Géniale, votre vidéo ! Et très éducative ! Après 17 ans de piano, je viens d'apprendre et approfondir plein de choses restées floues pendant des années !
Merci pour le commentaire ! Effectivement, le solfège, tel que généralement enseigné, n'aborde que très peu la question de l'harmonie naturelle, même si historiquement, elle est à la base de beaucoup d'accordages utilisés.
Super vidéo, bravo à vous deux ! Très claire, bien illustrée, et j'aime beaucoup l'ambiance qui se dégage de vos vidéos, à la fois curieuse et rêveuse :) Et merci pour le partenariat, c'était vraiment un plaisir et je pense qu'il faudra réitérer ça car nos approches sont assez proches...
Entre pratique musicale et niveau de mathématiques un peu juste, ce qui est mon cas, faut s'accrocher un peu. Mais quel monument d'informations claires ! Bravo ! Et la notion de dérive du diapason me conforte enfin dans l'intuition que j'avais lorsque je chantais dans un chorale. Je trouvais évidemment que les intervalles de 3/2, 4/3, et 5/4 étaient plus agréables à l'oreille, mais je me demandais comment ne pas finir par chanter faux lorsqu'on se retrouvait à faire succéder ces intervalles. Evidemment, dans la pratique musicale on finit par retrouver le diapason de départ, mais on ne sait pas toujours quand se recaler. Et personne n'avait réussi à me donner cette explication lumineuse qui clôture cette vidéo. Grand merci
Merci pour le commentaire détaillé qui fait plaisir. J'ai aussi eu des expériences en chorale ou l'on avait tendance à chanter de plus en plus grave, mais je ne sais pas si c'était du au fait de se relacher ou à l'harmonie naturelle. Ce qu'il faudrait essayer, c'est de travailler sur une suite d'accords que la dérive du diapason ferait remonter, et regarder l'effet que ça a avec la chorale.
Merci beaucoup pour ce cours d'une grande qualité, c'est très intéressant et permet la compréhension de bien des phénomènes sous-tendant la manière d'enseigner la musique de manière académique,
Merci pour ce retour ! Personnellement, cela ne me fait pas détester la musique, mais l'apprécier encore plus, car j'en comprends encore plus les rouages et les liens entre les notes. Connaître l'existence des commas permet de donner plus de sens à certaines progressions d'accords.
C'était vraiment génial j'ai appris plein de trucs ! Je comprend mieux tout est clair est limpide, c'est fascinant ces rapports de fractions avec les notes de musiques, ça rend la musique plus facile à appréhender. J'hésite à me lancer dans l'apprentissage d'un instrument de musique et ces histoires de gammes et de note me refroidissait un peu mais maintenant je comprend mieux. Merci beaucoup, vos explications, votre montage et l'ambiance sonore en fond se marie super bien. Je suis impatient de voir la suite de cette saga !
Hey, super vidéo ! Petite question tout de même : à 28min47 lorsque l'on monte de 3 quintes, pourquoi 3/2*3/4*3/4? Cela ne devrait pas être 3/2*3/2*3/2?
Merci ! En fait, dans le tonnetz d'Euler, chaque nœud correspond à toutes les notes d'un même type séparées par des octaves. Par exemple, le nœud au centre correspond à tous les do, avec des rapports de fréquences de 1, 2, 4, 8, ½, etc... Le sol à côté correspond à tous les sol avec des rapports de 3/2, 3, 6, 3/4, 3/8, etc... Et donc, passer du do au sol peut se faire en multipliant la fréquence par 3/2 (monter d'une quinte), ou par 3/4 (monter d'une quinte et descendre d'une octave, autrement dire descendre d'une quarte). On peut comprendre cela par le fait que les notes se répètent à tous les octaves, et donc les octaves sont en quelque sorte neutres. Et donc monter d'une quinte (×3/2) est équivalent à descendre d'une quarte (×3/4), a une octave près.
Bonjour, je suis curieux, vous avez fait des études de mathématiques ? Le lien entre musique, astronomie, physique, vient sûrement d'une sensibilité à l'harmonie de la nature que vous avez, j'imagine. Vous allez si profondément dans l'analyse mathématique que vous touchez un point philosophique, ce qui rallie la conception mathématique de l'homme avec le monde physique ; je suis en études de philosophie et psychologie, et je m'intéresse à l'interprétation du cerveau (par la conception mathématique) des consonnances entre des fréquences (monde physique). Et comme vous l'avez dit, plus une fréquence a un rapport simple, plus le son sonne bien. Mais pourquoi est-ce le simple qui sonne bien ?
