, j’me rallie à l’adjectif au féminin.
Par contre, j’ai quelques remarques.
Vous avouez avoir un tantinet surréagit à mon commentaire extrémiste.
Vous dites que ma réaction à la vidéo est un comportement extrême.
Que l’expression féminisation à outrance est extrêmement choquant.
Je vois que vous aimez beaucoup utiliser le mot extrême. 😮
A plusieurs reprises, sur le droit des entités (séquoia par exemple) j'ai fait le lien avec Valérie Cabanes.
Je ne sais pas si elle accepte encore des invitations.
Mais si oui, il y a une invitée extrêmement intéressante.
Merci pour le lien. Wildlegal y bosse aussi.
Urbanoscène. Probablement bien plus précis que; anthropocène.
Pourquoi ne pas parler de capitaloscène ? L'urbanisation effrénée n'est qu'un moyen du capitalisme, à moins qu'on critique aussi l'urbanisation pré-industrielle ?
@soss0ssice oui aussi. Mais l'urbanisme à outrance est directement lié aux pays les plus coupables.
Historiquement.
Au-delà de ces deux termes, je doute qu'il y en ait un qui soit plus valable que les autres.
Disons que capitalocène ça parle direct. Pour la plupart des gens.
C'est probablement le plus gros avantage.
Bref. Y a débat ^^
On a aussi beaucoup parlé de Capitalocène (voir par exemple les épisodes avec Jason Moore ou Raj Patel). Les deux présentent différentes facètes du même enjeu.
@MetabolismofCities yes. Mais ça débat vachement sur tout ces termes. Je ne t'apprends rien. J'ai l'impression que, possiblement, nous seront fixés sur un terme, dans pas mal de temps. Une suffisamment de recul sur la civilisation actuelle.
Fixer un terme alors que nous sommes en plein dedans...
Si j'ai bien compris, cela imposerait aux dirigeants actuels de prendre acte du terme et donc de leurs choix et actions.
Je m'exprime peut-être mal là.
@@christophechatelain5611 Je suis d'accord qu'aujourd'hui les termes représentent la même idée mais je me demande si capitalocène ne résistera pas plus au temps. Ne pourrait-on pas imaginer qu'il existe toujours des villes dans un monde meilleur et un réseau urbain entre ces villes et la campagne ? Le capitalisme, bien qu'immatériel, est facile à imaginer démantelé, alors que le tissu urbain ne disparaitra qu'avec des nombreux chantiers de déconstruction. En bref, je me demandais si au final urbanocène était trop large, l'urbanisation pouvant peut-être subsister dans un monde meilleur, contrairement au capitalisme.
Le capitalisme déteste la vulnérabilité, une grande partie de votre entretien fait vraiment écho à la notion de résilience si tendance et mise à toutes les sauces dorénavant par les gens ordinaires , mais très judicieusement par les pouvoirs et qui est à l'opposé de celle du Care. Je joins la conférence de Thierry Ribault qui devrait certainement vous intéresser et aussi votre invité s'il ne l'a connait pas. Il nomme la résilience, complètement dévoyée, comme : "la technologie du consentement" Le son est mauvais au début mais ça débute clairement vers la minute 8 ruclips.net/video/GnJ3kOOYCAo/видео.html Ce chercheur se trouvait au Japon lors de Fukushima ce qui a bouleversé son existence et son travail
Bonjour, je dirais que cet entretien fait carrément écho à la robustesse d'olivier Hamant, qu'il cite d'ailleurs . Olivier Hamant ne veut pas du terme résilience , il a peut-être entendu votre référence . Une des caractéristiques de la robustesse est de chercher nos "défauts/faiblesses" , afin de s'appuyer dessus pour se construire plus robuste , cad apte à affronter l'instabilité croissante du monde .
@@pascaleh3755 Je vais aller écouter monsieur Hamant que je ne connais pas, à priori d'après ce que vous écrivez ce n'est pas exactement le même propos, je vais me faire une opinion merci
@florencecarlsson4152 oui possible, je ne connais pas non plus Thierry Ribaut , à suivre ....
@@florencecarlsson4152 il y a une conf plus synthétique,
ruclips.net/video/dUxZPS8Tkv0/видео.htmlsi=VfnB6bq5Z-Cuj8kf
où il parle de résilience à 1/28/22 et il cite Thierry Ribault ( que j'ai commencé à écouter) , et il y reprend ses arguments.
J'ai écouté, je crois qu'il n'a pas tout à fait assimilé ou accepté le propos et ce passage-là est plutôt confus d'ailleurs. Mais avec le temps ils vont converger plus complètement on peut l'espérer
D'ailleurs, c'est tjrs les compagnards qui font les révolutions non? Jamais les citoyens urbains
Oui ,parlez-en à la chouannerie campagnarde bretonne 😅
VULNÉRABLE
NON. CES. NE. PAS
ÇA
VOUS. VOUS. DITES
MENSONGE
!!!!!!
!!!!