L'affaire Jean-Marc Reiser

Le 23 octobre 2019, des promeneurs trouvent un crâne et des os disséminés dans une forêt, à une quarantaine de kilomètres de Strasbourg. La jeune femme a été découpée. Les premières constations montrent clairement qu’on a tenté de la faire disparaitre.
Après analyses, les restes du corps sont identifiés comme étant ceux de Sophie Le Tan.
Cette jeune femme, âgée de 20 ans, était portée disparue quelques semaines auparavant.
Le 7 septembre 2018 au matin, Sophie Le Tan, sort de son travail de réceptionniste dans un hôtel et part visiter un appartement à louer au nord de Strasbourg, dont elle a vu l'annonce sur un site web.
L'étudiante devrait ensuite prendre le train pour fêter son anniversaire avec sa famille, mais elle ne donnera jamais signe de vie1.
Les enquêteurs, se penchent sur l’auteur de l'annonce immobilière, il s’agit de Jean-Marc Reiser.
Du haut de ses 1,87 m, l'homme a la réputation d'être impulsif, violent, agressif, mythomane et misogyne.
Le suspect est arrêté, et dans son appartement se trouve des preuves accablantes de son implication dans cette affaire.
Des traces de sang volontairement effacées sont retrouvées, ainsi que l'ADN de la jeune fille, sur une scie dans sa cave3.
Face aux preuves scientifiques irréfutables et sous la pression de ses avocats, Jean-Marc Reiser finit par reconnaître le 19 janvier 2021 son implication dans la mort de Sophie Le Tan.
Alors que les investigations se poursuivent, des éléments plus troublants sont découverts.
Les enquêteurs remontent jusqu'à lui après son arrestation, en 1997, par des douaniers à Morteau
Ils découvrent dans sa voiture des armes, des médicaments, une cagoule, et des photos de femmes dénudées, endormies et victimes de violences sexuelles.
La question est maintenant de savoir, si Sophie Le Tan, était la seule victime de Jean-Marc Reiser.
Bonne écoute et abonnez vous.