Merci pour le commentaire ! Oui, j'ai fait des études de mathématiques et je suis passionné de musique, et donc il n'est pas étonnant que le lien entre les deux m'intéresse. Pour répondre à la question, il existe plusieurs interprétations sur pourquoi ce sont les rapports simples qui sont les plus consonnants. Les deux principales sont l'otonalité et l'utonalité. La première explique que deux notes dont le rapport des fréquences est rationnel peuvent être vues comme des harmoniques d'une troisième note plus grave. Et donc comme un seul son. La seconde explique que deux notes dont le rapport est rationnel partagent des harmoniques en commun, et donc n'encombrent par l'espace sonore. Ce sont des expliquations physiques et elles n'entre pas dans le détail de ce qui se passe dans le cerveau quand on entend un rapport harmonieux. Je suis beaucoup moins spécialiste de l'approche neurologique de la musique, même si le sujet m'intéresse profondément et que j'aimerais en faire un épisode là dessus (où on interviewera un chercheur ou une chercheuse du domaine). L'explication qui me viendrait à l'esprit serait que comme tous les rapports harmonieux se trouvent dans les harmonique d'une note, que la voix humaine émet des notes, et que l'homme est un être social, il se peux que le cerveau ait évolué de façon à être cablé pour écouter la voix, et donc les rapports de fréquences présents dans une note, et donc les rapports rationnels. Mais bon, pour avoir un vrai avis sur la question, il faudrait interroger les chercheurs en psychologie évolutionnaire.
Je me rends compte maintenant que s'il existe des instruments de différentes gammes (ut, sib, fa,...) c'est pas uniquement car les musiciens avaient les mêmes doigtés mais bien car ils ne jouaient pas les mêmes gammes avec les mêmes notes. Bon maintenant on a des gammes plus coordonnées mais on m'avait jamais expliqué ça.
Il me semble que le fait de décliner les instruments (comme les saxophones soprano, alto, ténor...) est plus une affaire de tessiture (c'est à dire de la zone en hauteur de la gamme atteinte) que d'accordage, car ces instruments se sont perfectionnés à une époque dans laquelle l'harmonie naturelle a été remplacée par le tempérament.
@@QuadriviuumTremens Alors oui effectivement. Cependant il existe des instruments actuelles qui ne jouent pas les notes qu'ils lisent. On appelle un instrument en Fa un instrument qui en lisant un Do joue un Fa. Je disais qu'il s'agit donc à la fois d'une question de pratique (Les musiciens de l'époque en changeant de gamme changaient d'instrument pour conserver un doigté équivalent) et d'une question harmonique où les notes que l'instrument jouait correspondaient à une unique gamme pythagoricienne.
@@orangedbj1125 C'est vrai. A une époque, chaque morceau avait son propre accordage, et donc il fallait accorder les instruments, voire carrément changer d'instrument pour chaque morceau. Il est certainement possible que cette pratique ait inspiré le fait qu'aujourd'hui, on utilise des instruments dans des tessitures différentes. Cependant, avec le tempérament égal d'aujourd'hui, le fait de décliner les instruments existe encore, mais c'est pour pouvoir avoir des instruments similaires capables de jouer dans toutes les tessitures. En fait, c'est le même principe, mais réalisé dans des buts différents.
Ne connaissant rien à la musique, je cumule les vidéos de vulgarisation. Je ne comprenais pas le fait que de multiplier par 2 s'appelait l'octave. Ou par 3/2 était la quinte. WTF ? J'ai su que c'était pour des raisons symboliques (7 planètes donc 7 notes). Donc entre un do et le do suivant, c'était un intervalle de 8 notes. Ou multiplier par 3/2 donnait un intervalle de 5 notes. Ces histoires de gammes sont bien complexes mais passionnantes.
Le fait qu'il y ait cinq notes dans une quinte et huit notes dans une octave n'est valable que dans ce que l'on appelle l'échelle diatonique, avec ses sept notes par octave (do ré mi fa sol la si). Et effectivement, le nombre de notes dans cette echelle a été comparé au nombre d'astres connus par certains pythagoriciens. Et les noms des intervalles viennent de cette échelle. Mais ce n'est qu'une échelle parmi tant d'autres, qui a été choisie en occident pour des raisons culturelles, à travers les âges. Mais après, on peut toujours construire des notes de plus en plus rapprochées, et il n'y a pas de fin à ce processus. Par exemple, dans la musique classique indienne, on considère souvent un système avec 22 degrés dans l'octave (les shrutis), et dans la musique arabe traditionnelle, chaque gamme (maqam) a ses propres degrés, et beaucoup de systèmes ont été imaginés pour réussir à incorporer tous les maqams dans un cadre unique, dont des systèmes comprenant plus d'une cinquantaine de notes par octave. Et même aujourd'hui, on continue d'imaginer des systèmes comprenant une infinité de notes par octaves (le tonnetz d'Euler complet en est un). Enfin, la musique et les gammes sont des domaines incroyablement riches !
je découvre la chaine . beau travail! remarque : je crois qu'on dit une octave une musique qui superpose dans son intro la polyrythmie associée à un intervalle à l'intervalle .dingo, non? ruclips.net/video/RysyNybsB2s/видео.html
8:42, ne serait-ce pas plutôt une octave ? Sinon, beau travail. Il y a juste votre phrasé qui ne paraît pas naturel comme si c'était du récité ou du par cœur. Il manque un chouïa de spontanéité. Mais je chipote.
Géniale, votre vidéo ! Et très éducative ! Après 17 ans de piano, je viens d'apprendre et approfondir plein de choses restées floues pendant des années !
Merci pour le commentaire ! Effectivement, le solfège, tel que généralement enseigné, n'aborde que très peu la question de l'harmonie naturelle, même si historiquement, elle est à la base de beaucoup d'accordages utilisés.
J'attends l'épisode 2 avec impatience. Bravo pour ce travail méticuleux. Cette vidéo est vraiment bien pensée et bien réalisée.
Merci ! On a commencé à y réfléchir.
Vraiment très intéressant et magnifiquement réalisé, à la fois visuellement et musicalement ! Bravo !
Merci pour le retour !
Super vidéo, bravo à vous deux !
Très claire, bien illustrée, et j'aime beaucoup l'ambiance qui se dégage de vos vidéos, à la fois curieuse et rêveuse :)
Et merci pour le partenariat, c'était vraiment un plaisir et je pense qu'il faudra réitérer ça car nos approches sont assez proches...
Merci pour le retour !
Il faudrait qu'on partage nos prochains sujets de vidéos, il y a surement des choses en commun.
Entre pratique musicale et niveau de mathématiques un peu juste, ce qui est mon cas, faut s'accrocher un peu. Mais quel monument d'informations claires ! Bravo ! Et la notion de dérive du diapason me conforte enfin dans l'intuition que j'avais lorsque je chantais dans un chorale. Je trouvais évidemment que les intervalles de 3/2, 4/3, et 5/4 étaient plus agréables à l'oreille, mais je me demandais comment ne pas finir par chanter faux lorsqu'on se retrouvait à faire succéder ces intervalles. Evidemment, dans la pratique musicale on finit par retrouver le diapason de départ, mais on ne sait pas toujours quand se recaler. Et personne n'avait réussi à me donner cette explication lumineuse qui clôture cette vidéo. Grand merci
Merci pour le commentaire détaillé qui fait plaisir. J'ai aussi eu des expériences en chorale ou l'on avait tendance à chanter de plus en plus grave, mais je ne sais pas si c'était du au fait de se relacher ou à l'harmonie naturelle. Ce qu'il faudrait essayer, c'est de travailler sur une suite d'accords que la dérive du diapason ferait remonter, et regarder l'effet que ça a avec la chorale.
Merci beaucoup pour ce cours d'une grande qualité, c'est très intéressant et permet la compréhension de bien des phénomènes sous-tendant la manière d'enseigner la musique de manière académique,
Merci beaucoup pour le commentaire !
Franchement, merci pour tout ce travail et ces explications on ne peut plus claires !!
Merci pour le commentaire !
c'est la vidéo la plus complète que j'ai vu sur le sujet, c'est super. du coup un mathématicien très rigoureux doit détester la musique !
Merci pour ce retour !
Personnellement, cela ne me fait pas détester la musique, mais l'apprécier encore plus, car j'en comprends encore plus les rouages et les liens entre les notes. Connaître l'existence des commas permet de donner plus de sens à certaines progressions d'accords.
Super vidéo ! Bravo à vous ! C'est très intéressant et vous rendez le sujet très passionnant ! J'attends las suite avec impatience ;)
Merci !
Enfin une vidéo qui me donne envie de faire des maths , comment la musique rationalise les émotions
Vous vous êtes surpassés sur le montage ! Je veux un concert avec un trio de Tristans !
Haha ! Merci !
Yesssss
C'était vraiment génial j'ai appris plein de trucs ! Je comprend mieux tout est clair est limpide, c'est fascinant ces rapports de fractions avec les notes de musiques, ça rend la musique plus facile à appréhender. J'hésite à me lancer dans l'apprentissage d'un instrument de musique et ces histoires de gammes et de note me refroidissait un peu mais maintenant je comprend mieux. Merci beaucoup, vos explications, votre montage et l'ambiance sonore en fond se marie super bien. Je suis impatient de voir la suite de cette saga !
Merci ! C'est sur, ça apporte une nouvelle façon de voir la musique. On prendra le temps de le développer ensuite.
Bravo super travail ❤
Cool!!! 👌👌👏👏
Merci j'ai appris pleins de trucs chouettes !! =)
Et bien de rien ! Ravis de pouvoir t'apprendre des petites choses !
très intéressant.. mais, on dit pas "une" octave?
Il me semble que les deux s'utilisent.
Si je peux me permettre, tous les intervalles sont féminins 😉 ! On parle d'une seconde, d'une tierce... Et donc d'UNE octave 😘
Oui ! Tu as raison et c'est noté. On va corriger le script du prochain épisode sur le sujet.
Hey, super vidéo !
Petite question tout de même : à 28min47 lorsque l'on monte de 3 quintes, pourquoi 3/2*3/4*3/4? Cela ne devrait pas être 3/2*3/2*3/2?
Merci ! En fait, dans le tonnetz d'Euler, chaque nœud correspond à toutes les notes d'un même type séparées par des octaves. Par exemple, le nœud au centre correspond à tous les do, avec des rapports de fréquences de 1, 2, 4, 8, ½, etc... Le sol à côté correspond à tous les sol avec des rapports de 3/2, 3, 6, 3/4, 3/8, etc... Et donc, passer du do au sol peut se faire en multipliant la fréquence par 3/2 (monter d'une quinte), ou par 3/4 (monter d'une quinte et descendre d'une octave, autrement dire descendre d'une quarte). On peut comprendre cela par le fait que les notes se répètent à tous les octaves, et donc les octaves sont en quelque sorte neutres. Et donc monter d'une quinte (×3/2) est équivalent à descendre d'une quarte (×3/4), a une octave près.
@@QuadriviuumTremens super tout est clair ! Merci pour ta réponse
Un thread un peu complémentaire parlant d'harmonie naturelle avec l'exemple du cor des alpes : twitter.com/Quadriviuum/status/1299325290401890305
Bonjour, je suis curieux, vous avez fait des études de mathématiques ? Le lien entre musique, astronomie, physique, vient sûrement d'une sensibilité à l'harmonie de la nature que vous avez, j'imagine. Vous allez si profondément dans l'analyse mathématique que vous touchez un point philosophique, ce qui rallie la conception mathématique de l'homme avec le monde physique ; je suis en études de philosophie et psychologie, et je m'intéresse à l'interprétation du cerveau (par la conception mathématique) des consonnances entre des fréquences (monde physique).
Et comme vous l'avez dit, plus une fréquence a un rapport simple, plus le son sonne bien. Mais pourquoi est-ce le simple qui sonne bien ?
Merci pour le commentaire !
Oui, j'ai fait des études de mathématiques et je suis passionné de musique, et donc il n'est pas étonnant que le lien entre les deux m'intéresse.
Pour répondre à la question, il existe plusieurs interprétations sur pourquoi ce sont les rapports simples qui sont les plus consonnants. Les deux principales sont l'otonalité et l'utonalité. La première explique que deux notes dont le rapport des fréquences est rationnel peuvent être vues comme des harmoniques d'une troisième note plus grave. Et donc comme un seul son. La seconde explique que deux notes dont le rapport est rationnel partagent des harmoniques en commun, et donc n'encombrent par l'espace sonore. Ce sont des expliquations physiques et elles n'entre pas dans le détail de ce qui se passe dans le cerveau quand on entend un rapport harmonieux.
Je suis beaucoup moins spécialiste de l'approche neurologique de la musique, même si le sujet m'intéresse profondément et que j'aimerais en faire un épisode là dessus (où on interviewera un chercheur ou une chercheuse du domaine). L'explication qui me viendrait à l'esprit serait que comme tous les rapports harmonieux se trouvent dans les harmonique d'une note, que la voix humaine émet des notes, et que l'homme est un être social, il se peux que le cerveau ait évolué de façon à être cablé pour écouter la voix, et donc les rapports de fréquences présents dans une note, et donc les rapports rationnels. Mais bon, pour avoir un vrai avis sur la question, il faudrait interroger les chercheurs en psychologie évolutionnaire.
Je me rends compte maintenant que s'il existe des instruments de différentes gammes (ut, sib, fa,...) c'est pas uniquement car les musiciens avaient les mêmes doigtés mais bien car ils ne jouaient pas les mêmes gammes avec les mêmes notes. Bon maintenant on a des gammes plus coordonnées mais on m'avait jamais expliqué ça.
Il me semble que le fait de décliner les instruments (comme les saxophones soprano, alto, ténor...) est plus une affaire de tessiture (c'est à dire de la zone en hauteur de la gamme atteinte) que d'accordage, car ces instruments se sont perfectionnés à une époque dans laquelle l'harmonie naturelle a été remplacée par le tempérament.
@@QuadriviuumTremens Alors oui effectivement. Cependant il existe des instruments actuelles qui ne jouent pas les notes qu'ils lisent. On appelle un instrument en Fa un instrument qui en lisant un Do joue un Fa. Je disais qu'il s'agit donc à la fois d'une question de pratique (Les musiciens de l'époque en changeant de gamme changaient d'instrument pour conserver un doigté équivalent) et d'une question harmonique où les notes que l'instrument jouait correspondaient à une unique gamme pythagoricienne.
@@orangedbj1125 C'est vrai. A une époque, chaque morceau avait son propre accordage, et donc il fallait accorder les instruments, voire carrément changer d'instrument pour chaque morceau. Il est certainement possible que cette pratique ait inspiré le fait qu'aujourd'hui, on utilise des instruments dans des tessitures différentes. Cependant, avec le tempérament égal d'aujourd'hui, le fait de décliner les instruments existe encore, mais c'est pour pouvoir avoir des instruments similaires capables de jouer dans toutes les tessitures. En fait, c'est le même principe, mais réalisé dans des buts différents.
Ne connaissant rien à la musique, je cumule les vidéos de vulgarisation.
Je ne comprenais pas le fait que de multiplier par 2 s'appelait l'octave. Ou par 3/2 était la quinte. WTF ?
J'ai su que c'était pour des raisons symboliques (7 planètes donc 7 notes).
Donc entre un do et le do suivant, c'était un intervalle de 8 notes. Ou multiplier par 3/2 donnait un intervalle de 5 notes.
Ces histoires de gammes sont bien complexes mais passionnantes.
Le fait qu'il y ait cinq notes dans une quinte et huit notes dans une octave n'est valable que dans ce que l'on appelle l'échelle diatonique, avec ses sept notes par octave (do ré mi fa sol la si). Et effectivement, le nombre de notes dans cette echelle a été comparé au nombre d'astres connus par certains pythagoriciens. Et les noms des intervalles viennent de cette échelle. Mais ce n'est qu'une échelle parmi tant d'autres, qui a été choisie en occident pour des raisons culturelles, à travers les âges.
Mais après, on peut toujours construire des notes de plus en plus rapprochées, et il n'y a pas de fin à ce processus. Par exemple, dans la musique classique indienne, on considère souvent un système avec 22 degrés dans l'octave (les shrutis), et dans la musique arabe traditionnelle, chaque gamme (maqam) a ses propres degrés, et beaucoup de systèmes ont été imaginés pour réussir à incorporer tous les maqams dans un cadre unique, dont des systèmes comprenant plus d'une cinquantaine de notes par octave. Et même aujourd'hui, on continue d'imaginer des systèmes comprenant une infinité de notes par octaves (le tonnetz d'Euler complet en est un).
Enfin, la musique et les gammes sont des domaines incroyablement riches !
je découvre la chaine . beau travail!
remarque : je crois qu'on dit une octave
une musique qui superpose dans son intro la polyrythmie associée à un intervalle à l'intervalle .dingo, non?
ruclips.net/video/RysyNybsB2s/видео.html
8:42, ne serait-ce pas plutôt une octave ?
Sinon, beau travail. Il y a juste votre phrasé qui ne paraît pas naturel comme si c'était du récité ou du par cœur. Il manque un chouïa de spontanéité.
Mais je chipote.
Oui, ça a été corrigé dans l'épisode d'après.
Très intéressant. Par contre, c'est UNE octave.
Merci ! Oui on nous l'a déjà fait remarquer.